journal 3.pub - Collège de la Chaloupe Saint-Leu
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journal 3.pub - Collège de la Chaloupe Saint-Leu
e u g n a p a Le p’Ɵt p lontan Juin 2012 N°3 Dans ce numéro : ● Un film sur St Leu EDITO l’année, l’équipe de journalistes du P’tit Pa« temps lontan ». Vous pourrez y lire des témoignages reflétant la vie à La Réunion il y a 50 ans, des articles comparant la vie des personnes d’âge et de génération différent, ainsi que réagir à des photos prises ici même à La Chaloupe il n’y a pas si longtemps ! Les époques changent, les modes de vie évoluent à la vitesse « grand V », en lisant ce journal devenez le témoin du temps qui passe et surtout n’oublions pas de nous enrichir des générations précédentes. Pour cette dernière édition de pangue 3 s’est intéressée au ● Les cascades de La Réunion La musique Les jeux « lontan » Le tournoi d’échecs Les transports et voitures « lontan » L’école Les « kaz lontan » À la rencontre de notre histoire Avec Mme Pronost, nous avons réalisé un film sur l'histoire de Saint Leu et en particulier de La Chaloupe, celui-ci nous explique comment les hauts de Saint Leu se sont peuplés et pourquoi. Nous avons déjà tourné les scènes, il nous reste à traduire le script en anglais, en espagnol et en créole, et enfin notre film sera prêt pour être projeté à l'office de tourisme de Saint Leu. Afin de réaliser ce reportage, nous sommes allés chez des habitants de La Chaloupe, M. et Mme CADET, pour qu'ils nous racontent la vie lontan et chez M. Dupuis pour observer la distillation du géranium. Avec Clovis, guide touristique à Saint Leu, nous avons parlé de l'origine de Saint Leu du temps de l'esclavage. Les acteurs de notre docu-fiction sont Ulrich Ethève, Léanne Narsapa et Adélaïde Deboisvilliers. Le script a été écrit par Marion Payet et moi-même. Guillaume Zitte et Olivier Cadet se sont occupés du son et Julien Dijoux est notre caméraman. Nous sommes tous des élèves de 504 et 404. Rachel Hunez Relax Événements Les cascades de la Réunion En raison d'une pluviométrie (mesure de la quantité d'eau de pluie) importante sur certaines zones de l'île et du relief exceptionnel, de nombreuses et impressionnantes cascades longent les cours d'eau. C'est un magnifique spectacle que d'admirer ces chutes d'eau, qui quotidiennement, parcourent l'île. Certaines cascades sont accessibles en quelques minutes, tandis que pour en voir d'autres, il faudra marcher des heures. La Réunion est une île surprenante et exceptionnelle en grande partie grâce à ses cascades qui sont évidemment très impressionnantes !!! Pascaline TECHER Musique, un arƟcle de Manon LEBON Quelles sont les origines de la musique ? Ce e ques on est passée dans les têtes de scien fiques jusqu'au plus jeune enfant. Maintenant devenue un art, la musique est, pour les scien fiques une sorte de langage pour exprimer ses sen ments de manière poé que, pour les jeunes d'aujourd'hui, c'est une vraie passion ! Chacun a son style de musique : Rock, Heavy metal, Pop, R'n'B, Rap... En tout, il y a plus de 200 types de musique. Les débuts de la musique datent de la préhistoire, car les archéologues ont trouvé dans plusieurs tombes des flûtes taillées dans des os d'animaux puis percés avec des pierres de silex, des tambours faits avec des écorces de bois et des peaux de bête. Puis ce fut en Égypte et en Grèce que l'on trouva l'ancêtre de la harpe. Au Moyen Age, la musique fut u lisée pour conter des récits et des poèmes. Les instruments u lisés sont des pe tes guitares, des harpes, des castagne es faites en noix de coco, et l'ancêtre du piano. À la Renaissance, ce fut une véritable révolu on pour la musique, de nouveaux instruments comme le violon et le clavecin vont faire de la musique un art pra qué dans les cours des châteaux. C'est vers 1918 que le premier groupe de musique fut formé par un pianiste, accompagné par un violoniste et un guitariste. Aujourd'hui, il y a des milliers de groupes de