Lien - Atelier Lyrique de Tourcoing
Transcription
Lien - Atelier Lyrique de Tourcoing
ATELIER LYRIQUE DE TOURCOING SAISON 2011/2012 atelier lyrique de tourcoing 30 ans région nord-pas de calais directeur : jean claude malgoire >>> ROSSINI Petite Messe solennelle Tourcoing Théâtre Municipal Raymond Devos ven 20 jan 2012 20h dim 22 jan 2012 15h30 mar 24 jan 2012 20h Meyerbeer Auber Comte Ory Figaro Isabella Colbran La cuisinière Le Maître d’hôtel Enfant de Chœur Olympe Pélissier Le Pharaon Moïse Rossini Costumes Lili Kendaka Gioachino Rossini (1792-1868) Petite Messe solennelle Pour 12 chanteurs solistes (1863) Direction musicale Jean Claude Malgoire Mise en scène Jean Philippe Delavault Chorégraphie Natalie Van Parys Scénographie Barbara de Limburg Collaboratrice à la scénographie Yaël Haber Costumes Lili Kendaka Maquillages coiffures Elisabeth Delesalle Lumières Nicolas Gilli Solistes : Isabella Colbran Julie Fuchs, soprano Olympe Pélissier Nora Gubisch, mezzo Figaro Fausto Reinhart, ténor Rossini Pierre-Yves Pruvot, baryton Ripieni* : Enfant de chœur, ange Aurore Bucher, soprano Enfant de chœur, ange Maïlys de Villoutreys, soprano Abbé, Comte Ory Jean-Michel Fumas, contre-ténor La cuisinière Serge Kakudji, contre-ténor Meyerbeer, Pharaon Jérémy Duffau, ténor Maître d'hôtel Denis Mignien ténor Auber, Moïse Marc Boucher, baryton Serviteur David Witczak, baryton Régie générale, régie plateau Eric Tartinville Régie musicale Alexis Noël Régie costumes Marie Claude Garcin Régie d’orchestre Eric Krins Régie maquillages/coiffures Elisabeth Delesalle et Khaddouj El Madi Fabrication décors et accessoires Ateliers du Châtelet et A Travers Champs Alain Lebeon Fabrication costumes Marie Hélène Couture, José Gomez Remerciements au Théâtre du Châtelet, à la Comédie Française et au Théâtre du Nord, Chantal Cousin, la Paroisse de la Sainte Trinité à Lambersart pour les prêts de matériels. L’Equipe du Théâtre Municipal de Tourcoing : technique Alexandre Arnaud, René Blairon, Robert Delnaisse, Patrick Duquesnoy, Jean Gossot, Slimane Khelifa, Gilles Lescroart, Franck Michiels, Gérald Peningue habillage Jacqueline Gonton, Bernadette Tartinville Spectacle en partenariat avec pianistes concertistes Emmanuel Olivier, Benoît Hartoin orgue Elsa Cantor et avec l’aide de Tourcoing Théâtre Municipal Raymond Devos vendredi 20 janvier 2012 20h dimanche 22 janvier 2012 15h30 mardi 24 janvier 2012 20h *Ripieni : chanteurs ou instrumentistes accompagnateurs des solistes. 3 Ma musique la plus sacrée n’est jamais que semi-seria. Rossini A un célèbre critique viennois qui l’interrogeait sur sa Petite Messe solennelle, Rossini déclarait : “Ma musique la plus sacrée n’est jamais que semi-seria”. En hommage au grand maître que l’Atelier Lyrique chérit tout particulièrement et à l’occasion des trente ans de notre maison, nous vous offrons ce soir une représentation qui se devait d’être, elle aussi, totalement semi-seria et même parfois pas sérieuse du tout ! Jean Claude Malgoire à la direction musicale et Jean Philippe Delavault à la mise en scène sous le regard complice et bienveillant de Gioachino Rossini, en personne, de son épouse Olympe et de quelques amis intimes sont là pour vous accueillir, vous charmer, vous surprendre et vous divertir. Deux citations bien connues du facétieux Rossini écrites en marge de sa partition de 1863 donnent définitivement le ton et apportent de l’eau à notre moulin. La première figure en exergue à la partition de 1863 : “Petite Messe solennelle à quatre parties avec accompagnement de deux pianos et harmonium composée pour ma villégiature de Passy. Douze chanteurs des trois sexes Hommes, Femmes et Castrats seront suffisants pour son exécution, savoir Huit pour les chœurs, Quatre pour les solos, Total douze Chérubins. Bon Dieu, pardonne-moi le rapprochement suivant : Douze aussi sont les apôtres dans le célèbre coup de mâchoire peint à fresque par Léonard, dit la Cène, qui le croirait. Il y a parmi tes disciples de ceux qui prennent de fausses notes ! Seigneur, j’affirme qu’il n’y aura pas de Judas à mon déjeuner et que les miens chanteront juste et con amore tes louanges et cette petite composition qui est Hélas le dernier péché mortel de ma vieillesse.” G. Rossini, Passy 1863 La seconde vient à la fin de cette même partition : “Bon Dieu, la voilà terminée cette pauvre petite musique. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou bien de la sacrée musique ? J’étais né pour l’opera buffa, tu le sais bien ! Peu de science, un peu de cœur, tout est là. Sois donc béni et accorde–moi le Paradis.” La Petite Messe solennelle est avec le Stabat Mater, l’une des deux grandes œuvres de musique religieuse de Gioachino Rossini et cependant elle n’était pas destinée à être entendue dans une église lors d’un office religieux mais, au cours d’un événement mondain, chez des particuliers, amis du compositeur. C’était une œuvre de circonstance, une commande, composée à l’occasion de la consécration de la chapelle privée du comte Pillet-Will régent de la Banque de France, et Rossini dédia la Petite Messe solennelle à son épouse la comtesse Louise Pillet-Will. L’œuvre est créée dans leur demeure parisienne, le 14 mars 1864 devant un parterre de deux cent cinquante invités, triés sur le volet, parmi lesquels se trouvent quelques compositeurs, Auber, Ambroise Thomas, Meyerbeer, le baron de Rothschild et même le Nonce apostolique, représentant le Vatican à Paris. Cette soirée d’exception se déroula dans une ambiance très conviviale. Le concert, divisé à dessein en deux parties par le compositeur, permit un long entracte pendant lequel Rossini et les invités eurent tout loisir de se restaurer au somptueux buffet préparé à leur intention. Ce mélange des genres, de sacré et de profane, ne choqua personne pas même le Nonce du Pape semble-t-il. Il ne s’agit en aucun cas de provocation de la part de Rossini, sa Petite Messe est une œuvre personnelle. Comme toutes les compositions de ses dernières années, Rossini l’a