performances veille - Performances Group

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performances veille - Performances Group
PERFORMANCES VEILLE
Nouvelles Technologies de
l’Information et de la Communication
–NTIC
Numéro 331 - Semaine 24 du Vendredi 07 au Jeudi 12 juin 2014
TABLE DES MATIÈRES

LANCEMENT DE LA PREMIÈRE UNIVERSITÉ VIRTUELLE DU SÉNÉGAL

LE BURKINA FASO, PIONNIER DU OPEN DATA EN AFRIQUE SUBSAHARIENNE FRANCOPHONE

SAMSUNG TO TRAIN 10,000 ENGINEERS IN AFRICA BY 2015

LA GUINÉE INAUGURE SA STATION D’ATTERRISSEMENT DU CÂBLE SOUS-MARIN DE FIBRE OPTIQUE
AUJOURD’HUI

CDISCOUNT E-COMMERCE PLATFORM TO BE LAUNCHED IN IVORY COAST

HP AJOUTE LA DÉDUPLICATION À SES BAIES 100% FLASH

LA SURFACE PRO 3 POURRAIT FAIRE DU TORT À WINDOWS RT

USEDSOFT : 500 CLIENTS FRANÇAIS EN UN AN

AVEC SA GAMME APOLLO, HP VEUT S'IMPOSER SUR LE MARCHÉ DES SERVEURS DENSES

JASPERSOFT MISE SUR JAVASCRIPT POUR ACCENTUER SON APPROCHE BI INTÉGRÉE

LA CYBERSÉCURITÉ AU COEUR DE LA POLITIQUE INDUSTRIELLE FRANÇAISE

DE NOMBREUX SERVEURS EXPOSENT AU PUBLIC LEURS INTERFACES D’ADMINISTRATION

MICROSOFT, BIENTÔT L’ACTEUR N°1 DU SAAS ?

