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hebdo
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Edito
Vous connaissez la série Bref ? Ce numéro nous a fait penser à l’épisode 46… Bref tu as eu 30 ans…
Tu préfères t’aligner plutôt sur des longues distances, équiper ton
vélo d’une selle plus confortable que design, tu doubles ton bonnet
en néoprène quand l’eau est un peu trop fraîche mais tu aimes aussi
te faire de bons gueuletons entre amis autour d’un Saint-Joseph…
Tes idoles s’appelaient Yves Cordier sur le long, tu kiffais les tenues
colorées de Rodophe Retrain et le maillot de bain saillant d’Olivier
Marceau ?
Tu sais que le Conadet n’est pas une marque de diététique et que
Marseille et le triathlon, c’est une histoire bien plus longue que deux
ans
A la question « Mais vous êtes fous » tu réponds toujours « Oh oui ! »
Tu te rappelles des parcs à vélo où on voyait certains de nos aînés
Photo de couverture : Tom RICHARD
beaucoup moins pudiques
Copyright : jacvan@tous-droits-réservés
T’es largué aujourd’hui entre les distances de triathlon qui prennent
des allures de taille de vêtements et tu en es encore aux DO et ça n’a aucun rapport avec ce que tu mets
tous les matins sous les aisselles
« Oliv et Tom » ont 29 ans, South Park à 17 ans et les Pokemons tournent leur 18e saison… La première
épreuve Ironman en France c’était il y a 12 ans, la 7e place de Rovera sur le mythique championnat du
monde IM à Hawaii remonte à 17 ans…
Tu te sens encore jeune mais pourtant tu digères moins bien les gros entraînements surtout après une nuit
blanche, un peu arrosée
Bref tu as eu 30 ans…
Mais rassures toi ! 30 ans c’est cool, 30 ans c’est beau… Ce n’est pas Kienle qui nous dira le contraire, il vient
de s’offrir une première victoire sur IM, le sacre européen et le record sur Francfort… Tout comme Roth,
l’épreuve phare de la série Challenge réalise cette année un carton plein tant au niveau de ses athlètes
toujours fidèles au rendez-vous tout comme ses spectateurs qui se comptent en centaines de milliers, pile
pour ses 30 ans.
Et que dire de nos champions de France, il a déjà eu 30 ans et elle approche plutôt des 40… Sylvain Sudrie
remporte son 5e titre consécutif quand Isabelle Ferrer décroche enfin un premier sacre mérité.
Du coup, nous les trentenaires et plus (voire plus plus) on ferait même des envieux parmi les djeuns ! Allez,
il y en a pour tout le monde dans ce numéro !!!
Mais vous êtes fous ??? …
…Bonne lecture à tous
La rédaction
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@trimaxhebdo
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LE SOMMAIRE
P6 COUP DE PROJO
St-Rémy sur Durolle : bagarre au sommet
P11 FRANCE
P37 RECIT
Happy birthday challenge Roth
P42 REPORTAGE
Alpe d’Huez : Les Français se révèlent
Et de 5 pour Sudrie... Le 1er pour Ferrer
P16 REPORTAGE
IM Francfort : 30 ans de Kienle, une
victoire, un titre et un record
P52 NUTRITION
Bien s’alimenter avant un triathlon
P56 A 70 TESTS MATERIEL
P22 RECIT
Roues Profile Design 58 Twenty Four series
Finis : progresser en natation
Marseille, le triathlon est dans la place !
P30 SERIE CHALLENGE
Santamaria et Brown
vainqueurs à Vitoria
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COUP DE PROJO
Saint-Rémy sur Durolle :
belle bagarre au sommet
Texte et photos organisation
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Sur le triathlon L, la
distance reine de ce
week-end de triathlon, les spectateurs
ont assisté à une belle
bagarre pour la victoire. Alors que celleci semblait acquise
à Christophe Bastie,
elle est finalement
revenue à Sébastien
Moreau ! Récit…
P
our la 13ème année consécutive,
Clermont Triathlon a organisé
le triathlon longue distance de St
Rémy sur Durolle.
Triathlon L (2,5 km – 80km – 20km) :
Sébastien MOREAU (Puissance 3
Cournon) devant Christophe BASTIE
(C.N.S.C triathlon)et William DUPUIS
(Issoire Tri Aventure)
11h, l’heure du départ en natation dans
le plan d’eau de St Rémy sur Durolle.
Dès les premiers mètres Christophe
BASTIE se détache pour terminer en
32 minutes et 15 secondes, déjà loin de
ses principaux poursuivants, notamment Sébastien Moreau 3ème en 35 minutes et 42 secondes.
Il est à noter que la seconde place
scratch en natation est prise par la triathlète Sonia
PIRON en 35 minutes et 26 secondes
La partie cycliste, en grande partie en sous-bois
dans les vallons de l’arrière-pays Thiernois, a
été unanimement appréciée par l’ensemble des
concurrents.
William DUPUIS fait le forcing en effectuant 2
boucles à vélo très rapides qui lui permettent de
prendre le meilleur temps sur cette section en
2h23. Christophe Bastie est cependant toujours
en tête avec 6 minutes d’avance sur William et 10
sur Emmanuel Piron et Sébastien Moreau dans cet
ordre. Les jeux semblent donc faits mais c’est sans
compter sur le parcours sélectif à pied et la superbe
performance de Sébastien sur cette section.
a en ligne de mire Christophe … qui ne peut
résister et qui laisse irrémédiablement Sébastien
s’envoler vers la victoire avec un temps course à
pied supersonique (1h15m50s). Le deuxième temps
course à pied est réalisé par William Dupuis en
1h22m27s.
Les passages des triathlètes sur le lieu d’arrivée
permettent à tous les spectateurs de suivre à chaque
tour le combat que se livre à distance les 4 principaux
protagonistes. Sébastien va dans un premier temps
revenir sur William. Au 17ème kilomètre, Sébastien
Chez les féminines, c’est Carole DECHAMP
(Roanne triathlon) qui remporte l’épreuve en
5h47m54s. Sonia PIRON (Vichy triathlon) et
Karine LOCHKOVITCH (Lempdes 63 triathlon)
complètent le podium.
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Le podium hommes
1 MOREAU Sébastien 4:22:06
2 BASTIE Christophe 4:23:20
3 DUPUIS William 4:24:44
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COUP DE PROJO
Triathlon M (1,5km/40km/10km) :
Départ à 13h pour l’ensemble des triathlètes.
Simon PIMENTA survole l’épreuve en 2h07m02s.
Manuel SAINJON termine second et Jean-Pierre
RODRIGUEZ 3ème.
Céline VALTAT remporte l’épreuve féminine
(2h36’22) en devançant Corinne HATIN et Anaïs
TARDIEU.
Résultats complets disponibles sur :
http://www.clermont-triathlon.com/
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FRANCE
Et de 5 pour
Sudrie...
er
Le 1 pour Ferrer
Une nouvelle fois la stratégie Sudrie a fonctionné sur ces championnats de France : bien sortir en
natation, faire l’écart à vélo et gérer l’effort à pied pour maintenir les adversaires à bonne distance...
What’s else ?
Isabelle Ferrer remporte enfin son premier sacre national, 1 an jour pour jour après une intervention
chirurgicale en urgence... Réci
Texte by Jacvan, Photos by TD@tous-droits-réservés
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FRANCE
La stratégie de Sudrie a encore payé
Dans la course femme, la retraite de la multiple
championne de France en titre Delphine Pelletier et l’absence de Jeanne Collonge laissaient le
champ libre à de nombreuses prétendantes.
Dans des conditions climatiques peu clémentes
pour un mois de juillet (pluie, vent voire même grêle
sur certaines parties du parcours), les concurrents
s’élançaient sur le plan d’eau d’aviron du PAarc 9
heures précises. Chez les femmes, la première à
prendre l’avantage n’était autre que Charlotte Morel qui passait, pour l’occasion à la distance supérieure. Un format qui semblait bien lui convenir
puisqu’elle comptait plusieurs minutes d’avance
sur sa poursuivante la plus proche, Isabelle Ferrer.
Mais les mauvaises conditions météo venaient se
mêler à la course et la chaussée devenue glissante
était propice à la chute. Et c’est bien ce qu’il se produisait pour Charlotte Morel à 5 kilomètres seulement de la fin du parcours vélo. Abandon de la
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favorite. Dès lors c’était au tour d’Isabelle Ferrer
de tenir la tête et envisager la victoire pour la première fois de sa longue carrière. Pourtant quelques
minutes avant l’abandon de Morel, le moral n’était
pas au beau fixe pour la pensionnaire d’Issy Les
Moulineaux. . « Il s’est mis à grêler, je n’avais qu’une
envie, poser le vélo… Mon entraîneur m’a alors informé
que Charlotte était tombée et avait abandonné à 5 kms
de la fin du parcours cycliste. Je me retrouvais dès lors
en tête, je me suis alors accrochée sur les derniers kilomètres cyclistes ».
S’accrocher… dès ce moment, Isabelle Ferrer
n’avait plus que cette idée là en tête… Parvenir
enfin à décrocher ce titre tant convoité et qui lui
avait échappé à de multiples reprises. Une victoire
pour un doublé inespéré cette année, duathlon /
triathlon… Une victoire en ce 6 juillet comme un
pied de nez au destin… En effet, la Côte d’Orienne
d’origine n’a pas eu une année 2013 facile sur le
plan sportif comme sur le plan personnel. L’an dernier, à cette même période, elle devait se faire opérer suite à de violentes douleurs au niveau du dos.
« J’avais des lombalgies à répétition. J’étais devenue
handicapée et je ne pouvais plus courir. J’ai dû tout arrêter. Et le 6 juillet, j’ai dû être opérée en urgence. J’ai
reçu une greffe. Ça a duré 6 h 30 et à l’issue, le chirurgien
ne s’est pas prononcé sur la suite de ma carrière… Mais
cette opération n’était pas un choix mais une nécessité
car sans elle, il m’était devenu trop difficile de marcher,
Pictures: ©Trimaxhebdo ©ThierrySourbier
P
our la première fois de son histoire, le
Chtriman Gravelines servait de support
aux championnats de France de triathlon
longue distance. Aussi, à côté des habitués qui renouvellent chaque année leur confiance à la ligue
NORD PAS DE CALAIS se trouvait pour cette édition une grande partie de professionnels pour lesquels ce rendez-vous constituait une grande première.
