Lien - Atelier Lyrique de Tourcoing

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Lien - Atelier Lyrique de Tourcoing
ATELIER LYRIQUE DE TOURCOING
SAISON 2011/2012
atelier
lyrique
de tourcoing
30 ans
région nord-pas de calais
directeur : jean claude malgoire
>>>
ROSSINI
Petite Messe
solennelle
Tourcoing
Théâtre Municipal Raymond Devos
ven 20 jan 2012 20h
dim 22 jan 2012 15h30
mar 24 jan 2012 20h
Meyerbeer
Auber
Comte
Ory
Figaro
Isabella
Colbran
La cuisinière
Le Maître
d’hôtel
Enfant
de Chœur
Olympe
Pélissier
Le Pharaon
Moïse
Rossini
Costumes Lili Kendaka
Gioachino Rossini (1792-1868)
Petite Messe solennelle
Pour 12 chanteurs solistes (1863)
Direction musicale Jean Claude Malgoire
Mise en scène Jean Philippe Delavault
Chorégraphie Natalie Van Parys
Scénographie Barbara de Limburg
Collaboratrice à la scénographie Yaël Haber
Costumes Lili Kendaka
Maquillages coiffures Elisabeth Delesalle
Lumières Nicolas Gilli
Solistes :
Isabella Colbran Julie Fuchs, soprano
Olympe Pélissier Nora Gubisch, mezzo
Figaro Fausto Reinhart, ténor
Rossini Pierre-Yves Pruvot, baryton
Ripieni* :
Enfant de chœur, ange Aurore Bucher, soprano
Enfant de chœur, ange Maïlys de Villoutreys, soprano
Abbé, Comte Ory Jean-Michel Fumas, contre-ténor
La cuisinière Serge Kakudji, contre-ténor
Meyerbeer, Pharaon Jérémy Duffau, ténor
Maître d'hôtel Denis Mignien ténor
Auber, Moïse Marc Boucher, baryton
Serviteur David Witczak, baryton
Régie générale, régie plateau Eric Tartinville
Régie musicale Alexis Noël
Régie costumes Marie Claude Garcin
Régie d’orchestre Eric Krins
Régie maquillages/coiffures Elisabeth Delesalle
et Khaddouj El Madi
Fabrication décors et accessoires Ateliers du Châtelet
et A Travers Champs Alain Lebeon
Fabrication costumes Marie Hélène Couture,
José Gomez
Remerciements au Théâtre du Châtelet, à la
Comédie Française et au Théâtre du Nord,
Chantal Cousin, la Paroisse de la Sainte Trinité à
Lambersart pour les prêts de matériels.
L’Equipe du Théâtre Municipal de Tourcoing :
technique Alexandre Arnaud, René Blairon,
Robert Delnaisse, Patrick Duquesnoy, Jean Gossot,
Slimane Khelifa, Gilles Lescroart, Franck Michiels,
Gérald Peningue
habillage Jacqueline Gonton, Bernadette Tartinville
Spectacle en partenariat avec
pianistes concertistes
Emmanuel Olivier, Benoît Hartoin
orgue Elsa Cantor
et avec l’aide de
Tourcoing Théâtre Municipal Raymond Devos
vendredi 20 janvier 2012 20h
dimanche 22 janvier 2012 15h30
mardi 24 janvier 2012 20h
*Ripieni : chanteurs ou instrumentistes
accompagnateurs des solistes.
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Ma musique la plus sacrée n’est jamais que semi-seria.
Rossini
A un célèbre critique viennois qui l’interrogeait sur sa Petite Messe solennelle, Rossini déclarait : “Ma musique la plus
sacrée n’est jamais que semi-seria”.
En hommage au grand maître que l’Atelier Lyrique chérit tout particulièrement et à l’occasion des trente ans de notre
maison, nous vous offrons ce soir une représentation qui se devait d’être, elle aussi, totalement semi-seria et même
parfois pas sérieuse du tout ! Jean Claude Malgoire à la direction musicale et Jean Philippe Delavault à la mise en scène
sous le regard complice et bienveillant de Gioachino Rossini, en personne, de son épouse Olympe et de quelques
amis intimes sont là pour vous accueillir, vous charmer, vous surprendre et vous divertir.
Deux citations bien connues du facétieux Rossini écrites en marge de sa partition de 1863 donnent définitivement le
ton et apportent de l’eau à notre moulin.
La première figure en exergue à la partition de 1863 : “Petite Messe solennelle à quatre parties avec accompagnement de
deux pianos et harmonium composée pour ma villégiature de Passy. Douze chanteurs des trois sexes Hommes, Femmes
et Castrats seront suffisants pour son exécution, savoir Huit pour les chœurs, Quatre pour les solos, Total douze
Chérubins. Bon Dieu, pardonne-moi le rapprochement suivant : Douze aussi sont les apôtres dans le célèbre coup de
mâchoire peint à fresque par Léonard, dit la Cène, qui le croirait. Il y a parmi tes disciples de ceux qui prennent de fausses notes ! Seigneur, j’affirme qu’il n’y aura pas de Judas à mon déjeuner et que les miens chanteront juste et con amore
tes louanges et cette petite composition qui est Hélas le dernier péché mortel de ma vieillesse.” G. Rossini, Passy 1863
La seconde vient à la fin de cette même partition : “Bon Dieu, la voilà terminée cette pauvre petite musique. Est-ce
bien de la musique sacrée que je viens de faire ou bien de la sacrée musique ? J’étais né pour l’opera buffa, tu le sais
bien ! Peu de science, un peu de cœur, tout est là. Sois donc béni et accorde–moi le Paradis.”
La Petite Messe solennelle est avec le Stabat Mater, l’une des deux grandes œuvres de musique religieuse de Gioachino
Rossini et cependant elle n’était pas destinée à être entendue dans une église lors d’un office religieux mais, au cours
d’un événement mondain, chez des particuliers, amis du compositeur. C’était une œuvre de circonstance, une commande, composée à l’occasion de la consécration de la chapelle privée du comte Pillet-Will régent de la Banque de
France, et Rossini dédia la Petite Messe solennelle à son épouse la comtesse Louise Pillet-Will. L’œuvre est créée dans leur
demeure parisienne, le 14 mars 1864 devant un parterre de deux cent cinquante invités, triés sur le volet, parmi lesquels
se trouvent quelques compositeurs, Auber, Ambroise Thomas, Meyerbeer, le baron de Rothschild et même le Nonce
apostolique, représentant le Vatican à Paris. Cette soirée d’exception se déroula dans une ambiance très conviviale. Le
concert, divisé à dessein en deux parties par le compositeur, permit un long entracte pendant lequel Rossini et les invités eurent tout loisir de se restaurer au somptueux buffet préparé à leur intention. Ce mélange des genres, de sacré et de
profane, ne choqua personne pas même le Nonce du Pape semble-t-il.