MSSANTÉ : LES DÉPLOIEMENTS PROGRESSENT

DROPBOX RACHÈTE MOBILESPAN POUR BOOSTER SON OFFRE ENTREPRISES

SYMANTEC DOMINE LE MARCHÉ DU LOGICIEL DE SÉCURITÉ

SERVEURS : LES DÉPENSES SE DÉPLACENT, POUSSÉES PAR L’ENTRÉE DE GAMME
 Lancement de la première université virtuelle du Sénégal
| 09/06/2014 | scidev.net
L’Université Virtuelle du Sénégal, projet phare du gouvernement sénégalais dans le
cadre de sa politique d’économie numérique, a effectivement démarré ses
activités. En tout, 1893 étudiants, dont 61,6% de garçons et 38,4% de filles, se sont
effectivement acquittés de leurs droits d’inscription pour la première année des
cours de l’Université virtuelle du Sénégal.
Dans la région de Dakar, les cours présentiels se tiennent sur quatre sites,
notamment Guédiawaye, Liberté 3 et Rufisque. Le dispositif actuel de l’UVS reçoit
2000 étudiants pour la formation initiale, au niveau d’un réseau de 11 espaces
numériques ouverts (ENO) hébergés sur des sites provisoires.
Ce dispositif va progressivement monter en puissance avant d’atteindre sa pleine
capacité dès que les infrastructures définitives seront livrées. Selon le projet initial,
4.6000 étudiants peuvent être admis chaque année dès que l'infrastructure sera
dans sa phase optimale.
Les étudiants sont répartis dans les cinq filières que sont les mathématiques
appliquées et l’informatique, les sciences juridiques et politiques, les sciences
économiques et de gestion, l’anglais et la sociologie.
Les cours sont dispensés au niveau de 11 sites d’espaces numériques ouverts (ENO)
provisoires localisés dans les villes de Dakar, Guédiawaye, Thiès, Mbour, Diourbel,
Kaolack, Saint-Louis, Podor, Ziguinchor, Bignona et Kolda.
1
Les rentrées pédagogiques ont eu lieu en janvier dernier à Dakar, Thiès, Diourbel,
Kaolack, Saint-Louis, Podor, Ziguinchor et Kolda.
A cette occasion, les responsables de l’UVS ont rencontré les étudiants et partagé
avec eux les concepts novateurs dont l’UVS est porteuse.
Après avoir doté les étudiants en ordinateurs connectés au réseau de l'université et
après les avoir formés à l’usage des machines du réseau et des environnements
numériques de travail, les responsables de l'université ont fait démarrer les
enseignements dans diverses filières.
La phase actuelle de lancement est entièrement financée par l’Etat du Sénégal, à
travers un budget d’investissement qui permet d’avoir l’infrastructure nécessaire et le
budget de fonctionnement.
Le coordonnateur de l’UVS, Mouhamadou Mansour Faye, estime qu'en raison de "la
multiplicité des partenaires avec lesquels l’UVS traite, le problème principal est avant
tout lié au respect des délais de la part de chacun des partenaires. Cela entraîne
des retards dans l’exécution du chronogramme des activités, mais globalement
nous respectons le chronogramme prévisionnel."
Pour la mise en place des infrastructures définitives de l’UVS, à savoir le siège officiel
et les espaces numériques ouverts, l’Etat du Sénégal sera accompagné
essentiellement par la Banque Africaine du Développement avec lequel un accord
de prêt a été signé le 27 mars 2014, ajoute M. Faye.
Grâce à ce financement, la construction des cinq premiers ENO (Banlieue de
Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis et Ziguinchor) et du siège de l’UVS va démarrer au
plus tard à la fin de cette année.
Ces infrastructures sont financées par la Bad à hauteur de 2,5 milliards de FCFA
auxquels il faut ajouter une contribution de l’Etat du Sénégal, d’un montant de 800
millions de FCFA. Le gouvernement doit également construire quatre autres ENO à
Kolda, Fatick, Diourbel et Tambacounda dans le cadre du budget consolidé
d’investissement.
Selon les autorités, l’Université Virtuelle du Sénégal se situe à plusieurs niveaux dans
la réalisation du Programme Sénégal Emergent, car elle va donner au pays l’une de
ses premières générations d’acteurs de l’économie numérique.
www./afrique-sub-saharienne/education/actualites/lancement-de-la-premi-reuniversit-virtuelle-du-s-n-gal.html
2
 Le Burkina Faso, pionnier du Open data en Afrique
subsaharienne francophone
| 09/06/2014 | Agence Ecofin
Le ministère du Développement de l’économie numérique et des postes du Burkina
Faso a annoncé que le pays vient de se doter d’un système de données
gouvernementales ouvertes ou Open data.
Soutenu financièrement et techniquement par la Banque mondiale, ce programme
Open data devrait permettre de résoudre les problèmes liés à la disponibilité des
données. Il encourage la mise à disposition de données non sensibles produites par
les administrations, le privé ou la société civile sur une même plateforme.
Ainsi, les citoyens et les entreprises n’auront plus de difficultés à obtenir des
informations statistiques dont ils pourraient avoir besoin au niveau de la santé, de
l'éducation, de l'administration territoriale, etc. En adoptant ce programme Open
Data à l'occasion du forum national des données ouvertes (Open data) qui s’est
tenu du 5 au 6 juin dernier à Ouagadougou, le Burkina Faso est devenu le premier
pays d’Afrique subsaharienne francophone à l’expérimenter.
http://www.agenceecofin.com/institutionnel/0906-20627-le-burkina-faso-pionner-duopen-data-en-afrique-subsaharienne-francophone
 Samsung to train 10,000 engineers in Africa by 2015
| 21/05/2014 | punchng.com
3
Samsung
Electronics
on
Wednesday pledged to train
10,000 electronics engineers
across Africa by 2015 in its
“Samsung
Engineering
Academy.” Mr. Brovo Kim, the
Managing Director, Samsung
Electronics,
West
Africa,
disclosed this in Lagos at the
graduation of the academy’s
first set of 72 technical students.
He said that the academy was a part of the Global Samsung Hope for Children
Outreach programme, which offered one year, free training courses for
beneficiaries. Kim said that the outreach programme was aimed at improving the
quality of technical education in public secondary schools across Africa.
He said that the pilot phase of the Samsung Engineering Academy programmes
started in South Africa in 2011. It is also running in Ethiopia and Kenya, with plans to
extend the initiative to more African countries by 2015.
“We believe we will have the greatest impact by connecting our CSR initiatives to
our history and core business.
“Skilled graduates are key to helping us reach our business goals, providing us with a
workforce of technicians and exclusive service experts needed to differentiate
Samsung as a quality service-oriented company,” he said.
Kim said that the 72 graduate students drawn from Government Technical College,
Agidingbi, Ikeja, had successfully completed one year specialised training at the
academy.
The chief executive explained that they were trained to repair and service modern
digital electronic devices such as LCD TV’s, Smartphones, refrigerators, air