NICE TO
SPORT YOU!
NS A TOUS
FELICITATIO
ES DE
LES ATHLET
FRANCE
L’IRONMAN
NICE 2014 !
2YEARS
QUALITY
WARRANTY
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LES RESULTATS
FRANCE
La passe de 5 pour Sylvain Sudrie …
Dans la course hommes, ces championnats sont
dominés depuis plusieurs éditions par Sylvain
Sudrie. A Belfort ou à Calvi, dans des profils de
courses très différents, le pensionnaire d’Armor
Triathlon monte toujours sur la première marche
du podium. De fait, pour cette compétition, dans
un nouveau lieu, l’ambition avant la course était
clairement affichée : obtenir un 5e titre… Quand on
en a cumulé quatre avant, on ne peut se contenter
d’un podium. Mais si la forme est là, en revanche,
la concurrence est bien présente.
Isabelle FERRER
je souffrais tout le temps. C’était devenu impossible.
Les deux mois qui ont suivi l’opération, je n’avais pas
droit à la position assise. C’était debout ou couchée ! »
La rééducation a été longue et éprouvante, il a fallu réapprendre à marcher mais également tester
les sensations en vélo et en course à pied… Une
victoire sur un 10 km à pied en novembre et une
saison de cross plus que satisfaisante où elle réalise de très bons chronos lui permettaient d’espérer en un nouveau départ, un nouveau souffle à sa
carrière à l’aube de ses 40 ans.
A Cambrai, elle remportait les championnats de
France de duathlon. Et la voilà, quelques mois plus
tard et 1 an jour pour jour après son intervention
chirurgicale en urgence, sur le point de remporter
ses premiers championnats de France de triathlon
LD.
Et avec 2’30 d’avance à T2 sur ses poursuivantes,
Isabelle Ferrer s’accrochait à ce titre qui lui tendait
les bras. En 4h39’30, elle décrochait ainsi ses premiers lauriers nationaux dans la discipline devant
Sabrina Montmarteau et Alexandra Roucher (qui
ravissait dans les derniers hectomètres la 3e place
du podium à Juliette Coudrey).
Une victoire qui sonne comme une résurrection
pour Isabelle Ferrer qui quelques mois plus tôt ne
pensait jamais pouvoir reprendre un dossard dans
la moindre compétition.
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TRI
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Un groupe de 5 comprenant le multiple champion
de France prenait les commandes de la course
et abordait la partie cycliste qui ne comportait
qu’une seule difficulté au 25e km. C’est exactement
sur cette partie que Sudrie avait décidé d’attaquer
dans l’espoir de déposer ses compagnons du jour
qui se nommaient Bignet, Costes et Rouvier rejoints par la suite par Viennot. Cette attaque était
couronnée de succès puisqu’aucun de ses rivaux
ne parvenait à le suivre. Dès lors l’avance n’avait
de cesse de croitre et Sudrie abordait la course à
pied avec un bonus sur ses adversaires de 3’30. Le
5e titre lui était ainsi assuré. Il termine en 4h04’56
devant Antony COSTES et Cyril VIENNOT affichant des chronos respectifs de 4:08:08 et 4 :11 :25.
« Contrat rempli avec une course gérée de bout en bout,
j’ai laissé faire en natation pour sortir à l’avant sans forcer et accélérer dans la difficulté du parcours au 25kms.
Je pars prudemment à pied et me cale sur une allure qui
m’a permis de maintenir mes adversaires à distance en
réalisant même le meilleur temps course à pied ».
TOP 10 HOMMES
1. Sylvain SUDRIE (WAPITI PRO TEAM BRETAGNE) 4:04:56
2. Antony COSTES (SUD TRI PERFORMANCE) 4:08:08
4. Valentin ROUVIER (LA ROCHELLE) 4:12:49
3. Cyril VIENNOT (BEAUVAIS) 5. Stephan BIGNET (STADE POITEVIN) 6. Gwenael OUILLERES (TEAM MERMILLOD) Cyril V
IENNOT
4:11:25
4:13:35
4:14:58
7. Guillaume GILLODTS (TRIATHLON LITTORAL 59) 4:18:40
8. Manuel ROUX (VESOUL) 4:19:28
10. Benoit BIGOT (VESOUL) 4:23:24
9. Frédéric LIMOUSIN (TRIATHLON LITTORAL 59) 4:19:57
Charl
otte
MOREL
dû
aband
suite
onner
à une
chute
a
TOP 5 FEMMES
1. Isabelle FERRER (ISSY TRIATHLON) 2. Sabrina MONTMARTEAU (METZ TRIATHLON)
4:30:40
4:46:51
3. Alexandra ROUCHER (WAPITI PRO TEAM BRETAGNE) 5:00:32
4. Juliette COUDREY (ISSY TRIATHLON)
5. Céline FEDER (ASPTT STRASBOURG) 4:54:37
5:01:32
Isabelle FERRER
Ce n’est pas cette année que la hiérarchie nationale chez les hommes sera bousculée, du moins
du côté de la première place car pour les deux
autres places du podium, c’était plutôt la surprise
notamment de voir Antony Costes, victorieux l’an
dernier du 5105 de Marseille, décrocher le titre de
vice-champion de France. Quant à Cyril Viennot,
à la recherche d’un vrai rythme pendant toute la
course, il parvient à limiter les dégâts dans une
course où les sensations répondaient aux abonnés
absents !
TRI
hebdo
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REPORTAGE
REPORTAGE
IM
Francfort
Kienle s’offre une victoire
un titre et un record pour ses 30 ans
Frodeno prend la tête de
D
la course dès le début de l’épreuve.
epuis la première édition de l’IM Francfort en 2002, cette épreuve réunit chaque
année un plateau plutôt impressionnant.
Des athlètes en quête de performances sur un parcours propice au sub8 dans une ambiance particulière… certainement l’un des publics parmi les
plus dévoués à la cause triathlétique.
Et cette année n’a pas échappé à la règle avec la
présence du champion du monde IM Frederik
Van Lierde, de son dauphin Sebastian Kienle (et
double champion du monde en titre de 70.3) mais
également Jan Frodeno qui multiplie les victoires
cette année sur distance 70.3 et qui entend passer
au full avec la même réussite.
Et avant le départ, le trio de favoris annonçait déjà
la couleur : la victoire, un sub8 et pourquoi pas le
record ?
Cette année encore, l’IM Francfort, support des championnats d’Europe sur la distance, accueillait
un beau plateau. Le double champion du monde 70.3, Sebastian Kienle s’offre un cadeau magistral à
l’occasion de ses 30 ans : sa première victoire sur le circuit, son premier titre européen sur IM et le
record de l’épreuve !! Récit
16
TRI
hebdo
Texte et photos by Jacvan
La présence de Frodeno était intéressante à de
nombreux égards. Sur le plan individuel, il est toujours intéressant de voir comment se comporte
un champion olympique, passé sur 70.3 avec brio
peut être toujours parmi les meilleurs sur une distance doublée. Sur le plan de la course, sa présence
pouvait permettre d’imprégner un rythme plus
élevé et propice au record ou du moins au sub8.
D’ailleurs Kienle qui voue une véritable admira-
tion pour Frodeno l’avait annoncé avant la course :
Frodeno serait très certainement l’un des acteurs
du début de la course mais Kienle ferait tout pour
en être l’acteur principal à l’issue du marathon et
remporter ainsi, par la même occasion, sa première victoire du circuit Ironman.
Et comme l’avait prédit Kienle, Frodeno prenait
la course à son compte dès la partie natation où
il parvenait à sortir en leader. Il enfourchait donc
son vélo pour imprégner son rythme à quelques
mètres de Van Lierde, auteur d’une meilleure transition. Mais la malchance frappait le champion
allemand… Il crevait à trois reprises ! A chaque
crevaison, c’était quelques précieuses minutes qui
s’envolaient et ses rêves de victoire avec… Pour ce
baptême sur full, Frodeno était marqué par le sort.
Et comme le dit si bien l’adage, le malheur des uns
fait le bonheur des autres… Frederik Van Lierde
en profitait pour prendre la tête de course, le train
FLV se mettait donc en marche… avec à sa poursuite le TGV Kienle, sorti de l’eau avec 4 minutes
de retard. L’Allemand ne comptait pas passer trop
de temps à l’arrière et dès la première boucle, il
mettait le turbo pour reprendre Frodeno, Raelert
et … au 70e km, c’était au tour de Van Lierde de
concéder sa première place… Le Belge parvenait
à rester au contact pendant plusieurs kilomètres
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hebdo
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REPORTAGE
Finish de Sebastian KIENLE
avant de se résoudre à voir l’Allemand s’échapper
au 120e km. Dans l’ascension de la mythique côte
de « Heartbreak hill » connue pour son large public amassé à ses abords, Kienle passait seul en tête
au milieu d’une foule en délire tout acquise à sa
cause. Il avait alors 5’36 d’avance sur Van Lierde et
plus de 17 minutes sur le groupe de poursuivants
parmi lesquels se trouvaient Frodeno et Andreas
Raelert, le détenteur du record sur distance Ironman. Raelert en quête de points au KPR pour se
qualifier pour Hawaii…
Une fois sur le marathon, Kienle ne s’est pas
contenté de garder son avance de près de 6 minutes sur le champion du monde, il a accéléré
pour signer sans doute le meilleur marathon de sa
carrière (après avoir battu le record de l’épreuve à
vélo!!) en 2h49’35. Même si Van Lierde parvenait à
courir quelques secondes plus vite, l’écart consenti
à vélo ne lui permettait pas de disputer la victoire.
Il s’agissait alors de conserver cette deuxième
place du podium et remplir peut-être l’un de ses
objectifs sur cette course, à défaut de la victoire,
rentrer dans le club des sub8 (avec un temps de 8
:00’25, l’objectif sera manqué de peu !). La course
à pied de Frodeno était pour le moins chaotique. Il
partait très vite, la foulée légère et aérienne…
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TRI
hebdo
Quelques kilomètres plus loin, pris de crampes, il
devait marcher… Dès lors, sa course ne fut qu’une
succession de course et de marche. Pour un temps
total de 2h43 sur marathon !!! Il peut monter ainsi
sur la 3e marche du podium devant Ronnie Schilknecht et Alessandro de Gasperi. Frodeno devra
s’habituer certainement au rythme « lent » que
lui impose la distance mais la planète Ironman est
averti, il sera un sérieux client aussi sur full !!!
