3L`Œuvre de Marie Messagère de l`Amour est comme un voyage

Soyez mon Cœur !
Avril 2014
N°3
3
Petit Journal de l’Œuvre des Messagers de l’Amour
É D I TO R I A L
L
’Œuvre de Marie Messagère de l’Amour est comme un voyage dont on ne
sait les étapes, un pèlerinage vers l’inconnu, même si nous en connaissons le but ultime : le Cœur du Père, en nous y laissant guider par les Deux
Cœurs unis de Jésus et de Marie.
C’est le pèlerinage de la conversion du cœur, jamais achevée, que nous exerçons
pendant le Carême, pèlerinage intérieur et secret, difficile à partager autour de
nous, mais qui peut rayonner par toute notre vie. Celui qui laisse s’établir en lui
l’Esprit de Dieu propage des ondes d’apaisement tout autour : « Si tu gardes la paix
du cœur, beaucoup autour de toi trouveront la paix. » (St Séraphin de Sarov) Et
c’est bien ainsi que Dieu veut faire revenir à Lui tant d’âmes divisées, dispersées,
(suite p.2)
assoiffées de sa Présence, sans pourtant le connaître vraiment.
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • ISSN en cours
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 2
SOMMAIRE
S P I R I T U A L I T É 3
H I S TO I R E
6
L’OA S I S
9
M É D I TAT I O N 10
I N F O S 12
Petit Journal de
l’Œuvre des Messagers
de l’Amour
ISSN en cours
Dépôt légal à parution
Directeur de la p
­ ublication :
Luc Vatar, président de
­l’association Ouvre ton cœur
Rédaction, mise en page :
Maurice Bondu
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À ce jour, cela fait déjà quatre ans qu’il n’y a plus de cénacles à Vallet (ils ont duré là-bas un peu plus de quatre
ans). Le temps de Dieu n’est pas le nôtre, il peut nous paraître long parfois, ou incompréhensible. L’Œuvre, même si
nous croyons à sa renaissance – comme Dieu voudra –, reste
fragile en ses moyens. C’est pourquoi Marie-Pierre et Édith
ont entrepris un pèlerinage à pied vers Rome, au tombeau
de saint Pierre, en partant du Puy-en-Velay : à la fois pour
soutenir le Pape aimé François dans son action apostolique,
mais aussi pour demander l’aide de Marie et de l’Esprit-Saint
pour discerner et un peu comprendre ce que le Ciel attend de
nous tous, à travers ce mystère qui nous a touchés. Nous en
espérons des fruits abondants et joyeux.
N’oublions pas que nous aurons bientôt deux grands
saints de plus à prier, les Papes Jean XXIII et Jean Paul II,
canonisés du vivant de deux autres Papes, François et Benoît, cette conjonction est unique dans l’Histoire. Un grand
jour pour la Miséricorde ! Autant dire que l’Église est riche de
saintetés très différentes, mais toutes reliées à l’Unique Saint.
L’Église attend comme une Mère notre sainteté, elle l’espère
et veille sur elle, pour faire grandir et s’élever toute la famille
humaine, pour faire advenir au Père les enfants chéris de sa
Patience, nos frères et sœurs portés dans notre cœur…
B U L L E T I N
D ’A B O N N E M E N T
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« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 3
SPIRITUALITÉ
Notre Dieu est pèlerin
sur notre chemin !
D
epuis longtemps, les hommes ont
essayé de mettre des mots sur tout
ce qui les dépasse : les forces de la nature,
la grandeur des espaces et du temps, les
innombrables merveilles de la Création.
La Science s’est attachée à permettre une
compréhension des mystères, s’est affirmée d’erreur en erreur en modélisant les
phénomènes pour les expliquer, a reproduit ce qu’elle comprenait et maintenant
veut s’affranchir de la loi naturelle pour
établir un ordre nouveau. L’Homme
croit détenir le pouvoir de créer et se
couronne lui-même comme dieu, car il
lui manque l’Amour. Il est à lui-même
son principe et sa fin. Nous sommes
aujourd’hui ni plus ni moins que devant
le mystère du péché originel qui se répète. Les fils d’Adam (pour ceux qui ne
pensent pas descendre des singes) ont
choisi de refaire le même chemin et l’on
voit bien tout autour de nous les fruits
de cette volonté affirmée, détachée de
Dieu, qui ne sont que divisions, haines,
toute-puissance, injustices, dictature ou
chantage… Mais Dieu est pèlerin !
L’homme, être fini par nature, ne choisit pas de naître. Or aujourd’hui, il en
vient à choisir de faire venir au monde
tel embryon, et pas tel autre. Il se donne
le droit de définir, dans les détails qu’il
peut, le corps et les possibilités génétiques d’un être humain en devenir…
Nous savons que l’homme enfermé dans
son orgueil est dangereux, c’est la racine
de nombreuses guerres. À quelles tragédies nous préparons-nous ? Quelle sagesse peut convertir tant de folies ?
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Si nous la cherchons avec des critères
seulement humains, nous ne la trouverons pas, voyez les sectes… Non pas
dans l’homme, mais en Dieu seul réside
la Sagesse, et s’Il a pris le temps de se dévoiler peu à peu, dans une histoire, dans
une Alliance, c’est bien qu’Il a quelque
chose à nous dire, de nous et sur nous,
puisqu’Il est notre Créateur. Là, nous
avons la clé révélée de nos mystères. Une
parole de foi ne s’oppose pas à une parole
de science, c’est pourquoi l’homme doit
continuer à explorer tous les mystères
de la Création, et qu’il n’aura jamais fini
de chercher – c’est aussi en cela que réside la beauté de la Création : plus on en
sait, moins on en sait ! Ainsi si l’on envisage la science comme un pèlerinage
dans la connaissance, c’est un chemin et
non un but. La science comme source
d’émerveillement de la beauté de Dieu
déployée en ses œuvres, c’est ce qu’il faudrait dans le cœur simple des savants…
Ainsi Dieu est un pèlerin qui nous
emmène avec Lui, dans la joie de le
connaître et de l’aimer. Il y a des étapes,
de longues traversées de silence, des musiques de danse, des chutes aussi et des
remontées. C’est ce qu’Il accomplit depuis Abraham : Il nous demande la foi,
Il nous demande de sacrifier ce que nous
avons de plus précieux à nos yeux pour
voir jusqu’où va notre foi. S’arrête-t-elle
à nos sentiments ? Dépasse-t-elle nos attachements bien humains ? Sait-elle voir
au-delà des apparences, plus loin que
notre incompréhension bornée ? Est-ce
que notre foi est pour nous une enfant à
faire grandir, à nourrir ? Sommes-nous
assez prudents pour la chérir et ne pas la
soumettre à tous les vents des passions ?
La protégeons-nous comme un don
reçu, un trésor inestimable, un bonheur
à transmettre ? Nous n’aurons jamais
­assez de nos yeux pour voir l’invisible.
Le Père nous sanctifie à la mesure de
notre écoute, de notre consentement à
son Amour, de notre abandon à sa Volonté. Vous connaissez la parabole des
pas sur le sable. Dieu chemine avec nous
et puis, dans nos difficultés, nos épreuves,
nous ne voyons plus que deux pas au
lieu de quatre juste avant : “Tu vois Seigneur, là Tu m’as laissé seul quand j’étais
en peine !” Ça tombe souvent comme
une accusation : où es-tu, Seigneur ? Je
ne vois plus, je ne comprends pas ce qui
m’arrive… “Mais non, mon enfant, s’il
n’y a plus que deux pas ici, c’est que je
t’ai porté !” Comment peux-tu penser
que je t’abandonne ? « Une femme peutelle oublier son nourrisson, ne plus avoir
de tendresse pour le fils de ses entrailles ?
Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas. » (Isaïe 49, 15)
Dieu nous appelle sans cesse à nous dépasser car Il nous veut grands, Il nous
veut saints, nous sommes faits à son
image et à sa ressemblance. C’est pourquoi nous ne pouvons pas rester dans
nos certitudes, ce sont des barrières qui
enferment la liberté de l’Esprit, c’est Lui
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 5
qui nous met en mouvement, qui nous
rend participants de ses élans d’Amour
vers l’autre. Si nous sommes attentifs,
en éveil, à tout ce qui se passe autour
de nous, nous ne pouvons pas répondre
à toutes les sollicitations, mais si certaines nous échappent, d’autres doivent
retenir notre attention. Comme Marie
à Cana, nous pouvons même devancer
les demandes, nous pouvons toucher les
cœurs car nous sommes d’abord touchés
au cœur. Cela demande de la joie et de
la simplicité, car les refus à notre sollicitude peuvent apparaître, mais rien ne
peut nous enlever ce regard de bienveillance.
L’Esprit est un pèlerin, et Jésus ­aussi. « Il
n’a pas où reposer la tête. » (Mt 8, 20)
Dans sa vie cachée, il a fait des voyages :
le recensement à Bethléem, la fuite en
Égypte et le retour, les pèlerinages à
Jérusalem pour la Pâque ou la fête des
Tentes, les livraisons pour son travail.
Sa vie publique l’a fait traverser la Terre
Sainte (puisqu’Il l’a foulée de ses pieds)
de long en large, allant même jusqu’en
ses périphéries, la Galilée des nations
où déjà Il parle au monde entier. Jésus
a voyagé, mais sa Parole bien plus encore, on ne peut pas arrêter le Verbe
de Dieu qui passe d’une bouche à des
oreilles, et peut-être même dans le cœur
de certains… Quand Il ressuscite, Il s’entretient longuement tout en marchant
avec les disciples d’Emmaüs. « Et, partant de Moïse et de tous les Prophètes, il
leur interpréta, dans toute l’Écriture, ce
qui le concernait. » (Luc 24, 27) Imaginez cette catéchèse, de l’Alliance de Dieu
avec le peuple élu, à travers le mystère
de la Loi qui tend la main à l’obéissance
des hommes et la parole des prophètes
qui les retient de succomber à leur péché ! Ce n’est pourtant que plus tard, à
la fraction du Pain, à la fracture de leur
cœur qui s’ouvre, qu’ils Le reconnaissent
comme Vivant, Il disparaît pourtant
à leurs yeux pour se glisser dans leur
cœur ! « Ils se dirent l’un à l’autre : “Notre
cœur n’était-il pas brûlant en nous, tandis
qu’il nous parlait sur la route et nous ouvrait les Écritures ?” » (Luc 24, 32).
Nous avons donc à chercher, à cheminer
là où Dieu nous précède, “en Galilée”,
dans nos périphéries, nos interfaces avec
le monde, les failles par où même notre
péché survient, car c’est bien là que la
grâce de Dieu surabonde, au risque de
nous surprendre. C’est bien là que la
mission unique et personnelle qu’il nous
confie peut s’épanouir : élargissons l’espace de notre attente ! n
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 6
H I S TO I R E
Notre-Dame du Marillais,
la longue présence de Marie en Anjou
I
ssu d’une riche famille milanaise,
saint Maurille la quitta à l’âge de vingt
ans, abandonnant ses richesses et son
pays, pour se mettre à l’école de saint
Martin de Tours, qui l’ordonna prêtre.
Avec saint Florent, lui
aussi disciple de saint
Martin, il descendit la
Loire pour évangéliser
la région, l’un à l’actuel
St-Florent-le-Vieil, et
lui à Chalonnes.
Selon une très ancienne
tradition orale, au cours
d’une de ses visites à
son ami et condisciple,
la Vierge lui apparaît
au confluent de l’Èvre
et de la Loire, au lieudit “Croix du Pichon”
pour lui demander de
célébrer sa nativité. La
Sainte Vierge se tenait
dans les branches d’un peuplier et lui
annonça : « La volonté de mon Fils et
mon bon plaisir sont que tu fasses célébrer la fête de ma Nativité. » Cet évènement se déroula en 430, un an avant le
concile d’Ephèse au cours duquel Cyrille
d’Alexandrie affirma avec les Pères le
principe de la maternité divine, Marie
Mère de Dieu, la Théotokos, donnant
ainsi naissance au culte de la Sainte
Vierge dans l’Église catholique. C’est
dire l’importance de la terre d’Anjou
pour Marie…
Dans le même temps, les
Angevins vinrent trouver saint Maurille pour
lui demander d’être leur
évêque, sa réputation
étant déjà bien connue
aux alentours. C’est ainsi
que sous son impulsion,
les Angevins furent les
premiers à fêter la Nativité de Marie le 8 septembre, cette célébration par la suite adoptée
à Rome parcourut le
monde… Ce qui permet au théologien Thomassin d’affirmer que
« la fête de la Nativité
est passée de France en Italie et, si l’on en
cherche l’origine, il faut probablement la
rapporter en Anjou, car dans plusieurs anciens livres, elle est appelée l’Angevine, “Feria Andegavensis” » On célèbre toujours
cette fête au début du mois de septembre,
époque à laquelle se tient la célèbre “foire
de la Petite Angevine” à Beaupréau.
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 7
La réputation de Maurille lui valut aussi
quelques aventures. Un jour, une femme
se plaignit auprès de lui de ne pas avoir
d’enfant. Maurille pria, et la femme fut
exaucée. Mais lorsqu’elle vint à la cathédrale pour lui demander de baptiser son
fils, Maurille disait sa messe et tempo­
risa. Entre-temps l’enfant mourut. Ecrasé
par le remords, Maurille se sentit indigne
de sa charge et abandonna tout. Il partit,
emportant avec lui les clefs de la cathédrale, et s’embarqua vers l’Angleterre où
il trouva un emploi de jardinier.
Sept années passèrent, mais les Angevins
se montraient inconsolables de la perte
de leur évêque. Lorsqu’une prophétie menaça la ville de destruction, ils s’embarquèrent à leur tour vers l’Angleterre. Une
pêche providentielle leur livra les clefs de
la cathédrale que Maurille avait jetées à la
mer et qu’un poisson avait avalées. Enfin
ils retrouvèrent la trace de leur évêque
et réussirent à le convaincre de revenir.
Aussitôt Maurille se rendit à l’église SaintPierre où l’enfant avait été inhumé, et il se
mit en prière. Bientôt l’enfant, désormais
âgé de sept ans, se releva plein de vie.
Maurille le baptisa sous le nom de René,
“à nouveau né”, et le prit sous sa gouverne
jusqu’à ce qu’il se fasse ordonner prêtre et
prenne sa succession à la tête de l’évêché,
avant d’être honoré en tant que saint René.
Les miracles se multiplièrent sur la tombe
de Maurille mort en 453, en l’honneur
duquel fut édifiée l’église Saint-Maurille.
Il devint le patron principal du diocèse
avant de céder la place à saint Maurice.
En 786, en remerciement de sa victoire
sur les Bretons d’Armorique en ce lieu,
Charlemagne fit remplacer l’antique chapelle par une autre plus importante, suivi
en ce sens par son fils Louis le Pieux. Le
pèlerinage se développe alors et devient
un haut-lieu spirituel et marial pour
l’Europe chrétienne occidentale.
En 1520, la chapelle de Charlemagne est
remplacée par un nouvel édifice de style
angevin “plantagenêt” (la voûte angevine présente un profil très bombé car sa
clef est plus haute que les sommets des
arcs doubleaux et formerets). Cet édifice
se maintiendra jusqu’en 1890, malgré les
guerres de Vendée durant lesquelles le
sanctuaire fut une fois de plus incendié.
