offices de tourisme - Gazette Officielle du Tourisme
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GOT2048 1/03/10 8:42 Page 1 LA GAZETTE OFFICIELLE Adour Presse Information DU 3 mars 2010 – N° 2048 60e ANNÉE ACTUALITÉ • Développement local Baie de Saint-Brieuc : créer une identité touristique .................... 2 Un portail de services d’intérêt général baptisé Proxima Mobile (www.proximamobile.fr) vient d’être lancé par Nathalie Kosciusko-Morizet, secrétaire d’État chargée du Développement de l’économie numérique. Disponibles dans le courant de l’année, 68 applications à télécharger gratuitement sur les smartphones, permettront de simplifier la vie quotidienne des « mobinautes ». Le dispositif sera accessible dès le mois de mars aux utilisateurs de l’iPhone d’Apple. Il sera ensuite développé sur les plates-formes Android, Windows Mobile, Symbian et BlackBerry. Entretien exclusif avec Didier Simon, directeur du développement touristique pour Saint-Brieuc Agglomération, et de l’office de tourisme • Offices de tourisme Classement : conforter la marque « office de tourisme » .............. 4 Une large majorité d’offices appelle à définir des critères de classement prenant en compte l’évolution des métiers, les outils multimédias, l’élargissement des missions et les nouveaux territoires, tout en alignant le futur référentiel sur les démarches qualité • Actualité – Réglementation – Journal Officiel ....... 7 – Droit du tourisme : communes touristiques et stations classées (circulaire présentant les points essentiels de la réforme et la procédure de demande de classement) – Action publique : opérations de secours à l’étranger – Opérateurs touristiques : coffrets-cadeaux – Secteur HCR : disposifif en matière d’alternance Les domaines pour lesquels les applications Proxima Mobile ont été prévues sont nombreux : droit, culture, éducation, emploi, vie locale, santé, mais aussi tourisme… Sous cette rubrique, sont déjà développés certains contenus comme Applications Ski, Conseils aux voyageurs, CultureClic, Comuto (covoiturage), voyages-sncf.com, etc. À Bayonne, l’office de tourisme vient d’annoncer le lancement de bayphone.fr, une application gratuite qui, une fois téléchargée à partir du site www.bayphone.fr, permet de disposer de nombreuses informations touristiques sur la ville. Son originalité : elle a été conçue pour les téléphones dits « classiques », soit 80 % du marché, comme le souligne Aïtor Aranda, le président de l’office de tourisme. Une application dédiée aux smartphones viendra cependant compléter dans les prochains mois ce dispositif de diffusion d’informations touristiques. ■ Publication hebdomadaire – 6 € SOMMAIRE M-TOURISME : LES INITIATIVES SE MULTIPLIENT Le Var et la Bourgogne projettent de figurer dans le catalogue avec les applications Var en fête et Œnotourisme en Bourgogne. Les organismes locaux de tourisme, qui ont bien saisi l’intérêt de permettre l’accès à l’offre touristique d’un clic de téléphone portable, multiplient les initiatives. Ainsi le comité départemental du tourisme du Doubs a recours à la technologie du flash code, sorte de code barre figurant sur les publications qui, reconnu par le mobile, se connecte au contenu associé. De leur côté, le comité régional du tourisme Rhône-Alpes et le CDT de la Drôme ont mis en place un service « mobile » donnant accès au guide des sorties et loisirs, et à la liste des hébergements, des restaurants, des sites de visite… TOURISME • Le tourisme en actions (valeurs boursières).................... 12 • Annonces............................................................................... 13 • Brèves ............................................................................. 14 • Perspectives ....................................................................... 16 – Premier bilan carbone des dix stations de montagne signataires de la Charte nationale en faveur du développement durable Dans ce numéro de La Gazette Officielle du Tourisme : • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • A. Aranda D. Arino N. Barrouillet A. Bulteau D. Chapotot D. Desseigne J. Dreyfuss M. Etienney N. Kosciusko-Morizet R. Marcon K. Martin N. Martin J. Matteo A-S Monin-Latry H. Novelli G. Pélisson A. Peninou Ch. Ricort E. Rivas J-J Rodriguez X. Salmon E. Sarlanga D. Simon D. Wallior A. van der Werff I. Zin Ka Leu • Accor • Alpes-deHaute-Provence • Alpes-Maritimes • Alsace • Amsterdam • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • Animal’Explora ANMSM Annecy Ardantza Association Gregory Lemarchal Aveyron Bas-Rhin Bayonne Biarritz Bourbonne-les-Bains Bourgogne CDT Ardennes CDT BéarnPays basque CDT Doubs CDT Drôme CDT SeineSaint-Denis CDT Somme Cévennes Tourisme Château de Fontainebleau Cher CIO Cityzeum.com CNFPT Confédération pyrénéenne du tourisme Côtes-d’Armor Croatie CRT Alsace • • • • CRT Rhône-Alpes Drôme Gers GiffaumontChampaubert • Groupe Lucien Barrière • Haute-Marne • Hautes-Pyrénées • Hendaye • Insee Aquitaine • Narbonne • Normandie Tourisme • Occurence • Orne Tourisme • OT Baie de Saint-Brieuc • OT Bastides et vallons du Gers • OT Brive et son pays • OT canton de Lignières • OT du Larzac Templier Causses et vallées • OT du Seignanx • OT Florac-IspagnacTarn • OT Isles du Marais poitevin • OT La Roche-sur-Yon et Pays yonnais • OT Luceram • OT Mâconnais Val de Saône RÉPERTOIRE DES ANNONCEURS : – Office de tourisme de Sète (34) • • • • • OT Manosque OT Montélimar OT Rambouillet OT Saint-Zacharie OT Strasbourg et sa région • OT Vallée d’Aigues • OT Vallée du Louron • Paris • Perros-Guirec • Portes du Mercantour • Protourisme • Routes Europe • Sacoval • Saint-Jean-de-Luz • Saint-Lary Tour • Saint-Martin • Sem Renov • Semlore • SNCF • Terre et Côte basques • Toulouse-Blagnac • Transavia • UDOTSI Saône-et-Loire • UDOTSI Yonne • Uni VDL • Var • Vendée • Vinci-Lagrange • Voyages-sncf.com • Yvelines GOT2048 1/03/10 8:42 Page 2 ▲ développement local N° 2048 – 3 mars 2010 Baie de Saint-Brieuc : créer une identité touristique L’office de tourisme de la Baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) positionne la destination autour de l’art de vivre, du tourisme d’affaires, de la découverte nature, et privilégie les nouveaux médias. Entretien exclusif avec Didier Simon, directeur du développement touristique pour Saint-Brieuc Agglomération, et de l’office de tourisme. GOT : Quelles sont les spécificités de la destination ? Didier Simon : Saint-Brieuc est une destination de tourisme urbain et de congrès. L’agglomération propose une découverte nature avec 40 kilomètres de façade littorale aux paysages variés ; la réserve naturelle ornithologique de la Baie de Saint-Brieuc qui accueille, chaque hiver, près de 40000 oiseaux migrateurs ; un centre d’interprétation de l’environnement et un écomusée ; 350 kilomètres de sentiers piétonniers ; un arrière-pays de vallées parsemé de petit patrimoine ; la station balnéaire des Rosaires. L’agglomération compte 6 000 lits marchands (1 800 lits hôteliers, 300 gîtes et meublés, une vingtaine de prestataires de chambres d’hôtes, 4 campings). L’hôtellerie représente plus de 200 000 nuitées par an sur l’agglomération avec un taux d’occupation moyen de 57 %. Le tourisme génère environ 1 200 emplois directs. GOT : Comment l’office de tourisme est-il organisé ? D. S. : En 2002, la communauté d’agglomération (14 communes, 117 000 habitants) a pris la compétence tourisme et a créé l’office de tourisme communautaire de la Baie de Saint-Brieuc (regroupant les offices associatifs de Plérin, Pordic et Saint-Brieuc). Mon poste de directeur du développement touristique pour l’agglomération et de directeur de l’office de tourisme me positionne à la fois sur des axes stratégiques et opérationnels, ce qui apporte une cohérence entre les actions de l’office et la politique touristique de l’agglomération, et permet d’associer l’office aux pro- 2 jets (développement de la randonnée, suivi de la DSP de l’exploitant du nouveau centre des congrès…). L’office communautaire 3★ est un SPIC. Il assure une mission d’accueil en centre-ville à Saint-Brieuc (110 000 visiteurs par an), sur 2 Points i en été à Plérin et Hillion, et sur 2 Points i ouverts deux jours par semaine à Pordic et à Plérin. Il emploie neuf permanents, un directeur et quatre saisonniers. Son budget de 650 000 € est financé par la communauté d’agglomération (62 %), par la taxe de séjour (13 %) et par ses ressources propres. La taxe de séjour (87 000 € en 2009), reversée intégralement à l’office, a participé au financement d’une borne Internet, d’actions de communication, à la participation à des salons. Pour conforter ses actions de promotion et de communication, l’office vient de mettre en ligne un nouveau site Internet www.baiedesaint brieuc.com doté d’une application iPhone et mise sur des éditions qualitatives. L’office commercialise des produits individuels et groupes, gère le bureau des congrès, propose des visites guidées et organise des événementiels. Il s’associe au CDT des Côtes-d’Armor et à l’UDOTSI pour le classement des meublés et la labellisation Clévacances. L’office accueille 80 % de Français (Grand Ouest, région parisienne). Les étrangers viennent en majorité de Grande-Bretagne, suivie par la Belgique, le Benelux et l’Allemagne. Nous mutualisons nos moyens avec le CDT Côtes-d’Armor et le CRT Bretagne pour cibler les marchés britannique, belge et allemand. Une démarche volontariste GOT: L’agglomération s’est dotée d’un schéma… D. S. : Le premier schéma de développement touristique (2006-2008) a travaillé sur l’image du territoire et la mise en réseau des professionnels (restaurateurs, hôteliers, artisans d’art). Le deuxième schéma (2009-2012) a pour principaux axes le développement des rencontres d’affaires (structuration de l’offre, mise en réseau, promotion et commercialisation), mais également du tourisme de nature, du tourisme urbain, et la sensibilisation des habitants à la vocation touristique de leur territoire. GOT : Comment développer le tourisme d’affaires ? D. S. : En décembre 2009, l’office de tourisme a créé un bureau des congrès pour structurer l’offre et assurer sa