JSD n° 800 - Franciade
Transcription
JSD n° 800 - Franciade
Les sportifs en forme Sauf les volleyeurs locaux qui ont entamé la saison par une défaite, les rugbymen, les basketteurs et les footballeurs ont gagné le week-end dernier. pages 10 et 11 N° 800 0,61 € Hebdomadaire d’information locale du 23 au 29 septembre 2009 www.lejsd.com Véhicules de police sur l’esplanade de la gare. CHRONIQUES DIONYSIENNES Juke-box vivant. Samedi 19 septembre, en clôture d’une journée particulière pour la rue Saint-Just, la Belle étoile a accueilli le Bringuebal. Après brocante et spectacle, tout le monde s’est retrouvé pour danser. Enfants, adultes de tous âges, artistes, habitants, responsables d’assoces, amateurs de rap ou de valse, au même pas dansés. Et ce qui a donné de la chair et des frissons, c’est les Bringuebal, changement de voix, de style, tout comme un juke-box mais vivant. V.L.C. Bagayoko, vos papiers. Ça se passe le jour de la visite de Brice Hortefeux dans le quartier de la Gare. Le ministre pénètre dans les locaux de la SNCF. Une seule personne qui ne fait ni partie de l’entourage du ministre, ni de la police, est contrôlée. Bally Bagayoko doit montrer patte blanche. Être noir et vice-président du conseil général n’est pas encore entré dans les mœurs de la République. D.Sz Marcheurs urbains. Jeudi 17 septembre, vers 19h15, le parvis de la basilique s’est couvert d’une foule de près de 150 personnes. Toutes bien chaussées, elles étaient en partance pour une randonnée pédestre de trois heures qui devait les mener jusqu’à La Villette. Des haltes prévues devant la basilique et le Stade de France. Tout cela à l’initiative d’associations de randonneurs qui proposent ces Panamés et pour la deuxième fois hors les murs de Paname. V.L.C. AU COIN DE LA UNE YANN MAMBERT Moralisé, le capitalisme ? Après la visite de Brice Hortefeux Un an après le début de la crise, épisode d’ampleur comparable à la grande récession de 1929, après cette gifle mondiale partie des États-Unis qui fait vaciller la finance et boire la tasse à l’économie… On allait voir ce qu’on allait voir. Le capitalisme, on allait le moraliser, non mais ! Et plus vite que ça encore. Plus de bonus, de la vertu à la place. Et les paradis fiscaux ? Fini, ils seraient fichés, montrés du doigt comme on désigne des criminels. Les discours des dirigeants politiques de nations LE 15 SEPTEMBRE, le ministre de l’Intérieur a effectué une visite éclair dans le quartier de la Gare dont le « supermarché du crack » faioù justement le capitalisme prospère ont pris ces accents qui sonnent bisait, le matin même, la Une de l’actualité nationale. Le 16 septembre, un déploiement policier prenait position dans le secteur. Le JSD zarre dans leurs bouches, un peu revient sur l’événement, donne la parole à des agents de la SNCF, qui vivent le trafic en première ligne, et fait le point sur la tranquillité comme si de la gorge de Carla Bruni publique avec Florence Haye, première adjointe, en charge de ce dossier pour la municipalité. pages 2 et 3 sortait le chant d’une cantatrice. Mais au-delà des mots, chaque semaine qui passe nous montre que tout continue comme avant. Rien ne change, sauf peut-être les mines des dirigeants des banques quand ils sont pris les mains dans la confiture des primes et des bonus. Maintenant, ils doivent prendre l’air contrit et faire des contorsions pour se justifier. Une chose change pourtant de l’autre côté du miroir, dans d’autres sphèC’est avec une pièce res, dans le monde du travail. Le bonus de la souffrance au boulot est en du dramaturge allemand La maison de quartier inflation. Les suicides en série chez France Télécom, dont les services cenFriedrich Schiller traux s’installeront bientôt à Saint-Denis avec 2 000 salariés, sont les pics de la rue Saint-Just évolue (1759-1805), Mary Stuart, extrêmes d’un système économique qui broie l’homme. Ce qui ne change pour mieux être en phase que le Théâtre Gérardpas non plus, c’est le mouvement de privatisations rampantes, comme avec les attentes des celui qui agite La Poste. Le 3 octobre, les syndicats de postiers organisePhilipe ouvre sa saison habitants d’un secteur en ront une votation citoyenne sur le changement de statut. À Saint-Denis, 2009-2010. page 9 plein renouveau. page 5 cette journée nationale se prépare déjà. La police entre en gare Les trois coups du TGP PIDZ Plaine : le dynamisme de la maison actualités actualités Après la visite éclair de Brice Hortefeux Interview de Florence Haye Le quartier Gare retrouve un semblant dee ccalme Paillard veut voir le super préfet de police Il est environ 21 h, ce mardi-là, quand le ministre arrive, entouré du plus vaste déploiement policier que le quartier ait sans doute jamais connu. Il est sitôt apostrophé par une vingtaine de riverains venus exprimer leur colère et leur exaspération contre les dealers et l’insécurité qui pourrissent leur quotidien. Annoncée quelques heures plus tôt, la visite de M. Hortefeux intervient le jour même où le quotidien Le Parisien publie, dans son édition nationale, une double page sur le « supermarché du crack » qui prospère ici depuis l’été 2008. Venu l’accueillir avec Trois annonces ministérielles La visite prendra fin une heure et demie plus tard dans la gare, par l’annonce de trois mesures. L’une concerne le poste de police de la gare. À partir du début octobre, il devrait fonctionner vingt-quatre heures sur quatrevingt-quatre, sept jours sur sept, avec le renfort de 50 policiers. Et d’ici la fin de l’année, la vidéosurveillance prochainement étendue par la SNCF sur le parvis de la gare, par la pose de 14 caméras, devrait être renforcée par 50 caméras supplémentaires installées aux alentours. M. Hortefeux « a pris la mesure de nos attentes », se félicite l’une des rares habitantes qui aient pu dialoguer avec le ministre. Très investie dans ce quartier où elle vit depuis quinze ans, elle requiert l’anonymat. « J’ai été menacée par des dealers. » Selon elle, « la vidéoprotection doit être étendue aux rues adjacentes. Sinon, les toxicomanes vont continuer à rentrer dans les copropriétés. Il faut mettre en œuvre les déclarations de Sarkozy en mai dernier quand il disait qu’aucune rue, aucune cave, ne doit être abandonnée aux voyous. Ce que j’ai oublié de dire au ministre, c’est que ces gros dealers que je vois avec des super ba- Dans les locaux de la gare, avec Guillaume Pépy, président de la SNCF. paréles les pancarte pancartes. Les habitants avaient préparé CRSen en patrouill patrouille près du canal. Le mardi 16 septembre, lessCRS Brice Hortefeux interpellé devant micros et caméras. gnoles, doivent être frappés au porte-monnaie. Ces signes de richesse doivent être détectés par le fisc. Ce n’est pas à nous de partir de ce quartier ! » Autre habitante rencontrée par M. Hortefeux, Monica Costa n’a pas apprécié la méthode. « Une centaine de policiers déployés d’un coup pour un seul homme, quand le quartier a eu tant de difficultés à en avoir ! » Et le résultat lui apparaît discutable. « C’est comme une fourmilière qui a été éclatée. Les dealers se sont dispersés dans la ville (1). Et les toxicos les suivent, les pauvres malheureux. » Elle avoue pourtant que ces « zombies » inspirent la peur. Et craint une contagion du trafic sur « des ga- mins qui peuvent être utilisés par les dealers » contre un billet. Pour autant, « je ne comprends pas que des gens puissent se dire en sécurité avec des caméras. Ce qui me gêne, c’est la récupération politique. C’est Violence à la gare : les agents SNCF en première ligne 2 images continuent à les hanter, comme celle en mars dernier d’un « gars allongé sur le quai avec une pédale de vélo enfoncée dans le crâne. Il était parti de Villiers-le-Bel ». Témoins involontaires des règlements de compte et guerres de territoire qui émaillent le cours de ce marché de la drogue, les agents de la SNCF ont dû se résigner au statu quo pour leur sécurité. « Les dealers, on en connaît une dizaine. Ils savent qu’on est là pour travailler. Si on ne les embête pas, ils ne nous embêtent pas. » JSD n° 800 du 23 au 29 septembre 2009 La gare est aussi un terrain de chasse pour les voleurs à l’arrachée, des prédateurs d’ailleurs exécrés par les dealers, « parce qu’ils ramènent la police ». « Le pire, c’est que ces agressions pour nous sont devenues banales. » « On ne sait jamais quand ça va partir, ni comment » Après l’arrestation de deux d’entre eux au cours de l’été, « on a retrouvé une trentaine de portefeuilles qu’ils avaient cachés dans les cadres d’écrans. Ils se sont approprié la gare », se désolent les agents. Les caméras de surveillance qui équipent le hall n’y peuvent rien non plus : « Les gens qui ne connaissent pas la gare y ressentent quelque chose de violent. » Comme un climat de tension. Ils en montrent une trace toute fraîche sur la vitre épaisse d’un guichet où un gros ruban adhésif recouvre une fissure, résultat d’un « grand coup de poing ». « Ça arrive. On se fait engueuler, on prend des crachats sur la vitre… Ça peut être à cause d’un train en retard… » Les incidents, « on ne sait jamais quand ça va partir, ni comment ». Moment difficile entre tous, le petit matin, avec les toxicomanes. « Les portes rouvrent à 4 h 30. Et à 6 h, quand on commence le service, c’est déjà plein de monde. Ils sont allongés un peu partout, même devant les portes. » Heureusement pour eux, « quand il y a une bagarre, on n’a pas le droit d’intervenir, on appelle la police ». Et quand « on a affaire à quelqu’un qui ne sait plus comment il s’appelle, on prévient les pompiers. Combien de fois on appelle les pompiers ! » Pour supporter cette d’abord d’un quartier qu’on ne doit pas laisser dépérir. » Marylène Lenfant � (1) Nous avons pu effectivement constater ce phénomène de déplacement du deal dans plusieurs rues environnantes. Le JSD : Depuis cet été, les interventions policières se multiplient dans le secteur de la gare principale, et la venue du ministre de l’Intérieur Brice Hortefeux, mardi 15 septembre, a accéléré les choses. Du point de vue de la ville de Saint-Denis, est-ce satisfaisant ? Florence Haye : Depuis la venue du ministre, la présence policière s’est nettement renforcée et on ne peut que s’en féliciter. Il a annoncé pour le 1er octobre l’ouverture sept jours sur sept du poste de police de la place de la gare, avec cinquante fonctionnaires supplémentaires, c’est une bonne décision. Reste à savoir si cela sera à la hauteur des besoins dans ce secteur où depuis plus d’un an habitants et usagers des transports subissent une situation absolument insupportable. Au-delà de la présence policière visible, les moyens mis à la disposition des enquêteurs pour s’en prendre au gros trafic, pour démanteler les réseaux, sont-ils suffisants ? L’annonce gouvernementale de la suppression de 4 000 postes de fonctionnaires de police n’est pas rassurante. Et dans ce contexte, la nouvelle police métropolitaine, dépendant de la préfecture de Paris, pourra-t-elle répondre aux attentes si ce n’est qu’une police d’intervention ponctuelle ? À propos de la venue de Brice Hortefeux, je regrette aussi qu’il n’ait pas souhaité s’entretenir sur le fond avec le maire ni avec les habitants, ce que pourtant nous avions proposé. Le JSD : Comment la Ville intervient-elle dans cette situation ? Il lui est même reproché parfois de ne rien faire… F.H. : Il faut établir clairement les responsabilités. Les enquêtes sur les trafics comme la sécurité publique sont directement du rôle de l’État. Ce qui ne nous empêche pas d’être exigeants envers ceux qui selon les lois de la République ont des compétences dans ces domaines, la justice, la préfecture, le commissariat, l’action sanitaire et sociale, etc. La Ville et la communauté d’agglomération font un effort en matière de propreté de l’espace public, de la dissuasion des ventes à la sauvette, et beaucoup plus largement du réaménagement de tout le quartier. Le JSD : La SNCF a demandé l’installation de caméras de vidéosurveillance sur le parvis public de la gare. Votre position at-elle changé ? F.H. : C’est très simple. Le maire a donné son accord pour que la SNCF complète son parc de ca- Jeudi 17 septembre « Une pédale de vélo enfoncée dans le crâne » « CELA A DURÉ pendant deux jours. Le jeudi, une bande est arrivée, cagoulée, avec des voitures. Ils ont tiré à vue. Un client a été touché. Le lendemain, c’était une bagarre générale à coup de battes de base-ball. » Parmi les agents de la SNCF, rencontrés le 15 septembre par Brice Hortefeux, sous l’œil de leur grand patron, Guillaume Pépy, ces journées de mai 2009 resteront à jamais gravées dans les mémoires. « Depuis, on a eu davantage de forces de police. Et on a aussi nos propres forces de l’ordre. » D’autres Le JSD : Comment expliquer que Saint-Denis soit devenu ce lieu de trafic à ciel ouvert ? F.H. : Lorsque les trafiquants ont été chassés des sites parisiens de trafic qu’étaient Stalingrad ou la Porte de la Chapelle, sans que soit mené un travail d’enquête ni de démantèlement assez efficace, sans que des actions sanitaires ne soient non plus développées, ils se sont repliés sur la banlieue nord. Le grand squat de la rue CharlesMichels a été un moment une de leurs bases. Aujourd’hui, l’essentiel du