8. Résoudre les équations de Maxwell
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8. Résoudre les équations de Maxwell
8. Résoudre les équations de Maxwell Nous quittons le cas simple des ondes planes monochromatiques se propageant selon un axe de coordonnée. Ce chapitre introductif à la seconde partie a pour objectif de préparer la suite du cours : – Présenter les méthodes de résolution des équations de Maxwell dans le vide. – Rappeler les diverses solutions élémentaires aux équations de Maxwell dans le vide. – Introduire aux méthodes de résolution des équations en présence de sources. 8.1. Les équations de Maxwell : champs, potentiels, énergie 8.1.1. Les équations de Maxwell dans le vide Expression des équations Les équations de base de l’électromagnétisme dans le vide sont les quatre équations de Maxwell à laquelle s’ajoute la force de Lorentz qui s’exerce sur une charge électrique en mouvement : ρ ε0 ~ div B = 0 ~ = div E ~ ∂B −→ ~ rot E = − ∂t ~ ∂E −→ ~ rot B = µ0~j + µ0 ε0 ∂t ~ + ~v × B ~ F~L = q E (8.1) (8.2) (8.3) (8.4) (8.5) La relation qui exprime la conservation locale de la charge électrique se déduite ce ces équations : ∂ρ + div ~j = 0. ∂t (8.6) En l’absence de charge électrique et de courant électrique, ces équations prennent la forme suivante : 77 A savoir Retrouver cette équation de conservation à partir des équations de Maxwell 78 8. Résoudre les équations de Maxwell ~ = 0 div E ~ = 0 div B −→ rot −→ rot (8.7) (8.8) ~ ~ = − ∂B E ∂t ~ ~ = µ0 ε0 ∂ E B ∂t (8.9) (8.10) Ondes électromagnétiques dans le vide Les équations de Maxwell-Ampère et Maxwell-Faraday sont des équations aux dérivées ~ et le champ magnétique partielles du premier ordre qui couplent le champ électrique E ~ B. L’élimination de l’un des champ conduit à obtenir pour le second une équation du second ordre : A savoir Démontrer ces équations de propagation à partir des équations de Maxwell ~ ∂2E = 0, ∂t2 2~ ~ − µ0 ε0 ∂ B = 0. ∆B ∂t2 ~ − µ0 ε0 ∆E (8.11) (8.12) Ces équations sont des équations de D’ Alembert : le champ électromagnétique se propage dans le vide à la célérité c. c= √ 1 ε0 µ0 (8.13) Énergie électromagnétique Le champ électromagnétique transporte de l’énergie. La densité locale d’énergie électromagnétique U est : U = ε0 2 ~ E 2 + 2 ~ B 2µ0 . (8.14) ~ : Le courant d’énergie est donné par le vecteur de Poynting Π ~ ~ ~ = E × B. Π µ0 A savoir Retrouver cette équation à partir des équations de Maxwell (8.15) La relation de conservation locale s’écrit : ∂U ~ = 0. + div Π ∂t (8.16) Exercice Que devient cette équation en présence de charges et de courants ? J-M Courty UPMC - L3 - Physique - PGA Notes de cours version 0.2 8.1. Les équations de Maxwell : champs, potentiels, énergie 79 La puissance P qui traverse une surface S est le flux du vecteur de Poynting à travers cette surface : x ~ · dS. ~ P= Π (8.17) Σ 8.1.2. Les potentiels Existence des potentiels Dans de nombreuses situations, les problèmes d’électromagnétisme sont grandement simplifiés par l’utilisation de champs supplémentaires : les potentiels scalaire V (~r, t) ~ (~r, t). L’existence de des deux champs auxiliaires est une conséquence des et vecteur A équations de Maxwell flux et Maxwell-Faraday. Ces deux équations ne font pas intervenir la matière (contrairement aux deux autres). Elles peuvent être comprises comme deux contraintes imposées à la structure des champs électrique et magnétique. L’équation de Maxwell-flux