Il ne s’agit en aucun cas de provocation de la part de Rossini, sa Petite Messe est une œuvre personnelle. Comme toutes les
compositions de ses dernières années, Rossini l’a soustraite à l’édition, il l’a écrite avant tout pour lui-même. Agé de
soixante douze ans, voilà plus de trente ans qu’il n’écrit plus d’opéras mais il n’a pas cessé pour autant de travailler, à son
rythme, sans contrainte, en toute liberté comme il le souhaitait, explorant de nouvelles voies, ouvrant le chemin à la
modernité. Les premiers articles à propos de la Petite Messe solennelle ont pointé l’originalité et le cheminement harmonique de cette œuvre qui dévoilait une nouvelle facette du travail du compositeur. L’intensité de l’expression musicale, la
grande beauté de ses lignes mélodiques, alors que cette œuvre fait preuve d’une étonnante économie compositionnelle,
ont littéralement sidéré les critiques. En particulier dans ses rythmes et au piano surtout, on peut dire que cette musique
sonne moderne. Mais Rossini n’oublie pas pour autant de rendre hommage à ses compositeurs favoris, tels que Palestrina
et Bach par exemple.
Petit clin d’œil à la création très festive de la Petite Messe solennelle chez les Pillet-Will, lors des trois représentations vous
êtes tous conviés à fêter à l’entracte les trente ans de l’Atelier Lyrique de Tourcoing autour d’un joyeux buffet.
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Décors Barbara de Limburg
Note d'intention
Jean Philippe Delavault, metteur en scène
“Composée pour ma villégiature de Passy. Douze chanteurs des trois sexes Hommes, Femmes et Castrats seront suffisants
pour son exécution. Savoir Huit pour les chœurs, Quatre pour les solos. Total douze Chérubins. Bon Dieu, pardonne-moi
le rapprochement suivant : Douze aussi sont les apôtres dans le célèbre coup de mâchoire peint à fresque par Léonard, dit
la Cène, qui le croirait. Il y a parmi tes disciples de ceux qui prennent des fausses notes !! Seigneur, rassure-toi, j’affirme
qu’il n’y aura pas de Judas à mon déjeuner et que les miens chanteront juste et Con Amore tes louanges et cette petite composition qui est Hélas le dernier péché mortel de ma vieillesse”
G. Rossini, Passy 1863
Voici ce qu’inscrit le compositeur sur la dédicace du manuscrit de sa Petite Messe solennelle qu’il conclut par
les mots suivants : “Bon Dieu, la voilà terminée cette pauvre petite messe. Est-ce bien de la musique sacrée
que je viens de faire ou de la sacrée musique ? J’étais né pour l’opera buffa, tu le sais bien ! Peu de science, un
peu de cœur, tout est là. Sois béni et accorde-moi le Paradis.”
La Petite Messe solennelle fut créée le 14 mars 1864 autour d’un banquet offert par le comte et la comtesse
Pillet-Will, commanditaires de l’œuvre et en présence des compositeurs Auber, Meyerbeer et Thomas.
Rossini avait alors 72 ans et déjà 35 années de retraite gourmande. Les circonstances de la création invitaient inéluctablement à faire du repas de la Messe une célébration des joies terrestres, le dernier opéra
bouffe de Rossini. “Une mise en Cène” où l’on convierait également le public à un banquet pour fêter les
trente ans de l’Atelier Lyrique de Tourcoing.
Au moment où le repas gastronomique français entre au patrimoine de l’humanité, il me semble que c’est
aussi l’occasion rêvée d’explorer les similitudes entre les rituels religieux, gastronomiques et scéniques. Ne
parle-t-on pas du rituel de la table, du piano de cuisine ? Et le chef est-il au pupitre ou aux fourneaux ? Le
sujet semble grave et solennel, mais il est aussi petit, intime, sensuel et pudique. L’ironie y est légère et poignante, la spiritualité bonhomme. On y partage la peur de la mort et le désir du Paradis.
Rossini n’a-t-il pas toute sa vie cherché à échapper à la gravité qui n’est somme toute que la loi de la chute
des corps ?
A la question : “Qu’est ce que le Paradis ?”, il répondait : “Un endroit où on mange du foie gras à volonté !”
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Les personnages du spectacle
Rossini
Aujourd’hui, le cher Gioachino vous reçoit chez lui, aux
côtés de son épouse Olympe. Ensemble, ils président
cette célébration solennelle du trentième anniversaire
de l’Atelier Lyrique de Tourcoing. Rossini confie sa partition toute fraîche de la Petite Messe solennelle à Jean
Claude Malgoire et ses musiciens, goûte soigneusement
les plats en fin gastronome qu’il est indubitablement,
s’assure que le vin qu’il a soigneusement choisi a été
remonté de la cave. Tandis que Olympe vérifie avec autorité dans ses moindres détails l’ordonnancement de la
réception. Mais voici qu’arrivent les premiers convives,
que la Fête commence !
Isabella Colbran (1785-1845)
D’origine espagnole, elle est considérée pendant les premières années du XIXe siècle comme la plus grande
soprano coloratura dramatique de son temps. Rossini
l’épouse en 1822, ils se sépareront légalement en 1837.
Elle crée les principaux rôles de soprano de plusieurs de
ses opéras, puis sentant que sa voix décline, Isabella
quitte la scène en 1824. Qualifiée de “Madame RabatJoie n°1 Légitime” dans une lettre à Rossini de son ami
Edouard Robert en 1836.
Olympe Pélissier
Rossini la rencontre au début des années 1830. Cette
femme, alors d’une beauté exceptionnelle, n’est pas
musicienne mais elle sera une compagne dévouée et
fidèle qu’il épousera en 1845 après le décès d’Isabella
Colbran. Qualifiée de “Madame Rabat-joie n°2 cent fois
plus rabat-joie et seccatrice que l’autre” dans la même
lettre à Rossini de son ami Edouard Robert en 1836.
Figaro
Le barbier de Séville, héros éponyme du célèbrissime
opéra-bouffe composé par Rossini d’après la pièce de
Beaumarchais et créé à Rome en 1816.
Le Comte Ory
Héros éponyme de l’opéra de Rossini créé en 1828 et qui
connut un grand succès. Ce jeune aristocrate libertin se
déguise en mère supérieure d’un couvent de nonnes
pour séduire, en l’absence du châtelain parti à la croisade, son épouse la comtesse Adèle.
Auber
Daniel-François Auber (1782-1871), compositeur d’opéras, avec La Muette de Portici (1828) et Fra Diavolo (1830),
il remporte ses plus grands succès. Personnalité du
monde musical parisien : en 1829, il succède à Gossec à
l’Institut, nommé Directeur du Conservatoire de Paris en
1842 il le restera jusqu’à sa mort. Maître de la chapelle
impériale sous Napoléon III.
Meyerbeer
Giacomo Meyerbeer (1791-1864), compositeur allemand, il s’installe à Paris en 1826 et s’associe avec Scribe.
Parmi ses nombreux opéras Robert le Diable et Les
Huguenots rencontrèrent un très grand succès. Rossini
composa pour ses funérailles un chant funèbre à Meyerbeer,
pour chœur masculin avec accompagnement de tambour.
Moïse
Héros biblique, il est le prophète considéré comme le
chef qui a conduit les Israélites hors d’Egypte et leur a
donné leur Loi, la Torah. Il est généralement représenté
barbu, portant les tables de la Loi, deux cornes au front
symbolisent sa puissance surnaturelle et possèdent le
sens de rayons de lumière, d’éclairs.