conditioners and laptops, among other appliances.
http://www.punchng.com/news/samsung-to-train-10000-engineers-in-africa-by2015/
 La Guinée inaugure sa station d’atterrissement du câble
sous-marin de fibre optique aujourd’hui
4
| 09/06/2014 | Agence Ecofin
(Agence
Ecofin) - Selon
un
communiqué
du
ministère
des
Postes,
Télécommunic
ations,
Nouvelles
technologies
de
l’information,
le ministre Oyé
Guilavogui
procèdera ce
2 juin 2014 à
l’inauguration
officielle de la
station
d’atterrisseme
nt du câble sous-marin de fibre optique Africa Coast to Europe (ACE). Grâce à cette
infrastructure, le pays pourra bientôt déployer la fibre optique sur son territoire et
augmenter le débit de la connexion Internet tout en réduisant le coût.
La station d’atterrissement est basée à Kipé, dans la commune de Ratoma à
Conakry. Le câble ACE que la Guinée y accueillera bientôt constituera la toute
première connexion du pays à un réseau internationale de très haut débit.
C’est la société nationale la Guinéenne de la Large (GUILAB) qui sera chargée de la
gestion de la capacité dédiée à la Guinée sur le câble sous-marin. Fruit du
partenariat public-privé, le câble ACE marquera l’entrée de la Guinée dans un
monde de services de télécommunications de classe mondiale. Les populations
espèrent la fin des incessantes perturbations enregistrées dans le secteur des
télécoms.
http://www.agenceecofin.com/equipement/0206-20438-la-guinee-inaugure-sastation-d-atterrissement-du-cable-sous-marin-de-fibre-optique-aujourd-hui
5
 Cdiscount e-commerce platform to be launched in Ivory
Coast
| 06/06/2014 | itnewsafrica.com
Casino Guichard-Perrachon SA (CO) has announced it is partnering with Bollore SA
to extend its Cdiscount e-commerce platform to Africa starting with Ivory Coast this
summer.
“The partnership draws on the expertise of the leaders of e-commerce in France and
the skills of the logistics leader in Africa,” they said in a statement.
In e-commerce, Casino and Bollore will be competing with African businesses
boosting their online offerings, including Massmart Holdings Ltd, owned by Wal-Mart
Stores Inc, the world’s largest retailer.
Last year alone, Cdiscount had business volumes of about US$2.1 billion. The
agreement with Bollore SA is similar to one entered by Casino’s domestic rival,
Carrefour SA, which is also turning to Africa for growth. Boulogne Billancourt-based
Carrefour last year signed a partnership deal with CFAO SA to open shops in eight
African countries by 2015, starting in Abidjan, Ivory Coast.
http://actic.fr/cdiscount-ecommerce-platform-to-be-launched-in-ivory-coast/
6
 HP ajoute la déduplication à ses baies 100% Flash
| 10/06/2014 | lemagit.fr
HP sonne la fin de la récréation sur le marché des baies de stockage 100% Flash
avec en ligne de mire les multiples start-ups comme SolidFire ou Pure Storage qui
tentent de percer sur ce marché. Profitant de sa conférence Discover 2014, qui s’est
ouverte hier à Las Vegas, David Scott, le patron de la division stockage d’HP a
présenté la réponse d’HP aux avancées de ses concurrents en matière de baies
100% Flash.
ette réponse est en fait une évolution de la baie Flash HP 3PAR StoreServ 7450
annoncée l’an passée. Lors du lancement de cette offre, HP avait fait l’impasse sur
plusieurs fonctions importantes et notamment la déduplication de données inline,
une impasse qui jusqu’à ce jour l’empêchait de fournir une réponse adaptée en
termes de rapports prix/performances aux solutions de constructeurs comme Pure
Storage, SolidFire ou Tegile.
David Scott, VP et directeur général d'HP Stockage
Pragmatique, HP a fait évoluer son offre de façon à répondre aux principales
critiques jusqu’alors faite au 7450. Comme l’explique Dave Scott, la principale
nouveauté est l’arrivée de da déduplication inline – sous le nom de Thin
deduplication -, une fonction dont la firme assure qu’elle n’a pas d’impact sur les
performances du fait de son accélération par l’ASIC intégré aux baies 3Par. HP a
aussi ajouté des fonction de clonage de volume – dites Thin Cloning – ainsi qu’une
fonction d’indexation et de recherche de métadonnées censée réduire la
consommation mémoire et accélérer l’accès aux données.
Un coût au giga-octet ramené aux environs de 2$
7
Selon HP, sa technologie de déduplication permet des gains de capacités d’un
facteur allant de 4 pour 1 à 10 pour 1 selon la nature des données ingérées. Ce qui
permet de réduire d’autant le coût de stockage au gigaoctet. HP a aussi validé des
disques MLC de 1,92 To pour la baie 3Par StorServ 7450, en fait des disques de 1,6 To
dont HP a activé la partie redondante pour la rendre utilisable (le logiciel des baies
gère alors les questions de protection de données). Le tout est assorti d’une garantie
de cinq ans sur les SSD et d’une garantie de disponibilité des données de 99,9999 %.
Selon HP, la combinaison de ces améliorations permet d’atteindre un coût de 2$ par
Gigaoctet soit un niveau inférieur à celui annoncé par Pure Storage (4 à 5 $).
La baie 3Par StorServ 7450, peut désormais accueillir jusqu’à 460 To de capacité
brute soit une capacité utilie de 1,3 To (après impact de la protection de données et
de la déduplication). HP annonce des performances supérieures à 800 000IOPS avec
une latence inférieure à 0,7ms. Comme l’explique Scott, il est aujourd’hui possible
d’agréger jusqu’à 4 contrôleurs StorServ 7450 dans un système unique (une limitation
qui devrait s’accroitre avec le temps). Et bien sûr toutes les fonctions habituelles des
baies 3 Par sont disponibles, notamment la réplication de données…
http://www.lemagit.fr/actualites/2240222339/HP-ajoute-la-deduplication-a-ses-baies100Flash?asrc=EM_MDN_30229196&utm_medium=EM&utm_source=MDN&utm_camp
aign=20140611_L%27essentiel%20IT%20:%20Doocker%20:%20naissance%20d%27un%2
0%e9cosyst%e8me%20-%20Backup%20:%20Arvalis%20choisit%20Unitrends%20%20HP%20mar_
 La Surface Pro 3 pourrait faire du tort à Windows RT
| 10/06/2014 | lemagit.fr
Plusieurs grands comptes se sont engagés à déployer la toute nouvelle tablette
Surface Pro 3 de Microsoft, dont l’hôpital pour enfants de Seattle, Coca-Cola, BMW
ou encore LVMH. Pour Wes Wright, DSI de l’hôpital pour enfants de Seattle, la
tablette a été présentée au bon moment : « nous étions sur le point d’aborder un
important cycle de renouvellement d’ordinateurs portables et nous avons appris ce
lancement. [Ce produit] nous semble approprié pour remplacer des portables, tout
en pouvant être utilisé comme tablette. »
L’hôpital pour enfants de Seattle a commandé 1000 unités de la Surface Pro 3 en
remplacement de portables Dell, HP et Toshiba. Les utilisateurs exploiteront leurs
applications métiers patrimoniales dans un environnement Windows 7 virtualisé. Ils
utiliseront des applications Windows 8.1 modernes pour profiter d’un accès
