offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme

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offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme
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LA GAZETTE OFFICIELLE
Adour Presse Information
DU
3 mars 2010 – N° 2048
60e ANNÉE
ACTUALITÉ
• Développement local
Baie de Saint-Brieuc : créer une identité touristique .................... 2
Un portail de services d’intérêt général baptisé
Proxima Mobile (www.proximamobile.fr) vient
d’être lancé par Nathalie Kosciusko-Morizet,
secrétaire d’État chargée du Développement
de l’économie numérique. Disponibles dans le
courant de l’année, 68 applications à télécharger
gratuitement sur les smartphones, permettront
de simplifier la vie quotidienne des « mobinautes ».
Le dispositif sera accessible dès le mois de
mars aux utilisateurs de l’iPhone d’Apple. Il sera
ensuite développé sur les plates-formes Android,
Windows Mobile, Symbian et BlackBerry.
Entretien exclusif avec Didier Simon, directeur du développement touristique
pour Saint-Brieuc Agglomération, et de l’office de tourisme
• Offices de tourisme
Classement : conforter la marque « office de tourisme » .............. 4
Une large majorité d’offices appelle à définir des critères de classement
prenant en compte l’évolution des métiers, les outils multimédias,
l’élargissement des missions et les nouveaux territoires, tout en alignant
le futur référentiel sur les démarches qualité
• Actualité – Réglementation – Journal Officiel ....... 7
– Droit du tourisme : communes touristiques et stations classées (circulaire présentant
les points essentiels de la réforme et la procédure de demande de classement)
– Action publique : opérations de secours à l’étranger
– Opérateurs touristiques : coffrets-cadeaux
– Secteur HCR : disposifif en matière d’alternance
Les domaines pour lesquels les applications
Proxima Mobile ont été prévues sont nombreux :
droit, culture, éducation, emploi, vie locale, santé,
mais aussi tourisme… Sous cette rubrique, sont
déjà développés certains contenus comme Applications Ski, Conseils aux voyageurs, CultureClic, Comuto (covoiturage), voyages-sncf.com, etc.
À Bayonne, l’office de tourisme vient d’annoncer le lancement de bayphone.fr, une application gratuite qui, une fois téléchargée à partir
du site www.bayphone.fr, permet de disposer
de nombreuses informations touristiques sur la
ville. Son originalité : elle a été conçue pour les
téléphones dits « classiques », soit 80 % du marché,
comme le souligne Aïtor Aranda, le président
de l’office de tourisme.
Une application dédiée aux smartphones viendra
cependant compléter dans les prochains mois ce
dispositif de diffusion d’informations touristiques. ■
Publication hebdomadaire – 6 €
SOMMAIRE
M-TOURISME : LES INITIATIVES SE MULTIPLIENT
Le Var et la Bourgogne projettent de figurer
dans le catalogue avec les applications Var en
fête et Œnotourisme en Bourgogne.
Les organismes locaux de tourisme, qui ont bien
saisi l’intérêt de permettre l’accès à l’offre touristique d’un clic de téléphone portable, multiplient les initiatives. Ainsi le comité départemental
du tourisme du Doubs a recours à la technologie du flash code, sorte de code barre figurant
sur les publications qui, reconnu par le mobile,
se connecte au contenu associé. De leur côté,
le comité régional du tourisme Rhône-Alpes et
le CDT de la Drôme ont mis en place un service
« mobile » donnant accès au guide des sorties
et loisirs, et à la liste des hébergements, des
restaurants, des sites de visite…
TOURISME
• Le tourisme en actions (valeurs boursières).................... 12
• Annonces............................................................................... 13
• Brèves ............................................................................. 14
• Perspectives ....................................................................... 16
– Premier bilan carbone des dix stations de montagne signataires de la Charte nationale
en faveur du développement durable
Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme :
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A. Aranda
D. Arino
N. Barrouillet
A. Bulteau
D. Chapotot
D. Desseigne
J. Dreyfuss
M. Etienney
N. Kosciusko-Morizet
R. Marcon
K. Martin
N. Martin
J. Matteo
A-S Monin-Latry
H. Novelli
G. Pélisson
A. Peninou
Ch. Ricort
E. Rivas
J-J Rodriguez
X. Salmon
E. Sarlanga
D. Simon
D. Wallior
A. van der Werff
I. Zin Ka Leu
• Accor
• Alpes-deHaute-Provence
• Alpes-Maritimes
• Alsace
• Amsterdam
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Animal’Explora
ANMSM
Annecy
Ardantza
Association
Gregory Lemarchal
Aveyron
Bas-Rhin
Bayonne
Biarritz
Bourbonne-les-Bains
Bourgogne
CDT Ardennes
CDT BéarnPays basque
CDT Doubs
CDT Drôme
CDT SeineSaint-Denis
CDT Somme
Cévennes Tourisme
Château de
Fontainebleau
Cher
CIO
Cityzeum.com
CNFPT
Confédération
pyrénéenne du
tourisme
Côtes-d’Armor
Croatie
CRT Alsace
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CRT Rhône-Alpes
Drôme
Gers
GiffaumontChampaubert
• Groupe Lucien
Barrière
• Haute-Marne
• Hautes-Pyrénées
• Hendaye
• Insee Aquitaine
• Narbonne
• Normandie Tourisme
• Occurence
• Orne Tourisme
• OT Baie
de Saint-Brieuc
• OT Bastides et vallons
du Gers
• OT Brive et son pays
• OT canton de Lignières
• OT du Larzac Templier
Causses et vallées
• OT du Seignanx
• OT Florac-IspagnacTarn
• OT Isles du Marais
poitevin
• OT La Roche-sur-Yon
et Pays yonnais
• OT Luceram
• OT Mâconnais Val de
Saône
RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS :
– Office de tourisme de Sète (34)
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OT Manosque
OT Montélimar
OT Rambouillet
OT Saint-Zacharie
OT Strasbourg
et sa région
• OT Vallée d’Aigues
• OT Vallée du Louron
• Paris
• Perros-Guirec
• Portes du Mercantour
• Protourisme
• Routes Europe
• Sacoval
• Saint-Jean-de-Luz
• Saint-Lary Tour
• Saint-Martin
• Sem Renov
• Semlore
• SNCF
• Terre et Côte basques
• Toulouse-Blagnac
• Transavia
• UDOTSI
Saône-et-Loire
• UDOTSI Yonne
• Uni VDL
• Var
• Vendée
• Vinci-Lagrange
• Voyages-sncf.com
• Yvelines
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développement local
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Baie de Saint-Brieuc :
créer une identité touristique
L’office de tourisme de la Baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) positionne la destination autour de l’art de vivre, du tourisme d’affaires,
de la découverte nature, et privilégie les nouveaux médias.
Entretien exclusif avec Didier Simon, directeur du développement
touristique pour Saint-Brieuc Agglomération, et de l’office de tourisme.
GOT : Quelles sont les spécificités de la destination ?
Didier Simon : Saint-Brieuc est une
destination de tourisme urbain et
de congrès. L’agglomération propose une découverte nature avec
40 kilomètres de façade littorale
aux paysages variés ; la réserve
naturelle ornithologique de la Baie
de Saint-Brieuc qui accueille,
chaque hiver, près de 40000 oiseaux
migrateurs ; un centre d’interprétation de l’environnement et un écomusée ; 350 kilomètres de sentiers
piétonniers ; un arrière-pays de vallées parsemé de petit patrimoine ;
la station balnéaire des Rosaires.
L’agglomération compte 6 000 lits
marchands (1 800 lits hôteliers, 300
gîtes et meublés, une vingtaine de
prestataires de chambres d’hôtes,
4 campings). L’hôtellerie représente plus de 200 000 nuitées par
an sur l’agglomération avec un taux
d’occupation moyen de 57 %. Le
tourisme génère environ 1 200
emplois directs.
GOT : Comment l’office de tourisme est-il organisé ?
D. S. : En 2002, la communauté
d’agglomération (14 communes,
117 000 habitants) a pris la compétence tourisme et a créé l’office de
tourisme communautaire de la Baie
de Saint-Brieuc (regroupant les
offices associatifs de Plérin, Pordic
et Saint-Brieuc). Mon poste de directeur du développement touristique
pour l’agglomération et de directeur
de l’office de tourisme me positionne à la fois sur des axes stratégiques et opérationnels, ce qui
apporte une cohérence entre les
actions de l’office et la politique
touristique de l’agglomération, et
permet d’associer l’office aux pro-
2
jets (développement de la randonnée, suivi de la DSP de l’exploitant du nouveau centre des
congrès…).
L’office communautaire 3★ est un
SPIC. Il assure une mission d’accueil
en centre-ville à Saint-Brieuc
(110 000 visiteurs par an), sur 2
Points i en été à Plérin et Hillion, et
sur 2 Points i ouverts deux jours
par semaine à Pordic et à Plérin. Il
emploie neuf permanents, un directeur et quatre saisonniers. Son budget de 650 000 € est financé par la
communauté d’agglomération
(62 %), par la taxe de séjour (13 %)
et par ses ressources propres. La
taxe de séjour (87 000 € en 2009),
reversée intégralement à l’office, a
participé au financement d’une
borne Internet, d’actions de communication, à la participation à des
salons.
Pour conforter ses actions de promotion et de communication, l’office
vient de mettre en ligne un nouveau
site Internet www.baiedesaint
brieuc.com doté d’une application
iPhone et mise sur des éditions qualitatives. L’office commercialise des
produits individuels et groupes, gère
le bureau des congrès, propose des
visites guidées et organise des événementiels. Il s’associe au CDT des
Côtes-d’Armor et à l’UDOTSI pour
le classement des meublés et la
labellisation Clévacances.
L’office accueille 80 % de Français
(Grand Ouest, région parisienne).