impose au champ magnétique d’avoir une divergence nulle : ~ = 0. div B (8.18) ~ solution C’est une condition nécessaire et suffisante pour qu’il existe un champ vectoriel A à l’équation : →~ ~ =− B rot A. (8.19) ~ est appelé potentiel vecteur. Le champ A ~ en fonction du potentiel vecteur A ~ peut Cette expression du champ magnétique B être reportée dans l’équation de Maxwell-Faraday : ~ ∂B −→ ~ rot E = − . ∂t (8.20) Ceci conduit à l’équation suivante, −→ rot ~ ~ + ∂A E ∂t ! = 0. (8.21) Cette nouvelle équation est elle même une condition nécessaire et suffisant à l’existence d’un champ scalaire V solution de : ~ −→ ~ + ∂ A = −− grad V. E ∂t (8.22) Ce champ V est appelé potentiel scalaire. Les potentiels en électrostatique et magnétostatique Lorsque les distributions de charge ρ et de courant ~j ne dépendent pas du temps, le champ électrique et le champ magnétique ne sont pas couplés. Notes de cours version 0.2 UPMC - L3 - Physique - PGA J-M Courty 80 8. Résoudre les équations de Maxwell Le potentiel scalaire prend un sens particulier. Puisque le champ magnétique est indépendant du temps, le rotationnel du champ électrique est nul : −→ ~ rot E = 0. (8.23) ~ est conservatif. Il est le gradient du potentiel scalaire V Autrement dit le champ E −→ ~ = −− E grad V. (8.24) V prend alors un sens énergétique. L’énergie potentielle électrostatique Ep d’une charge électrique placée dans le champ électrique est alors : Ep = q V. (8.25) Si l’on reporte l’équation qui définit le potentiel scalaire V dans l’équation de MaxwellGauss on obtient une relation directe entre ce potentiel et la distribution de charge : Exercice : Retrouver cette équation ∆V = − ρ ε0 (8.26) Il s’agit de l’équation de Poisson dont une solution s’écrit sous forme intégrale : V (~r, t) = 1 y ρ (~r1 ) 3 d ~r1 . 4πε0 |~r1 − ~r| (8.27) V Le potentiel vecteur vérifie lui aussi une équation de Poisson : Exercice : Retrouver cette équation ~ = −µ0 ~j, ∆A (8.28) y ~j (~r ) 1 ~ (~r, t) = µ0 d3~r1 . A 4π |~r1 − ~r| (8.29) dont une solution est : V Les transformations de jauge ~ sont définis comme étant solutions des deux Les potentiels scalaire V et vecteur A équations suivantes : →~ ~ = − B rot A, (8.30) ~ −→ ∂A ~ = −− E grad V − . ∂t (8.31) Les équations de Maxwell-flux et Maxwell-Faraday assurent que ces équations ont une ~ ,V ) vérifient ces solution. Celle-ci n’est pas unique. Toute une famille de couple ( A équations et conduisent aux mêmes champs électrique et magnétique. J-M Courty UPMC - L3 - Physique - PGA Notes de cours version 0.2 8.1. Les équations de Maxwell : champs, potentiels, énergie 81 ~ 0 , V0 solution de ces équations à un autre couple soluLe passage d’un couple A ~ V est appelé transformation de jauge. Il s’écrit de manière simple en faisant tion A, intervenir un champ scalaire ϕ appelé jauge. −→ ~ = A ~0 + − A grad ϕ, (8.32) ∂ϕ V = V0 − , (8.33) ∂t pour l’étude de certains problèmes, il peut être utile de choisir parmi tous les potentiels possibles ceux qui sont le plus adapté, que ce soit pour des raisons techniques ou des raisons plus physiques comme la covariance en relativité. Ce choix se fait en imposant une condition supplémentaire au potentiels appelée condition de jauge. Cette condition porte en général sur la divergence du potentiel vecteur. Deux jauges sont plus particulièrement utilisées : La jauge de Lorentz : ~ + 1 ∂V = 0 div A (8.34) c2 ∂t La jauge de Coulomb : ~=0 div A (8.35) Un