Kilti ou la culture lilloise dans un sac en toile

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Kilti ou la culture lilloise dans un sac en toile
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Kilti ou la culture lilloise dans un sac en toile
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Kilti ou la culture lilloise dans un sac en toile
On le connaissait façon alimentation bio, le panier surprise est arrivé à Lille en version culturelle. Kilti, c’est
son nom, contient un aperçu de la scène artistique régionale pour quarante-neuf euros. CD, DVD, livre,
places de spectacles et autres surprises composent ce petit sac dont on ne connaît jamais le contenu à
l’avance.
Rencontre
avec
Laudine
Verbraeken,
co-fondatrice
du
projet.
K ilti, c’est un condensé de la culture locale pour ceux qui n’ont pas peur d’être surpris.
E x p l i q u e z - n o u s
l e
p r i n c i p e …
Il suffit de s’inscrire via notre site ou en remplissant un formulaire et vous recevez le mois suivant votre sac sérigraphié contenant des biens
culturels que nous avons choisis pour vous. Pour chaque distribution, nous organisons une soirée événement ouverte à tous, en présence des
artistes que l’on retrouve dans le panier. Le public apprécie de pouvoir rencontrer les musiciens, les auteurs, de discuter avec eux, d’échanger
autour d’un verre et de faire dédicacer leur livre ou leur album. C’est un moment de proximité que chacun affectionne. Nous voulons limiter au
maximum
le
nombre
d’intermédiaires
entre
les
artistes
et
le
public.
Que
peut-on
trouver
dans
le
panier
?
On retrouve toujours au moins deux biens culturels d’artistes régionaux avec un livre (BD, roman, nouvelle…)
et une œuvre audiovisuelle (CD et/ou DVD), accompagnés de deux places pour deux sorties culturelles
(concert, théâtre, cirque, danse, opéra, expositions…). Mais c’est tout ce qu’on peut savoir avant de recevoir
le sac. La surprise reste le principe de base du panier et l’on ne sait jamais à l’avance ce qu’il va contenir. À
titre d’exemple, le premier panier que nous avons lancé en février était dessiné par Maxime Dujardin et
comprenait notamment une BD de Vanyda, un album de Cactus in Love et un film d’animation de Laurène
Braibant.
Comment choisissez-vous les produits que vous allez mettre dans le sac ?
On se réunit, on prospecte, on se concerte entre nous. Nous sommes une quinzaine pour concocter le
panier. On essaye d’être cohérent dans ce qu’on propose tout en variant les styles et le mélange des genres.
Par exemple, si on choisit un album de musique plutôt classique, on optera pour un produit littéraire plus
contemporain. Nous raisonnons en termes de richesse culturelle, de diversité et de complémentarité. Nous
avons une volonté de faire vivre les lieux culturels locaux et de porter la lumière sur les artistes qui se lancent
dans la région et ceux qui n’ont pas une visibilité très importante mais dont le travail est intéressant.
Quel
est
l’accueil
du
public
pour
l’instant
?
Les gens aiment l’esprit et le principe de surprise, le fait de découvrir un nouvel artiste, une œuvre à laquelle ils ne s’attendent pas forcément.
Nous n’avons eu aucun mauvais retour pour l’instant et les personnes qui font la démarche de s’inscrire pour recevoir le panier sont
généralement ouvertes à la découverte. Et dans un tiers des cas, elles achètent le panier pour l’offrir à un membre de leur entourage. On
remarque aussi, parallèlement à la vente à distance et à la dématérialisation des biens culturels, une volonté du public de revenir à l’objet
matériel, au concret, et de pouvoir toucher le produit.
Après seulement trois mois d’existence, vous envisagez déjà de nouvelles perspectives pour Kilti…
C’est un super projet, on avance vite et on se fait plaisir, sans beaucoup réfléchir. Le mois prochain, nous
allons lancer Kilti à Paris, une nouvelle étape importante et extrêmement motivante. On réfléchit également à
la possibilité de développer le panier à travers la région, au-delà de la métropole lilloise, et de proposer à
l’avenir un sac destiné aux plus jeunes. Nous avons pas mal d’idées, Kilti ne fait que commencer !
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