texte Samuel Beckett mise en scène Robert Wilson avec Adriana
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texte Samuel Beckett mise en scène Robert Wilson avec Adriana
oh lesbeaux jours texte Samuel Beckett mise en scène Robert Wilson avec Adriana Asti 23 sept › 9 oct 2o1o o1 53 o5 19 19 athenee-theatre.com service de presse Opus 64 | Valérie Samuel, Arnaud Pain et Sandrine Nawrot [email protected] | [email protected] | 01 40 26 77 94 sommaire distribution p. 2 informations pratiques p. 3 synopsis p. 4 note d’intention p. 5 autour du spectacle p. 6 biographies p. 7 Samuel Beckett, texte Robert Wilson, mise en scène p. 7 p. 7 les comédiens Adriana Asti Giovanni Battista Storti p. 9 p. 9 la saison 2010 201010-2011 de l’Athénée p.10 Oh les beaux jours texte Samuel Beckett mise en scène Robert Wilson avec Adriana Asti Asti (Winnie) et Giovanni Battista St Storti (Willie) mise en scène, scénographie et conception lumières costumes et maquillages dramaturgie lumières son Robert Wilson Jacques Reynaud Ellen Hammer A.J. Weissbard Peter Cerone un projet de Change Performing Arts , commandité par Spoleto 52 Festival dei due Mondi et Grand Théâtre de Luxembourg production : CRT Artificio, Milano coréalisation : Athénée Théâtre Louis-Jouvet 2 informations pratiques du jeudi 23 23 septembre au samedi 9 octobre octobre 2010 mardi à 19h, du mercredi au samedi à 20h relâche les lundis et dimanches matinées exceptionnelles : dimanche 3 octobre à 16h et samedi 9 octobre à 15h location : 01 53 05 19 19 - www.atheneewww.athenee-theatre.com plein tarif : de 30 € à 13 € tarif réduit* réduit* : de 24 € à 11 € *moins de 30 ans, plus de 65 ans, demandeurs d’emploi (sur présentation d’un justificatif) Jour J place aux jeunes !**: de 15 € à 6,50 € ** moins de 30 ans et demandeurs d’emploi, le jour même, sur place uniquement et une heure avant le début de la représentation, 50% de réduction sur le plein tarif sur présentation du justificatif et dans la limite des places disponibles athénée théâtre LouisLouis-Jouvet square de l’Opéra Louis-Jouvet I 7 rue Boudreau I 75009 Paris M° Opéra, Havre-Caumartin I RER A Auber service de presse athénée théâtre Louis-Jouvet : Opus 64 Valérie Samuel, Arnaud Pain et Sandrine Nawrot [email protected] / [email protected] - 01 40 26 77 94 venez tous les jours au théâtre avec le blog de Clémence : blog.atheneeblog.athenee-theatre.com et rejoignez-nous sur Facebook et Twitter 3 synopsis Dans sa pièce écrite en 1960/61, Samuel Beckett sonde un sujet mélancolique, teinté d’humour, qui, aujourd’hui peut-être plus qu'à l'époque encore, nous interpelle et nous va droit au cœur : comment pouvons-nous, sur le chemin de la sénescence, fragilisés par les effets du temps, vivre, ressentir et espérer le bonheur ? Beckett nous immerge dans la vie d'une femme d'âge mûr, ensevelie jusqu'au torse dans un monticule, le bas du corps immobile, restant invisible pour les autres. Elle ne communique qu'à travers ses bras, ses mains, son visage, ses yeux pleins de vie et sa parole. Elle tente de transformer chaque jour en un jour heureux. Elle essaie de happer des moments de bonheur et y parvient grâce à un rituel, qu'elle s'est elle-même créé. Elle range les objets qui font partie de son quotidien, ses affaires de toilette, elle les dispose autour d'elle, leur parle, fait ressurgir à leur contact ses souvenirs d'antan et y puise la force de sourire. Cela lui procure stabilité et vigueur et donne un sens à sa vie, malgré le déclin de sa mobilité. Une chance particulière pour elle, la présence de son mari Willie, qui, d'un naturel très peu bavard, lui témoigne des signes d'attachement. À la fin, peut-être à la fin du dernier jour heureux, il n'est pas étonnant qu'elle chante leur mélodie préférée, à savoir l'air déchirant de La Veuve Joyeuse : "Lippen schweigen"... Ellen Hammer, dramaturge 4 note d’intention Ce fut