Formation et insertion des jeunes intérimaires

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Formation et insertion des jeunes intérimaires
Fo n d s d ’ A s s u ra n c e Fo r m a t i o n d u Trava i l Te m p o ra i r e
études
Formation et insertion
des jeunes intérimaires
septembre 2012
Fo n d s d ’ A s s u ra n c e Fo r m a t i o n d u Trava i l Te m p o ra i r e
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Depuis 2006, l’institut BVA réalise pour le FAF.TT une étude en continu sur l’impact
des dispositifs de formation du travail temporaire en matière d’insertion
professionnelle des intérimaires. Cette étude a pour principaux objectifs de :
• Décrire les populations d’intérimaires ayant bénéficié de ces dispositifs
de formation
• Mesurer l’insertion professionnelle immédiate et à court terme
des bénéficiaires
• Évaluer la qualité perçue de ces formations
• Mesurer les évolutions par rapport à la vague précédente
Pour cette enquête, un questionnaire a été adressé par voie postale, six mois après
la fin de leur formation, à l’intégralité des bénéficiaires d’un contrat de
professionnalisation intérimaire, d’un CDPI et d’un CIPI, s’étant achevé entre le
5 juillet 2010 et le 19 août 2011. Ce questionnaire a été ensuite traité par l’institut
BVA. Une relance a été effectuée 4 semaines après le premier envoi.
Contrat de professionnalisation
L’échantillon comprend 315 bénéficiaires, soit un taux de retour après relance
de 15 %. Parmi ces 315 répondants, 29 % ont moins de 25 ans, soit 91 personnes.
La répartition de ces bénéficiaires selon le sexe, l’âge et le dernier diplôme obtenu
a été réalisée par l’institut BVA d’après les informations données par le FAF.TT.
CDPI - Contrat de développement professionnel intérimaire
L’échantillon comprend 1 028 bénéficiaires, soit un taux de retour après relance
de 25 %. Parmi eux, 19 % ont moins de 25 ans, soit 200 personnes. La répartition
de ces bénéficiaires selon le sexe, l’âge et le dernier diplôme obtenu a été réalisée
d’après les informations données par le FAF.TT.
CIPI - Contrat d’insertion professionnelle intérimaire
L’échantillon comprend 597 bénéficiaires, soit un taux de retour après relance
de 18 %. Parmi eux, 38 % ont moins de 25 ans, soit 229 personnes. La répartition
de ces bénéficiaires selon le sexe, l’âge et le dernier diplôme obtenu a été réalisée
d’après les informations données par le FAF.TT.
1. Synthèse générale........................................................................................ 4
2. Les jeunes dans le marché de l’emploi ....................................... 5
Taux d’emploi............................................................................................................. 5
Taux de chômage ....................................................................................................... 5
Accès à l’emploi ......................................................................................................... 6
Alternance .................................................................................................................. 6
3. Les jeunes intérimaires ............................................................................ 7
Caractéristiques sociales et professionnelles ............................................................... 7
Les trajectoires professionnelles sur 2009-2010 .......................................................... 7
Quelques apports sur le rôle de l’intérim dans l’insertion sociale et professionnelle ... 7
4. L’alternance dans le travail temporaire ...................................... 8
La professionnalisation ............................................................................................... 8
Les bénéficiaires des formations en alternance ........................................................... 9
5. Le contrat de professionnalisation .............................................. 10
1. Profil des bénéficiaires.......................................................................................... 10
2. Faire un contrat de professionnalisation pour améliorer son employabilité ........... 12
3. Les effets du contrat : l’accès à un emploi stable ................................................... 13
4. Un dispositif qui répond aux attentes.................................................................... 16
6. Le CDPI - Contrat de Développement Professionnel Intérimaire ... 17
1. Profil des bénéficiaires.......................................................................................... 17
2. Faire un CDPI pour améliorer sa qualification ...................................................... 19
3. Les effets du CDPI : l’accès à un emploi plus qualifié ........................................... 20
4. Un dispositif qui répond aux attentes.................................................................... 23
7. Le CIPI - Contrat d’Insertion Professionnelle Intérimaire..............24
1. Profil des bénéficiaires.......................................................................................... 24
2. Les effets du CIPI : l’accès à l’emploi .................................................................... 26
Fo n d s d ’ A s s u ra n c e Fo r m a t i o n d u Trava i l Te m p o ra i r e
Sommaire
3. Un dispositif qui répond aux attentes.................................................................... 29
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L e s j e u n e s S dy an nt hs è lsee mg aé rn cé hr éa l de e l ’ e m p l o i
1. Synthèse générale
Les jeunes de moins de 25 ans représentent 27% de la population des salariés intérimaires.
Ils sont en général plus qualifiés que la moyenne (59% ont au moins le baccalauréat contre
46% pour l’ensemble des intérimaires), mais sont plus souvent délégués sur des missions
d’ouvriers non qualifiés.
S’il n’existe pas de dispositif de formation spécifique pour les jeunes, une part importante
des financements leur sont consacrés puisqu’en 2011, ils représentaient 47% des stagiaires
de la professionnalisation des intérimaires.
L’étude menée par l’institut BVA pour le FAF.TT montre que, quel que soit le contrat,
les jeunes voient leur situation sur le marché s’améliorer nettement après leur formation :
• Accès à l’emploi : près des trois-quarts des stagiaires travaillent six mois après la fin de leur
formation. Ils sont plus nombreux que les autres tranches d’âge à accéder au CDI, et ceux
qui restent intérimaires travaillent plus souvent sur des missions plus qualifiées. Même
le contrat d’insertion professionnelle intérimaire, qui s’adresse à des publics éloignés
de l’emploi, favorise leur accès et leur maintien dans l’emploi, puisque 60% d’entre eux
sont en emploi six mois après le CIPI.Cet emploi correspond dans la majorité des cas
à la qualification obtenue en formation, et la grande majorité considère que c’est grâce
à leur formation qu’ils sont en emploi.