deal se passe en plein air, et les phénomènes de violence sont de plus en plus fréquents. Ce qui nécessite une prise en charge renforcée, tout en étant vigilant sur les déplacements possibles du trafic. POUR LA PREMIÈRE adjointe du maire Didier Paillard, en charge de la tranquillité publique, si la présence policière renforcée à la gare est une bonne chose, les enquêteurs doivent agir maintenant pour démanteler les filières du trafic de stupéfiants. Nouveaux policiers en mairie misère sociale qui les met à rude épreuve, « on se serre les coudes. On a aussi du soutien de la part des clients », se consolent les agents, qui n’en expriment pas moins une forte conscience professionnelle. « Nous avons d’abord le souci d’un service de qualité aux clients. » Mais sur ce site où l’on recense déjà par jour 60 000 usagers des transports en commun, ils envisagent avec inquiétude « les clients qu’on aura en plus avec le prolongement du tramway ». M.L. C’EST MAINTENANT une tradition bien établie. Lors de la nomination de nouveaux policiers au commissariat de Saint-Denis, la municipalité les invite pour une demi-journée de découverte de la ville. Jeudi 17 septembre, une vingtaine de fonctionnaires, pour la plupart fraîchement sortis de l’école de police, des stagiaires, des adjoints de sécurité, mais aussi quelques gradés, ont ainsi été accueillis par le maire Didier Paillard, qui a rappelé « l’importance de la présence de la police sur le terrain ». Puis Florence Haye a pris le relais en présentant la ville et ses institutions. « J’ai souhaité renforcer cet accueil, car il est important que les policiers connaissent la ville et la population qui l’habite. C’est mieux pour tout le monde et cela permet d’effacer quelques idées préconçues de part et d’autre », a expliqué la première adjointe chargée de la tranquillité publique. G.R. GÉRARD MONICO plusieurs élus, Didier Paillard fustigera « une opération de communication ». Car l’alerte avait été donnée « dès le mois d’octobre 2008 ». Il rappelle que « les promesses annoncées » voici un an par sa prédécesseur Michèle Alliot-Marie « n’ont été suivies d’aucun acte ». Et à Michel Gaudin, nouveau super préfet de police du Grand Paris de la sécurité, qui accompagne le ministre, M. Paillard renouvelle sa demande d’une audience dans « les tout prochains jours » « avec une délégation d’habitants ». YANN MAMBERT LE 16 SEPTEMBRE, les usagers de la gare, qui ignoraient encore les événements de la veille, ont dû se frotter les yeux. La cinquantaine de dealers, qui tenaient le haut du pavé rue Brise-Échalas, au terminus du tramway, et sur le parvis de la gare s’étaient volatilisés. Et les rues adjacentes s’étaient elles aussi vidées des activités toxicomaniaques et alcooliques qui empoisonnaient la vie des riverains. Même les voitures toujours garées sur le parvis, interdit au stationnement, avaient fait place nette au profit des seuls véhicules de police. Avait-il suffi d’un claquement de doigt du ministre de l’Intérieur ? C’était tout comme. « J’entends mener un combat sans merci contre les trafiquants, petits ou gros », venait de déclarer Brice Hortefeux lors d’une visite éclair dans le quartier, le 15 septembre. « Nous avons besoin de médiateurs et de policiers » YANN MAMBERT Depuis que le ministre de l’Intérieur s’est rendu, le 15 septembre, sur les lieux du « supermarché du crack », la police a fait un retour visible dans le quartier. À proximité du collège Jean-Lurçat Florence Haye. méras, à ses frais. Nous avons été consultés parce que ces caméras seront en partie orientées sur les extérieurs du bâtiment. Des études indépendantes indiquent que si la vidéosurveillance peut avoir un impact dans des lieux fermés, elle ne sert pas à grand-chose sur la voie publique. Et je veux rappeler que nous avons été élus sur un programme qui met en avant la présence humaine pour résoudre les difficultés. C’est notamment pour cela que nous réclamons depuis longtemps la création d’une Uteq (police de proximité) dans le quartier Gare. Si elle avait été mise en place, peutêtre que nous n’en serions pas là. Le JSD : Plus généralement sur la ville, quel regard portez-vous aujourd’hui sur la sécurité et quelles solutions préconisezvous ? F.H. : Il y a des problèmes d’insécurité, et il ne faut pas les nier. Nous vivons dans une société dure, violente à tous les points de vue, tant sur le plan économique, social… Et cela a des répercussions au quotidien. Dans ce contexte, nous avons décidé la mise en place à titre expérimental, et dès le printemps prochain, de médiateurs de nuit dans les quartiers du centre et de la gare. Dix professionnels de la médiation interviendront pour une meilleure tranquillité publique, dans les problèmes de tapage nocturne par exemple, mais aussi auprès des personnes jeunes et moins jeunes qui peuvent avoir besoin d’une assistance. Dans diverses villes où de tels groupes ont été mis en place, les résultats sont très encourageants. Parallèlement, les gardes de l’environnement, les agents du stationnement et la police municipale poursuivront leurs missions. Dans un dialogue constant avec les citoyens, pour le respect des règles du vivre ensemble. Il est plus que jamais évident que nous avons besoin d’éducateurs spécialisés, de médiateurs, et des différents services de l’État, comme l’Éducation nationale, la protection judiciaire de la jeunesse, chacun dans son rôle et dans un travail mené en commun. Recueilli par Gérald Rossi Tentative d’enlèvement d’une jeune fille IL EST ENVIRON 8 h 50, ce mardi 15 septembre, quand une élève de 13 ans du collège Jean-Lurçat est vivement interceptée dans la rue par un automobiliste qui la force à monter dans son véhicule. La jeune fille se rendait tout à fait normalement en cours après être sortie d’une consultation à l’hôpital Delafontaine tout proche. L’individu se serait livré à des attouchements sur la jeune fille qui, profitant d’un ralentissement, a ouvert la porte du véhicule et s’est enfuie. Rejoignant un peu plus tard son collège, elle a raconté son agression, et sa famille ainsi que la police ont été immédiatement prévenues. La brigade des mineurs est chargée de l’enquête. « Elle a su garder son sang-froid et elle a très bien réagi », souligne la principale de l’établissement, M me Rahout, qui a adressé un message aux familles, recommandant aux jeunes de circuler groupés dans ce secteur à l’écart de la ville, près du parc des sports Marville. « Il appartient à la police de proposer éventuellement une aide psychologique, ajoute-elle, et nous avons de notre côté proposé qu’elle profite de la demi-pension pour lui éviter certains allers-retours. » G.R. Quartier gare le 26 septembre C’est jour de fête ! L’ASSOCIATION Sans crier gare, la Ville et les habitants du quartier investissent joyeusement l’espace public le samedi 26 septembre à partir de 12 h 30. La rue Brise-Échalas accueille des spectacles (danses diverses et variées au programme), un loto, un carnaval (à 16 h) et, tout l’aprèsmidi, des jeux et animations pour tous les âges. Côté plaisirs de la bouche et de l’estomac, les crêpes de Robert et Nicole, ou les gâteaux de la nouvelle enseigne Sucré & Salé seront à déguster sur place. Avant les réjouissances, la matinée aura été plus studieuse avec la tenue des premières assises de la Gare Confluence, organisées par Plaine commune et les villes de Saint-Denis et de L’ÎleSaint-Denis pour découvrir les projets du quartier (rendez-vous à 10 h sur le parvis de la gare). 26 septembre à la Belle étoile Cabaret pour désobéisseurs DEPUIS 2008, des enseignants sont entrés en résistance contre les dernières réformes dans l’Éducation nationale, en particulier dans le premier degré. Ce refus d’appliquer les nouveaux programmes, d’utiliser le fichier informatique Base élèves, entre autres mesures dont ils contestent le bienfondé, plusieurs l’ont manifesté publiquement au risque de sanctions, qui n’ont pas tardé à tomber. Depuis août, le mouvement s’est élargi avec le lancement d’une charte de désobéissance pédagogique, signée par de nombreux enseignants, dont les militants du syndicat Sud à l’initiative du « Cabaret solidaire », soirée de soutien aux « désobéisseurs ». Cet « apérospectacle » est organisé avec la compagnie Jolie Môme, qui l’accueille dans son théâtre de la Belle étoile, le samedi 26 septembre à partir de 19 h. Entrée 10 euros pour la caisse de solidarité aux désobéisseurs. Au 14, rue Saint-Just à la Plaine. M.L. Immeuble réquisitionné La Poste contre la Ville NOUVELLE ÉTAPE juridique autour de l’immeuble de la Poste occupé depuis février par huit familles. Le mardi 29 septembre, le tribunal administratif (TA) de Cergy-Pontoise se prononcera sur l’arrêté de réquisition qui avait été pris par Didier Paillard pour appuyer cette occupation. La Poste, qui saisit le TA pour la deuxième fois, espère voir annuler cet arrêté. Ce qui lui permettrait d’obtenir enfin le jugement d’expulsion des familles devant le tribunal d’instance de Saint-Denis, le 25 janvier prochain. Telle en effet la date annoncée par le juge le lundi 21 septembre pour le dernier et quatrième report d’audience. Pour l’audience du 29 au TA de Cergy, un rendez-vous a été fixé par la Ville le matin à 8 h, devant la mairie, pour un départ en car. M.L. Journée internationale de la paix Des initiatives tout le week-end C’EST SOUS LE SOLEIL que s’est déroulée la célébration de la Journée internationale de la paix. Tout le week-end, des initiatives se sont déroulées rue Berne, rue des Moulins-Gémeaux, rue Jacques-Duclos, à l’îlot Basilique et à la Plaine, avec des drapeaux de la paix suspendus aux fenê- tres et aux balcons. Sur la façade de la mairie, un grand drapeau a été déroulé en présence du maire et de Majid Wannass, responsable du Mouvement de la paix. Une plaque provisoire a été fixée sur le tronc de l’arbre de la paix planté sur l’esplanade de la basilique. JSD n° 800 du 23 au 29 septembre 2009 3 actualités actualités En Bref À la maison de quartier de la Plaine Insalubrité du 76, rue Péri Le projet social des Kiosques Un chantier en trompe l’œil Mobilisées depuis des années pour obtenir un habitat décent, les familles avaient pourtant repris espoir depuis six mois. L’action conjuguée de la préfecture, de Plaine commune et de la mairie, au sein d’un comité de pilotage, commençait à porter ses fruits. Pour éloigner les enfants les plus atteints de saturnisme, neuf familles avaient bénéficié d’un hébergement ou d’un relogement. Et le sous-préfet s’était engagé sur une suite favorable pour 36 des 55 demandes de titres de séjour, indispensables à un relogement. Voici une dizaine de jours, deux de ces demandeurs se sont rendus à une convocation de la préfecture. En toute confiance. « Le service des étrangers n’était au COURRIER Trafic rue Péri aussi Dans votre dernier numéro, vous avez fait un article sur les « trafiquants » du quartier de la gare. Je suis content que l’on en parle. Cependant, je me permets d’attirer votre attention sur des faits similaires qui eux se déroulent en plein centre-ville à deux pas du KFC, plus précisément sur les bancs au niveau du 81 de la rue Gabriel-Péri. Chaque jour, l’endroit est squatté par une trentaine (parfois moins, et parfois plus) d’individus, se foutant pas mal du voisinage et de l’image qu’ils véhiculent du centre de notre ville. En effet, la consommation d’alcool, de produits stupéfiants, en plein jour et à la vue de tous… dépasse toutes les bornes, avec tout ce que cela induit : les bagarres, le bruit et les odeurs d’urine (eh oui) car ces personnes n’hésitent pas à utiliser le hall d’immeuble comme WC. Ces incivilités se poursuivent très souvent jusqu’après minuit, aussi bien le week-end que les jours de semaine. Lorsque vous voulez rentrer chez vous, vous êtes obligé de jouer des coudes pour pouvoir accéder à la porte de l’immeuble. Pour résumer, la situation est tout simplement insupportable, à la limite de l’irréel. Une pétition a déjà circulé dans l’immeuble et a été envoyée au préfet et plusieurs plaintes déposées au commissariat. La mairie aussi est au courant du problème. Rien ne bouge. Appeler la police ne sert strictement à rien, dans la mesure où ils ne prennent pas la peine de se déplacer, et quand ils se déplacent ils ne font rien, si ce n’est de passer en voiture à faible allure et observer de l’intérieur. Efficace comme méthode. Voilà, je tenais simplement à vous informer d’un « fléau », je ne vois pas d’autre terme pour désigner ça, qui au fil du temps prend des dimensions inquiétantes. Les choses bougeront certainement (comme toujours) lorsque quelque chose de grave se produira. D’ici-là, nous subissons… Merci d’avoir lu ce courriel, bonne continuation à vous, votre journal est sympa ! A.D. Un local poubelles pour bordel Depuis quelques semaines, avec une accélération ces derniers jours, les feux de l’actualité régionale sont braqués sur Saint-Denis. Plusieurs articles dans Le Parisien, dans le Journal de Saint-Denis, des interventions de la mairie, une impressionnante descente de police, une visite du préfet et même, une visite éclair du ministre de l’Intérieur, Saint-Denis est à l’honneur. Miracle ! Les autorités ont découvert ce que les habitants