un honneur pour moi que Beckett vienne me voir dans les loges, à l’issue d’une représentation de l’une de mes premières pièces Lettre à la reine Victoria. Il me complimenta pour mon texte fragmenté et non séquencé. Il me dit que c’était formidable. Finalement, ce fut Eugene Ionesco qui fit la critique de ma toute première pièce Le Regard d’un sourd. Il écrivit : « Wilson est allé plus loin que Beckett ». C’est pour cela que j’ai été très intimidé quand je l’ai finalement rencontré. Je me suis toujours senti relié au monde de Beckett. Il est, par certains côtés, trop proche de mon travail. Mais aujourd’hui, après trente-cinq ans, j’ai décidé de relever le défi et de me lancer. J’aime Oh les beaux jours parce que c’est à la fois très simple et très compliqué. On comprend tout de suite la situation. Si vous achetez une place pour Oh les beaux jours et que vous voyez une femme enterrée jusqu’à la taille, puis jusqu’au cou, vous pouvez oublier la situation et laisser vos idées s’associer. Quand j’ai commencé à travailler dans le milieu du théâtre, j’ai souvent vu Madeleine Renaud jouer Oh les beaux jours à Paris. J’admirais cette mise en scène, le travail de cette comédienne et j’ai toujours appréhendé de ne pas pouvoir trouver une aussi bonne actrice. Dans ma mise en scène, je vois l’espace comme une jungle d’asphalte dans laquelle Winnie est prisonnière. Ces lignes sont dures, tranchantes. Bleues et noires. Mais il y a aussi un paysage magique… une surprise. C’est la première fois que je travaille avec Adriana Asti. Dans la comédie, tout est question de rythme et Adriana a un excellent sens du rythme, elle a donc le potentiel pour être une actrice comique hors pair. J’aime ses grands yeux toujours à l'écoute. Robert Wilson 5 autour du spectacle > rencontre « ensuite » À l'issue de la représentation, l’équipe artistique retrouve les spectateurs au foyer-bar pour échanger à chaud sur le spectacle. mardi 28 septembre 2010 I entrée libre I foyer-bar de l’Athénée > concert de l’O l’Orchestre de Paris L'Orchestre de Paris et l'Athénée s'associent et proposent un concert en résonance avec le spectacle Oh les beaux jours pour continuer de tisser le lien entre théâtre et musique variations sur percussions samedi 2 octobre > 15h avec Nicolas Martynciow, Eric Sammut, Emmanuel Curt, Florent Jodelet percussions programme John Cage 3e construction quatuor de percussion Béla Bartók / Luciano Berio Transcription de duos pour violon de Bartók et Berio pour quatuor de percussion John Cage She is asleep quatuor de percussion Eric Sammut Lost in the Ocean quatuor pour deux vibraphones et deux marimbas Nicolas Martynciow Sweet Swaff quatuor de percussion 6 biographies Samuel Beckett – texte Samuel Beckett est né à Dublin le 13 avril 1906. Issu d’une famille protestante, il étudie le français au Trinity College de Dublin. En 1928, il est nommé lecteur d’anglais à l’École normale supérieure de Paris, et fait la connaissance de James Joyce, dont il traduit en 1930 Anna Livia Plurabelle. De 1931 à 1937, il effectue de nombreux voyages, résidant tantôt en France, tantôt en Angleterre, mais se fixe définitivement à Paris à partir de 1938. Il écrit son premier roman, Murphy, en 1935. Jusqu’au début de la guerre, il écrit ses livres en anglais. Pendant la guerre, il s'engage dans la Résistance et rejoint le Vaucluse où il écrit son deuxième roman, Watt, et invente la figure du "clochard" que l'on retrouvera constamment dans son œuvre. Après 1945, il commence à traduire ses ouvrages antérieurs – et notamment Murphy – en français, et à écrire des poèmes et des nouvelles dans cette langue. Par la suite, il écrit la majeure partie de son œuvre en français, choisissant ainsi volontairement de travailler avec et sur une langue qui n'est pas la sienne. Il retourne ensuite à Paris où il écrit romans (Premier Amour, Molloy), pièces de théâtre (Eleuthéria), mais aussi recueils, poèmes, essais… C'est en 1953 avec la pièce En attendant Godot, représentée à Paris dans une mise en scène de Roger Blin qu'il acquiert sa renommée mondiale, consacrée par le Prix Nobel de littérature en 1969. À la question « Pourquoi écrivez-vous ? », Beckett répondit : « Bon qu’à ça. » Robert Wilson – mise en scène Robert Wilson est né en 1941 à Waco, au Texas. Après avoir étudié à l'Université du Texas et au Pratt Institute de Brooklyn, il suit l'enseignement du peintre George McNeil à Paris et travaille également avec l'architecte Paolo Solari dans l'Arizona. Depuis le milieu des années 60, Robert Wilson vit à New York. C'est dans cette ville que des artistes se réunissent autour de lui pour former un groupe qui sera connu sous le nom de " The Byrd Hoffman School of Byrds ". En 1969, Robert Wilson crée ses deux premiers spectacles à New York : The King of Spain à l'Anderson Theater, et The Life and Times of Sigmund Freud à la Brooklyn Academy of Music. Au début des années 70, il accède à la notoriété internationale. Il obtient son premier grand succès à Paris, en 1971, avec Le Regard du sourd. D'autres projets voient ensuite le jour aussi bien en Europe, qu'au Proche-Orient (à Shiraz, en Iran) et en Amérique du Sud. En 1976, en collaboration avec le musicien Philip Glass, Robert Wilson conçoit l'opéra Einstein on the Beach, qui est présenté au Festival d'Avignon et au Metropolitan Opera de New York. Après ces productions, Wilson consacre désormais la plus grande part de son activité aux scènes de théâtre et d'opéra européennes. Il travaille notamment pour la Scala de Milan, l'Opéra Bastille de Paris, l'Opernhaus de Zurich, tout en poursuivant son activité de metteur en scène aux États-Unis, au Lyric Opera de Chicago et au Houston Grand Opera. Pour le Festival olympique des arts, en 1984, à Atlanta, Robert Wilson élabore au début des années 80 ce qui fut sans doute son projet le plus ambitieux : The CIVIL warS : a tree is best measured when it is down, une œuvre théâtrale élaborée avec le concours d'un groupe international d'artistes. Outre le théâtre, ce sont les arts plastiques qui constituent le deuxième foyer de l'activité créatrice de Robert Wilson. Ses dessins, peintures et sculptures ont été présentés dans des centaines d'expositions individuelles ou collectives - à travers le monde. Parmi les grandes expositions consacrées à son œuvre de plasticien, on citera notamment celles qui ont été présentées au Museum of Fine Arts de Boston, au Centre Georges Pompidou à Paris, au Musée d'art contemporain de Houston, à l'Institut d'art moderne de Valence, au Museum of modern art et au Metropolitan Museum de New York. 7 D'innombrables prix et distinctions ont couronné ses travaux, parmi lesquels le Lion d'or de la Biennale de Venise, pour son installation Memory / Loss, en 1993. Dernièrement, il a monté les opéras L'Or du Rhin (2000) et Le Crépuscule des dieux (2002) de Richard Wagner, spectacles qui ont connu des tournées internationales. Il réside actuellement au Watermill Center de Long Island, qu'il a lui-même fondé en 1992. 8 les comédiens Adriana Asti – Winnie Tout au long de sa carrière théâtrale, Adriana Asti a été dirigée par Strehler, Visconti, Ronconi, Missiroli, Patroni Griffi, De Bosio, Squarzina, Pizzi, Pinter, Sontag, Arias et bien d’autres, interprétant magistralement de grands personnages autant du répertoire classique que moderne. Elle a inspiré des auteurs tels que Ginzburg, Siciliano, Patroni Griffi, Musatti et Valeri, qui créèrent pour elle d’inoubliables rôles principaux du théâtre Italien. Elle joue également en français depuis longtemps, et a permis de rendre ses héroïnes célèbres dans les principaux théâtres de Paris. Elle a en outre écrit deux pièces : Caro Professore et Alcool, qui ont été jouées plus de deux cents fois. Elle a joué dans plus de soixante