Les étrangers viennent en majorité
de Grande-Bretagne, suivie par la
Belgique, le Benelux et l’Allemagne.
Nous mutualisons nos moyens avec
le CDT Côtes-d’Armor et le CRT
Bretagne pour cibler les marchés
britannique, belge et allemand.
Une démarche volontariste
GOT: L’agglomération s’est dotée
d’un schéma…
D. S. : Le premier schéma de développement touristique (2006-2008)
a travaillé sur l’image du territoire
et la mise en réseau des professionnels (restaurateurs, hôteliers,
artisans d’art). Le deuxième schéma
(2009-2012) a pour principaux
axes le développement des rencontres d’affaires (structuration
de l’offre, mise en réseau, promotion et commercialisation), mais
également du tourisme de nature,
du tourisme urbain, et la sensibilisation des habitants à la vocation
touristique de leur territoire.
GOT : Comment développer le
tourisme d’affaires ?
D. S. : En décembre 2009, l’office
de tourisme a créé un bureau des
congrès pour structurer l’offre et
assurer sa promotion et sa commercialisation. Le centre des congrès
Équinoxe, en cours de reconfiguration et d’extension, aura une vocation de palais des congrès et de
salle de spectacle. Nous travaillons
sur une notion de destination de
tourisme d’affaires en identifiant les
prestataires participant à la réussite de la filière pour les mettre en
réseau et en initiant des pratiques
commerciales communes. Il s’agit
également d’accompagner les porteurs de projets hôteliers et d’améliorer la visibilité des services
proposés aux congressistes par
les hôteliers.
La clientèle d’affaires représente
environ 60 % de la clientèle hôtelière et 20 000 à 25 000 nuitées
par an pour le secteur réunion
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développement local
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d’affaires (avec le nouveau centre
de congrès, nous espérons doubler
le nombre de nuitées en deux ans).
En tant qu’interlocuteur unique
sur le terrain, le bureau des congrès
complète les ressources commerciales des professionnels (accompagnement des organisateurs de
congrès et séminaires, réservations
hôtelières, accueil personnalisé en
gare et sur le site de congrès, mise
en place de navettes, visites guidées
pour les congressistes et les accompagnants en Côtes-d’Armor, boutique de produits régionaux, démarchage de nouvelles clientèles).
GOT : Vous travaillez sur le tourisme de nature…
D. S. : La Maison de la Baie (centre
d’interprétation de l’environnement)
et l’écomusée de la Briquetterie,
gérés par l’agglomération, proposent des sorties nature environnement ou patrimoine pour les
scolaires et le grand public. Nous
allons développer le tourisme ornithologique et améliorer le linéaire
de sentiers de randonnées balisés
(avec applications multimédias liées
à la mobilité) pour piétons ou
cyclistes afin de relier les sites de
visites sur l’agglomération. L’office
va réaliser de nouvelles cartes de
randonnée et proposera prochainement une application iPhone.
GOT : Quelle est l’importance du
tourisme urbain ?
D. S. : L’office travaille sur le thème
de la gastronomie en fédérant,
depuis 2008, une quinzaine de chefs
(dont 3 chefs étoilés dans la baie)
qui ont participé à l’élaboration du
guide gastronomique qu’il édite (90
adresses qualitatives de restaurants
et métiers de bouche). Ces chefs
sont présents sur le Salon du livre
et du gourmet à Saint-Brieuc et proposent actuellement une opération
autour de la coquille Saint-Jacques
avec 60 établissements lyonnais.
Depuis 2008, pour défendre le
commerce qualitatif indépendant
de centre-ville axé sur l’art de vivre,
l’office de tourisme édite le guide
Go shopping pour la clientèle britannique et incite les commerçants
à être présents sur son site Internet et sur l’application iPhone, dans
La Gazette Officielle du Tourisme
le cadre d’une politique de marque
Baie de Saint-Brieuc.
Toute l’année, l’office propose des
visites guidées (cathédrale, quartier
ancien de Saint-Brieuc, port du
Légué, parcours littéraire…), ainsi
que des circuits culturels ou ludiques
à la journée ou à la demi-journée
pour les groupes (littoral, réserve
naturelle, patrimoine archéologique…). En juillet-août 2007, 2008
et 2009, l’office a organisé deux
visites théâtrales hebdomadaires
(une trentaine de personnes par
visite). Pendant l’été 2010, pour
conjuguer culture, spectacle vivant
et découverte du territoire, il proposera Des airs de vacances, spectacle
musical itinérant sur l’agglomération, en intérieur et en extérieur, et
qui a vocation à tourner en région.
GOT : Comment faire des habitants des ambassadeurs du territoire ?
D. S. : Saint-Brieuc, ville industrielle, est une destination touristique récente. L’agglomération
possède des atouts liés à la qualité
de vie (gastronomie, culture, environnement) dont la population locale
n’est pas forcément consciente.
La relation des habitants avec leur
territoire est souvent assez négative. L’office de tourisme de la
Baie de Saint-Brieuc monte des
opérations pour les sensibiliser aux
richesses de leur patrimoine. Ainsi,
en 2009, le projet « Vue sur mon
territoire », travail sur la vidéo avec
les écoles de l’agglomération, a
consisté à faire réaliser, par neuf
classes, des courts-métrages illustrant le territoire en tant que destination touristique. Ce projet faisait
suite à une exposition de photos
prises par vingt-deux classes, en
2007, en collaboration avec l’Éducation nationale et la direction de
l’enseignement privé, pour toucher
les parents par l’intermédiaire des
enfants. Au deuxième semestre
2010, nous allons mettre en place
une stratégie Web 2.0, avec création d’un site participatif incitant
les habitants à partager leurs coups
de cœur. L’office de tourisme de
Saint-Brieuc, créé en 1909, fête
son centenaire en 2010. Le spectacle musical Des Airs de vacances
participera à cet anniversaire, de
même que le colloque universitaire
international « Penser le développement du tourisme au XXe siècle :
territoire, économie, patrimoine ».
Diversifier l’offre
GOT : Comment recréer une
image de destination balnéaire ?
D. S. : La station des Rosaires (commune de Plérin), créée dans les
années vingt et en déclin depuis
les années cinquante, est la porte
d’entrée balnéaire du territoire. C’est
la plage des Briochins. Une étude
va être lancée en 2010 pour définir le rôle de la station dans une
stratégie de développement touristique durable de l’agglomération,
et élaborer un schéma directeur
permettant d’aménager le front de
mer, de gérer les flux et le stationnement, d’animer la station toute
l’année et de faciliter la création
d’hébergements. Par ailleurs, le
schéma de développement touristique 2009-2012 envisage la création d’un pôle communautaire de
loisirs nautiques permettant de coordonner et de rationaliser l’offre des
cinq clubs proposant des loisirs
nautiques aux différents publics,
et de mettre en place de nouveaux
produits nautiques tournés vers
les loisirs et le tourisme.
GOT : Quels sont vos partenariats avec d’autres offices de tourisme ?
D. S. : Un club des techniciens
d’offices a été créé par l’intermédiaire de l’UDOTSI. Par ailleurs,
nous travaillons sur la thématique
de la coquille Saint-Jacques avec
les offices de tourisme de SaintQuay-Portrieux et d’Erquy, dont
l’offre complète la nôtre. Pour favoriser la prise en compte de la dimension urbaine dans les politiques
touristiques régionales, nous participons, depuis 2009, à une commission de la FROTSI, avec les
offices de tourisme des villes bretonnes (Rennes, Brest, Vannes,
Quimper, Lorient, Saint-Malo,
Dinan…). ■
Office de tourisme de la Baie de
Saint-Brieuc
Tél. : 08 25 00 22 22
www.baiedesaintbrieuc.com
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Classement : conforter la marque
« office de tourisme »
Une large majorité d’offices appelle à définir des critères de classement prenant en compte l’évolution des métiers, les outils multimédias, l’élargissement des missions et les nouveaux territoires.
Beaucoup suggèrent d’aligner le futur référentiel sur les démarches qualité existantes pour l’ensemble
des missions des offices.
L
a loi du 22 juillet 2009 dite « de
développement et de modernisation des services touristiques »
situe la réforme du classement des
offices de tourisme et des hébergements touristiques au cœur de la
stratégie globale d’amélioration de
la qualité de l’offre et des services.
Compte tenu du caractère obsolète
et du manque de visibilité auprès
de la clientèle des critères de
classement actuels des offices de
tourisme, la direction générale de
la Compétitivité de l’industrie et
des services (DGCIS) dont dépend
la sous-direction du Tourisme a
confié, par convention, une mission d’audit à la Fédération nationale des offices de tourisme et
syndicats d’initiative (FNOTSI). Il
s’agit d’aider Atout France à élaborer de nouveaux critères de classement applicables aux offices. Un
comité de pilotage comprenant la
FNOTSI, les services du ministère,
Atout France et l’Association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques
(ANMSCCT) a été mis en place en
décembre 2009, pour produire un
nouveau référentiel mi-2010.
OT Montélimar :
l’évolution des métiers
« Le concept d’amplitude horaire de
l’ouverture au public est devenu
obsolète, alors que nos structures
professionnalisées mettent en place
des conseillers en séjour virtuels et
des animateurs numériques de territoire censés répondre, presque en
temps réel, aux demandes déposées en ligne par les internautes sur
les réseaux sociaux que nous administrons (Facebook, Twitter…),
4
explique Emmanuelle Rivas, directrice de l’office de tourisme 3★ de
l’agglomération de Montélimar
(Drôme) et vice-présidente de la
FNOTSI. N’oublions pas, cependant, que cette notion d’amplitude
horaire a permis d’imposer un certain nombre d’ouvertures obligatoires pour intégrer des personnels
formés remplaçant des bénévoles
pas toujours très professionnels.