A noter que le seule Français engagé chez les pro
dans cette course, Denis Chevreau était contraint
à l’abandon sur la partie vélo, un top 8 lui aurait
assuré une qualification pour Hawaii dès la fin juillet…
L’Allemagne sourit avec cette belle victoire de
Kienle le jour de ses 30 ans. Il s’offre sa première
victoire sur IM, le titre de champion d’Europe et
le record (il améliore le chrono de 4 minutes)!!!
L’Allemagne s’émerveille devant son champion
olympique qui signe une probante 3e place malgré
les mésaventures connues sur cette course. L’Allemagne est triste… L’abandon de Raelert… Celui qui
avait terminé 2e en 2011 au terme d’un duel dantesque face à MacCormack ne sera pas au départ
des championnats du monde à Hawaii en octobre
prochain. Certainement une page qui se tourne…
TRI
hebdo
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RESULTATS
REPORTAGE
Andreas REALERT
TOP 10 HOMMES
1 Kienle, Sebastian DEU 07:55:14
2 Van Lierde, Frederik BEL 08:00:25
3 Frodeno, Jan DEU 08:07:05
4 Schildknecht, Ronnie CHE 08:12:54
5 Degasperi, Alessandro ITA 08:20:39
6 Plese, David SVN 08:21:04
7 Dülsen, Marc DEU 08:28:30
8 Blanchart Tinto, Miquel ESP 08:32:49
9 Raphael, Jan DEU 08:38:08
10 Gómez, Iván ESP 08:38:40
Jodie Swalow
TOP 10 FEMMES
1 Abraham, Corinne GBR 08:52:40
2 Lyles, Liz USA 08:56:36
3 Crawford, Gina NZL 08:58:06
4 Möller, Kristin DEU 09:02:17
5 Marsh, Amy USA 09:06:33
6 Badmann, Natascha CHE 09:08:13
7 Swallow, Jodie GBR 09:08:44
8 Ellis, Mary Beth USA 09:10:08
9 Konschak, Katja DEU 09:20:48
10 Schmitt, Natascha DEU 09:21:56
Corinne Abraham
Denis CHEVROT
Frederik VAN LIERDE
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Jan FRODENO
TRI
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27 JUILLET 2014
RECIT
Marseille, le triathlon
est dans la place !
3 MAI 2015
28 JUIN 2015
L’année dernière, Marseille renouait avec le triple effort par l’organisation d’une épreuve du circuit 5150. Il était important de voir si cette
année, cette manifestation parviendrait à trouver sa place dans le calendrier national et international et ainsi à transformer l’essai… Paris
réussi puisqu’ils étaient cette édition encore près de 1000 au départ.
Sur le plan sportif certains ont également pris des habitudes… c’est le
cas de Antony Costes qui réitère sa victoire.
Texte et photos by Jacvan©droits-réservés
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TRI
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©ironman_nice
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RECIT
M
arseille a une longue histoire avec le
triathlon. Pour les plus anciens dans la
discipline qui ont connu le CONADET,
ils se souviendront que c’est bien la cité phocéenne
qui avait accueilli les championnats d’Europe de
triathlon le 31 mai 1987. Pour les nouveaux ou les
jeunots du triathlon, il sera nécessaire de leur rappeler le nom de Rob Barel, ce champion avait décroché le titre devant Philippe Méthion… Il faudra
attendre deux ans supplémentaires pour entendre
la Marseillaise retentir sur une épreuve internationale… C’était à Cassais au Portugal… suite à la
performance d’un certain Yves Cordier…
Bref, Marseille et le triple effort, ça a été aussi des
étapes du France Iron Tour ou encore des manches
de Grand-Prix…
Alors, le Prado habitué à accueillir bon nombre
d’épreuves aime aussi le triathlon et il lui rend
bien ! Si l’année dernière, la « curiosité » avait
poussé 1000 triathlètes à s’aligner sur l’épreuve,
cette fois, aussi nombreux, il ne pouvait s’agir
d’une curiosité mais bien d’une volonté de venir se
faire plaisir par une natation dans la Méditerranée,
un vélo sur un parcours de toute beauté avec la fameuse Gineste, côte mythique notamment pour
24
TRI
hebdo
la célèbre course Marseille-Cassis et une course
à pied sur le bord de mer, le tout sous un Mistral
local et des encouragements aux accents teintés
de soleil… Bref, le triathlon est de nouveau dans
la place et a déjà ses habitués. Outre la centaine
d’amateurs convaincus en 2013 et renouvelant le
contrat en 2014, les pros ont également leur habitude sur cette épreuve.
Pour Frederik Van Lierde, les deux éditions de
cette épreuve ont été inscrites à son calendrier
dès le mois de novembre. Et ce n’est pas un titre de
champion du monde qui pouvait le faire changer
d’avis. « J’apprécie beaucoup de courir sur des épreuves
Ironman notamment celles conduites sous la houlette
de Yves Cordier. J’ai fait l’impasse sur Nice pour privilégier Francfort cette année, mais il était important
pour moi d’être présent à Aix et aussi ici à Marseille…
même si elle se déroule seulement 3 semaines après
Francfort. Cette distance est rapide mais cela me permettra de faire du rythme avant d’enchaîner avec ma
préparation pour Hawaii ».
Le vainqueur de la première édition, Antony
Costes était également au départ. « J’apprécie de
nager dans la Méditerrannée et j’aime bien le vent »…
TRI
hebdo
25
Et pour le vent, Antony était servi avec de belles
vagues et un Mistral présent pendant toute
l’épreuve. Si Frederik Van Lierde en terminait le
premier avec la natation, Antony Costes dans son
sillage réalisait une transition plus rapide et attaquait le premier les 40 km à vélo. « J’ai fait chauffer mon Cervelo P5 comme jamais ! Ma préparation à Avoriaz a payé ». Il parvenait ainsi à poser
le vélo avec 1’40 d’avance sur Frederik Van Lierde.
Dès lors, il pouvait savourer ses 10 km à pied en
gérant son effort et ainsi signer une deuxième victoire sur ce triathlon.
Dans la course féminine, la tenante du titre n’étant
pas au départ, la course était très ouverte avec no-
tamment la présence de Camille Donat et Sabrina Montmarteau. Revenue de deux semaines de
stages à Boulder (Colorado) avec l’équipe de triathlon du Costa Rica et son ancien entraîneur devenu
coach de l’équipe nationale costaricienne, Dominique Cocusse, Camille Donat affichait condition
physique assez exceptionnelle. Elle ne laissait que
peu de chances à ses concurrentes du jour dominant la course dès la natation. « J’ai eu le déroulement de course idéal avec une bonne natation dans une
mer un peu agitée comme j’aime, j’ai pu faire le forcing
à vélo pour prendre suffisamment d’avance sur Sabrina et ne pas craindre de la voir revenir sur moi à pied.
La course idéale »… Elle s’imposait ainsi en 2h13’54
devant Sabrina Montmarteau et Justine Guérard.
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TRI
hebdo
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LES RESULTATS
RECIT
, 2 ,3 questions à…
1
Antony Costes
1
Trimax hebdo : Championnats de France, 5150 de
Marseille aujourd’hui, l’Alpe d’Huez la semaine
prochaine… Quelle sera la suite de ta saison ?
Antony : C’est un vrai honneur que t’entendre de
tels éloges venant de la part d’un champion comme
Frederik. Quand je vois la course qu’il a faite il y a
3 semaines à Francfort, je situe très bien le niveau
impressionnant qu’il a sur IM… C’est un superbe
athlète comme on en rencontre peu. J’espère qu’il
remportera cette année encore les championnats
du monde à Hawaii.
Antony : Je me prépare un autre gros objectif de
saison à savoir la finale du 5150 qui se déroulera à
Des Moines le 31 août prochain… et peut-être un
autre objectif en fin de saison, les championnats
du monde LD à Weiha… si je suis qualifié ! La sélection sera annoncée le 13 août prochain. Ça serait la cerise sur le gâteau car il s’agirait d’une première sélection pour moi, j’attends l’annonce avec
impatience !!
2
Antony : Je ne me suis pas posé de question et finalement j’ai produit un effort assez régulier et sans
appuyer plus dans la Gineste. Cet effort constant
m’a permis de creuser l’écart au fur et à mesure du
vélo.
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1 COSTES - Antony (SUD TRIATHLON PERFORMANCE) 01:55:11
2 VAN LIERDE - Frederik (BEL) 01:56:38
3 POUSSON - Julien (TEAM AZUR TRI AND RUN) 01:58:16
4 GUILLOUX - Arnaud (RENNES TRIATHLON) 01:59:36
5 SMITH - Beau (GBR) 02:00:37
6 BLANC - Jérôme (VITROLLES TRIATHLON) 02:03:15
7 LIMOUSIN – Frédéric (TRIATHLON LITTORAL 59) 02:03:23
8 DE HERTOG - Kjel (BEL) 02:03:38
9 FORT - Julien (VALENCE TRIATHLON) 02:05:25
10 CHANE - Maxim (ONN) 02:07:20
3
Trimax hebdo : Cette course s’est une nouvelle fois
très bien passée pour toi mais de l’aveu de Frederik
Van Lierde tu étais particulièrement fort…
Trimax hebdo : Quelle stratégie de courses avais-tu
avant le départ ?
TOP 10 HOMMES
TOP 10 FEMMES
1 DONAT - Camille (TEAM AZUR TRI AND RUN) 02:13:54
2 MONMARTEAU - Sabrina (METZ TRIATHLON) 02:18:59
3 GUERARD - Justine (ISSY LES MOULINEAU) 02:20:43
4 SEMICHON - Agathe (CHARTRES MÉTROPOLE)
02:22:51
5 CROWLEY - Eloise (GBR)
02:30:52
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SERIE CHALLENGE
Santamaria et Brown
vainqueurs à Vitoria
26 OTTOBRE 2014
HALF DISTANCE // SPRINT DISTANCE
fortevillagetriathlon.com
«La chose la plus étonnante de l’épreuve de Vitoria est, sans aucun doute, la grande passion du public pour
le triathlon. Nous nous sentons au centre de toutes les attentions mais surtout nous mesurons la chance que
nous avons» relatait le vainqueur du jour, Alejandro Santamaria… «Vitoria-Gasteiz triathlon, est une course
impressionnante. Si je devais comparer à une autre épreuve, je crois que je ne peux que penser à Hawaii.
