Les projections démographiques de l`INSEE, support de

Les projections démographiques de l’INSEE, support de débat pour la
construction d’une vision volontariste, mais réaliste, de l’évolution du
territoire
L’INSEE a établi des projections démographiques dont les principales conclusions sont les suivantes
: « Population qui stagne, érosion du solde naturel, déficit migratoire chronique, font que le bilan
démographique du SCoTAM n’est guère encourageant. Metz et sa première couronne en manque de
dynamisme ne jouent pas sur ces points leur rôle de levier d’entraînement. Seuls les espaces périurbains enregistrent une hausse de la population, doublée d’une envolée de la construction neuve. Mais
cette situation grignote les terres agricoles et conduit à une dissociation croissante entre lieu d’habitat
et lieu de travail, ainsi qu’à une très forte dépendance à l’automobile ». C’est sur la base de ce constat
peu optimiste que l’Insee a engagé son exercice de projection démographique tendancielle. Les conclusions sont claires : « Si le SCoTAM ne parvient pas à attirer de nouveaux habitants de l’extérieur, sa
population augmenterait à peine d’ici 2020 et plafonnerait ensuite jusque 2030. Sa pyramide des âges
se réduirait à la base, entraînant une baisse des effectifs en collège, lycée et université. Elle enflerait à
son sommet, avec davantage de personnes âgées, notamment dépendantes ».
Si ce scénario (+ 6 400 habitants à l’horizon 2030) prolonge les tendances des dernières années,
l’évolution de certains paramètres, tels que le taux de fécondité, le solde migratoire ou l’espérance de
vie, peuvent influer significativement sur le devenir démographique du territoire du SCoTAM. Ainsi, un
scénario plus optimiste à + 12 000 habitants a également été jugé crédible par l’INSEE.
Les objectifs de développement retenus
 L’ambition générale du projet
A l’issue de ces premiers échanges, et sur la base de l’état initial de l’environnement et du diagnostic
territorial prospectif, les élus se sont donnés pour ambition générale :
•
d’assurer le rayonnement du territoire au sein de la Grande Région, en tenant compte des effets
du dynamisme économique luxembourgeois ;
•
d’asseoir l’agglomération messine comme moteur et catalyseur de croissance pour l’ensemble
du territoire du SCoTAM : renforcement de ses fonctions métropolitaines, accueil d’équipements structurants, tout en s’appuyant sur les polarités secondaires pour relayer cette dynamique ;
•
de rechercher des éléments spécifiques d’attractivité : dans une situation "sans mer, ni soleil",
il convient de développer d’autres facteurs d’attraction qualitatifs (foncier accessible, nature riche,
construction innovante, etc.).
 La prise en compte d’un contexte régional en pleine évolution
Bien que la Lorraine ait connu, au cours des dernières décennies, une succession de crises et de
mutations économiques importantes qui ont fortement impacté son développement, il a été considéré
que plusieurs signaux encourageants tendaient à dévoiler les germes d’une amélioration de la situation
économique et sociale de la région et qu’un renouveau économique de la Lorraine commençait à se
dessiner :
•
l’amélioration des relations partenariales entre Metz et Nancy ;
•
l’installation, à Illange - c’est-à-dire aux portes du territoire du SCoTAM - d’un important centre
d’affaires sino-européen (ITEC-Terra Lorraine) ouvrant des perspectives économiques nouvelles pour
le territoire;
•
l’engagement de l’Etat dans un accompagnement particulier visant à la redynamisation de la
Lorraine (Pacte lorrain signé en septembre 2013).
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SCHÉMA DE COHÉRENCE TERRITORIALE DE L’AGGLOMÉRATION MESSINE