Biographie - Légion d`honneur en Beaujolais

Légion d’Honneur en Beaujolais
Biographie de Justin Paul DUTRAIVE
(1906-2000)
Source : Sa veuve
L’Amiral Paul DUTRAIVE reçoit les insignes de Commandeur de la Légion d’Honneur
des mains de Monsieur Pierre MESMER ministre de la défense.
Né dans une vieille famille de vignerons beau jolais, le jeune Dutraive se
signale dès l'école primaire par ses résultats scolaires. Son instituteur conseille
à ses parents de lui faire poursuivre ses études et il s'oriente vers l'école des
Arts et Métiers de Cluny où il entre en 1925. A sa sortie en 1927 il choisit la
Marine nationale et intègre l'École Navale dont il sort en 1929 Ingénieur
Si vous possédez des renseignements supplémentaires sur ce Légionnaire, merci de
bien vouloir nous les transmettre à : [email protected] nous mettrons à jour
sa biographie.
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Légion d’Honneur en Beaujolais Paul Dutraive
mécanicien de 3 ème
mécanicien général.
classe. II terminera sa carrière en 1962 Ingénieur
Cette carrière de 34 ans va se dérouler principalement à la mer puisqu'i l
compte plus de vingt ans d'embarquement entrecoupés de rares séjours en
école comme instructeur ou en État-major. Du croiseur Duguay-trouin à la
sortie de l'École au cuirassé Jean Bart, son dernier embarquement, de la
Manche à la mer de Chine d'où il ren tre en 1953, c'est une belle carrière de
marin.
En 1939 il commande le service machines du torpilleur Simoun lors
qu'éclate la guerre. Chose rare pour un officier mécanicien il est sur la
passerelle un jour de mars 1940 et c'est lui qui repère un sous -marin allemand.
Il participe activement à sa destruction ce qui lui vaut d'être cité à l'ordre de
l'Armée et nommé Chevalier de la Légion d'honneur.
Après un passage à l'École navale il rembarque en 1944 sur le contre
torpilleur le Terrible jusqu'en 1947, passe à l'État-major général où il s'occupe
de la reconstruction de la flotte puis rembarque sur le cuirassé Jean Bart. Il
est promu officier de la Légion d'honneur. Il quitte le Jean Bart début 1952
pour rejoindre l'Indochine où il est affecté à la Division navale d'ExtrêmeOrient comme ingénieur de division. Il y passe deux ans et est à nouveau cité.
Encore un séjour à l'État-major général où il dirige la division des Ports et bases
puis une dernière affectation à Cherbourg où il est nommé amiral et où il
termine sa carrière.
En 1966 il est promu commandeur de la Légion d'honneur. Les insignes lui
en sont remis par monsieur Pierre Messmer, Ministre de la Défense. Et puis
c'est la retraite dans son village natal, au milieu des vignes, au pied de la colline
de Brouilly, entouré des siens, son épouse d'abord qui le retrouve enfin
autrement qu'entre deux embarquements, leurs enfants (ils en ont eu six,
quatre filles et deux garçons) et leurs nombreux petits enfants. Deux de ses
gendres ont choisi la carrière milita ire, mais dans l'Armée de terre. La vie
s'écoule calmement jusqu'au 9 novembre 2000 où il rejoint le paradis des
guerriers.
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