Dans les rues de Vitoria, il n’est pas un moment, pas une seule seconde, où je ne suis pas sentie adoptée par
le public « reprenait Brooke Brown, première chez les féminines. Retour sur cette épreuve…
Texte organisation, photos José-Louis Hourcade
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SERIE CHALLENGE
1
600 triathlètes se sont donné rendez-vous à Vitoria-Gasteiz en Espagne pour les deux courses
au programme : half et full distance.
Après la victoire de l’Espagnol Joan Rivureta et de
l’Américaine Chelsea Burns sur la petite distance, les
triathlètes s’élançaient sur la grande distance : 3.8
km de natation, 180 km de vélo et 42 km de course
à pied dans les rues de Vitoria remplies par la foule.
Le Portuguais Paulo Autunes était le premier à sortir
de l’eau avec 2 minutes d’avance sur le local Roberto Corujo. Sergio Marques et Alejandro Santamaria
partaient à leur tour avec un retard de 5 minutes.
Sur la partie vélo, Santamaria se positionnait tranquillement pour parvenir à prendre la tête de la
course à l’issue du vélo et arriver accompagné de
Iñaki Arabain à T2 reléguant leurs plus proches adversaires à plus de 10 minutes. La bataille pour la
victoire tournait au duel. Mais l’avantage revenait
rapidement à Alejandro Santamaria qui coupait la
finishline en 8h28’58. Il s’offrait cette victoire sur
un plateau avec plus de 14 minutes d’avance sur Sergio Marques qui se hissait à la deuxième place en
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RESULTATS
SERIE CHALLENGE
8h43’05 et Ezgoist Zalakain (8h47’05).
Dans la course femmes, la favorite Brooke Brown
était la première à en terminer avec la natation
suivie de Vanessa Pereira et d’Anais Tommy Martin à 2 minutes. Pendant les 180 km de vélo, la
Canadienne parvenait à porter son avantage à 11
minutes sur Vanessa Pereira. Brooke n’avait plus
qu’à gérer son effort son avantage sur le marathon
pour conserver la tête jusqu’à la ligne d’arrivée
qu’elle franchissait en 9h51’01 devant Anais Tommy (10h07’47) et Arrate Mintegui (10h24’35).
TOP 5 HOMMES
1. SANTAMARÍA PEREZ, ALEJANDRO 8:28:58
2. MARQUES, SERGIO 8:43:05
3. ZALAKAIN ERBITI, EGOITZ 8:47:26
4. CORUJO ACEBEDO, ROBERTO 8:51:12
5. GABARAIN, IÑAKI 9:02:42
TOP 5 FEMMES
1. BROWN, BROOKE 9:51:01
2. TOMMY-MARTIN, ANAÏS 10:07:47
3. MINTEGUI GONZALEZ, ARRATE 10:24:35
4. AMBRA LOPEZ, NEREA 10:40:21
5. DOMINGUEZ VILLAZALA, VERONICA 11:16:28
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RECIT
Challenge Roth :
happy birthday !
Pour fêter les 30 ans de l’épreuve, les professionnels avaient répondu présent. La start-list du Challenge
Roth avait de quoi impressionner tant chez les hommes que chez les femmes. Chez les féminines, le Top
10 de Hawaii 2013 y était représenté ! La championne du monde Mirinda Carfrae était donc très attendue
et elle n’a pas faibli puisqu’elle s’est imposée. Du côté des hommes, la victoire est revenue à Timo Bracht
qui avait fait de cette course, l’un des principaux objectifs de cette saison, « son Hawaii national » pour
l’Allemand. Côté français, Sylvain Sudrie a dû abandonner à pied suite à des problèmes gastriques.
Texte par Jacvan avec organisation, photos Paul Phillips-Competitive Image ©tous-droits-réservés
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RECIT
RECIT
des problèmes gastriques. Ce n’est pas à Roth qu’il
pourra donc obtenir le statut de Rookie…
Du côté de la course féminine, une fois encore
l’Australienne Mirinda Carfrae s’est montrée impressionnante sur la course à pied où elle semblait voler malgré les conditions de forte chaleur.
Un peu comme dans la course masculine, Carfrae
prenait la tête de la course au 30e km à pied en
dépassant celle qui avait mené la partie vélo, Rachel Joyce. Après 8h38’53, elle franchissait la ligne
d’arrivée dans une ambiance impressionnante.
30 ans cela se fête !
Et c’est bien ce qu’entendait célébrer les concurrents inscrits sur l’édition 2014 du Challenge Roth,
le plus ancien et parmi le plus célèbre triathlon
de la Challenge Family tout comme les plus de
200 000 spectateurs présents. Comme à son habitude, la natation et la partie vélo permettaient
d’éliminer les triathlètes les moins en forme et
n’offraient pas la victoire sur un plateau à l’un des
concurrents et tout allait donc se jouer, une fois
encore sur le marathon, dans une ambiance survoltée. C’est à celui qui serait finalement plus frais
à pied sous une chaleur écrasante, le thermomètre
dépassant les 30 degrés sous des conditions tropicales et humides. Finalement, l’Allemand de Eberbach avait les meilleures jambes. A 12 kilomètres
de l’arrivée, il parvenait à rattraper son compatriote Nils Frommhold qui avait pourtant mené la
course depuis le début … Mais pendant la course à
pied, Bracht s’était attelé à toujours garder Frommhold en ligne de mire afin de conserver toutes ses
chances de victoires et ce, même s’il était très clair
que Bracht était dans un jour très difficile. Mais
porté par cette foule toujours aussi enthousiaste
et survoltée de voir deux Allemands aux deux premières places, Bracht trouvait la force de prendre
la tête pour couper la finishline en vainqueur en 7
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:56. Cette victoire sonnait comme un rêve devenu
réalité. Avant cette épreuve, son meilleur résultat
était une seconde place. « Rêver tout seul n’est pas
suffisant » lançait Bracht à son arrivée qui avait
fait de cette épreuve « son » Hawaii en focalisant
son entraînement sur l’épreuve Challenge.
« J’étais comme sur la lune, le soutien du
public est le meilleur que je n’ai jamais
connu. Quelle course exceptionnelle ! Je
n’ai jamais vécu une telle expérience. Les
gens d’ici aiment notre sport et vous le
voyez partout ».
Rachel Joyce finissait en 8h42’25. Un ordre de
course qui ressemblait à une répétition de Hawaii
2013. « Je suis un peu fatiguée mais je suis tellement heureuse. Bien sûr, ce résultat me rappelle
les championnats du monde de l’an dernier mais
je reste motivée et je suis heureuse maintenant ».
Celle qui avait remporté l’édition 2013 de cette
manifestation prenait cette année la 3e place en
8h48’42. « Je suis très heureuse de cette 3e place
et je reviendrais l’année prochaine » même si elle
était venue réaliser le doublé, elle reste conquise
par cette épreuve avec une ambiance si particulière. « ça ne s’explique pas, l’atmosphère ici, les
supporters, l’assistance de la famille Walchshöfer
et de tous les bénévoles, l’histoire de cette course…
Elle est tout simplement unique ».
Tout est dit !
Malgré sa performance du jour, Nils Frommhold
devait donc se contenter de la 2e place. Il terminait en 8h00’39. Il savourait tout de même les derniers hectomètres de la course baigné par les cris
d’encouragement de la foule dans le stadium. Affichant un large sourire à l’arrivée, il confiait :
« J’étais venu ici pour gagner et je sais que
j’ai fait mal à quelques concurrents sur le
vélo. Mais je n’avais pas prévu de faire mal
à qui que ce soit ! A la fin, il m’a manqué un
peu de jus. Pourtant je reviendrais car c’est
une expérience vraiment incroyable ! ».
La troisième place revenait à Eneko Llanos
qui remportait la bataille face à l’Australien Joe
Gambles pour prendre la dernière place du podium avec un chrono de 8 :09 :29.
Du côté du Français Sylvain Sudrie, il était
contraint à l‘abandon sur la course à pied suite à
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RESULTATS
TOP 10 HOMMES
1 Bracht, Timo (GER) 07:56:00
3 Llanos, Eneko (ESP) 08:09:29
5 Cunnama, James (RSA) 2 Frommhold, Nils (GER) 4 Gambles, Joe 6 Bockel, Dirk 7 Rünz, Michael (AUS) (LUX) (GER) 8 Vistica, Andrej (CRO) Challenge revient au Danemark le 13.06.15
9 Smits, Roeland (NED) 10 Mckenzie, Luke (AUS) 08:00:39
08:10:10
08:11:44
08:22:41
08:23:44
08:28:26
08:29:20
08:37:33
Course half ou full distance en individuel ou en relais
TOP 10 FEMMES
1 Carfrae, Mirinda (AUS) 08:38:53
3 Steffen, Caroline (SUI) 08:48:42
2 Joyce, Rachel 4 van Vlerken, Yvonne 5 Gajer, Julia 6 Faux, Catherine 7 Riesler, Diana (GBR) 08:42:25
(NED) 08:59:36
(GER) 09:00:50
(GBR) 09:09:47
(GER) 09:13:16
8 Prof. Vesterby, Michelle (DEN) 09:13:23
9 Maier, Simone 10 Sämmler, Daniela (NZL) 09:31:24
(GER) 09:37:46
les inscriptions sont ouvertes
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REPORTAGE
Alpe
d’Huez
:
Les Français se révèlent
Colin Arros avait fait le choix
de la roue lenticulaire
La course a été vécue en direct LIVE et via les différents canaux de communication mis en place par
TrimaX-hebdo, vous avez assisté au duel entre Skipworth et Moreno pour la victoire. Mais ce que nous
retiendrons également ce sont les prestations françaises, les tricolores acteurs de ces belles courses
du festival du triathlon ! Reportage
Texte by Jacvan, Photos by Jacvan et Pierre Mouliérac©droits-réservés
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REPORTAGE
Le numéro de Colin Arros
Le premier à nous sortir son numéro n’est autre
que le jeune Breton de Landi Saint-Pol Colin Arros qui avait fait le choix d’une roue lenticulaire.