promotion et sa commercialisation. Le centre des congrès Équinoxe, en cours de reconfiguration et d’extension, aura une vocation de palais des congrès et de salle de spectacle. Nous travaillons sur une notion de destination de tourisme d’affaires en identifiant les prestataires participant à la réussite de la filière pour les mettre en réseau et en initiant des pratiques commerciales communes. Il s’agit également d’accompagner les porteurs de projets hôteliers et d’améliorer la visibilité des services proposés aux congressistes par les hôteliers. La clientèle d’affaires représente environ 60 % de la clientèle hôtelière et 20 000 à 25 000 nuitées par an pour le secteur réunion La Gazette Officielle du Tourisme 1/03/10 8:42 Page 3 développement local N° 2048 – 3 mars 2010 d’affaires (avec le nouveau centre de congrès, nous espérons doubler le nombre de nuitées en deux ans). En tant qu’interlocuteur unique sur le terrain, le bureau des congrès complète les ressources commerciales des professionnels (accompagnement des organisateurs de congrès et séminaires, réservations hôtelières, accueil personnalisé en gare et sur le site de congrès, mise en place de navettes, visites guidées pour les congressistes et les accompagnants en Côtes-d’Armor, boutique de produits régionaux, démarchage de nouvelles clientèles). GOT : Vous travaillez sur le tourisme de nature… D. S. : La Maison de la Baie (centre d’interprétation de l’environnement) et l’écomusée de la Briquetterie, gérés par l’agglomération, proposent des sorties nature environnement ou patrimoine pour les scolaires et le grand public. Nous allons développer le tourisme ornithologique et améliorer le linéaire de sentiers de randonnées balisés (avec applications multimédias liées à la mobilité) pour piétons ou cyclistes afin de relier les sites de visites sur l’agglomération. L’office va réaliser de nouvelles cartes de randonnée et proposera prochainement une application iPhone. GOT : Quelle est l’importance du tourisme urbain ? D. S. : L’office travaille sur le thème de la gastronomie en fédérant, depuis 2008, une quinzaine de chefs (dont 3 chefs étoilés dans la baie) qui ont participé à l’élaboration du guide gastronomique qu’il édite (90 adresses qualitatives de restaurants et métiers de bouche). Ces chefs sont présents sur le Salon du livre et du gourmet à Saint-Brieuc et proposent actuellement une opération autour de la coquille Saint-Jacques avec 60 établissements lyonnais. Depuis 2008, pour défendre le commerce qualitatif indépendant de centre-ville axé sur l’art de vivre, l’office de tourisme édite le guide Go shopping pour la clientèle britannique et incite les commerçants à être présents sur son site Internet et sur l’application iPhone, dans La Gazette Officielle du Tourisme le cadre d’une politique de marque Baie de Saint-Brieuc. Toute l’année, l’office propose des visites guidées (cathédrale, quartier ancien de Saint-Brieuc, port du Légué, parcours littéraire…), ainsi que des circuits culturels ou ludiques à la journée ou à la demi-journée pour les groupes (littoral, réserve naturelle, patrimoine archéologique…). En juillet-août 2007, 2008 et 2009, l’office a organisé deux visites théâtrales hebdomadaires (une trentaine de personnes par visite). Pendant l’été 2010, pour conjuguer culture, spectacle vivant et découverte du territoire, il proposera Des airs de vacances, spectacle musical itinérant sur l’agglomération, en intérieur et en extérieur, et qui a vocation à tourner en région. GOT : Comment faire des habitants des ambassadeurs du territoire ? D. S. : Saint-Brieuc, ville industrielle, est une destination touristique récente. L’agglomération possède des atouts liés à la qualité de vie (gastronomie, culture, environnement) dont la population locale n’est pas forcément consciente. La relation des habitants avec leur territoire est souvent assez négative. L’office de tourisme de la Baie de Saint-Brieuc monte des opérations pour les sensibiliser aux richesses de leur patrimoine. Ainsi, en 2009, le projet « Vue sur mon territoire », travail sur la vidéo avec les écoles de l’agglomération, a consisté à faire réaliser, par neuf classes, des courts-métrages illustrant le territoire en tant que destination touristique. Ce projet faisait suite à une exposition de photos prises par vingt-deux classes, en 2007, en collaboration avec l’Éducation nationale et la direction de l’enseignement privé, pour toucher les parents par l’intermédiaire des enfants. Au deuxième semestre 2010, nous allons mettre en place une stratégie Web 2.0, avec création d’un site participatif incitant les habitants à partager leurs coups de cœur. L’office de tourisme de Saint-Brieuc, créé en 1909, fête son centenaire en 2010. Le spectacle musical Des Airs de vacances participera à cet anniversaire, de même que le colloque universitaire international « Penser le développement du tourisme au XXe siècle : territoire, économie, patrimoine ». Diversifier l’offre GOT : Comment recréer une image de destination balnéaire ? D. S. : La station des Rosaires (commune de Plérin), créée dans les années vingt et en déclin depuis les années cinquante, est la porte d’entrée balnéaire du territoire. C’est la plage des Briochins. Une étude va être lancée en 2010 pour définir le rôle de la station dans une stratégie de développement touristique durable de l’agglomération, et élaborer un schéma directeur permettant d’aménager le front de mer, de gérer les flux et le stationnement, d’animer la station toute l’année et de faciliter la création d’hébergements. Par ailleurs, le schéma de développement touristique 2009-2012 envisage la création d’un pôle communautaire de loisirs nautiques permettant de coordonner et de rationaliser l’offre des cinq clubs proposant des loisirs nautiques aux différents publics, et de mettre en place de nouveaux produits nautiques tournés vers les loisirs et le tourisme. GOT : Quels sont vos partenariats avec d’autres offices de tourisme ? D. S. : Un club des techniciens d’offices a été créé par l’intermédiaire de l’UDOTSI. Par ailleurs, nous travaillons sur la thématique de la coquille Saint-Jacques avec les offices de tourisme de SaintQuay-Portrieux et d’Erquy, dont l’offre complète la nôtre. Pour favoriser la prise en compte de la dimension urbaine dans les politiques touristiques régionales, nous participons, depuis 2009, à une commission de la FROTSI, avec les offices de tourisme des villes bretonnes (Rennes, Brest, Vannes, Quimper, Lorient, Saint-Malo, Dinan…). ■ Office de tourisme de la Baie de Saint-Brieuc Tél. : 08 25 00 22 22 www.baiedesaintbrieuc.com 3 ▲ GOT2048 GOT2048 1/03/10 8:42 Page 4 ▲ offices de tourisme N° 2048 – 3 mars 2010 Classement : conforter la marque « office de tourisme » Une large majorité d’offices appelle à définir des critères de classement prenant en compte l’évolution des métiers, les outils multimédias, l’élargissement des missions et les nouveaux territoires. Beaucoup suggèrent d’aligner le futur référentiel sur les démarches qualité existantes pour l’ensemble des missions des offices. L a loi du 22 juillet 2009 dite « de développement et de modernisation des services touristiques » situe la réforme du classement des offices de tourisme et des hébergements touristiques au cœur de la stratégie globale d’amélioration de la qualité de l’offre et des services. Compte tenu du caractère obsolète et du manque de visibilité auprès de la clientèle des critères de classement actuels des offices de tourisme, la direction générale de la Compétitivité de l’industrie et des services (DGCIS) dont dépend la sous-direction du Tourisme a confié, par convention, une mission d’audit à la Fédération nationale des offices de tourisme et syndicats d’initiative (FNOTSI). Il s’agit d’aider Atout France à élaborer de nouveaux critères de classement applicables aux offices. Un comité de pilotage comprenant la FNOTSI, les services du ministère, Atout France et l’Association nationale des maires des stations classées et des communes touristiques (ANMSCCT) a été mis en place en décembre 2009, pour produire un nouveau référentiel mi-2010. OT Montélimar : l’évolution des métiers « Le concept d’amplitude horaire de l’ouverture au public est devenu obsolète, alors que nos structures professionnalisées mettent en place des conseillers en séjour virtuels et des animateurs numériques de territoire censés répondre, presque en temps réel, aux demandes déposées en ligne par les internautes sur les réseaux sociaux que nous administrons (Facebook, Twitter…), 4 explique Emmanuelle Rivas, directrice de l’office de tourisme 3★ de l’agglomération de Montélimar (Drôme) et vice-présidente de la FNOTSI. N’oublions pas, cependant, que cette notion d’amplitude horaire a permis d’imposer un certain nombre d’ouvertures obligatoires pour intégrer des personnels formés remplaçant des bénévoles pas toujours très professionnels. Des critères comme le nombre d’agents d’accueil multilingues, la richesse de la documentation touristique et ses versions en différentes langues ne tiennent pas compte des besoins locaux. La possibilité de consultation en ligne des disponibilités des hébergements après fermeture de l’office de tourisme n’est pas prise en considération. Les services offerts aux professionnels et l’existence d’un service de presse sont devenus des évidences. Il serait préférable de prendre en compte les moyens humains, donc l’évolution des métiers, et l’évolution des budgets des offices de tourisme dont la part d’autofinancement a modifié le comportement des directeurs dans la gestion de leurs structures. De nouveaux territoires de compétence Le classement en étoiles correspond à des niveaux de prestations, de services et d’équipements inconnus du public comme des acteurs du tourisme local. Il ne reflète pas les exigences actuelles des clientèles touristiques en matière d’accueil, d’information et surtout de conseil, pas plus que l’évolution de la consommation touristique et le développement de l’Internet comme outil d’information, de promotion, de réservation et de commercialisation. Les critères actuels ignorent les nouvelles répartitions