En 1870, Mgr Freppel, évêque d’Angers,
décide d’édifier un nouveau sanctuaire
afin de revivifier la vénération pour la
Vierge Marie. Ainsi, le 15 septembre
1873, c­inquante mille personnes se
rassemblent au Marillais.
Le 16 juillet 1878, s’installent les pères
Montfortains, toujours actuels responsables du sanctuaire.
La première pierre est posée le 24 septembre 1890, de cette nouvelle église terminée en 1913, sa consécration n’ayant
lieu que le 7 octobre 1920. En 1930, on
y adjoint la tour avec ses quatre cloches
et carillons.
Finalement, le 8 septembre 1931, Mgr
Rumeau, évêque d’Angers, procède au
couronnement de la statue de NotreDame du Marillais, en présence de quarante mille pèlerins.
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 8
Dans le Traité de la Vraie Dévotion, le
Père de Montfort nous dit qu’en nous
remettant aux soins de Marie, nous découvrons un « chemin court, aisé, parfait et assuré » pour entrer en communion avec la Sagesse. « Par le chemin de
Marie, dit-il, on passe plus doucement et
tranquillement » ... vers la Sagesse. « C’est
le propre de Marie de nous conduire sûrement à Jésus Christ ... Entrons dans ce
chemin et marchons-y jour et nuit, jusqu’à
la plénitude de l’âge de Jésus Christ. »
« Ce chemin élargit le cœur par une sainte
confiance en Dieu ... lui inspire un amour
tendre et filial. Par la voie immaculée de
Marie ... on travaille pendant le jour, on
travaille dans un lieu saint, on travaille
peu. Il n’y a pas de nuit en Marie ... elle
est un LIEU SAINT... » (VD nos 152, 168,
169, 218 ...)
Le saint nous rappelle que le Triomphe
du Cœur Immaculé est tout intérieur :
« Marie est la Reine du ciel et de la terre
par grâce, comme Jésus en est le Roi par
nature et par conquête. Or, comme le
royaume de Jésus-Christ consiste principalement dans le cœur ou l’intérieur de
l’homme, selon cette parole : “Le royaume
de Dieu est au-­dedans de vous” (Luc 17,
21), de même le royaume de la très Sainte
Vierge est principalement dans l’intérieur
de l’homme, c’est-à-dire dans son âme, et
c’est principalement dans les âmes qu’elle
est plus glorifiée avec son Fils que dans
toutes les créatures visibles, et nous pouvons l’appeler avec les saints la Reine des
Cœurs. » (VD no 38)
En célébrant la Nativité de Marie Mère
de Dieu, l’Église reconnaît selon l’expression du Père de Montfort que Marie
a trouvé grâce devant Dieu pour Elle et
pour le genre humain, qu’Elle a eu le
pouvoir d’incarner et mettre au monde
la Sagesse éternelle et qu’il n’y a encore
qu’Elle qui par l’opération du
Saint
­Esprit ait le pouvoir de l’incarner, pour
ainsi dire, en tous ceux qui sont appelés
à devenir les fils bien-aimés du Père par
le Baptême.
La Nativité de Marie rend présent par
avance la beauté du Fils et fait éclore
la fine fleur du Ciel à nos yeux dévoilée, elle nous invite à rendre grâce pour
notre création, notre propre humanité,
en laquelle Dieu veut déjà demeurer. n
(d’après différentes sources,
dont le site internet du diocèse d’Angers)
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 9
LA M A I S O N D E L’OA S I S
Michel Rabouan,
curé de Saint-Martin de Beaupréau
C’
est par un hasard des plus provi­
dentiels qu’un ouvrage ancien,
datant de 1911, est arrivé entre les mains
d’Élise. Elle qui cherchait depuis longtemps des informations
sur la Maison de l’Oasis,
sachant seulement que
cette maison avait un
temps été un orphelinat,
se trouva comblée.
En réalité, cet ouvrage
d’environ 200 pages
relate les débuts de la
Communauté des Religieuses Hospitalières de
Saint-Joseph, née à La
Flèche en 1636, avec des
maisons au Canada dès
1659, et dont une Communauté fondée
par Michel Rabouan, curé de St-Martin
de Beaupréau depuis 1820, adopta les
Constitutions le 21 novembre 1838, jour
de la Présentation de la Sainte Vierge.
Cette communauté de Beaupréau était à
la fois chargée d’instruire les enfants et
d’apporter un soulagement pour tous les
infirmes de la région, dans ce qui deviendra un hospice, où Marie-Pierre a travaillé
juste avant sa majorité.
Quand on parcourt ce livre, on devine entre les pages tout ce qui ne peut
s’écrire : l’ardeur d’une âme telle que le
Père Rabouan donnant tout ce qu’il avait,
même ses chemises neuves, pour aider
les pauvres qui venaient à lui nombreux,
construisant bâtiment
après bâtiment, chapelle,
dispensaire, école, comptant bien sûr entièrement
sur la Providence… la
devançant parfois. On
devine son espérance
et sa foi malgré son lot
inépuisable de soucis et
d’épreuves à chaque fois
traversés. On voit la dureté de l’époque, la misère partagée, la mort de
jeunes sœurs dévouées
au service des malades… l’appui aussi de
quelques personnalités.
M. Rabouan est mort le 2 juin 1860 à
l’âge de soixante-dix ans, après avoir passé
quarante ans à Beaupréau. Grâce à la Supérieure, Mère Voisine, son œuvre va se
poursuivre et prospérer…
Nous allons voir s’il est possible (et comment) de rééditer cet ouvrage d’histoire
locale, qui peut nous aider, nous messagers, à voir que d’autres nous ont précédés
et qu’ici, nous sommes pour une part leurs
Maurice
héritiers. n « Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 10
M É D I TAT I O N
Le silence, porte du Cœur
M
arie est la Porte du Silence, car
Elle est celle qui a su conserver
toutes choses en son Cœur, celle qui a pu
médi­ter dans toute sa profondeur, pourtant insondable, le Mystère de Dieu.
En petite fille d’Israël qu’Elle est, Elle est
abreuvée dès son enfance de la richesse et
de la vérité, même encore cachée aux yeux
de tous, de la Parole de Dieu, exprimée
dans la Torah, à travers Moïse et la Loi reçue au Sinaï (parole pour le présent nourrie de l’expérience du passé) et à travers les
nombreux prophètes qui disent l’à venir,
autant dans la splendeur si le peuple sait se
garder dans l’écoute appliquée de la Parole
mise en partage, que dans la désolation s’il
s’écarte du chemin tracé. Il y a deux voies
(Dt 30) : « Elle est tout près de toi, cette
Parole, elle est dans ta bouche et dans ton
cœur, afin que tu la mettes en pratique. »
(v.14) Ainsi « …je mets devant toi la vie
ou la mort […]. Choisis donc la vie, pour
que vous viviez, toi et ta descendance, en
aimant le Seigneur ton Dieu, en écoutant sa
voix, en vous attachant à lui… » (v.19-20).
Dieu n’est donc pas loin, Il est dans notre
cœur, dans notre âme, Il nous donne la vie
à chaque instant. Il n’attend de nous qu’un
mot, qu’un moment pour lui dire l’élan de
notre amour, la joie ressentie à contempler
la Création et ceux qui nous entourent, la
quête inachevée du sens de notre vie, nos
questions, nos peurs parfois, notre souf-
france… Tout cela peut prendre place dans
le silence habité de notre cœur si nous mettons Jésus en premier dans notre vie. Et
alors Jésus peut nous parler.