Pourquoi ce pari audacieux ? « Je n’ai pas vraiment
trouvé de l’audace dans ce choix. Je m’entraîne quasiment toute l’année avec cette roue. Lors de la reco, je l’ai
conservée et je me suis aperçu que cela passait plutôt
bien alors le choix s’est imposé de lui-même… Pendant
la course, je ne l’ai jamais regretté car sur les parties
plates je parvenais à prendre plus de vitesse que mes
concurrents à moindre effort et en montée je ne perdais
que peu de temps ».
Effectivement, Colin avale les cols comme s’il
s’agissait de collines ! Le Col du Grand Serre est
une première formalité… « J’attaque le col rapidement, juste pour lâcher mes compagnons. Dans les premiers kilomètres, je rattrape des gars isolés pour finalement me retrouver 9ème, au coude à coude avec un autre
anglais que je viens de reprendre. Nous progressons
à un bon rythme. Sur son vélo traditionnel, il semble
Todd Skipworth
L
’épreuve phare a été remportée par
l’Australien Todd Skipworth devant l’Espagnol Albert Moreno. Trimax-hebdo, pour l’occasion, vous a permis de suivre la
course en direct via notre site et sa page LIVE,
nos applications iPhone et Androïd ou encore
via nos réseaux sociaux. Vous avez été plus de
6000 à nous suivre sur l’un de ces canaux. Ce
que nous retenons de cette course, ce sont les
belles prestations de nos Français. Certes, pas
de victoire sur le long qui s’est joué au duel
entre Skipworth auteur d’une course fantastique menée de bout en bout et le prometteur
protégé de Marcel Zamora, le jeune Albert Moreno qui, sans une pénalité de 5 minutes héritée sur le vélo pour drafting (dans l’ascension
du col d’Ornon) aurait pu disputer la gagne.
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Colin Arros
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REPORTAGE
bien plus nerveux que moi et n’arrête pas de me doubler et de rétrograder. Je ne prête pas attention à lui et
continue mon effort. Désormais au calme, je porte mon
poignet devant mes yeux. Mince, ma montre GPS ne
marche pas. Aussi, le temps de la partie vélo est la seule
indication disponible. Je décide donc de regarder mon
braquet. Comme je ne sais pas quels sont mes développements, je me dis « T’es sur la 3ème vitesse, c’est pas
mal. » Durant toute la montée, nous sommes plongés dans le brouillard avec mon pote l’anglais. Je
dis pote car il roulait proche de moi, comme deux frères
dans une même galère. D’ailleurs, il roulait si prêt qu’un
arbitre lui a collé un carton noir. Le destin est parfois
cruel… Me voilà donc séparé de mon acolyte. Je n’ai
d’autre choix que de continuer ma route en solitaire. »
Il se positionne alors en 8e position, un classement
qui le ravit car il s’était engagé pour faire un numéro en vélo et être dans un top15. Mais à 20 ans,
Colin a un appétit d’ogre et rien ne semble pouvoir
l’arrêter… Le Col d’Ornon ne représentera pas plus
de difficulté pour le Breton. « Avant le col, arrivé
au pied d’un petit taquet, je me raisonne : Tu sais que
c’est dur pendant 500m et que tu viens de monter un col
alors vas-y doucement. Mes jambes ne sont pas d’accord. Dans la première rampe (sur deux), je reste sur
le grand plateau et constate avec plaisir que le col n’a
laissé aucune trace ! En rigolant, je me traite de con et
passe le petit plateau pour attaquer la seconde partie un
peu plus raide. Alors que je m’attendais à ce que ce soit
beaucoup plus long, j’arrive en haut frais et assez rapidement. Dans ma tête, c’est un championnat de France
de triathlon S !!! » Il reste donc les 17 km de montée vers le sommet du Col d’Ornon. Colin garde la
position aéro ce qui a pour effet de faire fondre
les écarts… et de rattraper le groupe de chasse sans
qu’il n’ose y croire jusqu’à ce qu’il lise les noms inscrits sur les cuissards : Colucci, Moreno…
Mais il reste encore la montée de l’Alpe d’Huez. Ne
va-t-il pas payer les efforts consentis pour une remontée peut-être trop rapide sur les premiers… ?
« Alors que je les pensais inatteignables avant le départ, me voilà qui fait la course avec eux. Car en plus
de garder Moreno à distance, je fonds sur le premier.
A chaque virage, l’écart baisse de 30 secondes. Mais il
y a autre chose : à chaque virage, je me sens un petit
peu moins bien ». Victime d’une hypoglycémie, il
ne pourra pas suivre Moreno lorsque celui-ci ira
chercher Skipworth. Mais le job est fait, il arrive
au parc de transition à la 3e place…
« Quand je descends du vélo, je suis comme drogué et
plus coordonné du tout ! Courir devient un exercice
D
Tom RICHAR
Ben ALLEN
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REPORTAGE
gymnique complexe et pour compliquer le tout, je vois
de moins en moins. Je suis fatigué, mais j’ai hâte de courir. Etrange… Je sais pertinemment que je suis en hypo
mais je sais quoi faire. En sortant du parc, j’applique le
protocole H au ravitaillement = un verre de Coca, un
verre d’eau, un juron, et c’est reparti ».
Colin parvient malgré tout à limiter la casse en
prenant une cinquième place qui le comble de
bonheur. L’émotion est palpable lors de son arrivée sur la finishline, il pleure de joie… On ne peut
que partager son bonheur !
La course sage de Gwenaël Oullières
Un autre Français nous a fait également vibrer
tout au long de cette journée en étant aussi l’un
des acteurs de la course : Gwenaël Oullières. Le
triathlète entraîné par Stéphane Poulat est venu
sur l’Alpe d’Huez pour se préparer pour Embrun.
Auteur d’une course à vélo sage mais efficace, il
parvient à rester constant à pied pour briguer la
3e place du podium. « Après 10 jours d’entraînement assez intensifs, je ne m’attendais pas à une
telle performance. Je ne me suis pas énervé dans
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TRI
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Gwenael Oullières
REPORTAGE
les cols, j’ai roulé plus fort sur le plat et ensuite j’ai
attendu d’être dans les virages de l’Alpe pour produire mon effort. Des crampes sur la course à pied
m’ont un peu gênés mais l’écart avait été creusé
auparavant, de fait j’ai pu conserver cette place sur
le podium ».
Dans la course féminine…
Catriona Morrisson
Alexandra Louison
La révélation Tom Richard
Deux Français à l’honneur sur ce triathlon et
comme le dit l’adage « jamais deux sans trois »… La
3e révélation de ce festival du triathlon venait le
lendemain sur le triathlon courte distance. Elle venait d’un jeune triathlète de 21 ans pensionnaire de
Poissy : Tom Richard. On attendait Diemunsch ou
encore Zamora, mais c’est Tom qui a surpris tout
son monde. Sorti de l’eau avec quelques mètres
d’écart sur un Marcel Zamora ayant bien nagé,
Tom commençait à produire son effort en bas de la
montée de l’Alpe. A plus d’une minute de la tête de
course au pied de l’Alpe, le pensionnaire de Poissy
s’imposait en costaud pour reprendre du temps au
fil des lacets et la tête au virage numéro 1 ! « Je suis
resté calme sur le plat car je sais que je ne suis pas très
puissant. Mais dès que j’ai entamé les lacets, j’ai commencé à pousser. Au début les jambes étaient un peu
dures mais au plus je montais au mieux je me sentais ».
Il dépassait le leader Drew Box au virage 1 et parvenait au parc à vélo avec 1’13 d’avance sur l’Australien ! « Le fait de passer en première position m’a donné
des ailes ». Il réalise un temps vélo de 1h12’06 avec
une montée de l’Alpe en 47’35 ! Deuxième temps
vélo (meilleur temps réalisé par Thibault Imbert
en 1h11’59) mais meilleur temps de la Montée de
l’Alpe en 47’35… On appréciera à sa juste valeur la
performance de celui qui nous confiera après l’arrivée n’avoir monté les 21 virages qu’en voiture !!!
La course à pied sera à l’image de sa partie vélo
: fluide, aérienne et performante ! « Mon objectif
était de faire un Top 5, cette victoire j’y ai cru seulement
dans les derniers kilomètres à pied car j’avais vraiment
peur que cela revienne de l’arrière. Tony Moulai m’avait
donné des conseils avant la course, je les ai suivis et ça a
payé. Je signe ma plus belle victoire ». A seulement 21
ans, Tom peut effectivement croire en cette belle
victoire qui ne sera certainement pas la dernière
pour ce triathlète talentueux !
Les deux courses, L et M, se sont déroulées selon un scénario quasi-identique… La domination
d’une triathlète sur le reste de ses adversaires.
Sur le format longue distance, l’Ecossaise Catriona Morrisson est parvenue à prendre la tête dès
l’entame de la première ascension. Elle ne l’a plus
quittée, creusant les écarts au fil des kilomètres et
condamnant ainsi ses adversaires à ne lutter que
pour les deux autres places d’honneur du podium.
elle s’est parfaitement intégrée dans mon calendrier de
préparation pour les championnats du monde 70.3 et
Ironman ».
Sur la course M, l’Australienne Emma Jackson
n’avait pas plus de concurrence et menait la course
de bout en bout… facile… « Ce n’était résolument pas
facile !!!! C’est une course très difficile mais qui me plaît
beaucoup et c’est pour cette raison que j’avais à cœur de
revenir ici ».
Du côté des Françaises, Alexandra Louison n’a jamais été en mesure de proposer un effort à la hauteur de son talent suite à un coup de froid dans
une eau particulièrement froide (moins de 13 degrés) qui l’a handicapée pendant une grande partie
du vélo. Céline Bousrez est parvenuE à se hisser
à la troisième place sur la première difficulté du
parcours mais elle a dû céder progressivement du
terrain.