• Niveau de qualification : la professionnalisation dans le travail temporaire s’adresse
en priorité aux intérimaires de premiers niveaux de qualification : 71% des formations
financées en 2011 concernaient des stagiaires sans diplôme (28%) ou titulaires d’un
niveau CAP o BEP (43%). La moitié d’entre eux sont des jeunes, qui sont en général
délégués sur des missions non qualifiées. L’enjeu de la qualification est donc important
pour cette population, et les effets de la formation sont là aussi probants : en CDPI,
la part des ouvriers non qualifiés passe de 73% avant le contrat à 57% après ; en contrat
de professionnalisation, cette part passe de 60% à 28%.
• Intensité d’emploi : Pour les jeunes salariés qui restent intérimaires après leur formation,
la fréquence et la durée des missions s’améliorent nettement. Ainsi, six mois après
un contrat de professionnalisation, 69% des jeunes travaillent tout le temps.
L’analyse des raisons qui poussent les jeunes à accepter une formation montre qu’ils ont
bien évalué l’opportunité que représente la professionnalisation dans leur parcours. Les taux
de rupture de contrats sont d’ailleurs très faibles comparés aux chiffres nationaux : seuls
11% des jeunes arrêtent leur contrat de professionnalisation, contre plus de 25% au niveau
national.
Enfin, les effets ressentis sur les conditions de travail, sur la rémunération, sur l’intérêt
du travail, sont d’une manière générale considérés comme positifs, voire très positifs.
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2. Les jeunes
dans le marché de l’emploi
Ces données sont extraites de l’étude Emploi des jeunes, Documents d’étude de la DARES, novembre 2011.
En France, le taux d’emploi des jeunes de 15 à 24 ans est faible : 28,6 % fin 2011,
inférieur de 5 points à la moyenne de l’Union Européenne. Cette faiblesse s’explique
par l’allongement rapide de la durée de la scolarité en France entre 1985 et 1995 et par les
difficultés d’insertion professionnelle des jeunes les moins diplômés, ayant achevé tôt leurs
études.
Taux d’emploi des jeunes
Pays-Bas
64 %
49,3 %
Allemagne
46,5 %
Royaume-Uni
38 %
Suède
33,3 %
UE à 27
28,6 %
France
Espagne
20,2 %
Italie
19,4 %
0 %
20 %
40 %
60 %
80 %
Taux de chômage
Au premier trimestre 2012, le taux de chômage des 15-24 ans s’élève à 22,5 %.
La DARES rappelle à quel point le chômage des jeunes est sensible à la conjoncture
économique : « Lors des périodes de ralentissement économique, la situation des jeunes
actifs se dégrade plus rapidement que celle des plus anciens. Ainsi, entre 2008 et 2009
le taux de chômage des jeunes ayant terminé leurs études depuis 1 à 4 ans s’est accru
de 5,8 points, alors que celui de l’ensemble des actifs a augmenté de 1,7 point. »
Les jeunes de moins de 25 ans présents sur le marché du travail sont surtout des personnes
peu ou pas diplômées qui peinent à s’insérer professionnellement.
Niveau de formation initiale des jeunes
Les jeunes dans le marché de l’emploi
Taux d’emploi
6,8 %
Sans diplôme
CAP BEP
33,2 %
21,8 %
Bac
Bac+2 et plus
38,2 %
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L e s j e u nL ee ss dj ea un ns el se i m
n ta ér rc ihmé a di ree sl ’ e m p l o i
Accès à l’emploi
Plus de trois emplois salariés sur dix de jeunes de 15 à 29 ans sont des emplois temporaires
(CDD du privé, emplois en intérim, postes de non titulaires du public) ou des emplois aidés,
contre 12 % pour l’ensemble des salariés.
L’accès à un emploi stable dépend du niveau et de la spécialité de formation.
« Débuter par des missions d’intérim ou des contrats aidés concerne 40 % des non-diplômés
et environ le tiers des titulaires d’un CAP-BEP ou d’un baccalauréat, mais moins de 15 % des
jeunes ayant au moins une licence (à l’exception des titulaires de licences professionnelles,
nombreux à accéder à l’emploi par le biais de l’intérim). »
Alternance
L’apprentissage et le contrat de professionnalisation concernaient fin 2010 environ
565 000 emplois occupés par des jeunes. La crise économique a généré un recul important
des entrées en alternance.
On observe que l’alternance concerne des jeunes de plus en plus qualifiés : en 2010,
parmi les 124 000 jeunes qui ont signé un contrat de professionnalisation, 71 % avaient
un niveau équivalent ou supérieur au baccalauréat. 37 % d’entre eux sortaient de leurs
études, 16 % étaient salariés avant le contrat, 18 % étaient auparavant en contrat d’alternance
(apprentissage ou contrat de professionnalisation) et 23 % étaient demandeurs d’emploi.
Le jeune intérimaire
• est célibataire, n’a pas d’enfants,
• a un père employé ou profession intermédiaire et une mère de même ou ouvrière,
• habite dans le nord-ouest de la France (région parisienne, nord, ouest),
• habite dans une ville de plus de 100 000 habitants,
• a été au chômage au moins une fois au cours des 10 dernières années,
• occupe un premier emploi de type CDD, contrat aidé, contrat de travail temporaire,
• occupe un emploi stable au bout de trois ans,
• a un salaire médian de 1 200 euros,
• a une voiture, est locataire de son logement,
• bénéficie du soutien moral ou financier des parents ou grands-parents,
• a un téléphone mobile, utilise Internet.
