Derisking » des fonds de pension arrive en Europe, selon Aon Hewitt

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Derisking » des fonds de pension arrive en Europe, selon Aon Hewitt
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Le « Derisking » des fonds de pension arrive en Europe, selon Aon
Hewitt
Aon Hewitt publie les résultats européens de l’enquête mondiale 2011 sur la
gestion des risques liés aux engagements sociaux des entreprises (Global
Pension Risk Survey 2011)
Paris, 7 juillet 2011 – Aon Hewitt, leader mondial du conseil en management et administration des
ressources humaines vient de publier les chiffres européens de son enquête mondiale 2011 sur les
risques liés aux engagements sociaux des entreprises (Global Pension Risk Survey 2011).
L’enquête regroupe et analyse les réponses de multinationales de 13 pays en Europe continentale,
représentant des actifs financiers de 127 milliards d’euros pour plus d’un million de membres.
Selon les résultats de l’enquête, « dérisquer », ou annihiler le facteur risque, est devenu une priorité à
travers l’Europe, et la moitié des répondants souhaitent parvenir à un certain niveau économique qui
permettrait à leurs régimes d’être autonomes.
En outre, une tendance que l’on pourrait qualifier de réaliste se dégage ; en effet, cinq fois plus
d’entreprises interrogées qu’en 2009 (année où a été réalisée la dernière enquête) ont déclaré qu’elles
envisagent maintenant le pilotage de leur régime à un horizon de 20 ans. L’enquête a également mis en
évidence le fait que les employeurs ont conscience qu’il devront assumer les coûts liés à la retraite : plus
de la moitié de ces derniers prévoient de financer le déficit par le seul biais de cotisations patronales.
Les autres conclusions clés :
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On dénombre moins d’intentions de changer de régimes : ceux qui souhaitaient modifier leurs plans
l’ont déjà fait, les autres cherchent à maintenir leurs plans et prendront à leur charge les frais
engendrés.
Dans un grand nombre de pays, la définition de l’avantage et notamment les règles d’évolution jouent
un rôle clé, en particulier lorsque les risques peuvent être pilotés, comme par exemple pour le choix
du niveau d’indexation des rentes.
La prise de risque se fait de manière plus sophistiquée que par le passé : les employeurs se tournent
vers des catégories d'actifs alternatifs afin de bénéficier de revenus plus importants, tout en courant
moins de risques et de dérive des taux d’intérêt.
Il reste cependant du chemin à parcourir pour que les instruments de couverture soient plus
massivement utilisé : 25 % des entreprises sondées n’ont pas de politique officielle en matière de taux
d’intérêt ou de couverture d’actifs face aux risques d’inflation.
La couverture du risque lié à la longévité est de plus en plus prisée, en particulier aux Pays-Bas qui
semblent emboîter le pas du Royaume-Uni.
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Matt Wilmington, responsable des services de la gestion des risques pour Aon Hewitt au sein de la zone
EMEA (Europe, Moyen-Orient, Afrique) analyse :
« Les fonds de pension européens se sont relevés du choc psychologique provoqué par les évènements
de 2008 et 2009, mais pas du choc économique. Les résultats de l’enquête 2011 nous apprennent que la
priorité est donnée à l’obtention d’un résultat favorable plutôt qu’à la recherche d’un calendrier favorable.
Les employeurs se sont rendus compte qu’ils ne peuvent pas faire disparaître d’un coup de baguette
magique leurs fonds de pensions à prestation définie existants. Ils ont cependant compris qu’en
définissant avec soin leurs objectifs et la façon de les atteindre, ils seront en mesure d’éliminer une partie
des risques de leurs plans, et cela, de manière cohérente et structurée.
En Europe continentale, la capacité d’offrir des avantages «sur mesure» s’avère être une soupape de
sécurité efficace pour les employeurs en matière de réduction des coûts, mais également pour les
employés qui voient leurs plans à prestation définie réduits, fermés ou gelés. À cet égard, les législateurs
de nombreux pays européens ont fait preuve de plus de bienveillance que, par exemple, leurs confrères
du Royaume-Uni.
L’acceptation qu’un besoin de financement accru de la part des employeurs est nécessaire, associée à
une stratégie intelligente de gestion des risques pourrait être la clé du problème des régimes de retraite à
prestation définie, lesquels représenteraient alors une difficulté moindre en Europe que pour le reste de la
planète. »
Investir en Europe
En ce qui concerne les questions relatives aux investissements, il est clair qu’il existe certains domaines
où les fonds européens pourraient encore s’améliorer (LDI, politique de couverture).
L’enquête révèle que plus d’un quart des répondants n’ont aucune politique de couverture liée aux risques
de taux et d’inflation, soit deux types de risques majeurs pour la gestion de nombreux fonds.
Dans l’état actuel des choses, il semblerait que le marché européen dans son ensemble a eu tendance à
se concentrer sur les actifs et a négligé les passifs financés par ces actifs.
Selon Andrew Tunningley, directeur du département de conseil en gestion d’actifs au niveau mondial chez
Aon Hewitt :
« L’enquête confirme ce qu’a démontré notre récente collaboration avec des clients à travers l’Europe. Au
cours des derniers mois, nous avons assisté à une hausse des opportunités pour les fonds de pension qui
cherchent à gérer de manière plus active leurs actifs et leurs passifs au sein de leur portefeuille. Les fonds
se diversifient et de nouvelles opportunités alternatives de gestion d’actifs se présentent maintenant. En
outre, on dénombre un plus grand nombre d’approches spécifiques liées à l’utilisation de hedge funds et
private equity.
L’enquête révèle également une demande croissante pour une approche plus cohérente de la gestion des
risques sur plusieurs pays. Cela transparaît de plusieurs façons, mais surtout dans des approches telles
le « pooling » ou la mise en place de plans transfrontaliers. Ces approches étaient considérées comme
trop difficiles à mettre en place il y a quelques temps, mais les mentalités évoluent et le besoin en matière
de conseil est de plus en plus grand.»
- Fin À propos de l’enquête mondiale 2011 sur la gestion des risques financiers liés aux engagements
sociaux des entreprises
Existant depuis 5 ans, l’enquête mondiale 2011 du cabinet Aon Hewitt en matière de gestion des risques
liés aux engagements sociaux des entreprises analyse les réponses de responsables financiers,
consolideurs… de 62 multinationales de 13 pays du continent européen, représentant les actifs financiers
de 127 milliards d’euros pour plus d’un million de membres.
A propos d'Aon Hewitt
Leader mondial du conseil en management et administration des ressources humaines, Aon Hewitt aide
les entreprises et les organisations à relever leurs défis les plus complexes en matière de capital humain
et risques financiers associés. Aon Hewitt accompagne les entreprises dans la définition, la mise en
œuvre et la gestion de leurs stratégies de ressources humaines, de retraite, de gestion d’actifs, de santé,
de prévoyance, de rémunération et de management des talents. Aon Hewitt assure à ses clients un
niveau de service exceptionnel et dispose d’un réseau intégré de plus de 29 000 professionnels présents
dans 90 pays. Pour plus d’information sur Aon Hewitt : www.aon.fr
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