Revêtement de façade en ardoise en harmonie avec la nature

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Revêtement de façade en ardoise en harmonie avec la nature
Eternit
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Revêtement de façade en ardoise
en harmonie avec la nature
Eternit place les revêtements de façade en ardoises à
nouveau au centre du renouvellement architectural. Par
l’épaisseur réduite du matériau et sa texture fine, les
ardoises se laissent facilement modeler autour de n’importe quel volume. Des pièces de raccord et de finition
telles que les faitières et les profilés de rives ne sont
plus visibles.
Terrain 2m plus haut que la rue
Il y a un an, Vincent Verheggen, un Namurois d’origine, qui avait
terminé depuis trois ans ses études d’architecte à l’école Supérieure des Arts Saint-Luc de Liège, s’est installé comme architecte indépendant. Dans la commune namuroise de Saint-Marc, il a
acheté il y a peu, un terrain de 6 ares. Il s’agissait d’un terrain en
terrasses orienté au sud, réparti sur plusieurs niveaux. La partie la
plus élevée de ce jardin terrasse, se situe une dizaine de mètres
au-dessus de la route. Sur cette parcelle, il a fait construire un
bâtiment composé de deux habitations identiques - dont l’une
est occupée personnellement par l’architecte. Auparavant, la
parcelle était la propriété de l’un des voisins qui l’utilisait comme
potager. La parcelle est séparée de la rue par un mur en moellons
de pierres calcaires de deux mètres de haut. Par conséquent, le
terrain se trouvait deux mètres plus haut que la rue et ne pouvait pas être considéré immédiatement comme prêt à construire,
d’où le peu d’intérêt pour les candidats acheteurs, permettant
ainsi à l’architecte de l’acquérir pour une bouchée de pain.
Effet « Mur continu »
Le mur de soutien continu en moellons forme sur toute la largeur
du terrain (26 mètres) la ligne d’alignement entre le terrain vague
et la rue. Afin de pouvoir débuter les travaux de fondation pour
la double habitation prévue, il a fallu retirer environ 850 m3 de
terre. A la fin du gros-œuvre, le mur de soutien a été reconstruit
« pierre par pierre » de manière traditionnelle, jusqu’à sa hauteur
de départ de 2 mètres. En partie centrale celui-ci remonte plus
haut jusqu’au bandeau de fenêtre du 1er étage. Par dessus, est
venue se poser la nouvelle construction, complètement réalisée
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en matériaux fibres - ciment. Aux extrémités gauche et droite du
bâtiment, des pans du mur original en moellons ont été conservés. De cette manière on a pu préserver l’effet visuel du « mur
continu ». La pente du toit a été limitée à 32 degrés. Avec une
pente traditionnelle de 35 degrés, le bâtiment aurait été nettement plus élevé. Ce qui aurait été moins en harmonie avec
l’image de la rue et aurait également réduit la lumière naturelle
sur les terrasses arrières. Le concept architectural n’a pas donné
lieu à des problèmes urbanistiques vu la configuration difficile
du terrain.
Espace de vie au deuxième
La superficie totale de la double maison est de 130 m2 au sol, répartis sur 3 niveaux. Les deux habitations sont totalement identiques et ont été organisées de manière très peu conventionnelle.
Au rez-de-chaussée se trouvent les garages et les caves. Pour
que les espaces extérieurs soient directement en contact avec
les espaces de vie (living, salle à manger, cuisine) l’architecte a
interverti les espaces de nuit avec les espaces de jour. Au premier étage on trouve les chambres à coucher, la salle de bains et
la toilette, alors qu’au deuxième étage se trouvent l’espace de
vie, la salle à manger et la cuisine américaine tournée vers une
grande terrasse, donnant sur des murets recouverts de verdure.
Vincent Verheggen explique: « De cette manière les occupants
peuvent profiter pleinement du côté arrière de la maison et de
l’appel de lumière ... Les trois grandes fenêtres Velux dans les
espaces de vie cadrent avec cette optique, ouvrant de l’autre
coté vers le panorama éloigné d’une ancienne carrière arborée.
Situés au deuxième étage, les espaces de vie sont aussi plus
éloignés de la rue et du trafic, ce qui apporte plus de calme.
Façade arrière de 40 cm en béton armé
La charpente, réalisée plus épaisse qu’à l’habitude, a permis
la pose de 18cm d’isolant. De cette manière, l’habitation reste
chaude pendant les mois d’hiver et fraîche pendant les mois
d’été. Les murs extérieurs ont été isolés de manière supplémentaire avec une couche de polyuréthane de 60 mm d’épaisseur.
© Marcel Van Coile
1. A gauche et à droite du bâtiment, des parties du mur d’origine en moellons
ont été conservées. De cette manière, l’effet de ‘mur continu’ a été préservé.
