correction exos tomate
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correction exos tomate
Le brassage génétique chez les végétaux Thème 1 : Génétique, diversification et évolution du vivant Chapitre 1 : Le brassage génétique et la diversité des génomes A partir du cycle de développement de la tomate, replacer les termes méiose et fécondation puis indiquer la phase haploïde et la phase diploïde. On cherche à fabriquer une nouvelle variété de tomates à partir de deux plants différents. D’après les résultats obtenus, proposer une explication aux résultats obtenus lors du croisement entre ces deux plants de tomates. Le document proposé présente le cycle de développement de la tomate et les résultats de croisements entre 2 variétés différentes de tomates. Il s’agit d’expliquer les résultats obtenus. D’après le 1er croisement entre des plants de lignée pure aux fruits entiers et aux rameaux violets (soit P1) avec des plants de lignée pure aux fruits divisés et aux rameaux verts (soit P2), on obtient 100% de plants aux fruits entiers et aux rameaux violets. On peut donc en déduire que le caractère dominant pour la forme du fruit est le caractère « fruits entiers » et que le caractère dominant pour la couleur des rameaux est le caractère « fruits violets ». Soit les conventions d’écriture suivante : - pour le gène codant la forme des fruits : soit e+ fruits entiers et e fruits divisés. - pour le gène codant la couleur des rameaux : soit v+ rameaux violets et v rameaux verts. Soit le phénotype de P1 [e+ v+] et le phénotype de P2 [ev]. Les génotypes respectifs s’écrivent donc pour P1 e+ v+ et pour P2 e v e+ v+ e v P1 ( e+ v+ ) P2 e+ v+ e v ( e v) F1 [e+ v+] Suite au 1er croisement, on croise des individus de la génération F1 hétérozygote avec des individus P2 homozygote récessif. Soit le phénotype de F1 [e+ v+] et le phénotype de P2 [ev]. Les génotypes respectifs s’écrivent donc pour F1 e+ v+ et pour P2 e v e v e v L’individu F1 produit 4 sortes de gamètes : (e+ v+ ), ( e v ), ( e+ v ), ( e v+ ). Les gamètes recombinés s’expliquent par le mécanisme du crossing over à l’origine de l’échange de portions de chromatides entre les chromosomes homologues d’une paire en prophase 1 de méiose. F1 P2 ( e v) ( e+ v+ ) (e v ) ( e+ v ) ( e v+ ) e+ v+ e v e v e v e+ v e v e v+ e v 385 [e+ v+] 385 [e v] 115 [e+ v] 115 [e v+] D’après le croisement 2, qui correspond à un croisement-test, on observe les 4 phénotypes de la génération F2 sont en proportions non équiprobables. On peut donc supposer qu’il y a eu un brassage intrachromosomique (crossing-over) entre deux chromosomes homologues d’une même paire qui portent les gènes étudiés. Ainsi, le gène de la forme du fruit et le gène de la couleur des rameaux sont liés, c'est-à-dire portés par la même paire de chromosomes.