Informations extraites de l’étude de l’Observatoire des métiers de l’emploi « Les jeunes, le premier
emploi et l’intérim », 2009, BVA et Bernard Brunhes Consultants pour l’OME.
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3. Les jeunes intérimaires
Ces données sont extraites de l’étude de l’Observatoire du travail temporaire « Trajectoires et devenir
de 5000 intérimaires », mars 2012, BVA et Geste pour l’OME.
Caractéristiques sociales et professionnelles
Les trajectoires professionnelles sur 2009-2010
Après un passage dans l’intérim de deux ans, les jeunes restent moins souvent dans l’intérim
(-9 %) que le reste des intérimaires. Ils sont également moins en situation de demandeurs
d’emploi (-4 %), autant en CDI mais nettement plus en CDD, en reprise d’études ou en
formation.
En termes de niveaux de qualification, on observe chez les jeunes une diminution de la part
des ouvriers qualifiés ou non qualifiés au profit des employés. Celle-ci s’explique par le
passage de ces jeunes en CDI ou par le fait qu’en quittant l’intérim « étudiant » - à l’issue
d’études supérieures visant des débouchés comme employé ou cadre -, ils trouvent plus
fréquemment un poste en relation avec leur formation initiale et le niveau de qualification
correspondant.
En termes de secteurs d’activité, on voit que par rapport à l’ensemble de la cohorte, la part
des jeunes dans l’industrie est plus faible. À l’inverse, la part des jeunes dans le commerce
et les services, déjà plus élevée au départ (31 % contre 24 %), augmente encore pour devenir
majoritaire en fin de période.
Les jeunes intérimaires
Le groupe des jeunes de moins de 25 ans est plus masculin (74 % contre 72 % en moyenne)
et plus qualifié que la moyenne des intérimaires (59 % de niveaux I à IV contre 46 % en
moyenne).
On observe au sein de cette population une plus grande proportion d’ouvriers non qualifiés
et d’employés, au détriment des ouvriers qualifiés et des cadres.
La répartition par secteur d’activité montre une part plus importante de jeunes dans les
services et le commerce, à l’inverse du BTP et de l’industrie où ils sont légèrement sousreprésentés.
Pour ce qui est du permis de conduire, de la situation familiale ou des enfants à charge, les
jeunes intérimaires ne se distinguent pas des autres jeunes du même âge : comme eux, ils
sont environ 75 % à être titulaires du permis de conduire, 75 % à être célibataires et un peu
moins de 10 % à avoir des enfants à charge.
Quelques apports sur le rôle de l’intérim dans l’insertion
sociale et professionnelle
À la question de savoir si l’intérim est un facteur d’accélération de la décohabitation
parentale pour les jeunes, l’étude permet de comprendre que l’intérim est moins un facteur
de décohabitation qu’un élément d’amélioration des conditions de vie, mais moins que pour
les jeunes ayant un emploi permanent. La condition d’intérimaire est vécue par les jeunes
intérimaires comme un frein à l’accès au logement locatif autonome et au crédit immobilier
(comme par les intérimaires plus âgés). D’une manière générale, les jeunes souhaitent obtenir
un CDI soit avant de s’installer en couple (certains restent chez leurs parents pour mettre de
l’argent de côté), soit avant de prendre un logement plus grand ou d’acheter un logement.
Par ailleurs, à la question de savoir si l’intérim est un facilitateur de l’orientation
professionnelle des jeunes, l’étude permet de voir que si pour une partie des jeunes, l’intérim
n’est qu’une étape vers l’autonomie financière sans lien direct avec le métier exercé à terme
(notamment pour les étudiants de niveaux II et I), il est pour d’autres constitutif des premières
expériences de travail permettant de mieux choisir « sa voie ». Par rapport aux orientations
professionnelles liées à la formation initiale, l’intérim leur offre en effet la possibilité de
poursuivre ou de renouveler la réflexion sur leur orientation professionnelle.
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L’ a l t e r n a n c e d a n s l e t rava i l t e m p o ra i r e
4. L’alternance
dans le travail temporaire
Contrat de pro.
Plan de formation
CIPI
Entrer
dans le travail
temporaire
Contrat de pro.
Période de pro.
Se qualifier
ou
se reconvertir
Valider
son
expérience
CDPI
CIF
DIF
VAE
Réfléchir
à son
parcours
CBC
La professionnalisation
Les entreprises de travail temporaire disposent de quatre types de contrats en alternance pour
former les salariés intérimaires :
Le contrat de professionnalisation intérimaire a pour objet de favoriser l’insertion ou la
réinsertion professionnelle du bénéficiaire de ce contrat et de permettre l’acquisition d’une
qualification reconnue. Conclu pour une durée comprise entre 6 et 24 mois, il comporte une
ou des périodes de formation externe, une ou des missions d’intérim et, le cas échéant, une
ou des périodes de formation en entreprise (facultatives). Le contrat de professionnalisation
intérimaire ne requiert aucun critère d’âge. Pendant la durée du contrat, l’entreprise de
travail temporaire s’engage à fournir une ou des missions au salarié intérimaire en relation
avec l’objectif de professionnalisation visé au contrat.
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Le contrat d’insertion professionnelle intérimaire (CIPI) a pour objet de faciliter l’insertion
ou la réinsertion dans l’emploi de personnes éloignées du marché du travail et rencontrant
des difficultés d’insertion ou de réinsertion, du fait de leur âge, leur handicap, leur situation
professionnelle, sociale ou familiale. Il a pour objet de les aider à s’insérer dans un métier
ou à reprendre contact avec le milieu professionnel. Conclu pour une durée comprise entre
210 heures et 420 heures, il comprend des périodes de formation (théorique et en entreprise)
et de missions.
