Le chant moral de Rossignol
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Le chant moral de Rossignol
2 TE02- Région POLITIQUE Ecologie Hulot le 26 à Montpellier Le Languedoc-Roussillon passe au vert. Nicolas Hulot (photo) sera à Montpellier le jeudi 26 mai dans le cadre de la primaire écologiste. Il succédera à Cécile Duflot, secrétaire nationale d’Europe Ecologie-Les Verts, qui se rendra à Perpignan et Montpellier le mercredi 25 mai. Soit une semaine après la venue de Daniel Cohn-Bendit attendu lui aussi dans l’Hérault le 17 mai. Commerce Lefebvre demain à Leucate Après sa nuit remarquée dans un camping de Sérignan le 5 mai, Frédéric Lefebvre est attendu demain matin, à 9 h 30, à Port-Leucate. Le secrétaire d’Etat, chargé entre autres du Commerce, du Tourisme et de la Consommation, visitera les commerces du quai du port, avant d’inaugurer le nouvel aménagement des façades et terrasses de la zone. Parité Tapié reçue à Matignon Geneviève Tapié, présidente de l’Observatoire régional de la parité du LanguedocRoussillon, sera accueillie par François Fillon, mercredi 18 mai, dans le cadre du réseau d’associations “Demain la parité”. Il remettra la cravate de Commandeur de la Légion d’Honneur à sa fondatrice, Mme Colette Kréder, ancienne directrice de l’Ecole polytechnique féminine. L’occasion pour Mme Tapié de rappeler au Premier ministre « l’engagement qu’il a pris l’an dernier afin de rendre insupportable pour les partis politiques les sanctions financières pour non-respect des règles de parité aux élections politiques, notamment aux élections législatives ». Midi Libre midilibre.fr VENDREDI 13 MAI 2011 Le chant moral de Rossignol Bonnes feuilles l Le maire UMP de La Grande-Motte se positionne en leader de la droite régionale. Et publie un livre aux accents gaulliens qui fustige la bien-pensance. S ous le titre Le devoir d’espérance, le maire UMP de La Grande-Motte (Hérault) et chef de l’opposition au conseil régional du Languedoc-Roussillon, publie son premier livre. Extraits en exclusivité : « Mon père, aîné des garçons dans une famille de huit enfants, commence, très jeune, à gagner sa vie comme ouvrier pâtissier avant d’entrer dans une petite entreprise de textile, où il est chargé de former les bas tandis que ma mère, elle-même ouvrière dans cette industrie, qui a commencé à travailler à quatorze ans, s’occupe des finitions et de la vérification des malfaçons en sortie de chaîne. » « Je me situe dans la pensée des valeurs gaullistes car c’est l’expression de ces valeurs qui a guidé ma réflexion politique, bien que mon âge ne m’ait pas permis d’être directement au contact des idées et des choix du général de Gaulle auxquels je souscris totalement car ils étaient porteurs de grandeur, de respect, d’ambition et d’intransigeance pour les couleurs de notre pays. » « Je ne peux que regretter que nombre d’enseignants ne se sentent pas un peu plus responsables d’une mission consistant à inculquer aux enfants des notions de civisme, de vie en commun, de probité, de politesse et de présentation (...). Etre enseignant, c’est plus qu’un métier. Ce devrait être une vocation qui demande beaucoup de courage et d’abnégation. Son exercice quotidien est de plus en plus difficile dans une société trop permissive où la moindre sanction est comprise comme une brima- ■ L’ouvrage arrivera en librairie mi-mai. de et où la paire de gifles salutaires, dont des générations d’instituteurs ont naguère fait usage, risque de conduire son auteur au mieux devant les tribunaux et au pire sous les coups revanchards de parents bêtement agressifs, qui ne tolèrent pas qu’on touche un cheveu de leur chère tête blonde ou brune. » « La famille, on ne le répétera jamais assez, est bien le creuset de l’éducation mais malheureusement notre société comporte trop de noyaux familiaux disloqués où l’absence du père ou de la mère est néfaste à l’éducation et à l’épanouissement des enfants. » « Nous sommes aussi plombés par les prélèvements obligatoires divers et variés qui