disent, crient, hurlent depuis deux ou trois ans : les trafics à grande échelle et au grand jour dans le quartier de la gare. Tant mieux, mieux vaut tard que jamais ! À cela il va falloir ajouter un sondage CSA qui a été réalisé par téléphone samedi (19 septembre) et qui sera certainement catastrophique pour la ville, tant les questions étaient orientées. Des décisions ont été prises. Entre autres, la municipalité annonçait, il y a 4 JSD n° 800 du 23 au 29 septembre 2009 Depuis près de deux ans, ce lieu de la rue Saint-Just a trouvé une nouvelle dynamique avec des rendez-vous autant festifs que sociaux, pour développer le lien avec les habitants et responsabiliser davantage le tissu associatif. les familles que l’État cherchait par ces travaux palliatifs à se dégager au plus vite de sa responsabilité sur l’insalubrité qui avait motivé un arrêté préfectoral. Sous la menace de la préfecture de mettre un point final à tout le dispositif d’accompagnement dont elle avait permis la mise en œuvre, les familles ont dû lever leur blocage du chantier. Pour elles et pour leurs soutiens, dont le Réseau solidarité logement et la Coordination 93 de lutte pour les sans-papiers, une nouvelle mobilisation s’impose, de toute urgence. Marylène Lenfant Plafond effondré au 76, rue Gabriel-Péri. Dans la cafétéria du TGP L’école rencontre la culture locale SOIXANTE-QUINZE enseignants du primaire, sur les quelque 650 que compte la ville, se sont retrouvés le 16 septembre, dès 8 h 30, à la cafétéria du Théâtre GérardPhilipe. Pas pour prendre un café, encore qu’il y en avait, ni pour accueillir une classe, c’était mer- credi, mais pour faire une sorte d’inventaire des ressources, culturelles essentiellement, qui font partie du patrimoine de Saint-Denis. Les équipes du musée, de l’archéologie, du Festival, de l’Écran, des médiathèques, des arts plastiques, du conservatoire, du théâ- quelques jours, qu’une autorisation avait été donnée à la SNCF pour l’installation de 14 caméras place de la gare. Monsieur Hortefeux en annonce cinquante supplémentaires. 64 caméras place de la gare, là, ce n’est pas de la petite bière, on fait dans le lourd ! Mais le trafic est-il limité à la place de la gare ? N’y en a-t-il pas rue du Corbillon, rue Fontaine et certainement ailleurs ? Le trafic ne risque-t-il pas de se déplacer d’une rue ou deux ? Et même, en bons commerçants, les dealers n’ont-ils pas déjà anticipé ? J’ai une place de parking dans une copropriété de la rue Dezobry. Dans ce bâtiment, en bon état, bien tenu ; depuis quelque temps, les intrusions sont devenues quotidiennes. Des gens forcent la porte à grand fracas et s’installent dans l’escalier ou autres parties communes, pour « déguster » tranquillement les marchandises achetées à l’extérieur, puis somnoler. D’autres se rendent directement dans le local poubelles pour se piquer, puis abandonnent les seringues usagées par terre et repartent. D’autres encore utilisent la copropriété pour cacher leur stock. Il y a quelques semaines, certaines boîtes à lettres étaient transformées en coffres-forts. Il y a une autre catégorie d’usagers. En effet, le local poubelles est régulièrement transformé en bordel, oui, c’est bien le mot qui convient. Les poubelles sont entassées les unes sur les autres, pour gagner de la place ; puis, au gré de la demande, un type vient forcer la porte d’entrée, ouvrant le passage à la dame et son client. Ceux-ci s’installent dans le local poubelles. Ah l’amour dans un local poubelles… Tout le monde en rêve, n’est-ce pas le summum du romantisme ? Puis, leur affaire terminée, ils abandonnent les préservatifs usagés sur le sol et partent vers de nouvelles aventures. Je crois, hélas, que ceci doit se passer dans d’autres immeubles et je crains que la polarisation sur la gare ne jette le voile sur le reste du problème. Quand les dealers auront déserté le quartier de la Gare, faudra-t-il encore deux, trois ou quatre ans pour les localiser ? Rémi Hesse « À l’école, nous, parents, apportons du savon liquide » Vous écriviez dans votre édition du 16 septembre (JSDn° 799) qu’« à l’école maternelle des Gueldres, par exemple, les gestes n’ont pas suivi les paroles en terme de prévention. Ainsi les savons boules en forme de citron et les torchons en rouleaux n’ont toujours pas été remplacés par le savon liquide et les serviettes en papier promis par les autorités sanitaires de la Ville ». Je vous informe qu’il en est de même à l’école Puy-Pensot du centre-ville, rue Émile-Connoy… En tant qu’habitante, je vous fais part de ma consternation : ces fameux savons jaunes dont vous parliez sont interdits dans les écoles il me semble, ce sont de vrais nids à microbes ; quant aux torchons, c’est encore plus inacceptable ! Nous, parents de l’école Puy-Pensot, nous apportons essuie-mains et savon liquide alors que nos impôts devraient déjà les avoir financés ! C’est affligeant… Béatrice Kessler tre, de la basilique… et des services environnement, santé et sports de la mairie, ont tenu une sorte de salon du partage et de l’échange. L’objectif pour les invités étant « de mieux connaître le milieu dans lequel on enseigne ». Convertir l’offre culturelle en projet pédagogique Derrière des tables carrées, les personnels des structures dialoguent avec les enseignants pour qu’ils cernent l’offre culturelle proposée et puissent la transformer en projet pédagogique avec leur classe. Comme avec cette enseignante à Puy-Pensot (maternelle) qui vit « depuis longtemps dans cette ville si riche en activités et en monuments », mais « n’y enseigne que pour la deuxième année ». Elle s’arrête à la table du TGP et repart avec l’idée d’emmener sa grande section aux Visites contées. Une autre enseignante, de l’école SaintJust (élémentaire), se renseigne sur les fouilles à la table de l’Unité d’archéologie et prend un cours accéléré sur la constitution du centre-ville. Elle pourra emmener les CE2 à l’îlot Cygne. Elle laisse ses coordonnées. De table en table, chacun glane ainsi des renseignements pour tisser au mieux sa toile du futur projet de classe. Interrompant quelques instants les discussions en petits groupes, David Proult, adjoint au maire à l’enseignement, insiste sur le rôle de l’école pour « démocratiser les pratiques culturelles et montrer que culture et sports ne sont pas seulement des loisirs ». Il rappelle que la Ville consacre 630 000 euros de budget annuel, hors personnel, pour les activités pédagogiques et conclut sur les objectifs communs avec l’Éducation nationale, coorganisatrice de l’initiative : « Nous voulons être vos collaborateurs dans la lutte contre l’échec scolaire. » D.Sz UNE BROCANTE, un spectacle de la compagnie Jolie Môme, Basta Ya, et pour couronner la journée un bal concert mêlant les genres et les générations. C’était le samedi 19 septembre, le dernier en date des « Kiosques des quatre saisons » que la maison de quartier de la Plaine renouvelle quatre fois par an. La formule, à laquelle prennent part des associations, était inaugurée en décembre 2007 par le nouveau directeur de la maison de quartier, Samir Ouiddir. Trois mois après sa prise de fonction, il donnait ainsi le signal du changement. Ancien directeur de la Fédération des œuvres laïques de Nouvelle Calédonie, ce jeune quadra ne craint pas de bousculer les habitudes. D’autant qu’il n’est pas en terrain inconnu. De sa prime jeunesse, il se souvient notamment de la fête annuelle de quartier, « où étaient mis tous les moyens. Après, il n’y avait plus rien pendant un an ». D’où l’idée du kiosque, « initiative de petite taille ». « On y rencontre mieux les habitants. On ne se sent pas débordé. » Mais ce n’est que la partie la plus émergée du « projet social », auquel il travaille avec sa directrice adjointe Martine Dubail, et en impliquant sa petite équipe, dont les agents d’accueil. Établi à partir d’un « diagnostic social » auprès d’habitants de la Plaine et des usagers de la maison de quartier, sur leurs attentes Samir Ouiddir, au centre, Martine Dubail, à gauche, et le reste de l’équipe de la maison de quartier Plaine lors du dernier Kiosque des quatre saisons le 19 septembre. et besoins, le « projet social » est d’abord le document cadre à faire valider tous les trois ans par la Caisse d’allocations familiales. « Cela nous permet d’avoir l’agrément centre social et une subvention, qui est d’environ 60 000 euros, soit 20 % de notre budget », explique M. Ouiddir. Pour résumer la teneur de son projet, il cite la parentalité, la jeunesse, l’aide aux personnes en difficultés qui se rapportent aux missions attendues d’un centre social. Il est aussi question de convivialité et d’un « développement des dynamiques collectives » qui s’est concrétisé par une petite révolution. Les associations, dont la maison de quartier héberge les activités, « signent une convention qui définit leur rôle par rapport au projet : que donnent-elles en contrepartie de l’utilisation gratuite des locaux ?, explique Martine Dubail. On ne donne plus une clé comme ça ». Et alors qu’« avant elles ne travaillaient pas ensemble et ne se connaissaient même pas », elles sont à présent invitées à lier leurs activités. « Nous avons des activités pour tout le monde » ÉCLAIRAGE Espaces pratiques et ludiques Depuis plus d’un an, la maison de quartier restructure ses espaces sur une superficie de 3 000 m2 répartis sur trois niveaux. Au premier étage du nouveau bâtiment de la médiathèque, soit 178 m2, ont été aménagés une salle informatique, un atelier d’arts plastiques et une cuisine pédagogique pour préparer des repas avec les habitants. Dans la partie ancienne, désertée par la bibliothèque, va bientôt s’ouvrir une salle des retraités. Et la ludothèque sera réintégrée sur deux niveaux. Mais le plus spectaculaire est à venir avec la refonte du hall d’accueil, où sera créé un « pôle ressources habitants », avec permanence d’accès M.L. droit et écrivain public, et un point information jeunesse. 117-125, rue Henri-Barbussee La mosquée, c’estt p arti art CE N’EST encore qu’un champ entouré de palissades, situé au 117125, rue Henri-Barbusse. Mais, samedi 19 septembre, dernier jour du ramadan, un engin de chantier a donné le Top départ de la future grande mosquée. En présence de plusieurs centaines de personnes, les responsables de l’association Amal sont revenus sur la nature du projet devant de nombreux élus (1) et du curé Eugène Doussal. La mosquée, dont une première pierre fut posée le 2 juin 2007, va s’édifier sur 3 865 m2. Elle comprendra, outre deux lieux de prière (1 100 m2 pour les hommes, 300 m2 pour les femmes), des salles de cours et de conférence, une bibliothèque, une librairie, des salles d’ablution, un parking souterrain pour 178 véhicules. Le coût total de l’opération s’élève à 4,6 millions d’euros. S’il a fallu plus de deux années entre la première pierre et le premier coup de pioche, c’est précisément parce qu’il convient de trouver l’argent nécessaire, sans être financé par des États pour ne pas être victime d’ingérence, insistent les responsables de l’association Amal. Ceuxci sont persuadés que les dons privés vont s’accélérer maintenant que les fidèles constatent que le chantier démarre. Début septembre, seul un million d’euros était rassemblé. Dans son allocution, l’imam Mohamed Ben Dada a dit qu’il existera bientôt « un lieu dans la ville de Saint-Denis où les fidèles pourront glorifier leur dieu ». Il s’est félicité de « la synergie remarquable avec la mairie de Saint-Denis, son maire et son député ». Didier Paillard pour sa part a dit son attachement à « conjuguer la liberté de culte et la laïcité ». Le maire s’est réjoui que bientôt « la nom- En juin, le corps d’une femme d’une trentaine d’années était retrouvé dans les escaliers d’un immeuble proche de la gare. L’autopsie devait révéler que la victime, d’origine vietnamienne et demeurant à Paris, avait été étranglée. L’ADN relevé par les enquêteurs sur ses vêtements ont permis d’identifier un homme de 27 ans, actuellement en prison pour des affaires précédentes. Il aurait reconnu les faits. Le drame se serait produit lors d’une transaction pour de la drogue qui aurait mal tourné. Héroïne mortelle GÉRARD MONICO « On a l’impression d’avoir été menés en bateau » courant de rien. L’avis favorable avait été donné oralement. Il n’était écrit nulle part ! Aujourd’hui, on est en colère, on a l’impression d’avoir été menés en bateau », s’insurge Vassindou Cissé, porte-parole des familles. Après une rencontre infructueuse à la sous-préfecture le 16 septembre, où elles s’étaient rendues en manifestation, les familles avaient entrepris de bloquer le chantier de la DDE, avec l’appui notamment du maire Didier Paillard et du président de Plaine commune Patrick Braouezec. Ces derniers estimant comme GÉRARD MONICO UNE PEINTURE blanche toute fraîche pour une cage d’escalier vétuste et des marches incertaines, toutes déformées. Voilà ce qu’on pourrait appeler des travaux cache-misère. Mais que dire de la pose de fenêtres PVC double-vitrage et du renouvellement d’installation électrique dans des logis dont les planchers délabrés viennent de s’affaisser ? Dans les bâtisses insalubres où vivent au 76, rue Gabriel-Péri une quarantaine de familles, d’origine africaine pour la