soustraite à l’édition, il l’a écrite avant tout pour lui-même. Agé de soixante douze ans, voilà plus de trente ans qu’il n’écrit plus d’opéras mais il n’a pas cessé pour autant de travailler, à son rythme, sans contrainte, en toute liberté comme il le souhaitait, explorant de nouvelles voies, ouvrant le chemin à la modernité. Les premiers articles à propos de la Petite Messe solennelle ont pointé l’originalité et le cheminement harmonique de cette œuvre qui dévoilait une nouvelle facette du travail du compositeur. L’intensité de l’expression musicale, la grande beauté de ses lignes mélodiques, alors que cette œuvre fait preuve d’une étonnante économie compositionnelle, ont littéralement sidéré les critiques. En particulier dans ses rythmes et au piano surtout, on peut dire que cette musique sonne moderne. Mais Rossini n’oublie pas pour autant de rendre hommage à ses compositeurs favoris, tels que Palestrina et Bach par exemple. Petit clin d’œil à la création très festive de la Petite Messe solennelle chez les Pillet-Will, lors des trois représentations vous êtes tous conviés à fêter à l’entracte les trente ans de l’Atelier Lyrique de Tourcoing autour d’un joyeux buffet. 4 Décors Barbara de Limburg Note d'intention Jean Philippe Delavault, metteur en scène “Composée pour ma villégiature de Passy. Douze chanteurs des trois sexes Hommes, Femmes et Castrats seront suffisants pour son exécution. Savoir Huit pour les chœurs, Quatre pour les solos. Total douze Chérubins. Bon Dieu, pardonne-moi le rapprochement suivant : Douze aussi sont les apôtres dans le célèbre coup de mâchoire peint à fresque par Léonard, dit la Cène, qui le croirait. Il y a parmi tes disciples de ceux qui prennent des fausses notes !! Seigneur, rassure-toi, j’affirme qu’il n’y aura pas de Judas à mon déjeuner et que les miens chanteront juste et Con Amore tes louanges et cette petite composition qui est Hélas le dernier péché mortel de ma vieillesse” G. Rossini, Passy 1863 Voici ce qu’inscrit le compositeur sur la dédicace du manuscrit de sa Petite Messe solennelle qu’il conclut par les mots suivants : “Bon Dieu, la voilà terminée cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée que je viens de faire ou de la sacrée musique ? J’étais né pour l’opera buffa, tu le sais bien ! Peu de science, un peu de cœur, tout est là. Sois béni et accorde-moi le Paradis.” La Petite Messe solennelle fut créée le 14 mars 1864 autour d’un banquet offert par le comte et la comtesse Pillet-Will, commanditaires de l’œuvre et en présence des compositeurs Auber, Meyerbeer et Thomas. Rossini avait alors 72 ans et déjà 35 années de retraite gourmande. Les circonstances de la création invitaient inéluctablement à faire du repas de la Messe une célébration des joies terrestres, le dernier opéra bouffe de Rossini. “Une mise en Cène” où l’on convierait également le public à un banquet pour fêter les trente ans de l’Atelier Lyrique de Tourcoing. Au moment où le repas gastronomique français entre au patrimoine de l’humanité, il me semble que c’est aussi l’occasion rêvée d’explorer les similitudes entre les rituels religieux, gastronomiques et scéniques. Ne parle-t-on pas du rituel de la table, du piano de cuisine ? Et le chef est-il au pupitre ou aux fourneaux ? Le sujet semble grave et solennel, mais il est aussi petit, intime, sensuel et pudique. L’ironie y est légère et poignante, la spiritualité bonhomme. On y partage la peur de la mort et le désir du Paradis. Rossini n’a-t-il pas toute sa vie cherché à échapper à la gravité qui n’est somme toute que la loi de la chute des corps ? A la question : “Qu’est ce que le Paradis ?”, il répondait : “Un endroit où on mange du foie gras à volonté !” 6 Les personnages du spectacle Rossini Aujourd’hui, le cher Gioachino vous reçoit chez lui, aux côtés de son épouse Olympe. Ensemble, ils président cette célébration solennelle du trentième anniversaire de l’Atelier Lyrique de Tourcoing. Rossini confie sa partition toute fraîche de la Petite Messe solennelle à Jean Claude Malgoire et ses musiciens, goûte soigneusement les plats en fin gastronome qu’il est indubitablement, s’assure que le vin qu’il a soigneusement choisi a été remonté de la cave. Tandis que Olympe vérifie avec autorité dans ses moindres détails l’ordonnancement de la réception. Mais voici qu’arrivent les premiers convives, que la Fête commence ! Isabella Colbran (1785-1845) D’origine espagnole, elle est considérée pendant les premières années du XIXe siècle comme la plus grande soprano coloratura dramatique de son temps. Rossini l’épouse en 1822, ils se sépareront légalement en 1837. Elle crée les principaux rôles de soprano de plusieurs de ses opéras, puis sentant que sa voix décline, Isabella quitte la scène en 1824. Qualifiée de “Madame RabatJoie n°1 Légitime” dans une lettre à Rossini de son ami Edouard Robert en 1836. Olympe Pélissier Rossini la rencontre au début des années 1830. Cette femme, alors d’une beauté exceptionnelle, n’est pas musicienne mais elle sera une compagne dévouée et fidèle qu’il épousera en 1845 après le décès d’Isabella Colbran. Qualifiée de “Madame Rabat-joie n°2 cent fois plus rabat-joie et seccatrice que l’autre” dans la même lettre à Rossini de son ami Edouard Robert en 1836. Figaro Le barbier de Séville, héros éponyme du célèbrissime opéra-bouffe composé par Rossini d’après la pièce de Beaumarchais et créé à Rome en 1816. Le Comte Ory Héros éponyme de l’opéra de Rossini créé en 1828 et qui connut un grand succès. Ce jeune aristocrate libertin se déguise en mère supérieure d’un couvent de nonnes pour séduire, en l’absence du châtelain parti à la croisade, son épouse la comtesse Adèle. Auber Daniel-François Auber (1782-1871), compositeur d’opéras, avec La Muette de Portici (1828) et Fra Diavolo (1830), il remporte ses plus grands succès. Personnalité du monde musical parisien : en 1829, il succède à Gossec à l’Institut, nommé Directeur du Conservatoire de Paris en 1842 il le restera jusqu’à sa mort. Maître de la chapelle