Il nous faut sans cesse quitter le bruit
de ce monde trop sûr de ses valeurs, où
il faut paraître, se construire une bonne
image de soi, s’imposer ou même frapper
fort, user de violence verbale ou physique,
­sinon on n’est rien ! Eh bien non, l’Évangile, la loi du Ciel est à l’opposé et Jésus ne
manque pas de le rappeler : ne pas être du
monde, mais dans le monde, comme le levain dans la pâte, insoupçonné mais fort,
comme le sel invisible qui donne saveur à
ce qui est fade, comme la lumière fragile
d’une petite bougie qui éclaire beaucoup
de nuit… Nous sommes faibles et petits et
Dieu se sert de nous, si nous y consentons,
pour faire grandir ce monde et ramener à
Lui tant d’âmes égarées ou blessées. Nous
n’avons pas à nous soucier comment
Dieu fait, nous n’avons qu’à nous laisser
faire, nous laisser aimer à profusion, plonger dans l’Amour pour nous préparer à la
mort, déjà.
Écoutons le silence de la nuit, le chant
infini des oiseaux, le vent qui froisse les
feuilles dans les arbres, le rire des enfants,
les musiques inspirées qui nous apaisent…
Nourrissons notre âme de ces silences
habités, prenons le temps, changeons de
rythme, il est toujours temps d’aller moins
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 11
vite, la respiration peut devenir prière,
peut devenir le rythme patient de notre
rencontre avec Dieu. Personne n’est obligé
de courir comme ce monde insensé, vers
toujours plus de sensations, de plaisirs,
d’argent, de pouvoir. Nous pouvons préférer la modération, la pauvreté, la compassion… sans nous priver de paix ni de joie !
Essayons encore une fois de nous mettre à
l’école de Marie en faisant silence en nous.
“Soyez mes mains !” Prenons le temps de
prendre les Saintes Écritures, d’ouvrir le
livre, d’allumer une bougie, de caresser les
mots en nous, de saisir leur sens en nous
laissant guider par l’Esprit, d’accrocher
telle citation dans un coin de notre tête, de
la faire éclore dans notre vie, de la partager autour de nous…
“Soyez mes yeux !” Lisons et
relisons le chapitre entier d’où
sont tirés les textes du jour ou
ceux du dimanche, pour voir
ce qu’il y a avant… et après, et qui peut
nous éclairer. Nous pouvons lire aussi les
vies de saints, ceux que nous aimons et
ceux qui nous sont inconnus, pour pouvoir les prier et contempler une facette du
diamant divin. Il y a aussi tant de trésors
dans les textes que 2000 ans d’Église nous
ont laissés que nous n’aurons jamais fini
de chercher, de trouver et de louer…
“Soyez mon Cœur !” Quand notre âme est
ainsi nourrie, elle peut aller plus haut dans
l’Amour. Elle a besoin de nourritures spirituelles et il faut lui en fournir, sinon elle
s’épuise et elle meurt. Donnons-lui ce qu’elle
attend, elle ne peut parler, mais si nous
sommes déprimés ou survoltés, nous ne
sommes pas dans l’équilibre le plus propice
à son épanouissement, c’est le signe qu’il y a
des choses à changer… Ajustons-nous peu
à peu à l’Esprit qui nous fait vivre. Non pas
insensibles à ce qui nous entoure, mais touchés pour pleurer avec ceux qui pleurent et
joyeux avec ceux qui rient, en les portant
en nous comme des frères vers le Père, en
sachant les aider à ce que la seule Volonté
de Dieu se fasse pleinement, comme Marie
le fait pour chacun de nous ses enfants, en
nous enfantant à la vie en Dieu, en réparant
nos erreurs et leurs conséquences, en appelant la grâce sur nous, bref, en étant notre
Mère du Ciel qui veille toujours…
Et puis, n’oublions pas cette qualité qu’Elle
a. Elle seule pouvait a­ ccueillir
le Fils de Dieu. Elle n’a
presque été que silence et c’est
pourquoi Dieu l’a choisie : une
Terre Promise reflet de paradis, une Tente dans un désert sans bruit
pour abriter les pas d’une longue ­Alliance,
une Arche d’Or sans égale pour les tables
d’une Loi qui va s’accomplir, un Tabernacle de Présence cosmique, pont entre
le Ciel et la Terre, un Vase de silence où
reposerait le Verbe, le “Je Suis” éternel qui
ne peut s’éployer que dans l’ouverture d’un
cœur, l’Être même de Dieu infini dans le
vent furtif et passager, c’est cela la prière :
un au-delà des mots qui prend chair en
nous, l’Esprit qui colore nos pensées de sa
divinité et nous pousse toujours plus loin
Maurice
vers notre sainteté ! n le silence
habite l’âme
attentive
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 12
INFOS DIVERSES
Le Petit Journal
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Ce numéro 3 paraît enfin. Ce que nous
voulons vous transmettre, à lire et à
vivre, c’est vraiment l’Amour de Marie.
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au plus tôt notre outil d’information
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faudrait arriver
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et c’est possible, si chacun s’y met.
N’hésitez pas aussi à nous envoyer vos
témoignages de grâces reçues dans les
cénacles, vos fiorettis, pour les publier.
Le Noviciat est en place à Kabinda
depuis octobre 2013, près de l’évêché, en
lien direct avec Mgr Valentin Masengo,
qui a érigé la Communauté des Sœurs
Missionnaires de Marie Messagère de
l’Amour le 11 juillet 2011. Ce Noviciat
concerne trois Sœurs, dont Karita,
pour une durée de deux ans. Cela a
commencé dans une grande ­simplicité.
Néanmoins, il y a un coût pour le
­logement et la formation, d’autant que
durant cette période, ces Sœurs ne
travaillent pas. Si vous voulez parrainer
une Sœur Novice, faites un don à cette
intention en le précisant. Merci !
Les 3 messagères
reprennent la route…
Offrandes de Messe à 10E
Comme au début, il y a une dizaine
­d’années environ, Marie-Pierre, Élise
et Édith vont sillonner la France une
fois par mois, le samedi, pour vous rencontrer et prier avec vous. Un chapelet
médité par Élise et un temps d’échanges
tout simple, à votre invitation, dans une
maison particulière ou une petite salle.
N’hésitez pas à appeler Élise au
02 41 70 37 16 pour fixer une date.
Une fois par trimestre, cette rencontre
aura lieu dans les Mauges, en Vendée
ou Loire-Atlantique. Nous avons besoin
de nous revoir et de prier ensemble.
L’offrande de Messe en RDC est fixée
à 10E, c’est le prix pour les Euro­péens
là-bas. Ces Messes (où vos intentions
sont dites) sont célébrées à ­Kalonda
(Rép. Dém. du Congo), village de la
­Communauté. Vos offrandes sont
envoyées régulièrement, mais il est
­impossible de vous garantir une date
à cause des délais de liaison avec la Cté.
Par ces offrandes, vous aidez la paroisse
et la Communauté des Sœurs MMMA.
Merci infiniment pour les offrandes
déjà envoyées de façon régulière.
Veuillez établir votre chèque à l’ordre de
“Communauté des Sœurs MMMA”.
Merci ! Marie-Pierre et les messagers à l’œuvre remercient tous ceux qui les
aident, par les dons en temps, en argent, en offrandes de messes… Tout cela
permet les actions diverses que nous ­menons et celles qui se préparent…
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 12
E N V E R S L E S PA U V R E S
Notre action de messagers
auprès des gens de la rue
M
arie-Pierre a commencé son action auprès des gens de la rue à
l’été 2011. Quand elle était à Angers, elle
voyait des jeunes, ou bien des familles,
notamment à la gare, qui restaient des
journées à errer, à mendier assis par terre
ou à traîner sans but. Elle a vu et elle a
fait, elle a osé aller vers l’un puis l’autre,
elle leur a parlé. Au début, ils se sont demandé pourquoi quelqu’un s’intéressait
à eux. Un dialogue s’est engagé, ils ont
exprimé leurs besoins et notamment
l’été, avoir de quoi manger (l’été les associations suspendent leur activité). Donc
Marie-Pierre, n’écoutant que son cœur, a
pris sur elle de les aider et l’association
Rosalys a permis cette action.
