centre - Passeurs d`images

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centre - Passeurs d`images
CENTRE
CICLIC
David SIMON / Xavier LOUVEL / Pauline CUNNAC
24, rue Renan – CS 70031
37110 CHÂTEAU–RENAULT
Tél : 02 47 56 08 08 / fax : 02 47 56 07 77
[email protected]
www.ciclic.fr
TERRITOIRES
27 COMMUNES
Cher (18) : Bourges, Graçay, La Guerche-sur-l’Aubois, Le Châtelet, Lignières, Plou, Saint-Florent-sur-Cher, SainteThorette, Sancerre, Saulzais-le-Potier.
Eure-et-Loir (28) : Dreux, La Loupe.
Indre (36) : Argenton-sur-Creuse, Chassignolles, Le Blanc, Oulches, Saint-Michel-en-Brenne.
Indre-et-Loire (37) : Château-Renault, Luynes, Tours, Véretz, Vouvray.
Loir-et-Cher (41) : Blois, Montoire-sur-le-Loir, Vendôme.
Loiret (45) : Olivet, Orléans.
PASSEURS D’IMAGES EN MILIEU RURAL
PASSEURS D’IMAGES ET LES QUARTIERS
• 31 actions en milieu rural (51% des actions)
• Les quartiers concernés sont (non exhaustif) : Les
Bâtes (Dreux), Quinière (Blois), Les Rottes (Vendôme),
Europe, Le Sanitas (Tours).
• 5 zones CUCS bénéficient d’actions Passeurs
d’images (31% des zones CUCS).
• 2 actions en milieu hospitalier : IME Robert Debré
(Luynes), ADAPEI 37 / Les Elfes (Vouvray).
• 7 communes ayant signé un CUCS bénéficient
d’actions Passeurs d’images (24% des communes
signataires).
• On compte 8 actions Passeurs d’images en lien avec
des publics issus des CUCS, pour 243 participants.
CUCS : Contrat Urbain de Cohésion Sociale
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PASSEURS D’IMAGES ET LES MILIEUX SPÉCIFIQUES
• 2 actions en milieu pénitentiaire (atelier de
programmation et projection) : Maison d’arrêt de Blois.
• CICLIC est impliqué dans l’organisation de l’opération
« Des cinés, la vie ! ». Ateliers, projections : UEAJ Valde-Loire, STEMO de Tours, EPE de Bourges, Maison
d’arrêt de Tours.
PASSEURS D’IMAGES 2014
Centre
PASSEURS D’IMAGES EN LIGNE
Upopi : « Revisiter les images amateurs » : les images
d’archives constituent une formidable matière première
pour monter des ateliers d’éducation aux images,
comme l’illustre un projet mené avec des adolescents
(112 visiteurs).
> www.upopi.ciclic.fr
Conférence en ligne, « L’enfant, l’adolescent et les
écrans » (1 196 visiteurs).
Ciclic.fr : Retours d’ateliers, actualités sur les
formations, actualités sur les projections.
Upopi, site pédagogique consacré aux images
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ÉTABLISSEMENTS
CINÉMATOGRAPHIQUES PARTENAIRES
Cinéma Le Rio (Saint-Florent-sur-Cher), Cinéma Studio République (Le Blanc), Cinéma Eden Palace
(Argenton-sur-Creuse), Cinéma Le Balzac (Château-Renault), Cinéma Les Carmes (Orléans).
CHIFFRES CLÉS
7
séances en salles
Participants
471
41
ateliers (dont 3 « Des cinés, la vie ! »)
467
FINANCEMENTS
5
séances en plein air
594
Coordination régionale : Drac, Conseil régional,
Conseils généraux, intercommunalités, villes,
associations.
Structures locales : n.c.
3
séances de films d’ateliers
199
2
formations
2
autres actions
TOTAL PARTICIPANTS
PASSEURS D’IMAGES 2014
28
108
1 867
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Centre
PASSEURS D’IMAGES EN RÉGION CENTRE
Les actions éducatives hors temps scolaire de Ciclic sont développées au travers de l’opération
nationale Passeurs d’images qui offre un accompagnement pédagogique, artistique, technique
et financier aux projets d’éducation à l’image et vise plus spécifiquement les publics éloignés de
l’offre culturelle.