Des critères comme le nombre
d’agents d’accueil multilingues, la
richesse de la documentation touristique et ses versions en différentes
langues ne tiennent pas compte
des besoins locaux. La possibilité
de consultation en ligne des disponibilités des hébergements après
fermeture de l’office de tourisme
n’est pas prise en considération. Les
services offerts aux professionnels
et l’existence d’un service de presse
sont devenus des évidences. Il serait
préférable de prendre en compte
les moyens humains, donc l’évolution des métiers, et l’évolution des
budgets des offices de tourisme
dont la part d’autofinancement a
modifié le comportement des directeurs dans la gestion de leurs structures.
De nouveaux territoires
de compétence
Le classement en étoiles correspond
à des niveaux de prestations, de services et d’équipements inconnus du
public comme des acteurs du tourisme local. Il ne reflète pas les exigences actuelles des clientèles
touristiques en matière d’accueil,
d’information et surtout de conseil,
pas plus que l’évolution de la consommation touristique et le développement de l’Internet comme outil
d’information, de promotion, de
réservation et de commercialisation. Les critères actuels ignorent
les nouvelles répartitions territoriales
(intercommunalités, agglomérations), les différents statuts juridiques
des offices, les obligations qui en
Ils ont dit…
• Dominique Chapotot, directeur de l’office de tourisme 3★ du Mâconnais
Val de Saône (Saône-et-Loire), souligne que le classement ne tient pas
compte de la qualité de l’implication de l’office dans la promotion, de
l’événementiel, des TIC et des résultats économiques générés par son
action sur son territoire de compétence.
• « La clientèle qui a l’habitude de voyager par l’intermédiaire des offices
de tourisme perçoit très bien la notion de classement, affirme Michèle
Etienney, responsable de l’office 2★ de Saint-Zacharie (Var). Le classement
est un indicateur de la professionnalisation d’un office pour les élus. »
• L’office de tourisme de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), certifié
ISO 9001-2000, a perdu ses 3 étoiles en 1999, car les toilettes publiques
sont distantes de plus de 100 mètres. « Il faut lier les critères de classement au fait qu’un office soit engagé ou non dans une démarche qualité,
explique son directeur Jean-Jacques Rodriguez. Actuellement, le classement des offices de tourisme n’est pas connu du public et il ne garantit pas une qualité d’accueil. »
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offices de tourisme
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découlent et qui peuvent limiter les
actions.
À mon sens, les nouveaux critères
de classement devraient intégrer les
points suivants (liste non hiérarchisée et non exhaustive) :
– le degré de professionnalisation
et l’organisation interne, avec les
métiers figurant sur l’organigramme
et les compétences réelles ;
– les missions obligatoires ou facultatives réellement assurées par
l’office (commercialisation, exploitation d’équipements touristiques
et/ou de loisirs…) ;
– la mise en place de démarches
tendant vers la qualité de l’offre
interne ou externe ;
– l’animation touristique du territoire (événementiels, visites guidées, rencontre des acteurs locaux,
mise en relation directe des producteurs et du public, organisation
d’expositions, de randonnées…) ;
– la fédération réelle du territoire
par la coordination de ses acteurs ;
– le budget de la structure et la
proportion de ressources publiques
et d’autofinancement ;
– l’implication de l’office dans des
démarches collectives (Tourisme &
Handicap, développement durable) ;
– l’adhésion à la FNOTSI, la présence du logo “i” sur toutes les
éditions et le site Internet, la mise
en ligne des informations majeures
sur www.tourisme.fr ;
– la participation du directeur à
des formations, congrès, séminaires
le sensibilisant aux évolutions technologiques, et la formation du personnel aux TIC ;
– l’existence d’une stratégie locale
de développement touristique ;
– l’accompagnement des porteurs
de projets par l’office ;
– la mise en place d’une formation
obligatoire pour les administrateurs.»
UDOTSI Saône-et-Loire :
afficher les actions
de l’office
Jacques Matteo, président de
l’UDOTSI Saône-et-Loire, souligne
la nécessité de rendre obligatoire une
convention d’objectifs avec la collectivité précisant les missions attri-
La Gazette Officielle du Tourisme
buées à l’office (qui doivent être celles
figurant dans le code du tourisme)
et les moyens mis à disposition. Il
ajoute que « l’office doit être situé
dans un lieu fréquenté par le public ;
le regroupement des services touristiques dans des locaux intercommunaux éloignés du site touristique
majeur ne répond pas forcément à
ce critère. En matière de signalisation, il serait pertinent d’indiquer, en
amont, la présence d’un office de
tourisme. Il faut conserver, parmi
les critères de classement, l’appartenance à un réseau national, gage
de qualité. Les 3★ et 4★ pourraient
être tenus de garantir l’accessibilité
à trois ou quatre types de handicaps.
Il serait bon de distinguer les emplois
à temps partiel de ceux à temps
plein et de fournir un total en ETP.
Le personnel d’accueil devrait être
obligatoirement bilingue dans les
1★ et 2★ et trilingue dans les 3★ et
4★. Les offices 1★ et 2★ devraient
obligatoirement disposer d’un service promotion.
Il faut ajouter aux critères la présence d’un photocopieur, utile pour
l’office, les touristes, mais aussi
pour les habitants, notamment en
milieu rural. Dans les 2★, 3★ et 4★,
les visiteurs doivent disposer d’un
accès Internet. L’affichage extérieur des horaires d’ouverture doit
être obligatoire et ceux-ci doivent
figurer dans la convention d’objectifs, ce qui pourrait éviter, dans certains cas, leur réduction de fait par
insuffisance budgétaire. La durée
d’ouverture devrait être de cinq
jours pour les 1★ en période touristique, six jours pour les 2★ ainsi
que le dimanche après-midi en
période touristique (ouverture minimum de 3 jours par semaine hors
période touristique), six jours pour
les 3★ et sept jours en période touristique, sept jours pour les 4★.
Peu de touristes se préoccupent
du classement, mais ce n’est pas
une raison pour l’abandonner, car
il doit refléter le degré de professionnalisation d’un office et représenter la volonté des élus. Pour les
professionnels, le classement est
l’affichage officiel des actions
menées par l’office. »
UDOTSI Yonne : s’inspirer
de la démarche qualité
Anne-Sophie Monin-Latry, agent de
développement à l’UDOTSI Yonne,
accompagne les offices dans leur
procédure de classement. « Les
services exigés doivent être revus
en fonction de l’évolution des métiers
ainsi que des habitudes et des exigences des touristes. Le label Tourisme & Handicap pourrait être
obligatoire, ainsi qu’un site Internet
pour l’office, un accès Internet ou
une connexion wifi à disposition
des visiteurs. Les critères portant
sur la coordination des acteurs locaux
et la relation avec la collectivité
doivent être affirmés. Globalement,
le nouveau classement pourrait s’inspirer des critères de base d’une
démarche qualité. La notion de classement en étoile n’est pas perçue
par la clientèle, mais c’est un outil
de communication avec les élus et
un concept familier aux socioprofessionnels (hôteliers, restaurateurs)
qui doivent percevoir l’office comme
un référent et un catalyseur de développement du territoire. »
OT Vallée du Louron :
la mise en réseau
« Les critères de classement reposent trop sur des éléments matériels
et n’intègrent pas la manière dont
les TIC ont révolutionné le monde
du tourisme, affirme Nicolas Martin, directeur de l’office de tourisme
de la vallée du Louron (Hautes-Pyrénées) qui vient de passer en 3★. Ainsi,
le trafic ou les fonctionnalités du site
Internet ne sont pas pris en compte,
pas plus que la présence ou non
d’outils multimédias communicants
au sein des offices (point wifi gratuit, bornes tactiles, applications
PDA…). Les outils multimédias doivent être intégrés dans le classement, la présence d’un webmestre
doit être exigée dans les 3★ et les 4★.
Il faut prendre en compte la commercialisation de produits touristiques, valoriser la mise en réseau
et les économies d’échelle (regroupement d’offices sur un territoire,
édition de brochures en commun…).
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offices de tourisme
Le classement n’est pas perçu par
la clientèle, mais il est symbolique
pour les socioprofessionnels. Ce
n’est pas un indicateur de performance, mais il permet de se comparer aux offices de proximité. Il ne
constitue pas un plus dans la
recherche de financements auprès
des collectivités. »
OT Rambouillet :
un indicateur
« La quasi-totalité du public méconnaît le classement des offices de tourisme, dit Emmanuelle Sarlanga,
directrice de l’office de tourisme 3★
de Rambouillet (Yvelines). Le nombre
d’étoiles ne constitue pas un élément d’attractivité ou de différenciation pour le public. Le classement
valorise le travail de l’équipe. L’obtention d’une étoile supplémentaire
est le résultat d’investissements et
d’un travail collectif pour améliorer
et diversifier les services. Un office,
dont le classement progresse, peut
se positionner en tant qu’exemple
pour inciter les prestataires à monter en qualité. Le classement est un
élément de fierté (ou non) pour les
administrateurs de l’office qui se
comparent aux offices voisins. »
OT Isles du Marais
poitevin : inclure
tous les salariés
Pour Audrey Peninou, conseillère en
séjour à l’office de tourisme 1★ des
Isles du Marais poitevin (Chaillesles-Marais, Vendée), candidat au
classement en 2★, il faut tenir compte
de la présence d’outils multimédias
(accès wifi, borne interactive…), sans
limiter leur zone d’implantation à un
périmètre autour de l’office, mais en
précisant leur localisation sur la commune. Et pourquoi ne pas prendre
en compte la présence d’un apprenti
en alternance sur deux ans, présent
à mi-temps de septembre à juin et
à temps complet en juillet-août ? « La
clientèle et les socioprofessionnels
ne savent pas quelles prestations
un office est tenu d’assurer en fonction de son niveau, ils recherchent
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simplement un accueil et une communication pertinents et efficaces »,
dit-elle.