déconnecté aux données pour disposer d’une productivité sans discontinuité.
8
Le vaste écran de la Surface Pro 3 constitue en outre un élément de séduction pour
les professionnels de l’IT : « le principal commentaire que nous avons reçu
d’utilisateurs de la Surface 2 consistait en une critique d’un écran jugé trop petit »,
explique Imran Shaikh, directeur de programme IT chez Vista Equity Partners. Et
d’indiquer avoir déjà commandé une Surface Pro 3 à fins de test. Selon lui, les
utilisateurs ont encore largement recours à des feuilles de calcul Excel. Et l’écran de
la Surface 2 n’y était pas suffisamment adapté pour se poser en alternative à un
portable. Avec un écran plus large, la Surface Pro 3 peut s’attaquer à des produits
tels que les MacBook d’Apple.
Le docteur Nick Patel, responsable de l’informatique métier chez Palmetto Health, à
Columbia, en Caroline du Sud, est également impatient d’utiliser la Surface Pro 3 en
raison de son écran plus large. Le déploiement passé de tablettes Surface et Surface
Pro aurait déjà fait gagner 15 à 20 % de productivité au personnel médical. Et
d’anticiper de nouveaux gains alors que de nombreux docteurs attendaient de
pouvoir disposer d’un ordinateur à grand écran pour finir un travail qu’ils pourront
désormais effectuer sur leur Surface Pro 3.
Reste-t-il un avenir pour Surface RT ?
Certains DSI semblent donc bien décidés à donner sa chance à la Surface Pro 3.
Mais quel avenir attend les unités Surface basées sur Windows RT ? Microsoft n’a pas
officiellement tué Windows RT, ni commenté les rumeurs portant sur une Surface Mini,
une tablette 8 pouces animée par Windows RT. Un porte-parole du groupe s’est
contenté d’indiquer qu’une telle tablette n’a pas d’autre vocation que la
consommation de contenus, et que si Microsoft doit présenter une nouvelle tablette,
elle sera conçue pour que l’on puisse en faire plus avec, et être plus productif.
Les applications universelles promues par Microsoft peuvent s’exécuter sur tous les
terminaux Windows, qu’ils soient basés sur ARM ou x86. Selon Shaikh, celles-ci
pourraient aider pour les applications métiers. Mais il n’envisage pas que les
développeurs s’intéressent spécifiquement à Windows RT parce qu’iOS et Android
dominent le marché de la mobilité. Et toujours selon lui, les entreprises de taille
moyenne devraient continuer d’utiliser des iPad parce que l’écosystème d’Apple
reste le plus riche.
Pour l’heure, Windows RT n’est donc qu’une alternative. Les organisations qui utilisent
Surface RT vont continuer d’utiliser ces tablettes. Patel prévoit de déployer les
quelques unités dont il dispose auprès d’infirmières et de travailleurs sociaux. Les
travailleurs nomades continueront quant à eux d’utiliser des Surface 2 pour les
applications verticales, tandis que le back office s’appuiera sur des Surface Pro 3.
9
« Conserver des tablettes Windows RT coûte peu. Mais conserver des tablettes ARM si
elles ne vendent pas peut poser problème », estime Wes Miller, vice-président du
cabinet Directions on Microsoft.
http://www.lemagit.fr/actualites/2240222279/La-Surface-Pro-3-pourrait-faire-du-torta-WindowsRT?asrc=EM_MDN_30229197&utm_medium=EM&utm_source=MDN&utm_campaign=
20140611_L%27essentiel%20IT%20:%20Doocker%20:%20naissance%20d%27un%20%e9c
osyst%e8me%20-%20Backup%20:%20Arvalis%20choisit%20Unitrends%20%20HP%20mar_
 UsedSoft : 500 clients français en un an
| 10/06/2014 | lemagit.fr
500 : c’est le nombre de clients français que la société Usedsoft a acquis pour son
premier anniversaire dans l’Hexagone. Présent en France depuis mars 2013, la
société basée en Suisse, spécialisée dans la vente de logiciels d’occasion, s’est
depuis ancré sur un marché français qui semble réceptif, attiré par la baisse de coûts
qu’offrent les licences logicielles de seconde main. Confirmant ainsi la dynamique
évoquée par la sociétélors de l’ouverture de sa filiale française, la première dans un
pays non germanophone. « La France est devenue, et de loin, le plus grand marché
européen du logiciel d'occasion après l'Allemagne », précise usedSoft dans un
communiqué. Lors de l’ouverture du bureau en France, la société comptait déjà 200
clients gagnés depuis la Suisse ou l’Allemagne, nous avait expliqué François-Xavier
Beauval, le responsable commercial pour la France.
A l’époque, la clientèle était essentiellement composée de PME. Mais un an après,
des grands comptes ont également adhéré aux principes de l’achat de logiciel
d’occasion, qui selon la société peuvent représenter jusqu’à 30% d’économies,
comparé à l’achat de licences neuves.
Pour mémoire, le modèle de usedSoft repose sur le principe de rachat des licences
inutilisées par les sociétés et de leur revendre à des prix plus bas qu’une licence
neuve. Plus la version est ancienne, plus la réduction est importante. C’est ce qui a
d’ailleurs attiré le secteur public en France, commente usedSoft dans ce même
communiqué, citant « des mairies, d'administrations publiques, et même de
ministères ». Empiétant du coup sur le terrain des logiciels libres et du Cloud.
10
Les entreprises françaises clientes de usedSoft ont davantage sollicité la société
pour l’achat de licences usagées d’Office 2007. « Depuis que Microsoft a annoncé
la fin de la prise en charge pour Office 2003 et Windows XP, Office 2007 est devenu
un véritable best-seller », raconte François-Xavier Beauval. Des entreprises qui
boudent Office 2013 pour son coût trop élevé et les investissements en matériel que
cela implique. Des licences CAL (Client Access License) pour Exchange, Windows
Server et SQL Server sont également demandées, ajoute encore la société.
Autre tendance sur le marché français souligné par usedSoft, la montée en
puissance des demandes autour des logiciels Microsoft Visio et Project, deux
applications qui jusqu’alors étaient mises de côté par les entreprises pour leurs coûts
élevés, mais dont les déploiements augmentent avec les licences de seconde main.
http://www.lemagit.fr/actualites/2240222144/UsedSoft-500-clients-francais-en-unan?asrc=EM_MDN_30229201&utm_medium=EM&utm_source=MDN&utm_campaign
=20140611_L%27essentiel%20IT%20:%20Doocker%20:%20naissance%20d%27un%20%e9
cosyst%e8me%20-%20Backup%20:%20Arvalis%20choisit%20Unitrends%20%20HP%20mar_
 Avec sa gamme Apollo, HP veut s'imposer sur le marché
des serveurs denses
| 11/06/2014 | lemagit.fr
HP a profité de sa conférence utilisateurs annuelle Discover, qui se tient cette
semaine à Las Vegas pour dévoiler deux nouvelles familles de serveurs denses, les
Apollo 6000 et 8000, conçus pour les applications de calcul intensif, le marché des
hébergeurs, mais aussi pour les applications Big Data et cloud à grande échelle. Ces
nouveaux serveurs marquent le retour en force d’HP sur le marché du HPC et
confirment aussi la volonté de la firme de progresser sur le marché des serveurs
