84ème Congrès de l`UNEF Texte d`orientation de l`AGE d`Orléans

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84ème Congrès de l`UNEF Texte d`orientation de l`AGE d`Orléans
84ème Congrès de l'UNEF
Texte d'orientation de l'AGE d'Orléans
« L’utopie est la vérité de demain» Victor Hugo
Ce 84e congrès de l’UNEF s’ouvre dans un contexte politique particulier. Alors que le gouvernement assume
totalement son tournant libéral en faisant des réductions budgétaires une priorité, le coût de la vie pour les étudiants
ne cesse d’augmenter. Financer ses études relève alors du parcours du combattant et va jusqu’à nuire à la réussite
des étudiants les plus précaires. L’UNEF Orléans doit donc se munir d’une feuille de route claire répondant aux
problèmes des étudiants de l’Université. Les spécificités locales doivent être prises en compte : avec quatre sites
délocalisés, près de 50% de boursiers dans l’académie et des étudiants venant de toute la région, l’UNEF Orléans
doit porter ses revendications en fonction. Les questions de logement, transport, aides sociales et réussite quelque soit
notre milieu social doivent être la priorité pour les deux prochaines années.
I) L'université : outil de réussite pour tous
A. Offrir un service public de qualité pour la réussite de tous
a) Lutter contre toutes les formes de sélection
A la rentrée 2014, une sélection par tirage au sort a été effectuée à l'entrée de la filière de licence STAPS.
Cette sélection n’est pas tolérable car elle va à l’encontre du principe d’accès à la filière de son choix comme le
mentionne le Code de l’Education. Le service public devrait permettre à chaque étudiant de faire les études de son
choix dans des conditions d’études descentes. Alors que le désengagement de l’Etat est tenu pour responsable de ce
tirage au sort, l’UNEF ne restera pas dupe et veillera à ce que cette sélection ne s’applique pas dans d’autres filières et
que cette pratique injuste ne soit pas utilisée comme argument pour une « sélection sur dossier » future. Le
Baccalauréat doit rester la seule condition pour l’accès à l’Université, ce n’est pas aux étudiants, qui jouent leur
avenir, de payer les pots cassés de mauvais choix budgétaires.
L’UNEF se battra donc pour la suppression de cette sélection ainsi que la mise en place d’un fléchage
budgétaire permettant une transparence dans l’attribution des fonds.
Il est aussi indispensable de mentionner la sélection par l’échec réalisée dans de nombreuses filières, de
premières années notamment. Surcharge des cours, nombreux CM, échecs collectifs lors des examens etc. L’UNEF
dénonce ces pratiques, et les élus continueront de se battre pour rétablir des conditions d’études correctes, et pour que
le savoir ne soit pas réservé à quelques élites. Contrairement à l’idée reçue qu’un diplôme obtenu par un nombre réduit
d’étudiants vaut plus qu’un diplôme obtenu par un grand nombre d’étudiants, c’est avant tout la qualité de
l’enseignement dispensé qui joue sur les acquis et les compétences des futurs diplômés. Ce sont ces qualités, acquises
par les étudiants, qui déterminent la qualité même du diplôme.
b) De nouveaux axes en faveur de la réussite
L'égalité des chances dans les études supérieures a toujours été l'un des combats majeurs de l'UNEF. C'est
pourquoi nous accordons une place prioritaire à la pédagogie au sein de l'université d'Orléans, notamment avec
l'amélioration de la gestion du statut RSE (Régime Spécial d'Études).
Le statut de RSE connait des difficultés de gestion au sein de l’université, notamment dans son application
inégale entre les filières. Certaines d’entre elles ne possèdent pas encore ce statut ou un équivalent, nuisant à la
potentielle réussite des étudiants nécessitant un aménagement de l’emploi du temps. De plus, même lorsque ce statut
existe, les étudiants se heurtent à des difficultés dans l’accès aux enseignements. Certaines conditions ne sont pas
réunies pour la récupération des cours auxquels ils ne peuvent assister.