De proche en proche, elle a ainsi fait
connaissance avec des dizaines de jeunes
à la rue, qui vivent en bandes avec leurs
chiens, bandes rivales chacune sur leur
territoire. Elle les a apprivoisés, eux qui
fuient les gens, à tel point qu’en quelques
mois, certains l’appelaient “Maman” et
lui ouvraient des portes. Ce sont eux qui
nous ont fait connaître auprès des Restos du cœur, du Samu social, de la Mairie… de tous ceux et celles qui “gèrent”
ces problèmes sociaux particuliers.
En faisant la maraude, c’est-à-dire
en allant en plusieurs points de la ville,
à la gare, dans les squats, en certains
coins où depuis on a mis des obstacles
au fait de se mettre à l’abri, les bénévoles autour de Marie-Pierre, comme
Édith, Christian, Marie, Isabelle et une
dizaine d’autres (dont certains issus de la
rue, qui connaissent donc bien tous ces
problèmes) qui se relaient, d’autres personnes nous sont apparues, comme des
Tchétchènes, Somaliens, Roumains, Arméniens… débarquant avec des passeurs
qui les laissent à Angers comme à un
terminus. Ils ne connaissent personne,
ils ne pratiquent que leur langue, livrés à
eux-mêmes et au regard fatigué des gens.
Dans la rue il y a de jeunes français,
mais aussi des étrangers sans repères…
Ce n’est pas à nous de modifier les
lois, peut-être que certains profitent du
système c’est sûr, la France est encore vue
comme un Eldorado de l’extérieur (et
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 13
présentée comme tel par les passeurs).
Non, la question qu’on doit se poser, c’est :
qu’est-ce que je peux faire, que f­erait
­Marie, pour apporter un peu de réconfort
à ses enfants, pour les soulager ? Voilà le
pourquoi de notre action à Angers, et à
Nantes aussi. On ne peut pas accueillir
toute la misère, on ne peut pas régler tous
les problèmes, car quand on commence,
souvent d’autres surgissent. Mais on peut
soulager un enfant, on peut donner à
manger à une famille une fois par jour, on
peut conduire à l’hôpital, on peut donner
des couvertures, on peut surtout écouter
(même sans comprendre la langue), on
peut parler, on peut donner du temps à
Jésus, car c’est bien lui que l’on veut servir
à travers le pauvre. Relisez Matthieu 25,
35-40 : « Car j’ai eu faim et vous m’avez
donné à manger […] chaque fois que
vous l’avez fait à l’un de ces plus petits
de mes frères, c’est à moi que vous l’avez
fait. » Voilà simplement ce que l’on fait et
pour lequel nous avons encore besoin de
votre soutien spirituel et matériel.
Dans l’été 2012, nous avons pu trouver, rafraîchir et louer un local près
du centre-ville. Ouvert à l’automne, il
a permis à tous ceux qui passaient de
se poser un peu, de prendre un café ou
une douche (contre 1 euro), de laver son
linge, d’être mis en relation avec une infirmière ou une assistante sociale, voire
un vétérinaire pour les chiens, bref d’être
aidés dans leur vie bousculée et incertaine. Ce local permettait aussi la préparation des maraudes et la distribution
de colis alimentaires. Les commerçants
voisins n’y voyaient pas de problèmes, la
sécurité était maintenue, avec de temps
en temps des rappels à l’ordre respectés.
Mais les voisins au-dessus ont fait valoir
par le syndic leur droit à la tranquillité, et
nous avons, pour ainsi dire, été “virés” au
printemps dernier, soit après environ six
mois seulement ! Dormez bonnes gens…
Dans cet hiver 2012, nous avons pu
aussi (voir le numéro précédent) organiser un Repas de Noël, qui a réuni plus de
cent vingt personnes de la rue (bandes de
jeunes et leurs chiens, ainsi que familles
étrangères). Et sous le manteau maternel
et large de Marie messagère de l’Amour,
ses enfants ont pu ouvrir un temps de
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 14
fête et de partage, la joie dans les yeux,
un sourire rayonnant sur les visages, un
temps hors du temps, c’était Noël, la naissance de l’Enfant le plus pauvre…
Aujourd’hui bien entendu, la maraude se poursuit trois soirs par semaine (en alternance avec les Restos du
cœur), elle n’a pas cessé cet été car c’est
bien toute l’année que les gens ont faim.
Une synergie se fait avec Nantes pour les
achats de pain, fromage, pâté, fruits, légumes. Une boulangerie d’Angers donne
du pain et des pâtisseries, au lieu de les
jeter, et certains d’entre vous donnent
aussi légumes pour la soupe ou autres petits pots, chocolat… merci ! Pour chaque
maraude, une centaine de sandwichs sont
confectionnés (2/3 fromage, 1/3 pâté),
en plus de la soupe nourrissante avec
de vrais légumes, car il y a entre 30-40
jusqu’à près d’une centaine de personnes
à nourrir, ça dépend des soirs. Dès que
la voiture arrive, c’est comme une volée
de moineaux tout autour. Il faut veiller à
un certain ordre car sinon c’est très vite,
comme dans la rue, la loi du plus fort.
C’est pour ça d’ailleurs que la distribution
de vêtements et de chaussures (ce qu’on
nous donne, merci encore !) a dû être
suspendue car certains voulaient se servir directement avec ce qu’ils jugeaient
être le mieux (peut-être même pour le
revendre)…
Partenaire de la Banque alimentaire,
nous distribuions aussi des colis à près de
200 familles.­Une fois par semaine, nous
achetions plusieurs centaines de kilos de
denrées diverses et nous les revendions
un peu plus cher (environ 20 centimes
le kilo) pour que ce soit une aide et non
de l’assistanat, pour les remettre dans une
relation d’échange. Mais cette action est
suspendue, faute de local. Aussi nous
cherchons vite un local sur Angers,
pour avoir un point fixe dans la ville, où
stocker, préparer, où accueillir. La Providence nous aide grandement, mais il
faut aussi l’aider. Priez, offrez, soutenez-nous ! Même si c’est une goutte d’eau
dans l’océan de la misère, c’est une larme
de moins sur la joue de Marie. n Maurice, avec l’aide
de Marie-Pierre et Édith
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 15
CO N F R É R I E
Comment devenir membre
de la Confrérie ?
I
l faut rappeler le rôle et la mission de la
Confrérie dans l’Œuvre de Marie messagère de l’Amour. Beaucoup d’entre vous en
font déjà partie (plus de 1100 membres),
mais pour ceux qui découvrent, la Confrérie est le soutien spirituel de cette Œuvre
pour le salut des âmes. L’engagement est
gratuit, il s’agit simplement de vivre à
l’école de Marie, selon son Cœur humble
et confiant, à l’écoute des inspirations de
l’Esprit-Saint, et de prier à ses intentions,
afin qu’avec cette offrande que nous lui
faisons, avec l’amour que nous déposons
en son Cœur, elle puisse soulager, accompagner, élever telle âme qu’Elle connaît,
vers son Fils Jésus. Cette âme, nous ne
la connaîtrons peut-être qu’au Ciel, mais
par le Cœur Immaculé, nous traversons
l’espace et le temps pour la rejoindre, c’est
bien la communion des saints à laquelle
nous croyons, et c’est le travail dans la foi
de tous les messagers.
Voici les 7 points concrets d’offrande :
1. J’offre ma journée au Cœur Immaculé de Marie (prières, activités,
joies, peines, sacrifices, mortifications,
privations volontaires, maladies, angoisses…) et je me consacre à Marie
en récitant la prière à la Messagère de
l’Amour, qui exprime notre confiance.
