Corporation d`aménagement des espaces verts
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Corporation d`aménagement des espaces verts
MÉMOIRE DE LA CAEV «Les sentiers du Littoral et de la rivière Rimouski» présenté à CHANTIER, RIMOUSKI 2020 Mars 2012 1 La Corporation d’aménagement des espaces verts veut profiter de l’opportunité qui lui est offerte à l’occasion du grand Chantier «Rimouski 2020» pour contribuer à la réflexion citoyenne en suggérant des projets. L’organisme à but non lucratif créé par en groupe de citoyens, il y a 25 ans, et lié par convention à la ville de Rimouski afin de favoriser l’accès au fleuve et à la rivière pour tous les rimouskois et leurs visiteurs, se sent interpeler. D’autant plus interpelé que les résultats du récent sondage révèlent combien importants sont le fleuve, l’environnement et les espaces verts dans la grande fierté exprimée par les rimouskois pour leur ville. Et cet intérêt se confirme par un relevé «infrarouge» que nous avions réalisé en 2004-2005 ici et là le long des 30 km de sentiers (littoral et sentiers de la rivière) qui dénombrait 200,000 «passages» annuellement, chiffre que nous croyons toujours en croissance. Voici 5 projets qui ont germé au cours des dernières années et que parfois nous avons commencé à documenter. Nous croyons que chacun de ces projets donnera une valeur ajoutée à l’image de marque dont jouit déjà Rimouski tout en augmentant l’offre dans le domaine du plein air. Lien piétonnier par la plage entre le Rocher Blanc et le parc national du Bic Lien piétonnier entre le secteur de la Couronne et le Domaine des Portes-del’Enfer. Implantation de bornes de localisation dans le paysage urbain. Amélioration de l’accessibilité au réseau de sentiers existants. Mise en valeur du patrimoine culturel, historique, économique relié au littoral et aux berges de la rivière Rimouski. 1. Lien piétonnier par la plage entre le Rocher Blanc et le parc national du Bic Proposé par un de nos partenaires impliqué dans le projet du prolongement du Sentier national vers la Gaspésie, nous avons trouvé l’idée intéressante. Dans les faits, il ne s’agit pas d’un nouveau projet car ce trajet de 20 km au total est déjà fréquenté de façon privée depuis des années par des privilégiés qui connaissent déjà le parcours. L’objectif est plutôt de démocratiser, promouvoir, baliser et sécuriser ce parcours d’une très grande beauté et qui mérite d’être mis en valeur. Le trajet est constitué de 4 petits circuits autonomes en soi dont le plus long est de 8,6 km et le plus court de 3,1 km. Chaque tronçon est déjà doté d’un stationnement à chacune des extrémités de sorte que l’on peut laisser une voiture à destination pour le retour ou encore faire appel à Taxibus. (vg. annexe 4) 2 Le projet consiste à jalonner le parcours de panonceaux accompagnés d’une carte des marées à des endroits stratégiques (vg. en annexe 2) Comme le sentier «rustique» passe sur l’estran, c’est-à-dire la plage située entre les marées hautes et les marées basses, il est de propriété publique. Description sommaire des 4 circuits : Rocher Blanc/Baie Hâtée (8,6 km). Stationnements : rue de la Plage pour l’accès au sentier Littoral et dans la Baie Hâtée, la ville possède déjà un terrain inoccupé sur la rue Santerre qui pourrait servir de stationnement pour les autos. Pointe Santerre/Pointe-aux-Anglais (4,9 km). Stationnement : En face de l’île au Massacre, le parc du Bic possède un terrain enclavé aménagé en stationnement. Un sentier, entretenu par des bénévoles, traverse plusieurs propriétés privées sur la crête rocheuse. Très fréquenté depuis plusieurs années. Pointe-aux-Anglais/ Havre du Bic (marina). (3,4 km). On longe la route du Golf, puis la rue Ste-Cécile avant de traverser la route 132 vers la marina. Havre du Bic/poste d’accueil du parc national du Bic (3,4 km). Situé en territoire du parc, le trajet longe le littoral dont la Baie