impériale sous Napoléon III. Meyerbeer Giacomo Meyerbeer (1791-1864), compositeur allemand, il s’installe à Paris en 1826 et s’associe avec Scribe. Parmi ses nombreux opéras Robert le Diable et Les Huguenots rencontrèrent un très grand succès. Rossini composa pour ses funérailles un chant funèbre à Meyerbeer, pour chœur masculin avec accompagnement de tambour. Moïse Héros biblique, il est le prophète considéré comme le chef qui a conduit les Israélites hors d’Egypte et leur a donné leur Loi, la Torah. Il est généralement représenté barbu, portant les tables de la Loi, deux cornes au front symbolisent sa puissance surnaturelle et possèdent le sens de rayons de lumière, d’éclairs. Pharaon Héros de l’opéra Moïse (Mosé) de Rossini, résultant de plusieurs élaborations : Mosé en Egitto action tragique sacrée (Naples 1818), Moïse et Pharaon ou le Passage de la mer Rouge opéra en 4 actes (Paris 1827) et Mosé melodramma sacro en 4 actes, version italienne (Rome 1827) 7 L’Equipe artistique Jean Claude Malgoire direction musicale Jean Philippe Delavault mise en scène Natalie Van Parys chorégraphie Hautboïste et cor anglais à l’Orchestre de Paris, pionnier de l’époque baroque, musicologue, metteur en scène, le chef d’orchestre Jean Claude Malgoire a exploré 1000 ans de musique du Moyen Age au XXIe siècle. Compagnon de route de l’Ensemble 2e2m, de l’Ensemble Européen de Musique Contemporaine, fondateur de la Grande Ecurie et la Chambre du Roy, cet esprit curieux et avide de recherches communique sa passion et partage le fruit de ses investigations au-delà des époques et des écoles, en fournissant de nouvelles clés d’écoute. Son profond respect pour l’œuvre originelle du compositeur génère un important travail de recherche qu’il poursuit depuis 45 ans. Cette quête permet une relecture, une écoute différente, une découverte voire une redécouverte des compositions qu’il choisit minutieusement. Ce pédagogue-né souhaite éveiller la curiosité et transmettre l’extraordinaire émotion que procure la musique. Directeur artistique de l’Atelier Lyrique de Tourcoing depuis sa création en 1981, il en fait une maison d’opéra différente au répertoire très diversifié, un laboratoire d’épanouissement de toutes les créations, originales et de qualité. Autant d’expériences stimulent Jean Claude Malgoire qui est un artisan du spectacle. De l’un des premiers opéras L’Orfeo de Monteverdi à Mare Nostrum de Kagel, en passant par la Trilogie Mozart/Da Ponte ou encore l’Opéra de quat’sous, des choix intéressants, étonnants, parfois risqués, mais toujours des opportunités de rencontres et de découvertes vecteurs d’émotions. Missionnaire de la musique, Jean Claude Malgoire initiateur et fédérateur propose chaque saison une nouvelle expédition, un autre défi, à travers les siècles, les styles, et les différentes expressions du spectacle vivant. Diplômé de l’Institut des sciences économiques et commerciales et élève du Conservatoire national d’art dramatique de Bordeaux, il étudie la musicologie et le chant puis obtient une bourse d’études de la fondation Giorgio Cini à Venise. Sa rencontre avec Patrice Chéreau le conforte dans sa vocation pour la mise en scène qu’il aborde auprès de Pier Luigi Pizzi, JeanPierre Ponnelle, Jean-Louis Martinoty et Pierre Barrat. Assistant metteur en scène à l’Opéra de Paris, il travaille avec Graham Vick, Andrei Serban, Jean-Louis Martinoty, Pier Luigi Pizzi, ensuite assistant de Robert Carsen aux Opéras de Paris Bastille, Palais Garnier, New York (BAM), Teatro Regio de Turin… Chanteur et comédien, il participe à la création des opéras Beau Soir de Gérard Pesson et Le Miracle secret de Martin Matalon, au Festival d’Avignon en 1990. Il conçoit et réalise Le Grand Carrousel, spectacle phare de Bruxelles 2000. Avec JeanLuc Choplin, il intègre l’équipe artistique du Théâtre du Châtelet où il est conseiller artistique et dramaturgique, associé aux créations telles que Le Chanteur de Mexico, Véronique, Pâdmâvatî, L’Opéra du Sahel, Magdalena, Treemonisha, Pastorale, Il Vespro della beata Vergine, Der Messias… Il met en scène Porgy and Bess, Rigoletto, Don Pasquale, Linda di Chamounix, Tancredi. Cette saison 2011/2012, il réalise Le Chat botté de César Cui à l’Opéra du Rhin, La Petite Messe solennelle et Tancredi de Rossini à l’Atelier Lyrique de Tourcoing et à l’Opéra Royal de Versailles. Associé aux créations de Nixon in China et Pop’pea au Théâtre du Châtelet, il prépare aussi Il Polifemo de Porpora pour les festivals de Bremen et de Martina Franca. Depuis 1985, Natalie van Parys a consacré sa carrière de danseuse, de chorégraphe et de metteur en scène au répertoire chorégraphique et lyrique baroque. Assistante de Francine Lancelot au sein de Ris et Danceries, elle participe aux productions d'opéras baroques des années 1985-1995 avec Les Arts Florissants : Atys, Médée (Opéra-Comique), Le Malade imaginaire (Théâtre du Châtelet), Les Indes galantes, Castor et Pollux (Festivals d’Aix-enProvence), Hippolyte et Aricie (Opéra de Paris). Elle travaille auprès de J.M. Villégier pour la chorégraphie de La Fée Urgèle (Opéra-Comique 1991), puis de Béatrice et Bénédict (Opéras de Lausanne et Bordeaux et à l’Opéra du Rhin en 2005). Elle met en scène et chorégraphie six productions à Tokyo (Festival International Hokutopia). Ainsi qu’Admeto, re di Tessaglia au Festival Haendel de Halle, dir. Chr. Rousset. Elle a signé les chorégraphies de L’Amant anonyme (Chevalier de St George) à l’Opéra de Metz et de la soirée Pleine lune du Théâtre du Châtelet, Un bal chez Offenbach, avec l’Orchestre Pasdeloup. En 2008, elle chorégraphie Véronique (Messager) au Théâtre du Châtelet, mise en scène de Fanny Ardant (dir. J.Chr. Spinozi) et, en 2009, Hippolyte et Aricie (Rameau) au Capitole de Toulouse, mise en scène d’Ivan Alexandre (dir. E. Haïm), qui sera repris à l’Opéra Garnier en 2012. En 2002, elle crée la compagnie Les Cavatines pour se consacrer en outre au Théâtre musical “à la française” du XVIIIe siècle à nos jours. 