2. Je récite la prière donnée par l’Ange
aux enfants de Fatima, pour la conversion des pécheurs.
3. J’assiste à la Messe tous les dimanches
et le plus souvent possible en semaine.
L’Eucharistie est le plus beau et grand
miracle qui nous est donné en ce
monde, où notre âme rencontre Dieu.
4. Je me réserve un temps de prière dans
la journée (oraison venant du cœur ou
oraison écrite ou un temps d’adoration
chez soi ou à l’église) et des temps de
silence et de méditation des Saintes
Écritures.
5. Je médite le chapelet (ou le rosaire)
chaque jour aux intentions du Cœur
Immaculé de Marie. Le chapelet est
l’arme la plus puissante qui soit donnée
sur cette terre après l’Eucharistie.
6. Je me confesse au moins une fois par
mois. Le sacrement du pardon, sacrement de guérison pour l’âme, libère
l’âme et nous sanctifie.
7. Je jeûne avec le cœur le vendredi (excepté pour raisons de santé) : pain ou
biscuit de jeûne et à l’eau, et si je ne le
peux, je fais un effort particulier.
Pour tout renseignement, vous pouvez
contacter Joseph et Zénaïde Emprou, responsables de la Confrérie, au 7 chemin du
Parc - 44150 Ancenis - Tél. 02 40 96 17 51
- Mail : [email protected]
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 16
PRIÈRES
Consécration à St Joseph
Lors de sa dernière Assemblée Générale, l’association Ouvre ton cœur a été consacrée à St Joseph,
ainsi que tous ses membres, présents ou absents, pour demander son appui et sa grâce, lui l’Époux de
Marie. Qu’il nous soutienne dans toutes nos tâches pour qu’advienne le Royaume de Jésus, son Fils !
« Ô glorieux saint Joseph, choisi par Dieu
pour être le père putatif de Jésus, l’époux
très pur de Marie toujours vierge, le chef
de la sainte famille, et qui, pour cette raison, avez été choisi par le vicaire du Christ
comme le céleste patron et protecteur de
l’Église fondée par Jésus,c’est avec la plus
grande confiance que nous implorons en
ce moment votre puissant secours, pour
toute l’Église militante. Protégez tout particulièrement, avec un amour vraiment
paternel, notre saint Père le pape, tous les
évêques et les prêtres qui sont en communion avec la chaire de saint Pierre. Soyez
le défenseur de tous ceux qui travaillent
au salut des âmes dans les angoisses et les
tribulations de cette vie, et faites que les
peuples de la terre se soumettent docilement à l’Église, qui seule peut procurer à
tous le salut éternel.
Daignez aussi, ô bien-aimé Joseph, agréer
la consécration que nous vous faisons de
nous-mêmes. Nous nous donnons tout
à vous, vous demandant d’être toujours
notre père, notre protecteur et notre guide
sur le chemin du salut.
Obtenez-nous une grande pureté de cœur
et un amour ardent de la vie intérieure.
Faites qu’à votre exemple toutes nos actions
tendent à la plus grande gloire de Dieu, en
union avec le Divin Cœur de Jésus, le Cœur
Immaculé de Marie et avec vous.
Nous vous consacrons tout particulièrement notre association, Ouvre ton Cœur,
dont vous savez qu’elle est au service de
l’Œuvre de Marie Messagère de l’Amour,
afin que soit rendu possible, selon la douce
Volonté de Dieu, y compris dans les plus
petites choses, tout ce que Marie attend de
nous. Nous voulons l’aider, aidez-nous à
l’aider !
Nous avons besoin de moyens financiers,
inspirez-nous les meilleures idées pour en
trouver et pour utiliser au mieux l’obole
de la veuve, selon les besoins du moment.
Nous avons besoin de moyens humains,
de générosité, de talents, de temps donné,
inspirez-nous qui appeler pour devenir
serviteur et messager. Aidez-nous à déployer l’Œuvre au vent de l’Esprit, avec
la patience de Dieu pour les hommes, à
discerner dans les événements où Marie
nous conduit, en nous abandonnant sans
réserve, dans une confiance qui grandisse.
Aidez-nous à gérer le temps, sans précipitation ni paresse, à nous ajuster toujours
plus au Cœur de Dieu, pour sa gloire et le
salut des hommes ! Marie en sera consolée.
Enfin, priez pour nous, afin que nous
puissions participer à la paix et à la joie
que vous avez goûtées vous-même à votre
sainte mort.
Ainsi soit-il. »
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 17
Prières pour la France
Ste Geneviève, Mère de la Patrie en danger, priez pour nous, priez pour la France !
Prière à Saint Michel pour la France
« Grand Prince de la milice céleste, établi
par la Providence divine le protecteur spécial de la France, de grâce ne transportez
pas à une autre nation le glorieux privilège
de vous avoir pour Ange tutélaire.
Ah ! ne
souffrez pas que notre Patrie cesse d’être la
fille aînée de l’Église et que son glorieux
titre passe à un autre peuple !
Opposez à
ses défaillances actuelles la fidélité séculaire de son passé. Souvenez-vous que cette
terre confiée à votre sollicitude, fécondée
par les sueurs et le sang de nombreux
apôtres et martyrs, fut illustre entre toutes
par les vertus de ses enfants, depuis Saint
Germain et Sainte Geneviève jusqu’aux
âmes généreuses qui, de nos jours encore,
réagissent contre les envahissements du
mal par l’énergie de leur foi et la sainteté de
leurs œuvres.
Ô glorieux Archange, faitesvous notre avocat devant le Très-Haut.
Obtenez pour la France, notre chère Patrie, la
paix dont elle a tant besoin à l’intérieur et
à l’extérieur.
Obtenez-lui un prompt et sincère retour à l’antique foi, source de sa force
et de sa grandeur, afin qu’après avoir été
humiliée sous les châtiments du Ciel pour
ses fautes, elle se relève purifiée et retrempée, capable des mâles vertus qui ont fait sa
gloire dans les siècles passés.
Ainsi soit-il. »
Marcel Van (1928-1959)
« Seigneur Jésus, aie compassion de la
France, daigne l’étreindre dans ton Amour
et lui en montrer toute ta tendresse. Fais
que, remplie d’amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de
la terre. Ô Amour de Jésus, nous prenons ici
l’engagement de te rester à jamais fidèles et
de travailler d’un cœur ardent à répandre
ton Règne dans tout l’univers. Amen. »
Cette prière a été dictée par le Christ le 14
novembre 1945 au jeune novice rédemptoriste Marcel Van. Jésus la lui avait ainsi présentée : « Petit enfant de mon Amour, écoute,
je vais te dicter une prière, et cette prière, je
veux que les Français me la récitent. » Il lui
dit ensuite : « Ô mon enfant, dis aux Français
que cette prière est celle-là même que je veux
entendre de leur bouche. Elle est sortie de
mon Cœur brûlant d’amour et je veux que les
Français soient les seuls à la réciter. Quant à
toi, mon enfant, je veux que tu la récites aussi,
mais tu la réciteras également en français. »
Marthe Robin (1902-1981)
« Ô Père, ô mon Dieu, délivrez, sauvez
maintenant votre France. Préparez le cœur
de vos enfants à la mission qu’ils vont
avoir à accomplir pour toutes les nations,
pour l’Église tout entière.
Ô Père, ô mon
Dieu, que les cœurs de vos élus tressaillent
maintenant à votre appel, reconnaissant
votre voix, votre commandement, votre
invitation à agir.
Conduisez-les, ô mon
Dieu, chacun à sa place et chacun à sa
mission.
Imposez-leur vous-même tout ce
que vous voudrez de chacun d’eux et de
tous.
Que rien ne soit l’effet de leur propre
choix mais uniquement de votre unique
volonté d’amour.