La période de professionnalisation intérimaire a pour objet l’acquisition d’une qualification
reconnue. L’entreprise de travail temporaire qui a conclu une période de professionnalisation
s’engage à proposer au salarié intérimaire, au plus tard dans le mois qui suit la fin
de la formation, un emploi en rapport avec la formation suivie. D’une durée minimum
de 35 heures de formation, la période (formation + mission) s’étend sur une amplitude
de 12 mois maximum.
Elle ne requiert aucun critère d’âge, mais doit s’adresser à des intérimaires ayant cumulé
210 heures de missions au cours des 12 mois précédant le contrat. Une étude sera menée
sur les effets de la période sur l’insertion professionnelle en 2013.
Les bénéficiaires des formations en alternance
Des formations qui s’adressent en priorité aux intérimaires de premiers niveaux de qualification…
71 % des formations financées en 2011 – hors période de professionnalisation - concernaient
des intérimaires sans diplôme (28 %) ou titulaires d’un niveau CAP ou BEP (43 %). Près de la
moitié d’entre eux a moins de 26 ans, 9 % ont plus de 45 ans.
… et aux personnes éloignées de l’emploi
66 % des contrats de professionnalisation intérimaire concernent des demandeurs d’emploi.
Les travailleurs handicapés représentent 3,3 % des bénéficiaires (contre 2,5 % en 2010).
L’ a l t e r n a n c e d a n s l e t rava i l t e m p o ra i r e
Le contrat de développement professionnel intérimaire (CDPI) vise un double objectif :
améliorer le niveau de qualification et accroître la capacité d’accès à des missions de travail
temporaire d’intérimaires peu ou pas qualifiés ayant réalisé au minimum 450 heures de
missions au cours des 18 mois précédant le contrat. Le CDPI ne requiert aucun critère d’âge.
Sa durée est comprise entre 175 heures et 450 heures. L’entreprise de travail temporaire
propose au bénéficiaire, dans les trois mois suivant la fin de la formation, une ou plusieurs
missions de travail temporaire, pour une durée totale au minimum égale au tiers de la durée
de la formation.
Un tiers des formations est validé par un titre ou un diplôme
Les certificats de qualification professionnelle, diplômes d’État, titres professionnels et titres
inscrits au RNCP ont représenté 36 % des contrats de professionnalisation et CDPI en 2011
(contre 30 % en 2010).
Les jeunes représentent 47 % des formations en alternance en 2011.
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Le contrat de professionnalisation
5. Le contrat
de professionnalisation
Les jeunes intérimaires qui entrent en contrat de professionnalisation sont plus diplômés que
la moyenne des bénéficiaires : 54 % ont au plus une formation initiale de niveau CAP - BEP
(62 % pour l’ensemble), 15 % d’entre eux n’ayant aucun diplôme (19 % en moyenne).
Ils sont plus souvent sans activité avant le contrat que la moyenne : 38 % contre 29 %.
Leur motivation pour réaliser un contrat de professionnalisation est donc avant tout liée
à leur employabilité - accès à l’emploi ou amélioration de la qualification - ce qui correspond
aux objectifs généraux du contrat.
Les effets du contrat de professionnalisation sont particulièrement marqués pour les jeunes.
Il constitue un vrai tremplin vers l’emploi durable : six mois après le contrat, 70 % d’entre
eux sont en emploi. 37 % sont en CDI (contre 34 % pour la moyenne des bénéficiaires, mais
seulement 24 % des femmes, 26 % des personnes sans diplôme et 33 % des seniors). Seuls
18 % d’entre eux ne travaillent pas alors qu’ils étaient 38 % avant le contrat.
Cet emploi correspond pour 59 % d’entre eux à la qualification obtenue.
68 % précisent que le contrat de professionnalisation a été utile pour trouver cet emploi.
L’intensité d’emploi s’améliore nettement pour ces jeunes : 69 % d’entre eux ont travaillé
tout le temps depuis la fin du contrat, et seuls 16 % d’entre eux n’ont pas du tout travaillé.
Enfin, la catégorie socioprofessionnelle évolue de manière significative : avant le contrat,
60 % d’entre eux étaient ouvriers non qualifiés, ils ne sont plus que 28 % dans ce cas après la
fin du contrat. La part des agents de maîtrise et cadres passe de 17 % à 29 %.
Les apports du contrat de professionnalisation ne se limitent pas à l’accès à l’emploi.
Il constitue également, pour les jeunes, le moyen de mieux savoir ce que l’on veut faire
dans sa vie professionnelle (pour 51 % d’entre eux), de connaître les règles de vie dans une
entreprise (50 %).
Il permet par ailleurs d’améliorer sa rémunération (34 %), la durée des missions d’intérim
(39 %) et l’intérêt du travail (44 %).
1. Profil des bénéficiaires
En 2011, les jeunes représentent 53 % des bénéficiaires du contrat de professionnalisation
intérimaire.
Âge
Sexe
6 %
15 %
26 %
10
Moins de 26 ans
53 %
17 %
26 - 34 ans
Hommes
35 - 44 ans
Femmes
45 ans et plus
83 %
Niveau de formation initiale
Jeunes
15 %
39 %
34 %
12 %
CAP - BEP - BEPC
Bac
Ensemble
Bac + 2 et plus
19 %
0 %
Sans diplôme
43 %
20 %
40 %
28 % 10 %
60 %
80 %
100 %
Jeunes
38 % 6 %
42 %
9 % 5 %
En formation
Intérimaire
Ensemble
29 % 3 %
0 %
Sans emploi
20 %
48 % 10 %
40 %
60 %
10 %
80 %
En CDD
En CDI
100 %
Catégorie socioprofessionnelle
Jeunes
2 %
Ensemble
17 %
Ouvrier
25 %
Ouvrier qualifié
Employé
21 %
2 %
Agent de maîtrise, Cadre
60 %
19 %
Part des jeunes dans le contrat de professionnalisation
53 %
Au niveau national,
53 % des bénéficiaires
du contrat de professionnalisation
sont des jeunes.