2. Sur la façade avant, c’est l‘Eternit Natura’, une ardoise en fibre de ciment
très polyvalente qui se laisse travailler avec des vis et pré-forage qui a été
placée.
3. Pour le toit et les façades latérales, ce sont des ardoises en fibre de ciment
‘Alterna’ d’Eternit qui ont été employées. Sur le toit, elles ont été placées verticalement pour obtenir un écoulement optimal de l’eau de pluie.
4. L’architecte avait conçu un bâtiment noir, qui serait totalement intégré dans
le panorama vert, situé à l’arrière.
5. L’architecte Vincent Verheggen: « Après avoir déblayé le terrain et après les
travaux de fondation, le mur de soutien en moellons a été replacé ‘pierre par
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pierre’ de manière traditionnelle et intégré au bâtiment.
© Marcel Van Coile
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réalisés en zinc noir pré-patiné, ce qui donne l’impression qu’ils
sont fondus dans les façades. Sur le toit, la même ‘Alterna’ a été
utilisée, mais cette fois les ardoises ont été placées de manière
verticale et posées aux crochets, pour permettre un écoulement
optimal de l’eau de pluie. Sur les façades, les ardoises peuvent
d’avantage se chevaucher. Ce placement donne un tout autre
aspect à ces ardoises, qui semblent maintenant avoir 60 cm de
large sur 12 cm de haut. La combinaison de ces deux techniques
de placement dans un même bâtiment n’a été, jusqu’à présent,
appliquée que quelques fois dans notre pays mais dégage une
impression de sobriété très stylée.
Façade avant en plaques de fibres-ciment
La façade arrière du bâtiment est composée d’un mur de 40 cm
en béton armé retenant la colline à l’arrière de la construction.
L’architecte Vincent Verheggen: « Vu la surface assez importante
de la toiture, orientée au sud, le but au départ était d’installer
des panneaux solaires. La pente du toit - 32 degrés - était idéale.
Mais à cause de la grande surface du toit, le coût était excessif
pour une telle installation et cette option a été abandonnée et
reportée à plus tard.
Bâtiment noir dans un panorama vert
Le concept de l’architecte: un bâtiment sobre et noir, complètement intégré dans le panorama verdoyant arrière.
A l’origine, il était prévu de recouvrir entièrement les façades
et la toiture avec du zinc prépatiné noir, mais pour des raisons
budgétaires, ceci a été abandonné. Réaliser une finition avec des
ardoises et des panneaux de façade semblait une option plus
réaliste. Pour le toit, les façades latérales et la façade arrière,
on a utilisé l’ardoise ’Alterna’ d’Eternit, tandis que sur la façade
avant, ce sont des panneaux ‘Natura’ qui ont été placés. Pour la
couverture du toit, des façades latérales et de la façade arrière,
ce sont les ardoises en fibres de ciment ’Alterna’ de couleur gris
foncé et de 60 cm de large sur 32 cm de haut, qui ont été choisies. Sur les façades latérales et la façade arrière, ces ardoises
ont été placées horizontalement. La méthode de fixation n’est
pas visible car les ardoises ont été fixées avec des clous, une ardoise chevauchant l’autre. Ces ardoises placées horizontalement
donnent un volume assez épuré sans raccord visible aux arrêtes,
rives et autour des fenêtres. Les pourtours des fenêtres ont été
Les volumes de la façade avant, réalisés en plaques de fibres-ciment, assurent un raccord entre le mur en moellon et le volume
arrière sobre et noir. Les fenêtres allongées du rez-de-chaussée
et la distance des panneaux de façade par rapport au mur en
pierres calcaires procurent une certaine indépendance au mur
de soutien et laissent supposer que le projet a été implanté sur
un mur existant. Pour renforcer cette autonomie, les évacuations
des eaux ont été intégrées dans la construction. Sur la façade
avant, on a placé de « l’Eternit ‘Natura’ », des plaques de fibre
de ciment très polyvalentes, faciles à travailler avec des vis, sans
forage préalable.
Revêtements de toit et menuiseries
Les ardoises Eternit et les plaques de façade ont été placées
durant le mois de juin de cette année. Vincent Verheggen: « Le
travail avec les ardoises fut très rapide parce qu’on a travaillé
avec un couvreur-charpentier ordinaire. Avec les plaques de façade, il a fallu un peu plus de temps,
parce que les plaques étaient assez
lourdes et devaient être fixées sur
la structure en bois préalablement
dressée. On a davantage fait appel
à de la menuiserie fine. Au total 160
m2 d’ardoises et 45 m2 de plaques
de façade ont été utilisées dans le
bâtiment.
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