To Make Work Pay: One (Modest) Step Forward e-network e
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To Make Work Pay: One (Modest) Step Forward Friday, December 2, 2005 – The Globe and Mail called it “a huge step in adapting social policy to the 21st century”. Perhaps. The newspaper was referring to Ralph Goodale’s proposal for a Working Income Tax Benefit (WITB). The federal finance minister’s income supplement is intended to reduce the disincentive to leaving welfare for the job market and to improve the return for full-time work at the bottom end of the income scale. But in a country where one in six full-time workers earns under $10 an hour, is it really a “huge step”? In an op-ed commentary published recently in the Globe, Ron Saunders, Director of CPRN’s Work Network, responds positively to Goodale’s announcement, but argues that without other steps the minister’s initiative is unlikely to achieve even its own limited goal. For Saunders, the real goal should be broader – to eliminate poverty among fulltime workers. Drawing on the research findings of CPRN’s vulnerable worker program, he advocates additional measures in three areas to that end. On the income front, the WITB should be accompanied by increases in the provincial minimum wage, to ensure that employers don’t take advantage of the wage supplement to cut wages. Second, low wage work is about more than income – supports such as catastrophic drug coverage, housing and child care are needed to reduce the risks faced by low income workers. And third, low wage work is persistent - there need to be measures to ensure low wage workers can upgrade their skills and move up in the labour market. In short, if we want work to pay, we need not one measure, but a mix of responses to address a complex of causal factors. To access or download a copy of Ron’s commentary, Making Work Pay, click here. e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network netnetwork e-net Valoriser le travail : un (modeste) pas en avant Vendredi, le 2 décembre 2005 – Il s’agit, selon le Globe and Mail, d’un « énorme pas en avant sur le plan de l’adaptation de la politique sociale aux réalités du XXIe siècle ». Peut-être ! Le quotidien se référait à la proposition de Ralph Goodale d’instituer une prestation fiscale pour le revenu gagné (PFRG). Le supplément de revenu auquel fait allusion le ministre fédéral des Finances vise à réduire l’effet de dissuasion de quitter l’aide sociale pour le marché du travail et à améliorer le rendement du travail à temps plein dans la partie inférieure de l’échelle des revenus. Mais, dans un pays où un travailleur à temps plein sur six gagne moins de 10 $ l’heure, s’agit-il vraiment d’un « énorme pas en avant » ? Dans un commentaire paru récemment dans la page en regard de l’éditorial du Globe, Ron Saunders, directeur du Réseau de la main-d’œuvre des RCRPP, réagit positivement à l’annonce de Goodale, mais il soutient qu’en l’absence d’autres mesures, l’initiative du ministre est peu susceptible d’atteindre son propre objectif de portée limitée. Pour Saunders, le véritable objectif devrait avoir une portée plus vaste – éliminer la pauvreté parmi les travailleurs à temps plein. En s’appuyant sur les conclusions du programme de recherches des RCRPP sur les travailleurs vulnérables, il préconise l’instauration de mesures supplémentaires dans trois domaines à cette fin. Sur le plan du revenu, la PFRG devrait être accompagnée de hausses du revenu minimum dans les provinces pour éviter que les employeurs ne tirent avantage du supplément de revenu pour couper les salaires. Deuxièmement, le travail faiblement rémunéré est plus qu’une question de revenu – des mesures de soutien dans des domaines comme la couverture des frais exorbitants de médicaments, le logement et les services de garde d’enfants, sont indispensables pour réduire les risques auxquels font face les travailleurs à faible salaire. Et, troisièmement, le travail faiblement rémunéré a un caractère persistant, de sorte qu’il faut instituer des mesures pour permettre aux faibles salariés de perfectionner leurs compétences et d’améliorer leur sort sur le marché du travail. En bref, si nous voulons valoriser le travail, il nous faut, non pas une mesure, mais une combinaison d’initiatives pour s’attaquer à un ensemble complexe de facteurs de causalité. e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network e-network e-net work e-network Pour consulter ou télécharger un exemplaire du commentaire de Saunders, Making Work Pay, veuillez cliquer ici.