denses, un marché où historiquement HP a peiné face à Dell.
L’Apollo 6000 ne sera qu’une demi-surprise pour les lecteurs du MagIT. Il y a quelques
mois, nous écrivions qu’HP avait en projet une refonte de sa gamme de serveurs
denses SL avec la sortie d’un châssis à même d’accueillir 10 lames serveurs.
Comme l’explique Jim Ganthier, le patron du marketing de la division serveurs x86
d’HP, HP a fait le choix d’un châssis 5U pour la gamme Apollo 6000, rompant ainsi
avec les récents châssis 4,3U utilisés par MoonShot et par des systèmes que le serveur
de stockage Proliant SL4540. Chaque châssis peut accueillir 10 lames XL220a Gen8
v2. Chaque lame comprend en fait deux serveurs autonomes motorisés par des
puces Xeon E3-1200 v3 et disposant chacun de 32 Go de mémoire et d’un accès à
deux disques 2,5 pouces hot-plug situés en frontal de la lame. L’alimentation des
châssis est mutualisée au niveau du rack via une appliance de 1,5 U rackable à
11
même d’accueillir jusqu’à 6 blocs d’alimentation de 2650W (soit 15,9 KW de
puissance pour le rack). Selon HP, un rack de 48 U peut accueillir jusqu’à 160 lames
soit 320 serveurs mono-socket Xeon E3v3.
Dans un premier temps les seules lames disponibles pour le système Apollo 6000 sont
les lames Xeon E3 XL220a. Mais Il est vraisemblable qu’HP proposera des lames
additionnelles dans un futur proche. De même, un responsable du constructeur a
indiqu » au MagIT qu’il n’est pas exclu qu’HP propose aussi des lames de stockage
pour le système Apollo 6000. Dans un premier temps toutefois, HP préconise de
coupler les Apollo 6000 avec ses systèmes Proliant SL4540 pour les applications de
stockage distribué massives.
L’Apollo 8000, un système refroidi à l’eau tiède conçu pour le monde du HPC
Mais le système le plus impressionnant dévoilé par HP est l’Apollo 8000. Ce système
s’appuie sur un design de rack unique refroidi par eau tiède. Chaque rack Apollo
f8000 peut accueillir jusqu’à 144 lames serveurs Proliant XL730f. Ces lames sont en fait
composées de deux serveurs bi-socket Xeon E5-2600v2 chacun pouvant disposer de
256 Go de RAM et d’un accès à un SSD. Chaque serveur dispose de sa propre
connectivité Gigabit Ethernet, et d’un adaptateur Infiniband Mellanox ConnectX HP fournit aussi un commutateur infiniband FDR à 36 ports spécifiquement conçu
pour le châssis Apollo f8000. La particularité des lames XL730f est qu’elles sont
refroidies par un ensemble de dissipateurs thermiques — placés au-dessus des
processeurs et de la mémoire — dans lesquels circulent de l’eau tiède distribuée par
le rack. Pour concevoir ce système, HP a mis au point une technologie de connexion
hotplug pour le système de refroidissement.
La distribution d’eau s’effectue via un rack spécifique, l’Apollo 8000 iCDU Rack qui
assure la circulation du fluide caloporteur entre les racks et permet aussi d’éviter le
recours à des unités de refroidissement d’eau externes. Le rack Apollo 8000 iCDU
permet de refroidir efficacement jusqu’à quatre racks complets de serveurs f8000chacun à même de consommer 80 KW. Selon HP, il s’agit de l’un des systèmes de
refroidissement les plus efficaces au monde et cela permet à l’Apollo 8000 d’offrir
une densité inégalée sur le marché. Selon HP, l’Apollo 8000 offre ainsi un niveau de
performance par mètre carré supérieur aux architectures de Cray et d’IBM.
Dans un premier temps, là encore, la lame XL730f sera la seule disponible pour
l’Apollo 8000, mais il est vraisemblable que le catalogue d’HP va s’étoffer. On voit
notamment mal comment HP pourra durablement faire l’impasse sur la fourniture de
lames capables de supporter des accélérateurs GPU tels que les Tesla de Nvidia,
surtout si HP veut utiliser l’Apollo 8000 pour s’imposer sur le marché des grands
supercalculateurs, traditionnellement une chasse gardée d’IBM et de Cray.
12
http://www.lemagit.fr/actualites/2240222424/Avec-sa-gamme-Apollo-HP-veutsimposer-sur-le-marche-des-serveursdenses?asrc=EM_MDN_30276818&utm_medium=EM&utm_source=MDN&utm_camp
aign=20140612_L%27essentiel%20IT%20:%20Apollo%20:%20HP%20avance%20dans%20l
es%20serveurs%20denses%20%20Javascript%20et%20BI%20:%20l%19int%e9gration%20f_
 JasperSoft mise sur
approche BI Intégrée
Javascript
pour
accentuer
son
| 11/06/2014 | lemagit.fr
« Nous avons utilisé iFrames depuis trop longtemps . » Cette baseline, inscrite sur la
page d’accueil de JasperSoft, vient en quelques mots décrire l’intérêt n°1 du
framework Visualize.JS, livré avec la version 5.6 de la plate-forme de l’éditeur,
disponible depuis ce 10 juin. L’éditeur de solution de BI, qui vient de trouver refuge
auprès de Tibco, a décidé d’accentuer son approche BI intégrée en jouant la carte
de Javascript, langage ultra-populaire chez les développeurs d’applications Web –
bien qu’imparfait.
Inclus dans l’édition commerciale de la plate-forme de BI JasperSoft (JasperSoft BI
Entreprise ou Professional et sous forme d’add-on à JasperSoft Express), Visualize.JS
est un framework Javascript qui permet d’exposer les fonctions de visualisation, de
création de rapports de JasperReports Server dans des applications Web. Cela
permet « de développer facilement et à moindre coût des composants sophistiqués,
analytiques et de visualisation», et ce en associant Javascript comme lien en frontend, aux API REST du serveur en backend (pour la connectivité des données, l’accès
au référentiel, l’analyse en mémoire et la création de visualisations, notamment).
Avec ce mécanisme, les composants créés sont plus interactifs et réagissent au
contexte. « Ce qui offre le meilleur des deux mondes. Offrant ainsi un niveau élevé
de contrôle mais tout en conservant la simplicité [d’intégration et de
développement, NDLR] », précise JasperSoft sur son site Internet. Rappelant au
passage que jusqu’alors l’intégration de composants analytiques et décisionnels
dans les applications nécessitait l’usage de bibliothèques tierces ; compliquant les
phases d’intégration et avec, augmentant les coûts des développements. Ce
service Visualize. JS est consommable sur site ou dans le cloud et ainsi facturé à
l’usage – selon un calcul à l’heure.
Cette API Javascript ajoute également une nouvelle méthode pour exposer les
services de JasperReports Server, aux côtés de http et des API REST. Si l’API REST
permet de mieux intégrer JasperSoft à des systèmes tiers et de mieux gérer les
13
fonctions d’administration, elle ne donne pas accès aux dashboards ni aux rapports
adhoc. HTTP nécessite quant à lui l’usage d’Iframes, ce qui est plus simple et plus
facile à utiliser mais reste cantonné sur la partie représentation graphique des
rapports et peu sur les fonctions d’administration de JasperReports Server, précise
encore JasperSoft. De son côté, Visualize.JS est davantage axé sur la présentation
des rapports et sur l’accès au référentiel de JasperReports Server. Même si pour