territoriales (intercommunalités, agglomérations), les différents statuts juridiques des offices, les obligations qui en Ils ont dit… • Dominique Chapotot, directeur de l’office de tourisme 3★ du Mâconnais Val de Saône (Saône-et-Loire), souligne que le classement ne tient pas compte de la qualité de l’implication de l’office dans la promotion, de l’événementiel, des TIC et des résultats économiques générés par son action sur son territoire de compétence. • « La clientèle qui a l’habitude de voyager par l’intermédiaire des offices de tourisme perçoit très bien la notion de classement, affirme Michèle Etienney, responsable de l’office 2★ de Saint-Zacharie (Var). Le classement est un indicateur de la professionnalisation d’un office pour les élus. » • L’office de tourisme de Manosque (Alpes-de-Haute-Provence), certifié ISO 9001-2000, a perdu ses 3 étoiles en 1999, car les toilettes publiques sont distantes de plus de 100 mètres. « Il faut lier les critères de classement au fait qu’un office soit engagé ou non dans une démarche qualité, explique son directeur Jean-Jacques Rodriguez. Actuellement, le classement des offices de tourisme n’est pas connu du public et il ne garantit pas une qualité d’accueil. » La Gazette Officielle du Tourisme 1/03/10 8:42 Page 5 offices de tourisme N° 2048 – 3 mars 2010 découlent et qui peuvent limiter les actions. À mon sens, les nouveaux critères de classement devraient intégrer les points suivants (liste non hiérarchisée et non exhaustive) : – le degré de professionnalisation et l’organisation interne, avec les métiers figurant sur l’organigramme et les compétences réelles ; – les missions obligatoires ou facultatives réellement assurées par l’office (commercialisation, exploitation d’équipements touristiques et/ou de loisirs…) ; – la mise en place de démarches tendant vers la qualité de l’offre interne ou externe ; – l’animation touristique du territoire (événementiels, visites guidées, rencontre des acteurs locaux, mise en relation directe des producteurs et du public, organisation d’expositions, de randonnées…) ; – la fédération réelle du territoire par la coordination de ses acteurs ; – le budget de la structure et la proportion de ressources publiques et d’autofinancement ; – l’implication de l’office dans des démarches collectives (Tourisme & Handicap, développement durable) ; – l’adhésion à la FNOTSI, la présence du logo “i” sur toutes les éditions et le site Internet, la mise en ligne des informations majeures sur www.tourisme.fr ; – la participation du directeur à des formations, congrès, séminaires le sensibilisant aux évolutions technologiques, et la formation du personnel aux TIC ; – l’existence d’une stratégie locale de développement touristique ; – l’accompagnement des porteurs de projets par l’office ; – la mise en place d’une formation obligatoire pour les administrateurs.» UDOTSI Saône-et-Loire : afficher les actions de l’office Jacques Matteo, président de l’UDOTSI Saône-et-Loire, souligne la nécessité de rendre obligatoire une convention d’objectifs avec la collectivité précisant les missions attri- La Gazette Officielle du Tourisme buées à l’office (qui doivent être celles figurant dans le code du tourisme) et les moyens mis à disposition. Il ajoute que « l’office doit être situé dans un lieu fréquenté par le public ; le regroupement des services touristiques dans des locaux intercommunaux éloignés du site touristique majeur ne répond pas forcément à ce critère. En matière de signalisation, il serait pertinent d’indiquer, en amont, la présence d’un office de tourisme. Il faut conserver, parmi les critères de classement, l’appartenance à un réseau national, gage de qualité. Les 3★ et 4★ pourraient être tenus de garantir l’accessibilité à trois ou quatre types de handicaps. Il serait bon de distinguer les emplois à temps partiel de ceux à temps plein et de fournir un total en ETP. Le personnel d’accueil devrait être obligatoirement bilingue dans les 1★ et 2★ et trilingue dans les 3★ et 4★. Les offices 1★ et 2★ devraient obligatoirement disposer d’un service promotion. Il faut ajouter aux critères la présence d’un photocopieur, utile pour l’office, les touristes, mais aussi pour les habitants, notamment en milieu rural. Dans les 2★, 3★ et 4★, les visiteurs doivent disposer d’un accès Internet. L’affichage extérieur des horaires d’ouverture doit être obligatoire et ceux-ci doivent figurer dans la convention d’objectifs, ce qui pourrait éviter, dans certains cas, leur réduction de fait par insuffisance budgétaire. La durée d’ouverture devrait être de cinq jours pour les 1★ en période touristique, six jours pour les 2★ ainsi que le dimanche après-midi en période touristique (ouverture minimum de 3 jours par semaine hors période touristique), six jours pour les 3★ et sept jours en période touristique, sept jours pour les 4★. Peu de touristes se préoccupent du classement, mais ce n’est pas une raison pour l’abandonner, car il doit refléter le degré de professionnalisation d’un office et représenter la volonté des élus. Pour les professionnels, le classement est l’affichage officiel des actions menées par l’office. » UDOTSI Yonne : s’inspirer de la démarche qualité Anne-Sophie Monin-Latry, agent de développement à l’UDOTSI Yonne, accompagne les offices dans leur procédure de classement. « Les services exigés doivent être revus en fonction de l’évolution des métiers ainsi que des habitudes et des exigences des touristes. Le label Tourisme & Handicap pourrait être obligatoire, ainsi qu’un site Internet pour l’office, un accès Internet ou une connexion wifi à disposition des visiteurs. Les critères portant sur la coordination des acteurs locaux et la relation avec la collectivité doivent être affirmés. Globalement, le nouveau classement pourrait s’inspirer des critères de base d’une démarche qualité. La notion de classement en étoile n’est pas perçue par la clientèle, mais c’est un outil de communication avec les élus et un concept familier aux socioprofessionnels (hôteliers, restaurateurs) qui doivent percevoir l’office comme un référent et un catalyseur de développement du territoire. » OT Vallée du Louron : la mise en réseau « Les critères de classement reposent trop sur des éléments matériels et n’intègrent pas la manière dont les TIC ont révolutionné le monde du tourisme, affirme Nicolas Martin, directeur de l’office de tourisme de la vallée du Louron (Hautes-Pyrénées) qui vient de passer en 3★. Ainsi, le trafic ou les fonctionnalités du site Internet ne sont pas pris en compte, pas plus que la présence ou non d’outils multimédias communicants au sein des offices (point wifi gratuit, bornes tactiles, applications PDA…). Les outils multimédias doivent être intégrés dans le classement, la présence d’un webmestre doit être exigée dans les 3★ et les 4★. Il faut prendre en compte la commercialisation de produits touristiques, valoriser la mise en réseau et les économies d’échelle (regroupement d’offices sur un territoire, édition de brochures en commun…). 5 ▲ GOT2048 GOT2048 1/03/10 8:42 Page 6 ▲ offices de tourisme Le classement n’est pas perçu par la clientèle, mais il est symbolique pour les socioprofessionnels. Ce n’est pas un indicateur de performance, mais il permet de se comparer aux offices de proximité. Il ne constitue pas un plus dans la recherche de financements auprès des collectivités. » OT Rambouillet : un indicateur « La quasi-totalité du public méconnaît le classement des offices de tourisme, dit Emmanuelle Sarlanga, directrice de l’office de tourisme 3★ de Rambouillet (Yvelines). Le nombre d’étoiles ne constitue pas un élément d’attractivité ou de différenciation pour le public. Le classement valorise le travail de l’équipe. L’obtention d’une étoile supplémentaire est le résultat d’investissements et d’un travail collectif pour améliorer et diversifier les services. Un office, dont le classement progresse, peut se positionner en tant qu’exemple pour inciter les prestataires à monter en qualité. Le classement est un élément de fierté (ou non) pour les administrateurs de l’office qui se comparent aux offices voisins. » OT Isles du Marais poitevin : inclure tous les salariés Pour Audrey Peninou, conseillère en séjour à l’office de tourisme 1★ des Isles du Marais poitevin (Chaillesles-Marais, Vendée), candidat au classement en 2★, il faut tenir compte de la présence d’outils multimédias (accès wifi, borne interactive…), sans limiter leur zone d’implantation à un périmètre autour de l’office, mais en précisant leur localisation sur la commune. Et pourquoi ne pas prendre en compte la présence d’un apprenti en alternance sur deux ans, présent à mi-temps de septembre à juin et à temps complet en juillet-août ? « La clientèle et les socioprofessionnels ne savent pas quelles prestations un office est tenu d’assurer en fonction de son niveau, ils recherchent 6 N° 2048 – 3 mars 2010 simplement un accueil et une communication pertinents et efficaces », dit-elle. OT Bastides et vallons du Gers : communiquer Pour Nathalie Barrouillet, directrice de l’office de tourisme 2★ (en cours 3★) Bastides et vallons du Gers, à Marciac (Gers), « il faut élargir le chapitre de la convention d’objectifs à toutes les missions confiées par la collectivité, intégrer les critères Tourisme & Handicap, actualiser les chapitres matériel (en fonction de la demande des clients et des services proposés par l’office) et normalisation (exigibilité à partir de 3★), accentuer la prise en compte des missions de qualification et d’animation de l’offre et de coordination des acteurs locaux. De manière générale, la notion de classement n’est pas perçue par la clientèle qui, souvent, ne fait pas la différence entre syndicat d’initiative et office de tourisme. Le classement est utile pour les partenaires institutionnels de l’office et les critères de gouvernance territoriale. Une campagne de promotion à l’échelle nationale pourrait être intéressante pour faire connaître le classement et les services apportés par les offices. Nos sociopro- fessionnels semblent plus attentifs aux missions confiées à l’office, au partenariat qu’ils peuvent