plupart, ce chantier est conduit depuis août par la Direction départementale de l’équipement. Il devait permettre un relogement provisoire des six familles qui occupent l’édifice le plus dangereux. Deux logements sur les cinq visés par cette remise en état sont ainsi inhabitables. Et d’autres, dans cet ensemble de quatre immeubles qui tous menacent ruines, ont été récemment condamnés. YANN MAMBERT Alors que les planchers s’effondrent, la DDE a entrepris des travaux d’électricité et posé des fenêtres. Et les promesses de titres de séjour ne sont pas tenues. Les occupants sans-papiers et leurs soutiens dénoncent une manœuvre de l’État pour se dégager de sa responsabilité. Trahi par son ADN Après les discours, la pelleteuse en action. breuse population musulmane pourra exercer son culte dignement » dans un édifice « qui appartiendra à notre patrimoine ». Jugeant inadmissibles les propos du ministre Brice Hortefeux, Didier Paillard a estimé que « l’acte qui nous réunit est une réponse à ceux qui stigmatisent l’Islam ». D.Sz � (1) Patrick Braouezec, Evelyne Nicol, Georges Sali, Majid Wannass, Florence Haye, Bally Bagayoko, Cherifa Zidane, Bilal Khadja, Hakim Rebiha, Francis Langlade. Cette implication requise dans « le projet collectif » s’est soldée par la disparition de deux ateliers, mosaïque et danse indienne. Par contre, des rapprochements ont eu lieu entre la couture et le flamenco de l’association Flamenco art et mémoire. Laquelle, par exemple, s’est aussi attelée en juin à une fête dominicale, repas et bal, au théâtre de la Belle Étoile, pour un public mélangé, dont beaucoup de mamans kabyles. « Au départ, nous faisions tout, les associations n’avaient qu’à s’occuper de la musique. Maintenant, nous leur filons un coup de main. Cela créé une dynamique collective. » Et les deux responsables de la maison de quartier mettent la main à la pâte. « On nettoie la salle, on aide à faire à manger… On n’est pas seulement dans nos bureaux à signer des papiers. » Pour aller à la rencontre des nouveaux habitants du quartier, c’est plutôt hors les murs que se déroulent les moments festifs. « Nous avons un problème d’identité. C’est le “lieu pour les pauvres”. Or, nous avons des activités pour tout le monde. » Déjà, les cours d’instruments du centre musical « sont pleins. Le capoeira marche très fort. Et la prof de danse classique refuse du monde ». Autre volet de leur projet, les partenariats. Citons, parmi d’autres, Objectif emploi, mais aussi l’Éducation nationale et l’association Canal pour un « café des parents » qui se tient une fois sur deux au collège Iqbal-Masih (1). Marylène Lenfant � (1) Café des parents le jeudi 24 septembre, à 18 h 30. Maison de quartier : rue Saint-Just. Tél. : 01 49 98 15 90. Le 15 septembre, le corps d’un homme de 46 ans a été retrouvé à son domicile à Saint-Denis. La victime serait morte d’une overdose provoquée par une drogue mal dosée. La préfecture de SeineSaint-Denis a renouvelé son alerte concernant des doses d’héroïne trop pure et de ce fait mortelle. M. Mazhidov libéré Usup Mazhidov, Tchétchène sans-papiers, a été libéré, le jeudi 17 septembre, du centre de rétention de Bobigny, après avoir épuisé tous les recours contre une reconduite à la frontière. Arrêté le 2 septembre, il était soutenu par les militants dionysiens de RESF et par les parents de l’école maternelle des Drapiers où est scolarisée sa fillette de 3 ans et demi (JSDn°799). Ahmed Eleuch Le médecin psychiatre FrancoTunisien, Ahmed Eleuch, arrêté à Tunis le 30 juillet alors qu’il rendait visite à sa famille, après vingt ans d’exil forcé pour des raisons politiques (JSD n°798), a été libéré le 16 septembre par les autorités tunisiennes. Il restera dans sa ville natale, Sfax, jusqu’à son procès en appel qui aura lieu début octobre. Un comité de soutien s’était créé le 28 août et plusieurs élus dont Patrick Braouezec sont intervenus pour obtenir la libération de ce docteur qui exerce à Saint-Denis. Bus 578 Depuis quelques jours, l’amplitude de service du bus 578 (navette Gare de SaintDenis à Mairie de Villeneuvela-Garenne) a été étendue. Le premier départ a lieu désormais à 5 h 30 et le dernier à 0 h 10 ou 0 h 30 selon le sens. Parti socialiste La section PS de Saint-Denis organise des permanences à son local, 3, rue des Boucheries, tous les samedis matin de 9 h 30 à 11 h 30. Châteaubriant Les Comités ANACR et Section FNDIRP de Saint-Denis organisent, le dimanche 18 octobre, un voyage à Châteaubriant dans le cadre du 68e anniversaire du massacre des 27 otages, le 22 octobre 1941. Cette année, le thème de l’évocation historique est « La Résistance en Bretagne et Pays de Loire ». Les inscriptions seront prises au stand ANACR-FNDIRP, à la Fête de Saint-Denis, le samedi 3 octobre. Dîner presque parfait M6 cherche des candidats pour son émission Un dîner presque parfait spéciale Paris et 93. Le tournage est prévu du 19 au 23 octobre. Il faut être disponible tous les soirs de cette semaine à partir de 18 h, et une journée complète pour organiser le dîner (tirée au sort). Les candidats doivent avoir plus de 20 ans et habiter Paris, le 93 ou sa périphérie (15 km). Contact : Julien au 01 41 92 64 56 et par mail : [email protected] Mots et regards L’association Mots et regards recherche des écrivains publics bénévoles pour rédiger des courriers dans des lieux publics en semaine ou le samedi matin. Formation assurée. Elle recherche également des établissements scolaires intéressés par des échanges autour de la lecture à voix haute (CM2, collèges ou lycées). Formation assurée contre participation à des lectures à voix haute pour adultes ou enfants. Contacter le 06 46 35 39 07. Centre musical Les cours de musique reprennent à partir du 3 octobre à la maison de quartier Plaine. Il reste des places pour le piano (samedi pour les enfants à partir de 6 ans et les adultes). L’éveil musical concerne les 4 ans à 8 ans (samedi de 13 h 30 à 14 h 10). Inscriptions au 01 42 35 86 82. Gym volontaire Actigym’senior, activité « pour conserver une vitalité quotidienne et rompre l’isolement »est proposée les mardi et jeudi, de 10 h 30 à 11 h 30, à la maison de quartier Plaine, rue Saint-Just. Les cours reprennent le mardi 22 septembre. Également proposée, la marche nordique au parc de la Courneuve. Tél. : 01 49 98 15 90. Qi Gong Pratique corporelle issue de la tradition chinoise, le Qi Gong « permet de se maintenir en bonne santé et de développer un véritable équilibre intérieur ». Les cours ont lieu le lundi de 19 h à 20 h 30 et le mercredi de 9 h à 10 h 30, à la maison de la jeunesse : 12, place de la Résistance-etde-la-Déportation. Infos au 06 33 13 04 77. Salon du jardinage L’association Saint-Denis ville verte ville fleurie sera présente les 25, 26 et 27 septembre au Salon du jardinage à La Courneuve, au Jardin du dahlia, 10 bis, rue Edgard-Quinet (tram1, arrêt Hôtel de Ville), de 10 h à 19 h. Lieu commun L’université populaire Lieu commun, banlieue commune invite à s’interroger sur « les pourquoi de l’engagement », avec ce sous-titre plus ciblé : « De la Marche des Beurs aux élus de la diversité, focus sur des expériences collectives et singulières ». Le sociologue Stéphane Beaud, au côté de Patrick Braouezec, introduira la soirée. Mardi 29 septembre, 19 h, à la Ligne 13. JSD n° 800 du 23 au 29 septembre 2009 5 actualités En Bref Erratum Nous avons écrit, dans l’article titré « Braouezec candidat à la candidature » (JSD n°799), que le PC et le PS avaient fait liste commune au premier tour des élections régionales de 2004. Ce n’était pas le cas en Île-de-France. Marie-George Buffet (PC) avait obtenu 7,20 % et JeanPaul Huchon (PS) 31,95 %. Samedi 3 octobre à partir de 9 h La Fête de Saint-Denis en un jour et une nuit Delaunay-Belleville Démarche-quartier Des idées de fête À l’ordre du jour de la prochaine rencontre, la zone limitée à 30 km/h, le mail de verdure au centre du quartier, et un point d’étape sur les groupes de travail constitués par les habitants au conseil de quartier. Le mercredi 30 septembre à 18 h 30, à l’antenne jeunesse Delaunay-Belleville, 4, rue Gaston-Dourdin. LA LISTE ci-dessous n’entend pas être exhaustive des nombreux spectacles et animations proposés lors de la Fête de Saint-Denis et de la Nuit blanche. Une affiche signée Raphaël Barontini, jeune artiste dionysien, et un programme complet vont être édités par la Ville, programme que l’on pourra trouver dans le prochain JSD. En attendant, voici quelques idées et suggestions… Patrick Vassallo, conseiller municipal délégué au quartier, reçoit les habitants (sans rendez-vous), le samedi 26 septembre de 10 h à midi, à l’antenne jeunesse rue de la Ferme; avec ses homologues Mathilde Caroly (sur rendez-vous), le mardi en début de soirée, et Bilal Khadja (sur rendez-vous), le mercredi matin, à la maison de quartier Romain-Rolland. Porte-de-Paris/ Stade-de-France Démarche-quartier Réunion mardi 29 septembre à 19 h, à la bourse du travail, 11, rue Génin. À l’ordre du jour, le point sur la rentrée scolaire dans les établissements du quartier. En présence du maire adjoint Christophe Girard et des conseillères municipales Elisabeth Belin et Virginie Poujol. J.-Curie/St-Rémy/ Champ-de-Courses Démarche-quartier Réunion le mercredi 30 septembre à 18 h 30, salle Ambroise-Croizat, 14, avenue Romain-Rolland, où sera présentée la saison culturelle du TGP et où un point sera fait sur les projets et les chantiers du quartier. En présence du maire adjoint David Proult et des conseillers municipaux Josiane Comet et Madjid Messaoudène. Centre-ville/Basilique Visite archéologique La démarche-quartier Centre-ville/Basilique et l’Unité d’archéologie organisent une visite des fouilles de l’îlot Cygne, mercredi 30 septembre à 18 h 30. Rendez-vous au 4, rue du Cygne. Pleyel Fête du quartier La démarche-quartier organise une fête place des Pianos mercredi 23 septembre de 12 h à 18 h avec Street Jam People, orchestre de jazz, des jeux avec la ludothèque et un spectacle de danse, à 17 h, avec l’association Family Folie’s. YANN MAMBERT Mutuelle/Barbusse/ R.-Rolland/Cachin Permanences Cette année, le rendezvous festif dionysien n’a lieu qu’une journée. Plus court que les éditions précédentes, donc, mais riche en événements. Et qui s’enchaînera sur la Nuit blanche. CIRQUE, DANSE, jour de fête et nuit blanche, la Fête de Saint-Denis se décline cette année sur une journée et une grande soirée. Avec ce qui fait son sel habituel : stands associatifs, vide grenier, cuisines du monde, espaces enfance et jeunesse, spectacles de rue, et ce qui était nouveau l’an dernier et qui se développe encore cette année : la Nuit blanche. Tout se déroulera donc le samedi 3 octobre, de 9 h à plus de minuit. Une fête resserrée, à la fois pour raisons budgétaires (économies, économies !) et à la suite d’une réflexion sur l’évolution de l’événement, qui avait certes bien grandi au fil des ans, « mais qui avait un peu tendance à s’essouffler ces derniers temps », reconnaît Françoise Arvesen, chargée des fêtes et des événements à la mairie. « Une réflexion collective », précise-t-elle, qui portait notamment sur la place des associations dans la fête. « La question est de savoir comment valoriser les associations au mieux, comment les rendre plus lisibles. Est-ce par une présence à la Fête de Saint-Denis ou lors d’un événement spécifique ? » Finalement, les deux mon capitaine ! Si un Forum de la vie associative est prévu en décembre à la bourse du travail, les associations seront bien présentes à la fête, plus de quatre-vingts, regroupées place Jean-Jaurès au sein d’un village associatif. « Quant La Nuit blanche débutera à la basilique (ici en 2008). au vide grenier, il se déroulera autour de la halle du marché, dès 9 h du matin, alors que les Cuisines du monde accueilleront les gourmands place Robert-deCotte », indique-t-elle. Les Cuisines du monde place Robert-de-Cotte Et les spectacles, direz-vous ? Ils seront bien sûr comme chaque année la colonne vertébrale de la fête. À partir de midi, ils se répartiront places Victor-Hugo et Jean-Jaurès. « Cette année, nous avons voulu faire la part belle au cirque et aux petites formes, lé- gères et dynamiques, visibles par tous les publics, avec quelquesunes pour les plus jeunes », précise Françoise Arvesen. Et puis il y a bien sûr les « incontournables » : les animations en direction des enfants et des jeunes place du Caquet, allée des SixChapelles et jardin Pierre-deMontreuil, les plats antillais, berbères, réunionnais, africains, méditerranéens, français, les buvettes… Bref, tous les ingrédients pour faire de cette Fête de Saint-Denis 2009 un beau moment joyeux et convivial. Benoît Lagarrigue De la basilique au canal Balade pour une Nuit blanche DÉBARQUÉE à Saint-Denis l’an dernier, la Nuit blanche, événement parisien devenu un rendezvous fort couru, sera encore plus dionysienne qu’en 2008. Forts du succès du coup d’essai de l’an dernier, ses organisateurs ont décidé de la développer. « Selon le même principe, mais avec un parcours étoffé et plus continu », indique Françoise Arvesen. On partira de la basilique, où des spectacles et performances se dérouleront à l’intérieur (installation du collectif Lab[Au]) et sur le parvis (spectacle d’Aktuel Force) pour se diriger vers le musée d’art et d’histoire en s’arrêtant à l’îlot du Cygne (pour voir les fouilles archéologiques), au jardin de l’ancien Hôtel-Dieu (devant la médiathèque), salle de la Légion d’honneur (soirée contes), rue du Jambon (Franciade, Le SoixanteAdada). Au musée, outre la découverte de l’exposition Ce que j’ai sous les yeux, on pourra assister à de la danse, par la compagnie Pernette, et à un concert du groupe Mardi Brass Band. Puis, direction vers le square Degeyter où se tiendra une buvette guinguette musicale et où l’académie Fratellini présentera un Cirque nocturne pour Nuit Blanche. Et c’est le long du canal, à Synesthésie (expositions) et quai du Port, que l’on terminera ce parcours enchanté avec installations (Vincent Ganivet), performances (Nicolas Cesbron, entre autres) et même une curieuse guinguette à roulettes… B.L. Le cabaret de Caroline par la Compagnie 13or’ib. Cabaret musical pour dix marionnettes et deux jumeaux. Dans l’esprit du Muppets Show. Pour tous à partir de 6 ans. � 15 h, 16 h 30, 19 h 10, 20 h 45, place Victor-Hugo. Le dompteur de Sonimaux par la Compagnie Bruitquicourt. Un numéro de dressage de sons d’animaux unique en son genre ! Tout public à partir de 5 ans. � 15 h 30 et 17 h 15, place Victor-Hugo. Viens faire le bal par l’orchestre Bouskidou. Bal rock pour les mômes ! � 18 h 20, place Jean-Jaurès. La Nuit des contes par l’association Mots et Regards. Des histoires à écouter ou à dire, avec Les passoires des possibles, jeunes conteurs passionnés. � De 20 h à minuit, salle de la Légion d’honneur. 