8 L’Equipe artistique Barbara de Limburg scénographie assistée de Yaël Haber Lili Kendaka costumes Nicolas Gilli lumières Née à Bruxelles, Barbara de Limburg étudie la scénographie à l’Ecole nationale supérieure des arts visuels La Cambre. Diplômée en 1996, elle explore différents domaines de la scénographie : théâtre, muséographie, événements. Dès 2003, elle collabore avec le chorégraphe Bud Blumenthal : Groundscape à Essen et Bruxelles. Les Reflets d’Ulysse à Liège et Bruxelles, Dowhileloop à Bruxelles et Paris. Elle signe son premier décor d’opéra pour Cendrillon (Massenet) à l’Opéra de Santa Fe, suivent La Finta Semplice (Mozart) au Theater an der Wien, Hänsel und Gretel (Humperdinck) au Glyndebourne Festival Opera en 2008 et La Petite Renarde rusée (Janacek) au Saito Kinen Festival (Japon) et au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino, 4 mises en scène de Laurent Pelly. En 2008, elle signe la scénographie de Benvenuto Cellini (mise en scène Laura Scozzi) au Staatstheater de Nuremberg. A la Monnaie, elle a créé les décors de Don Quichotte en 2010 (mise en scène Laurent Pelly). En 2010-2011, ce sont les décors de Aufstieg und Fall der Stadt Mahagony (mise en scène Laurent Pelly) au Théâtre du Capitole de Toulouse, Il Viaggio a Reims (mise en scène Laura Scozzi) au Staatstheater de Nuremberg. Parmi ses projets, citons L’Enfant et les sortilèges à Glyndebourne, au Japon et à Florence, des reprises de Cendrillon et de Hänsel und Gretel. Assistante de Chantal Thomas pour L’Elisir d’amore à l’Opéra national de Paris et à Covent Garden, au Staatsoper de Vienne et au Metropolitan Opera à New York pour La Fille du régiment (mise en scène Laurent Pelly). Diplômée des Beaux-Arts d’Athènes, Liliana Kendaka débute sa carrière en France avec Yannis Kokkos et William Orlandi pour l’Opéra de Paris. Elle dessine les costumes des mises en scènes de Y. Kokkos pour Un Bal masqué au Teatro Bellini, Tristes Tropiques à l’Opéra du Rhin et l’Orestie d’Eschyle au festival d’Epidaure. Elle crée les décors et costumes pour le Théâtre National de Grèce : Penthésilée de Kleist, Hamlet de Shakespeare, Electre d’Euripide, Les Perses d’Eschyle, Trois grandes femmes d’Edward Albee, La Cassette de Karl Sternheim… et pour des troupes de théâtre : Les Rustres de Goldoni, l’Affaire de la rue de Lourcine… Collaborant avec le metteur en scène Pierre Constant pour Peter Grimes à l’Opéra de Nancy et pour Così fan tutte au Festival des deux mondes (Charleston, E-U), elle travaille aux côtés de Giuseppe Frigeni sur Macbeth et La Traviata. Elle signe les décors et les costumes de : Un capello di paglia di Firenze (Opéra de Lyon), les costumes de Simon Boccanegra à Nancy et d’A voi che mi ascoltate à Turin ; les décors de La Cenerentola à Bordeaux (mise en scène Elsa Rooke) de Teodora de Haendel au Festival de Salamanque et d’Adrienne Lecouvreur à Lausanne (mise en scène Alain Garichot) Elle a collaboré avec Lucas Hemleb et Hanna Schygulla au Théâtre des Bouffes du Nord pour la pièce de Jean-Claude Carrière Par cœur. Elle a signé les costumes pour 3 mises en scène de Petrika Ionesco : Cyrano de Bergerac au Théâtre du Châtelet, Boris Godounov à Liège et Le Vaisseau fantôme à Londres, pour Tancredi (mise en scène Jean Philippe Delavault) à l’Atelier Lyrique de Tourcoing. C’est dès l’âge de 14 ans que Nicolas Gilli est engagé en 1981 comme apprenti électricien au Nouveau Théâtre de Nice par Stéphane Lissner, directeur du théâtre à l’époque. Suivent alors de multiples tournées et régies. En 1989, il rencontre Jacques Weber qui va lui offrir sa première création d’éclairage en 1991 pour Seul en scène puis La Nuit vénitienne (mise en scène Léonidas Stapatsakis). Par la suite, il travaille sur les mises en scène de Jacques Weber, Isabelle Nanty, Thierry Vincent, Arnaud Bedouet, Michaël Cohen, Marianne Groves, Gwen Aduh, Nicolas Lartigue, Philippe Bouclet. Parallèlement, Nicolas Gilli continue un travail de régie et de direction lumière, notamment avec Jacques Rouveyrollis et Alain Poisson. Créations à venir : Par hasard et pas rasé, spectacle de Philippe Duquesnes et Camille Grandville, Le Retour du Grand Renard Blanc Fred Tousch (mise en scène Gwen Aduh), Vive la France (mise en scène Edouard Baer). 9 L’Equipe artistique Julie Fuchs Isabella Colbran, soprano Nora Gubisch Olympe Pélissier, mezzo-soprano Fausto Reinhart Figaro, ténor Après des études musicales complètes, Julie Fuchs obtient un 1e Prix de violon et de chant avec les félicitations du jury au Conservatoire d’Avignon. Elle y suit en outre une formation théâtre de six ans et acquiert une expérience de la scène au cours de nombreux récitals. Admise en 2006 au Conservatoire de Musique et de danse de Paris, elle y obtient un 1e Prix à l’unanimité avec les félicitations du jury. Elle est la Révélation Classique 2009 de l’ADAMI. Parmi ses prises de rôle : elle chante dans l’Amour masqué (Massenet) au Musée d’Orsay, Eurydice (Orphée et Eurydice de Gluck). En 2010, elle chante en soliste sous la direction de Jean Claude Malgoire, Hervé Niquet, Patrick CohënAkénine, François–Xavier Roth… Elle interprète Susanna des Noces dirigée par Kenneth Weiss à la Cité de la musique. Au Théâtre du Châtelet elle est Maria dans la comédie musicale The Sound of music. Elle participe à la boîte à musique de J.