l’heure, il reste limité au rendu de rapports ainsi qu’à la fédération des accès aux
rapports, « cela doit rapidement évoluer », ajoute encore l’éditeur.
Avec ce framework Javascript, Jaspersoft s’offre également la capacité de
peaufiner sa stratégie autour des terminaux mobiles, même si la BI sur mobile reste
encore balbutiante en termes d’usages. Un point que le CEO de JasperSoft, Brian
Gentile avait expliqué lors d’un entretien avec la rédaction.
http://www.lemagit.fr/actualites/2240222354/JasperSoft-mise-sur-Javascript-pouraccentuer-son-approche-BIIntegree?asrc=EM_MDN_30276819&utm_medium=EM&utm_source=MDN&utm_cam
paign=20140612_L%27essentiel%20IT%20:%20Apollo%20:%20HP%20avance%20dans%2
0les%20serveurs%20denses%20%20Javascript%20et%20BI%20:%20l%19int%e9gration%20f_
 La cybersécurité au coeur de la politique industrielle
française
| 11/06/2014 | lemagit.fr
Selon Bercy, la cybersécurité représente 40 000 emplois dans l’Hexagone, pour un
chiffre d’affaires de 13 Md€ au bénéfice des seuls acteurs français du domaine.
C’est ainsi que le ministère des Finances introduit le nouveau plan « de la nouvelle
France industrielle » consacré à la sécurité et à la confiance numérique. Sans
surprise, ce plan vise à sécuriser les « infrastructures les plus vitales pour assurer la
défense comme la sécurité de notre pays et protéger la vie quotidienne des
Français ». Une approche dans la droite ligne des discours précédemment répétés à
l’envi.
On retrouve ainsi l’aspiration à une croissance de la demande intérieure en solutions
de confiance, de plus de 20 % par an. Pour cela, un « label France » sera créé « pour
les offres nationales » afin d’en faire « une marque de confiance ». Il faut aussi
compter avec l’objectif « d’organiser la conquête des marchés à l’étranger »,
notamment en « renforçant la connaissance de l’offre française à l’international » et
« les actions de normalisation dans les domaines de cybersécurité non encore
14
matures ». Est enfin abordée la question des ressources compétentes, avec
l’ambition d’en augmenter le volume de 10 % par an.
Produire des champions ou entretenir un écosystème
Mais voilà, avec ce plan, l’Etat se veut stratège et affiche ainsi de multiples
ambitions dont certaines feraient sourire si elles ne donnaient pas l’impression de
trahir les volontés d’intérêts que l’on peut être aisément tenté de pointer. A
commencer par ceux de poids lourds industriels qui apportent leur contribution à la
consolidation du secteur au travers de leurs efforts pour se constituer en champions.
De fait, d’aucuns pourraient amèrement considérer que le label France de la
cybersécurité existe déjà, avec le club Hexatrust. Las, aucun de ses créateurs et ni le
club lui-même ne figurent parmi les industriels retenus pour épauler Guillaume
Poupard, directeur général de l’Anssi, dans le pilotage du plan. Mais l’on trouve sans
surprise des Gemalto, STMicroelectronics, ou encore et surtout Thales et Airbus
Defense & Space. Et l’on ne manquera pas de se souvenir des efforts de Cassidian
(consolidé au sein d’Airbus Defense & Space en janvier dernier) et de Thales pour,
justement, se constituer en champions européens de la cybersécurité et de la
cyberdéfense. Ce n’est qu’une demi-surprise : la présence de la DGA, du SGDSN
parmi les acteurs publics impliqués dans le plan vient souligner, si c’était nécessaire
compte tenu du parcours de son chef d’orchestre - Guillaume Poupard était
précédemment responsable du pôle SSI de la direction technique de la DGA -,
l’importance du second objectif de ce plan : développer des offres de confiance
pour les besoins de la France.
Dans ce contexte, on apprendra sans trop se faire d’illusion que les stratèges à la
manoeuvre de ce plan estiment que le tissu économique français de la
cybersécurité est « parfois trop dispersé (plus de 600 acteurs) » et que la «
consolidation de ce tissu industriel doit être un objectif de l’Etat, notamment au
regard des risques de concurrence stérile ou de rachats inappropriés portés par
l’éparpillement actuel ».
http://www.lemagit.fr/actualites/2240222356/La-cybersecurite-au-coeur-de-lapolitique-industriellefrancaise?asrc=EM_MDN_30276820&utm_medium=EM&utm_source=MDN&utm_cam
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0les%20serveurs%20denses%20%20Javascript%20et%20BI%20:%20l%19int%e9gration%20f_
15
 De nombreux serveurs exposent au public leurs interfaces
d’administration
| 11/06/2014 | lemagit.fr
Dan Farmer n’est un inconnu du monde la sécurité. Il s’intéresse notamment à la
sécurité des serveurs et, plus particulièrement, de leurs interfaces d’administration. En
préambule
de
la
page
de
son
site
Web
consacrée
au
sujet
(http://www.fish2.com/ipmi/), il rappelle entendre régulièrement que « tout ce qu’il
faut pour sécuriser [ces interfaces], c’est s’assurer que leurs interfaces réseau sont sur
leur propre réseau (ou tout du moins pas sur Internet ni sur le réseau local des
serveurs) et de faire attention aux accès et à ce mot de passe critique. » Mais selon
Farmer, cela ne suffit pas : « je vous assure que ce n’est tout simplement pas vrai.
Vous risquez de sérieux problèmes même lorsque le serveur abritant le contrôleur
d’administration (BMC) est compromis. »
Et pour étayer son propos, le chercheur assure qu’un scan mondial - réalisé en
partenariat avec Rapid7 en mai dernier - portant sur le protocole des interfaces
d’administration IPMI a permis d’identifier plus de 230 000 BMC exposés sur Internet.
Et jusqu’à « 90 % d’entre eux pourraient être compromis par simplement quelques
vulnérabilités de configuration et de protocole. » Mais le risque réel serait encore
bien plus considérable, « car l’accès à un BMC permet à un attaquant de
compromettre son hôte ainsi que les autres BMC du groupe administratif puisqu’ils
partagent le même mot de passe. »
Et Dan Farmer n’hésite pas à mettre à l’index les constructeurs de serveurs : «
pendant plus d’une décennie, les principaux constructeurs de serveurs ont fragilisé
leurs clients en livrant des serveurs qui sont vulnérables par défaut, avec un
protocole d’administration non sûr par construction, et avec peu de documentation
- sinon aucune - pour indiquer comment améliorer la situation. » De fait, le protocole
IPMI a été développé par Intel, Dell, et HP, notamment, pour aider à administrer les
serveurs, en tout indépendance de leur système d’exploitation. Aujourd’hui, pour
Farmer, la menace est d’autant plus grande que le passage au Cloud conduit à
faire sortir les serveurs d’infrastructures fermées et d’environnements de production
étroitement cloisonnés.
Certes, il reconnaît que 230 000 est un chiffre relativement faible, rapporté à la
puissance de calcul déployée, « mais il reste aussi important comme indicateur