16n Framework par le collectif Lab[Au]. Installation. Une expérience plastique multisensorielle associant mouvements, sons, formes, couleurs, lumière. Lab[Au] avait participé à la Nuit blanche 2008, face à la gare. En collaboration avec Synesthésie. � De 10 h à minuit, dans la basilique. Soleil noir par la compagnie Aktuel Force. Danse hip-hop. Une pièce qui évoque l’histoire de l’esclavage. Chorégraphie de Gabin Nuissier, interprétée par Giovanni Paroumanou. � 21 h 05 et 23 h, place Victor-Hugo. Ce que j’ai sous les yeux. Exposition constituée à partir d’œuvres récemment entrées dans le Fonds d’art contemporain du conseil général. � De 14 h à minuit au musée d’art et d’histoire. De 18 h 30 à 20 h, visite commentée de l’exposition. Puis accompagnement à la demande de 20 h à 22 h. Les miniatures par la Compagnie Pernette. Danse contemporaine urbaine. Quatre courtes pièces dansées saluées au Festival d’Aurillac. � L’Apparition, à 20 h et 20 30. L’Insomnie, à 21 h et 21 h 30. La Rose, à 22 h et 22 h 30. Les Oignons, à 23 h et 23 h 30. Au musée d’art et d’histoire. Fanfare par le Mardi Brass Band. Un orchestre qui revisite les morceaux du mardi gras de la Nouvelle-Orléans. � 18 h 30, 19 h 30, 21 h 45 et 22 h 15. Au musée d’art et d’histoire. Cirque nocturne pour Nuit blanche par l’académie Fratellini. Une balade au cœur de l’univers du cirque. Scénographie : Serge Noyelle. Avec la Fanfaraï et Julien Posada. � 20 h 30 et 22 h 45, square Degeyter. Supermaboule par Nicolas Cesbron. Performance. Une créature fantastique perce la surface des eaux et s’élève portée par une énorme boule. Danse : Sandrine Buring ; trompette et guitare : Aymeric Avice. � 19 h 50 et minuit, sur le canal. P84009 au canal Saint-Denis par un collectif d’artistes de Paris 8. Performances au bord du canal. Pour célébrer les 40 ans de l’université Paris 8. � Tisser son jardin, installation de Lika Guillemot et de Choukette H, de 19 h à 1 h ; Femmes assises, performance/théâtre de Geneviève Schwoebel, à 19 h 10 et 22 h ; Innommables n°1, danse par le collectif des Yeux, à 19 h 25 et 22 h 20. Dionysia de Vincent Ganivet. Sculpture à partir de matériaux de chantiers, matières premières et outils de ses installations. En collaboration avec Synesthésie. � De 19 h à 1 h, sur les berges du canal. Shadow Monsters de Philip Worthington. Installation ludique à partir de jeux d’ombre que chacun peut créer. � De 19 h à 1 h, espace Synesthésie. Déambulations actives par Serge Lhermitte, Sultra et Barthélémy. L’exposition, à partir d’ateliers réalisés avec des jeunes, interroge les mutations urbaines. � De 19 h à 1 h, espace Synesthésie. Maison M. par Ophélie Estève et ses complices. Installation performance. Une chambre d’amis à l’ambiance surréaliste se transforme en salon de coiffure éphémère. � De 19 h à 1 h, 9 rue Moreau (sonnette 9). JSD n° 800 du 23 au 29 septembre 2009 7 cultures programme: 0149 33 66 77. Site: www.lecranstdenis.org Tarifs: 6€, réduit: 5€ et abonnés 4€. Films «f»: 3€. CORALINE d’Henry Selick, États-Unis, 2007, 1 h 40, dessin animé, VF, à partir de 6 ans mer : 14 h 15, 16 h ; sam : 16 h. NON MA FILLE TU N’IRAS PAS DANSER de Christophe Honoré, France, 2009, 1 h 45 mer : 20 h 30 ; jeu : 18 h 30 ; ven : 16 h ; sam : 14 h, 20 h 30 ; dim : 19 h 15 ; lun : 14 h, 20 h 30. TU N’AIMERAS POINT d’Haim Tabakman, France/ Allemagne/Israël, 2009, 1 h 30, VOSTF mer : 18 h 30 ; ven : 14 h 15, 20 h 30 ; sam : 18 h 30 ; lun : 16 h ; mar : 20 h 30. L’ARMÉE DU CRIME de Robert Guédiguian, France, 2008, 2 h 19 mer : 14 h, 16 h 30, 20 h ; jeu : 18 h 15, 20 h 45 ; ven : 14 h, 16 h 30, 20 h 15 ; sam : 14 h 30, 17 h, 20 h 15 ; dim : 13 h 45, 16 h 15, 18 h 45 ; lun : 14 h 15, 17 h, 20 h 15 ; mar : 18 h 15, 20 h 45. UNE JOURNÉE PARTICULIÈRE d’Ettore Scola, Italie/Canada, 1977, 1 h 45, VOSTF jeu : 20 h 30 ; ven : 18 h 15 ; dim : 17 h 15 ; mar : 18 h 30 ; EN TERRE ÉTRANGÈRE de Christian Zerbib, France, 2008, 1 h 16, documentaire dim : 15 h (+ rencontre) ; lun : 18 h 30. À voir à l’Écran Tu n’aimeras point Ce premier long métrage d’un jeune réalisateur israélien a été injustement mal-aimé par la critique cinématographique et il risque, de fait, de passer inaperçu. Ce serait très dommage car il mérite toute votre attention. Haim Tabakman s’attaque, en effet, à un sujet doublement tabou dans le milieu orthodoxe de Jérusalem – comme dans tous les milieux ultrareligieux – l’homosexualité, d’une part, et l’adultère, d’autre part. Alors que la presse française reproche à Tu n’aimeras point une certaine frilosité dans la représentation du désir et de l’amour, et une facture conventionnelle, nous voulons souligner, ici, l’audace du sujet, au contraire, et son caractère particulièrement subversif dans un contexte socioreligieux répressif. Ce faisant, Haim Tabakman affirme, dans son indépendance d’esprit, un réel talent et participe à la grande C.H. richesse du cinéma israélien. AGENDA GAUMONT � Avenue Jules-Rimet. Tarif plein 8,70 €; tarifs réduits: 6,90 €* (plus de 60 ans); 6,30 € (pour les moins de 12 ans, tous les jours, toutes les séances); 6,90 € (pour les moins de 18 ans, tous les jours, toutes les séances); 6,90 €* (étudiant); Tarif Imagin’R semaine, 5,90 €, Imagin’R week-end, 6,70 €. Les séances de 11 h sont à 5,90 €. Carte 37,50 €, 5 places valables 2 mois dans toutes les salles Gaumont (maxi 3 places par séance). Info: 0892 696696 code #193/0,34 €/mn. * Sous conditions particulières. L’AFFAIRE FAREWELL VF, 1 h 52 TLJ : 13 h 30, 15 h 40, 17 h 50, 20 h, 22 h 15 + dim : 11 h 15. LA PROPOSITION VF, 1 h 50 TLJ : 13 h 35, 15 h 45, 17 h 55, 20 h 05, 22 h 20 + dim : 11 h 10. DÉMINEURS VF, 2 h 04 TLJ : 14 h, 16 h 45, 19 h 40, 22 h 05 + dim : 11 h 10. DISTRICT 9 VF, 1 h 52 TLJ : 13 h 35, 15 h 45, 17 h 55, 20 h 05, 22 h 15 + dim : 11 h 15. NEUILLY SA MÈRE VF, 1 h 31 TLJ : 13 h 45, 15 h 50, 17 h 45, 19 h 50, 22 h 10 + dim : 11 h 15. ULTIMATE GAME VF, 1 h 35, Int. - de 12 ans TLJ : 13 h 45, 15 h 50, 17 h 55, 20 h 05, 22 h 20 + dim : 11 h 15. LÀ-HAUT VF, 1 h 35 mer, sam, dim : 13 h 40, 15 h 40, 17 h 40, 19 h 35 + dim : 11 h 10. UN PROPHÈTE VF, 2 h 35, Int. - de 12 ans mer, sam, dim : 21 h 30 ; jeu, ven, lun, mar : 14 h, 17 h 50, 21 h 30. L’ABOMINABLE VÉRITÉ VF, 1h36 TLJ : 13 h 40, 15 h 45, 17 h 45, 19 h 55, 22 h 10 + dim : 11 h 15. DESTINATION FINALE 4 VF, 1 h 22 ; Int. - de 12 ans TLJ : 13 h 55, 15 h 55, 17 h 50, 20 h, 22 h 20 + dim : 11 h 10. Les soirées de l’Écran En terre étrangère Dimanche 27 septembre à 15 h, dans le cadre des rencontres initiées par l’Écran sous le label Résistances !, le film En terre étrangère, de Christian Zerbib, sera projeté et suivi d’une rencontre avec le réalisateur et Togola Seydou, ancien gréviste de la faim à Cachan. Le documentaire accompagne des sans-papiers vivant en marge d’une société qu’ils ont voulu B.L. rejoindre en quête d’une vie meilleure… � L’Écran place du Caquet. Tél. : 01 49 33 66 88. Site. : www.lecranstdenis.org les rendez-vous de l’actualité culturelle THÉÂTRE DE LA BELLE ÉTOILE � 14, rue Saint-Just Tél. : 01 49 98 39 20 APÉRO CONCERT EXPOSITION La compagnie Jolie Môme organise, avec Sud Educ 93 et Sud Rail Saint-Lazare, un apéro concert avec leur spectacle Basta ya ! pour soutenir les Désobéisseurs de l’Éducation nationale et pour fêter la régularisation de cheminots sans papiers (lire aussi p. 3). Samedi 26 septembre à 19 h. Bon de soutien : 10 € ou mieux. Les artistes de l’Adada ouvrent, en prolongement des Journées du Patrimoine, leur exposition collective intitulée Les Journées des PAPAI&S (prononcez Papaièses) : journées des patrimoines alternatifs, personnels, artistiques, intimes & symboliques. Avec, le samedi, une séance de Gros-grand-tricot rue du jambon. Samedi 26 et dimanche 27 septembre de 15 h à 20 h. PLUS Sur les grilles à l’extérieur du stade, le peintre Thomas Guichard présente une exposition sur le thème de la diversité musicale au Stade de France visant à immortaliser les grands moments musicaux accueillis au sein de l’arène mythique. Jusqu’au 30 septembre. Visite gratuite. PARIS QUAREZ EXPOSE LE SOIXANTE � 60, rue Gabriel-Péri EXPOSITION STADE DE FRANCE � Tél. : 01 55 93 00 00 Le peintre et graphiste dionysien Michel Quarez expose ses affiches à la bibliothèque Forney-Hôtel de Sens (1, rue du Figuier, Paris 4 e). Jusqu’au 2 janvier 2010. DANSE CENSURE COMAA L’association Comaa reprend ses cours de modern jazz, danse orientale, salsa, sals’hip hop. À l’espace culturel Les Arts mateurs (16, rue JacquesDuclos). Les cours ont lieu le samedi à partir du 3 octobre. De 10 h 30 à 12 h : danse sals’hip-hop ; de 12 h à 13 h 30 : danse modern jazz ; de 13 h 30 à 15 h : danse orientale ; de 15 h à 16 h 30 : danse salsa cubaine. Inscription annuelle : 180 €, + 20 € d’inscription. Premier cours gratuit. Renseignements au 06 03 61 67 54 ou sur [email protected] MODERN’JAZZ À LA LIGNE 13 La compagnie Censure reprend ses cours de danse à partir du 30 septembre au gymnase Diez (rue d’Argenteuil). Le mercredi de 16 h 30 à 17 h 30 : éveil 3 à 6 ans ; de 17 h 30 à 18 h 30 : enfants d’infos locales d’images sur 6 à 8 ans ; de 18 h 30 à 19 h 30 : hip-hop ados ; de 19 h 30 à 21 h : modern ados et adultes. Renseignements au 06 10 12 62 38. La Ligne 13 propose des cours de modern’jazz et de hip-hop avec Nadia Bentouhami le mercredi de 18 h à 21 h à partir du 7 octobre. Inscriptions à partir du 1er octobre au 01 55 87 27 10 ou au 06 16 07 34 80. www.lejsd.com RETROUVEZ vos rubriques habituelles (actualités, sports, cultures, portraits…), enrichies d’images, avant leur parution dans le JSD papier. 8 JSD n° 800 du 23 au 29 septembre 2009 Mary Stuart vie privée vie publique Toujours plus proche du public Fidèles à l’éthique du cinéma du centre-ville, son président et son directeur ont réaffirmé leur volonté de privilégier la qualité à la rentabilité, et invité les Dionysiens à rejoindre le collectif des spectateurs. C’EST DANS les tout nouveaux sièges, fort confortables et d’un bleu royal, de la salle 1 et à la faveur de la projection en avantpremière d’une comédie française, La grande vie d’Emmanuel Salinger, que l’équipe de l’Écran a présenté les grandes lignes de la saison 2009-2010, vendredi 18 septembre. Jean-Pierre Jeffroy, le président de l’association, et Boris Spire, le directeur de l’Écran, ont d’abord abordé le contexte actuel des cinémas indépendants. « Une tout autre conception du cinéma » « Les petites et moyennes salles sont de plus en plus fragiles, alors qu’elles défendent un cinéma de qualité », s’est écrié Jean-Pierre Jeffroy en défendant l’idée d’un cinéma pris comme lieu de vie, et en soulignant le travail de l’équipe. « Aujourd’hui, les films restent au maximum trois à quatre semaines à l’affiche d’une salle. Ils sont devenus un critère de rentabilité. C’est une tout autre conception du cinéma que nous défendons », a affirmé avec force Boris Spire. Une partie de l’équipe du cinéma l’Écran. « Cette saison encore, nous allons présenter une grande diversité de films avec des œuvres d’auteurs et d’autres dits grand public, des rencontres, des débats, des films du patrimoine… » Entre douze et quinze films sortent chaque semaine, ce qui rend les choix drastiques. « La plupart n’ont pas le temps de trouver leur public », s’insurge Catherine Haller, chargée de la programmation de l’Écran, en annonçant une nouveauté : « Sur les six à huit films que nous projetons chaque semaine, certains le resteront une de plus. Nous proposerons aussi des films estampillés À découvrir et des rencontres sous le label Résistances ! » Sans oublier bien sûr la programmation en direction des jeunes et des enfants qui se développe année après année. Trois événements vont rythmer la saison. Du 4 au 7 novembre, Ciné Banlieue se penchera sur les relations entre Paris et la banlieue. Du 3 au 9 février 2010, la dixième édition d’Est-ce ainsi que les hommes vivent sur le thème de… la foi ! « Sous le titre Ainsi soit-il, nous interrogerons la notion de foi, religieuse, politique, amoureuse, bref, nous parlerons de la passion », précisait Boris Spire. Enfin, du 10 au 13 avril 2010, pour la cinquième année, le Panorama des cinémas du Maghreb fera découvrir des films inédits ou méconnus. Cette présentation s’est conclue par un appel à participer au collectif des spectateurs, « que nous souhaitons associer à la réflexion sur le développement de notre cinéma ». Benoît Lagarrigue C’EST AVEC UNE PIÈCE du dramaturge allemand Friedrich Schiller (1759-1805), Mary Stuart, que le TGP ouvre sa saison 2009-2010. Personnage historique, reine d’Écosse à l’âge de… 3 jours, fille de Marie de Guise, Mary Stuart est fiancée au futur roi de France François II, qu’elle épouse et dont elle devient rapidement veuve. Elle retourne alors en Écosse, se marie avec un lord qui meurt dans un attentat, dont elle épouse l’instigateur ! Elle est alors chassée du trône et va chercher protection auprès de sa cousine, la reine Élizabeth d’Angleterre, qu’elle n’a jamais reconnue et qui va la jeter au cachot. Sur fond de guerre de religion entre le catholicisme et la Réforme, de lutte ancestrale entre l’Angleterre d’une part, l’Écosse, la France, l’Église et l’Espagne de l’autre, Mary est accusée de fomenter des complots contre sa sœur qui la condamne à la décapitation en Mary Stuart mis en scène par Stuart Seide. 