Pharaon
Héros de l’opéra Moïse (Mosé) de Rossini, résultant de
plusieurs élaborations : Mosé en Egitto action tragique
sacrée (Naples 1818), Moïse et Pharaon ou le Passage de la
mer Rouge opéra en 4 actes (Paris 1827) et Mosé melodramma sacro en 4 actes, version italienne (Rome 1827)
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L’Equipe artistique
Jean Claude Malgoire
direction musicale
Jean Philippe Delavault
mise en scène
Natalie Van Parys
chorégraphie
Hautboïste et cor anglais à l’Orchestre de
Paris, pionnier de l’époque baroque, musicologue, metteur en scène, le chef d’orchestre
Jean Claude Malgoire a exploré 1000 ans de
musique du Moyen Age au XXIe siècle.
Compagnon de route de l’Ensemble 2e2m,
de l’Ensemble Européen de Musique
Contemporaine, fondateur de la Grande
Ecurie et la Chambre du Roy, cet esprit
curieux et avide de recherches communique
sa passion et partage le fruit de ses investigations au-delà des époques et des écoles, en
fournissant de nouvelles clés d’écoute.
Son profond respect pour l’œuvre originelle
du compositeur génère un important travail de
recherche qu’il poursuit depuis 45 ans. Cette
quête permet une relecture, une écoute différente, une découverte voire une redécouverte
des compositions qu’il choisit minutieusement. Ce pédagogue-né souhaite éveiller la
curiosité et transmettre l’extraordinaire émotion que procure la musique.
Directeur artistique de l’Atelier Lyrique de
Tourcoing depuis sa création en 1981, il en
fait une maison d’opéra différente au
répertoire très diversifié, un laboratoire
d’épanouissement de toutes les créations,
originales et de qualité. Autant d’expériences stimulent Jean Claude Malgoire qui est
un artisan du spectacle. De l’un des premiers opéras L’Orfeo de Monteverdi à Mare
Nostrum de Kagel, en passant par la Trilogie
Mozart/Da Ponte ou encore l’Opéra de
quat’sous, des choix intéressants, étonnants,
parfois risqués, mais toujours des opportunités de rencontres et de découvertes vecteurs d’émotions. Missionnaire de la musique, Jean Claude Malgoire initiateur et
fédérateur propose chaque saison une nouvelle expédition, un autre défi, à travers les
siècles, les styles, et les différentes expressions du spectacle vivant.
Diplômé de l’Institut des sciences économiques et commerciales et élève du
Conservatoire national d’art dramatique de
Bordeaux, il étudie la musicologie et le
chant puis obtient une bourse d’études de
la fondation Giorgio Cini à Venise. Sa rencontre avec Patrice Chéreau le conforte
dans sa vocation pour la mise en scène qu’il
aborde auprès de Pier Luigi Pizzi, JeanPierre Ponnelle, Jean-Louis Martinoty et
Pierre Barrat. Assistant metteur en scène à
l’Opéra de Paris, il travaille avec Graham
Vick, Andrei Serban, Jean-Louis Martinoty,
Pier Luigi Pizzi, ensuite assistant de Robert
Carsen aux Opéras de Paris Bastille, Palais
Garnier, New York (BAM), Teatro Regio de
Turin… Chanteur et comédien, il participe
à la création des opéras Beau Soir de Gérard
Pesson et Le Miracle secret de Martin
Matalon, au Festival d’Avignon en 1990. Il
conçoit et réalise Le Grand Carrousel, spectacle phare de Bruxelles 2000. Avec JeanLuc Choplin, il intègre l’équipe artistique
du Théâtre du Châtelet où il est conseiller
artistique et dramaturgique, associé aux
créations telles que Le Chanteur de Mexico,
Véronique, Pâdmâvatî, L’Opéra du Sahel,
Magdalena, Treemonisha, Pastorale, Il Vespro
della beata Vergine, Der Messias… Il met en
scène Porgy and Bess, Rigoletto, Don Pasquale,
Linda di Chamounix, Tancredi. Cette saison
2011/2012, il réalise Le Chat botté de César
Cui à l’Opéra du Rhin, La Petite Messe solennelle et Tancredi de Rossini à l’Atelier
Lyrique de Tourcoing et à l’Opéra Royal de
Versailles. Associé aux créations de Nixon
in China et Pop’pea au Théâtre du Châtelet,
il prépare aussi Il Polifemo de Porpora pour
les festivals de Bremen et de Martina
Franca.
Depuis 1985, Natalie van Parys a consacré
sa carrière de danseuse, de chorégraphe et
de metteur en scène au répertoire chorégraphique et lyrique baroque. Assistante de
Francine Lancelot au sein de Ris et
Danceries, elle participe aux productions
d'opéras baroques des années 1985-1995
avec Les Arts Florissants : Atys, Médée
(Opéra-Comique), Le Malade imaginaire
(Théâtre du Châtelet), Les Indes galantes,
Castor et Pollux (Festivals d’Aix-enProvence), Hippolyte et Aricie (Opéra de
Paris). Elle travaille auprès de J.M. Villégier
pour la chorégraphie de La Fée Urgèle
(Opéra-Comique 1991), puis de Béatrice et
Bénédict (Opéras de Lausanne et Bordeaux
et à l’Opéra du Rhin en 2005). Elle met en
scène et chorégraphie six productions à
Tokyo (Festival International Hokutopia).
Ainsi qu’Admeto, re di Tessaglia au Festival
Haendel de Halle, dir. Chr. Rousset. Elle a
signé les chorégraphies de L’Amant anonyme
(Chevalier de St George) à l’Opéra de
Metz et de la soirée Pleine lune du Théâtre
du Châtelet, Un bal chez Offenbach, avec
l’Orchestre Pasdeloup. En 2008, elle chorégraphie Véronique (Messager) au Théâtre
du Châtelet, mise en scène de Fanny
Ardant (dir. J.Chr. Spinozi) et, en 2009,
Hippolyte et Aricie (Rameau) au Capitole de
Toulouse, mise en scène d’Ivan Alexandre
(dir. E. Haïm), qui sera repris à l’Opéra
Garnier en 2012. En 2002, elle crée la compagnie Les Cavatines pour se consacrer en
outre au Théâtre musical “à la française” du
XVIIIe siècle à nos jours.
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L’Equipe artistique
Barbara de Limburg
scénographie assistée de Yaël Haber
Lili Kendaka
costumes
Nicolas Gilli
lumières
Née à Bruxelles, Barbara de Limburg étudie
la scénographie à l’Ecole nationale supérieure des arts visuels La Cambre.
Diplômée en 1996, elle explore différents
domaines de la scénographie : théâtre,
muséographie, événements. Dès 2003, elle
collabore avec le chorégraphe Bud
Blumenthal : Groundscape à Essen et
Bruxelles. Les Reflets d’Ulysse à Liège et
Bruxelles, Dowhileloop à Bruxelles et Paris.