frappent nos entreprises avec les conséquences que l’on connaît au niveau de l’emploi. (...) Il faudra bien, un jour, les libérer du trop-plein de leurs charges fiscales et sociales, des pressions syndicales diverses, des 35 heures... ». « La venue sur nos rivages de ce flux d’immigrés fuyant la misère de leur pays et cherchant en France une nouvelle terre promise aurait été préparée par une poignée de bienpensants et d’agitateurs qui, s’il fallait les identifier aujourd’hui, ressembleraient comme deux gouttes d’eau aux animateurs d’associations comme le Mrap, largement subventionnées sur des deniers publics, s’opposant à sens unique à certaines formes de racisme. Le Mrap n’est qu’un exemple parmi d’autres. Si je le cite c’est que ce mouvement s’est récemment distingué par une action judiciaire à l’encontre du journaliste Éric Zemmour qui, statistiques en main, a évoqué la population carcérale dans notre pays (...). Éric Zemmour a-t-il dit tout haut ce qu’une majorité de Français pensent tout bas ? Assurément (...) Il y a, bien sûr, ceux qui refusent de s’assimiler et tiennent des discours enflammés appelant à la révolte contre une société qui, malgré tout, les accueille et souvent les nourrit, mais il y a aussi ceux qui ont été regroupés dans des quartiers devenus des ghettos sans mixité sociale et dans lesquels prospèrent impunément des bandes vivant de trafics divers en s’imposant par la violence à leur propre environnement. » ◗ Le devoir d’espérance de Stéphan Rossignol, éd. Max Chaleil, 126 pages, 12 €. CRITIQUE Franc-parler ou France bistrot ? Chers lecteurs du livre de Stéphan Rossignol, du haut des pyramides, le bon sens français vous contemple. Car en 125 pages d’écriture facile d’accès, l’ambitieux maire de La Grande-Motte se livre, à haute voix, au jeu de la vérité qui dérange. Ou plutôt de ses vérités qui l’obsèdent. Celles le plus souvent lâchées au zinc du bistrot mais qui, par une ingénieuse argumentation et des références historiques choisies, devient discours politique imprimé. C’est malin, percutant, c’est tendance Zemmour sauce Robert Ménard. Bref, ça caresse l’électorat populaire dans le sens du poil. A la manière d’un programme électoral, tout y passe : éducation, morale, religion, emploi, immigration, etc. Et pour s’affranchir de tout reproche, l’élu UMP, quitte à s’autoproclamer réactionnaire, flingue à tout va la fameuse bien-pensance et le discours politiquement correct qui anesthésient bien des débats. Mi-incisif mi-prudent, l’auteur - qui se raconte sur un tiers du bouquin - joue l’équilibriste permanent entre authentiques racines gaulliennes et thèses aux effluves lepénistes. Adroit et à droite, il dégaine un opportuniste franc-parler au nom de l’identité nationale et de l’avenir pays. Tout en ménageant, c’est humain, sa propre et, locale, espérance de vie politique. PHILIPPE PALAT Quand l’auteur n’a pas la plume dans sa poche... Famille. « Mes parents sont terrorisés : “Tu t’es engagé à droite, tu vas être marqué pour la vie (...) et en plus tu choisis un parti qui perd régulièrement”. » Blanc. « Je ne l’ai jamais trahi et je pense que ce fut une grande erreur que de l’avoir écarté lors des régionales de 2010. » Giscard. « L’une de ses erreurs majeures, c’est d’avoir accepté le regroupement familial pour les travailleurs immigrés. » Sport. « Je m’étonne que les joueurs de football sélectionnés en équipe de France n’aient pas l’obligation de chanter La Marseillaise. » Littérature. « Il fut un temps où collégiens et lycéens apprenaient Corneille, Racine, Molière, (...). Qu’en est-il actuellement ? Certains élèves, fiers de leur « culture », affirmeront que Corneille est un chanteur-compositeur québéco-canadien d’origine rwandaise... » Fonctionnaires. « Ils ne connaissent pas le risque. Ils sont intouchables et sont assurés, leur vie durant, de leur emploi, de leur traitement et des conditions de retraite (...) Le parapluie, c’est l’attribut indispensable de certains fonctionnaires. » Compétition. « La France