musique. Jeux et jouets Les jouets « lontan ». Aujourd'hui, la technologie fait partie à part entière de notre vie, surtout dans les jeux et les jouets. Maintenant, les jeux vidéo sont le passetemps favori de notre génération, mais demandez à vos parents ou à vos grands-parents quels étaient les jouets à leur époque : bilboquet, train en bois ou même une petite voiture étaient pour eux les seuls jouets de toute leur enfance. Les parents étaient très sévères avec les enfants et leurs jouets. Ces derniers avaient un nouveau jouet par an ou tous les deux ans si ce dernier était encore en bon état. À Noël, ceux qui avaient été sages recevaient une poupée ou une voiture. Pour les autres, leur cadeau était soit une branche de «Bois de pêche » ou le « Fouèt boeuf ».Aujourd'hui tout ça n'est plus d'actualité, heureusement pour nous !!! Manon LEBON Page 2 Pour en savoir plus nous avons interviewé notre professeur de musique, M. Ménétrier. - Depuis quand pratiquez vous la musique ? En temps que professeur dans l'éducation nationale, cela fait 17 ans, avant j'avais commencé à taper sur des casseroles quand j 'étais petit ! - Vos parents faisaient-ils de la musique ? Non, mais j'avais un grand-père qui était pianiste. Je pense que mes parents ont voulu me mettre à la musique comme un héritage, du fait qu'eux-mêmes n'aient pas pu jouer d'un instrument. - Avez-vous fait une école spécialisée dans la musique ? J 'ai commencé le Conservatoire (Une grande école de musique) à 7 ans et j 'ai eu un prix en piano à 18 ans en même temps que le Bac. - Quelles études aviez-vous faites? J'ai fait un CAPES et maintenant j'enseigne depuis 17 ans. - Est-ce difficile de jouer dans un groupe? Tout dépend de la place qu'on a dans le groupe, par exemple si l'on est le leader, il faut prendre en compte les goûts de chacun. - M. Ménétrier, je vous remercie de nous avoir donné un peu de temps pour le journal du collège ! Tournoi d'échecs à La Chaloupe Nous, 10 élèves du collège de La Chaloupe Saint Leu, sommes partis dans le cadre du F.S.E. à l'école des Camélias, pour participer à un tournoi d 'échecs contre les CM2 de l'école des Camélias et du Centre. Arrivés à l'école, on nous proposa différents ateliers ; tout d'abord, nous avons joué aux échecs contre les CM2, puis nous avons joué sur un échiquier géant, permettant alors de trouver de nouvelles stratégies pour gagner, et enfin nous avons joué aux échecs contre un ordinateur. Nous sommes ensuite revenus au collège, satisfaits de ce tournoi. Angelo VELASCO 504 LÝ ãÙÄÝÖÊÙãÝ La première voiture apparut au XIXe siècle, plus précisément en 1886. À La Réunion, la voiture fait son entrée en 1911 avec l’autobus.La première voiture de l'île est un ''tricycle Peugeot'' qui appartenait à M. Samat. Les routes étaient alors en terre battue. Quelques temps après on instaure le ''PERMIS DE CONDUIRE'' et à partir de ce moment pour conduire une voiture, non seulement il fallait être assez riche pour se payer une voiture, mais il fallait dorénavant avoir un permis. En ce temps-là, le train existait déjà et était le moyen de transport emprunté par de nombreuses personnes. Celui-ci circulait entre St Benoît et St Pierre. Romain Law-Luo Les voitures lonta n Seuls les riches et les grands prop riétaires de grands terrain s avaient une auto mo bile. Les pauvres, eux, n'en avaient pas et pour leurs déplacement s ils utilisaient le ca r courant d'air. On leur donnait ce nom pa rce que l'air passait dans le car mais surtou t parce que ce car n'avait pas de porte. Les pa uvres n'avaient pas beau coup de choix po ur al ler à l'école, ils partaie nt soit à pieds, so it en charrette, mais po ur avoir la chance d' y aller en charrette il fa llait venir en prem ie r parce que dans ce genre d'automobile il y av ait très peu de places. Et les charrettes se rv aient aussi pour laboure r la terre et pour transporter les marchandise s. Maintenant tout le monde peut condui re, mais pour acheter un vé