peu plus loin avec les potentiels En mécanique classique, lorsque l’on écrit les équations du mouvement des particules, ~ et la dynamique des particules chargées est déterminée par les champs électrique E ~ magnétique E. Il faut toutefois noter que dans des formulations plus avancées de la mécanique telle que la formulation Lagrangienne, ce sont les potentiels qui interviennent citons comme exemple le Lagrangien L d’une particule chargée dans un champ électromagnétique : 1 ~ L = mv 2 − q V − ~v · A (8.36) 2 En mécanique quantique (dont la formulation est issue du formalisme lagrangien ou hamiltonien de la mécanique classique), les potentiels ont un rôle central. La dynamique d’une particule, décrite ici par l’équation de Schrödinger, fait intervenir les potentiels et non les champs : 2 ∂ψ 1 ~ − qA ~ ψ + qV ψ ih̄ = −ih̄∇ (8.37) ∂ψ 2m Cette intervention directe des potentiel est observable expérimentalement lorsque l’on fait interférer des particules. Il s’agi de l’effet Aharonov-Bohm. 8.1.3. Propagation des potentiels dans le vide Déterminons les équation d’évolution des potentiels en reportant l’expression du champ électrique et du champ magnétique en fonction de ces grandeurs dans les équations de Maxwell-Gauss et Maxwell-Ampère. Notes de cours version 0.2 UPMC - L3 - Physique - PGA J-M Courty Exercice : Montrer que ces deux couples conduisent aux mêmes champs électrique et magnétique. 82 8. Résoudre les équations de Maxwell Commençons par Maxwell-Gauss : ~ −−→ ∂A div −grad V − ∂t soit ∆V + ! = ρ ε0 (8.38) ∂ ~=−ρ. div A ∂t ε0 (8.39) Poursuivons avec Maxwell Ampère 1 ∂ −→ −→ ~ rot rot A = µ0~j + 2 c ∂t ~ −−→ ∂A −grad V − ∂t ! ou encore −−→ ~ − ∆A ~ = µ0~j + 1 ∂ grad div A c2 ∂t ~ −−→ ∂A −grad V − ∂t (8.40) ! , (8.41) soit Exercice : Quelles sont les équations vérifiées par les potentiels en jauge de Coulomb ? ~ −−→ 1 ∂ 1 ∂2A ~ ~ ∆A − 2 2 − grad V + div A = −µ0~j. (8.42) c ∂t c2 ∂t Les équations que nous obtenons ne sont pas particulièrement simples. Nous avons toutefois le loisir d’imposer un choix de jauge qui simplifiera ces équations. Nous choisirons dans ce cours de travailler en jauge de Lorentz et d’imposer : ~ + 1 ∂V = 0 div A c2 ∂t (8.43) Avec ce choix de jauge, les potentiels vérifient les équations suivantes : ρ 1 ∂2V = − , (8.44) 2 2 c ∂t ε0 2~ ~ − 1 ∂ A = −µ0~j. ∆A (8.45) 2 c ∂t2 En l’absence de charge et de courant, il s’agit d’équations de D’Alembert. Tout comme les champ électrique et magnétique, les potentiels sont des champs libres qui se propagent à la célérité de la lumière. Rappelons que les deux potentiels ne sont pas indépendants car ils sont reliés par la jauge de Lorentz. ∆V − Les potentiels retardés Une solution de ces équations en présence de sources est r 0 −~ r| 0 , t − |~ y ρ ~ r c 1 V (~r, t) = d3~r0 , 0 4πε0 |~r − ~r| V 0 ~j ~r0 , t − |~r −~r| y c ~ (~r, t) = µ0 A d3~r0 . 0 4π |~r − ~r| (8.46) (8.47) V J-M Courty UPMC - L3 - Physique - PGA Notes de cours version 0.2 8.2. Les ondes électromagnétiques dans le vide 83 Dans le régime statique, ces expressions redonnent les expressions habituelles. Dans le régime dynamique, elles signifient que les champs se propagent des sources jusqu’au point d’observation et qu’un changement de densité ou de courant à un instant se fait sentir plus tard en un point éloigné. Le délai est le temps que met la lumière pour se propager de la source au détecteur. On reconnait aussi dans le second membre une somme d’ondes sphériques. 