OT Bastides et vallons
du Gers : communiquer
Pour Nathalie Barrouillet, directrice de l’office de tourisme 2★ (en
cours 3★) Bastides et vallons du
Gers, à Marciac (Gers), « il faut élargir le chapitre de la convention
d’objectifs à toutes les missions
confiées par la collectivité, intégrer
les critères Tourisme & Handicap,
actualiser les chapitres matériel (en
fonction de la demande des clients
et des services proposés par l’office)
et normalisation (exigibilité à partir de 3★), accentuer la prise en
compte des missions de qualification et d’animation de l’offre et de
coordination des acteurs locaux.
De manière générale, la notion de
classement n’est pas perçue par la
clientèle qui, souvent, ne fait pas
la différence entre syndicat d’initiative et office de tourisme. Le classement est utile pour les partenaires
institutionnels de l’office et les critères de gouvernance territoriale.
Une campagne de promotion à
l’échelle nationale pourrait être
intéressante pour faire connaître
le classement et les services apportés par les offices. Nos sociopro-
fessionnels semblent plus attentifs
aux missions confiées à l’office, au
partenariat qu’ils peuvent établir
avec lui, au niveau de ses prestations, qu’au niveau de classement. »
OT La Roche-sur-Yon
et Pays yonnais :
assurer l’impartialité
Alain Bulteau, directeur de l’office
de tourisme 3★ de La Roche-surYon et du Pays yonnais (Vendée),
estime nécessaire de disposer d’un
organe de contrôle indépendant au
niveau national assurant l’audit pour
le premier classement, lequel serait
potentiellement remis en cause
chaque année (comme pour un
guide gastronomique, par exemple).
« Il faut intégrer, dit-il, la notion de
satisfaction des clientèles (acteurs
économiques locaux, financeurs,
visiteurs, habitants) grâce à des
enquêtes systématiques en direct
ou sur les réseaux sociaux. Les
offices de tourisme ont une image
de service public auprès de la clientèle, ils sont supposés assurer
l’impartialité et la sécurité des informations. Mais face à la multiplication des sources d’information
(réseaux sociaux…), l’avenir de la
marque “office de tourisme” est
subordonnée à une qualité de services et de relation humaine. » ■
Ils ont dit…
• Kristel Martin, directrice de l’office de tourisme du Larzac Templier Causses
et vallées (Aveyron), souligne qu’ouvrir un office de tourisme 2★ 6 j/7 en
milieu rural n’étant pas concevable en basse saison, il faut prendre en
compte la fréquentation touristique.
• Christiane Ricort, présidente de l’office de tourisme de Luceram (AlpesMaritimes), pense que les critères de classement d’un office devraient tenir
compte du nombre d’habitants et des capacités de financement de la commune afin de ne pas pénaliser les petits offices des villages de montagne.
• Pour Dominique Wallior, chargée des relations extérieures à l’office de
tourisme 4★ de Strasbourg et sa région (Bas-Rhin), il faut différencier les
zones urbaines, rurales, littorales et de montagne, réunir un panel d’acteurs
du tourisme de ces zones, faire un état des lieux et tester les nouveaux
critères sur le terrain avant toute validation.
• L’équipe de l’office de tourisme 2★ du canton de Lignières (Cher) estime
qu’un rapprochement avec les critères de la marque Qualité Tourisme
permettrait d’accroître le niveau de qualité dans l’ensemble des structures. Le classement devrait prendre en compte la vente de produits
locaux, la présence d’espaces repos et enfants dans l’office, les relations
avec les prestataires et les partenaires institutionnels.
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droit du tourisme
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Actualité - Réglementation - Journal Officiel
Droit du tourisme
COMMUNES TOURISTIQUES ET STATIONS CLASSÉES
Une circulaire en date du 3 décembre 2009 relative aux communes touristiques et aux stations
classées mentionnées dans le code du tourisme a
été publiée au Journal Officiel du 24 février 2010.
Dans la perspective de la mise en œuvre progressive des dispositions législatives et réglementaires nouvelles du code du tourisme selon le rythme
des caducités des classements prononcés avant
la date d’entrée en vigueur de la réforme, cette circulaire a pour objet de présenter les points essentiels de la réforme du classement pour en faciliter
la mise en œuvre.
La période qui va s’ouvrir va en effet être marquée
par une première vague de demandes de classement suscitées par la proximité de la première
date de caducité fixée au 1er avril 2012.
L’organisation d’ensemble consacrée par la loi
n° 2006-437 du 14 avril 2006 repose sur deux niveaux
qualitatifs. Le premier est celui de la commune touristique. Au second niveau se place la station classée, qui n’est autre qu’une commune touristique
ayant structuré une offre touristique d’excellence
susceptible d’être reconnue et valorisée par le classement.
Le législateur a doté la commune touristique d’un
statut défini à l’article L. 133-11 du code du tourisme complété par les articles R. 133-32 et R. 13333 du même code.
Sur leur demande, sont dénommées communes touristiques les communes mettant en œuvre une politique locale du tourisme et offrant une capacité
d’hébergement d’une population non résidente.
Les communes qui bénéficiaient historiquement au
titre du tourisme de la dotation supplémentaire ou
de la dotation particulière qui ont été globalisées
depuis 1993 au sein de la part forfaitaire de la DGF1,
ont la faculté d’être dénommées communes touristiques suivant la procédure simplifiée.
Elles doivent :
– disposer d’un office de tourisme classé ;
– organiser des animations touristiques ;
– disposer d’une capacité d’hébergement d’une population non résidente.
La procédure de demande est calée sur le droit
commun. La commune constitue son dossier de
demande conformément aux dispositions des articles
1er et 2 de l’arrêté interministériel du 2 septembre
2008 relatif aux communes touristiques et aux stations classées.
Ce dossier contient les pièces suivantes :
– la délibération du conseil municipal sollicitant la
dénomination de commune touristique (des exemples
de délibérations types sont fournis en annexe de la
circulaire) ;
– le modèle national de demande de dénomination
de commune touristique dûment rempli, téléchargeable sur le site www.tourisme.gouv.fr ;
– l’arrêté préfectoral de classement de l’office du
tourisme en vigueur à la date de la demande de
dénomination de commune touristique ;
– la liste détaillée des hébergements existants par
catégorie sur la commune permettant de calculer
la capacité d’hébergement d’une population non
permanente ;
– une note présentant les animations touristiques
proposées par la commune (la liste est fournie en
annexe).
Les communes sont incitées à privilégier la dématérialisation du dossier. Le préfet dispose d’un délai de
deux mois à compter de la réception du dossier complet pour instruire la demande et prononcer la dénomination de commune touristique. Le silence, au-delà
de ce délai, vaut rejet. La commune pourra alors introduire un recours gracieux pour obtenir l’expression
des motifs du rejet. Dans l’hypothèse où une décision explicite de rejet de la demande est prononcée,
il appartient au préfet de motiver sa décision.
La dénomination de commune touristique est prononcée par arrêté préfectoral pris pour une durée de
cinq ans. Au terme de la durée de validité, la commune qui souhaite le renouvellement de la dénomi1. La liste précise de ces communes est figée depuis la réforme
de la dotation supplémentaire et de la dotation particulière de la
DGF intervenue en 1993 dont les montants ne sont portés que
pour mémoire et à titre d’information.
Points clés de la réforme :
• Le classement est unifié ;
• le classement est temporaire ;
• le classement est prononcé à partir de critères de sélection explicites ;
• la procédure d’instruction est déconcentrée au niveau départemental ;
• la procédure est normée et son aboutissement est fixé dans le temps ;
• ne relève plus du niveau ministériel (décret simple) que la décision de classement en station.
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droit du tourisme
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nation doit déposer une nouvelle demande dans les
mêmes formes que lors de la présentation initiale.
Un libre choix de positionnement touristique offert
aux collectivités territoriales
La dénomination de commune touristique permet
l’appartenance à une catégorie singulière de collectivités territoriales à laquelle peuvent s’adosser
toutes politiques publiques spécifiques en faveur du
développement touristique.
Elle est, par ailleurs, l’étape obligée pour solliciter, le
cas échéant, le classement en station de tourisme.
L’appellation « commune touristique » est mentionnée dans d’autres codes que le code du tourisme,
en particulier dans celui des communes (cf. art.
L. 412-49-1) et celui de la santé publique (cf. art.
L. 3335-4).
L’assimilation de ces communes touristiques à
celle du code du tourisme a été réalisée par l’article
26 de la loi n° 2009-888 du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques.
Formalisme précis de la procédure pour les stations
classées
La procédure relative à la station classée de tourisme a également été simplifiée par le législateur.
Le classement en station de tourisme correspond
désormais à une seule catégorie générique, se
substituant aux six anciennes catégories de classements : « climatique », « hydrominéral », « uval »,
« balnéaire », « de tourisme », « de sports d’hiver et
d’alpinisme ».