Vierge immaculée, ne les
laissez pas s’égarer ni se tromper.
Gloire au
Père, au Fils et au Saint-Esprit.
Cœur immaculé de Marie, priez pour nous.
Saints et
saintes de France, intercédez pour nous. »
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 18
PRIÈRES
Petits mots doux vers le Ciel
« Mon Dieu, je crois, j’adore,
j’espère et je vous aime.
Je vous demande pardon pour
ceux qui ne croient pas, qui
n’adorent pas, qui n’espèrent pas
et qui ne vous aiment pas. »
(Prière de l’Ange aux enfants
de Fatima)
« Que
rien ne te trouble,
Que rien ne t’effraie.
Tout passe,
Dieu ne change pas,
La patience obtient tout.
Celui qui a Dieu
ne manque de rien.
Dieu seul suffit. »
Jésus, Marie, je vous aime,
sauvez les âmes,
sauvez les consacrés !
« Ô Jésus, doux et
humble de cœur, que mon
cœur soit vôtre, et que je puisse
sans cesse chanter la louange, et que
je puisse sans cesse aimer ! »
(Pour le temps de l’Avent)
« Si quelqu’un est tout petit,
qu’il vienne à moi ! »
(Livre des Proverbes, 9, 4)
(Ste Thérèse d’Avila)
Cœur Sacré de Jésus,
si joyeux,
si douloureux,
si miséricordieux,
et si resplendissant
de résurrection
et de sainteté,
j’ai totale confiance
en Vous.
« Oh mon Dieu !
Trinité Bienheureuse, je désire
vous Aimer et vous faire Aimer,
travailler à la glorification de la Sainte
Église en sauvant les âmes [...]. Je désire
accomplir parfaitement votre volonté et
arriver au degré de gloire que vous m’avez
­préparé dans votre royaume, en un mot,
je désire être Sainte, mais je sens mon
impuissance et je vous demande,
oh mon Dieu ! d’être vous-même
ma sainteté. »
(Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus)
Bénissons
et demandons à Dieu de bénir
tous ceux et celles qu’Il met sous notre regard, c’est sa Joie de gloire !
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 19
INFOS DIVERSES
Les 3 messagères
reprennent la route…
Chapelet Perpétuel pour
consoler le Cœur de Marie
Comme au début, il y a une dizaine
­ ’années environ, Marie-Pierre, Élise
d
et Édith vont sillonner la France une
fois par mois, le samedi, pour vous rencontrer et prier avec vous. Un chapelet
médité par Élise et un temps d’échanges
tout simple, à votre invitation, dans une
maison particulière ou une petite salle.
Déjà l’Isère, la Suisse, la Bretagne sont au
programme. N’hésitez pas à appeler Élise
au 02 41 70 37 16 pour fixer une date.
Une fois par trimestre, cette rencontre
aura lieu dans les Mauges, en Vendée
ou Loire-Atlantique. Nous avons besoin
de nous revoir et de prier ensemble.
À l’inspiration de Marie-Pierre,
un “­Chapelet ­perpétuel” est lancé sans
autre intention que de ­soulager le Cœur
de Marie et y déposer notre amour.
Elle en fera ce qu’Elle veut !
Il s’agit, pour ceux qui le ­désirent, de
s’inscrire pour telle ­demi-heure dans
la semaine (par exemple le mardi entre
13h30 et 14h). Votre nom est inscrit dans
un tableau général, de façon à remplir
toutes les ­demi-heures dans la semaine
(il y en a 336 dans une semaine…).
Pour tout renseignement et inscription,
appeler la personne responsable
du calendrier au 02 41 58 89 27.
Accueil à l’Oasis
Le Grenier de St Joseph
Vide-grenier pour l’Œuvre
À la suite d’un problème spécifique avec
une famille accueillie à l’Oasis, en accord
avec la Mairie, le Bureau de l’association
Ouvre ton cœur a dû prendre la décision
d’une fermeture temporaire de la Maison
pour l’hébergement, de façon à mieux
encadrer cet accueil et de se mettre en
conformité (électricité, chauffage…).
Du nouveau au printemps.
Nous envisageons au moins deux fois
l’an un grand vide-grenier, pour trouver
les moyens nécessaires envers les plus
pauvres. Si vous avez des objets, meubles,
livres, bibelots, tableaux… en bon état
et susceptibles d’être vendus, vous
pouvez appeler le 06 79 24 19 97 qui
vous ­indiquera la marche à suivre.
Âmes Amies du Purgatoire
Maraude, Repas de Noël…
Novembre est le mois dédié à ces âmes
en attente. Ne les oublions pas, elles qui
peuvent nous aider si nous les aidons.
Lisez Maria Simma ou priez la Flamme
d’Amour du Cœur Immaculé de Marie
(www.laflammedamour.org).
Si vous voulez nous aider dans notre
action auprès des sans-abri, vous pouvez
nous apporter légumes, petits pots,
couvertures, vêtements, chaussures…
Appeler Édith au 02 41 70 37 16 pour
connaître les besoins du moment.
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 12
INFOS DIVERSES
Le Petit Journal
Parrainage Sœurs Novices
Ce numéro 3 paraît enfin. Ce que nous
voulons vous transmettre, à lire et à
vivre, c’est vraiment l’Amour de Marie.
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Le Noviciat est en place à Kabinda
depuis octobre 2013, près de l’évêché, en
lien direct avec Mgr Valentin Masengo,
qui a érigé la Communauté des Sœurs
Missionnaires de Marie Messagère de
l’Amour le 11 juillet 2011. Ce Noviciat
concernera trois Sœurs, dont Karita,
pour une durée de deux ans. Cela va
commencer dans une grande simplicité. Néanmoins, il y a un coût pour le
­logement et la formation, d’autant que
durant cette période, ces Sœurs ne travailleront pas. Si vous voulez parrainer
une Sœur Novice, faites un don à cette
intention en le précisant. Merci !
Les 3 messagères
reprennent la route…
Offrandes de Messe à 10E
Comme au début, il y a une dizaine d’années environ, Marie-Pierre, Élise
et Édith vont sillonner la France une
fois par mois, le samedi, pour vous rencontrer et prier avec vous. Un chapelet
médité par Élise et un temps d’échanges
tout simple, à votre invitation, dans une
maison particulière ou une petite salle.
N’hésitez pas à appeler Élise au
02 41 70 37 16 pour fixer une date.
Une fois par trimestre, cette rencontre
aura lieu dans les Mauges, en Vendée
ou Loire-Atlantique. Nous avons besoin
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L’offrande de Messe en RDC est fixée
à 10E, c’est le prix pour les Euro­péens
là-bas. Ces Messes (où vos intentions
sont dites) sont célébrées à ­Kalonda
(Rép. Dém. du Congo), village de la
­Communauté. Vos offrandes sont
envoyées régulièrement, mais il est
­impossible de vous garantir une date
à cause des délais de liaison avec la Cté.
Par ces offrandes, vous aidez la paroisse
et la Communauté des Sœurs MMMA.
Merci infiniment pour les offrandes
déjà envoyées de façon régulière.
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“Communauté des Sœurs MMMA”.
Merci ! Marie-Pierre et les messagers à l’œuvre remercient tous ceux qui les
aident, par les dons en temps, en argent, en offrandes de messes… Tout cela
permet les actions diverses que vous nous ­menons et celles qui se préparent…
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 21
D E S M OY E N S P O U R L’Œ U V R E
Rencontre fraternelle
des Messagers de l’Amour
le 1er mai 2013
au Restaurant Le Grand Pré
à Melay (49)
(près de Chemillé dir. Vihiers)
Accueil à partir de 10h.
Assemblée générale d’Ouvre ton cœur.
Matinée d’échanges et d’information.