35 %
61 % 46 %
50 %
73 % 43 % 47 %
47 %
35 %
52 %
47 %
47 %
66 %
40 %
44 %
68 %
37 %
54 %
Le contrat de professionnalisation
Situation professionnelle à l’entrée
63 %
69 %
67 %
Domaines de formation les plus fréquents
• Conduite de lignes automatisées
• Aéronautique
• BTP
• Mécanique générale
• Logistique
• Commercial et Marketing
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2. Faire un contrat de professionnalisation pour améliorer
son employabilité
Vous avez accepté de faire un contrat de professionnalisation pour ...
33 %
31 %
Acquérir une qualification supérieure
29 %
27 %
Le contrat de professionnalisation
Trouver plus facilement du travail
26 %
26 %
Renforcer vos chances de trouver un CDI
18 %
18 %
Éviter de vous retrouver sans emploi
Changer de métier
Améliorer votre salaire
Élargir vos possibilités de mission
8%
16 %
8%
6%
Jeunes
7%
7%
Ensemble
Les raisons qu’ont les jeunes d’intégrer un contrat de professionnalisation sont cohérentes
avec les objectifs du contrat : qualification et accès à l’emploi. Elles correspondent
également au profil et au parcours des jeunes avant le contrat.
Niveau de diplôme initial
15 %
33 %
Souhaitent acquérir
une qualification
supérieure
15 %
39 %
Sans diplôme
CAP - BEP
Situation avant le contrat
29 %
38 %
Souhaitent trouver
du travail plus
facilement
38 %
Sans emploi
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3. L es effets du contrat : l’accès à un emploi stable
Plus d’un tiers des jeunes en CDI après le contrat
Pour les jeunes, le contrat de professionnalisation est un tremplin vers l’emploi durable :
• 70 % sont en emploi à l’issue du contrat.
• 37 % d’entre eux accèdent à un CDI après le contrat de professionnalisation.
• Alors qu’avant le contrat, 38 % étaient sans activité, ils ne sont plus que 18 % dans ce cas
six mois après la fin du contrat.
80 %
60 %
56 %
70 %
40 %
20 %
0 %
Situation dominante
dans les 6 mois
précédant le
contrat
Le contrat
Situation dominante
dans les 6 mois
suivant la formation
Situation
6 mois après
le contrat
En CDI
5 %
-
31 %
37 %
En CDD
9 %
-
15 %
13 %
En intérim
42 %
-
30 %
18 %
En formation
6 %
100 %
8 %
12 %
En recherche d’emploi
28 %
-
15 %
18 %
Inactif
10 %
-
1 %
-
Évolution du taux d’emploi (CDI, CDD, intérim) avant et après le contrat
Sans
diplôme
Plus de
45 ans
Ensemble
Hommes
Jeunes
Femmes
Avant >
70 %
65 %
68 %
70 %
56 %
61 %
Après >
71 %
75 %
78 %
80 %
70 %
76 %
+1
+10
+10
+10
+14
+15
Évolution >
Le contrat de professionnalisation
100 %
Un emploi qui correspond à la qualification obtenue
Votre emploi actuel ...
31 %
Correspond à votre nouvelle qualification
59 %
10 %
orrespond au secteur d’activité de la formation
C
mais est moins qualifié
Ne correspond pas à votre nouvelle qualification
13
Le contrat de professionnalisation, utile pour trouver son emploi
Le contrat vous a-t-il été utile pour
trouver votre emploi actuel ?
25 %
42 %
Oui tout à fait
Le contrat de professionnalisation
7 %
Oui plutôt
Non plutôt pas
26 %
Non pas du tout
Une plus grande intensité d’emploi
Combien de temps avez-vous travaillé ?
100 %
80 %
60 %
40 %
20 %
0 %
Avant le contrat
Après le contrat
Tout le temps
46 %
69 %
3 semaines par mois
12 %
10 %
2 semaines par mois
7 %
2 %
1 semaine par mois
7 %
3 %
Jamais
27 %
16 %
Travaillent au moins trois semaines par mois, avant et après le contrat (en %)
14
Hommes
Ensemble
Plus
de 45 ans
Jeunes
Sans
diplôme
Femmes
Avant >
66 %
60 %
54 %
58 %
57 %
47 %
Après >
82 %
79 %
73 %
79 %
80 %
71 %
Évolution >
+16
+19
+19
+21
+23
+24
La part des emplois non qualifiés diminue nettement
100 %
80 %
60 %
20 %
0 %
Avant le contrat
Cadre
Après le contrat
-
4 %
17 %
25 %
Employé
2 %
10 %
Ouvrier qualifié
21 %
33 %
Ouvrier
60 %
28 %
Agent de maîtrise
Part des ouvriers non qualifiés, avant et après le contrat (en %)
Plus
de 45 ans
Sans
diplôme
Femmes
Ensemble
Hommes
Jeunes
Avant >
42 %
57 %
58 %
54 %
58 %
60 %
Après >
32 %
46 %
31 %
33 %
35 %
28 %
-10
-11
-13
-21
-23
-32
Évolution >
Le contrat de professionnalisation
40 %
15
4. Un dispositif qui répond aux attentes
Êtes-vous satisfait du contrat ?