établir avec lui, au niveau de ses prestations, qu’au niveau de classement. » OT La Roche-sur-Yon et Pays yonnais : assurer l’impartialité Alain Bulteau, directeur de l’office de tourisme 3★ de La Roche-surYon et du Pays yonnais (Vendée), estime nécessaire de disposer d’un organe de contrôle indépendant au niveau national assurant l’audit pour le premier classement, lequel serait potentiellement remis en cause chaque année (comme pour un guide gastronomique, par exemple). « Il faut intégrer, dit-il, la notion de satisfaction des clientèles (acteurs économiques locaux, financeurs, visiteurs, habitants) grâce à des enquêtes systématiques en direct ou sur les réseaux sociaux. Les offices de tourisme ont une image de service public auprès de la clientèle, ils sont supposés assurer l’impartialité et la sécurité des informations. Mais face à la multiplication des sources d’information (réseaux sociaux…), l’avenir de la marque “office de tourisme” est subordonnée à une qualité de services et de relation humaine. » ■ Ils ont dit… • Kristel Martin, directrice de l’office de tourisme du Larzac Templier Causses et vallées (Aveyron), souligne qu’ouvrir un office de tourisme 2★ 6 j/7 en milieu rural n’étant pas concevable en basse saison, il faut prendre en compte la fréquentation touristique. • Christiane Ricort, présidente de l’office de tourisme de Luceram (AlpesMaritimes), pense que les critères de classement d’un office devraient tenir compte du nombre d’habitants et des capacités de financement de la commune afin de ne pas pénaliser les petits offices des villages de montagne. • Pour Dominique Wallior, chargée des relations extérieures à l’office de tourisme 4★ de Strasbourg et sa région (Bas-Rhin), il faut différencier les zones urbaines, rurales, littorales et de montagne, réunir un panel d’acteurs du tourisme de ces zones, faire un état des lieux et tester les nouveaux critères sur le terrain avant toute validation. • L’équipe de l’office de tourisme 2★ du canton de Lignières (Cher) estime qu’un rapprochement avec les critères de la marque Qualité Tourisme permettrait d’accroître le niveau de qualité dans l’ensemble des structures. Le classement devrait prendre en compte la vente de produits locaux, la présence d’espaces repos et enfants dans l’office, les relations avec les prestataires et les partenaires institutionnels. La Gazette Officielle du Tourisme 1/03/10 8:42 Page 7 droit du tourisme N° 2048 – 3 mars 2010 Actualité - Réglementation - Journal Officiel Droit du tourisme COMMUNES TOURISTIQUES ET STATIONS CLASSÉES Une circulaire en date du 3 décembre 2009 relative aux communes touristiques et aux stations classées mentionnées dans le code du tourisme a été publiée au Journal Officiel du 24 février 2010. Dans la perspective de la mise en œuvre progressive des dispositions législatives et réglementaires nouvelles du code du tourisme selon le rythme des caducités des classements prononcés avant la date d’entrée en vigueur de la réforme, cette circulaire a pour objet de présenter les points essentiels de la réforme du classement pour en faciliter la mise en œuvre. La période qui va s’ouvrir va en effet être marquée par une première vague de demandes de classement suscitées par la proximité de la première date de caducité fixée au 1er avril 2012. L’organisation d’ensemble consacrée par la loi n° 2006-437 du 14 avril 2006 repose sur deux niveaux qualitatifs. Le premier est celui de la commune touristique. Au second niveau se place la station classée, qui n’est autre qu’une commune touristique ayant structuré une offre touristique d’excellence susceptible d’être reconnue et valorisée par le classement. Le législateur a doté la commune touristique d’un statut défini à l’article L. 133-11 du code du tourisme complété par les articles R. 133-32 et R. 13333 du même code. Sur leur demande, sont dénommées communes touristiques les communes mettant en œuvre une politique locale du tourisme et offrant une capacité d’hébergement d’une population non résidente. Les communes qui bénéficiaient historiquement au titre du tourisme de la dotation supplémentaire ou de la dotation particulière qui ont été globalisées depuis 1993 au sein de la part forfaitaire de la DGF1, ont la faculté d’être dénommées communes touristiques suivant la procédure simplifiée. Elles doivent : – disposer d’un office de tourisme classé ; – organiser des animations touristiques ; – disposer d’une capacité d’hébergement d’une population non résidente. La procédure de demande est calée sur le droit commun. La commune constitue son dossier de demande conformément aux dispositions des articles 1er et 2 de l’arrêté interministériel du 2 septembre 2008 relatif aux communes touristiques et aux stations classées. Ce dossier contient les pièces suivantes : – la délibération du conseil municipal sollicitant la dénomination de commune touristique (des exemples de délibérations types sont fournis en annexe de la circulaire) ; – le modèle national de demande de dénomination de commune touristique dûment rempli, téléchargeable sur le site www.tourisme.gouv.fr ; – l’arrêté préfectoral de classement de l’office du tourisme en vigueur à la date de la demande de dénomination de commune touristique ; – la liste détaillée des hébergements existants par catégorie sur la commune permettant de calculer la capacité d’hébergement d’une population non permanente ; – une note présentant les animations touristiques proposées par la commune (la liste est fournie en annexe). Les communes sont incitées à privilégier la dématérialisation du dossier. Le préfet dispose d’un délai de deux mois à compter de la réception du dossier complet pour instruire la demande et prononcer la dénomination de commune touristique. Le silence, au-delà de ce délai, vaut rejet. La commune pourra alors introduire un recours gracieux pour obtenir l’expression des motifs du rejet. Dans l’hypothèse où une décision explicite de rejet de la demande est prononcée, il appartient au préfet de motiver sa décision. La dénomination de commune touristique est prononcée par arrêté préfectoral pris pour une durée de cinq ans. Au terme de la durée de validité, la commune qui souhaite le renouvellement de la dénomi1. La liste précise de ces communes est figée depuis la réforme de la dotation supplémentaire et de la dotation particulière de la DGF intervenue en 1993 dont les montants ne sont portés que pour mémoire et à titre d’information. Points clés de la réforme : • Le classement est unifié ; • le classement est temporaire ; • le classement est prononcé à partir de critères de sélection explicites ; • la procédure d’instruction est déconcentrée au niveau départemental ; • la procédure est normée et son aboutissement est fixé dans le temps ; • ne relève plus du niveau ministériel (décret simple) que la décision de classement en station. La Gazette Officielle du Tourisme 7 ▲ GOT2048 GOT2048 1/03/10 8:42 Page 8 ▲ droit du tourisme N° 2048 – 3 mars 2010 nation doit déposer une nouvelle demande dans les mêmes formes que lors de la présentation initiale. Un libre choix de positionnement touristique offert aux collectivités territoriales La dénomination de commune touristique permet l’appartenance à une catégorie singulière de collectivités territoriales à laquelle peuvent s’adosser toutes politiques publiques spécifiques en faveur du développement touristique. Elle est, par ailleurs, l’étape obligée pour solliciter, le cas échéant, le classement en station de tourisme. L’appellation « commune touristique » est mentionnée dans d’autres codes que le code du tourisme, en particulier dans celui des communes (cf. art. L. 412-49-1) et celui de la santé publique (cf. art. L. 3335-4). L’assimilation de ces communes touristiques à celle du code du tourisme a été réalisée par l’article 26 de la loi n° 2009-888 du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques. Formalisme précis de la procédure pour les stations classées La procédure relative à la station classée de tourisme a également été simplifiée par le législateur. Le classement en station de tourisme correspond désormais à une seule catégorie générique, se substituant aux six anciennes catégories de classements : « climatique », « hydrominéral », « uval », « balnéaire », « de tourisme », « de sports d’hiver et d’alpinisme ». Les « communes touristiques » qui le souhaitent sont incitées à constituer le dossier de demande de classement sous la forme dématérialisée et à l’adresser au préfet par voie électronique. Le délai d’instruction ne court qu’à compter de la date de réception du dossier complet. Ce dossier doit comprendre obligatoirement : – la délibération du conseil municipal sollicitant le classement en station de tourisme ; – l’arrêté préfectoral de dénomination de commune touristique en vigueur à la date de demande de classement en station de tourisme ; – l’arrêté préfectoral de classement de l’office de tourisme (deux étoiles minimum) ; – le modèle national de dossier de demande de classement dûment rempli et téléchargeable sur le site Internet www.tourisme.gouv.fr ; – une note de synthèse, d’une quinzaine de pages environ, répondant aux obligations de l’article R. 133-37 du code du tourisme. Cette note doit lister de façon exhaustive les atouts de la commune, notamment en matière de diversité des hébergements, d’offres culturelle, naturelle, sportive, de patrimoine ou d’accueil, et d’informations touristiques, de services de proximité, d’offres de soins (hygiène, équipements sanitaires, structures de soins), de transports, d’accès à la commune et de circulation, de sécurité, d’urbanisme et d’environnement ; – un support électronique rassemblant des éléments de preuve venant étayer les informations fournies dans le modèle national de dossier, comme par exemple des illustrations photographiques, plans, cartes, documents touristiques, documents d’urbanisme, etc. Le préfet dispose d’un délai de six mois pour instruire le dossier complet qui sera transmis au ministre chargé du Tourisme, accompagné d’un avis de synthèse qui devra, par une appréciation globale, éclairer ce dernier sur la suite à donner à