qu’un canari d’une mine de charbon. » Et les chiffres qu’il avance sont
préoccupants. Ainsi, 46,8 % des serveurs BMC concernés fonctionnent avec IMPI 1.5,
configuré, dans 90 % des cas, pour accepter une ouverture de session sans
authentification. Mais le protocole en lui-même, dans cette version, « est vulnérable
à une pléthore d’attaques réseau. » La version 2.0 du protocole apporte des
16
améliorations. Mais entre 72 et 92 % des BMC identifiés et utilisant cette version
seraient également vulnérables. Bref, une majorité des BMC exposés en ligne semble
aujourd’hui menacée : une découverte que le chercheur qualifie « d’un peu
déprimante. »
http://www.lemagit.fr/actualites/2240222420/De-nombreux-serveurs-exposent-aupublic-leurs-interfacesdadministration?asrc=EM_MDN_30276821&utm_medium=EM&utm_source=MDN&ut
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dans%20les%20serveurs%20denses%20%20Javascript%20et%20BI%20:%20l%19int%e9gration%20f_
 Microsoft, bientôt l’acteur n°1 du Saas ?
| 11/06/2014 | lemagit.fr
Microsoft pourrait bien devenir le plus gros acteur du Saas au monde dans deux ans,
a révélé l’analyste Daniel Ives du cabinet FBR. Cet analyste se dit en effet optimiste
quant à la vision de Satya Nadella, CEO de Microsoft, sur les terrains Saas et d’Office
365, et plus globalement en termes de stratégie Cloud et autour de la mobilité.
« Tout dépend d’Office 365 », a-t-il indiqué lors d’un entretien donné sur la chaîne
CNBC, expliquant pourquoi il était actuellement judicieux d’investir financièrement
dans des actions Microsoft. « Tout ce que l’on constate autour du cloud présage
d’un revirement. Nous pouvons anticiper un flux de revenus de 4 à 5 milliards de
dollars pour Microsoft. » Selon lui, Microsoft Azure est « sur les talons » d’Amazon Web
Services. « La taux de pénétration d’Office 365 est encore réduit, mais s’il se met à
décoller, le groupe pourrait bien afficher un taux de croissance élevé à un chiffre et
prendre ainsi ses distances d’un marché des PC très morose. »
Associé à ce que réalise Microsoft sur les segments de la mobilité et des tablettes,
cela laisse penser qu’il y a bien « un pilote dans l’avion après 10 ans de vide »,
affirme Ives. La stratégie de Nadella en matière de mobilité porte notamment sur le
fait de proposer Windows gratuitement sur certains terminaux.
« Avec ce que Nadella réalise sur le mobile et le bouleversement du cloud, nous
pourrions assister à une hausse incrémentale de 40% des revenus annuels », soutientil. Ives a re-évalué à la hausse le statut de Microsoft de « market perform » à « out
perform ».
17
En février 2014, le board de Microsoft a nommé Satya Nadella au poste de CEO, 3e
du genre. Nadella, né en Inde, a occupé le poste de vice-président de la division
entreprise et cloud de Microsoft et est employé chez Redmond depuis 22 ans.
Lors de sa nomination, le CEO a envoyé un email à l’ensemble des équipes
Microsoft, pour y souligner sa vision de la société. « Notre industrie ne respecte pas la
tradition – elle respecte seulement l’innovation », a-t-il souligné. « Il s’agit d’une
époque cruciale pour l’industrie et pour Microsoft. »
La semaine dernière, le cabinet Gartner a positionné Microsoft dans la catégorie des
leaders de son Magic Quadrant pour le secteur du Iaas, aux côtés d’AWS.
John Dinsdale, analyste en chef et directeur de recherche au sein de Synergy
Research group soutient de son côté que Microsoft est parvenu l’année dernière à
faire progresser ses revenus liés aux services d’infrastructures « d’une façon
remarquable » et le groupe « se détache désormais du groupe d’opérateurs lancés
à la poursuite d’Amazon ». Selon Synergy, Microsoft a affiché une croissance de
154% au premier trimestre 2014, contre 67% pour Amazon.
http://www.lemagit.fr/actualites/2240222388/Microsoft-bientot-lacteur-n1-duSaas?asrc=EM_MDN_30276822&utm_medium=EM&utm_source=MDN&utm_campaig
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 MSSanté : les déploiements progressent
| 11/06/2014 | lemagit.fr
Les déploiements du vaste projet de messagerie sécurité de Santé vont bon train, a
assuré l’Asip Santé, l’Agence des systèmes d’information partagés de santé, à
l’occasion de du salon de la santé et de l’autonomie 2014, qui s’est tenue en mai à
Paris. Sur les quinze établissements pilotes, sélectionnés pour opérer les premiers
déploiements, onze établissements sont actuellement en cours de migration. Ils ont
signé le « contrat opérateur et sont en période provisoire [en cours de test,
notamment] », indique l’Asip. Deux autres établissements devraient migrer avant
l’été.
18
Pour mémoire, la messagerie sécurisée de santé (MSSanté) est l’un des projets clés
dans le Dossier Médical Personnel (DMP) car il vise notamment à favoriser les
échanges du parcours du patient pour alimenter le précieux dossier en ligne. Cette
infrastructure de messagerie, qui fonctionne en boucle fermée, non ouverte vers
l’extérieur, vise à créer un espace de confiance entre chaque intervenant du
parcours patient. Ce système se veut décentralisé. Les établissements peuvent
choisir de devenir opérateurs, s’appuyer sur un opérateur existant ou équiper leur
personnel d’une boîte aux lettres.
La messagerie, qui s’adosse à un socle Zimbra – après qu’un appel d’offres portant
sur une technologie Saas a été rendu infructueux -, comprend également un
annuaire sécurisé MSSanté qui recense tous les utilisateurs. Ils y peuvent être identifiés
par leur ordre respectif. A l’occasion du salon de la santé et de l’autonomie 2014,
l’Asip Santé a d’ailleurs indiqué ouvrir la messagerie à trois nouveaux domaines : les
infirmiers, les masseurs-kinésithérapeutes et les pédicures-podologues.
Enfin, en juillet, l’application mobile MSSanté devrait être lancée pour proposer un
accès en situation de mobilité au service. Rappelons également que des
développements d’un client de messagerie compatible MSSanté sont en cours,
basés sur Thunderbird. L’Asip Santé précise également que des travaux ont été
réalisés pour rendre l’accès au service plus convivial et celui à l’annuaire facilité.
http://www.lemagit.fr/actualites/2240222364/MSSante-les-deploiementsprogressent?asrc=EM_MDN_30276823&utm_medium=EM&utm_source=MDN&utm_ca
mpaign=20140612_L%27essentiel%20IT%20:%20Apollo%20:%20HP%20avance%20dans
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 Dropbox rachète MobileSpan pour booster son offre
entreprises
| 11/06/2014 | lemagit.fr
MobileSpan proposait des applications pour iOS et Windows permettant un accès
sécurisé aux documents Office hébergés dans l’infrastructure de l’entreprise, derrière
ses pare-feu. Dans un billet de blog, l’équipe fondatrice explique avoir voulu « aider
les entreprises à passer de systèmes centrés sur le poste de travail traditionnel à un
monde marqué par le BYOD, de manière sûre, transparente, et acceptable pour
