S.V.T « Croisement B » C`est bien ! On a deux caractères : la couleur

Transcription

S.V.T « Croisement B » C`est bien ! On a deux caractères : la couleur
S.V.T
« Croisement B »
C'est bien !
On a deux caractères : la couleur du corps et la taille des antennes.
Il y a donc quatre états de caractères : antennes normales et antennes courtes ; corps ébony (marron) et corps
gris.
Hypothèse : A chaque caractère correspond un gène, à chaque état de caractère correspond un allèle.
Sous-hypothèse : Les deux gènes sont indépendants.
On note pour le gène déterminant la couleur du corps :
- e l’allèle qui détermine le corps ébony
- e+ l’allèle qui détermine le corps gris
On note pour le gène déterminant la forme des antennes :
- c+ l’allèle déterminant les antennes normales
- c l’allèle déterminant les antennes courtes
Les parents sont de lignée pure donc homozygotes donc le parent de phénotype [e+ c+] est de génotype
(e+/e+, c+/c+) ; de même le parent de phénotype [e c] est de génotype (e/e, c/c).
Le parent [e+ c+] va donc produire dans les gamètes (e+ c+) et le parent [e c] va produire des gamètes(e c).
On peut donc construire l’échiquier de croisement suivant :
Gamètes
(e+, c+)
(e, c)
(e+/e, c+/c)
On observe que 100% des individus F1 sont [e+ c+], donc e+ est dominant par rapport à e, récessif et
c+dominant par rapport à c, récessif.
Par ailleurs les individus F1 vont donc produire les gamètes suivants : (e+ c+), ou (e c) ou (e+ c+) ou
(c+ e). Si notre sous-hypothèse est vraie, ces quatre types de gamètes seront produits en proportions égales.
On croise les individus F1 avec un individu [e c], c'est-à-dire (e/e, c/c), qui ne va donc produire que des
gamètes (e c). On réalise donc un test-cross.
On construit un nouvel échiquier de croisement :
Gamètes ¼ (e+, c+) ¼ (e, c+)
¼ (e, c+) ¼ (e c)
(e c)
(e+/e, c+/c) (e+/e, c+/c) (e/e, c+/c) (e/e, c/c)
¼ [e+ c+]
¼ [e+ c]
¼ [e c+]
¼ [e c]
On obtient d'après nos hypothèses 4 types d’individus en proportion équivalente : ¼ d’individus [e+ c+], ¼
d’individus [e+ c], ¼ d’individus [e c+] et ¼ d’individus [e c]. C'est effectivement le cas dans l'expérience.
Donc notre hypothèse et notre sous-hypothèse sont cohérentes avec les résultats : il semble bien que dans ce
croisement, deux gènes indépendants avec chacun deux allèles entrent en jeu.