Facile à vélo, facile à pied… Catriona Morrisson
s’impose donc à nouveau sans difficulté en 6h19’37
(9e temps scratch de la course). « Cette course est
difficile et longue mais tellement fantastique ! En outre,
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RESULTATS
REPORTAGE
... et avec les bénévoles
DUATHLON
TOP 10 HOMMES
Albert Moreno
1. LE BERRE YOHAN (Metz Triathlon) 01:23:49.49
2. CADALEN YANNICK (Team Val Eure Triathlon) 01:25:20.43
3. BLONDEL HERMANT EMILE (Rouen Triathlon) 01:25:50.3Z
4. RACODON NICOLAS (ASMSE Tri 42) 01:27:58.39
5. MAILLARD ROMAIN 01:29:07.92
6. SCHREURS GERBEN 01:29:57.18
7. STEVENS CAIMIN (Rodez Triathlon) 01:30:06.64
8. BLONDEL HERMANT ACHILLE (Rouen Triathlon) 01:30:17.68
9. VAN LIEFFERINGE AXEL (Noyon Puissance 3) 01:30:41.52
10. HEBERT GAUTIER (Pontivy Triathlon) 01:31:41.49
TOP 5 FEMMES
1. BILHAM EMMA (Team Tri Pully) 01:39:50.20
2. SMIT LESLEY 01:42:01.00
3. RIOU MORGANE (Issy Triathlon) 01:44:27.08
4. OOSTERLO JESSICA 01:45:32.85
5. VAN DER KLOET JELLY 01:45:42.92
TOP 10 HOMMES
1.Tom RICHARD
2.Drew BOX
3.Robin MOUSSEL
4.Antony COSTES
Tantôt en rouge, tantôt en orange, les bénévoles présents en nombre sur cette épreuve se sont investis pour le festival du triathlon sans compter et offrant ainsi une qualité de prestation à cette épreuve
comme on en rencontre peu sur le circuit. Merci à eux, nous tenions à leur rendre hommage…
Distance L
Distance M
TOP 5 FEMMES
(Poissy) 1:54:41 1.Emma JACKSON
(Aus) 2:07:57
(Aus) 1:57:31
2.Juliette COUDREY
(Evreux) 1:57:59
2:13:20
(Issy Triathlon)
3.Stéphanie REYMOND
(Sud Tri Performance) 1:58:38 (TCC 36) 2:14:10
5.Mattew ROBERTS
TOP 10 HOMMES
1. SKIPWORTH TODD 05:51:33.62
(Aus) 1:59:11
Reinaldo Colucci
2. MORENO ALBERT 05:57:33.63
3. OUILLERES GWENAEL 05:59:49.66
Nolwenn
Leroy venu
e
encourager
son compag
non
Arnaud Clé
ment
4. FERNANDEZ PAKILLO 06:04:47.53
5. ARROS COLIN 06:08:26.78
6. ROST DAVE 06:15:20.96
7. COLUCCI REINALDO 06:18:05.18
8. PHILIPPE GUILLAUME 06:18:18.76
9. REBOUL GILLES 06:20:47.95
10. BRAVO ALBERTO 06:23:35.20
TOP 5 FEMMES
1. MORRISON CATRIONA (ECO) 06:19:37.98
2. GOSSAGE LUCY (Erdinger) 06:28:17.98
s Kids
Epreuve de
50
TRI
hebdo
3. EDWARDS PARYS (GBR) 06:43:33.65
4. HERNANDEZ ESTER (C.N. REUS) 06:56:25.05
5. BOUSREZ CELINE (Tristars Cannes) 07:02:40.97
TRI
hebdo
51
NUTRITION
ENERGIE SALÉE
Bien s’alimenter
avant un triathlon
UNE ALTERNATIVE AU SUCRÉ
POUR LES EFFORTS LONGS
BERTRAND BILLARD
Champion du monde Longue Distance ITU
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physique et les tests du matériel, se posent maintenant
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plement la part des glucides dans votre alimentaCertains pourraient être tentés tion. En effet, il est prouvé qu’une surcharge glucipar le Régime Dissocié Scandi- dique améliore la performance car elle augmente
réserves de glycogène.
J-3 nave. Soyez prudent avec le RDS les
Pour
ce faire, consommez du riz, des pâtes, des céqui peut entraîner des troubles
digestifs. De J-6 à J-4, ce régime réales, du pain à chaque repas. Respectez les temps
recommande d’éviter les glucides tout en s’entrai- de cuisson des féculents, en effet les pâtes et le riz
nant, puis à partir de J-3 de stopper complètement trop cuits sont considérés comme des sucres ral’entrainement et de réintroduire les glucides. Fait pides. Veillez également à l’accompagnement des
dans sa totalité, le RDS est souvent mal toléré sur féculents, pensez aux poêlés de légumes, aux sauces
le plan psychologique et les résultats ne sont pas tomate et mettez de côté les sauces trop grasses.
Une des solutions pour augmenter votre apport en
toujours à la hauteur des attentes.
glucides est d’utiliser des boissons à base de maltoTrois jours avant le triathlon, ne modifiez pas trop
dextrines. La consommation du MALTO® permet
vos habitudes alimentaires mais augmentez simd’optimiser ses réserves de glycogène tout en évi52
TRI
hebdo
Sa composition en glucides complexes
assure une efficacité tout au long de
l’effort et sa saveur salée permet de casser
la saturation au goût sucré.
BARRE SALÉE
Une barre salée pour allier efficacité
et plaisir gustatif. Idéale pour les
efforts longs quand le besoin de salé
se fait sentir.
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HYDRIXIR® SALÉ permet de casser
la saturation et la monotonie du
sucré. Sa composition spécifique
en glucides, protéines, BCAA,
vitamines et minéraux est
particulièrement adaptée aux
longues épreuves.
Saveurs : Gaspacho tomate, Cocktail de
légumes
NUTRITION
tant les efforts digestifs inutiles dus à un excès de
féculents. Vous pouvez alors varier votre alimentation et consommer ainsi des légumes, sources de
précieux antioxydants.
En règle générale, avant l’épreuve, limitez les plats
en sauce, l’excès de graisses, les fibres, les plats
fermentés et les produits laitiers selon votre tolérance personnelle. Hydratez-vous régulièrement
car le stockage du glycogène nécessite de l’eau.
A J-1 :
La veille de l’épreuve, ne surchargez pas votre système digesJ-1 tif d’aliments longs à digérer et/
ou d’un trop plein de féculents.
N’introduisez pas d’aliments nouveaux, d’autant plus que l’anxiété
peut favoriser les troubles digestifs. Si vous êtes à
l’étranger, ne vous laissez pas tenter par des plats
nouveaux. Vous testerez la gastronomie locale
après votre épreuve !!!!
laitages, fruits…
Ce petit déjeuner « traditionnel » va nécessiter
beaucoup de temps (plus de 5 heures) de digestion
selon la quantité de protéines et de lipides fournie.
Même en consommant ce repas 3 heures avant
l’effort, l’estomac n’est pas vidé.
A l’effort, à ce stade peu avancé de la digestion,
l’afflux sanguin est préférentiellement mobilisé au
niveau des muscles consommateurs d’oxygène et
d’énergie.
La masse sanguine au niveau de l’appareil digestif
diminue par rapport aux valeurs de repos. A 70%
de la VO2 max, le flux sanguin au niveau intestinal
est diminué de 80%, le risque d’être sujet à des désordres intestinaux est alors largement accru.
Privilégiez donc des préparations digestes et énergétiques avant le départ comme le GATOSPORT®.
Entre le dernier repas et le départ : évitez de
consommer des glucides « rapides », privilégiez le
fructose dont l’absorption ne perturbe pas la glycémie.
Le Jour J :
J-J
Chez certains sportifs, le petit
déjeuner avant l’effort reste classique: pain, confiture, céréales,
Bon … triathlon !
EXEMPLE DE REPAS
J-3
Petit-déjeuner : muesli + fromage blanc
20 % MG + miel + boisson chaude
Déjeuner : escalope de dinde + ratatouille/ pain + fromage / fruit/ eau
additionnée de MALTO®
Dîner : filets de maquereaux+ salade
de pomme de terre froide vinaigrette +
salade / dessert au soja + compote/ eau
additionnée de MALTO®
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TRI
hebdo
J-1
Petit-déjeuner : pain blanc + confiture
ou miel, compote, fromage blanc à 20
% MG
Déjeuner : carottes râpées avec un filet
d’huile de noix, cabillaud + riz basmati
+ courgette / gâteau de semoule/ eau
additionnée de MALTO®
Dîner : jambon dégraissé découenné +
semoule + sauce tomate/ compote de
pommes/ eau additionnée de MALTO®
JOUR J
Pour un départ le matin : 1/3 GATOSPORT® + eau, thé ou café
Pour un départ dans la journée :
Petit-déjeuner : 1 œuf brouillé + pain ou
muesli + confiture et/ou miel + compote
+ boisson chaude
Déjeuner : escalope de poulet avec pâtes
+ tarte aux pommes + eau
Repas pré-compétitif : 1/3 GATOSPORT® + eau, thé ou café
TRI
hebdo
55
TEST MATERIEL
TEST MATERIEL
Présentation
Roues Profile Design
58 Twenty Four series
P
rofile Design est bien connu des triathlètes,
en particulier pour ses postes de pilotage
aérodynamiques. Pour preuve, la marque
est régulièrement la plus représentée de cette ca-
tégorie à Kona! Mais profile Design fait également
des roues aéros en carbone, c’est l’une d’elles qui
nous a accompagné ce mois-ci. Il s’agit de la 58
Twenty Four Series, à boyaux, une roue carbone
de 58mm qui s’annonce très polyvalente. A noter
que ce même modèle existe également à pneus,
mais aussi dans des versions plus exclusives de
88mm et 38mm.
Matériaux et Conception
Ce mois ci, Profile Design nous a permis d’essayer une paire de roues qui devrait
séduire plus d’un triathlète. Découvrez la 58 Twenty Four Series.