1587, à l’âge de 44 ans. Voilà pour le contexte historique. L’action de l’œuvre de Schiller se situe juste avant l’exécution de Mary. C’est cette pièce que Stuart Seide a choisi de monter. De ce metteur en scène, né à New York et qui vit et travaille en France depuis 1970, on avait vu l’an dernier au TGP Baglady, émouvant solo d’une femme brisée. Avec Mary Stuart, il s’attache encore à des personnages féminins. « Cela fait quinze ans que j’avais cette pièce en moi. Et la rencontre avec Cécile Garcia Fogel (Élizabeth), qui jouait Baglady, et Océane Mozas (Mary Stuart), qui a joué éga- lement l’an dernier au TGP dans Classe, de Blandine Keller, fut déterminante. C’est une histoire de personnes, que j’ai abordée comme une fable. Il était une fois… », annonce-t-il pour parler de l’adaptation de la pièce qu’il a faite avec le germaniste Eberhard Spreng. Pour lui, si Schiller se situe bien dans la lignée de Shakespeare, qu’il admire, il se place aussi comme le précurseur d’Ibsen ou de Strindberg. « Pour moi, la question que pose Schiller est celle du rapport entre les personnages publics, les gouvernants, et les personnes privées. Comment ces mêmes individus font des choix ns : tous Malgaches ou Dionysiens t pareils slam d’une retraitée de la résidence Croizat est aussitôt mis en musique par le groupe Tanga, les musiciens amateurs d’Isorana. C’est de là que naît l’idée d’échanges entre Saint-Denis et le village malgache. Un an après, Boris retourne à Isorana, accompagné cette foisci par la slameuse dionysienne Sophia. Ils racontent leur ville, montrent des photos, animent des ateliers, font de la musique avec les habitants. « Avec la musique, pas besoin de parler la même langue », se rappelle Sophia. « C’était un vrai bonheur », ajoute-t-elle. Et c’est là que naît Tous pareils, la chanson. « Nous étions avec les musiciens de Tanga, qui jouaient une berceuse. Ils m’ont demandé d’improviser sur leur musique. J’ai lancé ce refrain, on est tous pareils. Ensuite, j’en ai fait une chanson et ils ont dynamisé leur air. C’est un peu devenu l’hymne de l’aventure. C’est un vrai bon souvenir. » « C’est devenu le tube local », sourit Boris. Celui-ci filme, enregistre, pour pouvoir montrer Isorana aux Dionysiens. mélodie, de Génération slam, des associations, des lecteurs de la médiathèque sont déjà partie prenante du projet. « Avec eux, nous voulons ouvrir des ateliers de col- Ensuite, sans brûler les étapes, car le projet s’étalera sur plusieurs années, les deux compères envisagent, pourquoi pas, de monter un spectacle, d’élaborer une création commune entre Isorana et SaintDenis, d’enregistrer un CD à partir de ces deux cultures mélangées, de faire venir ici le groupe Tanga… « Mais ce qui compte, ce n’est pas d’atteindre un objectif, c’est le chemin qu’on prend et les rencontres qu’on y fait. » lectage de la culture dionysienne », ajoutent en cœur Philippe et Boris, qui vont à nouveau partir en novembre pour Isorana, avec tout ce qu’ils auront amassé d’ici là. Ateliers de collectage de la culture dionysienne Avec le soutien de la Ville, trois rencontres sont programmées (voir ci-dessous), au cours desquelles images, poèmes, récits, chansons, musique dévoileront cette belle aventure. « Ce que nous souhaitons, c’est que les habitants de Saint-Denis s’approprient le projet », espère Philippe Vallin. C’est bien parti ! Le réseau de Sla- 1 600 visiteurs de plus Sur fond de guerre de religion et de luttes ancestrales entre les différentes puissances d’alors, la pièce de Schiller se situe juste avant que Mary Stuart ne soit décapitée. Et interroge sur la place de l’intime dans la responsabilité publique. ASSOCIATION ALTAMIRA échange musical « TOUS PAREILS ! » Ça claque comme un slogan ; ça sonne comme une évidence ; et c’est un projet qui croît et s’embellit au fil du temps. Flash-back. En 2007, Boris Lelong, de l’association Altamira, effectue un voyage à Madagascar. Il rencontre le village d’Isorana, dont les habitants sont aussi bien cultivateurs qu’artistes. Autour d’une bibliothèque de campagne, ils jouent de la musique, chantent, dansent, se racontent des histoires… Boris, qui a mené avec Philippe Vallin, coordonnateur des animations auprès des retraités, plusieurs projets intergénérationnels autour de l’écriture, de la chanson et du slam, a sur lui un enregistrement de ce qui se fait à Saint-Denis. C’est le premier échange musical : un JOURNÉES du patrimoine PIDZ L’ÉCRAN � Place du Caquet. Répondeur- D. R. semaine du 23 au 29 septembre YANN MAMBERT CINÉMA THÉÂTRE GÉRARD-PHILIPE rentrée CINÉMA l’écran Bloc-Notes Boris Lelong au milieu des musiciens de Tanga. Benoît Lagarrigue � Mercredi 30 septembre à 15 h à la résidence Basilique (2/4, rue du PontGodet). Vendredi 2 octobre à 20 h à l’antenne jeunesse Péri-Langevin (3, rue Baudelaire). Vendredi 9 octobre à 20 h à l’école Rodin-Renoir (17, allée du Languedoc). Entrée libre. Informations complémentaires au 01 49 33 71 75. qui ont forcément des conséquences capitales, avec leurs vécus, leurs sentiments, leurs faiblesses, leurs élans. C’est fascinant de voir comment ces décisions sont prises, la place du personnel dans la responsabilité publique… » MÉDAILLE D’OR : basilique avec 3 371 visiteurs ; médaille d’argent : Stade de France avec 2 504 visiteurs ; médaille de bronze : le chantier de fouilles archéologiques du Cygne avec 1 200 visiteurs. Voilà le palmarès des Journées du patrimoine 2009 à Saint-Denis. Au total, ce sont près de 9 538 personnes qui se sont rendues, samedi 19 et dimanche 20 septembre, vers la quinzaine de sites dionysiens ouverts au public lors de cette manifestation nationale. C’est encore plus qu’en 2008 (+ 1 593), qui déjà était une année faste. Si la basilique, toujours solide leader, enregistre une relative diminution (- 319), le Stade de France, pas toujours présent à cette manifestation, fait cette année un véritable triomphe. Tout comme le chantier du Cygne, l’archéologie locale si bien partagée attirant toujours de nombreux visiteurs avides de connaître de manière palpable l’histoire de Saint-Denis. Au rayon des progressions, citons l’Institut national du patrimoine (541 visiteurs, + 204), le couvent des Ursulines (375, + 115), l’atelier boutique Franciade (300, + 60), ou encore El Hogar de los Españoles (125, + 25). L’exposition de l’Adada au Soixante, annoncée trop tard pour figurer dans le programme officiel, a toutefois attiré 150 personnes. En légère baisse, mais toujours valeurs sûres, les ateliers d’art de la Réunion des musées nationaux (300, la moitié de l’an dernier, mais avec deux fois moins de visites), le musée d’art et d’histoire (252, –194), Les réserves du musée des arts et métiers (201, –184). Quant à l’atelier du peintre Gilles Chemla, il a reçu 25 visiteurs, alors que les deux parcours organisés ont été effectués par 53 personnes (Patrimoine du XXe siècle de Saint-Denis à Villepinte) et 25 (Paix, vie ouvrière à la Plaine). À l’heure où nous mettons sous presse, le chiffre des visiteurs des Jardins familiaux de la Plaine ne nous était pas encore connu (123 l’an dernier). Enfin, l’office de tourisme a attiré 116 personnes pour ses visites de la Maison d’éducation de la Légion d’honneur et des EMGP et a accueilli et informé 712 personnes dans ses locaux durant ces deux jours. B.L. « Deux faces de la même femme » Et puis ce sont ici deux femmes. Autre sujet de réflexion pour Stuart Seide. « Elles se ressemblent et sont dans une opposition frontale. Mais ce sont aussi les deux faces de la même femme. La pièce parle de la façon dont elles assument le fait d’être une femme de pouvoir dans un monde d’hommes. L’une, Elizabeth, leur ressemble, dit : “Je suis roi”, nie sa sexualité ; l’autre Mary, affirme sa féminité, utilise la séduction, le charme. » Mais il ne faudrait pas, selon le metteur en scène, limiter la pièce à ces deux personnages, si centraux soient-ils. « Tous ont cette dualité, hésitent devant les choix à effectuer et sont profondément humains. Il n’y a pas d’un côté les bons et de l’autre les méchants. Chaque personnage vit un vrai drame intime et, en ce sens, la vraie question posée, à laquelle je ne réponds pas, est : peut-on gouverner uniquement avec des bons sentiments ? » Quoi de plus actuel ? Benoît Lagarrigue � Mary Stuart de Friedrich Schiller, mis en scène par Stuart Seide, au Théâtre Gérard-Philipe (59, boulevard JulesGuesde) du 28 septembre au 18 octobre, du lundi au vendredi à 20 h, samedi à 19 h, dimanche à 16 h. Relâche le mardi et le mercredi. Tarifs : 20 €, 13 € pour les habitants de Seine-Saint-Denis, 10 € pour les Dionysiens. Réservations au 01 48 13 70 00 ou sur [email protected] GÉRARD MONICO cultures Le chantier archéologique du Cygne (ici le bac de fouilles aménagé pour les enfants) a attiré 1200 visiteurs. LIVRE poésie Karima Mayou a le cœur en vers KARIMA Mayou est une jeune Dionysienne, qui a la passion d’écrire depuis sa classe de 5e, au collège Barbusse. « C’est ma professeure, Mlle Philip, qui m’en a donné le goût », se souvientelle. Elle participe à des ateliers d’écriture, puis au fil du temps se dirige vers la poésie, « qui me permet de raconter des choses qui me sont arrivées, que je vois chaque jour, de parler de choses plus personnelles ». Et au bout de plusieurs années d’écriture, ses poèmes sont réunis dans un recueil, À cœur ouvert, récemment publié aux éditions Jets d’encre. Et Karima rêve d’écrire un ro- man, « qui se déroulerait à Saint-Denis, là où j’ai grandi ». JSD n° 800 du 23 au 29 septembre 2009 B.L. 9 sports sports YANN MAMBERT Minimes en championnat de France Palais des sports Auguste-Delaune, entraînement des basketteuses minimes du Sdus. BASKET-BALL Paniers gagnants L’équipe première du Sdus basket retrouve la N 3 cette saison, avec la ferme intention de s’y maintenir. Les nouveaux coaches veulent aussi développer des soirées festives. Quant aux minimes filles, elles accèdent au championnat de France. S’IL EST UN JEU qu’Enrique Iglesias et Lamine Camara n’aiment pas, c’est bien le yoyo. Cette saison, après un brillant passage en régionale, l’équipe seniors garçons du Saint-Denis union sports basket-ball retrouve les rangs de la Nationale 3. « Un niveau où nous entendons bien au moins nous 10 maintenir », déclarent d’emblée les deux nouveaux coaches de l’équipe, jusque-là entraînée par Bally Bagayoko, qui a laissé son poste à ses adjoints. « Depuis plusieurs saisons, nous avons atteint ce niveau, puis nous sommes redescendus, mais nous voulons passer à une étape supérieure. » Pour Enrique, qui suit depuis plusieurs années les évolutions du club, « nous avons cette saison des signaux qui pointent nos nouvelles possibilités : nous nous sommes renforcés avec le retour d’anciens du club, partis jouer à l’extérieur ces derniers temps, et dès les entraînements de reprise à partir du 10 août, nous avons tourné avec l’effectif quasi complet ». Lamine ajoute : « Jusque- JSD n° 800 du 23 au 29 septembre 2009 là, nous avions des lacunes au niveau offensif, et nous allons les combler. Nous savons en outre qu’il y a dans le groupe des joueurs capables de bien gérer mentalement les matches difficiles, avec des écarts d’un ou deux points seulement pendant toute la soirée. Pour cela aussi, nous sommes mieux préparés. » Victoire à domicile Le premier match de la saison, samedi 19 septembre à domicile, contre Cormontreuil (Marne), s’est soldé par une belle victoire (104-67) tout à fait appréciable. Néanmoins, ce n’est là que le premier choc du championnat de France qui compte 22 matches au total jusqu’au 10 