8.2. Les ondes électromagnétiques dans le vide L’objectif de cette section est de rappeler un certain nombre de points de repère. Il ne s’agit ni d’être exhaustif, ni de démontrer des résultats déjà connus pour la plupart 8.2.1. propagation d’un champ scalaire Avant de nous intéresser au champ électromagnétique qui est composé de deux champs ~ et B. ~ Rappelons les solutions de l’équation de propagation pour un champ vectoriels E scalaire. Nous considérerons dans cette section un champ scalaire ϕ qui se propage la célérité c : 1 ∂2ϕ ∆ϕ − 2 2 = 0 (8.48) c ∂t L’objectif de cette section n’est pas d’être exhaustif mais de rappeler un certain nombre de solutions Propagation à 1 dimension : Ondes planes progressives Lorsque le champ ne dépend que d’une variable spatiale, la coordonnée z par exemple, l’équation de propagation prend une forme particulièrement simple : 1 ∂2ϕ ∂2ϕ − =0 ∂z 2 c2 ∂t2 (8.49) Les solutions de cette équation sont ϕ (z, t) = f (z − ct) + g (z + ct) . (8.50) La solution f correspond à une onde qui se propage sans se déformer vers les z croissants. La solution g est une onde qui se propage vers les z décroissants. Propagation à trois dimensions : Ondes planes progressives A trois dimensions les solutions sont beaucoup plus compliquées qu’à une dimension. En particulier, il n’est pas possible de simplifier le problème à l’aide d’un changement de variables. On peut toutefois trouver des solutions particulières qui vérifient certaines propriétés de symétrie. Notes de cours version 0.2 UPMC - L3 - Physique - PGA J-M Courty 84 8. Résoudre les équations de Maxwell Le champ ne dépend que d’une coordonnée. Il peut s’agir d’un axe, par exemple l’axe z Φ (x, y, z, t) = ϕ (z, t) , (8.51) ou bien d’un axe quelconque de vecteur unitaire ~u Φ (x, y, z, t) = ϕ (~u · ~r, t) . (8.52) Le champ Φ est constant sur des plans orthogonaux à la direction de propagation ~u. Le champ ϕ (z, t) vérifie l’équation de propagation à une dimension dont nous connaissons toutes les solutions. Si l’on choisit de ne conserver que les solutions qui vont dans la direction et le sens du vecteur unitaire ~u, les solutions en onde plane s’écrivent Φ (x, y, z, t) = f (~u · ~r − ct) . (8.53) Propagation à trois dimensions : Ondes sphériques Le champ ne dépend que de la distance r du point considéré avec l’origine Φ (~r, t) = ψ (r, t) . (8.54) Pour une fonction qui ne dépend que de r le laplacien a une forme relativement simple : ∆Φ (~r, t) = 1 ∂2 (rψ (r, t)) . r ∂r2 (8.55) La fonction ψ verifie l’équation d’évolution suivante ∂2 1 ∂2 (rψ) − (rψ) = 0. ∂r2 c2 ∂t2 (8.56) Par conséquent la fonction rψ vérifie l’équation de d’Alembert à une dimension dont nous connaissons les solutions. Nous en déduisons la solution en ondes sphériques : ψ (r, t) = f (r − ct) g (r − ct) + . r r (8.57) Le premier terme (fonction f ) corrspond à une onde qui s’éloigne de l’origine. Cette onde est appelée onde sortante. Le second correspond à une onde qui converge vers l’origine, il s’agit d’une onde entrante. Solutions stationnaires Le théorème de superposition permet de construire une nouvelle solution comme combinaison linéaire de deux solutions. L’espace des solutions est ainsi un espace vectoriel. Pour le connaitre, il suffit en fait de connaitre une base. Diverses méthodes permettent de trouver de telles bases. Celles ci reposent sur l’utilisation de la transformée de Fourier ou plus