Elle signe son premier décor d’opéra pour
Cendrillon (Massenet) à l’Opéra de Santa
Fe, suivent La Finta Semplice (Mozart) au
Theater an der Wien, Hänsel und Gretel
(Humperdinck) au Glyndebourne Festival
Opera en 2008 et La Petite Renarde rusée
(Janacek) au Saito Kinen Festival (Japon) et
au Teatro del Maggio Musicale Fiorentino,
4 mises en scène de Laurent Pelly. En 2008,
elle signe la scénographie de Benvenuto
Cellini (mise en scène Laura Scozzi) au
Staatstheater de Nuremberg. A la Monnaie,
elle a créé les décors de Don Quichotte en
2010 (mise en scène Laurent Pelly). En
2010-2011, ce sont les décors de Aufstieg und
Fall der Stadt Mahagony (mise en scène
Laurent Pelly) au Théâtre du Capitole de
Toulouse, Il Viaggio a Reims (mise en scène
Laura Scozzi) au Staatstheater de
Nuremberg. Parmi ses projets, citons
L’Enfant et les sortilèges à Glyndebourne, au
Japon et à Florence, des reprises de
Cendrillon et de Hänsel und Gretel. Assistante
de Chantal Thomas pour L’Elisir d’amore à
l’Opéra national de Paris et à Covent
Garden, au Staatsoper de Vienne et au
Metropolitan Opera à New York pour La
Fille du régiment (mise en scène Laurent
Pelly).
Diplômée des Beaux-Arts d’Athènes,
Liliana Kendaka débute sa carrière en
France avec Yannis Kokkos et William
Orlandi pour l’Opéra de Paris. Elle dessine
les costumes des mises en scènes de Y.
Kokkos pour Un Bal masqué au Teatro
Bellini, Tristes Tropiques à l’Opéra du Rhin
et l’Orestie d’Eschyle au festival
d’Epidaure. Elle crée les décors et costumes pour le Théâtre National de Grèce :
Penthésilée de Kleist, Hamlet de
Shakespeare, Electre d’Euripide, Les Perses
d’Eschyle, Trois grandes femmes d’Edward
Albee, La Cassette de Karl Sternheim… et
pour des troupes de théâtre : Les Rustres de
Goldoni, l’Affaire de la rue de Lourcine…
Collaborant avec le metteur en scène
Pierre Constant pour Peter Grimes à l’Opéra
de Nancy et pour Così fan tutte au Festival
des deux mondes (Charleston, E-U), elle
travaille aux côtés de Giuseppe Frigeni sur
Macbeth et La Traviata. Elle signe les décors
et les costumes de : Un capello di paglia di
Firenze (Opéra de Lyon), les costumes de
Simon Boccanegra à Nancy et d’A voi che mi
ascoltate à Turin ; les décors de La
Cenerentola à Bordeaux (mise en scène Elsa
Rooke) de Teodora de Haendel au Festival
de Salamanque et d’Adrienne Lecouvreur à
Lausanne (mise en scène Alain Garichot)
Elle a collaboré avec Lucas Hemleb et
Hanna Schygulla au Théâtre des Bouffes du
Nord pour la pièce de Jean-Claude
Carrière Par cœur. Elle a signé les costumes
pour 3 mises en scène de Petrika Ionesco :
Cyrano de Bergerac au Théâtre du Châtelet,
Boris Godounov à Liège et Le Vaisseau fantôme
à Londres, pour Tancredi (mise en scène
Jean Philippe Delavault) à l’Atelier Lyrique
de Tourcoing.
C’est dès l’âge de 14 ans que Nicolas Gilli
est engagé en 1981 comme apprenti électricien au Nouveau Théâtre de Nice par
Stéphane Lissner, directeur du théâtre à
l’époque. Suivent alors de multiples tournées et régies. En 1989, il rencontre
Jacques Weber qui va lui offrir sa première
création d’éclairage en 1991 pour Seul en
scène puis La Nuit vénitienne (mise en scène
Léonidas Stapatsakis). Par la suite, il travaille sur les mises en scène de Jacques
Weber, Isabelle Nanty, Thierry Vincent,
Arnaud Bedouet, Michaël Cohen,
Marianne Groves, Gwen Aduh, Nicolas
Lartigue, Philippe Bouclet. Parallèlement,
Nicolas Gilli continue un travail de régie et
de direction lumière, notamment avec
Jacques Rouveyrollis et Alain Poisson.
Créations à venir : Par hasard et pas rasé,
spectacle de Philippe Duquesnes et
Camille Grandville, Le Retour du Grand
Renard Blanc Fred Tousch (mise en scène
Gwen Aduh), Vive la France (mise en scène
Edouard Baer).
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L’Equipe artistique
Julie Fuchs
Isabella Colbran, soprano
Nora Gubisch
Olympe Pélissier, mezzo-soprano
Fausto Reinhart
Figaro, ténor
Après des études musicales complètes,
Julie Fuchs obtient un 1e Prix de violon et
de chant avec les félicitations du jury au
Conservatoire d’Avignon. Elle y suit en
outre une formation théâtre de six ans et
acquiert une expérience de la scène au
cours de nombreux récitals. Admise en
2006 au Conservatoire de Musique et de
danse de Paris, elle y obtient un 1e Prix à
l’unanimité avec les félicitations du jury.
Elle est la Révélation Classique 2009 de
l’ADAMI. Parmi ses prises de rôle : elle
chante dans l’Amour masqué (Massenet) au
Musée d’Orsay, Eurydice (Orphée et
Eurydice de Gluck). En 2010, elle chante en
soliste sous la direction de Jean Claude
Malgoire, Hervé Niquet, Patrick CohënAkénine, François–Xavier Roth… Elle
interprète Susanna des Noces dirigée par
Kenneth Weiss à la Cité de la musique. Au
Théâtre du Châtelet elle est Maria dans la
comédie musicale The Sound of music. Elle
participe à la boîte à musique de J.-F. Zygel.
Lauréate de nombreux concours internationaux, on l’entend, en octobre 2011, à
Venise, dans un récital d’opéra romantique
français avec le pianiste Alphonse Cemin.
Avec Accentus et Laurence Equilbey, elle a
chanté Welt-Parlament de Stockhausen à la
Cité de la musique. On l’entend aux
Chorégies d’Orange (40e anniversaire), au
Festival d’Aix-en-Provence dans le rôle de
Galatea (Acis and Galatea, Haendel), elle le
reprendra à la Fenice de Venise en 2012.
Elle sera Urgande dans Amadis de Gaule
(Jean-Chrétien Bach) à l’Opéra-Comique
dirigée par Jérémy Rohrer, elle chantera le
rôle-titre de Rita (Donizetti) à Graz puis
Musetta de La Bohème à Paris, Nantes et
Angers. Elle reçoit le prix Gabriel
Dussurget qui récompense une jeune
artiste révélée par le Festival d’Aix.