Testé par Sébastien RODRIGUEZ, photos Jacvan et SR@droits-réservés
56
TRI
hebdo
Les roues Profile Design sont conçues à partir
d’une fibre de carbone japonaise, issue d’une résine haute température (220°C), qui permet de
supporter des chaleurs 30% plus importante que
les résines classiques. Cette technologie permettrait :
- d’augmenter la puissance de freinage en permettant
plutôt une accumulation de chaleur et une tolérance au
lieu de tenter de réduire la chaleur qui diminue la puissance de freinage
- de réduire la distance de freinage de 28% par rapport
aux roues Altair
La fabrication de la bande de freinage et du lit des
rayons est assurée par une méthode brevetée semi-automatique. Cette technologie permet :
TRI
hebdo
57
TEST MATERIEL
- d’éviter les erreurs humaines dans une zone rendue
difficile par la consistance du carbone,
- de produire une jante plus uniforme avec très peu d’irrégularités
- d’étudier le lit pour le boyau avec un relief orienté
vers le centre et plus profondément, pour un meilleur
aérodynamisme et plus de sécurité au niveau de la jonction boyau/jante
La section profilée de la jante est posée à la main
afin de prévoir la création d’une structure composite finale qui est plus solide, plus rigide et plus tolérante à la chaleur.
La roue est assemblée à la main, depuis le tressage
jusqu’au contrôle qualité.
- rayons Sapim CX+Ray et tête de rayons avec sécurité
Polyax
- Contrôle de qualité final réalisé en utilisant les méthodes professionnelle Holand, plus sûre
Les roues possèdent une conception droite du
moyeu pour augmenter l’aérodynamisme, l’accélération, la force et la durabilité
- Moyeu en alu 7001 T6, corps de moyeu et cartouche
58
TRI
hebdo
avec roulements TPI qui apportent 29% d’endurance
en plus.
A noter que ces 58 Twenty Four à Boyaux restent
légère pour des roues aérodynamiques de 58mm,
avec un poids de 1430 grammes. Pour ceux qui
préfèreront le modèle à pneus, il faudra compter
200 grammes supplémentaires.
Aérodynamisme
La roue 58/twenty four a été développée en
utilisant la technologie CFD pour avoir un profil
aérdynamique robuste sur tout l’angle d’attaque.
Comparaison suite aux données récoltées depuis
les championnats du monde IM à Kona 2012 et les
tests en soufflerie :
+ Plus de 6 min en moins par rapport à la roue Profile Design Armada 24
+ 3 secs en moins par rapport à une Zipp 404
+ Fibres de carbone pre-peg
+ Bande de freinage de 24mm
+ rayons plats Sapim CX
+ Corps de moyeu étiré dans l’axe pour le profil
aérodynamique minimal
TRI
hebdo
59
TEST MATERIEL
+ Lit de jante profilée plus profond pour reprendre
la forme du boyau
+ 20 rayons à l’avant, 24 rayons à l’arrière, laçage
radial à l’avant
En action
Avant de parler du comportement de cette roue,
parlons de la réception. Ces Profile Design sont livrées avec les patins de freins, des serrages rapides
légers et élégants, des prolongateurs de valves, et
surtout, (assez rare pour le souligner) des rayons
de rechange (2 avant, 4 arrières). Voilà qui devrait
rassurer tout compétiteur. En cas de malchance,
TEST MATERIEL
votre roue devrait pouvoir reprendre du service le
jour même, sans avoir à la renvoyer ou attendre la
réception d’un nouveau rayon.
Cette jante suit la tendance actuelle, elle est plutôt large, il est d’ailleurs conseillé de monter des
boyaux de 25 mm. Cependant, cela reste acceptable, nous n’avons eu aucune difficulté à installer ces roues, que ce soit sur notre CLM ou notre
monture classique. Il faudra juste desserrer un peu
les étriers de freins, mais à priori pas de mauvaise
surprise avec ces roues.
En route maintenant, les premières impressions
sont très bonnes. La roue est légère, réactive,
fluide… mais ce qui se démarque immédiatement,
c’est le freinage ! Il est excellent pour une roue
carbone : puissant et progressif, il est possible de
doser son freinage. On n’est pas loin de la qualité
de freinage d’une jante en aluminium, c’est sécurisant. Malheureusement, nous n’avons pas eu la
« chance » d’avoir un jour de pluie pour tester le
freinage dans ces conditions. C’est souvent le gros
point faible des roues carbone, mais avec ce que
nous avons vu sur le sec, nous sommes plutôt optimistes quant au résultat.
Le comportement maintenant ? Tout cela est bien
entendu très subjectif… Nous sommes habitués à
rouler sur des roues carbones haut de gamme, et il
est bien difficile de trouver un quelconque manque
sur ces Profile Design.
Impossible à quantifier, mais l’aérodynamisme
semble très bon, on sent que le vélo file bien, la
vitesse est relativement simple à maintenir. Les
roulements semblent également très fluide, cela
renforce certainement encore cette impression !
La rigidité des roues ne semble pas faire défaut
non plus. Pour ce point, notre vélo de CLM est un
bon indicateur, avec ses haubans arrière très rigide
et les étriers de freins sous le boîtier de pédalier.
Si les roues manquaient de rigidité, elles seraient
immédiatement sanctionnées en relance, venant
lécher les patins de freins ! Aucun problème avec
ces 58/ tewenty four.
Les relances sont également simplifiées par un
poids relativement faible de la paire de roue. 1430
grammes sur la balance pour une roue aérodynamique de 58mm. Ce faible poids, couplé à un profil aérodynamique, en fait une paire de roue très
polyvalente. Pour nous elle pourrait s’aligner sur
quasiment n’importe quelle compétition, sans que
cela ne soit choquant ou vraiment pénalisant.
Dernier point, souvent craint du grand public avec
ce genre de roues, la prise au vent. Honnêtement,
si cela pouvait poser problème il y a quelques années, la plupart des roues carbones d’aujourd’hui
60
TRI
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TRI
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61
LE TEST EN VIDEO
TEST MATERIEL
Retrouvez
ce
test en vidéo
en cliquant sur
l’image ...
adoptent un profil bombé, réduisant énormément
les problèmes liés aux vents latéraux. Ces Profil
Design ne font pas exception, et sont utilisables
quasiment par tous temps.
Prix
Ces Profil Design 58/ Twenty four, sont vendues
au prix public de 1790 euros la paire. Pour cette
catégorie de roues, le tarif est relativement bien
placé par rapport à la concurrence. Pour la version
à pneus, il faudra compter une petite centaine
d’euros supplémentaire.
Conclusion
La 58 Twenty four s’en sort vraiment bien, elle n’a
rien à envier à certaines roues de marques plus «
prestigieuse » et plus onéreuses. Là où ces Profile
Design étonnent, c’est sur le freinage, bien supérieur aux standards pour des roues carbone. Ces
roues sont légères, rigides, aérodynamiques, et se
montrent vraiment polyvalentes. Elles pourraient
s’avérer un excellent choix pour ceux qui ne désirent avoir qu’une seule paire de roue haut de
gamme.
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TRI
hebdo
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TRI
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63
TEST MATERIEL
FINIS
:
Tout
pour
progresser en natation !
Ce mois-ci, nous avons pu tester la quasi-totalité de la gamme FINIS lors de nos entraînements en
piscine, découvrez l’ensemble de la panoplie ! Vous trouverez certainement l’outil qui deviendra vite
votre indispensable dans votre travail pour améliorer votre nage.
BLOC SIGNATURE
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TRI
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TRI
hebdo
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TEST MATERIEL
TEST MATERIEL
ZOOMERS@ GOLD
AGILITY PADDLE
Une dizaine d’années d’expérience chez FINIS
ont permis de changer la formule originale de
la Zoomers® afin d’en améliorer le confort et la
performance. Zoomers® Gold fournit un nouveau niveau de confort du coup de pied, tout
en améliorant la rigidité de la lame, pour créer
une toute nouvelle palme. Zoomers® Gold a
maintenant un caoutchouc chausson souple
pour plus de confort. La rigidité de la lame est
maintenant un équilibre entre celle proposée
par la palme rouge et celle de la bleue. Entraînez-vous avec Zoomers® Gold pour la vitesse
et la qualité de votre propulsion. Cette palme
peut être utilisée à tous les niveaux, pour renforcer le système cardiovasculaire et accélérer
la vitesse pendant l’entraînement.
Coup de pied amélioré
Formulé avec du caoutchouc naturel doux pour un
confort accru
Flexibilité de la cheville
Augmente la flexibilité et l’amplitude de mouvement pour un coup de pied plus efficace
Nouvelle Rigidité
Rigidité entre les palmes Zoomers rouge et bleues
100% caoutchouc naturel
Robuste et durable
Augmente la force des jambes
Entraînez vos jambes à la vitesse et l’endurance
Idéal pour tous les niveaux
Approprié pour les nageurs souhaitant rester en
forme comme fitness et les nageurs de compétition
Lame raccourcie
Favorise un coup de pied plus court et plus rapide
Conception talon fermé
Crée un maintien confortable et sûr, empêche
l’hyperflexion
LE TEST FINIS
Faible Angle
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Caractéristiques
les mains les plus étroites
Favorise une bonne technique
La plaquette restera en place si le nageur conserve
dès le début une position de l’avant-bras verticale
Confortable
Placement des mains avec le pouce et les doigts en
position idéale
Conception ergonomique
La forme ergonomique est conçue pour épouser le
contour naturel de la main
Pratique
Pas de sangles, pas de perte de temps pendant l’entraînement
Favorise prise d’eau précoce
Conception convexe pour une traction accrue
dans l’eau
Conception durable
Pas de pièces susceptibles d’être perdues ou cassées
Toutes nages
Plaquette souple conçue pour le crawl, dos crawlé,
la brasse et le papillon
Amélioration de la circulation
Pas de sangles pour couper la circulation de la
main et du poignet
Epouse la forme de la main
Accepte la plupart des tailles de main, y compris
LE TEST FINIS
Caractéristiques
La palme s’aligne avec l’angle naturel du pied
La conception ergonomique des Paddle Agility permet au nageur d’adopter la bonne position de la main. La plaquette a été conçue pour
qu’une technique incorrecte fasse tomber la
plaque de la main du nageur. La conception
convexe de ces Paddle favorise également une
prise d’eau précoce et rappelle au nageur de
maintenir dès le début une position de l’avantbras verticale. Cette plaquette fonctionne
pour les quatre nages et accueille la plupart
des tailles de main. Non seulement les plaquettes Agility sont durables, mais l’absence
de sangles les rend plus confortables et plus
faciles d’utilisation.
