Conseil Général du Gard
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Direction Education Culture Jeunesse Sport Conseil Général du Gard IUT DE NIMES –Lundi 14 novembre 2011- Jeux traditionnels Nom du sport Course Camarguaise ou Bouvine Département du Gard Course Camarguaise Nombre de joueurs : 6 raseteurs Trophées de l’Avenir 11 raseteurs Trophée des As 6 taureaux appelés cocardiers Instruments et vêtements : Les raseteurs sont vétus de blanc Espace de jeu : en plein air, dans des arènes Temps et durée : 6 à 15 minutes Description : Les courses camarguaises se déroulent selon un rituel immuable. La première étape est la capelado. Les raseteurs traversent la piste en rang, deux par deux, et saluent la présidence. Ensuite, au premier coup de trompette, le premier taureau sort du toril. Une minute pour se repérer lui est alors accordée. Au second coup de trompette, les raseteurs peuvent le raseter. Au cours des 15 minutes où le taureau reste en piste, il doit défendre ses attributs. Les hommes en blanc doivent lui enlever la cocarde (ruban rouge entre les cornes) puis les glands (pompons en laine blanche) et enfin les ficelles (de couleur jaune). A la fin du quart d’heure, dépourvu d’attributs ou non, le taureau réintègre le toril sous l’air de Carmen si il a été bon. Finalité: Le raseteur, tout de blanc vêtu, doit cueillir les attributs posés sur la tête du taureau à l’aide du crochet, ustensile en fer composé de quatre pointes. Les attributs Le crochet Ficelles Glands Course Camarguaise Chaque attribut levé rapporte aux raseteurs une somme d’argent mais aussi des points. La cocarde et les glands valent, généralement, deux points chacun, la coupe de la cocarde ou du frontal (morceau de ficelle qui relie les deux cornes), un point et les ficelles, trois points chacune. Ces points sont comptabilisés, ce qui donne naissance à un classement. A la fin de la saison, les deux premiers week-ends d’octobre, les finales du Trophée des As-Elite 1, Trophée de l’Avenir et Trophée des Raseteurs récompensent les huit premiers de chaque catégorie. Le raseteur est aidé par le tourneur. De blanc vêtu également, c’est un ancien raseteur, son rôle est de placer le taureau afin qu’il soit positionné le mieux possible pour répondre au raset. Les cocardiers sont arrivés par camion, le char, le matin de la course et repartiront de même, au pâturage,à la fin de la journée.En généraln le bon cocardier vest castré. Parmi les plus célèbres on peut citer : le Sanglier (1920), Vovo (1950), Goya (1970), Baraï (1990). Les razeteurs, à l’origine formés “sur le tas” peuvent aujourd’hui s’inscrirent dans des écoles de Razeteurs. Parmi les plus célèbres, on peut citer : Rey, Fidani, Volle, Soler, Castro, Chomel, Allouani. Journées éducatives « Découverte tradition camarguaise » au centre du Scamandre 3 journées de découverte sont organisées au centre du Scamandre et sont réservés aux collégiens des classes de 6ème. Ces journées permettent de faire connaître aux jeunes gardois les traditions camarguaises et notamment la course camarguaise. Elles existent depuis 2001. Elles se déroulent au printemps. Les frais de transports sont pris en charge par le Conseil Général du Gard. Les classes sont divisées en 4 groupes de 12 élèves environ, ce qui permet un bon échange avec les animateurs. Le matin 4 ateliers de découverte sont proposés aux enfants. Chaque atelier dure un vingtaine de minutes : - Atelier raséteur avec encontre / conférence avec un raséteur,Exposition et rencontre avec la FFCC, Découverte du marais et/ ou d’une autre activité traditionnelle camarguaise : la sagne, observation de la faune et de la flore d’un marais de pâturage et découverte des milieux naturels où vivent les taureaux et les chevaux, - Manade. L’après-midi : Course de vaches emboulées avec les élèves d’une école de raséteurs. Course Camarguaise Règles : Régie par la Fédération Française de la Course Camarguaise, la course camarguaise est réglementée. Depuis 1975, elle est reconnue par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et donc considérée comme un sport. Identité culturelle pour certains, facteur d’intégration pour d’autres, la course camarguaise a la particularité de rassembler des individus au tempérament, aux intérêts divergents mais tous animés d’une passion débordante, la fe di biòu, c’est-à-dire la foi dans le taureau. Elles comprennent deux protagonistes, le taureau et le raseteur. Le raseteur, tout de blanc vêtu, doit cueillir les attributs posés sur la tête du taureau. Pour ce faire, il possède un crochet, ustensile en fer composé de quatre pointes. Grâce a ces attributs, le raseteur engrange des points qui sont comptabilisés dans un classement. Pour devenir raseteur, l’individu doit passer par différentes étapes. L’apprentissage s’effectue par une école de raseteurs où les taureaux sont emboulés (protection placée au bout des cornes, pour limiter les risques). En fonction de ses capacités, l’élève accède au degré supérieur, les courses de protections, où il est confronté à de jeunes taureaux . Selon ses aptitudes, il accède au Trophée de l’Avenir