Née à Paris, Nora Gubisch débute très
jeune ses études musicales à la Maîtrise de
Radio-France. Admise au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris, en
chant, elle obtient à l’âge de 24 ans un
Premier Prix dans la classe de Christiane
Eda-Pierre. Puis elle rencontre Vera Rozsa
qui devient son professeur. À l’opéra, elle
incarne les rôles-titres de Carmen de Bizet,
Juditha triumphans de Vivaldi, Salammbô de
Fénelon, la Belle Hélène d’Offenbach,
Lucrèce de Britten, Salomé de Mariotte ainsi
que, Sesto dans La Clemenza di Tito de
Mozart, Pénélope du Retour d’Ulysse de
Monteverdi, Magdalene dans Les Maîtres
Chanteurs de Wagner, Marguerite dans La
Damnation de Faust de Berlioz, Charlotte
dans Werther de Massenet, Waltraute dans
Götterdämmerung et Brangäne dans Tristan et
Isolde de Wagner… Elle chante sous la
direction de Sir Colin Davis, Georges
Prêtre, Lorin Maazel, Nikolaus
Harnoncourt, Armin Jordan, James Conlon,
Jesús López-Cobos, Gary Bertini, Jean
Claude Malgoire, Michel Plasson,
Christoph Eschenbach et collabore avec
des metteurs en scène tels que Francesca
Zambello, Herbert Wernicke, Robert
Carsen, André Engel, Jean-Paul Scarpitta,
Peter Mussbach, Calixto Bieito et Andrea
Breth. Elle se consacre également à l’oratorio, à la musique de chambre, et au récital
et forme depuis plusieurs années un duo
avec le pianiste Alain Altinoglu. Parmi son
actualité, Lulu au Teatro San Carlo de
Naples, Cendrillon à l’Opéra de Liège, des
concerts avec l’Ensemble
Intercontemporain, Tancrède à Tourcoing et
à l’Opéra royal de Versailles, Cendrillon de
Massenet à La Monnaie, Shéhérazade avec
l’Orchestre de Paris, le Requiem de Mozart
aux Chorégies d’Orange…
Fausto Reinhart est né près de Stuttgart, au
sein d’une famille de musiciens gitans.
Dès son plus jeune âge, il apprend le violon, le piano et la guitare auprès de son
père guitariste. À l’âge de 6 ans, il prend
des leçons chez Mme Gertrud Junkers, professeur à la Hochschule für evangelische
Kirchenmusik à Tübingen. Il étudie tout
d’abord le métier de luthier à l’Institut
international de lutherie Antonio Stradivari
à Crémone (Italie), avant de prendre des
leçons de chant avec Masako Protti et
Giovanni Greco. Puis l’art lyrique le mène à
Naples, au Conservatoire national de
Musique Nicola Sala, à Benevento. Il étudie auprès du Maestro Francesco Pareti (de
l’Opéra San Carlo) et Assunta Ratta. Il
poursuit ses études chez Carlo Bergonzi, à
Bussetto (Italie). En 2009 Fausto Reinhart
intègre la Wiener Masterclass-2009, auprès
de Silvya Geszty, Il est engagé notamment
aux Jeunes Voix du Rhin à l’Opéra National
du Rhin à Strasbourg, au Teatro Verdi à
Bussetto (Italie), au Théâtre de l’Athénée à
Paris, à l’Opéra de Lausanne, au
Friedrichstadtpalast à Berlin, au
Konzerthaus–Freiburg (Allemagne), au
Musik-Theater Schönbrunn à Vienne, au
Leharfestival à Bad Ischl (Autriche), à la
Ruhrtriennale 2010 à Essen pour le rôle
principal de la création mondiale Gisela de
Hans Werner Henze, sous la direction de
Steven Sloane, mise en scène de Pierre
Audi. Il sera en 2011 et 2012 dans 4 productions de l’Atelier Lyrique de Tourcoing
avec Jean Claude Malgoire et dans La Flûte
enchantée à l’Opéra de Freiburg (rôle-titre)
avec Fabrice Bollon.
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L’Equipe artistique
Pierre-Yves Pruvot
Rossini, baryton
Aurore Bucher
enfant de chœur, ange, soprano
Maïlys de Villoutreys
enfant de chœur, ange, soprano
Après une formation complète de musicien
(trompette et piano) et parallèlement à des
études d’ingénieur, Pierre-Yves Pruvot se
tourne vers l’apprentissage du chant et
bénéficie de l’enseignement de Pascale
Reynaud, Margreet Honig, Ruben Lifschitz
et Dalton Baldwin. Diplômé du
Conservatoire National Supérieur de
Musique de Lyon, il est aussi lauréat de
plusieurs concours internationaux, dont le
prestigieux Concours Reine Elisabeth à
Bruxelles en 2000. Il se produit depuis sur
les scènes françaises et étrangères dans les
rôles du grand répertoire : Debussy
(Golaud), Verdi (Nabucco, Germont),
Puccini (Scarpia), Saint-Saens (Le GrandPrêtre et le Dragon), Berlioz
(Méphistophélès), Bizet (Zurga), Mozart
(Leporello, Don Alfonso), Rossini (Figaro),
Tchaïkovski (Onéguine), sous la direction
de chefs tels Nello Santi, Michel Plasson,
Jean Claude Malgoire, Philippe
Herreweghe, Nicolas Chalvin, Emmanuel
Krivine, Guy Van Waas, Marco Guidarini,
Jean-Yves Ossonce...
En concert, Pierre-Yves explore le répertoire de mélodies avec orchestre et le
grand répertoire d’oratorio. Depuis 1993, il
forme avec le pianiste Charles Bouisset un
duo consacré au lied et à la mélodie.
Ensemble, ils ont donné près d’une centaine de récitals à travers le monde. Parmi
ses engagements futurs, on l’entend dans
Amadis de Gaule (J. Ch. Bach) à Bratislava et
Prague. Avec Jean Claude Malgoire en 2011,
il retrouve Rossini, reprenant le rôle de
Germano dans La Scala di seta et en 2012
celui de Figaro du Barbier de Séville.
Après une maîtrise de philosophie, Aurore
Bucher entre dans la classe de chant de
Marie–Claire Cottin dont elle sort avec un
premier Prix. Elle poursuit sa formation au
sein de la Maîtrise de Notre-Dame de
Paris. Elle obtient son diplôme avec mention très bien, puis se perfectionne auprès
de Margreet Honig et de Malcom King.
Elle travaille la mélodie française avec
Françoise Pollet et François Le Roux à
l’Académie Maurice Ravel où elle remporte
le Prix Gérard Souzay en 2004 et le Prix
Pierre Bernac en 2006. Elle interprète
régulièrement le répertoire baroque avec Il
Seminario Musicale en duo avec Gérard
Lesne. Avec l’ensemble Akadêmia (F.
Lasserre) elle recrée un oratorio de Hasse
au Festival d’Ambronay. Elle aborde la
scène dans Athalia de Haendel (Josabeth),
dirigée par Paul McCreesh. Elle est
Eugenio dans Les Pélerins au Sépulcre de
Hasse au Festival de la Chaise Dieu et la
Messagère de L’Orfeo de Monteverdi dirigé
par Jean Tubéry, avec lui elle donne également des récitals et aborde la musique
anglaise. Elle participe à la Passion selon
Saint Jean dirigée par Emmanuelle Haïm
(mise en scène Robert Wilson) au Théâtre
du Châtelet. Elle chante à la Chapelle
Rhénane avec Benoît Haller. Par ailleurs,
elle aborde le répertoire classique et
romantique comme le répertoire contemporain : en 2010, elle participe à un opéra
de Beat Furrer (mise en scène Christoph
Marthaler). Récompensée par le Premier
Prix, le Prix de la Mélodie et le Prix de l’orchestre et des techniciens au Concours
international des Symphonies d’Automne
de Mâcon.