la candidature au regard de sa conformité aux textes. Dans le délai de six mois, le ministre chargé du Tourisme proposera au Premier ministre un projet de décret de classement ou transmettra une lettre motivée de rejet de la demande. Le classement est prononcé par décret simple pris pour une durée de douze ans. Au-delà, le renouvellement s’effectue selon les mêmes modalités. Rappel des avantages liés au classement en station de tourisme La refonte des textes relatifs au classement en station n’a pas remis en cause les avantages associés, sauf en ce qui concerne les casinos. Le classement en station de tourisme offre les avantages suivants : 1. La majoration de l’indemnité des maires et adjoints, mentionnée à l’article L. 2123-22 du code général des collectivités territoriales ; 2. Le sur-classement démographique mentionné à l’article L. 133-19 du code du tourisme complété par le décret n° 99-567 du 6 juillet 1999 ; Des critères de sélection explicites Le code du tourisme offre un ensemble de règles explicites appelant une appréciation objective des critères de sélection des communes candidates au classement. Ces critères sont énoncés aux articles L. 133-13, L. 133-14 et R. 133-37 dudit code. Ces dispositions sont complétées par l’arrêté interministériel du 2 septembre 2008 relatif aux communes touristiques et aux stations classées, notamment son article 3 définissant les conditions d’application de l’article R. 133-37. En annexe à la présente circulaire est joint un commentaire de ces dispositions ainsi qu’une liste indicative, à titre d’exemple, des activités pouvant être proposées par les communes touristiques. 8 La Gazette Officielle du Tourisme 1/03/10 8:42 Page 9 N° 2048 – 3 mars 2010 3. Le produit de la taxe additionnelle aux droits d’enregistrement ou à la taxe de publicité foncière tel que prévu à l’article 1584 du code général des impôts ; 4. Le bénéfice de la réduction à 0 % du taux du droit de mutation prévu à l’article 722 bis du code général des impôts pour les acquisitions de fonds de commerce et de clientèle dans les communes érigées en stations classées dont la population est inférieure à 5 000 habitants et qui sont situées dans les territoires ruraux de développement prioritaire. Ces avantages sont accessibles aux communes érigées en station classée de tourisme dès la prise d’effet du décret de classement, soit le lendemain de sa publication au Journal Officiel de la République française. La situation au regard des casinos : un découplage définitif Le IV de l’article 7 de la loi n° 2006-437 du 14 avril 2006 a coupé les liens qui existaient entre le tourisme et la législation sur les jeux de hasard. Seuls quelques cas particuliers vont subsister. Il s’agit : – des communes érigées en station classée climatique, balnéaire, hydrominérale (thermale) antérieurement à l’entrée en vigueur du nouveau dispositif de classement ; – des communes classées station de tourisme constituant la ville principale d’une agglomération de plus de 500 000 habitants, répondant à des exigences d’ordre culturel (théâtre d’opéra, centre dramatique national, scène nationale…) ; – des villes ou stations classées de tourisme de plus de 15 000 habitants du département de la Guyane ; – des communes non visées ci-dessus dans lesquelles un casino est régulièrement exploité à la date d’entrée en vigueur de la loi du 14 avril 2006 ; – des communes dont la demande de classement en station balnéaire, climatique et hydrominéral (thermal) sollicitée entre le 14 avril 1996 et le 14 avril 2006 est en cours d’instruction à la date de promulgation de la loi, soit à la date du 14 avril 2006. La liste indicative des communes concernées figure en annexe VI de la circulaire. Toutefois, ce classement devra être prononcé dans le délai de cinq ans décompté à partir du 3 mars 2009, date d’entrée en vigueur de la réforme. Passé ce délai, elles ne pourront plus bénéficier de cette option. Prise en compte de l’intercommunalité Bien que le débat parlementaire ait mis en avant la dimension communale du classement, les réalités de l’intercommunalité exigent que celles-ci soient prises en compte. C’est pourquoi le chapitre IV du titre III du livre Ier du code du tourisme est consacré aux groupements intercommunaux. 1. Communes touristiques Ainsi l’article L. 134-3 du code du tourisme permet aux établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) de solliciter, en lieu et place des La Gazette Officielle du Tourisme droit du tourisme communes-membres, la dénomination de commune touristique. Néanmoins, les EPCI étant régis par le principe de spécialité fonctionnelle, ils ne peuvent intervenir en lieu et place des communes-membres que s’ils sont compétents en matière de tourisme. L’article R. 133-36 résultant du décret n° 2008-437 précité a précisé les deux conditions permettant d’établir qu’un EPCI est compétent pour demander le bénéfice de la dénomination de commune touristique pour une, plusieurs ou l’ensemble de ses communes-membres : – l’existence d’un office de tourisme intercommunal classé ; – le transfert par les communes de la compétence d’instituer la taxe de séjour au niveau communautaire. Ces deux conditions sont cumulatives. Cependant, alors qu’il est exigé que l’office de tourisme communautaire soit effectivement érigé et classé, il n’en est pas de même pour la taxe de séjour pour laquelle seule la compétence de l’instituer exclusivement au niveau communautaire est nécessaire. Le périmètre faisant l’objet de la demande de dénomination respecte la « maille » communale. Ainsi, peut-il être constitué de toutes les communesmembres, de plusieurs ou d’une seule. Néanmoins, ce périmètre doit résulter de la contiguïté des territoires des communes concernées. En effet, la loi exige que le territoire concerné soit d’un seul tenant et sans enclave (article L. 134-3). 2. Stations classées Il n’existe qu’un seul cas où un EPCI peut solliciter une demande de classement en station de tourisme (article L. 134-3). Il s’agit d’un EPCI répondant aux deux conditions citées ci-dessus et dont le territoire faisant l’objet de la demande est équipé pour la pratique des sports d’hiver et d’alpinisme. En dehors de cette situation précise, ce sont les communes-membres de l’EPCI qui conservent exclusivement à leur niveau la faculté de solliciter pour elles-mêmes le classement en station de tourisme. Dispositions transitoires Le décret n° 2008-884 précité a prévu des dispositions transitoires en faveur des anciennes stations classées et des communes ayant bénéficié jusqu’en 1993 des sommes reçues au titre de la dotation supplémentaire aux communes et groupements touristiques ou thermaux et de la dotation particulière aux communes touristiques mentionnées à l’article L. 2334-7 du code général des collectivités territoriales. Ainsi, ces communes, qui doivent obligatoirement être dotées d’un office de tourisme classé et compétent sur leur territoire, ne sont soumises qu’à une simple délibération du conseil municipal demandant la dénomination de commune touristique. Cette procédure dérogatoire (prévue à l’article 3 du décret n° 2008-884 du 2 septembre 2008) n’est 9 ▲ GOT2048 GOT2048 1/03/10 8:42 Page 10 ▲ action publique valable que jusqu’au 3 mars 2010 inclus, date limite de délibération par le conseil municipal. Ce point mérite d’être particulièrement souligné auprès des communes concernées. Entrée en vigueur de la réforme La réforme est entrée en vigueur le 3 mars 2009, soit six mois à compter de la publication du décret n° 2008884 du 2 septembre 2008 relatif aux communes touristiques et aux stations classées. Un calendrier mentionné en annexe présente les différents délais relatifs aux procédures de dénomination et de classement. Pour les communes ayant été érigées en stations classées sous l’empire des anciens textes, et ce avant 1924, l’article L. 133-17 du code du tourisme, modifié par la loi n° 2009-888 du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques, prévoit la caducité du décret de classement à compter du 1er avril 2012. La circulaire rappelle que les communes concernées ont, au préalable, l’obligation d’obtenir leur dénomination de commune touristique avant de déposer une demande de classement en station de tourisme au sens nouveau du terme. Les préfets sont invités à sensibiliser les maires désireux de ne pas exposer leurs communes à la perte des avantages liés au classement en station de tourisme, sur l’intérêt qui s’attache, d’ores et déjà, à se préparer pour réunir, le moment venu, les éléments requis par la nouvelle procédure, et notamment à faire délibérer leur conseil municipal. Le site www.tourisme.gouv.fr propose une foire aux questions ainsi que des fiches thématiques. Les dispositions de cette circulaire s’appliquent à l’ensemble des départements du territoire métropolitain et d’outre-mer, à l’exception de la Corse qui fait l’objet d’un texte spécifique. Action publique OPÉRATIONS DE SECOURS À L’ÉTRANGER Les sénateurs ont adopté le projet de loi sur « l’action extérieure de l’État ». Le texte donne une base juridique permettant à l’État de se faire rembourser les frais d’opérations de secours à l’étranger pour des personnes s’étant délibérément exposées, notamment hors d’un cadre professionnel. Une disposition prévoit que « l’État peut exiger le remboursement de tout ou partie des dépenses qu’il a engagées, ou dont il serait redevable à l’égard de tiers, à l’occasion d’opérations de secours à l’étranger au bénéfice de personnes s’étant délibérément exposées, sauf motif légitime tiré notamment de leur activité professionnelle ou d’une situation d’urgence, à des risques qu’elles ne pouvaient ignorer ». L’État peut également « exercer une action récursoire à l’encontre des opérateurs de transport, des compagnies d’assurance, des voyagistes ou de leurs 10 N° 2048 – 3 mars 2010 représentants qui n’ont pas fourni la prestation de voyage ou de rapatriement à laquelle ils étaient tenus à l’égard de leurs contractants, à moins que ceuxci n’excipent d’un cas de force majeure ayant empêché la réalisation de cette prestation, et auxquels il a dû se substituer ». Un décret précisera