des Roses. Argumentaire : Trajet privilégié par le coordonnateur régional du Sentier national pour relier la section déjà réalisée venant de Trois-Pistoles et traversant le parc du Bic en direction du tronçon des Chutes Neigette et de la Gaspésie. Priorité retenue dans le plan triennal de développement de Tourisme Bas-StLaurent. Répond à une majorité de rimouskois sondés (7,1 sur 10) qui ont exprimé vouloir davantage d’accès à la mer. Mise en valeur de son littoral pour une ville qui en possède l’un des plus longs au Québec : une expérience directe avec la mer et des paysages à couper le souffle qui changent au gré des baies et des anses. Diversification de l’offre «Destination plein air» : Promenade de la mer, accessible au centre-ville, le sentier Littoral, trajet naturel en milieu urbain, Rocher Blanc/Bic, un parcours rustique reliant deux fleurons de notre milieu. Sans infrastructure, coût minime de réalisation. 3 2. Lien piétonnier entre le secteur de la Couronne et le Domaine des Portes-del’Enfer Sentier piétonnier rustique de 5 à 6 km empruntant l’ancienne voie de communication suivie par les fameux draveurs de la rivière Rimouski. À cet endroit, la rivière est encaissée entre des falaises. Sur les hauteurs, le sentier offre des panoramas uniques et impressionnants. Aujourd’hui, le randonneur est prêt de plus en plus à se déplacer pour son activité vers des lieux de marche accessibles qui en valent la peine. Même si le sentier n’est pas entièrement situé dans les limites de la ville de Rimouski, il s’agit d’un projet démontrant l’importance de créer des liens vers le Haut-Pays. 3. Bornes de localisation. (vg. annexes 2 et 3) Actuellement absentes dans le paysage urbain, il serait bienvenu que Rimouski implante un réseau de «colonnes Morris» à des endroits stratégiques (ex. aux extrémités de la Promenade de la mer, parc Beauséjour, Pointe-aux-Pères, Bic, etc.) respectueux des paysages et bien intégré au mobilier urbain existant. Les villes de Québec et d’Ottawa possèdent ce genre d’équipement qui permet au citoyen et au visiteur de mieux s’orienter (pistes cyclables, sentiers de marche, voies partagées, services, etc.) 4. Amélioration de l’accessibilité au réseau de sentiers existant Pour la CAEV, l’accessibilité du citoyen au réseau de sentiers a toujours été une priorité. C’est pourquoi on dénombre une vingtaine d’accès «verbalisés» : stationnements, passages piétonniers. Cependant on observe depuis quelques années notamment dans les quartiers Sacré-Cœur et Nazareth de plus en plus de petits sentiers improvisés en provenance de nouveaux développements domiciliaires. Actuellement on en compte 5. Il serait important d’intégrer et de protéger ces accès dans le plan d’urbanisme (droit de passage, aménagements favorisant l’accès, etc.). 5. Mise en valeur du patrimoine culturel, historique, économique et humain relié au littoral et aux berges de la rivière Rimouski. Dans une large mesure, l’existence même de Rimouski trouve ses racines dans son littoral et sa rivière. Avant même l’arrivée des premiers colons, les Planos, il y a 5 000 ans, arrivaient par la rivière pour y pêcher. Au cours des années, une intense activité industrielle, culturelle et géologique a eu lieu dans ces espaces. Mais 4 pour tourtes sortes de raisons, ce patrimoine a disparu en grande partie et les rimouskois de souche ont vécu ses deuils si intensément qu’ils croyaient sans doute s’en souvenir à jamais. Pourtant la mémoire collective s’efface petit à petit. Le sondage révèle que seulement 4 rimouskois sur 10 a passé sa vie ici. Il serait important que la société civile et universitaire puissent colliger et répertorier ce patrimoine pour que l’on puisse lui redonner vie dans le sentier du Littoral, l’Éboulis ou le Draveur. L’utilisation ingénieuse des technologies de l’information pourrait en faciliter la réalisation. Annexe 1 Annexe 2 Annexe 3 5 Annexe 4 6