l’entreprise. »
De quoi intéresser un Dropbox qui a fait du partage de fichiers son coeur de métier
et qui cherche de plus en plus à séduire les entreprises. Les logiciels de MobileSpan
devraient d’ailleurs cesser de fonctionner de manière autonome le 31 décembre
prochain. De quoi laisser à leurs utilisateurs le temps de migrer vers Dropbox for
Business. Les modalités financières du rachat n’ont pas été communiquées.
19
Mais cette opération s’inscrit dans la droite lignes des efforts de Dropbox pour
apporter aux entreprises une solution au phénomène du BYOD. Fin novembre
dernier, Dropbox a ainsi décidé de doter ses outils de sa gamme Entreprise d’une
panoplie répondant à la problématique du BYOD (Bring Your Own Device). A la clé,
la mise en place d’une fonction qui permet de réunir au sein d’une même interface,
et d’un même terminal, un compte personnel et un compte professionnel du service,
tout en conservant l’étanchéité des deux mondes. Une avancée clé pour Dropbox
dont le service sert souvent d’exemple pour exprimer le phénomène de la
consumérisation de l'IT. Dropbox s’est en effet peu à peu ouvert les portes des
entreprises en entrant par les employés qui utilisent le service de synchronisation et
de partage de fichiers pour leur usage personnel.
Dropbox a récemment levé 250 M$ avec en particulier l’intention d’utiliser cet
argent frais pour faire évoluer son offre à destination des entreprises. Le rachat de
MobileSpan pourrait alors n’être qu’une première étape.
http://www.lemagit.fr/actualites/2240222391/Dropbox-rachete-MobileSpan-pourbooster-son-offreentreprises?asrc=EM_MDN_30276826&utm_medium=EM&utm_source=MDN&utm_ca
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 Symantec domine le marché du logiciel de sécurité
| 11/06/2014 | lemagit.fr
Selon Gartner, le marché mondial du logiciel de sécurité a progressé de 4,9 % en
2013, pour s’établir à 19,9 Md$. Une croissance plus faible qu’attendue dont a
surtout profité IBM bien que Symantec continue de dominer largement le marché.
Dans un communiqué de presse, Ruggero Contu, directeur de recherche sénior
chez Gartner, explique que « le marché a connu une croissance plus lente mais
toutefois solide en 2013. Cette croissance légèrement ralentie était en particulier due
à une commoditisation de la sécurité du poste terminal (et notamment pour le
segment grand public) et des passerelles e-mail sécurisées qui ont compté pour 25 %
du marché du logiciel de sécurité en 2013. »
20
Et l’analyste de souligner, comme principale tendance de l’année passée, « la
démocratisation des menaces, portée par la disponibilité aisée des logiciels
malicieux et des infrastructures pouvant être utilisés pour conduire des attaques
ciblées avancées. » dès lors, selon lui, « l’ubiquité des menaces a conduit les
organisations à réaliser que les approches traditionnelles de la sécurité ont des failles,
les amenant à revoir [leurs stratégies] et à investir plus dans des technologies de
sécurité. » Ironie de la situation, cette évolution a eu des effets tant positifs que
négatifs sur l’activité commerciale des éditeurs. Et Contu d’expliquer ce paradoxe
par l’évolution des besoins, de plus en plus spécifiques aux organisations et à leurs
approches du numérique.
Dans le détail, Symantec est resté en tête du marché, avec 18,7 % de parts, pour un
chiffre d’affaires en recul de 0,3 % sur un an, à 3,7 Md$. L’éditeur est suivi de McAfee,
à 8,7 % de parts de marché, en progression de 3,9 %. Et c’est véritablement IBM qui
tire son épingle du jeu, en troisième position, avec 5,7 % de parts de marché, mais
une progression de près de 20 %. Une record alors que la seconde meilleure
progression revient à EMC, avec 5,9 % de croissance, pour une part de marché de
3,8 %, derrière Trend Micro qui obtient 5,6 % du marché.
Si la croissance a été particulièrement forte en Asie/Pacifique (marchés émergents),
en Chine, et en Eurasie, l’Amérique du Nord, l’Europe de l’Ouest, et les marchés
matures de l’Asie/Pacifique ont compté pour 83 % des dépenses en 2013, pour une
croissance cumulée de 4,1 %.
http://www.lemagit.fr/actualites/2240222417/Symantec-domine-le-marche-dulogiciel-desecurite?asrc=EM_MDN_30276824&utm_medium=EM&utm_source=MDN&utm_camp
aign=20140612_L%27essentiel%20IT%20:%20Apollo%20:%20HP%20avance%20dans%20l
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 Serveurs : les dépenses se déplacent, poussées par l’entrée
de gamme
| 12/06/2014 | lemagit.fr
Les constructeurs de serveurs ont vu leurs ventes baisser de 20% au premier trimestre
2014 comparé au trimestre précédent, a révélé le dernier comptage IDC. Ce qui
représente une chute de 10,8% des ventes en volume.
« Malgré une forte demande en capacité chez les clients des méga datacenters,
ainsi qu’un regain d’intérêt dans les serveurs en tour et en rack chez les grands
constructeurs, la tendance sur le segment du x86 continue d’indiquer qu’il
représente la seule vrai opportunité de croissance », indique Giorgio Nebuloni,
analyste chez IDC.
21
Le cabinet prévoit également un ralentissement de la croissance des datacenters en
Irlande, les fournisseurs de services cloud cherchant à se développer en Europe de
l’ouest. « Le marché irlandais est sévèrement affecté par le ralentissement de la
croissance des mega datacenters chez les fournisseurs de cloud qui devraient
davantage se concentrer sur la construction de nouveaux centres en Europe
continentale dans les prochaines années, pour adresser ces marchés avec des
infrastructures locales », soutient de son côté Andreas Olah, analyste chez IDC, en
charge des serveurs d’entreprise.
« Les dépenses publiques constituent un obstacle pour la croissance en France et en
Espagne, tandis que les investissements ne cessent de s’accélérer en Allemagne et
au Royaume-Uni », ajoute-t-il.
En réaction à cette mutation de la valeur vers le segment des x86, Eckhardt Fischer,
un autre analyste d’IDC, affirme quant à lui qu’en ciblant le segment des serveurs
lames haut de gamme, les fournisseurs peuvent compenser la baisse des ventes
d’unités avec des prix de vente plus élevés.
« Les serveurs lames ont également enregistré une bonne progression dans les
systèmes intégrés et dans les datacenters-in-a-box, un segment qui, tout le long de
l’année dernière, a connu une croissance à deux chiffres dans la région. Nous nous
attendons à ce que cela perdure en 2014, les lames devenant des composants clés
de solutions intégrées en plein développement », commente-t-il.
http://www.lemagit.fr/actualites/2240222438/Serveurs-les-depenses-se-deplacentpoussees-par-lentree-degamme?asrc=EM_MDN_30307099&utm_medium=EM&utm_source=MDN&utm_camp
aign=20140612_SearchDacenter.fr%20:%20toute%20l%27information%20Datacenter%
20-%20Juin%202014_
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