les conditions d’application de ces dispositions. Le texte prévoit également la création d’une nouvelle agence chargée de l’action culturelle extérieure qui vise à rendre plus cohérente cette dernière. Baptisée « Institut français », elle reprend les activités de l’association Cultures France transformée en établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Ses activités de promotion culturelle seront élargies à la langue et aux idées françaises et à la formation permanente des personnels. Les sénateurs ont souhaité qu’elle soit placée sous tutelle du ministère des Affaires étrangères. Ils ont également instauré un « conseil d’orientation stratégique » pour associer le ministère de la Culture et les autres ministères à la politique culturelle extérieure. Le texte a créé un deuxième opérateur, une agence chargée de l’expertise et de la mobilité internationale issue de la fusion de Campus France, d’Egide (organismes chargés de la mobilité internationale) et de France Coopération Internationale (chargée de l’expertise) et dotée du statut d’EPIC. Opérateurs touristiques COFFRETS-CADEAUX Depuis le 1er janvier 2010, les émetteurs de coffretscadeaux doivent se soumettre, comme les agences de voyages, à une obligation d’immatriculation qui repose sur trois fondamentaux : la garantie des fonds déposés par le client acheteur, l’assurance RCP et une aptitude professionnelle. C’est une conséquence de la loi du 22 juillet 2009 qui considère que l’acheteur ou le bénéficiaire de ces coffrets-cadeaux doit pourvoir bénéficier du même niveau de protection que s’il use des formes de commercialisation plus classiques. La loi procède en effet à un alignement de la responsabilité des émetteurs de tels coffrets sur celle des agents de voyages. L’article L. 211-1, V du code du tourisme prévoit désormais que le même régime « s’applique aux personnes physiques ou morales qui émettent des bons permettant d’acquitter le prix de l’une des prestations mentionnées au présent article et à l’article L. 211-2 ». Cet alignement ne concerne toutefois que les émetteurs de coffrets-cadeaux et non pas ceux qui les distribuent ; ceux-ci, telles les enseignes de la grande distribution, sont ainsi exclus du dispositif. Reconnaissant ce vide juridique, Hervé Novelli avait évoqué l’idée de reprendre ce dossier à l’occasion de la réviLa Gazette Officielle du Tourisme 1/03/10 8:42 Page 11 secteur HCR N° 2048 – 3 mars 2010 sion de la loi Chatel sur la vente à distance. Dans la proposition de loi qui a été adoptée par l’Assemblée nationale le 20 janvier dernier, aucune disposition relative au régime juridique de la distribution de coffretscadeaux n’a été inscrite. Le texte ayant été transmis au Sénat pour l’étude en première lecture, un amendement pourra, à cette occasion, être proposé pour mettre un terme au statut privilégié des distributeurs. Secteur HCR DISPOSITIFS EN MATIÈRE D’ALTERNANCE Une mission sur le développement de l’alternance dans le secteur de la restauration a été confiée au restaurateur Régis Marcon. Elle s’inscrit dans le prolongement du contrat d’avenir, signé le 28 avril 2009, dont l’un des engagements porte sur l’augmentation du nombre de contrats d’apprentissage et de contrats de professionnalisation (plus 20 000 en 3 ans). Alors que les professionnels du secteur recherchent chaque année près de 60 000 nouveaux collaborateurs, le flux annuel de sortants formés (apprentis, personnes sous statut scolaire, contrats de professionnalisation et stages conventionnés) est d’environ 40 000 personnes. M. Marcon a été chargé de réaliser un état des lieux des différents dispositifs existant en matière d’alternance dans les secteurs de la restauration, des besoins des entreprises, des centres de formation et des jeunes. L’objectif était par ailleurs d’identifier les difficultés ou les blocages rencontrés et qui empêchent le développement de l’apprentissage ou du contrat de professionnalisation et, a contrario, les bonnes pratiques à diffuser. pouvant être passés sans publicité ni mise en concurrence. Il a considéré que ce seuil était contraire aux grands principes de la commande publique en raison notamment de son caractère général et de son montant. – Le Centre national de la Fonction publique territoriale (CNFPT) publie une étude sur les perspectives de recrutement en 2010 par type de collectivités. L’étude mesure les grandes tendances de l’emploi en termes de perspectives et de difficultés de recrutement (part des collectivités déclarant recruter et éprouver des difficultés de recrutement, effectifs 2009, nombres et poids des recrutements envisagés par secteurs d’activités…). Paru au Journal Officiel – Arrêté du 19 février 2010 portant extension d’avenants à la convention collective nationale des hôtels, cafés, restaurants. Journal Officiel du 24 février 2010 En application de ce texte, sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ d’application de la convention collective nationale des hôtels, cafés, restaurants du 30 avril 1997 tel que modifié par l’avenant n° 1 du 13 juillet 2004, les dispositions de l’avenant n° 6 du 15 décembre 2009 relatif aux rémunérations, à la reconnaissance des qualifications, à la prévoyance, à la prime liée à la réduction de la TVA et aux jours fériés, à la convention collective nationale. Bon à savoir – Décret du 18 février 2010 portant classement de la commune de Perros-Guirec (Côtes-d’Armor) comme station de tourisme. Journal Officiel du 21 février 2010 – Par décision du 10 février 2010, le Conseil d’État a annulé, à compter du 1er mai 2010, le décret n° 20081356 du 19 décembre 2008 en tant qu’il fait passer de 4 000 € à 20 000 € le seuil des marchés – Décret du 18 février 2010 portant classement de la commune de Giffaumont-Champaubert (Marne) comme station de tourisme. Journal Officiel du 21 février 2010 Un nouveau panonceau pour les hôtels de tourisme La nouvelle plaque, présentée par le secrétaire d’État chargé du Tourisme, Hervé Novelli, va remplacer l’actuel panonceau octogonal bleu et sera apposée sur les hôtels classés selon les nouvelles normes de classement volontaire. Les caractéristiques du panonceau des hôtels de tourisme mentionné à l’article D. 311-9 du code du tourisme sont conformes au modèle annexé par l’arrêté du 19 février 2010 publié au Journal Officiel du 24 février. La plaque est de forme rectangulaire, biseautée en haut à droite, de couleur rouge pour les établissements de 1 à 4 étoiles, de couleur or pour les 5 étoiles. Elle affiche l’année d’attribution du classement et son échéance, car elle est attribuée pour une durée de cinq ans (alors qu’auparavant, il n’y avait pas de limite de temps). La marque France en bas de la plaque souligne le caractère officiel et rappelle l’attribution par l’État. Les établissements hôteliers classés antérieurement à la date de promulgation de la loi n° 2009-888 du 22 juillet 2009 de développement et de modernisation des services touristiques apposent, pendant la durée où ce classement continue de produire ses effets, le panonceau correspondant au modèle réglementaire fixé à la date de la décision de classement. La Gazette Officielle du Tourisme 11 ▲ GOT2048 GOT2048 1/03/10 8:43 Page 12 ▲ bourse N° 2048 – 3 mars 2010 – Décret du 9 février 2010 portant classement de la commune de Bourbonne-les-Bains (Haute-Marne). Journal Officiel du 11 février 2010 – Arrêté du 20 janvier 2010 fixant la liste des organismes de formation bénéficiant de l’habilitation afin d’organiser les sessions de formation conduisant à la délivrance des brevets d’aptitude aux fonctions d’animateur et de directeur en accueils collectifs de mineurs, pour la période du 1er janvier 2010 au 31 janvier 2013. Journal Officiel du 3 février 2010 – Arrêté du 27 janvier 2010 relatif aux péages autoroutiers. Journal Officiel du 31 janvier 2010 – Arrêté du 20 janvier 2010 portant nomination du directeur du patrimoine et des collections de l’Établissement public du château de Fontainebleau (Xavier Salmon). Journal Officiel du 29 janvier 2010 – Arrêté du 11 janvier 2010 fixant les conditions de délivrance du diplôme de guide de haute montagne du brevet d’État d’alpinisme. Journal Officiel du 28 janvier 2010 – Arrêté du 18 janvier 2010 modifiant les dispositions réglementaires du code du sport. Journal Officiel du 28 janvier 2010 Le texte précise la procédure concernant l’exercice sur le territoire national de l’encadrement, l’ensei- gnement, l’animation et l’entraînement du ski alpin par les ressortissants d’un État membre de la Communauté européenne. Il prévoit l’appréciation par le Conseil supérieur des sports de montagne d’éventuelles « différences substantielles » entre la qualification professionnelle du déclarant et la qualification professionnelle requise sur le territoire national, au regard des compétences techniques de sécurité et des connaissances théoriques et pratiques en matière de sécurité. – Décret n° 2010-94 du 22 janvier 2010 relatif aux modalités de mise en œuvre des périodes d’immersion dans le cadre des contrats d’accompagnement dans l’emploi. Journal Officiel du 26 janvier 2010 – Arrêté du 15 octobre 2009 portant agrément de l’accord national interprofessionnel du 8 octobre 2009 relatif au chômage partiel. Journal Officiel du 27 décembre 2009 L’accord national interprofessionnel (ANI) du 8 octobre 2009 relatif au chômage partiel est entré en vigueur depuis le 1er janvier 2010. Il définit la base de calcul de l’indemnité horaire de chômage partiel comme « la rémunération brute servant d’assiette au calcul de l’indemnité de congés payés ramenée à un montant horaire sur la base de la durée légale du travail applicable dans l’entreprise, ou lorsqu’elle est inférieure, la durée collective du travail ou la durée stipulée au contrat de travail ». ■ Le tourisme en actions La Gazette Officielle du Tourisme propose chaque semaine le suivi de valeurs cotées en Bourse dans le domaine du tourisme et des loisirs. Cote au 26 février 2010 (valeurs exprimées en €) : Titre Cours % var. 27/02/2009 Maxi* Mini ACCOR : 37,07 + 26,95 % 38,33 26,07 9,76 + 31,43 % 12,51 6,41 André Trigano (CIAT) : 47,49 -22,16 % 61,45 47,49 Club Méditerranée : 11,35 -1,13 % 16,47 8,96 Air France : Cie des Alpes : Titre Cours % var. 27/02/2009 Maxi* Mini Bernard Loiseau : 6,08 Euro Disney : 4,15 Groupe Flo : + 21,60 % + 45,10 % 7,30 3,50 6,79 2,56 4,31 2,03 3,57 + 33,71 % Musée Grévin : 97,00 + 3,47 % 97,00 69,13 24,75 +1,85 % 26,45 19,57 Eurotunnel : 0,09 0,00 % 0,10 0,08 Pierre & Vacances : 49,84 + 20,74 % 61,68 39,30 Groupe Partouche : 2,46 + 0,41 % 3,89 1,79 Sodexho Alliance : 43,05 + 17,56 % 43,05 33,27 64,38 + 23,33 % 64,48 50,86 Trigano : 14,81 + 213,21 % Mac Donald’s : 15,42 4,40 * Depuis le 27 février 2009 Rappel : ces valeurs boursières sont consultables sur le serveur atlantica : http://www.gazette-tourisme.com Indicateur : Le p.