Les « communes touristiques » qui le souhaitent
sont incitées à constituer le dossier de demande de
classement sous la forme dématérialisée et à l’adresser au préfet par voie électronique. Le délai d’instruction ne court qu’à compter de la date de réception
du dossier complet. Ce dossier doit comprendre obligatoirement :
– la délibération du conseil municipal sollicitant le
classement en station de tourisme ;
– l’arrêté préfectoral de dénomination de commune
touristique en vigueur à la date de demande de classement en station de tourisme ;
– l’arrêté préfectoral de classement de l’office de
tourisme (deux étoiles minimum) ;
– le modèle national de dossier de demande de classement dûment rempli et téléchargeable sur le site
Internet www.tourisme.gouv.fr ;
– une note de synthèse, d’une quinzaine de pages
environ, répondant aux obligations de l’article
R. 133-37 du code du tourisme. Cette note doit lister de façon exhaustive les atouts de la commune,
notamment en matière de diversité des hébergements, d’offres culturelle, naturelle, sportive, de patrimoine ou d’accueil, et d’informations touristiques,
de services de proximité, d’offres de soins (hygiène,
équipements sanitaires, structures de soins), de
transports, d’accès à la commune et de circulation,
de sécurité, d’urbanisme et d’environnement ;
– un support électronique rassemblant des éléments de preuve venant étayer les informations fournies dans le modèle national de dossier, comme par
exemple des illustrations photographiques, plans,
cartes, documents touristiques, documents d’urbanisme, etc.
Le préfet dispose d’un délai de six mois pour instruire le dossier complet qui sera transmis au ministre
chargé du Tourisme, accompagné d’un avis de synthèse qui devra, par une appréciation globale, éclairer ce dernier sur la suite à donner à la candidature
au regard de sa conformité aux textes.
Dans le délai de six mois, le ministre chargé du Tourisme proposera au Premier ministre un projet de
décret de classement ou transmettra une lettre motivée de rejet de la demande.
Le classement est prononcé par décret simple pris
pour une durée de douze ans. Au-delà, le renouvellement s’effectue selon les mêmes modalités.
Rappel des avantages liés au classement
en station de tourisme
La refonte des textes relatifs au classement en station n’a pas remis en cause les avantages associés,
sauf en ce qui concerne les casinos.
Le classement en station de tourisme offre les avantages suivants :
1. La majoration de l’indemnité des maires et adjoints,
mentionnée à l’article L. 2123-22 du code général
des collectivités territoriales ;
2. Le sur-classement démographique mentionné à
l’article L. 133-19 du code du tourisme complété
par le décret n° 99-567 du 6 juillet 1999 ;
Des critères de sélection explicites
Le code du tourisme offre un ensemble de règles explicites appelant une appréciation objective des critères
de sélection des communes candidates au classement. Ces critères sont énoncés aux articles L. 133-13,
L. 133-14 et R. 133-37 dudit code. Ces dispositions sont complétées par l’arrêté interministériel du 2 septembre 2008 relatif aux communes touristiques et aux stations classées, notamment son article 3 définissant les conditions d’application de l’article R. 133-37. En annexe à la présente circulaire est joint un
commentaire de ces dispositions ainsi qu’une liste indicative, à titre d’exemple, des activités pouvant être
proposées par les communes touristiques.
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3. Le produit de la taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière tel que
prévu à l’article 1584 du code général des impôts ;
4. Le bénéfice de la réduction à 0 % du taux du droit
de mutation prévu à l’article 722 bis du code général des impôts pour les acquisitions de fonds de commerce et de clientèle dans les communes érigées
en stations classées dont la population est inférieure à 5 000 habitants et qui sont situées dans les
territoires ruraux de développement prioritaire.
Ces avantages sont accessibles aux communes érigées en station classée de tourisme dès la prise
d’effet du décret de classement, soit le lendemain
de sa publication au Journal Officiel de la République française.
La situation au regard des casinos :
un découplage définitif
Le IV de l’article 7 de la loi n° 2006-437 du 14 avril
2006 a coupé les liens qui existaient entre le tourisme
et la législation sur les jeux de hasard. Seuls quelques
cas particuliers vont subsister. Il s’agit :
– des communes érigées en station classée climatique, balnéaire, hydrominérale (thermale) antérieurement à l’entrée en vigueur du nouveau dispositif de
classement ;
– des communes classées station de tourisme constituant la ville principale d’une agglomération de plus
de 500 000 habitants, répondant à des exigences
d’ordre culturel (théâtre d’opéra, centre dramatique
national, scène nationale…) ;
– des villes ou stations classées de tourisme de plus
de 15 000 habitants du département de la Guyane ;
– des communes non visées ci-dessus dans lesquelles un casino est régulièrement exploité à la date
d’entrée en vigueur de la loi du 14 avril 2006 ;
– des communes dont la demande de classement
en station balnéaire, climatique et hydrominéral
(thermal) sollicitée entre le 14 avril 1996 et le 14 avril
2006 est en cours d’instruction à la date de promulgation de la loi, soit à la date du 14 avril 2006.
La liste indicative des communes concernées figure
en annexe VI de la circulaire. Toutefois, ce classement devra être prononcé dans le délai de cinq ans
décompté à partir du 3 mars 2009, date d’entrée en
vigueur de la réforme. Passé ce délai, elles ne pourront plus bénéficier de cette option.
Prise en compte de l’intercommunalité
Bien que le débat parlementaire ait mis en avant la
dimension communale du classement, les réalités
de l’intercommunalité exigent que celles-ci soient
prises en compte. C’est pourquoi le chapitre IV du
titre III du livre Ier du code du tourisme est consacré
aux groupements intercommunaux.
1. Communes touristiques
Ainsi l’article L. 134-3 du code du tourisme permet
aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de solliciter, en lieu et place des
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droit du tourisme
communes-membres, la dénomination de commune
touristique. Néanmoins, les EPCI étant régis par le
principe de spécialité fonctionnelle, ils ne peuvent
intervenir en lieu et place des communes-membres
que s’ils sont compétents en matière de tourisme.
L’article R. 133-36 résultant du décret n° 2008-437
précité a précisé les deux conditions permettant
d’établir qu’un EPCI est compétent pour demander
le bénéfice de la dénomination de commune touristique pour une, plusieurs ou l’ensemble de ses
communes-membres :
– l’existence d’un office de tourisme intercommunal classé ;
– le transfert par les communes de la compétence d’instituer la taxe de séjour au niveau communautaire.
Ces deux conditions sont cumulatives. Cependant,
alors qu’il est exigé que l’office de tourisme communautaire soit effectivement érigé et classé, il n’en
est pas de même pour la taxe de séjour pour laquelle
seule la compétence de l’instituer exclusivement au
niveau communautaire est nécessaire.
Le périmètre faisant l’objet de la demande de dénomination respecte la « maille » communale. Ainsi,
peut-il être constitué de toutes les communesmembres, de plusieurs ou d’une seule. Néanmoins,
ce périmètre doit résulter de la contiguïté des territoires des communes concernées. En effet, la loi
exige que le territoire concerné soit d’un seul tenant
et sans enclave (article L. 134-3).
2. Stations classées
Il n’existe qu’un seul cas où un EPCI peut solliciter
une demande de classement en station de tourisme
(article L. 134-3). Il s’agit d’un EPCI répondant aux
deux conditions citées ci-dessus et dont le territoire
faisant l’objet de la demande est équipé pour la pratique des sports d’hiver et d’alpinisme.
En dehors de cette situation précise, ce sont les communes-membres de l’EPCI qui conservent exclusivement à leur niveau la faculté de solliciter pour
elles-mêmes le classement en station de tourisme.
Dispositions transitoires
Le décret n° 2008-884 précité a prévu des dispositions transitoires en faveur des anciennes stations
classées et des communes ayant bénéficié jusqu’en
1993 des sommes reçues au titre de la dotation supplémentaire aux communes et groupements touristiques ou thermaux et de la dotation particulière aux
communes touristiques mentionnées à l’article
L. 2334-7 du code général des collectivités territoriales.
Ainsi, ces communes, qui doivent obligatoirement
être dotées d’un office de tourisme classé et compétent sur leur territoire, ne sont soumises qu’à une
simple délibération du conseil municipal demandant la dénomination de commune touristique.
Cette procédure dérogatoire (prévue à l’article 3 du
décret n° 2008-884 du 2 septembre 2008) n’est
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action publique
valable que jusqu’au 3 mars 2010 inclus, date
limite de délibération par le conseil municipal.
Ce point mérite d’être particulièrement souligné
auprès des communes concernées.
Entrée en vigueur de la réforme
La réforme est entrée en vigueur le 3 mars 2009, soit
six mois à compter de la publication du décret n° 2008884 du 2 septembre 2008 relatif aux communes touristiques et aux stations classées. Un calendrier mentionné
en annexe présente les différents délais relatifs aux
procédures de dénomination et de classement.
Pour les communes ayant été érigées en stations classées sous l’empire des anciens textes, et ce avant
1924, l’article L. 133-17 du code du tourisme, modifié par la loi n° 2009-888 du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques,
prévoit la caducité du décret de classement à compter du 1er avril 2012. La circulaire rappelle que les
communes concernées ont, au préalable, l’obligation d’obtenir leur dénomination de commune touristique avant de déposer une demande de classement
en station de tourisme au sens nouveau du terme.
Les préfets sont invités à sensibiliser les maires désireux de ne pas exposer leurs communes à la perte
des avantages liés au classement en station de tourisme, sur l’intérêt qui s’attache, d’ores et déjà, à se
préparer pour réunir, le moment venu, les éléments
requis par la nouvelle procédure, et notamment à faire
délibérer leur conseil municipal.
Le site www.tourisme.gouv.fr propose une foire aux
questions ainsi que des fiches thématiques.
Les dispositions de cette circulaire s’appliquent à
l’ensemble des départements du territoire métropolitain et d’outre-mer, à l’exception de la Corse qui
fait l’objet d’un texte spécifique.
Action publique
OPÉRATIONS DE SECOURS À L’ÉTRANGER
Les sénateurs ont adopté le projet de loi sur « l’action
extérieure de l’État ». Le texte donne une base juridique permettant à l’État de se faire rembourser
les frais d’opérations de secours à l’étranger pour
des personnes s’étant délibérément exposées,
notamment hors d’un cadre professionnel.