UN DISPOSITIF EN MUTATION
Raréfaction des séances de cinéma en plein air
Le contexte budgétaire actuel pousse les partenaires de
l’opération à rationaliser leur budget. Ils optent de moins
en moins pour l’organisation de séances de cinéma en
plein air dont la prestation technique est coûteuse (environ
2 000 euros) et dont l’organisation et le succès sont soumis
aux aléas météorologiques. D’autre part, le Conseil
général d’Eure-et-Loir n’a pas reconduit son soutien sur
ce volet du dispositif. Cela explique pourquoi les séances
de cinéma en plein air, autrefois emblématiques de
l’opération, sont passées de 21 projections en 2013 à 5
cette année. Ceci impacte lourdement le nombre total de
bénéficiaires de l’opération, puisque ces projections en
plein air rassemblaient, en 2013, 70% du public touché.
Suppression des contremarques
Ciclic ne propose plus de contremarques à ses publics.
Ces bons de réductions étaient mal répartis sur le
territoire car acceptés seulement dans les deux salles
Art et Essai de Blois et Châteauroux. Elles étaient
principalement utilisées par des centres de loisirs qui
ne développaient pas d’actions complémentaires autour
des films vus. Ce volet du dispositif est devenu moins
prioritaire d’autant plus que depuis janvier 2014 la plupart
des salles pratiquent un tarif unique à 4 euros pour les
moins de 14 ans.
Ainsi pour apprécier le bilan chiffré, il ne faut pas se
fier au nombre total de bénéficiaires mais regarder
plus précisément le détail des projets et les taux de
participation aux actions.
Un public moins rural et plus familial
Avec 21 projets et une moyenne de 82 bénéficiaires par
projet, l’opération Passeurs d’images en région Centre se
porte bien. C’est surtout la diversité des publics touchés
qui donne satisfaction avec 21% des projets initiés en
zones de revitalisation rurale, 21% en zones sous CUCS et
16% en direction des publics spécifiques (milieu carcéral,
hospitalier ou handicap). Rappelons qu’en 2012, 40% des
porteurs de projets étaient situés en milieu rural.
première formation (deux journées, 16 heures) s’adressait
plus spécifiquement aux animateurs peu expérimentés
qui souhaitaient acquérir les bases du vocabulaire
cinématographique et s’impliquer dans des projets de
programmation, de diffusion et de débats. Elle a réuni 10
personnes.
La seconde formation (trois journées, 24 heures) a permis
à 18 stagiaires de s’exercer à la réalisation au moyen d’une
caméra de poche (appareil photo, téléphone portable) et
de bénéficier d’un panel d’exercices à proposer à leurs
publics selon leurs projets.
Questionner les pratiques du quotidien
La formation sur les téléphones portable a donné
pleine satisfaction, d’abord parce qu’elle aborde la
question de la réalisation sans pour autant entrer dans
des considérations trop techniques, ensuite parce que
les exercices revêtent des finalités très différentes,
caractéristiques du public de Passeurs d’images :
favoriser l’expression de soi, se confronter au regard
de l’autre, stimuler sa créativité, découvrir un autre
« cinéma ». Elle questionne les pratiques quotidiennes des
jeunes et peut être exploitée dans le travail quotidien des
éducateurs.
Ciclic a organisé une conférence en partenariat avec
la Ville de Blois qui a réuni une centaine de personnes.
Cette conférence portait sur l’impact que peuvent avoir
les écrans sur le développement cognitif de l’enfant et de
l’adolescent, lorsque cette consommation est précoce,
intensive et inadaptée. La psychologue clinicienne, Sabine
Duflo, a détaillé les effets des écrans selon l’âge de
l’enfant et les bonnes pratiques à adopter pour favoriser
son bien-être et le développement d’une culture de
l’image.
Notons aussi que les actions de sensibilisation touchent
de plus en plus un public familial ainsi que des jeunes
adultes en difficulté d’insertion. Un nouveau partenariat
avec les éducateurs du Conseil général d’Indre-et-Loire
vise prioritairement les 16-25 ans.