-F. Zygel. Lauréate de nombreux concours internationaux, on l’entend, en octobre 2011, à Venise, dans un récital d’opéra romantique français avec le pianiste Alphonse Cemin. Avec Accentus et Laurence Equilbey, elle a chanté Welt-Parlament de Stockhausen à la Cité de la musique. On l’entend aux Chorégies d’Orange (40e anniversaire), au Festival d’Aix-en-Provence dans le rôle de Galatea (Acis and Galatea, Haendel), elle le reprendra à la Fenice de Venise en 2012. Elle sera Urgande dans Amadis de Gaule (Jean-Chrétien Bach) à l’Opéra-Comique dirigée par Jérémy Rohrer, elle chantera le rôle-titre de Rita (Donizetti) à Graz puis Musetta de La Bohème à Paris, Nantes et Angers. Elle reçoit le prix Gabriel Dussurget qui récompense une jeune artiste révélée par le Festival d’Aix. Née à Paris, Nora Gubisch débute très jeune ses études musicales à la Maîtrise de Radio-France. Admise au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, en chant, elle obtient à l’âge de 24 ans un Premier Prix dans la classe de Christiane Eda-Pierre. Puis elle rencontre Vera Rozsa qui devient son professeur. À l’opéra, elle incarne les rôles-titres de Carmen de Bizet, Juditha triumphans de Vivaldi, Salammbô de Fénelon, la Belle Hélène d’Offenbach, Lucrèce de Britten, Salomé de Mariotte ainsi que, Sesto dans La Clemenza di Tito de Mozart, Pénélope du Retour d’Ulysse de Monteverdi, Magdalene dans Les Maîtres Chanteurs de Wagner, Marguerite dans La Damnation de Faust de Berlioz, Charlotte dans Werther de Massenet, Waltraute dans Götterdämmerung et Brangäne dans Tristan et Isolde de Wagner… Elle chante sous la direction de Sir Colin Davis, Georges Prêtre, Lorin Maazel, Nikolaus Harnoncourt, Armin Jordan, James Conlon, Jesús López-Cobos, Gary Bertini, Jean Claude Malgoire, Michel Plasson, Christoph Eschenbach et collabore avec des metteurs en scène tels que Francesca Zambello, Herbert Wernicke, Robert Carsen, André Engel, Jean-Paul Scarpitta, Peter Mussbach, Calixto Bieito et Andrea Breth. Elle se consacre également à l’oratorio, à la musique de chambre, et au récital et forme depuis plusieurs années un duo avec le pianiste Alain Altinoglu. Parmi son actualité, Lulu au Teatro San Carlo de Naples, Cendrillon à l’Opéra de Liège, des concerts avec l’Ensemble Intercontemporain, Tancrède à Tourcoing et à l’Opéra royal de Versailles, Cendrillon de Massenet à La Monnaie, Shéhérazade avec l’Orchestre de Paris, le Requiem de Mozart aux Chorégies d’Orange… Fausto Reinhart est né près de Stuttgart, au sein d’une famille de musiciens gitans. Dès son plus jeune âge, il apprend le violon, le piano et la guitare auprès de son père guitariste. À l’âge de 6 ans, il prend des leçons chez Mme Gertrud Junkers, professeur à la Hochschule für evangelische Kirchenmusik à Tübingen. Il étudie tout d’abord le métier de luthier à l’Institut international de lutherie Antonio Stradivari à Crémone (Italie), avant de prendre des leçons de chant avec Masako Protti et Giovanni Greco. Puis l’art lyrique le mène à Naples, au Conservatoire national de Musique Nicola Sala, à Benevento. Il étudie auprès du Maestro Francesco Pareti (de l’Opéra San Carlo) et Assunta Ratta. Il poursuit ses études chez Carlo Bergonzi, à Bussetto (Italie). En 2009 Fausto Reinhart intègre la Wiener Masterclass-2009, auprès de Silvya Geszty, Il est engagé notamment aux Jeunes Voix du Rhin à l’Opéra National du Rhin à Strasbourg, au Teatro Verdi à Bussetto (Italie), au Théâtre de l’Athénée à Paris, à l’Opéra de Lausanne, au Friedrichstadtpalast à Berlin, au Konzerthaus–Freiburg (Allemagne), au Musik-Theater Schönbrunn à Vienne, au Leharfestival à Bad Ischl (Autriche), à la Ruhrtriennale 2010 à Essen pour le rôle principal de la création mondiale Gisela de Hans Werner Henze, sous la direction de Steven Sloane, mise en scène de Pierre Audi. Il sera en 2011 et 2012 dans 4 productions de l’Atelier Lyrique de Tourcoing avec Jean Claude Malgoire et dans La Flûte enchantée à l’Opéra de Freiburg (rôle-titre) avec Fabrice Bollon. 10 L’Equipe artistique Pierre-Yves Pruvot Rossini, baryton Aurore Bucher enfant de chœur, ange, soprano Maïlys de Villoutreys enfant de chœur, ange, soprano Après une formation complète de musicien (trompette et piano) et parallèlement à des études d’ingénieur, Pierre-Yves Pruvot se tourne vers l’apprentissage du chant et bénéficie de l’enseignement de Pascale Reynaud, Margreet Honig, Ruben Lifschitz et Dalton Baldwin. Diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, il est aussi lauréat de plusieurs concours internationaux, dont le prestigieux Concours Reine Elisabeth à Bruxelles en 2000. Il se produit depuis sur les scènes françaises et étrangères dans les rôles du grand répertoire : Debussy (Golaud), Verdi (Nabucco, Germont), Puccini (Scarpia), Saint-Saens (Le GrandPrêtre et le Dragon), Berlioz (Méphistophélès), Bizet (Zurga), Mozart (Leporello, Don Alfonso), Rossini (Figaro), Tchaïkovski (Onéguine), sous la direction de chefs tels Nello Santi, Michel Plasson, Jean Claude Malgoire, Philippe Herreweghe, Nicolas Chalvin, Emmanuel Krivine, Guy Van Waas, Marco Guidarini, Jean-Yves Ossonce... En concert, Pierre-Yves explore le répertoire de mélodies avec orchestre et le grand répertoire d’oratorio. Depuis 1993, il forme avec le pianiste Charles Bouisset un duo consacré au lied et à la mélodie. Ensemble, ils ont donné près d’une centaine de récitals à travers le monde. Parmi ses engagements futurs, on l’entend dans Amadis de Gaule (J. Ch. Bach) à Bratislava et Prague. Avec Jean Claude Malgoire en 2011, il retrouve Rossini, reprenant le rôle de Germano dans La Scala di seta et en 2012 celui de Figaro du Barbier de Séville. Après une maîtrise de philosophie, Aurore Bucher entre dans la classe de chant de Marie–Claire Cottin dont elle sort avec un premier Prix. Elle poursuit sa formation au sein de la Maîtrise de Notre-Dame de Paris. Elle obtient son diplôme avec mention très bien, puis se perfectionne auprès de Margreet Honig et de Malcom King. Elle travaille la mélodie française avec Françoise Pollet et François Le Roux à l’Académie Maurice Ravel où elle remporte le Prix Gérard Souzay en 2004 et le Prix Pierre Bernac en 2006. Elle interprète régulièrement le répertoire baroque avec Il Seminario Musicale en duo avec Gérard Lesne. Avec l’ensemble Akadêmia (F. Lasserre) elle recrée un oratorio de Hasse au Festival d’Ambronay. Elle aborde la scène dans Athalia de Haendel (Josabeth), dirigée par Paul McCreesh. Elle est Eugenio dans Les Pélerins au Sépulcre de Hasse au Festival de la Chaise Dieu et la Messagère de L’Orfeo de Monteverdi dirigé par Jean Tubéry, avec lui elle donne également des récitals et aborde la musique anglaise. Elle participe à la Passion selon Saint Jean