avril. Et d’ici-là, Enrique et Lamine entendent bien entretenir non seulement le jeu, mais aussi le côté festif qu’ils veulent voir se développer autour des rencontres à domicile, avec sono, animation, présentations des Et comme le dit la présidente Martine Le Fuel, « c’est une année qui s’annonce bien, aussi bien pour l’équipe première que pour l’équipe des minimes féminines, avec seulement une petite inquiétude toujours chez les filles du côté des seniors, où le démarrage est plus difficile… » Mais pour les demoiselles de l’équipe minimes, ce n’est pas Max, leur entraîneur, qui démentira la présidente. Car pour la première fois au Sdus, une équipe féminine de ce niveau va se retrouver en championnat de France. « Il est nécessaire pour accéder à cette compétition d’avoir deux joueuses inscrites au pôle Île-de-France, ce qui est le cas cette saison, avec Mona et (la grande) Ophélie », dit-il. Quand, il y a quelques années, les benjamins ont joué dans le championnat de France, ils ont fini par remporter le titre au bout de deux ans. Nous n’en sommes certes pas encore là. « Les filles vont être confrontées à des joueuses au-delà de la région, entre autres des équipes de Calais et d’Amiens, ce qui sera enrichissant de toute façon », poursuit le coach. « Néanmoins, dit-il, cela ne change rien à ma façon de voir les choses. Dans l’organisation du temps des jeunes joueuses, il y a dans l’ordre l’école, les parents et le basket. Et tout cela sans contrainte, mais avec une certaine discipline, qui impose des choix. Par exemple celui de laisser tomber la boum du samedi soir ou la séance de piscine. Mais on peut faire du sport de haut niveau, entraînements compris, et de bonnes études en même temps. » En cette mi-septembre, Max relance aussi les entraînements des différentes sections des petits, notamment de l’école de basket (de CP à CM2). À ses côtés, Deniz, qui débute sa première saison chez les seniors, « va prendre en charge l’équipe régionale minimes. C’est la démonstration que si l’on ne se contente pas du jeu, mais que l’on s’intéresse à l’arbitrage ou à l’entraînement comme il le fait, le basket peut être au moins doublement passionnant ». Gérald Rossi Calendrier BASKET-BALL Nationale 3 Samedi 26 septembre à 20 h, les basketteurs du Saint-Denis US se déplacent à Wasquehal (Nord). À Delaune Dimanche 27 septembre : Sdus seniors g2/Bobigny à 15 h 30, Sdus seniors g3/Épinay à 13 h 30. À l’extérieur Dimanche 27 : Sdus minimes f1/Arras à 13 h 15. CYCLOTOURISME Sorties Dimanche 27 septembre, participation aux Randonnées de la butte Pinson à Pierrefitte. École cyclo, le samedi de 14 h 30 à 17 h 30 au parc des sports Delaune. Renseignements et inscriptions au 01 34 12 77 43, et par mail : [email protected] FOOTBALL DH seniors Dimanche 27 septembre à 15 h 30 (ou bien samedi soir), le Saint-Denis US se déplace à Choisy-le-Roi. U19 DSR Dimanche 27 septembre à 13 h 30 au stade Delaune, Saint-Denis US reçoit Nanterre. U17 DHR Dimanche 27 septembre à 13 h 30, Saint-Denis US se déplace à Nanterre. Seniors excellence Dimanche 27 septembre à 15 h 30, le Cosmos FC se déplace à Bobigny pour rencontrer les Solitaires (Paris 19e). RUGBY Fédérale 3 Dimanche 27 septembre, Saint-Denis US reçoit Finances (Paris) à 15 h à Delaune. TENNIS DE TABLE Pro A En championnat de France, mardi 22 septembre : Saint-Denis US 93 TT/Istres. Championnat départemental Vendredi 25 septembre : 1re journée du championnat par équipes seniors (échelon départemental messieurs). VOLLEY-BALL Nationale 3 Dimanche 27 septembre, l’Avant-Garde de Saint-Denis reçoit Saint-Nazaire à 16 h, dans la salle du gymnase AbbéJoly, avenue de Stalingrad. En bref En direct de l’Office des sports ÉCLAIRAGE Le b.a.-ba du basket La section basket du Saint-Denis union sports totalisait 255 licenciés à la fin de la saison passée. Une quinzaine d’entraîneurs tous diplômés assurent les formations. Les inscriptions sont prises à partir de l’école primaire. Les filles sont les bienvenues. Les tarifs pour l’année vont de 80 à 120 euros selon la catégorie, avec des facilités de paiement. Renseignements au 09 71 79 12 63 ou 06 10 63 31 78 ; ou encore au siège du Sdus : 01 55 84 22 22. Après le succès du dernier Forum des sports, qui s’est tenu samedi 5 septembre à AugusteDelaune en présence d’une foule nombreuse, l’Office des sports précise qu’il peut fournir toutes les coordonnées des clubs sportifs de la ville. Qu’il s’agisse des structures intégrées dans les ensembles omnisports comme le Sdus ou l’Avant-Garde, mais aussi de tous les clubs indé- pendants qui proposent des dizaines d’activités sportives dans de nombreux domaines. Tél. : 09 51 63 44 47. Roller in line hockey L’année démarre bien dans ce club du Sdus, avec l’arrivée de Jérémy Pivolot, nouvel entraîneur spécialisé dans le roller hockey. Les rollers se retrouvent les mardis et jeudis au gymnase Pasteur à partir de 19 h. Les autres cours ont déjà démarré : école de patinage ados/adultes tous les mercredis à partir de 19 h au gymnase Pasteur, avec JeanMarc Gravier ; école de patinage enfants dès l’âge de 3 ans, avec Julia, les samedis au gymnase de La Courtille à partir de 14 h. On peut se rendre sur place pour s’inscrire. Pour en savoir plus : http://www.roller-saint-denis.fr. Tél. : 06 09 59 06 44. Résultats BASKET-BALL Nationale 3 Samedi 19 septembre Sdus/Cormontreuil : 104-67. Sdus Samedi 19 et dimanche 20 septembre seniors g2/Paris 19 : 72-68 ; seniors g3/Bondy : 87-103 ; minimes f1/Bihorel : 68-78. FOOTBALL Sdus Coupe de France seniors Sdus/Cormeilles : 3-3, 4 tirs au but à 2, Sdus qualifié. u17 a Sdus/Rueil-Malmaison : 0-1. vétérans Sdus/Porchevill : 8-0. RUGBY Fédérale 3 Dimanche 20 septembre Douai/Saint-Denis : 0-15. TENNIS DE TABLE Sdus Championnat par équipes équipe 1 féminine (Pré-nationale) : victoire 17-1 contre entente Bures/Bretigny 1. équipe 2 féminine (Régionale 1) : victoire 12-6 contre Eaubonne 2. équipe 3 féminine (Départementale 1) : défaite 10-0 contre Livry-Gargan 1. équipe 2 masculine (Nationale 3) : match nul 20-20 contre Ploemeur (56). En déplacement à Ploemeur (Morbihan), l’équipe 2 est parvenue à arracher le match nul 20-20. La prochaine rencontre se déroulera à la salle La Raquette le samedi 3 octobre contre Neuilly-sur-Seine. équipe 3 masculine (Régionale 1) : défaite 13-7 face à Longjumeau 1. RUGBY Première victoire à Douai LES RUGBYMEN dionysiens n’ont pas raté leur premier match de la saison. En allant gagner 15 à 0 à Douai, malgré les départs de plusieurs joueurs chevronnés à l’intersaison, notamment chez les avants, ils ont su montrer un bel appétit de victoire face à des Nordistes ne voulant rien lâcher devant leur public. Même avec un effectif moins large, Poncelet et Gioux, rejoints dans le groupe des coaches par Coudert et Palomarès, pouvaient donc afficher dimanche soir une certaine satisfaction. Ils peuvent compter sur une équipe solide et aguerrie par plusieurs années d’expérience et de jeu en commun et sur la montée de plusieurs jeunes formés au club. Après la nette victoire de la réserve en lever de rideau par 20 à 7 et les deux essais du jeune Livio, l’équipe première s’est heurtée à une très forte résis- tance des locaux. Malgré un pilonnage intensif des avants et de belles envolées des trois quarts, les Dionysiens se sont heurté pendant la première période à une défense douaisienne hermétique. Seuls trois points d’une pénalité de l’ouvreur Amestoy éclairaient le score aux citrons. La victoire ne choisit définitivement son camp que dans le dernier quart d’heure, avec deux essais successifs de la cavalerie de Saint-Denis par le centre Meyret et le nouvel ailier Reydy rentré en cours de jeu après une mitemps en réserve. Les équipes du Sdus ne devront cependant pas s’endormir sur leurs lauriers. Elles rencontreront en effet dimanche, au stade Delaune, le coriace adversaire du CSM Paris-Finances avant de se rendre à Verdun face à des Lorrains très solides à domicile. Alain Azam (correspondant) ATHLÉTISME S’inscrire à la Voie royale LES COURSES de la Voie royale se courront dimanche 18 octobre, entre le Stade de France et le centre-ville, en passant par le quartier de la Plaine. Il est conseillé de s’inscrire sans attendre le dernier moment, expliquent les organisateurs. Le bulletin ci-contre peut être re- tourné au club Saint-Denis Émotions, 34 rue de la Boulangerie, 93200 Saint-Denis. Avec le règlement correspondant : 10 € (5 km) ; 15 € (15 km) et 20 € (semi). Gratuité pour les foulées jeunes. Pour en savoir plus : 01 48 20 56 81 et www.saint-denis-emotion.com FOOTBALL Coupe de France : ça continue POUR LE 3E TOUR de la Coupe de France de football, dimanche 20 septembre, les Dionysiens ont dû affronter une équipe de Cormeilles (95) qui ne s’est pas laissé faire, même si les hommes d’Abdel Chouache n’ont pas toujours été assez attentifs. « On aurait pu plier le match et on ne l’a pas fait », regrette le coach, pour qui « il est important que les gars voient ce que c’est que la Coupe ». Au final, après les prolongations (3-3), les tirs au but ont dépar- tagé les équipes en faveur de Saint-Denis. Les Dionysiens se trouvent désormais qualifiés pour le 4e tour, qui se disputera dimanche 4 octobre. D’ici-là, place au championnat qui, dès le week-end à venir (samedi 26 ou dimanche 27 septembre, la décision n’est pas encore définitive), verra les locaux se déplacer à Choisyle-Roi, dont l’équipe seniors descend de CFA 2. LITERIE (sommiers, matelas) fixes ou relaxation, toutes dimensions G.R. TENNIS DE TABLE Raquette en famille SAMEDI 26 septembre de 13 h à 18 h et dimanche 27 de 10 h à 14 h : week-end du sport en famille à la salle La Raquette, au parc des sports AugusteDelaune. Des tournois et animations de tennis de table seront proposés aux jeunes et TRECA•SIMMONS•EPEDA•BULTEX DUNLOPILLO•MERINOS•PIRELLI moins jeunes. Le samedi, des tournois sont organisés pour les enfants de 8 à 15 ans et leurs parents à partir de 13 h. Le dimanche, tous les pratiquants (du club ou non) sont conviés à une grande « montée de tables » à partir de 10 h 30. SALONS•CANAPÉS-LITS•CLIC-CLAC•BZ FAUTEUILS DE RELAXATION ET CLUBS DIVA•COULON•CAVEL NICOLETTI•BOURNAS•LELEU VOLLEY-BALL Avant-Garde Nationale 3 Dimanche 20 septembre Issy/Avant-Garde Saint-Denis : 3-0. Résultats et infos dans le JSD Amis correspondants et responsables d’activités sportives, les résultats, annonces et infos concernant vos clubs doivent nous parvenir le lundi avant midi pour être insérés dans l’édition du mercredi de notre journal et sur le site Internet dès le lundi soir (http://www.lejsd.com). Ces informations peuvent nous être transmises de préférence par mail ([email protected] ou [email protected]), par Tél. : 01 55 87 26 81, ou par fax : 01 55 87 26 88. GÉRALD ROSSI équipes… « Tout en faisant sur le terrain du basket propre, du beau jeu, pas des exhibitions. » Tennis de table à La Raquette. VOLLEY-BALL L’Avant-Garde rate sa rentrée LES VOLLEYEURS dionysiens de l’Avant-Garde n’ont pas réussi leur premier match de rentrée lors de leur déplacement à Issyles-Moulineaux, dimanche 20 septembre, encaissant un 3-0. « On espérait mieux », reconnaît Thierry de Lonchamp qui, avec Pascal Bascou, en- traîne la N3. Sans doute le renouvellement important de l’équipe de l’Avant-Garde cette saison explique-t-il ce défaut de réglage… Dimanche 27, les locaux reçoivent Saint-Nazaire, plus précisément l’équipe 2 du club de Pro B. À suivre. MEUBLES•SÉJOURS•RANGEMENTS ARMOIRES LITS•DRESSING•BIBLIOTHÈQUES TABLES CONSOLES EXTENSIBLES GRANDES MARQUES : PRIX BAS LIVRAISON GRATUITE PARIS, ILE DE FRANCE. 203, avenue du Président Wilson 93210 La Plaine Saint-Denis 01 48 09 09 20 2mn de la Porte de la Chapelle – RER B (Stade de France). G.R. JSD n° 800 du 23 au 29 septembre 2009 11 services NUMÉROS utiles mairie place Victor-Hugo, 01 49 33 66 66, www.ville-saint-denis.fr plaine commune communauté d’agglomération 21, avenue Jules-Rimet, 01 55 93 55 55, www.plainecommune.fr hôpital 01 42 35 61 40 Samu 15 commissariat 17 ou 01 49 71 80 00 gendarmerie 01 48 29 64 38 police municipale 01 49 33 63 06, 28 boulevard Jules-Guesde, du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h à 17 h pompiers 18 ou 01 48 13 85 28 centre antipoison 01 40 05 48 48 sida info service (24 h/24 h) : 08 00 84 08 00 drogues alcool tabac info service (24 h/24 h) 0 800 23 13 13 alcooliques anonymes (24 h/24 h) 01 43 25 75 00 maison de la justice et du droit 01 55 84 05 30 plaine commune promotion www.plainecommunepromotion.com allo agglo ! (propreté, voirie, éclairage public, circulation, espaces verts, assainissement) 0 800 074 904 (appel gratuit) office de tourisme 1, rue de la République, 01 55 87 08 70 gare sncf 01 48 20 96 65 taxis Église neuve : 01 48 20 00 00 Porte de Paris 01 48 20 02 82 dépannage soir et week-end edf 0 810 333 192 gdf 0 810 433 192 eau 0 811 900 900 la poste Barbusse-Diez : 01 49 71 59 10 Bureau principal : 01 49 40 14 30 République : 01 55 84 02 30 Franc-Moisin : 01 48 13 96 00 Floréal : 01 55 83 01 90 Plaine : 01 49 98 14 42 médecins de garde SUR, Tél. : 15. pharmacies de garde dimanche 27 septembre : Charbit, 85, avenue Gabriel-Péri, SAINT-OUEN, 0140 11 02 52, ou Grandmougin-Saiz, 48, rue Félix-Merlin, ÉPINAY-SUR-SEINE, 01 48 41 79 51. Pour tout renseignement sur les gardes des médecins et pharmaciens, appelez le commissariat au 01 49 71 80 00. Petites annonces gratuites : recherche d’emploi, offre de services, achat et vente d’objets divers… Les faire parvenir sur papier libre par courrier ou en les déposant au Journal de Saint-Denis, 59 rue de la République, 93200 Saint-Denis, ou par mail : [email protected] Petites annonces payantes : véhicules et immobilier (vente, achat, location). S’adresser à la régie publicitaire : PSD, 121 rue Gabriel-Péri à Saint-Denis. Tél. : 01 42 43 12 12. MENUS SCOLAIRES ET CENTRES DE LOISIRS Mercredi 23 septembre tomates à la ciboulette, cassoulet de volaille, brie, pêche au sirop. Jeudi 24 septembre taboulé, roulade de poulet aux herbes, tarte aux légumes, yaourt nature + sucre, fruit (repas bio). DEMANDES D’EMPLOI Jeune femme très expérimentée cherche enfants à garder et quelques heures de ménage. 