est une sorte de musée du monde. Elle est patrimoniale. Il fait bon y vivre, mais (...) elle n’est plus compétitive dans la mondialisation. » Religion. « Oui, j’ose l’affirmer : l’histoire de l’Europe repose sur des racines chrétiennes. Laïcité à sens unique : que de crimes on commet en ton nom ! » Pouvoir. « Il faut faire évoluer la Constitution vers un régime présidentiel avec un président, un vice-président, une Assemblée nationale élue le même jour et un contrôle par le Sénat. » Politique. « Le Parti socialiste ne propose aucune mesure de fond (...), le Front national, s’il pose quelquefois de bonnes questions, n’apporte que des réponses démagogiques et grotesques. » 24 HEURES D'ACTUALITÉ DANS LA RÉGION Aude Avancée Gard Sangliers, Le syndicat départemental des ordures ménagères (Sydom) de l’Aude espère déposer en préfecture, avant le 30 juin, le dossier de déclaration d’utilité publique concernant l’installation d’un centre de stockage des déchets ultimes dans l’ouest du département, sur le très controversé site de Lassac. Qui pourrait être mis en fonction dans trois ans. Depuis octobre 2009, les opposants à ce projet ont multiplié les actions en justice. Des battues administratives au sanglier ont été lancées par la préfecture jusqu’au 30 mai à Villeneuve-lesAvignon. Depuis deux à trois ans, le Gard est un des départements confrontés à une surpopulation de sangliers. En 2010, 56 arrêtés y ont été pris pour des tirs administratifs : 104 sangliers ont été tués. cible de battues pour Lassac ? Gard La rougeole sévit à Nîmes En recrudescence, la rougeole frappe dans la région depuis quelques mois. A Nîmes, plus de la moitié des élèves d’une école ont été touchés. En cause : la couverture vaccinale insuffisante dans la population, selon l’agence régionale de la santé (ARS). Gard Vie villageoise au fil des pages Lauragais : trois hommes au Christophe Reymond, écrivain secours de la Dînée et de son cassoulet public à Bouillargues, a Aude Deux élus du Lauragais, le maire d’Avignonet Jean-François Pagès et le conseiller général Stéphane Linou, associés au président du comité départemental de tourisme André Laure, se mobilisent pour sauver la Dînée, le restaurant de l’aire de Port Lauragais sur l’A61. Menacé de fermeture depuis l’annonce par ASF du non-renouvellement de la concession, ce restaurant est réputé pour son cassoulet. Chaque année, il écoule sept tonnes de haricots de Castelnaudary, soit 1 % de la production, et fait travailler nombre de fournisseurs locaux. Sept personnes y sont employées. Si la Dînée disparaît, il n’y aura plus, entre Toulouse et Montpellier, de restaurant d’autoroute vantant les produits locaux. La décision appartient au ministère des Transports. Photo BIM collecté les souvenirs des anciens du village de Jonquières-Saint-Vincent. Réunies dans un livre illustré de 136 pages, ces histoires rappellent l’arrivée dans ce village de l’électricité, du réfrigérateur, de la télévision, du premier tracteur. L’ouvrage intitulé A Jonquières, on en parle encore est présenté officiellement aujourd’hui. Hérault 180 Le lauréat du concours d’affiches pour la Feria 2011 de Béziers sera connu aujourd’hui à 11 h au théâtre municipal. Le jury, qui s’est réuni le 2 avril dans le cloître de l’abbaye de Saint-Aphrodise, a jugé 180 affiches à l’aveugle, vierges de toute signature. Hérault Pour ses plages, Sète cherche maîtres-nageurs Dès les 4 juin, il sera possible de se baigner en toute sécurité à Sète. Les six plages devraient y être surveillées par une trentaine de maîtres-nageurs. Mais pour compléter l’effectif, il manque encore cinq sauveteurs (candidature à adresser à [email protected]). Aveyron L’écrivain Michel Ragon à Rodez pour Soulages L’écrivain-critique d’art Michel Ragon sera à Rodez demain. Invité par le conservateur du musée Soulages dans le cadre de la nuit des musées, ce “dernier compagnon de route” de Pierre Soulages dédicacera certains de ses ouvrages et participera à une table ronde sur le thème de “l’autodidacte”.