Aujourd’hui le statut RSE doit permettre à chaque étudiant de réussir ses études même lorsqu’il se voit
contraint de se salarier dans le même temps. C'est pourquoi l’UNEF Orléans veillera à l'amélioration du statut RSE
afin qu'il soit réellement un outil permettant aux étudiants de réussir leur cursus universitaire, et non une source
supplémentaire de problèmes administratifs ou de gestion : il doit permettre un aménagement de l’emploi du temps et
une évaluation en contrôle continu adaptée ainsi que l’accès à tous les cours en ligne via CELENE.
L’Université accueille tous les ans de plus en plus d’étudiants et le budget devient insuffisant pour ouvrir de
nouveaux TD, surtout si l’on rajoute à cela le manque de place dans les bâtiments et les gels de postes d’enseignants.
Ces mesures ont été prises à la fois, suite au manque d’investissement de l’Etat et aux choix budgétaires plus que
douteux de l’Université. L’UNEF Orléans sera donc sur tous les fronts, à la fois dans les conseils et dans la
mobilisation si besoin.
B. La nécessité d’un réinvestissement dans l’Enseignement Supérieur
Pour permettre la mise en place d’un meilleur encadrement pédagogique, la suppression de toutes les formes
de sélections qu’elle soit à l’entrée ou durant le cursus (sélection par l’échec…), l’évaluation par la progression…
l’Etat doit prendre ses responsabilités et réinvestir massivement dans les Universités. En effet, l’université d’Orléans
n’est pas épargnée, au contraire avec 1,3 millions d’euros de déficit nos formations et nos conditions d’études risquent
de se dégrader d’année en année. Avec une prévision de supprimer 7500 heures de TD soit 2% de la charge
pédagogique en un an, ainsi que le gel de postes successifs, c’est directement l’égalité des chances face à l’obtention
d’un diplôme qui est touchée. Les étudiants ressentent déjà les effets négatifs de cette pénurie budgétaire : suppression
d’heures de cours, suppression des tutorats, augmentation du nombre d’étudiant en TD, mise en place de tirage au sort,
mutualisation des cours, problèmes lors des déroulements des examens, DAPSE devenu payant, etc. Ce sont donc bien
les étudiants les premiers touchés par la pénurie budgétaire et les mauvais choix politiques de l’université
(construction d’un centre international universitaire de recherche en centre ville inutilisé…).
Parce qu’offrir un diplôme de qualité et permettre la démocratisation au sein de l’Enseignement Supérieur
serait un rempart face à la crise; et que le diplôme reste aujourd’hui la meilleure arme contre le chômage, car plus un
travailleur est formé, plus il produira de la richesse,… Il est plus que nécessaire d’investir en la jeunesse.
C’est pour cette raison que l’UNEF revendique que les 200 millions d’euros indispensables aux universités
pour cesser les coupes budgétaires ne soient dès l’an prochain injectées dans le budget du ministère, que le budget des
universités soit fléché pour que l’argent aille bien dans la formation des étudiants, ainsi que la réorientation des
moyens du Crédit Impôt Recherche (CIR) (subvention de plus de 6 milliards d’euros faites aux grandes entreprises au
nom de la recherche) soit effective.
C. La place de l’AGE au sein de la ComUE( Communauté d’Université et d’Etablissement)
La ComUE regroupe des établissements de manière globale pour créer une communauté pouvant être
représentée à l’échelle nationale et devenir un pôle de compétitivité dans la spécialité choisie. L’UNEF Orléans porte
donc un regard particulièrement attentif sur la ComUE, qui comprend 7 établissements (Universités de La Rochelle,
Poitiers, Limoges, Orléans et Tours, ainsi que l'INSA Centre Val de Loire et ENSMA). Cette ComUE devra être
effective d’ici 2016.
Les rôles attribués à la ComUE sont de gérer les masters nouvellement formés et les écoles doctorales. Les
statuts ont été votés en décembre 2014 dans tous les Conseils d’Administration des établissements concernés.
L’UNEF, qui est présente en majorité au Conseil d’Administration de l’université d’Orléans, a voté contre ces statuts
pour que les masters ne soient pas gérés par la ComUE puisqu’à terme il est fort probable que la ComUE gère
également les licences et les autres masters, aboutissant à une délocalisation des étudiants et une perte de l’idée de
l’université de proximité, ce qui serait inconcevable aux vues du périmètre de la ComUE.