-d.g. d’Accor, Gilles Pélisson, a annoncé qu’il discutait avec Dominique Desseigne, président du Groupe Lucien Barrière (GLB), pour céder d’ici fin 2010 les 49 % que son groupe détient dans le capital du casinotier. 12 La Gazette Officielle du Tourisme 1/03/10 8:43 Page 13 annonces N° 2048 – 3 mars 2010 AVIS DE MARCHÉ Tarifs* des Annonces, Offres d’Emplois et publicités 2010 Offre d’emploi 1 page (L : 175 mm x H : 230 mm) 1/2 de page (L : 175 mm x H : 125 mm) 1/4 de page (L : 85 mm x H : 125 mm) 1/8e de page (L : 85 mm x H : 60 mm) 700 € HT 260 € HT ■ Type de procédure : Procédure adaptée. 160 € HT 1 400 € HT : 125 mm) 840 € HT 125 mm) 510 € HT 60 mm) 320 € HT * Tarifs valables pour une parution et mise en ligne de votre annonce pendant un mois sur notre site : www.gazette-tourisme.com Régie Publicitaire Tél. : 05 59 52 84 00 - Fax : 05 59 52 84 01 [email protected] LA GAZETTE OFFICIELLE DU TOURISME Publication hebdomadaire éditée par API® N° 2048 du 3 mars 2010 Rédaction : ONI Biarritz, Agence de Presse, Marie-Pierre Bazin-Cheneaux, Françoise Kergreis Abonnements : Nathalie Saingier Tél. : 05 59 52 84 09 [email protected] Secrétariat de rédaction : Nathalie Hutjens – Tél. : 05 59 52 84 06 Publicités : Tél.: 0559528400 – Fax: 0559528401 [email protected] Impression : SAI 18, allée Marie-Politzer – 64200 Biarritz Commission paritaire: N° 0413 T 83956 ISSN: 0016-5573 Vente par abonnements Routage Presse rouge Site Internet : www.gazette-tourisme.com e-mail rédaction : [email protected] La direction se réserve le droit de refuser toute insertion sans avoir à justifier sa décision. Toute présentation ou reproduction, intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur, ou de ses ayants droit ou ayants cause, est illicite (loi du 11 mars 1957, alinéa 1er de l’article 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait une contrefaçon sanctionnée par le Code Pénal. La loi du 11 mars 1957 n’autorise, au terme des alinéas 2 et 3 de l’article 41, d’une part que les « copies ou reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et d’autre part, « que les analyses et les courtes citations dans un but d’exemple et d’illustration ». Les documents et photos adressés au Service Rédaction ne sont pas retournés (sauf cas exceptionnel), et nous dégageons toute responsabilité en cas de leur éventuelle perte. La Gazette Officielle du Tourisme ■ Objet du marché : Bilan et actualisation du schéma de développement touristique. Date prévisionnelle de début des prestations (fournitures/services) : 30 mai 2010. ■ Critères d’attribution : Offre économiquement la plus avantageuse appréciée en fonction des critères énoncés dans le cahier des charges (règlement de la consultation, lettre d’invitation ou document descriptif). : 230 mm) Siège social : Graphipole 18, allée Marie-Politzer – BP 90041 64201 Biarritz cedex Tél. : 05 59 52 84 00 – Fax : 05 59 52 84 01 Rédaction : À Paris : 3, rue Séguier 75006 Paris Tél. : 01 55 42 61 40 Fax : 01 55 42 61 41 À Biarritz : 18, allée Marie-Politzer BP 90041 – 64201 Biarritz cedex Tél. : 05 59 52 55 33 Fax : 05 59 52 84 01 Directeur Publication : Jacques Darrigrand Responsable de la rédaction : Marie-Pierre Bazin-Cheneaux Tél. : 05 59 52 55 33 Mise en page : Catherine Martial ■ Nom et adresse officiels de l’organisme acheteur : OFFICE DE TOURISME – 60, Grand’Rue Mario-Roustan – 34200 Sète Tél. : 04 99 04 72 35 – Télécopieur : 04 67 46 17 54 Courriel : [email protected] – Adresse Internet : http://www/tourisme-sete.com Correspondant : Corine BEAUJARD – Responsable du marché : Gilles PANNE 420 € HT Publicité, annonce de formation, stage, etc. 1 page (L : 175 mm x H 1/2 page (L : 175 mm x H 1/4 page (L : 85 mm x H : 1/8e page (L : 85 mm x H : Département de publication : 34. ■ Autres renseignements : Numéro de référence attribué au marché par le pouvoir adjudicateur/l’entité adjudicatrice : 2010006. Date limite de remise des offres : 31 mars 2010 à 16 heures. Les numéros de La Gazette Officielle du Tourisme sont téléchargeables par les abonnés au format pdf sur notre site Internet : www.gazette-tourisme.com @ BULLETIN D’ABONNEMENT Adour Presse Information (API®) La Gazette Officielle du Tourisme 18, allée Marie-Politzer - BP 90041 - 64201 Biarritz cedex Prix : 260 € pour un an Étranger : 285 € □ Je désire souscrire un abonnement d'un an à La Gazette Officielle du Tourisme. Société :....................................................................................................... Nom : ........................................................................................................... Adresse :...................................................................................................... Code postal : ........................................ Ville : ............................................. Tél. : ...................................................... • Ci-joint en règlement : un chèque bancaire □ postal □ mandat lettre □ à l'ordre de Adour Presse Information Inscrivez ici votre numéro de carte bancaire □ Je souhaite régler à réception d'une facture Le .................................... □ Carte bancaire Notez les 3 derniers chiffres du n° au verso de votre carte bancaire Date d’expiration de votre carte bancaire Signature GOT 2048 13 ▲ GOT2048 GOT2048 1/03/10 8:43 Page 14 ▲ brèves REPÈRES ▲ Avec une embellie amorcée dès novembre 2009 (+ 6,6 %) qui s’est confirmée en décembre (+ 2,4 %), l’année civile enregistre 18 026 immatriculations de camping-cars neufs (-17,2 %). L’année 2010 s’ouvre sur de belles perspectives de reprise du marché des véhicules de loisirs, dont la croissance annuelle moyenne a été de 15 % entre 1996 et 2006. Les constructeurs français (Challenger, Chausson, Fleurette, Notin, Pilote et Rapido) ont pu conforter, durant cette période difficile, leurs parts de marché, indique un communiqué du Syndicat des constructeurs de véhicules de loisirs, Uni VDL. En revanche, le renouvellement des véhicules a été retardé. Aujourd’hui, il semble que les ventes de renouvellement soient reparties, ce qui est confirmé par la bonne tenue du marché de l’occasion qui a progressé de 10,4 % sur l’année écoulée (44 562 unités) et de 35,7 % et 25,7 % pour les seuls mois de novembre et décembre. Le marché de la caravane est stable à -1 % pour 2009 avec 10 964 immatriculations. Quant au marché de la résidence mobile, qui a connu un véritable essor de l’offre locative en 2009, il devrait poursuivre sur sa lancée cette année avec 20 000 ventes attendues. N° 2048 – 3 mars 2010 NOUVEAUTÉS Dans le sens nord-sud La compagnie aérienne Transavia.com Hollande annonce le lancement d’une nouvelle ligne Amsterdam-Biarritz le 26 avril prochain. Jusqu’au mois d’octobre, 24 000 sièges seront proposés à raison de trois vols par semaine (lundi, jeudi, dimanche), à partir de 66 € l’aller simple. Les flux de passagers se feront principalement (à 80 %) dans le sens AmsterdamBiarritz, ouvrant aux Hollandais la possibilité de découvrir la côte sud atlantique et le Pays basque. Ce sera en majorité une clientèle loisirs, précise Arian van der Werff, business development manager de la compagnie. ▲ L’année 2009 a été marquée par une double baisse de la fréquentation dans l’hôtellerie française (avec une perte de 9 millions de nuitées, soit 5 %) et du prix moyen par chambre, ce qui a conduit à une chute de 9 % du chiffre d’affaires (-1,5 milliard d’euros). Les 22 régions sont en recul, souligne Didier Arino, directeur de Protourisme. Les destinations qui ont le plus souffert sont celles qui sont dépendantes de la clientèle haut de gamme, de la clientèle de congrès et de la clientèle étrangère. A contrario, les destinations rurales, les villes balnéaires de la façade atlantique, du Languedoc-Roussillon et les villes comme Strasbourg, Bordeaux, Montpellier et Marseille, dont le développement du tourisme urbain se confirme, ont fait des scores honnêtes, même si elles restent en retrait par rapport à 2008. Paris a résisté à la crise du fait de sa capacité à rester attractive pour la clientèle d’agrément et de la solidité de son offre de congrès. Projet en Haute-Marne C’est au groupement Vinci-Lagrange qu’ont été confiées, par le conseil général de la Haute-Marne, la construction et la gestion de 120 logements prévus sur le projet du parc Animal’Explora qui devrait voir le jour sur le site du Parc aux Daims, à Châteauvillain, d’ici 2013. Le conseil général assurera la maîtrise d’ouvrage des équipements publics (coût de 30 M€ HT) qui compren- nent notamment un parc animalier, un centre aqualudique et un centre de loisirs et d’affaires. Ce projet, indique un communiqué, s’inscrit dans une complémentarité avec le futur Parc national « Entre Bourgogne et Champagne ». INITIATIVES Dîner à Saint-Martin Ida Zin Ka Leu, présidente de l’office de tourisme de l’île de Saint-Martin (Antilles), a obtenu que la chaîne de télévision M6 enregistre son émission de télé-réalité Un dîner presque parfait sur l’île. Le tournage de la séquence saint-martinoise s’est effectué du 22 au 26 février. La date de diffusion fait l’objet de négociations avec la présidente de l’office de tourisme, qui souhaiterait que l’émission soit portée à l’antenne « à une période où l’impact touristique peut être fort ». Paris cinéma À l’occasion de la sortie du film Gainsbourg, vie héroïque, la Mission cinéma a présenté son 11e parcours. Les parcours cinéma, initiés lors de la sortie de Paris je t’aime en 2006, invitent à découvrir Paris, ses quartiers célè- La 13e édition du Salon régional du camping-car aura pour cadre le parc des expositions de Narbonne du 4 au 7 mars. Plus de 150 véhicules seront exposés aux regards des visiteurs. La Confédération pyrénéenne du tourisme (CPT) a décidé de se doter d’un plan marketing destiné à porter la marque « Les Pyrénées » comme marque ombrelle du tourisme durable, toute saison, toute activité, dans le massif. Le cabinet Occurrence accompagnera la Confédération dans la phase diagnostic de l’image. 