dirigée par Emmanuelle Haïm (mise en scène Robert Wilson) au Théâtre du Châtelet. Elle chante à la Chapelle Rhénane avec Benoît Haller. Par ailleurs, elle aborde le répertoire classique et romantique comme le répertoire contemporain : en 2010, elle participe à un opéra de Beat Furrer (mise en scène Christoph Marthaler). Récompensée par le Premier Prix, le Prix de la Mélodie et le Prix de l’orchestre et des techniciens au Concours international des Symphonies d’Automne de Mâcon. Maïlys de Villoutreys vient à la musique par le violon, puis découvre le chant au sein de la Maîtrise de Bretagne (dir. J.M. Noël). L’enseignement complet prodigué lui permet de participer à de nombreux concerts. Après un cursus de chant au CNR de Rennes et une licence d’italien, elle étudie un an à Parme puis est admise en 2007 au Conservatoire National Supérieur de Paris dans les classes d’Isabelle Guillaud, puis Alain Buet. Elle y reçoit les conseils de Susan Manoff, Olivier Reboul, Kenneth Weiss, Anne Le Bozec. Ses premiers rôles à l’opéra : Sophie (Let’s make an opera), Yniold (Pelléas et Mélisande). En 2009, elle chante Mélisse dans Atys de Lully avec la Simphonie du Marais, puis Miss Helen (Lakmé) à l’Opéra de Rennes. Suivent Belinda dans Didon et Enée de Purcell, Pamina au Conservatoire de Paris, puis la Reine de la Nuit avec Nicolas Krüger. Au concert, on l’entend dans la musique sacrée : Messe en ut de Mozart avec l’ensemble Le Palais Royal (J.P. Sarcos), Messes et Cantates de Bach (ensemble Pygmalion, R. Pichon), Motets de Campra, Dumont, Charpentier et participe à de nombreux festivals renommés. Dans le répertoire baroque, elle se produit avec Les Musiciens du Paradis (A. Buet), Les Folies Françoises (P. Cohën-Akénine), les Cyclopes (T. Maeder) ou avec le claveciniste R. Khalil. Elle chante le lied et la mélodie, en duo avec le pianiste Ivan Couëffé, et se produit avec le Quatuor Amôn. Elle est Amour (Orphée et Eurydice de Gluck) à SaintEtienne et à l’Opéra de Versailles cette saison. 11 L’Equipe artistique Jean-Michel Fumas Abbé, Comte Ory, contre-ténor Serge Kakudji La cuisinière, contre-ténor Jérémy Duffau Meyerbeer, Pharaon, ténor Les classes de piano, d’orgue et de chant de l’ENM de Saint-Etienne, l’enseignement de Jacqueline Bonnardot au CNSM de Lyon, celui d’Helena Lazarska à la Hochschule de Vienne, les conseils de Rachel Yakar au studio Baroque Opéra de Versailles et ceux d’Annie Trolliet-Cornut aujourd’hui forment le solide bagage de Jean-Michel Fumas. Il a débuté en pratiquant la polyphonie de la Renaissance et de l’âge baroque avec les principaux ensembles de musique ancienne : la Fenice, Il Seminario Musicale, A Sei Voci, Les Paladins, Le Poème Harmonique, Sagittarius… On l’entend comme soliste dans les œuvres majeures de Bach, Haendel, Vivaldi, Scarlatti, Pergolèse, Haydn et Mozart mais aussi Britten, Frank Martin, Leonard Bernstein, sous la direction de Fabio Bondi, Jean Claude Malgoire, Hugo Reyne, Jean-Christophe Spinosi, Hervé Niquet, Bob Van Asperen, Michel Corboz… Accompagné du luthiste Eric Bellocq, il interprète volontiers les airs élisabéthains et les cantates italiennes de Haendel ou Scarlatti. Parmi ses prises de rôle dans le répertoire lyrique, le rôle-titre d’Orphée et Eurydice de Gluck avec l’Orchestre de Chambre de Genève, Arsamene de Serse de Haendel sous la direction de Wolfgang Katschner. Medoro de Orlando de Haendel à l’Atelier lyrique de Tourcoing avec Jean Claude Malgoire. Avec lui, au cours de la saison 2011-2012, il participera à la Petite Messe solennelle de Rossini. Avec la Lautten Compagney de Berlin il chantera le rôle de Goffredo de Rinaldo de Haendel au festival Haendel de Halle et au festival de Rheingau. Chanteur lyrique et contre-ténor, Serge Kakudji est né en république démocratique du Congo. Il a déjà obtenu plusieurs prix. Il a également remporté le premier prix de la meilleure voix du concours national de Verviers en Belgique (Prix Jacques Dome). Dès l’âge de 6 ans, Serge Kakudji est attiré par l'opéra. À 7 ans, il intègre un chœur d'enfants à Lubumbashi où il est initié à la technique vocale et prend goût de la musique d'opéra. Il a participé à plusieurs stages et rencontres culturelles. Dès l'âge de 17 ans, Serge Kakudji fait ses débuts sur des grandes scènes d'opéra dont la prestigieuse tournée européenne et au Japon de la pièce “Pitié” du metteur en scène et chorégraphe belge Alain Platel et le compositeur italien Fabrizio Cassol. En juin 2012, Serge Kakudji sera à l'opéra de Madrid au Teatro Real dans le rôle d'Amore dans L’Incoronazione di Poppea de Monteverdi sous la direction de Sylvain Cambreling et la mise en scène de Kristof Warlikowski. Après avoir étudié le saxophone, Jérémy Duffau suit une formation de comédien au Cours Florent pendant trois ans où il se découvre une passion pour le chant. Il chante alors le rôle de Tony dans West Side Story de Bernstein. Il travaille avec le ténor Pierre Catala avant d’entrer au CNR de Saint-Maur-des-Fossés dans la classe d’Yves Sotin où il obtient ses premiers prix de chant et de musique de chambre de 2010. Parallèlement, il travaille le répertoire avec Claudie Martinet (anciennement chef de chant à l’Opéra de Paris, à l’OpéraComique et au Conservatoire de Paris) et Sylvie Barret, actuellement chef de chant à l’Opéra de Paris. De plus, il a eu l’occasion de travailler avec le ténor Raul Giménez. Il s’est fait entendre en tant que soliste dans le War Requiem de Britten, dans le Dixit Dominus de Haendel, dans le Lauda Sion de Mendelssohn, ainsi que dans la Messe en Ut de Mozart. Sur scène, on a pu l’entendre dans les rôles de Belfiore de La Finta Giardiniera de Mozart, de Gontran dans Les Mousquetaires au couvent de Verney et de Don Ramiro dans La Cenerentola de Rossini. En mai 2011, à l’occasion des journées “Tous à l’Opéra” il s’est produit en duo avec la soprano Nathalie Manfrino au Théâtre des Champs-Elysées ainsi qu’à l’Opéra de Massy. Parmi ses projets il sera le Premier commissaire dans les Dialogues des Carmélites au Théâtre des ChampsElysées en 2013. 