Maïlys de Villoutreys vient à la musique par
le violon, puis découvre le chant au sein de
la Maîtrise de Bretagne (dir. J.M. Noël).
L’enseignement complet prodigué lui permet de participer à de nombreux concerts.
Après un cursus de chant au CNR de
Rennes et une licence d’italien, elle étudie
un an à Parme puis est admise en 2007 au
Conservatoire National Supérieur de Paris
dans les classes d’Isabelle Guillaud, puis
Alain Buet. Elle y reçoit les conseils de
Susan Manoff, Olivier Reboul, Kenneth
Weiss, Anne Le Bozec. Ses premiers rôles à
l’opéra : Sophie (Let’s make an opera), Yniold
(Pelléas et Mélisande). En 2009, elle chante
Mélisse dans Atys de Lully avec la
Simphonie du Marais, puis Miss Helen
(Lakmé) à l’Opéra de Rennes. Suivent
Belinda dans Didon et Enée de Purcell,
Pamina au Conservatoire de Paris, puis la
Reine de la Nuit avec Nicolas Krüger. Au
concert, on l’entend dans la musique
sacrée : Messe en ut de Mozart avec l’ensemble Le Palais Royal (J.P. Sarcos), Messes et
Cantates de Bach (ensemble Pygmalion, R.
Pichon), Motets de Campra, Dumont,
Charpentier et participe à de nombreux
festivals renommés. Dans le répertoire
baroque, elle se produit avec Les Musiciens
du Paradis (A. Buet), Les Folies Françoises
(P. Cohën-Akénine), les Cyclopes (T.
Maeder) ou avec le claveciniste R. Khalil.
Elle chante le lied et la mélodie, en duo
avec le pianiste Ivan Couëffé, et se produit
avec le Quatuor Amôn. Elle est Amour
(Orphée et Eurydice de Gluck) à SaintEtienne et à l’Opéra de Versailles cette saison.
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L’Equipe artistique
Jean-Michel Fumas
Abbé, Comte Ory, contre-ténor
Serge Kakudji
La cuisinière, contre-ténor
Jérémy Duffau
Meyerbeer, Pharaon, ténor
Les classes de piano, d’orgue et de chant
de l’ENM de Saint-Etienne, l’enseignement de Jacqueline Bonnardot au CNSM
de Lyon, celui d’Helena Lazarska à la
Hochschule de Vienne, les conseils de
Rachel Yakar au studio Baroque Opéra de
Versailles et ceux d’Annie Trolliet-Cornut
aujourd’hui forment le solide bagage de
Jean-Michel Fumas. Il a débuté en pratiquant la polyphonie de la Renaissance et
de l’âge baroque avec les principaux
ensembles de musique ancienne : la
Fenice, Il Seminario Musicale, A Sei Voci,
Les Paladins, Le Poème Harmonique,
Sagittarius… On l’entend comme soliste
dans les œuvres majeures de Bach,
Haendel, Vivaldi, Scarlatti, Pergolèse,
Haydn et Mozart mais aussi Britten, Frank
Martin, Leonard Bernstein, sous la direction de Fabio Bondi, Jean Claude Malgoire,
Hugo Reyne, Jean-Christophe Spinosi,
Hervé Niquet, Bob Van Asperen, Michel
Corboz… Accompagné du luthiste Eric
Bellocq, il interprète volontiers les airs élisabéthains et les cantates italiennes de
Haendel ou Scarlatti. Parmi ses prises de
rôle dans le répertoire lyrique, le rôle-titre
d’Orphée et Eurydice de Gluck avec
l’Orchestre de Chambre de Genève,
Arsamene de Serse de Haendel sous la direction de Wolfgang Katschner. Medoro de
Orlando de Haendel à l’Atelier lyrique de
Tourcoing avec Jean Claude Malgoire. Avec
lui, au cours de la saison 2011-2012, il participera à la Petite Messe solennelle de
Rossini. Avec la Lautten Compagney de
Berlin il chantera le rôle de Goffredo de
Rinaldo de Haendel au festival Haendel de
Halle et au festival de Rheingau.
Chanteur lyrique et contre-ténor, Serge
Kakudji est né en république démocratique
du Congo. Il a déjà obtenu plusieurs prix.
Il a également remporté le premier prix de
la meilleure voix du concours national de
Verviers en Belgique (Prix Jacques Dome).
Dès l’âge de 6 ans, Serge Kakudji est attiré
par l'opéra.
À 7 ans, il intègre un chœur d'enfants à
Lubumbashi où il est initié à la technique
vocale et prend goût de la musique
d'opéra.
Il a participé à plusieurs stages et rencontres culturelles.
Dès l'âge de 17 ans, Serge Kakudji fait ses
débuts sur des grandes scènes d'opéra dont
la prestigieuse tournée européenne et au
Japon de la pièce “Pitié” du metteur en
scène et chorégraphe belge Alain Platel et
le compositeur italien Fabrizio Cassol.
En juin 2012, Serge Kakudji sera à l'opéra
de Madrid au Teatro Real dans le rôle
d'Amore dans L’Incoronazione di Poppea de
Monteverdi sous la direction de Sylvain
Cambreling et la mise en scène de Kristof
Warlikowski.
Après avoir étudié le saxophone, Jérémy
Duffau suit une formation de comédien au
Cours Florent pendant trois ans où il se
découvre une passion pour le chant. Il
chante alors le rôle de Tony dans West Side
Story de Bernstein. Il travaille avec le ténor
Pierre Catala avant d’entrer au CNR de
Saint-Maur-des-Fossés dans la classe d’Yves
Sotin où il obtient ses premiers prix de
chant et de musique de chambre de 2010.
Parallèlement, il travaille le répertoire avec
Claudie Martinet (anciennement chef de
chant à l’Opéra de Paris, à l’OpéraComique et au Conservatoire de Paris) et
Sylvie Barret, actuellement chef de chant à
l’Opéra de Paris. De plus, il a eu l’occasion
de travailler avec le ténor Raul Giménez. Il
s’est fait entendre en tant que soliste dans
le War Requiem de Britten, dans le Dixit
Dominus de Haendel, dans le Lauda Sion de
Mendelssohn, ainsi que dans la Messe en Ut
de Mozart. Sur scène, on a pu l’entendre
dans les rôles de Belfiore de La Finta
Giardiniera de Mozart, de Gontran dans Les
Mousquetaires au couvent de Verney et de
Don Ramiro dans La Cenerentola de Rossini.
En mai 2011, à l’occasion des journées
“Tous à l’Opéra” il s’est produit en duo
avec la soprano Nathalie Manfrino au
Théâtre des Champs-Elysées ainsi qu’à
l’Opéra de Massy. Parmi ses projets il sera
le Premier commissaire dans les Dialogues
des Carmélites au Théâtre des ChampsElysées en 2013.
