7 La vraie religion - Eglise évangélique Antibes

7 La vraie religion. Jacques 1 :25-27.
Le mot religion n’a pas forcément bonne presse dans nos milieux où l’on dit souvent qu’on
n’est pas religieux. Slogan « le christianisme n’est pas une religion mais une relation » ?
Il y a du vrai et du faux dans tout ça. D’abord je remarque que ces deux termes sont bibliques.
Il y a certainement une différence entre la religion et la religiosité ?
La religiosité c’est l’aspect formel de la religion, c’est-à-dire le fait d’attacher plus
d’importance à ce qui est de la forme de l’apparence, du rituel, que du fond,
Dans toutes les croyances il y a du formalisme, avec des pratiques bien réglées, des manières
de faire où le service de Dieu suit un schéma précis, mais où le cœur n’y est pas. Es 29 :13.
Malgré tout ce mot religion a du sens, en grec θρησκεια, il exprime la notion d’adoration, de
vénération, de culte rendu à Dieu et de discipline spirituelle.
En français il vient de 2 mots latins, relegere, recueillir, et religare, relier, c’est donc un
recueil de pratiques spirituelles et tout ce qui de manière concrète nous « relie » à Dieu.
Bien sûr, on est relié à Dieu en esprit, « ma religion c’est le Christ » mais il y a des choses
concrètes qui nous relient à Dieu comme la lecture de la Parole, la prière, l’Eglise, la saintecène, la communion fraternelle qui est aussi communion spirituelle, I Jean 1 :3, à condition
qu’elle ne soit pas que virtuelle. Tout ça est religion.
Jacques ne rejette pas la discipline spirituelle, mais il nous ramène à l’essence de la religion.
Tenir sa langue en bride. 26.
Tu peux avoir toutes les pratiques spirituelles possibles mais si tu ne sais pas tenir ta langue
en bride alors c’est vain.
Si tu parles à tort et à travers, si tu murmures, si tu critiques, si tu colportes des médisances,
tout le côté formel de la religion ne te sert à rien.
Il trompe son propre cœur, on peut se donner bonne conscience par sa pratique religieuse
mais Jacques dit, c’est nul, dépourvu de force, de vérité, de succès, de résultat.
En Hébreux, deber (peste) et dabar (parole), même racine, comme pour nous rappeler que la
parole peut être une peste, une maladie contagieuse, un fléau qui se propage par la langue, qui
infecte et qui détruit. Jacques y consacre une partie du chapitre 3.
La parole peut être un merveilleux moyen de bénir, mais aussi de malédiction. 3 :10.
Visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions. 27.
C’est-à-dire les gens dans le besoin, le pauvre, l’affligé, le malade (Les veuves et les orphelins
étaient dans une grande précarité)
N’oublions pas que la BN s’adresse aux pauvres en priorité, Luc 4 :18, et que Jésus leur a
apporté une attention particulière, ainsi que l’église primitive. Act 6.
C’est ça la religion pure et sans tache, prendre soin des plus malheureux.
Se préserver des souillures du monde. 27.
Il faut beaucoup de volonté et de détermination pour se garder des souillures du monde tant le
monde est proche, prégnant et influent.
La souillure est à portée de main, à porter d’un « click » sur la tablette, le smartphone, la télé.
La norme morale, n’est plus un critère de choix aujourd’hui (élection de Donald Trump ??)
Les valeurs morales sont en déliquescence et il est difficile de ne pas se laisser influencer.
Un moyen de se préserver est de chercher la communion avec le Seigneur, plus proche de lui
tu seras et plus loin la souillure tu tiendras !
La proximité du Seigneur et la proximité de son retour sont des aides précieuses. II Pier 3 :14.