0627048405. Femme propose de s’occuper d’animaux ou de plantes pendant les vacances ou les week-ends. 0683690513. Femme 48 ans avec expérience cherche heures de ménage et repassage, garde d’enfants. 06 85 14 68 81. Assistante maternelle agréée cherche bout’ chou à garder à partir de septembre, contrat enseignant uniquement. 06 17 66 84 55. Dame sérieuse avec expérience cherche enfants ou bébés à garder, bons soins assurés nuit et jour. 01 48 27 15 63 ou 06 98 21 76 12. Animatrice en maternelle cherche baby-sitting l’après-midi, soir et week-end. 06 83 69 05 13. Étudiant en master (bac+4) et intervenant dans une école dionysienne donne cours d’histoire, géographie, méthodologie, anglais de la primaire au post-bac. 06 79 13 33 96. Vendredi 25 septembre Femme sérieuse et expérimentée cherche enfants à garder. 0669176315. Lundi 28 septembre J. F. cherche à accompagner enfants à l’école (JBS, Jean-Vilar, Marcel-Sembat) et à les récupérer ensuite. 0142437285. Mardi 29 septembre Homme cherche emploi peinture, nettoyage. 06 66 39 12 21. Jeune femme dynamique cherche garde d’enfants ou personnes âgées, heures de ménage. 06 43 45 94 27. Assistante maternelle agréée peut accueillir un enfant. 06 03 04 05 64. Femme cherche heures de ménage et repassage. 06 11 85 53 21. macédoine vinaigrette, filet de poisson sauce dieppoise, riz cantonnais, île flottante et vermicelles au chocolat. melon d’eau, poulet rôti, purée, petit suisse, pomme. salade verte et dés de fromage, sauté de dinde à la provençale, carottes, éclair au chocolat. Mercredi 30 septembre betteraves rouges, lasagne au bœuf, carré de l’Est, kiwi. Jeudi 1er octobre pâté de volaille, saumon à l’oseille, haricots plats d’Espagne, tomme, banane. La viande de bœuf proposée dans les plats est d’origine française, animaux nés, élevés et abattus en France. La direction de la restauration se réserve le droit de modifier le menu à tout moment en raison des fluctuations des marchés et des effectifs. Petites annonces VENTE F2, 55 m2, quartier Église Neuve, 2e étage, cuisine équipée, double vitrage, chauffage gaz individuel. 06 80 18 36 53. F2, 33 m2, centre ville, faibles charges, 120 000 €. 06 62 12 50 69. Assistante maternelle cherche enfants à garder, 2 places disponibles. 06 22 18 65 63. Assistante maternelle avec expérience cherche enfants de tous âges à garder jour, nuit, week-end et jours fériés, bons soins assurés et sorties garanties. 06 12 44 90 84. Jeune femme cherche enfants à accompagner à l’école et activités, heures de ménage et repassage. 01 42 43 72 85. Femme sérieuse cherche heures de ménage et repassage. 06 75 79 99 25 ou 09 53 47 53 32. Anglais donne cours de conversation en langue anglaise. 06 86 12 04 35. VENTES ACHATS Vds caddy, 5 € ; chaussures de sécurité cuisine, pointure 42, neuves, 10 €; filtre chinois, 5 €; canne à pêche fibre, 10 €; 1 grande valise Clipper club, 15 €; chatière box, 5 €. 0646296058. Vds plan de travail Ikea + évier inox intégré + mitigeur inox (145x62 cm), bon état, 100 € ; portes coulissantes blanches + rails pour placard/dressing (125x231 cm) en 2 vantaux, très bon état, 60 € ; meuble de TV en chêne massif rustique, 2 portes, bon état, 100 € ; bibliothèque en chêne massif, 2 portes vitrées (H133xL108x P108 cm) bon état, 80 €. 06 22 20 28 69 ou 01 48 09 14 02 (après 20 h). BON À SAVOIR Du côté de la retraite Un rapprochement franco-portugais La Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) organise pour les personnes à l’approche de la retraite et ayant travaillé à la fois en France et au Portugal des journées d’information retraite franco-portugaise, en partenariat avec le Centro Nacional de Pensões. Elles se dérouleront les vendredi 13 et samedi 14 novembre. Des conseillers de la caisse de retraite portugaise et de la Cnav recevront sur rendez-vous et répondront à d’éventuelles questions. Ils pourront, à l’aide des éléments nécessaires, évaluer le montant des retraites. Pour y participer, il est indispensable de s’inscrire avant le 23 octobre. Deux possibilités pour s’inscrire : par Internet en complétant un bulletin en ligne sur le site de la Cnav : http://www.lassuranceretraite.fr (rubrique Actualités régionales Île-de-France) ; en renvoyant un bulletin d’inscription, disponible à la Cnav ou auprès de ses partenaires (Cpam, Caf, Cicas, ambassade, consulat…), à l’adresse suivante : CNAV Île-de-France Relations extérieures 932 - 75951 Paris CEDEX 19. Du côté logement Les étudiants et la Caf La Caf met à disposition des étudiants un espace spécifique intitulé assez logiquement « Étudiant ». À cet endroit du site Internet de la Caf (http://www.caf.fr), tout étudiant peut remplir une demande d’aide au logement et calculer le montant de l’aide à laquelle il peut prétendre. Une fois remplie, il est nécessaire d’imprimer la demande et de l’envoyer par courrier à la Caf. Grâce à un numéro d’allocataire, fournie dès l’enregistrement de la demande, et à un code confidentiel, toute modification de situation peut être assez vite transmise et permettre ainsi les réajustements de versements plus rapidement. Vds VTT adulte Fowlup, 60 € à débattre. 01 48 29 68 81. � Plus d’infossur http://www.caf.fr Vds Pack Rock Band 1 XBox 360, servi 3 mois, 90 €. 06 87 25 43 63. Repas à thème Les Antilles, avec orchestre, mercredi 7 octobre à 12 h dans les résidences. Vds lit 2 places, 2 chevets, commode, armoire noir laqué, 130 €. 01 49 98 68 20 ou 06 19 37 45 53. Vds lit combiné avec bureau et 2 tiroirs, 150 € ; canapé 3 places cuir marron, 200 € ; table ronde de salle à manger, 50 € ; buffet cuisine, 200 €. 01 48 29 08 56 ou 06 19 57 80 11. Vds vêtements fille 8/10 ans, de 1 à 5 €. 06 12 69 53 77. Vds canapé 3 places et 2 fauteuils bleus, prix intéressants, 300 € à débattre. 06 82 39 40 17. Vds canapé convertible 3 places, chêne massif, coussins velours, très bon état, 100 € ; bibliothèque pin massif vernis, 30 € ; table de salon ronde + 4 tabourets bois massif, état neuf, 500 €. 06 27 13 39 11 ou 09 51 83 39 11. Vds canapé clic-clac bleu en bon état, 100 €. 06 13 76 54 53. Vds peluche Diddl grande taille, 40 € à débattre. 06 22 72 17 74. Vds poussette peu servie. 01 42 43 72 85. DIVERS Cherche professeur de mathématiques physique pour élève en difficulté en terminale scientifique, disponible le lundi matin (voire autres possibilités). 06 75 23 79 23 ou 01 42 43 69 82. Le rendez-vous des retraités � Renseignements et inscriptions auprès des résidences. Participation au quotient ou 8,85 € pour les non Dionysiens. Résidence Basilique, 2/4, rue du Pont-Godet ; résidence Croizat, 10, avenue Romain-Rolland ; résidence Dionysia, 2, rue Eugène-Fournière. Après-midi quiz vendredi 2 octobre, à la résidence Dionysia à 14 h 30. � Entrée librerésidence Dionysia, 2, rue Eugène-Fournière. Lecture à voix haute découverte de Thierry Jonquet, à partir d’extraits de sa nouvelle DRH, lus à voix haute par Séverine et Hervé, des médiathèques de la ville, vendredi 2 octobre à 15 h à la résidence Basilique. � Renseignements à la médiathèque centrale, place de la Légion-d’honneur ; résidence Basilique, 2/4, rue du Pont-Godet. Retrouvez dès le vendredi sur notre site www.lejsd.com notre rubrique « Bon à savoir » et les menus des écoles et des centres de loisirs. Rédaction 59 rue de la République. 93200 Saint-Denis. Tél. : 01 55 87 26 80. Fax : 01 55 87 26 88. Mail : [email protected] Site : http://www.lejsd.com Directeur de la publication Gilles Hénique. Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez : 01 55 87 26 80, [email protected] Rédacteur en chef adjoint Gérald Rossi : 01 55 87 26 81, [email protected] Administratrice Fyrial Lombry-Serraf : 01 55 87 26 80, [email protected] Secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 55 87 26 80, [email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer : 01 55 87 26 80, [email protected] Rédacteurs : Benoît Lagarrigue : 01 55 87 26 84, [email protected] ; Marylène Lenfant : 01 55 87 26 82, [email protected]. Photographes : Yann Mambert : 01 55 87 26 86, [email protected] ; Gérard Monico : 01 55 87 26 86, [email protected] Pré-presse, édition, impression PSD. Diffusion Établissement Petit 01 43 52 42 05. Publicité Martine De Sax 01 42 43 12 12. Tirage 47 000 exemplaires (sur papier recyclé). Numéro de commission paritaire en cours. Abonnement annuel : 23 € ; chèque à l’ordre de « Communiquer à Saint-Denis ». JSD n° 800 du 23 au 29 septembre 2009 13 portrait Olivier Rabain Dans le cochon de père en fils autour de Neuilly-Plaisance, et lui a pris la suite. Aujourd’hui, outre Saint-Denis, il se rend à Melun, Villeneuve-le-Roi, Villiers-sur-Marne, Neuilly-surMarne, Longjumeau… « Mais c’est ici mon meilleur marché, s’écrie-t-il. C’est une ville populaire, il y a beaucoup de monde, l’ambiance est bonne et on est proche des gens. Souvent, ils se confient à nous… » Mais être sympa, ça ne suffirait pas. « On fabrique tout, lance-til fièrement, même le saucisson sec, ce qui est rare, et on sale le jambon à l’ancienne. En fait, on applique les mêmes recettes que nos grands-parents, avec de nouvelles technologies. » Dans l’unité de fabrication qu’il a ouverte il y a cinq ans à Orly, près de Rungis, et où tous les mois sont effectuées des analyses microbiologiques, il emploie dix personnes à temps plein. Et c’est de là que sortent les produits qui font la réputation de la charcuterie traditionnelle Boiton-Rabain (du nom du grand-père maternel, lui aussi charcutier !), dont les saucissons à l’ail, fumé et non fumé, lui ont valu deux médailles d’or, pour lesquels les clients font la queue, « dont plusieurs restaurateurs de Saint-Denis », précise-t-il. Sans oublier la partie traiteur, venue s’ajouter à la charcuterie. Avec ses vendeurs (quatre le mardi, six le vendredi, huit le dimanche) qui trônent au milieu du nouveau stand inauguré en juin dernier, Olivier Rabain se revendique d’abord comme un artisan. Refusant résolument de mettre le pied dans le circuit industriel (« pour nous, ce serait la « On fabrique mort ! »), il tout, même le envisage de saucisson sec, et monter proon sale le jambon chainement à l’ancienne: les une unité de recettes de nos fabrication grands-parents, biologique et avec de nouvelles reste confiant technologies. » dans l’avenir. D’ailleurs son fils, âgé de 16 ans, n’entre-t-il pas en apprentissage, s’apprêtant ainsi à perpétuer la lignée ? L’amour du métier, chez les Rabain, se transmet de génération en génération. « Si on n’aime pas notre travail, on ne peut pas bien le faire », conclut-il avec un large sourire. YANN MAMBERT « ET LA RETRAITE, c’est pour bientôt ? » Le regard amusé, un léger sourire aux lèvres, il a un petit mot pour chacun en rendant la monnaie, se penche sur le nouveau-né d’une cliente, serre les mains d’autres fidèles venus en quête qui de saucisson sec, son fleuron, qui de jambon blanc ou fumé. Derrière son nouvel étal de la halle du marché, Olivier Rabain est heureux, et ça se voit. Cela fait quinze ans qu’il vient, trois fois par semaine, à Saint-Denis. Charcutier de père en fils, chez lui c’est loin d’être une formule. « Ma famille est originaire d’Auvergne, et nous sommes boucher charcutier depuis des générations. On a même retrouvé un acte de mariage de 1740 sur lequel un de mes aïeuls figurait comme boucher charcutier… » C’est le grand-père, autour de 1925, qui doit quitter sa région et s’exile en région parisienne, puis s’installe à son compte, en 1933, à Neuilly-Plaisance. C’est là qu’Olivier, né en 1965, attrapera le virus. « Dès l’âge de 8 ans, je travaillais le week-end et c’est tout naturellement que je suis devenu apprenti à 16 ans. » Son père écumait les marchés Benoît Lagarrigue COIFFURE MIXTE styliste visagiste Changement C hangement d dee propriétaire propriétaire HAFI HAFI est est de de rretour etour à Saint-Denis Saint-Denis Art Styl in Tél. : 01 488 22 01 82 Ferm Fermé mé le Dimanche et lundi . Avec A vec ou ou sans sans ou ou rrendez-vous endez-vous Marddi de 9h à 19 h Mardi Merc credi de 9h à 18 h Mercredi JJeudi Jeud di d de d 9h à 19h 30 VVendredi enddredi de 9h à 19 h Samedi Sam medi de 8h 30 à 19 h et v vous ous attend au u 136,, rue Gabriel Pé Péri éri 93200 SAINT T--DENIS -DEN NIS (à l’angle de la rue Bonn Bonnevide). nevide). JSD n° 800 du 23 au 29 septembre 2009 15