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L’Equipe artistique
Denis Mignien
Le maître d’hôtel, ténor
Marc Boucher
Auber, Moïse, baryton
David Witczak
Le serviteur, baryton
Après avoir chanté 8 ans au sein de la
Maîtrise Boréale, Denis Mignien étudie le
chant, la musique ancienne et l’art lyrique
aux conservatoires de Lille et Roubaix dont
il sort diplômé en chant et en art lyrique. Il
se perfectionne auprès de Zeger
Vandersteene, Udo Reinemann ou
Françoise Pollet... Il poursuit son parcours
auprès de Nobuko Takahashi, Brigitte
Toulon et Léonard Pezzino. En 2009, il
intègre l’Atelier des Voix, sous la direction
de J. C. Malgoire et B. Haller. Il participe
aux chœurs de nombreuses productions
lyriques dirigées par J. C. Malgoire, L.
Gendre, J. Ch. Spinosi… En tant que
soliste, il se produit en oratorio avec le
Chœur Régional Nord-Pas de Calais, l’ensemble Divertimento, la Maîtrise Boréale,
Quintessence, sous la baguette de E.
Deltour ou J. F. Droulez. Parmi ses premiers rôles lyriques : Pâris (La Belle Hélène),
le Pauvre Matelot de Darius Milhaud., le
rôle-titre de Monsieur de la Palisse, de
Claude Terrasse, ou encore Raflafla dans
Mesdames de la Halle de Jacques Offenbach.
Il se produit en récital et explore aussi le
répertoire contemporain : St Kilda, l’île des
Hommes Oiseaux, avec l’ensemble Musiques
Nouvelles, dirigé par J. P. Dessy
(Edinburgh International Festival 2009). Il
interprète le régisseur dans Le convenienze
ed inconvenienze teatrali de Donizetti dirigé
par J. F. Ballèvre... En 2011, il est Falsacappa
dans Les Brigands d’Offenbach.
Parmi ses projets : la création de La Géante,
comédie musicale à croquer, spectacle pour
enfant de la Cie l’Homme Debout,
Hairspray (Edna) Cie Ars Lyrica mise en
scène de F. de Carpentries et K. Van
Hercke.
Le baryton canadien Marc Boucher mène
depuis dix ans une carrière active tant à
l’opéra qu’au concert symphonique et au
récital. Il a fait ses débuts avec l’Orchestre
Symphonique de Montréal sous la direction de Charles Dutoit dans le Requiem de
Duruflé et la messe de Sainte Cécile de
Gounod. D’un océan à l’autre, il est invité
par les meilleurs orchestres du pays, on a
pu l’entendre dans Carmina Burana de Orff,
Le Messie de Haendel, le Requiem de Mozart
le Requiem allemand de Brahms, La Passion
selon Saint Jean de Bach ou La Création de
Haydn. A l’opéra il chante Figaro, Don
Giovanni, le comte Almaviva, Zurga des
Pêcheurs de Perles de Bizet et Pelléas dans
Pelléas et Mélisande de Debussy à New York
et Mexico, Cithéron de Platée de Rameau à
Athènes sous la direction de Jean Claude
Malgoire. Avec lui, il a chanté l’Ode
Anglaise de Philidor et La Messe du
Couronnement en 2007. Il le retrouve en
2008 dans Tosca (le sacristain) à Reims,
Brest et Tourcoing et La Passion selon Saint
Matthieu en 2009 à Tourcoing et au Théâtre
des Champs Elysées. Parmi ses autres engagements à venir : des œuvres de Théodore
Dubois, Bach, Brahms, Fauré, en France, en
Espagne, au Canada… Une part importante
de son travail est consacrée à la mélodie
française, avec le pianiste Olivier Godin, il
donne de nombreux récitals. En août 2011,
il était en tournée de concerts en France
dans deux messes de Théodore Dubois, et
accompagné par Carole Dubois, il a également donné un récital de mélodies du
même compositeur.
Captivé par la musique vocale depuis son
enfance, il intègre une maîtrise de garçons
de la région lilloise. En 2002, il entre dans
la Maîtrise du Centre de Musique Baroque
de Versailles (C. M. B. V.) où il obtient un
D. E. M. de musique ancienne en 2006. Il
étudie ensuite au Conservatoire Sweelinck
d’Amsterdam dans les classes de David
Wilson-Johnson et Valérie Guillorit et au
Centre d’Art Lyrique Méditerranéen.
Actuellement il se perfectionne auprès
d’Anna Maria Bondi. Il joue Masetto dans
Don Giovanni (W. A. Mozart) dirigé par
Richard Egarr, Petrovitch et Zaretsky dans
Eugene Onegin à l'académie d'été de
Dartington ; Bottom et Puck dans des
extraits de A Midsummer Night's Dream
(B. Britten) ; Ajax dans La Belle Hélène (J.
Offenbach) au théâtre de Ménilmontant,
Curio de Giulio Cesare de Haendel dirigé
par Jean Claude Malgoire (mise en scène
Christian Schiaretti). On l’entend dans la
Passion selon Saint-Matthieu de J. S. Bach sous
la direction de Jos Vermunt, Te Deum
(sélection d'œuvres des XVIe et XVIIe siècles), ainsi que dans des extraits d'Amadis
de J.B. Lully avec la Maîtrise du C. M. B. V.
dirigée par Olivier Schneebeli, dans la cantate BWV 82 (Ich Habe Genug, J. S. Bach) au
festival Bach en Combrailles ; dans le
Chœur de chambre du Requiem de P.
Bouteiller avec Le Concert Spirituel dirigé
par Hervé Niquet. Parmi ses projets, il doit
interpréter le rôle de Coviello dans L'Egisto
(V. Mazzochi et M. Marazzoli) avec Les
Paladins dirigés par Jérôme Corréas et JeanDenis Monory à la mise en scène.
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L’Equipe artistique
Emmanuel Olivier
piano
Benoît Hartoin
piano
Elsa Cantor
orgue
Emmanuel Olivier étudie le piano au CNR
de Lille, au Conservatoire Royal de
Bruxelles puis au CNSM de Paris où il
reçoit les diplômes de formation supérieure de piano, accompagnement vocal et
accompagnement-direction de chant ainsi
que les premiers prix de musique de chambre et d’analyse. Il se perfectionne à
Royaumont, à la Universität für Musik de
Vienne, et au Franz Schubert Institut de
Baden. Il joue en soliste et accompagne de
nombreux chanteurs en France et à l’étranger. Chef de chant, il a travaillé avec JohnEliot Gardiner et John Nelson, à la création
mondiale de Angels in America de et avec
Peter Eötvös, avec Chistoph von
Dòhnannyi, Christoph Eschenbach, Michel
Plasson, Jean-Claude Malgoire....
Directeur musical, il a dirigé Les enfants terribles de Philip Glass, Opérette d’Oscar
Strasnoy avec l’ensemble 2E2M, ainsi que
Don Giovanni et Orfeo ed Euridice avec La
Grande Ecurie et la Chambre du Roy, Tosca
avec l'Orchestre du Grand-Théâtre de
Reims, Riders to the sea... Il a composé la
musique d'une "opérette de rue", le Procès
des sorcières, produite par la Cie On/Off et
La clef des chants. Il est à présent professeur assistant d’accompagnement vocal au
CNSM de Paris. Il donne des masterclasses
au Conservatoire Central de Pékin et à la
Musikhochschule de Karlsruhe, et intervient à la Fondation Royaumont ainsi qu'à
l'Académie européenne du festival d'Aixen-Provence. Cette saison, il sera entre
autres, chef de chant, chef de choeur et
continuiste pour Idomeneo, avec Les siècles
dirigés par François-Xavier Roth, à Caen et
Luxembourg, puis chef de chant et continuiste pour Il Barbiere di Siviglia avec Jean
Claude Malgoire.