6 %
8 %
Oui tout à fait
Oui plutôt
Le contrat de professionnalisation
34 %
Non plutôt pas
Non pas du tout
52 %
Selon vous, la formation assurée par l’organisme de formation ...
A augmenté votre qualification et/ou
vos compétences professionnelles
87 %
A été bien complétée
par la formation pratique
68 %
Était indispensable pour effectuer
des missions en entreprise
60 %
Vous a permis de mieux savoir ce que vous
vouliez faire dans votre vie professionnelle
51 %
Vous a permis de mieux savoir comment
vous comporter dans une entreprise
50 %
Depuis la fin de votre formation, votre situation s’est améliorée concernant...
60 %
58 %
50 %
44 %
40 %
46 %
39 %
30 %
33 %
34 %
20 %
10 %
0 %
Vos conditions
de travail
16
Votre
rémunération
La durée
de vos missions
L’intérêt
de votre travail
Vos possibilités
de trouver un
emploi
Votre niveau
de qualification
6. Le CDPI
Le CDPI s’adresse à des intérimaires d’un premier niveau de formation qui souhaitent
obtenir une qualification ou être délégués sur des missions plus qualifiées. 82 % des jeunes
bénéficiaires disposent au plus d’un CAP ou d’un BEP, 27 % d’entre eux n’ayant aucun
diplôme.
L’objectif est donc pour eux, en premier lieu, d’acquérir une qualification supérieure. Comme
ce sont des salariés à qui l’on propose régulièrement des missions, élargir ses possibilités de
mission ou changer de métier ne sont pas des priorités : ils sont respectivement 21 % et 12 %
à viser ces objectifs.
Six mois après la fin du contrat, 76 % des jeunes bénéficiaires sont en emploi. 10 % sont en
CDI, 8 % en CDD et 58 % sont intérimaires.
Leur emploi correspond dans 54 % des cas à leur nouvelle qualification.
S’ils sont en majorité restés intérimaires, les conditions dans lesquelles ils sont délégués
évoluent de manière positive : les missions concernent plus souvent des postes d’ouvriers
qualifiés (24 %) ou d’employés (17 %), voire de cadres (1 %), alors qu’avant le contrat, les
trois-quarts étaient ouvriers non qualifiés.
La durée et la fréquence des missions s’améliorent également : six mois après le contrat,
61 % des jeunes travaillent tout le temps et 17 % travaillent au moins trois semaines par mois.
Depuis la fin de leur CDPI, 42 % d’entre eux ont constaté une amélioration de leur
rémunération, 46 % de leur situation sur le marché de l’emploi et 58 % de l’intérêt de leur
travail.
79 % des jeunes bénéficiaires considèrent que le CDPI a été utile pour trouver leur emploi
actuel.
1. Profil des bénéficiaires
En 2011, les jeunes représentent 35 % des bénéficiaires du CDPI.
Âge
Sexe
7 %
9 %
35 %
22 %
Moins de 26 ans
26 - 34 ans
Hommes
35 - 44 ans
Femmes
45 ans et plus
34 %
C o n t r a t d Le e Dc éovnet lroa pt p de em ep nr o
t f Pe rs os fi o
e sn sni ao lni n
s ae tl i oI nn t é r i m a i r e
Contrat de Développement Professionnel Intérimaire
93 %
17
Contrat de Développement Professionnel Intérimaire
Niveau de formation initiale
Jeunes
27 %
55 %
CAP - BEP - BEPC
Bac
Ensemble
39 %
0 %
20 %
40 %
47 %
60 %
14 %
80 %
100 %
Catégorie socioprofessionnelle
Jeunes
Ensemble
14 %
15 %
Ouvrier
Ouvrier qualifié
13 %
Employé
22 %
63 %
73 %
Part des jeunes dans le CDPI
48 %
46 % 37 %
38 %
Au niveau national,
35 % des bénéficiaires
du CDPI sont des jeunes
40 %
41 %
34 %
29 %
24 % 40 % 30 %
36 %
33 %
12 %
34 %
25 %
49 %
32 %
Domaines de formation les plus fréquents
• Transport routier
• Logistique
18
Sans diplôme
18 %
• BTP
• Génie industriel
46 %
37 %
34 %
2. Faire un CDPI pour améliorer sa qualification
36 %
34 %
Acquérir une qualification supérieure
28 %
26 %
Renforcer vos chances de trouver un CDI
23 %
21 %
Trouver plus facilement du travail
21 %
Élargir vos possibilités de mission
15 %
15 %
Améliorer votre salaire
Changer de métier
Éviter de vous retrouver sans emploi
27 %
12 %
16 %
Jeunes
12 %
11 %
Ensemble
Les jeunes veulent plus souvent que la moyenne acquérir une qualification supérieure
ou trouver un CDI grâce au CDPI. A l’inverse, élargir ses possibilités de mission ou changer
de métier ne sont pas des priorités.
Leurs priorités correspondent également au profil et au parcours des jeunes avant le contrat.
Niveau de diplôme initial
27 %
Souhaitent acquérir
une qualification
supérieure
36 %
27 %
55 %
Sans diplôme
CAP - BEP
Situation avant le contrat
Souhaitent trouver
un CDI
28 %
Contrat de Développement Professionnel Intérimaire
Vous avez suivi un CDPI principalement pour ...
100 %
Intérimaires
19
Contrat de Développement Professionnel Intérimaire
3. Les effets du CDPI : l’accès à un emploi plus qualifié
Trois jeunes sur quatre sont en emploi après un CDPI
Le CDPI a pour objectif de renforcer la capacité des intérimaires à accéder à des missions
plus qualifiées. Il est donc logique que la majorité reste intérimaire à moyen terme.