Repas tiré du sac.
À partir de 14h, louanges, chapelet et
chants. Témoignage de Marie-Pierre.
Fin prévue vers 17h.
Temps fort des Messagers
les 7 et 8 juin 2013
à la Maison de l’Oasis
à Beaupréau (49)
Avec le Père Pascal Fanou (prêtre
béninois en études de droit en région
parisienne). Ce temps fort débute
le vendredi matin à 9h et s’achève
le samedi midi.
Pour tout renseignement et réservation
(hébergement à l’Oasis - 15 e la nuit),
appeler la personne responsable des
réservations au 02 41 58 89 27.
Merci !
Marie-Pierre et les messagers à l’œuvre
remercient tous ceux qui les aident,
par les dons en temps, en argent, en
offrandes de messes… Tout cela permet les actions diverses que vous nous
­menons et celles qui se préparent…
n Le 23 décembre dernier, un repas de Noël a été organisé par M
­ arie-Pierre
et Rosalys, avec l’aide de gens de la rue et de messagers. Plus de 120 personnes, jeunes SDF, arméniens, algériens, roumains, somaliens… de
toutes religions, un rassemblement inédit, apaisé, pour la joie des enfants !
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 22
CO N F R É R I E
La retraite annuelle de la Confrérie :
une rencontre fraternelle pour
se ressourcer, prier et partager
95
membres de la confrérie se sont
retrouvés au lycée La Providence
à Cholet (49) les 21, 22 et 23 août 2012,
tous joyeux de participer à la sixième
retraite annuelle de la Confrérie des
Messagers de Marie. Beaucoup d’entre
eux se connaissaient bien car ils se sont
déjà rencontrés lors des retraites précédentes. Parmi les retraitants, plusieurs
venaient de très loin : Quimper, Paris,
Ain, Haute-Savoie, … Tous, par leur
présence, ont voulu témoigner leur
attachement, leur amour et leur fidélité envers la Très Sainte Vierge Marie,
Messagère de l’Amour.
C’est le Père René Paul, prêtre montfortain, qui nous a accompagnés durant
cette retraite. Le temps de prière comprenait la Messe, la récitation et la méditation du chapelet, l’adoration du Saint
Sacrement à la chapelle et une veillée
de louange et de méditation terminait
la journée. Nous faisons partie d’une
confrérie de prière, aussi nous privilégions le temps donné à la prière pour
nous mettre entre les mains de Dieu, à
sa disposition, pour le louer, lui rendre
grâce, lui demander des faveurs et écouter sa voix au plus profond de nos cœurs.
Durant ces trois jours, le Père René
nous a donné cinq enseignements de
qualité et très appréciés des retraitants.
Il a choisi comme support et comme
fil conducteur le petit livre « Ouvrez
à ­Jésus-Christ », un recueil de textes de
Saint Louis-Marie de Montfort, choisis
et présentés par le Père Gendrot. Chaque
retraitant avait ce livre. Ainsi nous avons
découvert qu’au cœur de la spiritualité
montfortaine, il y a le Christ Sagesse qui
fait sa demeure chez les hommes, et Marie est le chemin le plus sûr pour trouver
Jésus-Christ. Ce livre est une grande richesse et chaque retraitant aura à cœur
Le Père Paul et le Père Gendrot, montfortains.
« Soyez mon Cœur ! » • Avril 2014 • N°3 • page 23
à poursuivre la lecture, pour apprendre
à mieux vivre notre dévotion à Marie et
à devenir aussi de vrais « messagers de
l’Amour », en particulier dans notre action caritative envers les autres, surtout
les plus démunis.
Le Père René avait apporté une copie d’une statue sculptée par le Père de
Montfort et qu’il avait au sommet de son
bâton de marche. Elle est très significative par des symboles qu’elle présente, et
il a consacré presque tout un enseignement à son sujet : ce fut une véritable
catéchèse remarquable et surprenante.
Un DVD fort instructif sur le Père de
Montfort a complété le temps des enseignements.
En conclusion, le Père René nous a
encouragés à poursuivre sur les quatre
points suivants : la prière, la charité active, l’obéissance à l’Église et l’intégration
dans la communauté chrétienne locale.
Chaque jour, un temps d’échanges fut
consacré aux informations sur l’Œuvre.
Les responsables sont intervenus : Joseph
pour la confrérie, Élise pour la maison
d’accueil à Beaupréau, Bob pour l’aide
aux gens de la rue à Nantes, Édith pour
la maraude à Angers, Marie-Pierre aussi pour la maraude à Angers et surtout
au sujet de la communauté des Sœurs
Missionnaires de Marie Messagère de
l’Amour en R.D. du Congo ; de retour
d’une visite de deux semaines dans cette
communauté, elle nous a commenté un
ensemble de photos montrant les diverses activités des Sœurs, leur joie de
vivre et d’être au service de la population
locale, en particulier les enfants. Le Père
André Fillaudeau nous a expliqué pourquoi il continue avec Marie-Pierre et
son désir de rester avec nous pour nous
conseiller et nous aider.
Comme les années précédentes, cette
retraite s’est déroulée dans une bonne
ambiance familiale et fraternelle
concrétisée, entre autres, par un repas
partagé le dernier jour.
Nous remercions la Sainte Vierge
Marie de nous avoir donné ces trois jours
de retraite et des grâces qu’Elle nous a
accordées pendant ce temps fort de ressourcement spirituel. n
Joseph et Zénaïde
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INFOS DIVERSES
Rencontre fraternelle
des Messagers de l’Amour
le 1er mai 2013
au Restaurant Le Grand Pré
à Melay (49)
(près de Chemillé dir. Vihiers)
Accueil à partir de 10h.
Assemblée générale d’Ouvre ton cœur.
Matinée d’échanges et d’information.
Repas tiré du sac.
À partir de 14h, louanges, chapelet et
chants. Témoignage de Marie-Pierre.
Fin prévue vers 17h.
Temps fort des Messagers
les 7 et 8 juin 2013
à la Maison de l’Oasis
à Beaupréau (49)
Avec le Père Pascal Fanou (prêtre
béninois en études de droit en région
parisienne). Ce temps fort débute
le vendredi matin à 9h et s’achève
le samedi midi.
Pour tout renseignement et réservation
(hébergement à l’Oasis - 15 e la nuit),
appeler la personne responsable des
réservations au 02 41 58 89 27.
D E S M OY E N S P O U R L’Œ U V R E
Un grand grand Merci !
Marie-Pierre et les messagers à l’œuvre
remercient tous ceux qui les aident,
par les dons en temps, en argent, en
vêtements, en offrandes de messes…
Tout cela a permis les actions diverses
que vous avez pu découvrir ici
et permettra celles qui se préparent…
Statues de Ste Philomène
Bientôt à la Maison de l’Oasis,
ces statues peintes à la main
seront proposées pour votre prière.
Boîtes à oiseaux
D’autres objets seront disponibles
à la vente, réalisés par les sans-abri
d’Angers. À partir de cet été.
Le Grenier de St Joseph
Vide-grenier pour l’Œuvre
Nous envisageons au moins deux fois
l’an un grand vide-grenier, pour trouver les moyens nécessaires envers les
plus pauvres. Si vous avez des objets,
meubles, livres, bibelots, tableaux… en
bon état et susceptibles d’être vendus,
vous pouvez appeler le 06 79 24 19 97
qui vous indiquera la marche à suivre.
Offrandes de Messes à 5E
Ces Messes (où vos intentions sont
dites) sont célébrées à Kalonda (RDC).
Par ces offrandes, vous aidez la paroisse
et la Communauté des Sœurs MMMA.
Merci infiniment pour les offrandes
déjà envoyées de façon régulière.
Veuillez établir votre chèque à l’ordre de
“Communauté des Sœurs MMMA”.