Malgré le manque d’informations et de recul, à cause de la récence de l’institution, l’UNEF restera vigilante
quant au devenir de ces formations : l’université d’Orléans étant l’une de ces universités de proximité, il est
inconcevable que des masters soient délocalisés pour permettre de rentabiliser les formations. De plus, il est essentiel
que toutes les filières, tous les sites délocalisés soient maintenus dans leurs universités respectives pour permettre une
égalité d’accès aux études supérieures sur le territoire.
II) Un projet proche des étudiants et s'inscrivant dans une dynamique nationale
A) Des droits sociaux pour la Jeunesse
a) Un statut social pour les jeunes en formation
À l'UNEF nous accordons une importance cruciale à l'obtention d'un statut social « jeune ». En effet, la classe
des 18-25 ans reste sans statut défini et ne bénéficie que de très peu d'aides. L’objectif de ce statut est d'améliorer les
conditions de vie étudiante en mettant en avant la nécessité de l’autonomie de la jeunesse. Alors qu’on nous encourage
de plus en plus à faire de longues formations, rien ne nous protège jusqu’à l’obtention d’un emploi. Le système de
bourses actuel est injuste et insuffisant, de plus en plus d’étudiants sont donc obligés de se salarier pour financer leurs
études. Nous n’avons donc pas la même chance d’accès au diplôme. La sélection sociale augmente depuis quelques
années, l’urgence de ce statut social est donc réelle. Ce statut passe notamment par un volet financier qu’est
l’Allocation d’Autonomie, qui serait une aide universelle et d’un montant suffisant pour vivre (le seuil de pauvreté se
situe à 60% du niveau de vie médian, c’est-à-dire 987 euros par mois), calculée sur les revenus propres de l’étudiant et
non plus ceux de ses parents.
Ce projet doit se concrétiser étape par étape avec la victoire de certaines batailles nationales, notamment
l'augmentation du système de bourse actuel avec la création de l'échelon 7 et de l'échelon 0bis, le maintien de l'APL
pour les étudiants non boursiers et enfin la construction de dix mille chambres en cité universitaire. La prochaine étape
sera une augmentation du nombre de boursiers (de 100 000 étudiants), une augmentation du montant des bourses
(20%), le doublement du budget du FNAU (Fond National d'Aides d'Urgences), et l'attribution des bourses à date fixe.
b) Un droit au transport et à la mobilité
Tous les étudiants n'ont pas la chance de vivre à deux kilomètres de l'université, et ils doivent pour la plupart
emprunter les transports en commun pour gagner leur lieu d'étude. D’autant plus, concernant notre université qui est à
la fois une université dite de proximité (c’est-à-dire que nombreux sont ceux qui ne viennent pas de l’agglomération
d’Orléans) mais aussi une université excentrée.
Or, à l'heure actuelle aucun effort n'est fait du côté de l'agglomération pour permettre aux étudiants de voyager moins
cher. Alors que dans d'autres villes étudiantes comme Toulouse le tarif étudiant est de 10€ par mois, ou encore à
Chartres 10 euros l’année, Orléans met le sien à 258€. Soit un prix semblable aux autres usagers, alors que prendre les
transports pour un étudiant n’est pas une option mais une contrainte pour pouvoir assister aux cours.
L'an dernier, suite à la rencontre de l'adjoint au maire chargé des transports urbains, l'UNEF Orléans avait réussi à
obtenir la baisse de ces tarifs jugés trop élevés par beaucoup trop d'étudiants. Il était également question de parler des
dysfonctionnements de la ligne 7, l'une des principales lignes utilisées par les étudiants. A la sortie de cet entretient il
avait été engagé de mieux réguler et informer pour la ligne 7 et baisser les tarifs des abonnements étudiants. Or,
aucune de ces bonnes résolutions n'a été tenue et les étudiants paient toujours 25,80€ par mois (voir 30 euros pour les
abonnements mensuels). L'UNEF Orléans compte continuer de revendiquer un tarif étudiant pour le réseau TAO,
lancer aussi souvent que possible des mobilisations et pétitions sur le sujet jusqu'à ce qu'une tarification allégée soit
mise en place.