où il peut rester jusqu’à l’âge de 25 ans. Le niveau suprême étant le Trophée des As Elite 1, où participent les meilleurs taureaux de chaque manade. Le raseteur témoigne de courage, de dextérité et d’agilité. Le taureau Camargue, de robe noire, est un animal sauvage, élevé en semi captivité. Il est caractérisé par ses cornes pointées vers le ciel. Il débute sa carrière à l’âge de 3 ou 4 ans et peut l’achever vers ses 15 ans. Il vit au milieu de ses congénères au sein de l’élevage, appelé manade. Pour l’approcher, le manadier utilise le cheval Camargue, compagnon de toujours. L’outil du manadier est le trident, formé d’un long bâton et muni au bout d’une douille en fer composée de trois piques. Pour l’aider dans sa tâche, le manadier forme des « simbeù ». Ce dernier est un taureau ayant autour du cou une sonnaille. Plus craintif face au public, plus calme au sein de la manade, il a pour rôle de guider les autres taureaux de l’élevage. Lors des courses, il est utilisé si le cocardier ne veut pas réintégrer le toril. Cette activité engendre en Camargue gardoise un poids économique tès importnat. Les courses camarguaises ont lieu du mois de mars à novembre, plus de 800 sont organisées chaque année. Course Camarguaise : Description graphique Course Camarguaise Type d’activité : La Course Camarguaise est un jeu sportif de type course, puisqu’elle est dénommée « course libre ». C’est un jeu pour le public et un sport de compétition pour le raseteur. Jeu technique et d’agilité il faut fiare preuve de courage pour affronter le taureau. Compétences requises : Adresse- maîtrise de soi - observation et analyse du taureau – rapidité- patience- résistance- entraînement physique- discipline- organisation- précision- concentration- intelligence- usage de stratégie- concertation esprit de groupe et d’équipe- honnête et psychologie du jeupassion du taureau. Objectif : Compétition, divertissement et éducatif. Origines : A l’origine la course était un jeu taurin où les hommes affrontaient toutes sortes d’animaux sauvages. Le plus ancien témoignage remonte à 1402 où une course fut organisée en l’honneur de Louis II, Comte de Provence. Vers la fin du XIXe siècle, ces jeux sont interdits, car jugés trop violents ; désormais l’homme joue seul avec le taureau et tente d’enlever les attributs posés sur la tête du taureau. Après de multiples évolutions, la course camarguaise s’est affinée et est devenue un spectacle unique au monde. Cette pratique s’exerce sur quatre départements du sud de la France : le Gard, les Bouches du Rhône, le Vaucluse et l’Hérault. Organisation : La Fédération Française de Course Camarguaise (FFCC) est depuis 1975 l’instance officielle qui règlemente l’ensemble des courses. Son siège social est situé à Nîmes dans le Département du Gard. Site internet : www.ffcc.info Espace jeunes: http://jeunes.info Course Camarguaise Description historique: La présence des taureaux sauvages en Camargue et en Petite Camargue se perd dans la nuit des temps. Tous les mas (Habitation camarguaise) possédaient leur troupeau, essentiellement destiné à la nourriture des populations et à la bonification des terres, mais aussi aux travaux agricoles. Des difficultés inhérentes au « dressage » des bêtes destinées au labour, sont peut-être nés les jeux taurins. Cependant, à l’occasion de grandes réjouissances, des courses sont données, telle celle donnée à Arles, en 1402, en l’honneur de Louis II, comte de Provence, un des plus anciens témoignages connu. Régulièrement, au cours des siècles, ces spectacles, qui ont aussi lieu, dans les villages, dans des arènes de fortune, sont interdits pour des raisons aussi diverses que variées : religieuses (quand ils ont lieu au moment des offices), politiques (quand il s’agit de punir les populations méridionales, un peu trop frondeuses), de sûreté publique (les autorités craignant de ne pouvoir contenir les foules remuantes, de sécurité tout court (lorsque des jeunes hommes téméraires se font blesser ou tuer quelquefois), mais aussi dans un souci de protection et de défense des animaux. Vers la fin du XIXe siècle, cessent les tracasseries de tous ordres ; désormais l’homme joue seul avec le taureau et tente d’enlever les attributs placés sur sa tête. Après de multiples évolutions, la course camarguaise s’est affinée et est devenue un spectacle unique au monde. Régie par la Fédération Française de la Course Camarguaise, la course camarguaise est réglementée. Depuis 1975, elle est reconnue par le Ministère de la Jeunesse et des Sports et donc considérée comme un sport. Identité culturelle pour certains, facteur d’intégration pour d’autres, la course camarguaise a la particularité de rassembler des individus au tempérament, aux intérêts divergents mais tous animés d’une passion débordante, la fe di biòu, c’est-à-dire la foi dans le taureau. Occasions : Les courses camarguaises ont lieu du mois de mars à novembre, plus de 800 sont organisées chaque année. Aires géographiques avec des jeux similaires : Cette pratique s’exerce sur quatre départements : le Gard, les Bouches du Rhône, leVaucluse et l’Hérault.