généralement de l’analyse harmonique. Il s’agit de trouver les solutions stationnaires. J-M Courty UPMC - L3 - Physique - PGA Notes de cours version 0.2 8.2. Les ondes électromagnétiques dans le vide 85 8.2.2. Ondes électromagnétiques monochromatiques Ce sont les multiples conséquences du fait que les équations de Maxwell sont des équations linéaires. Les modes propres du champ électromagnétique ont un évolution sinusoïdale. La réponse du champ électromagnétique à une excitation sinusoidale est elle même sinusoidale. L’utilisation combinée de la transformation de Fourier et du théorème de superposition permet de décomposer toute onde électromagnétique en composantes de Fourier qui correspondent à des ondes monochromatiques. Onde scalaire, onde vectorielle L’amplitude d’une onde monochromatique scalaire s’écrit A (~r, t) = < A (~r) e−iωt (8.58) ce qui correspond à la grandeur réelle A (~r, t) = A0 (~r) cos (ϕ0 (~r) − ωt) A0 (~r) est l’amplitude de l’onde au point ~r et ϕ0 (~r) la phase de l’onde au point ~r. Les surfaces ϕ0 (~r) = cste sont appelées surfaces d’onde. Lorsque ce sont des plans, on parle d’onde plane, lorsque ce sont des sphères, d’onde sphérique. Pour un champ vectoriel comme le champ électrique, chacune des composantes peut s’écrire sous cette forme. Cela donne l’écriture compacte ~ (~r, t) = < E~ (~r) e−iωt . E (8.59) Attention à ne pas se laisser emporter par la simplicité de cette écriture. Le champ réel s’écrit Ex (~r, t) = E0x (~r) cos (ϕx (~r) − ωt) (8.60) Ey (~r, t) = E0y (~r) cos (ϕy (~r) − ωt) (8.61) Ez (~r, t) = E0z (~r) cos (ϕz (~r) − ωt) (8.62) Les phases ϕx (~r) , ϕy (~r) et ϕz (~r) sont a priori différentes. C’est seulement lorsque ces phases sont égales que l’on peut écrire le champ électrique sous la forme suivante : ~ (~r, t) = E ~ 0 (~r, t) cos (ϕ0 (~r) − ωt) . E (8.63) Dans cette situation, la polarisation du champ électromagnétique est linéaire en chaque point de l’espace. Notes de cours version 0.2 UPMC - L3 - Physique - PGA J-M Courty 86 8. Résoudre les équations de Maxwell Equation d’onde Pour une onde monochromatique A (~r, t) , la dérivée temporelle est : ∂2 A (~r, t) = −ω 2 A (~r, t) ∂t2 (8.64) Par conséquent l’équation de propagation devient ∆A (~r) + ω2 A (~r) = 0 c2 (8.65) Cette équation porte le nom d’équation de Dirichlet. On la retrouve en physique sous de très nombreuses formes lorsque l’on s’intéresse aux solutions stationnaires : équation de la chaleur (transfert thermique, diffusion), équation de Schrödinger. Ondes planes progressives monochromatiques On peut enfin s’intéresser aux ondes planes progressives monochromatiques de la forme ~ A (~r, t) = A0 ei(k·~r−ωt+ϕ0 ) = A0 exp i (kx x + ky y + kz z − ωt + ϕ0 ) . (8.66) (8.67) ~ en coordonnées cartésiennes est particulièrement simple L’opérateur différentiel ∇ ~ → i~k. ∇ (8.68) Attention, cette relation n’est vraie que pour des ondes planes progressives monochromatiques. Les différents opérateurs s’écrivent alors : ∂ A (~r, t) ∂t −−→ grad A (~r, t) div E~ (~r, t) −→ ~ rot E (~r, t) = −iω A (~r, t) (8.69) = i~k A (~r, t) , = i~k · E~ (~r, t) , (8.70) = i~k × E~ (~r, t) . (8.72) (8.71) Lorsqu’on les appliquent à des ondes planes progessives monochromatiques, les équations de Maxwell deviennent ρ i~k · E~ = , (8.73) ε0 ~ = 0, i~k · B (8.74) ~ ~ ~ ik × E = iω B, (8.75) ω ~ = µ0~j − i E. ~ i~k × B (8.76) c2 J-M Courty UPMC - L3 - Physique - PGA Notes de cours version 0.2