Une disposition prévoit que « l’État peut exiger le
remboursement de tout ou partie des dépenses qu’il
a engagées, ou dont il serait redevable à l’égard de
tiers, à l’occasion d’opérations de secours à l’étranger au bénéfice de personnes s’étant délibérément
exposées, sauf motif légitime tiré notamment de leur
activité professionnelle ou d’une situation d’urgence,
à des risques qu’elles ne pouvaient ignorer ».
L’État peut également « exercer une action récursoire à l’encontre des opérateurs de transport, des
compagnies d’assurance, des voyagistes ou de leurs
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représentants qui n’ont pas fourni la prestation de
voyage ou de rapatriement à laquelle ils étaient tenus
à l’égard de leurs contractants, à moins que ceuxci n’excipent d’un cas de force majeure ayant
empêché la réalisation de cette prestation, et auxquels il a dû se substituer ».
Un décret précisera les conditions d’application de
ces dispositions.
Le texte prévoit également la création d’une nouvelle agence chargée de l’action culturelle extérieure
qui vise à rendre plus cohérente cette dernière.
Baptisée « Institut français », elle reprend les activités de l’association Cultures France transformée en
établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Ses activités de promotion culturelle seront élargies à la langue et aux idées françaises
et à la formation permanente des personnels.
Les sénateurs ont souhaité qu’elle soit placée sous
tutelle du ministère des Affaires étrangères. Ils ont
également instauré un « conseil d’orientation stratégique » pour associer le ministère de la Culture et les
autres ministères à la politique culturelle extérieure.
Le texte a créé un deuxième opérateur, une agence
chargée de l’expertise et de la mobilité internationale issue de la fusion de Campus France, d’Egide
(organismes chargés de la mobilité internationale)
et de France Coopération Internationale (chargée
de l’expertise) et dotée du statut d’EPIC.
Opérateurs touristiques
COFFRETS-CADEAUX
Depuis le 1er janvier 2010, les émetteurs de coffretscadeaux doivent se soumettre, comme les agences
de voyages, à une obligation d’immatriculation qui
repose sur trois fondamentaux : la garantie des
fonds déposés par le client acheteur, l’assurance
RCP et une aptitude professionnelle.
C’est une conséquence de la loi du 22 juillet 2009
qui considère que l’acheteur ou le bénéficiaire de
ces coffrets-cadeaux doit pourvoir bénéficier du
même niveau de protection que s’il use des formes
de commercialisation plus classiques. La loi procède en effet à un alignement de la responsabilité
des émetteurs de tels coffrets sur celle des agents
de voyages. L’article L. 211-1, V du code du tourisme prévoit désormais que le même régime
« s’applique aux personnes physiques ou morales
qui émettent des bons permettant d’acquitter le prix
de l’une des prestations mentionnées au présent
article et à l’article L. 211-2 ».
Cet alignement ne concerne toutefois que les émetteurs de coffrets-cadeaux et non pas ceux qui les distribuent ; ceux-ci, telles les enseignes de la grande
distribution, sont ainsi exclus du dispositif. Reconnaissant ce vide juridique, Hervé Novelli avait évoqué
l’idée de reprendre ce dossier à l’occasion de la réviLa Gazette Officielle du Tourisme
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secteur HCR
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sion de la loi Chatel sur la vente à distance. Dans la
proposition de loi qui a été adoptée par l’Assemblée
nationale le 20 janvier dernier, aucune disposition relative au régime juridique de la distribution de coffretscadeaux n’a été inscrite. Le texte ayant été transmis
au Sénat pour l’étude en première lecture, un amendement pourra, à cette occasion, être proposé pour
mettre un terme au statut privilégié des distributeurs.
Secteur HCR
DISPOSITIFS EN MATIÈRE D’ALTERNANCE
Une mission sur le développement de l’alternance
dans le secteur de la restauration a été confiée au
restaurateur Régis Marcon.
Elle s’inscrit dans le prolongement du contrat
d’avenir, signé le 28 avril 2009, dont l’un des engagements porte sur l’augmentation du nombre de
contrats d’apprentissage et de contrats de professionnalisation (plus 20 000 en 3 ans). Alors que les
professionnels du secteur recherchent chaque année
près de 60 000 nouveaux collaborateurs, le flux
annuel de sortants formés (apprentis, personnes
sous statut scolaire, contrats de professionnalisation et stages conventionnés) est d’environ 40 000
personnes. M. Marcon a été chargé de réaliser un
état des lieux des différents dispositifs existant en
matière d’alternance dans les secteurs de la restauration, des besoins des entreprises, des centres
de formation et des jeunes. L’objectif était par ailleurs
d’identifier les difficultés ou les blocages rencontrés
et qui empêchent le développement de l’apprentissage ou du contrat de professionnalisation et, a
contrario, les bonnes pratiques à diffuser.
pouvant être passés sans publicité ni mise en concurrence. Il a considéré que ce seuil était contraire aux
grands principes de la commande publique en raison notamment de son caractère général et de son
montant.
– Le Centre national de la Fonction publique territoriale (CNFPT) publie une étude sur les perspectives de recrutement en 2010 par type de collectivités.
L’étude mesure les grandes tendances de l’emploi
en termes de perspectives et de difficultés de recrutement (part des collectivités déclarant recruter et
éprouver des difficultés de recrutement, effectifs
2009, nombres et poids des recrutements envisagés par secteurs d’activités…).
Paru au Journal Officiel
– Arrêté du 19 février 2010 portant extension d’avenants à la convention collective nationale des hôtels,
cafés, restaurants.
Journal Officiel du 24 février 2010
En application de ce texte, sont rendues obligatoires,
pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ d’application de la convention
collective nationale des hôtels, cafés, restaurants du
30 avril 1997 tel que modifié par l’avenant n° 1 du
13 juillet 2004, les dispositions de l’avenant n° 6 du
15 décembre 2009 relatif aux rémunérations, à la
reconnaissance des qualifications, à la prévoyance,
à la prime liée à la réduction de la TVA et aux jours
fériés, à la convention collective nationale.
Bon à savoir
– Décret du 18 février 2010 portant classement de
la commune de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor)
comme station de tourisme.
Journal Officiel du 21 février 2010
– Par décision du 10 février 2010, le Conseil d’État
a annulé, à compter du 1er mai 2010, le décret n° 20081356 du 19 décembre 2008 en tant qu’il fait passer de 4 000 € à 20 000 € le seuil des marchés
– Décret du 18 février 2010 portant classement de
la commune de Giffaumont-Champaubert (Marne)
comme station de tourisme.
Journal Officiel du 21 février 2010
Un nouveau panonceau pour les hôtels de tourisme
La nouvelle plaque, présentée par le secrétaire d’État chargé du Tourisme, Hervé Novelli, va remplacer l’actuel
panonceau octogonal bleu et sera apposée sur les hôtels classés selon les nouvelles normes de classement volontaire. Les caractéristiques du panonceau des hôtels de tourisme mentionné à l’article D. 311-9 du code du tourisme sont conformes au modèle annexé par l’arrêté du 19 février 2010 publié au Journal Officiel du 24 février.
La plaque est de forme rectangulaire, biseautée en haut à droite, de couleur rouge pour les établissements de 1
à 4 étoiles, de couleur or pour les 5 étoiles. Elle affiche l’année d’attribution du classement et son échéance, car
elle est attribuée pour une durée de cinq ans (alors qu’auparavant, il n’y avait pas de limite de temps). La marque
France en bas de la plaque souligne le caractère officiel et rappelle l’attribution par l’État. Les établissements hôteliers classés antérieurement à la date de promulgation de la loi n° 2009-888 du 22 juillet 2009 de développement
et de modernisation des services touristiques apposent, pendant la durée où ce classement continue de produire
ses effets, le panonceau correspondant au modèle réglementaire fixé à la date de la décision de classement.
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bourse
N° 2048 – 3 mars 2010
– Décret du 9 février 2010 portant classement de la
commune de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne).
Journal Officiel du 11 février 2010
– Arrêté du 20 janvier 2010 fixant la liste des organismes de formation bénéficiant de l’habilitation afin
d’organiser les sessions de formation conduisant à la
délivrance des brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur et de directeur en accueils collectifs de mineurs,
pour la période du 1er janvier 2010 au 31 janvier 2013.
Journal Officiel du 3 février 2010
– Arrêté du 27 janvier 2010 relatif aux péages autoroutiers.
Journal Officiel du 31 janvier 2010
– Arrêté du 20 janvier 2010 portant nomination du
directeur du patrimoine et des collections de l’Établissement public du château de Fontainebleau
(Xavier Salmon).
Journal Officiel du 29 janvier 2010
– Arrêté du 11 janvier 2010 fixant les conditions de
délivrance du diplôme de guide de haute montagne
du brevet d’État d’alpinisme.
Journal Officiel du 28 janvier 2010
– Arrêté du 18 janvier 2010 modifiant les dispositions réglementaires du code du sport.
Journal Officiel du 28 janvier 2010
Le texte précise la procédure concernant l’exercice
sur le territoire national de l’encadrement, l’ensei-
gnement, l’animation et l’entraînement du ski alpin
par les ressortissants d’un État membre de la Communauté européenne. Il prévoit l’appréciation par
le Conseil supérieur des sports de montagne d’éventuelles « différences substantielles » entre la qualification professionnelle du déclarant et la qualification
professionnelle requise sur le territoire national, au
regard des compétences techniques de sécurité et
des connaissances théoriques et pratiques en matière
de sécurité.
– Décret n° 2010-94 du 22 janvier 2010 relatif aux
modalités de mise en œuvre des périodes d’immersion dans le cadre des contrats d’accompagnement dans l’emploi.
Journal Officiel du 26 janvier 2010
– Arrêté du 15 octobre 2009 portant agrément de
l’accord national interprofessionnel du 8 octobre
2009 relatif au chômage partiel.