c) Une action locale sur le quotidien des étudiants
Pour améliorer concrètement nos conditions de vie sur Orléans, nous siégeons au Conseil d’Administration du
CROUS. Alors que cette année nous avons remporté les élections CROUS, cela doit nous permettre d’agir
efficacement sur la vie quotidienne des étudiants durant les deux prochaines années. Le service public qu’est le
CROUS subit lui aussi un désengagement de l’Etat, ce qui ne lui permet plus de remplir ses missions auprès des
étudiants. Le coût des Résidences et des points de Restauration augmentent donc régulièrement, l’UNEF continuera
donc de se battre pour que les prix soient gelés et que les étudiants aient accès à des tarifs sociaux de manière égale
dans chacune des missions du CROUS. Avec une population étudiante dont près de 50% sont boursiers l’UNEF
Orléans a pour responsabilité d’accompagner chaque étudiant dans ses démarches auprès du CROUS (demande d’aide
d’urgence, logement, changements de situation...)
B) La vie étudiante
a) La représentativité des étudiants
Tout d'abord l'UNEF Orléans a l'avantage et l'importance d'être présent dans de nombreux conseils : aux
centraux, aux conseils d'administration de l'université et du CROUS, à la commission de formation et de la vie
étudiante (CFVU) ainsi qu’à la commission recherche (CR), ainsi qu'aux conseils d'UFR. Cette responsabilité qu’a
l'UNEF de représenter les étudiants de l'université doit nous permettre de lutter un peu plus pour nos droits et de les
défendre.
Pour continuer à faire entendre la voix des étudiants avec une démarche syndicale efficace, la présence de
l’UNEF dans le conseil de la ComUE sera essentielle. Ses enjeux majeurs sont simplement de maîtriser et optimiser
son fonctionnement, et d'améliorer encore et toujours l'information auprès des étudiants.
b) L'UNEF avec les associations
Dans l'objectif d'être toujours plus proche et de pouvoir atteindre le plus d'étudiants possible, l'AGE d'Orléans
considère qu'il faut développer ses liens avec les associations étudiantes, qu'elles soient sur les sites principaux ou
délocalisés. L’engagement étudiant doit être reconnu et encouragé, c’est pour cette raison que l’UNEF Orléans
s’engagera à aider dans tous les aspects (création, administratifs, financiers…) les étudiants souhaitant créer une
association indépendante.
Au delà de cette idée d'aider les étudiants, il y a aussi la volonté d'aider la formation d'un véritable tissus
associatif riche et varié ne se limitant pas à l'organisation événementielle qui est souhaité, notamment en présentant
l’outil qu’est Fac’Initiative. Une université avec une bonne vie associative est une université attractive et vivante et
dans lesquelles les étudiants pourront s'engager et gagner leur indépendance plus facilement. L'UNEF pense donc qu'il
faut aider la vie associative à se développer, notamment en expliquant les démarches de formation de ces associations
et en organisant des festivals citoyens tels le FECR (Festival Etudiant Contre le Racisme) que nous organiserons.
c) L’accès à la culture
L'Université d'Orléans est l'une des seules universités dotées d'un centre culturel. En effet le Bouillon permet
aux étudiants d'avoir accès gratuitement ou à moindre coût à des pièces, débats, projections et concert. Le
développement culturel est l'une des revendications portées par l'UNEF. L'étudiant n'est pas seulement là pour étudier
mais aussi pour développer son sens critique et se cultiver. Le PAC, un passeport d'accès à la culture est également
mis en place sur l'université et ses antennes, et permet d'avoir des tarifs réduits dans tous les lieux culturels de la ville
(cinéma, musées, théâtres). Il est particulièrement intéressant au niveau d'Orléans même, mais trop peu développé au
niveau des antennes.
En effet, dans ces villes le PAC ne donne accès qu'à des tarifs pour le théâtre de la ville et rien d'autre. Il faut donc
aller vers une multiplication des offres culturelles dans les villes concernées et diversifier encore plus les offres dans
les villes où le PAC est déjà bien implantée. Par exemple élargir le PAC aux offres du Zenith et des abonnements à
moindre coût concernant la presse.