hicule il faut just e de l'argent. Les enfants main tenant partent à l'école en bus, s’ils habitent loin de l'école ils vie nnent à pieds ou encore en vélo. Les adolesce nt s peuvent venir au lycée en bus, en scooter ou dans la voiture de leur s parents, et s’ils ha bitent près ils peuvent ve nir à pieds. Chloé LEBON L’ʽ L»Ê½ Dan'n tan lontan bonn marmail lé té pa puni com mainan, avan i té ral dési z'oreil ou sinon i té don'n coud régle su lo doiqt mainan sé zheur d'coll i fai, lo bon'n principal na pi lo droi touche un sèl sové lo marmail, mai rèsemant!!!! Il y a quelques années, les élèves n'étaient pas punis de la même façon. Avant les principaux (ou les professeurs) tiraient les oreilles ou sinon ils donnaient des coups de règle sur les doigts, maintenant il y a des heures de colle. Les principaux n'ont plus le droit de violenter les enfants, mais heureusement !!!! … Avan kan i té fai lé tof de class lo bon'n zimaje té en nwar et blan ; Avant quand on faisait des photos de classes, les images étaient en noir et blanc. lo bon'n marmail lé té en savate dé doigt en diré bana navé pwin saussure pou met dan zot pié. Avan bon'n tenues lé té korrec é personn navé pwin bizoux … Les élèves étaient en savates, on dirait qu'il n'y avait pas de chaussures en ce temps là … Avant, toutes les tenues étaient correctes, les élèves ne cherchaient pas la mode et surtout ils n'avaient pas de bijoux … Bana i té viv simple Ils vivaient simplement et on pourrait dire que la vie était bien avant … Éloïse ZOPIRE mé en diré té gayar dann tan là ! LÝ « »þ ½ÊÄãÄ » Les « kaz lontan » n'avaient ni eau, ni électricité. Avant, les charpentes étaient en bois et la paille servait souvent de toiture. Une case ne servait alors qu'à dormir et à se protéger de la pluie . Il y avait plusieurs sortes de cases : kaz an pay, kaz en tol, kaz pavillon. Une des meilleures cases était la kaz pavillon. C'est une villa sur 2 ou 3 étages, sa particularité est qu'elle était grande, très grande et elle comptait à peu près toutes les pièces que les maisons d'aujourd'hui ont. La kaz en pay est une case, comme son nom l'indique, en paille ; c'est une petite case qui ne compte qu'une seule pièce. La kaz en tol est une case avec une toiture en tôle, elle peut avoir plusieurs pièces comme un salon, une salle de bains etc.... MATHIEU VITRY. ●●● Une femme va chez son docteur, elle dit : « Monsieur, j'ai un problème, personne ne me prend jamais au sérieux » et le médecin lui répond « Non, sans blague ! » RELAX ●●● Quel est le comble d'un cuisinier ? ●●● Que dit un citron cambrioleur ? ●●● Que craint un rugbyman ? De s'occuper de ses oignons ! Plus un zeste ! De se faire plaquer (par sa copine) ! ●●● Un garçon va voir son grand-père et il dit : « Papi, papi... il y a un avion qui s'est écrasé dans le jardin !!! » et le grand-père répond : « Oh non mes belles tomates... » ●●● Deux pommes de terre traversent la route, l'une d'elles se fait écraser et l'autre s'exclame « Oh purée ! » ●●● Le professeur dit : « L'élève est un âne ». Le professeur, dit l'élève, est un âne. Qui est l'âne ? Merci à Eloïse ZOPIRE et Amélie MAILLOT pour les blagues et à Arnaud Bègue pour le rébus ! N'@ ÉòÄÃÄãÝ Les gagnants du tournoi de ping-pong du F.S.E sont M. Caillaud, Allan OLLIVE, Mme Francesconi et Kevin MERLO ; Bravo à tous les participants. N’oubliez pas la fête de La Chaloupe sur le thème du « Tan Lontan », le week-end du 14 & 15 juillet 2012 !!! Pour vous inscrire au Trail de La Chaloupe, contactez l’ADH au 0262 54 73 45. *Le bonheur* Le bonheur est furtif, il ne dure qu'un instant. Cet instant peut nous paraître long, mais si court. On rêve qu'il dure toujours, mais il ne durera éternellement que dans nos souvenirs. Maurine PRUGNIERES Bonnes vacances à tous ! Directeur de la publication : Mr Frémanteau Adresse du journal : 202, rue Alexandre Bègue 97416 La Chaloupe St Leu Journal Gratuit trimestriel Imprimé par nos soins —Ne pas jeter sur la voie publique Page 4