Après des études complètes au
Conservatoire National de Région de
Nancy (piano, contrebasse, musique de
chambre, accompagnement) et à
l’Université de Nancy II (licence de musicologie), il découvre la musique ancienne
avec A. C. Bucher en 1995. En 1997, il est
admis dans la classe de clavecin de
Christophe Rousset au Conservatoire
National Supérieur de Musique de Paris
(diplôme de basse continue mention très
bien et de clavecin mention bien en 2000),
et la même année, il est sélectionné pour
être l’un des continuistes de l’European
Union Baroque Orchestra, au sein duquel
il se produit en Europe, Afrique du Nord et
Moyen-Orient sous la direction de Roy
Goodman et Ton Koopman. Depuis sa sortie du CNSM, son intérêt pour le répertoire vocal l’a conduit à se produire régulièrement en tant que répétiteur, continuiste ou assistant musical avec La Grande
Ecurie et La Chambre du Roy (J. C.
Malgoire), les Arts Florissants (W.
Christie) et le Concert d’Astrée (E. Haïm)
dans de nombreuses productions d’opéra,
notamment à l’Opéra de Paris, au Théâtre
des Champs Elysées, au Théâtre Municipal
de Tourcoing (récemment Tancredi, Le
Barbier de Séville, la trilogie Mozart/Da
Ponte) à Lyon, à l’Opéra de Lille, aux festivals d’Aix en Provence ou de
Glyndebourne… Cette saison, il sera à
l’Opéra de Lille pour L’Incoronazione di
Poppea, à l’Opéra Garnier dans Hippolyte et
Aricie de Rameau, avant de participer au
début de la saison prochaine à une nouvelle production de Médée de Charpentier.
Après avoir suivi des cursus de piano,
musique de chambre, solfège, analyse,
écriture et histoire de la musique, Elsa
Cantor s’est spécialisée dans l’accompagnement au piano au sein du Conservatoire
à Rayonnement Régional de Lille. Elle
vient, par ailleurs, d’intégrer le pôle supérieur de piano du même établissement.
Elle s’intéresse particulièrement à l’accompagnement vocal : elle a accompagné plusieurs chœurs, ainsi que plusieurs classes
de chant et se produit régulièrement en
duo piano-chant.
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Nous remercions vivement tous les précieux collaborateurs qui ont aidé l’équipe de l’Atelier
Lyrique de Tourcoing à réaliser les festivités qui entourent le spectacle :
Les élèves de 3e S.E.G.P.A. du Collège Lucie Aubrac de Tourcoing qui ont imaginé, concocté
et servi l’entracte gourmand.
Djouma Diwara, Djessica Lefebvre, Anaïs Laborde, Cassandra Playe, Emilie Mariacourt.
Nous saluons la motivation particulière de l’équipe enseignante et de direction du collège :
Isabelle Décants, Dominique Lorthioir, Ludovic Husse, Eric Lahaye ; les classes de 6e et celle
de 4e H.A.S qui ont apporté leur contribution. Et aussi Gérard Prévot, Franck Damaye, et
Westley Foutrel pour leur précieuse collaboration.
Les jeunes du Restaurant Pédagogique de l’Impro du Roîtelet Papillons Blancs Tourcoing qui ont
réalisé les soupes et servi les crêpes.
Stacy, Noémie, Brandon, Syriane, Nabilia, Nayel, Karine, Donatien, Dominique Verdin et
Yannick Galipot (éducateurs techniques spécialisés).
L’Espace Loisirs Ados de la MJC/CS d’Halluin qui expose son travail photographique “côté coulisses”
Les enfants et Frédérique Veevaert (coordinatrice), Sabrina Moali (animatrice).
Les élèves du Lycée Robespierre de Lens pour leur aide précieuse.
Marion Carré, Hassna Ihani, Amandine Caron, Angélique Dubois, Marion Andrieux,
Florence Van Damne, Leïla Amensague, Samira Allali et leurs professeurs David Bencteux,
Sabine Robert.
Philippe Terzan qui anime “portrait en scène” aidé de Marie Vandenberghe,
Marjolaine Vandeputte-Leturgie et Victorine Verissimo.
Nos deux indispensables stagiaires Arthur et Fabien.
Toute l’équipe de l’Atelier Lyrique de Tourcoing : Jean Claude Malgoire, Renée Malgoire,
Catherine Noël, Anne-Christine Petit, Catherine Olivier, Philippe Terzan, Karine Vandenberghe,
Cécile Le Calvez, Chantal Deleu, Fanny Cousin, Martine Le Blan, Jean Etienne Grislain,
Viviane Leconte.
Ce programme et les festivités qui entourent le
spectacle ont été réalisés avec l’aide d’EDF.
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saison 2011/2012 : 30 ans
FEVRIER
MOLIÈRE/LULLY Monsieur de Pourceaugnac
Tourcoing Théâtre Municipal Raymond Devos
samedi 11 février 2012 20h - dimanche 12 février 2012 15h30
ROSSINI Les Péchés de jeunesse
Tourcoing Auditorium du Conservatoire
samedi 18 février 2012 17h - dimanche 19 février 2012 15h
ROSSINI Les Péchés de vieillesse
Tourcoing Auditorium du Conservatoire
samedi 18 février 2012 20h - dimanche 19 février 2012 18h
MARS
ROSSINI Tancrède
Tourcoing Théâtre Municipal Raymond Devos
mercredi 14, vendredi 16 mars 2012 20h - dimanche 18 mars 2012 15h30
Opéra Royal de Versailles, vendredi 23 et dimanche 25 mars 2012
AVRIL
La Grande Ecurie et la Chambre du Roy 45 ans
BACH La Passion selon St Jean
Tourcoing Eglise Notre Dame des Anges
vendredi 30 mars 2012 20h - dimanche 1e avril 2012 15h30
Paris Théâtre des Champs Elysées, mercredi 11 avril 2012 20h
MAI
ROSSINI Le Barbier de Séville
Tourcoing Théâtre Municipal Raymond Devos
mercredi 9, vendredi 11, mardi 15 mai 2012 20h - dimanche 13 mai 2012 15h30
RENSEIGNEMENTS
WWW . ATELIERLYRIQUEDETOURCOING . FR
BILLETTERIE
03 20 70 66 66
lun, mar, jeu, ven 13h/17h - me 10h/13h
Avec l’aide de
RENSEIGNEMENTS
www.atelierlyriquedetourcoing.fr
Atelier Lyrique de Tourcoing 82 bd Gambetta 59200 Tourcoing - tél 03 20 26 66 03 - fax 03 20 27 91 19 - www.atelierlyriquedetourcoing.fr
Ville de Tourcoing, Région Nord-Pas de Calais, Ministère de la Culture et de la Communication/Drac, Département du Nord. Licence 2-134374