UNE RECHERCHE CONSTANTE DE QUALIFICATION
Un programme de formation complet
Deux formations régionales ont été organisées en 2014. La
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PASSEURS D’IMAGES 2014
Tournage à Argenton-sur-Creuse
Centre
plateforme pédagogique. Interactive et ludique, l’université
populaire des images offre la possibilité de découvrir
de manière sensible les images, de jouer avec elles,
d’analyser et d’aller plus en profondeur au travers de
nombreux contenus : cours interactifs, conférences, etc.
Les animateurs peuvent y trouver également des parcours
pédagogiques pour mener en autonomie des ateliers
courts.
> www.upopi.ciclic.fr
PERSPECTIVES
Sensibiliser les familles
Les objectifs pour l’année à venir sont nombreux. Il s’agira
de déployer davantage l’activité hors temps scolaire en
touchant de plus en plus les familles. Cela passe par le
maintien de temps de conférences destinées aux parents
et le maintien d’actions familiales.
Tournage d’un remake de SOS Fantômes, à Saint-Florent-sur-Cher
Ces actions répondent à l’objectif que nous nous étions
fixé : améliorer l’accompagnement du public pour l’aider
à mieux se situer vis-à-vis de l’image, au-delà du cinéma,
qu’il s’agisse de la télévision, des médias, des cultures
numériques et des jeux vidéo.
Le web pour prolonger les actions et les valoriser
La coordination s’est beaucoup investie en prolongeant
les actions par le développement de contenus
complémentaires publiés sur les sites internet de Ciclic.
Force est de constater que le dispositif Passeurs d’images
n’est pas suffisamment bien identifié par les partenaires
potentiels et que certains ateliers sont méconnus des
publics. C’est pourquoi la coordination a réalisé plusieurs
sujets avec pour objectifs :
• donner envie à d’autres structures de monter des projets
similaires en argumentant sur les intérêts pédagogiques
et artistiques des actions,
• informer les animateurs et éducateurs du déroulement
des ateliers afin qu’ils soient en mesure de présenter
l’activité à leurs publics,
Il est important également de poursuivre le travail
initié cette année sur l’omniprésence des images dans
la vie quotidienne des enfants et des familles. Suite
à la conférence sur les écrans organisée en octobre,
des actions de sensibilisation ont été développées
auprès des adolescents sur leur pratiques d’écrans, les
réglementations PEGI (Pan European Game Information)
et la question de l’impact des images violentes… Une
seconde conférence sera organisée à Blois sur les
contenus des programmes jeunesse. Ciclic la relaiera et
formalisera de nouvelles propositions d’actions.
Asseoir le dispositif sur des territoires
En complément des actions de sensibilisation qui font
l’objet d’une plus grande articulation à l’échelle du
pôle éducation, Ciclic souhaite également privilégier
l’accompagnement de projets de plus grande ampleur.
Ainsi la coordination développera des projets plus
ambitieux ou qui - parce que les publics concernés sont
plus difficiles à impliquer et plus volatils - nécessitent
de les répartir en de nombreuses étapes, sur une durée
plus longue. L’objectif est également de ne pas concentrer
l’activité sur une seule structure mais de faire davantage
rayonner le projet sur le territoire en croisant une diversité
de publics. Cela peut passer par un conventionnement par
territoire qui engagerait plusieurs partenaires.
• compléter un temps d’activités ou de formation avec un
dossier pédagogique en ligne.
Ciclic
Coordination régionale Passeurs d’images
Ce dernier point est très important. Pour cela nous
pouvons désormais nous appuyer sur Upopi, le nouveau
site de Ciclic dédié à l’éducation à l’image.
Upopi est à la fois un webmagazine mensuel et une
PASSEURS D’IMAGES 2014
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Centre
Les Échos – 20 octobre 2014
La République du Centre – 11 juillet 2014
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PASSEURS D’IMAGES 2014
Centre
La Nouvelle République – 29 avril 2014
PASSEURS D’IMAGES 2014
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