12 L’Equipe artistique Denis Mignien Le maître d’hôtel, ténor Marc Boucher Auber, Moïse, baryton David Witczak Le serviteur, baryton Après avoir chanté 8 ans au sein de la Maîtrise Boréale, Denis Mignien étudie le chant, la musique ancienne et l’art lyrique aux conservatoires de Lille et Roubaix dont il sort diplômé en chant et en art lyrique. Il se perfectionne auprès de Zeger Vandersteene, Udo Reinemann ou Françoise Pollet... Il poursuit son parcours auprès de Nobuko Takahashi, Brigitte Toulon et Léonard Pezzino. En 2009, il intègre l’Atelier des Voix, sous la direction de J. C. Malgoire et B. Haller. Il participe aux chœurs de nombreuses productions lyriques dirigées par J. C. Malgoire, L. Gendre, J. Ch. Spinosi… En tant que soliste, il se produit en oratorio avec le Chœur Régional Nord-Pas de Calais, l’ensemble Divertimento, la Maîtrise Boréale, Quintessence, sous la baguette de E. Deltour ou J. F. Droulez. Parmi ses premiers rôles lyriques : Pâris (La Belle Hélène), le Pauvre Matelot de Darius Milhaud., le rôle-titre de Monsieur de la Palisse, de Claude Terrasse, ou encore Raflafla dans Mesdames de la Halle de Jacques Offenbach. Il se produit en récital et explore aussi le répertoire contemporain : St Kilda, l’île des Hommes Oiseaux, avec l’ensemble Musiques Nouvelles, dirigé par J. P. Dessy (Edinburgh International Festival 2009). Il interprète le régisseur dans Le convenienze ed inconvenienze teatrali de Donizetti dirigé par J. F. Ballèvre... En 2011, il est Falsacappa dans Les Brigands d’Offenbach. Parmi ses projets : la création de La Géante, comédie musicale à croquer, spectacle pour enfant de la Cie l’Homme Debout, Hairspray (Edna) Cie Ars Lyrica mise en scène de F. de Carpentries et K. Van Hercke. Le baryton canadien Marc Boucher mène depuis dix ans une carrière active tant à l’opéra qu’au concert symphonique et au récital. Il a fait ses débuts avec l’Orchestre Symphonique de Montréal sous la direction de Charles Dutoit dans le Requiem de Duruflé et la messe de Sainte Cécile de Gounod. D’un océan à l’autre, il est invité par les meilleurs orchestres du pays, on a pu l’entendre dans Carmina Burana de Orff, Le Messie de Haendel, le Requiem de Mozart le Requiem allemand de Brahms, La Passion selon Saint Jean de Bach ou La Création de Haydn. A l’opéra il chante Figaro, Don Giovanni, le comte Almaviva, Zurga des Pêcheurs de Perles de Bizet et Pelléas dans Pelléas et Mélisande de Debussy à New York et Mexico, Cithéron de Platée de Rameau à Athènes sous la direction de Jean Claude Malgoire. Avec lui, il a chanté l’Ode Anglaise de Philidor et La Messe du Couronnement en 2007. Il le retrouve en 2008 dans Tosca (le sacristain) à Reims, Brest et Tourcoing et La Passion selon Saint Matthieu en 2009 à Tourcoing et au Théâtre des Champs Elysées. Parmi ses autres engagements à venir : des œuvres de Théodore Dubois, Bach, Brahms, Fauré, en France, en Espagne, au Canada… Une part importante de son travail est consacrée à la mélodie française, avec le pianiste Olivier Godin, il donne de nombreux récitals. En août 2011, il était en tournée de concerts en France dans deux messes de Théodore Dubois, et accompagné par Carole Dubois, il a également donné un récital de mélodies du même compositeur. Captivé par la musique vocale depuis son enfance, il intègre une maîtrise de garçons de la région lilloise. En 2002, il entre dans la Maîtrise du Centre de Musique Baroque de Versailles (C. M. B. V.) où il obtient un D. E. M. de musique ancienne en 2006. Il étudie ensuite au Conservatoire Sweelinck d’Amsterdam dans les classes de David Wilson-Johnson et Valérie Guillorit et au Centre d’Art Lyrique Méditerranéen. Actuellement il se perfectionne auprès d’Anna Maria Bondi. Il joue Masetto dans Don Giovanni (W. A. Mozart) dirigé par Richard Egarr, Petrovitch et Zaretsky dans Eugene Onegin à l'académie d'été de Dartington ; Bottom et Puck dans des extraits de A Midsummer Night's Dream (B. Britten) ; Ajax dans La Belle Hélène (J. Offenbach) au théâtre de Ménilmontant, Curio de Giulio Cesare de Haendel dirigé par Jean Claude Malgoire (mise en scène Christian Schiaretti). On l’entend dans la Passion selon Saint-Matthieu de J. S. Bach sous la direction de Jos Vermunt, Te Deum (sélection d'œuvres des XVIe et XVIIe siècles), ainsi que dans des extraits d'Amadis de J.B. Lully avec la Maîtrise du C. M. B. V. dirigée par Olivier Schneebeli, dans la cantate BWV 82 (Ich Habe Genug, J. S. Bach) au festival Bach en Combrailles ; dans le Chœur de chambre du Requiem de P. Bouteiller avec Le Concert Spirituel dirigé par Hervé Niquet. Parmi ses projets, il doit interpréter le rôle de Coviello dans L'Egisto (V. Mazzochi et M. Marazzoli) avec Les Paladins dirigés par Jérôme Corréas et JeanDenis Monory à la mise en scène. 13 L’Equipe artistique Emmanuel Olivier piano Benoît Hartoin piano Elsa Cantor orgue Emmanuel Olivier étudie le piano au CNR de Lille, au Conservatoire Royal de Bruxelles puis au CNSM de Paris où il reçoit les diplômes de formation supérieure de piano, accompagnement vocal et accompagnement-direction de chant ainsi que les premiers prix de musique de chambre et d’analyse. Il se perfectionne à Royaumont, à la Universität für Musik de Vienne, et au Franz Schubert Institut de Baden. Il joue en soliste et accompagne de nombreux chanteurs en France et à l’étranger. Chef de chant, il a travaillé avec JohnEliot Gardiner et John Nelson, à la création mondiale de Angels in America de et avec Peter Eötvös, avec Chistoph von Dòhnannyi, Christoph Eschenbach, Michel Plasson, Jean-Claude Malgoire.... Directeur musical, il a dirigé Les enfants terribles de Philip Glass, Opérette d’Oscar Strasnoy avec l’ensemble 2E2M, ainsi que Don Giovanni et Orfeo ed Euridice avec La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, Tosca avec l'Orchestre du Grand-Théâtre de Reims, Riders to the sea... Il a composé la musique d'une "opérette de rue", le Procès des sorcières, produite par la Cie On/Off