Néanmoins, près d’un jeune sur cinq accède au CDI ou au CDD après le contrat.
76 % sont en emploi à l’issue du contrat.
100 %
80 %
76 %
60 %
40 %
20 %
0 %
Le contrat
Situation dominante
dans les 6 mois
suivant la formation
Situation
actuelle
En CDI
-
7 %
En CDD
-
6 %
8 %
En intérim
-
79 %
58 %
En formation
En recherche d’emploi
10 %
100 %
-
2 %
-
8 %
22 %
Taux d’emploi (CDI, CDD, intérim) après le contrat
Plus de
45 ans
Jeunes
Diplôme
inférieur
au Bac
Ensemble
Hommes
76 %
76 %
78 %
79 %
79 %
Femmes
80 % 85 %
Un emploi qui correspond à la qualification obtenue
Votre emploi actuel ...
29 %
Correspond à votre nouvelle qualification
54 %
17 %
20
Bac
orrespond au secteur d’activité de la formation
C
mais est moins qualifié
Ne correspond pas à votre nouvelle qualification
14 %
7 %
41 %
Le contrat vous a-t-il été utile pour
trouver votre emploi actuel ?
Oui tout à fait
Oui plutôt
Non plutôt pas
38 %
Non pas du tout
Une intensité d’emploi qui s’améliore
Combien de temps avez-vous travaillé ?
100 %
80 %
60 %
40 %
20 %
0 %
Avant le contrat
Après le contrat
Tout le temps
57 %
61 %
3 semaines par mois
24 %
17 %
2 semaines par mois
9 %
12 %
1 semaine par mois ou moins
10 %
10 %
Travaillent tout le temps, avant et après le contrat (en %)
Diplôme
inférieur Hommes Ensemble
au Bac
Plus
de 45 ans
Jeunes
Femmes
Bac
Avant >
57 %
57 %
56 %
44 %
57 %
54 %
52 %
Après >
58 %
59 %
59 %
48 %
61 %
60 %
67 %
+1
+2
+3
+4
+4
+6
+15
Évolution >
Contrat de Développement Professionnel Intérimaire
Le CDPI, utile pour trouver son emploi
21
Contrat de Développement Professionnel Intérimaire
22
Des emplois plus qualifiés
100 %
80 %
60 %
40 %
20 %
0 %
Avant le contrat
Agent de maîtrise, Cadre
Après le contrat
-
1 %
Employé
14 %
17 %
Ouvrier qualifié
13 %
24 %
Ouvrier
73 %
57 %
Part des ouvriers non qualifiés, avant et après le contrat (en %)
Femmes
Plus
de 45
ans
Diplôme
inférieur
au Bac
Ensemble
Hommes
Jeunes
Bac
Avant >
64 %
61 %
63 %
63 %
63 %
73 %
65 %
Après >
54 %
49 %
48 %
47 %
47 %
57 %
44 %
-10
-12
-15
-16
-16
-16
-21
Évolution >
4. U
n dispositif qui répond aux attentes
7 %
3 %
Oui tout à fait
Oui plutôt
42 %
Non plutôt pas
Non pas du tout
48 %
Selon vous, la formation assurée par l’organisme de formation ...
A augmenté votre qualification et/ou
vos compétences professionnelles
95 %
Vous a permis de mieux comprendre votre
environnement de travail
74 %
Vous a permis de mieux savoir ce que vous
vouliez faire dans votre vie professionnelle
62 %
Vous a aidé à mieux rechercher un emploi
après le CDPI
58 %
Était indispensable pour travailler
50 %
Depuis la fin de votre formation, votre situation s’est améliorée concernant...
70 %
67 %
60 %
58 %
50 %
40 %
41 %
46 %
46 %
Votre situation
sur le marché de
l’emploi
La durée de vos
missions
42 %
30 %
20 %
Contrat de Développement Professionnel Intérimaire
Êtes-vous satisfait du contrat ?
10 %
0 %
Vos conditions
de travail
Votre
rémunération
L’intérêt
de votre travail
Votre niveau
de qualification
23
7. Le CIPI
Contrat d’Insertion Professionnelle Intérimaire
Contrat d’Insertion Professionnelle Intérimaire
24
La majorité (57 %) des bénéficiaires du CIPI a moins de 26 ans. Ce contrat d’insertion
s’adresse à des publics fragilisés, très éloignés de l’emploi ou menacés dans leur emploi.
C’est particulièrement vrai pour les jeunes bénéficiaires : 15 % n’avaient aucune expérience
professionnelle avant le contrat, 4 % étaient bénéficiaires de minima sociaux, 68 % avaient
travaillé moins de 210 heures au cours des six mois précédant le contrat.
Compte tenu du profil des bénéficiaires, le taux d’insertion dans l’emploi est bon, puisque
60 % des jeunes sont en emploi six mois après le CIPI, dont 12 % en CDI et 17 % en CDD.
Les conditions d’emploi s’améliorent nettement : 47 % travaillent tout le temps six mois
après le CIPI, et 21 % trois semaines par mois.
Les missions sur lesquelles ces jeunes intérimaires sont délégués sont en majorité des postes
d’employés, la part des ouvriers non qualifiés passant de 47 % avant le contrat à 34 %
après.
69 % considèrent que le CIPI a été utile pour trouver leur emploi actuel, qui correspond dans
69 % des cas à la formation qu’ils ont suivie.
86 % d’entre eux sont satisfaits du déroulement du contrat. Depuis la fin de leur CIPI, 36 %
notent une amélioration de leur rémunération, 42 % de leurs conditions de travail et 48 %
de l’intérêt de leur travail.
1. Profil des bénéficiaires
En 2011, les jeunes représentent 57 % des bénéficiaires du CIPI.