III) L’AGE d’Orléans : l’outil de tous les étudiants
A. Création de pôles d'action
Le développement de l’AGE doit permettre une meilleure structuration pour être sur tous les fronts, et
améliorer notre rôle de syndicat. De ce fait, nous avons créé différents pôles qui devront être force de proposition et se
développer dans les prochaines années. Pour commencer, le pôle PDI (Problèmes de Défense Individuelle) se charge
d'aider les étudiants à trouver des réponses à leurs questions ou résoudre les problèmes qui affecteraient leur vie
d’étudiant. En vue d'augmenter la visibilité du syndicat, un pôle communication a été constitué. En outre, chaque site
qu'il soit sur le campus ou délocalisé, est maintenant représenté par un responsable qui se charge de recueillir et
transmettre chaque information et problème que rencontrent les étudiants. La future mise en place la FERUF
(Fédération des Etudiants en Résidences Universitaires de France) permettra d'organiser des activités et de la solidarité
au sein des résidences. A terme, ces pôles ont pour objectif de faire de l’UNEF l’outil de tous les étudiants, en leur
permettant de s’engager dans des thèmes spécifiques et en reprenant en main cet outil de défense individuelle et
collective.
B. Renforcer une action déjà existante
Dans la lignée de ce qu'a fait l'UNEF Orléans ces deux dernières années, les campagnes régulières et ciblées
resteront une priorité. C'est ainsi que nous tenons à être présents dans les différents conseils qui concernent les
étudiants. L’UNEF Orléans ne restera pas posée sur ses acquis mais au contraire construira toujours plus le syndicat
pour qu’aucun milieu ne soit un désert syndical. C’est pour cette raison que nous saurons encourager la création de
CAS (Comité d’Action Syndicale), prioritairement dans les sites délocalisés et les Ecoles.
L’UNEF se doit d’être présente dans tous les établissements pour que chaque étudiant puisse s’engager
collectivement, se faire entendre et faire valoir ses droits.
C. L’UNEF une organisation de transformation sociale
Par notre projet révolutionnaire, l’objectif est de transformer la société. C’est pour cette raison que l’UNEF
doit être une organisation de jeunesse, dans un contexte de repli sur soi et de montée de l’extrême droite il est essentiel
que l’UNEF soit la porte parole des jeunes pour mettre au cœur des débats nos revendications. Par conséquent nous
continuerons d’agir sur l’ensemble des sujets de société, car le monde de l’enseignement supérieur et de toutes
formations confondues sont loin d’être épargnés. Nous lutterons donc contre toutes les formes de discriminations : en
participant aux journées de mobilisations, en organisant des évènements, ou encore en menant des campagnes comme
nous l’avons fait plusieurs fois notamment concernant la situation des étudiants étrangers.
En effet, ces étudiants subissent une double précarité à la fois pédagogique et administrative. Sur Orléans,
13% des étudiants sont des étudiants étrangers, l’AGE a donc une responsabilité particulière quant aux conditions de
vie et d’étude de ces derniers. C’est pour quoi l’UNEF continuera à s’opposer à tout contrôle de titre de séjour sur le
campus, à toute stratégie visant à leur faire payer beaucoup plus cher les frais d’inscription, et à accompagner chaque
étudiant rencontrant des difficultés avec le renouvellement de leur titre de séjour en collaboration avec RUSF Orléans.
L’UNEF continuera aussi à mener des batailles en positif, et réclame donc un titre de séjour pluriannuel dés la licence
et une facilitation du changement de statut suite à l’obtention du diplôme, car les étudiants étrangers sont une chance
pour les universités et pour le pays, nous refuserons tout renforcement des systèmes de contrôles ou d’obtention d’un
titre de séjour.
Pour que l’UNEF soit un réel outil pour les étudiants il faudra donc être présent au quotidien dans chaque
site tout au long de l’année, en proposant à chaque étudiant convaincu d’adhérer à l’UNEF et de participer à nos
actions militantes.