et La clef des chants. Il est à présent professeur assistant d’accompagnement vocal au CNSM de Paris. Il donne des masterclasses au Conservatoire Central de Pékin et à la Musikhochschule de Karlsruhe, et intervient à la Fondation Royaumont ainsi qu'à l'Académie européenne du festival d'Aixen-Provence. Cette saison, il sera entre autres, chef de chant, chef de choeur et continuiste pour Idomeneo, avec Les siècles dirigés par François-Xavier Roth, à Caen et Luxembourg, puis chef de chant et continuiste pour Il Barbiere di Siviglia avec Jean Claude Malgoire. Après des études complètes au Conservatoire National de Région de Nancy (piano, contrebasse, musique de chambre, accompagnement) et à l’Université de Nancy II (licence de musicologie), il découvre la musique ancienne avec A. C. Bucher en 1995. En 1997, il est admis dans la classe de clavecin de Christophe Rousset au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris (diplôme de basse continue mention très bien et de clavecin mention bien en 2000), et la même année, il est sélectionné pour être l’un des continuistes de l’European Union Baroque Orchestra, au sein duquel il se produit en Europe, Afrique du Nord et Moyen-Orient sous la direction de Roy Goodman et Ton Koopman. Depuis sa sortie du CNSM, son intérêt pour le répertoire vocal l’a conduit à se produire régulièrement en tant que répétiteur, continuiste ou assistant musical avec La Grande Ecurie et La Chambre du Roy (J. C. Malgoire), les Arts Florissants (W. Christie) et le Concert d’Astrée (E. Haïm) dans de nombreuses productions d’opéra, notamment à l’Opéra de Paris, au Théâtre des Champs Elysées, au Théâtre Municipal de Tourcoing (récemment Tancredi, Le Barbier de Séville, la trilogie Mozart/Da Ponte) à Lyon, à l’Opéra de Lille, aux festivals d’Aix en Provence ou de Glyndebourne… Cette saison, il sera à l’Opéra de Lille pour L’Incoronazione di Poppea, à l’Opéra Garnier dans Hippolyte et Aricie de Rameau, avant de participer au début de la saison prochaine à une nouvelle production de Médée de Charpentier. Après avoir suivi des cursus de piano, musique de chambre, solfège, analyse, écriture et histoire de la musique, Elsa Cantor s’est spécialisée dans l’accompagnement au piano au sein du Conservatoire à Rayonnement Régional de Lille. Elle vient, par ailleurs, d’intégrer le pôle supérieur de piano du même établissement. Elle s’intéresse particulièrement à l’accompagnement vocal : elle a accompagné plusieurs chœurs, ainsi que plusieurs classes de chant et se produit régulièrement en duo piano-chant. 14 Nous remercions vivement tous les précieux collaborateurs qui ont aidé l’équipe de l’Atelier Lyrique de Tourcoing à réaliser les festivités qui entourent le spectacle : Les élèves de 3e S.E.G.P.A. du Collège Lucie Aubrac de Tourcoing qui ont imaginé, concocté et servi l’entracte gourmand. Djouma Diwara, Djessica Lefebvre, Anaïs Laborde, Cassandra Playe, Emilie Mariacourt. Nous saluons la motivation particulière de l’équipe enseignante et de direction du collège : Isabelle Décants, Dominique Lorthioir, Ludovic Husse, Eric Lahaye ; les classes de 6e et celle de 4e H.A.S qui ont apporté leur contribution. Et aussi Gérard Prévot, Franck Damaye, et Westley Foutrel pour leur précieuse collaboration. Les jeunes du Restaurant Pédagogique de l’Impro du Roîtelet Papillons Blancs Tourcoing qui ont réalisé les soupes et servi les crêpes. Stacy, Noémie, Brandon, Syriane, Nabilia, Nayel, Karine, Donatien, Dominique Verdin et Yannick Galipot (éducateurs techniques spécialisés). L’Espace Loisirs Ados de la MJC/CS d’Halluin qui expose son travail photographique “côté coulisses” Les enfants et Frédérique Veevaert (coordinatrice), Sabrina Moali (animatrice). Les élèves du Lycée Robespierre de Lens pour leur aide précieuse. Marion Carré, Hassna Ihani, Amandine Caron, Angélique Dubois, Marion Andrieux, Florence Van Damne, Leïla Amensague, Samira Allali et leurs professeurs David Bencteux, Sabine Robert. Philippe Terzan qui anime “portrait en scène” aidé de Marie Vandenberghe, Marjolaine Vandeputte-Leturgie et Victorine Verissimo. Nos deux indispensables stagiaires Arthur et Fabien. Toute l’équipe de l’Atelier Lyrique de Tourcoing : Jean Claude Malgoire, Renée Malgoire, Catherine Noël, Anne-Christine Petit, Catherine Olivier, Philippe Terzan, Karine Vandenberghe, Cécile Le Calvez, Chantal Deleu, Fanny Cousin, Martine Le Blan, Jean Etienne Grislain, Viviane Leconte. Ce programme et les festivités qui entourent le spectacle ont été réalisés avec l’aide d’EDF. 15 saison 2011/2012 : 30 ans FEVRIER MOLIÈRE/LULLY Monsieur de Pourceaugnac Tourcoing Théâtre Municipal Raymond Devos samedi 11 février 2012 20h - dimanche 12 février 2012 15h30 ROSSINI Les Péchés de jeunesse Tourcoing Auditorium du Conservatoire samedi 18 février 2012 17h - dimanche 19 février 2012 15h ROSSINI Les Péchés de vieillesse Tourcoing Auditorium du Conservatoire samedi 18 février 2012 20h - dimanche 19 février 2012 18h MARS ROSSINI Tancrède Tourcoing Théâtre Municipal Raymond Devos mercredi 14, vendredi 16 mars 2012 20h - dimanche 18 mars 2012 15h30 Opéra Royal de Versailles, vendredi 23 et dimanche 25 mars 2012 AVRIL La Grande Ecurie et la Chambre du Roy 45 ans BACH La Passion selon St Jean Tourcoing Eglise Notre Dame des Anges vendredi 30 mars 2012 20h - dimanche 1e avril 2012 15h30 Paris Théâtre des Champs Elysées, mercredi 11 avril 2012 20h MAI ROSSINI Le Barbier de Séville Tourcoing Théâtre Municipal Raymond Devos mercredi 9, vendredi 11, mardi 15 mai 2012 20h - dimanche 13 mai 2012 15h30 RENSEIGNEMENTS WWW . ATELIERLYRIQUEDETOURCOING . FR BILLETTERIE 03 20 70 66 66 lun, mar, jeu, ven 13h/17h - me 10h/13h Avec l’aide de RENSEIGNEMENTS www.atelierlyriquedetourcoing.fr Atelier Lyrique de Tourcoing 82 bd Gambetta 59200 Tourcoing - tél 03 20 26 66 03 - fax 03 20 27 91 19 - www.atelierlyriquedetourcoing.fr Ville de Tourcoing, Région Nord-Pas de Calais, Ministère de la Culture et de la Communication/Drac, Département du Nord. Licence 2-134374