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TEST MATERIEL
FOREARM FULCRUM
Permet d’obtenir la bonne position verticale
de l’avant-bras (EVF) et d’accroître l’efficacité de la course. Une position EVF utilise l’ensemble de l’avant-bras lors de la traction, du
bout des doigts jusqu’au coude. Lorsque vous
utilisez le Forearm Fulcrum, vous favorisez la
mémoire musculaire, la bonne position de la
main, du poignet et de l’avant-bras. Permet de
gagner en efficacité et de maintenir une forte
traction ininterrompue, du début à la fin du
mouvement. Le Forearm Fulcrum est bénéfique pour les quatre nages.
Caractéristiques
Apprend au nageur à adopter la bonne position
verticale de l’avant-bras (EVF)
Favorise une traction de course appropriée qui
utilise l’ensemble de l’avant-bras
Développe l’EVF et la mémoire musculaire
Verrouille la main, le poignet et l’avant-bras en position optimale, permet de ne pas briser le poignet
Position haute du coude
Permet de tirer en levant le coude pour une grande
prise d’eau
Améliore l’efficacité
Permet de maintenir une forte traction sans interruption du début à la fin du mouvement.
LE TEST FINIS
Conception en 8
Fait d’un plastique durable qui s’adapte autour du
bras, et intègre un rembourrage en caoutchouc
doux au touché
68
TRI
hebdo
Toutes les nages
Favorise la bonne position de bras verticale avec
les quatre nages de compétition
Pas de contrainte sur les épaules
La conception ouverte permet à l’eau de se faire
sentir c Cet accessoire étonne un peu au début, et
à vrai dire, difficile de savoir comment l’utiliser.
Peut-être qu’un jeu de couleurs ou des indications
sur le Forearm auraient été nécessaires pour nous
aider à bien le positionner. A l’utilisation, une fois
que nous sommes parvenus à bien le fixer, c’est radical : l’avant-bras et le poignet sont bloqués dans
la bonne position. C’est d’ailleurs assez compliqué
de nager avec cet outil, preuve qu’il y a bien des
choses à corriger dans notre nage !!! ontre l’avantbras et la main sans opposer de résistance
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TEST MATERIEL
TEST MATERIEL
INSTINCT SCULLING PADDLE
FREESTYLER HAND PADDLES
La conception ergonomique de l’Instinct
Sculling PADDLES permet de travailler sur
la position correcte de la main. La conception sans sangle des plaquettes permet de
sensibiliser les phases du mouvement et de
souligner les imperfections, ce qui rend plus
facile d’identifier les positions non-adaptées et de ressentir les corrections à apporter
pour obtenir une bonne technique de nage.
La conception convexe des plaquettes favorise également une prise d’eau tôt au cours du
mouvement et rappelle au nageur de maintenir une position de l’avant-bras verticale. Ces
plaquettes sont adaptées pour les quatre nage
et sont disponibles en deux tailles: grandes et
moyennes.
Conception
La forme ergonomique est conçue pour épouser le
contour naturel de la main
Améliorer la prise d’eau
Conception convexe pour améliorer la prise d’eau
du nageur
Technique
Les plaquettes resteront en place si le nageur
conserve en permanence une pression contre
l’eau, et donc avec le bon mouvement.
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Caractéristiques
Toutes nages
Adaptées pour le crawl, le dos, la brasse et le papillon
Disponible dans les tailles moyennes et grandes
Forme hydrodynamique Surfboard brevetée
Diminue la résistance dans l’eau et favorise un bon
placement de la main vers l’avant, allongement de
la distance pour chaque coup de bras
Conception Skeg brevetée
Favorise une bonne entrée de la main dans l’eau
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Technique
La plaquette tombe si la position de la main du nageur est incorrecte
Améliore la position du corps
Crée une position plus équilibrée et empêche de
glisser en simplifiant l’entrée de la main dans l’eau
LE TEST FINIS
Caractéristiques
Spécialement conçue pour le crawl, la
Freestyler Hand Paddle place la main vers
l’avant à travers l’eau, et améliore l’efficacité du mouvement en augmentant la distance
par coup de bras. Avec une forme longue et
son design unique, le Freestyler hand paddle
favorise une forte poussée, un meilleur roulis,
pour une efficacité accrue. Avec une sangle de
doigt réglable pour un ajustement parfait, la
plaquette Freestyler hand est plus étroite que
la plupart des plaquettes, ce qui diminue les
tensions de l’épaule.
et en éliminant les mains de travers
Réduit la tension de l’épaule
Empêche l’entrée de la main de travers qui cause
des blessures à l’épaule
Taille Junior disponible
Fabriqué spécialement pour les jeunes et les petites mains
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TEST MATERIEL
BOLSTER PADDLES
La Bolster Paddle favorise une bonne position
de l’avant-bras et de la main lors de la traction.
Nager avec cet outil favorise un coude haut
et mènera à une technique de natation plus
efficace. Les Bolster paddle sont aussi un excellent moyen de développer la force du haut
du corps. La conception large de la plaquette
offre une résistance tout au long de la traction
et peut être utilisé pour les quatre nages. En
utilisant régulièrement la Bolster paddle vous
améliorez l’ensemble de votre technique, l’entrée de la main, la prise d’eau, la traction et la
phase de récupération.
Caractéristiques
Favorise un début de mouvement avec une position verticale de l’avant-bras (EVF)
Utilisez l’ensemble de l’avant-bras et de la main
pour créer une application uniforme de la force
Développe la Force et la Résistance
Renforcement du haut du corps
LE TEST FINIS
Facile à régler
Design amélioré tient confortablement en place
sur le poignet
72
TRI
hebdo
Mémoire musculaire
Habitue le nageur à garder l’avant-bras avec une
position haute de coude pour fournir plus de propulsion
Toutes nages
Favorise la technique EVF avec les quatre nages de
compétition
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73
TEST MATERIEL
TEST MATERIEL
ALIGNMENT KICKBOARD
Profil hydrodynamique
Garde le nageur aligné des doigts jusqu’aux orteils
Conception submersible
Utilisez le juste en dessous de la ligne d’eau pour
un alignement du corps idéal
Dragonne de stabilisation
Permet de contrôler la planche sans pression, le
placement des mains et des bras est idéal
LE TEST FINIS
Préserve les épaules
Petite taille de la planche qui met d’exercer moins
74
TRI
hebdo
L’Alignment Kickboard a une conception hydrodynamique qui améliore la trainée et la
position du corps. En intégrant une dragonne
de stabilisation, les nageurs peuvent contrôler la planche sans l’agripper, pour un alignement parfait du bout des doigts aux orteils.
Lorsqu’il est utilisé, l’Alignment Kickboard
se trouve juste en dessous de la ligne d’eau
permettant aux nageurs d’allonger leur corps
sans casser le dos. Conception minimaliste,
cet outil exerce une moindre pression sur les
épaules par rapport à un kickboard standard.
La planche peut être utilisée pour faire du travail sur un bras, des battements de jambes…
L’alignment Kickboard est constitué d’un matériau en mousse solide pour la durabilité, et
dispose d’une structure légère pour faciliter
le transport. Vous pourrez également utiliser
l’alignment Kickboard avec un tuba afin de se
concentrer sur l’alignement de la tête et ainsi
améliorer la technique.
de pression sur les épaules
Toutes nages
Idéal pour travailler les jambes sur les quatre
nages, les exercices à un bras, les battements de
côté
Mousse solide
Résiste aux effets néfastes du chlore
Structure légère
Châssis compact pour un rangement et transport
facile
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L’avis de
Le swim Parachute est composé d’un ceinture
réglable et confortable en nylon, qui est relié à
un parachute résistant. Il propose deux tailles
pour plus ou moins de résistance (rouge : 20
cm de diamètre et bleu : 30 cm de diamètre).
L’entraînement avec résistance aide à développer le muscle, augmenter l’endurance et
la vitesse. Les résultats peuvent être ressentis immédiatement après avoir retiré le parachute. Le swim Parachute est non-intrusif,
n’empêche ni les battements ni les virages.
Avantages
Avec le parachute vous augmentez la charge sans
impacter vos mouvements ni votre technique.
Le bénéfice est similaire est le même que lorsque
vous chargez vos muscles avec une force externe,
cependant, vous activez non seulement les grands
muscles qui déplacent un grand poids, mais aussi
les petits muscles qui stabilisent vos os. Essentiel
pour tout nageur à tous les niveaux pour éviter les
blessures et pour renforcer les muscles en toute
sécurité.
Caractéristiques
Résistance accrue
Fournit une traînée supplémentaire lors de vos entraînements quotidiens
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Permet de développer le muscle, augmente l’endurance et améliore la vitesse
Non-intrusif
Compatible avec les battements de jambes et les
virages
Toutes nages
Fonctionne avec toutes les nages de compétition
LE TEST FINIS
Caractéristiques
SWIM PARACHUTE
Ceinture en nylon réglable
Large, ceinture confortable, taille unique
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TEST MATERIEL
Conclusion
ment un bon retour aérien.
TOP 3
Voici notre
… 3 équipements
qui nous paraissent indispensables
pour le triathlète …
ALIGNMENT KICKBOARD : Pour sa
facilité de transport, l’alignement du
corps plus naturel qu’une planche lors
d’exercices de battements, et pour certains éducatifs à un bras
INSTINCT SCULLING PADDLE :
Pour la plupart des éducatifs, permet
de mieux sentir la prise d’eau et le trajet sous-marin. Pour la conception sans
sangle, favorisant les changements rapide entre les séries, et obligeant égale-
AGILITY PADDLE : La plaquette à avoir, sans hésitation! Pour sa conception unique sans sangle et
son ergonomie. Elle permet de travailler le renforcement tout en soignant la technique. Essayez là
vous ne reviendrez plus en arrière !
LE TEST EN VIDEO
Ainsi Finis propose toute une gamme d’accessoires
qui ne peut que vous permettre de progresser. Quel
que soit le défaut, vous aurez très certainement
dans la gamme Finis l’outil indispensable pour le
corriger.
ALEX STUDZINSKI | OPEN WATER CHAMPION
#FINISswim
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