Requérants: l`Esp`Asse dans l`attente

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La Côte - Requérants: l'Esp'Asse dans l'attente
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Jeudi 5 février 2009
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Requérants:
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Hier soir, une réunion d'information
destinée aux locataires du site retenu
pour l'accueil de jour devait permettre
de lever quelques inquiétudes.
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L'Esp'Asse est devenu un lieu de rencontre pour de
nombreuses associations sociales. La présence des
requérants ne passera pas inaperçue. Une réunion, hier
soir, devait permettre de répondre à certaines
interrogations de locataires. Alexis Voelin
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Le 16 février, l'abri PC En Oie ouvrira ses portes pour accueillir une centaine de
demandeurs d'asile.
Ces hommes, explique Emmanuelle Marendaz Colle, chargée de communication à
l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (Evam), arriveront d'une de nos
structures. Outre dans les foyers, des requérants sont logés, faute de place, dans
des hôtels bon marché ou dans des appartements. Les migrants qui arriveront à
Nyon sont considérés, administrativement, comme des cas «Dublin». Les premiers
pour l'Evam. A savoir que suivant l'accord entré en vigueur le 12 décembre dernier,
la personne est presque assurée de repartir vers un autre pays européen au terme
d'un maximum de trois mois.
«Il ne faut pas les prendre pour une menace»
Sachant que leurs perspectives de rester en Suisse sont faibles, que la
claustrophobie les guettent dans l'abri PC, certains ne seront-ils pas tentés de
franchir plus tôt que prévu la frontière, clandestinement? C'est encore trop tôt,
nous n'avons pas le recul nécessaire, constate la porte-parole. Qui précise aussi
que dans n'importe quel foyer des personnes s'évaporent dans la nature. Ils ne sont
pas prisonniers, insiste-t-elle. Il ne faut pas les prendre pour une menace.
Au premier étage de l'Esp'Asse, dans son bureau du service des affaires sociales,
Christiane Piazzini partage ce point de vue. J'irai me présenter, rencontrer les
bénévoles, je trouve que c'est important, note l'éducatrice. Elle n'a pas eu échos,
lors du précédant accueil de requérants, que des déprédations aient été commises à
Nyon. S'ils partent de leur pays, c'est qu'ils n'avaient pas d'autres solutions,
observe-t-elle. Et d'assurer que plus la structure mise en place est solide, moins il y
a de problèmes. Pour elle, en l'occurrence, ce qui a été prévu tient la route.
Administrateur du site de la fondation Esp'Asse, Jean-Claude Bouvrot a été
contacté début janvier. Un peu dans la précipitation. Nous avons été rassurés par
l'organisation des gens de l'Evam, précise-t-il. Lui espère que cette réunion
d'information à destination de la cinquantaine de locataires sociaux et culturels de
la structure rassurera certains d'entre eux, inquiets de voir se balader dans les
couloirs des requérants. Jusqu'à présent, il y a eu très peu de dégâts à l'Esp'Asse,
constate l'administrateur. C'est très bien cette politique d'accueil de la Suisse, mais
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05.02.2009
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on se demande dans quel cadre?, s'interroge Pascal Majkowiez, de la fondation
Les Tournesols.
Lui se pose beaucoup de questions. Comment va-t-on occuper ces personnes, les
intégrer à la vie locale, car ce sont souvent des gens déracinés, et qui n'ont aucune
notion de la culture européenne?, demande-t-il, quelque peu sceptique. Mais si ça
marche, tant mieux, conclut-il. La présence de requérants pour une durée sensée
ne pas dépasser une année, ne passera pas inaperçue à l'Esp'Asse. Comment se
passera cette cohabitation? C'est la question que se posent des locataires. A suivre.
Marie-Christine Fert
Réunion publique
Rappelons qu’une réunion publique d’information aura lieu lundi 9
février à 18h30, à la salle du Conseil communal en présence du
conseiller d’Etat Philippe Leuba, des municipaux Elisabeth Ruey-Ray et
Olivier Mayor, Pierre Imhof, directeur de l’Evam et Cécile Ehrensperger,
responsable du secteur nord et ouest de l’Evam.
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