films, dirigée par Visconti, De Sica, Pasolini, Bernardo Bertolucci, Bolognini, Brass, Giordana, Buñuel et bien d’autres. Adriana Asti a enfin conduit deux productions, Stramilano, une comédie musicale nostalgique sur sa ville natale, et Ja das Meer ist blau, poèmes et chansons de Brecht et Weill, où elle joue et chante à la fois. Pour ses interprétations théâtrales et cinématographiques, elle a reçu le Prix Ennio Flaiano, le Prix Eleonora Duse, trois Maschere d’oro, quatre Nastri d’argento, le Prix David di Donatello, une Grolla d’oro, les Prix De Sica et Ciak d’oro. Depuis 2004, elle est Grand officier de la République Italienne. En 2010, elle a publié sa première nouvelle, La lettrice dei destini nascosti (La Liseuse de destinées cachées, éditions Piemme) et on lui a décerné le Prix National Italien des Critiques de Théâtre pour son interprétation dans Happy Days (Oh les beaux jours) de Samuel Beckett, dirigé par Robert Wilson. Giovanni Battista Storti – Willie Né à Udine en 1956, Giovanni Battista Storti est diplômé du Conservatoire national des arts du cirque et du mime de Paris. De 1980 à 1987 il fait partie de la compagnie de Tadeuz Kantor le Théâtre Cricot 2 et joue WielopoleWielopole, Let the Artists die et The Machine of Love and Death. En 1984 il intègre le Théâtre Alkaest de Milan où il développe des formes expérimentales et performances qui associent les personnes âgées et promeut l’art intergénérationnel. Il enseigne l’art dramatique à l’école Nico Pepe d’Udine et il dirige aussi des stages de danse-théâtre en collaboration avec Julie Stanzak, danseuse du Wuppertaler Tanztheater. Il joue dans TSE de Robert Wilson en 1994, Fleurs de riz, fleur de boue de Yoshi Oida, L’Odyssée de Derek Walcott et les Sept contre Thèbes mis en scène par Michela Lucenti. En Italie il travaille avec Egisto Marcucci, Gabriele Vacis, Maurizio Schmidt, François Kahn, Cesare Lievi, Renato Gabrielli, Claudio Longhi, Valter Malosti, Walter Le Moli. 9 athénée saison 2010-2011 oh les beaux jours jours l’échange l’échange texte Samuel Beckett mise en scène Robert Wilson 23 sept > 9 oct 2010 texte Paul Claudel mise en scène Bernard Lévy 3 > 19 mars 2011 cycle Tchekhov * oncle Vania* texte Copi mise en scène Philippe Calvario 24 mars > 9 avril 2011 texte Anton Tchekhov mise en scène Serge Lipszyc 13 > 30 oct 2010 les trois sœurs sœurs * texte Anton Tchekhov mise en scène Volodia Serre 4 > 20 nov 2010 la cerisaie cerisaie * texte Anton Tchekhov mise en scène Paul Desveaux 25 nov > 11 déc 2010 PhiPhi-Phi opérette d’Henri Henri Christiné livret Albert Willemetz direction musicale Christophe Grapperon mise en scène Johanny Bert Compagnie Les Brigands 16 déc 2010 > 9 janv 2011 le journal d’un disparu livret et musique Leoš Janáček d’après des poèmes populaires direction musicale et mise en scène Christophe Crapez 13 > 16 janv 2011 Caligula texte Albert Camus mise en scène Stéphane Olivié Bisson 20 janv > 5 fév 2011 la voix humaine opéra de Francis Poulenc d’après la pièce de Jean Cocteau mise en scène Vincent Vittoz 10 > 13 fév 2011 une visite inopportune Ali Baba ou les quarante vole voleurs oleurs opéra de Luigi Cherubini livret Eugène Scribe et AnneAnne-HonoréHonoré-Joseph Duveyrier direction musicale Vincent Monteil Ensemble orchestral du Conservatoire de Strasbourg Maîtrise de l’Opéra national du Rhin 27 > 30 avril 2011 Didon et Énée Énée opéra de Henry Purcell livret Nahum Tate direction musicale Sébastien d’Hérin mise en scène Bernard Lévy 5 > 8 mai 2011 le récit de la servante servante Zerline texte Hermann Broch mise en scène Yves Beaunesne 12 > 28 mai 2011 cycle concerts * ClaireClaire-Marie Le Guay, * pianiste en résidence 2 concerts 6 déc 2010 et 28 mars 2011 Orchestre de Paris * 4 quatuors 2 oct et 13 nov 2010, 29 janv et 2 avril 2011 Fondation Royaumont * 4 récitals 23 oct et 4 déc 2010, 12 mars et 21 mai 2011 10