Âge
Sexe
7 %
12 %
24 %
Moins de 26 ans
57 %
35 %
26 - 34 ans
Hommes
35 - 44 ans
Femmes
45 ans et plus
65 %
Niveau de formation initiale
Jeunes
17 %
37 %
30 %
Sans diplôme
16 %
CAP - BEP - BEPC
Bac+2 et plus
23 %
0 %
37 %
20 %
40 %
26 %
60 %
14 %
80 %
100 %
Catégorie socioprofessionnelle
Jeunes
Ensemble
3 %
2 %
Ouvrier
Ouvrier qualifié
Employé
47 %
47 %
Agent de maîtrice, Cadre
42 %
45 %
10 %
4 %
Part des jeunes dans le CIPI
48 %
50 %
Au niveau national,
48 % 72 %
67 %
42 % 72 % 49 %
50 %
57 % des bénéficiaires
du CDPI sont des jeunes
41 %
65 %
50 %
56 %
34 %
52 %
15 %
58 %
61 %
54 %
61 %
45 %
Contrat d’Insertion Professionnelle Intérimaire
Bac
Ensemble
Domaines de formation les plus fréquents
• Téléconseiller
• Logistique
• Vente, Distribution
• Génie industriel
25
Contrat d’Insertion Professionnelle Intérimaire
2. Les effets du CIPI : l’accès à l’emploi
10 % des jeunes accèdent au CDI après un CIPI
100 %
80 %
60 %
60 %
40 %
20 %
0 %
Le contrat
Situation dominante
dans les 6 mois
suivant la formation
En CDI
-
7 %
12 %
En CDD
-
16 %
17 %
En intérim
-
54 %
31 %
100 %
3 %
5 %
En recherche d’emploi
-
19 %
34 %
Inactif
-
1 %
1 %
En formation
Taux d’emploi (CDI, CDD, intérim) après le contrat
Plus de
45 ans
Diplôme
inférieur
au Bac
Ensemble
Jeunes
Hommes
Femmes
56 %
57 %
60 %
60 %
61 %
62 %
Un emploi qui correspond à la formation suivie
Oui tout à fait
27 %
Oui plutôt
47 %
4 %
22 %
26
Situation
actuelle
Non plutôt pas
Non pas du tout
23 %
Le contrat vous a-t-il été utile pour
trouver votre emploi actuel ?
39 %
Oui tout à fait
8 %
Oui plutôt
Non plutôt pas
30 %
Non pas du tout
Le CIPI permet de travailler plus
Combien de temps avez-vous travaillé ?
100 %
80 %
60 %
40 %
20 %
0 %
Avant le contrat
Après le contrat
Tout le temps
14 %
47 %
3 semaines par mois
9 %
21 %
2 semaines par mois
16 %
10 %
1 semaine par mois ou moins
13 %
13 %
Vous n’avez pas travaillé
44 %
9 %
Travaillent tout le temps, avant et après le contrat (en %)
Diplôme
inférieur Hommes
au Bac
Plus de
45 ans
Ensemble
Jeunes
Femmes
Avant >
23 %
20 %
27 %
19 %
14 %
18 %
Après >
47 %
49 %
58 %
50 %
47 %
51 %
Évolution >
+24
+29
+29
+31
+33
+33
Contrat d’Insertion Professionnelle Intérimaire
Le CIPI, utile pour trouver son emploi
27
Contrat d’Insertion Professionnelle Intérimaire
28
L’accès à un emploi qualifié
100 %
80 %
60 %
40 %
20 %
0 %
Avant le contrat
Après le contrat
Agent de maîtrise, Cadre
2 %
3 %
Employé
47 %
56 %
Ouvrier qualifié
4 %
7 %
Ouvrier
47 %
34 %
Part des ouvriers non qualifiés, avant et après le contrat (en %)
Diplôme
inférieur
au Bac
Plus de
45 ans
Hommes
Ensemble
Jeunes
Femmes
Avant >
47 %
45 %
49 %
42 %
47 %
29 %
Après >
51 %
47 %
47 %
37 %
34 %
21 %
+4
+2
-2
-5
-7
-8
Évolution >
3. Un dispositif qui répond aux attentes
4 %
10 %
Oui tout à fait
36 %
Oui plutôt
Non plutôt pas
Non pas du tout
50 %
Selon vous, la formation assurée par l’organisme de formation ...
A augmenté votre qualification et/ou
vos compétences professionnelles
79 %
77 %
Était indispensable pour travailler
Vous a permis de mieux comprendre
comment se comporter dans une entreprise
54 %
Vous a permis de mieux savoir ce que vous
vouliez faire dans votre vie professionnelle
47 %
Depuis la fin de votre formation, votre situation s’est améliorée concernant...
60 %
53 %
50 %
48 %
40 %
42 %
42 %
Vos conditions
de travail
La durée de vos
missions
36 %
30 %
Contrat d’Insertion Professionnelle Intérimaire
Êtes-vous satisfait du contrat ?
20 %
10 %
0 %
Votre rémunération
L’intérêt
de votre travail
Votre niveau
de qualification
29
Fo n d s d ’ A s s u ra n c e Fo r m a t i o n d u Trava i l Te m p o ra i r e
Notes
30
Fo n d s d ’ A s s u ra n c e Fo r m a t i o n d u Trava i l Te m p o ra i r e
31
www.additiv.fr - août 2012
Fonds d’Assurance Formation du Travail Temporaire
14, rue Riquet • 75940 Paris cedex 19 • Tél.: 01 53 35 70 00 • Fax: 01 53 35 70 70
Siret 329 790 794 00047 • APE 9411Z • Urssaf Paris N° Affiliation 756 30 0005900 001 011