14 La Gazette Officielle du Tourisme 1/03/10 8:43 Page 15 brèves N° 2048 – 3 mars 2010 la mention « Ville requérante » indique le statut d’Annecy à ce stade de la procédure de sélection. Ce n’est qu’en juillet 2010 que les villes finalistes retenues pourront apposer la mention « Ville candidate » et intégrer dans leur logo – celui d’Annecy a été dévoilé en décembre dernier – l’emblème des anneaux. Appel à projets DOCUMENTS Annecy, ville « requérante » Conformément aux prescriptions du Comité international olympique (CIO), – Quatre pages Insee Aquitaine n° 189 – Janvier 2010. De mai à septembre 2009, la fréquentation touristique des hôtels et des campings en Aquitaine a progressé de 4 % par rapport à 2008, une évolution largement imputable aux touristes français venus nombreux sur le littoral aquitain et en Dordogne. – Travailler avec un touropérateur, dossier paru dans le numéro de janvier 2010 de la lettre d’information du CDT Ardennes, En direct des Ardennes. La fiche technique propose quelques conseils relatifs aux pratiques habituelles des TO. Ce dossier fournit la liste de ceux qui programment les Ardennes et donne quelques exemples de prestations les plus demandées. L’aéroport Toulouse-Blagnac, qui vient d’inaugurer son nouveau terminal (Hall D), s’apprête à recevoir, du 9 au 11 mai, l’édition 2010 de la manifestation Routes Europe, un rendez-vous unique en Europe où se retrouvent les représentants de 250 aéroports et de 100 compagnies aériennes pour construire les futures liaisons aériennes. Pour la première fois, une ville française est retenue pour accueillir ce forum et c’est également la première fois qu’une ville de province accueillera Routes Europe, jusqu’alors l’apanage des seules capitales européennes. Une occasion pour la capitale mondiale de l’aéronautique, reconnue comme pôle de compétitivité mondial (aéronautique, espace, systèmes embarqués), de mettre en valeur son dynamisme économique. ▲ Les professionnels (entreprises, associations, organismes publics…), candidats aux Trophées du tourisme responsable de la SNCF, ont jusqu’au 15 mai pour s’inscrire dans l’une des six catégories suivantes : voyagiste, hébergement, agence de voyages, écomobilité, information et sensibilisation, destination et territoires France. La catégorie Voyage humanitaire Routard.com est destinée aux initiatives des voyageurs (personnes physiques), qu’elles soient humanitaires, solidaires ou écologiques. Les lauréats recevront 50 000 € d’espace publicitaire sur le site de Voyages-sncf.com. LE TOURISME EN MARCHE ▲ bres ou insolites, des lieux connus ou inconnus, à travers des films réalisés dans la capitale. Édités à 10 000 exemplaires (français, anglais), ils sont proposés à l’office de tourisme de Paris, dans les salles de cinéma, dans les mairies d’arrondissement, dans les lieux présentés ayant participé au tournage et sont téléchargeables sur www.cinema.paris.fr Le portail voyage Cityzeum.com a organisé un miniconcours « Ma Destination insolite » réservé aux professionnels de la promotion touristique. Les gagnants, Terre et Côte basques (regroupant 12 communes autour de Saint-Jean-de-Luz et Hendaye) et la Croatie avec leur contribution respective, « La recette d’un séjour tout à fait parfait » et « La Croatie des phares », feront la « une » pendant une semaine sur le site et bénéficieront d’un habillage aux couleurs de leur destination (avec en plus un passage en newsletter). Le taux de participation n’a pas été très élevé : outre la contribution des deux gagnants, une dizaine seulement de candidatures ont été envoyées : Normandie Tourisme : « Faites le tour du monde en Normandie » ; Cévennes Tourisme : « Modestine, l’ânesse des Cévennes » ; Orne Tourisme : « Les 7 pommiers capitaux de l’Orne » ; comité départemental du tourisme de Seine-Saint-Denis : « Du tourisme en Seine-SaintDenis ? Ça se saurait ! » ; office de tourisme de Florac-Ispagnac-Tarn : « La Cévennes Attitude » ; comité départemental du tourisme Béarn-Pays basque: « Mesurez-vous aux Pyrénées-Atlantiques » ; office intercommunal de la Vallée d’Aigues (Luberon) : « La Vallée des Aigues » ; office du tourisme du Seignanx (Landes) : « Carte postale du Seignanx » ; comité départemental du tourisme de la Somme : « Objectif Dunes » ; office de tourisme de Brive et son pays : « Réveillez le gaillard qui est en vous ». Le club de vins bayonnais Ardantza, dont l’objectif est d’organiser des rencontres avec le monde vinicole et de participer à des œuvres humanitaires, a accueilli 50 exposants, lors du salon Vinifiesta qui s’est tenu aux arènes de Bayonne les 27 et 28 février. Le dîner spectacle de bienfaisance était organisé cette année au profit de l’Association Gregory Lemarchal qui lutte contre la mucoviscidose. La Gazette Officielle du Tourisme 15 ▲ GOT2048 GOT2048 1/03/10 8:43 Page 16 ▲ perspectives D ix des cinquante-deux stations de montagne signataires de la Charte nationale en faveur du développement durable de l’Association nationale des maires des stations de montagne (ANMSM) ont présenté mi-janvier leur tout premier bilan carbone. Une initiative pionnière dont les résultats mettent à mal un certain nombre d’idées reçues sur l’impact écologique des sports d’hiver. Très critiquées, les activités directement liées à la pratique du ski, comme les remontées mécaniques, le damage, ou encore la production de neige de culture, ne représentent que 2 % des émissions de gaz à effet de serre du secteur. C’est de loin le transport de personnes qui décroche la palme de la plus grosse contribution avec à lui seul 57 % du total des rejets. En cause, les déplacements en voiture, et en particulier ceux des saisonniers vivant hors stations. Viennent ensuite les usages énergétiques des bâtiments, qui représentent tout de même 27 % du total des émissions. C’est donc un long chantier, nécessitant des compétences variées, qui s’ouvre aux dix stations pionnières. Les centrales de réservation, comme Saint-Lary Tour à Saint-Lary Soulan (65) ou les Portes du Mercantour à Valberg (06), travailleront par exemple sur des offres commerciales innovantes combinant séjours et transports en commun. Les entreprises de construction et de rénovation, comme la Sem Renov à Saint-Martin de Belleville (73) ou la Sacoval à Val d’Isère (73), auront quant à elles pour mission d’améliorer l’efficacité énergétique des logements et de sensibiliser leurs résidents aux économies d’énergie. Sans oublier les exploitants des remontées mécaniques, comme la Semlore, gestionnaire de la station des Orres (05), qui devront s’atteler à réduire leurs faibles contributions, notamment en optimisant l’entretien des pistes et en modernisant leurs remontées. Source : Fédération des Epl A vec 2,5 millions de visiteurs de plus qu’il y a cinq ans, le secteur du tourisme en Alsace se porte bien : en 2009, il a renouvelé son bon score de 2008 avec 11 millions de touristes, annonce le comité régional du tourisme (CRT). La clientèle française a représenté 63 % de la fréquentation totale des hôtels alsaciens, en hausse de 90 000 nuitées, à 2,5 %. Toutes les catégories d’hôtels ont bénéficié de cette progression. Les clients provenaient majoritairement de Paris et d’Ile-de-France, un phénomène constaté depuis la mise en service en juin 2007 du TGV-Est « qui a boosté l’afflux touristique », selon Jacques Dreyfuss, le président du CRT. La clientèle étrangère a représenté 37 % des nuitées, en baisse de 2,5 %. L’Allemagne est restée le premier pays d’origine de la clientèle étrangère (26 %) devant la Belgique (16 %) qui précède l’Italie et la Suisse (9 %). Suivent le Royaume-uni, les Pays-Bas et l’Espagne (3 %). La réunion de l’OTAN à Strasbourg, le passage du Tour de France à Colmar et le bon score de Mulhouse, qui a profité d’événements de proximité en Suisse, ont contribué à limiter la baisse de la clientèle non française. Comme les années précédentes, les restrictions au budget vacances des ménages ont permis une année exceptionnelle pour le camping avec près d’un million de nuitées de mai à septembre, « un record historique ». La fréquentation des gîtes a progressé de 9 %. Le tourisme d’affaires a en revanche « tourné au ralenti », avec un recul estimé à près de 20 %. 16 N° 2048 – 3 mars 2010 APPELS D’OFFRES ET PROJETS – SM du parc départemental du Valjoly (59) Objet du marché : création du nouveau site Internet de la station touristique du Valjoly. Date limite de réception des offres : 8 mars 2010. Tél. : 03 27 61 83 76 – Commune du Grand-Bornand Objet du marché : étude pour la réalisation du diagnostic prospectif des enjeux territoriaux et projet d’aménagement du Grand-Bornand. Date limite de réception des offres : 16 mars 2010. Tél. : 04 50 02 78 20 – Comité régional du tourisme de Picardie Objet du marché : réalisation de supports de communication destinés à une diffusion sur le Web. Date limite de réception des offres : 17 mars 2010. Tél. : 03 22 22 33 66 – Communauté d’agglomération des Portes de l’Eure Objet du marché : étude de recensement et de mise en valeur du patrimoine de la communauté d’agglomération des Portes de l’Eure. Date limite de réception des offres : 18 mars 2010. Tél. : 02 76 48 02 58 [email protected] – Centre administratif de la Gendarmerie Objet du marché : prestations de transports par voie terrestre et aérienne, de service d’accueil, d’accompagnement touristique, d’hébergement et de restauration dans le cadre d’une mission d’études au Maroc du 13 au 18 juin 2010 inclus. Date limite de réception des offres : 23 mars 2010. Tél. : 02 18 27 25 61 La Gazette Officielle du Tourisme