Journal Officiel du 27 décembre 2009
L’accord national interprofessionnel (ANI) du 8
octobre 2009 relatif au chômage partiel est entré
en vigueur depuis le 1er janvier 2010. Il définit la
base de calcul de l’indemnité horaire de chômage
partiel comme « la rémunération brute servant
d’assiette au calcul de l’indemnité de congés payés
ramenée à un montant horaire sur la base de la durée
légale du travail applicable dans l’entreprise, ou
lorsqu’elle est inférieure, la durée collective du travail ou la durée stipulée au contrat de travail ». ■
Le tourisme en actions
La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du
tourisme et des loisirs.
Cote au 26 février 2010 (valeurs exprimées en €) :
Titre
Cours % var. 27/02/2009
Maxi*
Mini
ACCOR :
37,07
+ 26,95 %
38,33
26,07
9,76
+ 31,43 %
12,51
6,41
André Trigano (CIAT) :
47,49
-22,16 %
61,45
47,49
Club Méditerranée :
11,35
-1,13 %
16,47
8,96
Air France :
Cie des Alpes :
Titre
Cours % var. 27/02/2009 Maxi* Mini
Bernard Loiseau :
6,08
Euro Disney :
4,15
Groupe Flo :
+ 21,60 %
+ 45,10 %
7,30
3,50
6,79
2,56
4,31
2,03
3,57
+ 33,71 %
Musée Grévin :
97,00
+ 3,47 %
97,00 69,13
24,75
+1,85 %
26,45
19,57
Eurotunnel :
0,09
0,00 %
0,10
0,08
Pierre & Vacances :
49,84
+ 20,74 %
61,68 39,30
Groupe Partouche :
2,46
+ 0,41 %
3,89
1,79
Sodexho Alliance :
43,05
+ 17,56 %
43,05 33,27
64,38
+ 23,33 %
64,48
50,86
Trigano :
14,81
+ 213,21 %
Mac Donald’s :
15,42
4,40
* Depuis le 27 février 2009
Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com
Indicateur :
Le p.-d.g. d’Accor, Gilles Pélisson, a annoncé qu’il discutait avec Dominique Desseigne, président du Groupe
Lucien Barrière (GLB), pour céder d’ici fin 2010 les 49 % que son groupe détient dans le capital du casinotier.
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annonces
N° 2048 – 3 mars 2010
AVIS DE MARCHÉ
Tarifs* des Annonces,
Offres d’Emplois et publicités 2010
Offre d’emploi
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(L : 175 mm x H : 230 mm)
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LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME
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N° 2048 du 3 mars 2010
Rédaction :
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ISSN: 0016-5573
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Les documents et photos adressés au Service Rédaction ne sont pas retournés (sauf cas exceptionnel), et
nous dégageons toute responsabilité en cas de leur éventuelle perte.
La Gazette Officielle du Tourisme
■ Objet du marché : Bilan et actualisation du schéma de développement
touristique.
Date prévisionnelle de début des prestations (fournitures/services) : 30 mai 2010.
■ Critères d’attribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée
en fonction des critères énoncés dans le cahier des charges (règlement de la
consultation, lettre d’invitation ou document descriptif).
: 230 mm)
Siège social : Graphipole
18, allée Marie-Politzer – BP 90041
64201 Biarritz cedex
Tél. : 05 59 52 84 00 – Fax : 05 59 52 84 01
Rédaction :
À Paris : 3, rue Séguier
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À Biarritz : 18, allée Marie-Politzer
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Tél. : 05 59 52 55 33
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Directeur Publication :
Jacques Darrigrand
Responsable de la rédaction :
Marie-Pierre Bazin-Cheneaux
Tél. : 05 59 52 55 33
Mise en page : Catherine Martial
■ Nom et adresse officiels de l’organisme acheteur :
OFFICE DE TOURISME – 60, Grand’Rue Mario-Roustan – 34200 Sète
Tél. : 04 99 04 72 35 – Télécopieur : 04 67 46 17 54
Courriel : [email protected] – Adresse Internet : http://www/tourisme-sete.com
Correspondant : Corine BEAUJARD – Responsable du marché : Gilles PANNE
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Publicité, annonce de formation, stage, etc.
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1/8e page
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Département de publication : 34.
■ Autres renseignements : Numéro de référence attribué au marché par le
pouvoir adjudicateur/l’entité adjudicatrice : 2010006.
Date limite de remise des offres : 31 mars 2010 à 16 heures.
Les numéros de
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sont téléchargeables
par les abonnés au format pdf
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brèves
REPÈRES
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Avec une embellie amorcée dès novembre 2009
(+ 6,6 %) qui s’est confirmée en décembre (+ 2,4 %),
l’année civile enregistre 18 026 immatriculations
de camping-cars neufs (-17,2 %).
L’année 2010 s’ouvre sur de belles perspectives de
reprise du marché des véhicules de loisirs, dont la
croissance annuelle moyenne a été de 15 % entre 1996
et 2006.
Les constructeurs français (Challenger, Chausson,
Fleurette, Notin, Pilote et Rapido) ont pu conforter,
durant cette période difficile, leurs parts de marché,
indique un communiqué du Syndicat des constructeurs
de véhicules de loisirs, Uni VDL. En revanche, le renouvellement des véhicules a été retardé.
Aujourd’hui, il semble que les ventes de renouvellement soient reparties, ce qui est confirmé par la
bonne tenue du marché de l’occasion qui a progressé de 10,4 % sur l’année écoulée (44 562 unités) et de 35,7 % et 25,7 % pour les seuls mois de
novembre et décembre.
Le marché de la caravane est stable à -1 % pour
2009 avec 10 964 immatriculations. Quant au marché de la résidence mobile, qui a connu un véritable essor de l’offre locative en 2009, il devrait
poursuivre sur sa lancée cette année avec 20 000
ventes attendues.
N° 2048 – 3 mars 2010
NOUVEAUTÉS
Dans le sens nord-sud
La compagnie aérienne
Transavia.com Hollande
annonce le lancement
d’une nouvelle ligne
Amsterdam-Biarritz le 26
avril prochain. Jusqu’au
mois d’octobre, 24 000
sièges seront proposés
à raison de trois vols par
semaine (lundi, jeudi,
dimanche), à partir de
66 € l’aller simple. Les flux
de passagers se feront
principalement (à 80 %)
dans le sens AmsterdamBiarritz, ouvrant aux Hollandais la possibilité de
découvrir la côte sud atlantique et le Pays basque.
Ce sera en majorité une
clientèle loisirs, précise
Arian van der Werff, business development manager de la compagnie.
▲
L’année 2009 a été marquée par une double
baisse de la fréquentation dans l’hôtellerie française
(avec une perte de 9 millions de nuitées, soit 5 %)
et du prix moyen par chambre, ce qui a conduit à
une chute de 9 % du chiffre d’affaires (-1,5 milliard
d’euros). Les 22 régions sont en recul, souligne
Didier Arino, directeur de Protourisme. Les destinations qui ont le plus souffert sont celles qui sont dépendantes de la clientèle haut de gamme, de la clientèle
de congrès et de la clientèle étrangère. A contrario,
les destinations rurales, les villes balnéaires de la façade
atlantique, du Languedoc-Roussillon et les villes comme
Strasbourg, Bordeaux, Montpellier et Marseille, dont
le développement du tourisme urbain se confirme,
ont fait des scores honnêtes, même si elles restent
en retrait par rapport à 2008. Paris a résisté à la
crise du fait de sa capacité à rester attractive pour
la clientèle d’agrément et de la solidité de son offre
de congrès.
Projet en Haute-Marne
C’est au groupement
Vinci-Lagrange qu’ont été
confiées, par le conseil
général de la Haute-Marne,
la construction et la gestion de 120 logements
prévus sur le projet du
parc Animal’Explora qui
devrait voir le jour sur le
site du Parc aux Daims,
à Châteauvillain, d’ici
2013. Le conseil général assurera la maîtrise
d’ouvrage des équipements publics (coût de
30 M€ HT) qui compren-
nent notamment un parc
animalier, un centre aqualudique et un centre de loisirs et d’affaires. Ce projet,
indique un communiqué,
s’inscrit dans une complémentarité avec le futur
Parc national « Entre Bourgogne et Champagne ».
INITIATIVES
Dîner à Saint-Martin
Ida Zin Ka Leu, présidente
de l’office de tourisme
de l’île de Saint-Martin
(Antilles), a obtenu que
la chaîne de télévision M6
enregistre son émission
de télé-réalité Un dîner
presque parfait sur l’île.
Le tournage de la séquence
saint-martinoise s’est effectué du 22 au 26 février.
La date de diffusion fait
l’objet de négociations
avec la présidente de l’office de tourisme, qui souhaiterait que l’émission
soit portée à l’antenne
« à une période où l’impact
touristique peut être fort ».
Paris cinéma
À l’occasion de la sortie
du film Gainsbourg, vie
héroïque, la Mission
cinéma a présenté son 11e
parcours. Les parcours
cinéma, initiés lors de la
sortie de Paris je t’aime en
2006, invitent à découvrir
Paris, ses quartiers célè-
La 13e édition du Salon régional du camping-car aura pour cadre le parc des expositions de Narbonne du
4 au 7 mars. Plus de 150 véhicules seront exposés aux regards des visiteurs.
La Confédération pyrénéenne du tourisme (CPT) a décidé de se doter d’un plan marketing destiné à porter
la marque « Les Pyrénées » comme marque ombrelle du tourisme durable, toute saison, toute activité, dans
le massif. Le cabinet Occurrence accompagnera la Confédération dans la phase diagnostic de l’image.
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brèves
N° 2048 – 3 mars 2010
la mention « Ville requérante » indique le statut
d’Annecy à ce stade de
la procédure de sélection.
Ce n’est qu’en juillet 2010
que les villes finalistes
retenues pourront apposer la mention « Ville candidate » et intégrer dans
leur logo – celui d’Annecy
a été dévoilé en décembre
dernier – l’emblème des
anneaux.
Appel à projets
DOCUMENTS
Annecy,
ville « requérante »
Conformément aux prescriptions du Comité international olympique (CIO),
– Quatre pages Insee
Aquitaine n° 189 – Janvier 2010.
De mai à septembre 2009,
la fréquentation touristique des hôtels et des
campings en Aquitaine
a progressé de 4 % par
rapport à 2008, une évolution largement imputable aux touristes français
venus nombreux sur le littoral aquitain et en Dordogne.
– Travailler avec un touropérateur, dossier paru
dans le numéro de janvier
2010 de la lettre d’information du CDT Ardennes,
En direct des Ardennes.
La fiche technique propose quelques conseils
relatifs aux pratiques habituelles des TO. Ce dossier fournit la liste de ceux
qui programment les
Ardennes et donne quelques exemples de prestations les plus demandées.
L’aéroport Toulouse-Blagnac, qui vient d’inaugurer son nouveau terminal (Hall D), s’apprête à recevoir, du 9 au 11 mai, l’édition 2010 de la manifestation
Routes Europe, un rendez-vous unique en Europe
où se retrouvent les représentants de 250 aéroports
et de 100 compagnies aériennes pour construire
les futures liaisons aériennes.
Pour la première fois, une ville française est retenue pour accueillir ce forum et c’est également la
première fois qu’une ville de province accueillera
Routes Europe, jusqu’alors l’apanage des seules capitales européennes. Une occasion pour la capitale mondiale de l’aéronautique, reconnue comme pôle de
compétitivité mondial (aéronautique, espace, systèmes embarqués), de mettre en valeur son dynamisme économique.
▲
Les professionnels (entreprises, associations, organismes publics…), candidats aux Trophées du tourisme responsable de la
SNCF, ont jusqu’au 15 mai
pour s’inscrire dans l’une
des six catégories suivantes : voyagiste, hébergement, agence de voyages,
écomobilité, information
et sensibilisation, destination et territoires France.
La catégorie Voyage humanitaire Routard.com est
destinée aux initiatives des
voyageurs (personnes physiques), qu’elles soient
humanitaires, solidaires
ou écologiques.
Les lauréats recevront
50 000 € d’espace publicitaire sur le site de
Voyages-sncf.com.
LE TOURISME EN MARCHE
▲
bres ou insolites, des lieux
connus ou inconnus, à travers des films réalisés
dans la capitale.
Édités à 10 000 exemplaires (français, anglais),
ils sont proposés à l’office
de tourisme de Paris, dans
les salles de cinéma, dans
les mairies d’arrondissement,
dans les lieux présentés
ayant participé au tournage
et sont téléchargeables sur
www.cinema.paris.fr
Le portail voyage Cityzeum.com a organisé un miniconcours « Ma Destination insolite » réservé aux
professionnels de la promotion touristique. Les
gagnants, Terre et Côte basques (regroupant 12 communes autour de Saint-Jean-de-Luz et Hendaye)
et la Croatie avec leur contribution respective, « La
recette d’un séjour tout à fait parfait » et « La Croatie des phares », feront la « une » pendant une
semaine sur le site et bénéficieront d’un habillage
aux couleurs de leur destination (avec en plus un
passage en newsletter).
Le taux de participation n’a pas été très élevé : outre
la contribution des deux gagnants, une dizaine seulement de candidatures ont été envoyées : Normandie Tourisme : « Faites le tour du monde en Normandie » ;
Cévennes Tourisme : « Modestine, l’ânesse des
Cévennes » ; Orne Tourisme : « Les 7 pommiers capitaux de l’Orne » ; comité départemental du tourisme
de Seine-Saint-Denis : « Du tourisme en Seine-SaintDenis ? Ça se saurait ! » ; office de tourisme de Florac-Ispagnac-Tarn : « La Cévennes Attitude » ; comité
départemental du tourisme Béarn-Pays basque: « Mesurez-vous aux Pyrénées-Atlantiques » ; office intercommunal de la Vallée d’Aigues (Luberon) : « La Vallée
des Aigues » ; office du tourisme du Seignanx (Landes) :
« Carte postale du Seignanx » ; comité départemental du tourisme de la Somme : « Objectif Dunes » ;
office de tourisme de Brive et son pays : « Réveillez
le gaillard qui est en vous ».
Le club de vins bayonnais Ardantza, dont l’objectif est d’organiser des rencontres avec le monde vinicole
et de participer à des œuvres humanitaires, a accueilli 50 exposants, lors du salon Vinifiesta qui s’est
tenu aux arènes de Bayonne les 27 et 28 février. Le dîner spectacle de bienfaisance était organisé cette
année au profit de l’Association Gregory Lemarchal qui lutte contre la mucoviscidose.
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perspectives
D
ix des cinquante-deux stations de montagne signataires de la Charte
nationale en faveur du développement durable de l’Association
nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) ont présenté mi-janvier leur tout premier bilan carbone. Une initiative pionnière dont les résultats mettent à mal un certain nombre d’idées reçues
sur l’impact écologique des sports d’hiver. Très critiquées, les activités directement liées à la pratique du ski, comme les remontées mécaniques, le damage, ou encore la production de neige de culture, ne
représentent que 2 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur.
C’est de loin le transport de personnes qui décroche la palme de la
plus grosse contribution avec à lui seul 57 % du total des rejets. En
cause, les déplacements en voiture, et en particulier ceux des saisonniers vivant hors stations. Viennent ensuite les usages énergétiques des bâtiments, qui représentent tout de même 27 % du total
des émissions.
C’est donc un long chantier, nécessitant des compétences variées,
qui s’ouvre aux dix stations pionnières. Les centrales de réservation,
comme Saint-Lary Tour à Saint-Lary Soulan (65) ou les Portes du
Mercantour à Valberg (06), travailleront par exemple sur des offres
commerciales innovantes combinant séjours et transports en commun.
Les entreprises de construction et de rénovation, comme la Sem
Renov à Saint-Martin de Belleville (73) ou la Sacoval à Val d’Isère
(73), auront quant à elles pour mission d’améliorer l’efficacité énergétique des logements et de sensibiliser leurs résidents aux économies d’énergie. Sans oublier les exploitants des remontées mécaniques,
comme la Semlore, gestionnaire de la station des Orres (05), qui devront
s’atteler à réduire leurs faibles contributions, notamment en optimisant l’entretien des pistes et en modernisant leurs remontées.
Source : Fédération des Epl
A
vec 2,5 millions de visiteurs de plus qu’il y a cinq ans, le secteur
du tourisme en Alsace se porte bien : en 2009, il a renouvelé son
bon score de 2008 avec 11 millions de touristes, annonce le comité
régional du tourisme (CRT).
La clientèle française a représenté 63 % de la fréquentation totale
des hôtels alsaciens, en hausse de 90 000 nuitées, à 2,5 %.
Toutes les catégories d’hôtels ont bénéficié de cette progression.
Les clients provenaient majoritairement de Paris et d’Ile-de-France,
un phénomène constaté depuis la mise en service en juin 2007 du
TGV-Est « qui a boosté l’afflux touristique », selon Jacques Dreyfuss,
le président du CRT.
La clientèle étrangère a représenté 37 % des nuitées, en baisse de
2,5 %. L’Allemagne est restée le premier pays d’origine de la clientèle étrangère (26 %) devant la Belgique (16 %) qui précède l’Italie
et la Suisse (9 %). Suivent le Royaume-uni, les Pays-Bas et l’Espagne
(3 %).
La réunion de l’OTAN à Strasbourg, le passage du Tour de France
à Colmar et le bon score de Mulhouse, qui a profité d’événements
de proximité en Suisse, ont contribué à limiter la baisse de la clientèle non française.
Comme les années précédentes, les restrictions au budget vacances
des ménages ont permis une année exceptionnelle pour le camping
avec près d’un million de nuitées de mai à septembre, « un record
historique ». La fréquentation des gîtes a progressé de 9 %.
Le tourisme d’affaires a en revanche « tourné au ralenti », avec un
recul estimé à près de 20 %.
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N° 2048 – 3 mars 2010
APPELS D’OFFRES
ET PROJETS
– SM du parc départemental du
Valjoly (59)
Objet du marché : création du nouveau site Internet de la station touristique du Valjoly.
Date limite de réception des offres :
8 mars 2010.
Tél. : 03 27 61 83 76
– Commune du Grand-Bornand
Objet du marché : étude pour la réalisation du diagnostic prospectif des
enjeux territoriaux et projet d’aménagement du Grand-Bornand.
Date limite de réception des offres :
16 mars 2010.
Tél. : 04 50 02 78 20
– Comité régional du tourisme de
Picardie
Objet du marché : réalisation de
supports de communication destinés à une diffusion sur le Web.
Date limite de réception des offres :
17 mars 2010.
Tél. : 03 22 22 33 66
– Communauté d’agglomération
des Portes de l’Eure
Objet du marché : étude de recensement et de mise en valeur du
patrimoine de la communauté
d’agglomération des Portes de
l’Eure.
Date limite de réception des offres :
18 mars 2010.
Tél. : 02 76 48 02 58
[email protected]
– Centre administratif de la Gendarmerie
Objet du marché : prestations de
transports par voie terrestre et
aérienne, de service d’accueil,
d’accompagnement touristique,
d’hébergement et de restauration
dans le cadre d’une mission
d’études au Maroc du 13 au 18 juin
2010 inclus.
Date limite de réception des offres :
23 mars 2010.
Tél. : 02 18 27 25 61
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