Rues de Rochefort au XVIIIe siècle

Transcription

Rues de Rochefort au XVIIIe siècle
Mémoire des rues de Rochefort
Michel Allary
Rues de Rochefort au XVIIIe siècle
Sens Nord-Sud : Rue du ou des Remparts (esplanade Soumet, rue du Maréchal
Gallieni, rue du Docteur Peltier et rue Zola)
Rue Saint-Jacques (rue Thiers)
Rue Saint-Pierre (rue Chanzy et rue Loti)
Rue Sainte-Catherine (rue de la Marine)
Rue des Fonderies (rue du Docteur Pujos et rue de la République)
Rue des Trois-Maures (rue Lesson)
Rue Martrou ou de Martrou (rue Jaurès)
Rue Saint-Paul et rue des Grandes Allées (rue Toufaire)
Rue de l’Hôpital des Mousses (rue des Mousses)
Rue Saint-Gabriel (rue de la Ferronnerie)
Sens Est-Ouest : Rue des Vivres (rue Bazeilles)
Rue des Orphelines (rue Bégon)
Rue des Champis (rue La Touche-Tréville)
R ue Saint-Hubert (rue Clémot)
Rue de la Forest (rue Hugo)
Rue Saint-Charles (rue Audry de Puyravault)
Rue des Petites Allées (rue Amiral Courbet)
Rue Saint-Michel (rue Cochon-Duvivier)
Rue Royale (avenue du Général de Gaulle)
Rue Dauphine (avenue La Fayette)
Rue Sainte-Madeleine ou de la Magdeleine (rue Madeleine)
Rue Saint-Louis (rue Grimaux)
Rue des Vermandois (rue Combes)
Rue du Port (rue du Port et rue Vaudreuil)
Places : Place des Capucins (place Colbert)
Place de la Marine (place de La Gallissonnière)
Place Saint-Maurice (place Vaudreuil)
Certains historiens pensent que les noms de saints attribués à certaines rues, n’ont pas été
donnés au hasard ; mais cette hypothèse n’a jamais été vérifiée.
Il y aurait eu ainsi :
- la rue Saint-Hubert en l’honneur de l’ingénieur Hubert, alors directeur des fonderies de la
Marine,
- la rue Saint-Charles en souvenir de Charles Colbert de Terron,
- la rue Saint-Michel en souvenir de Michel Bégon,
- la rue Saint-Pierre en souvenir de Pierre Arnoul, intendant de la Marine,
- la rue Saint-Jacques en souvenir de Jacques, Nicolas Colbert, fils du ministre,
- la rue Saint-Gabriel en l’honneur du neveu de Fénelon,
- la rue Saint-Louis en l’honneur de Louis XIV.
L’attribution de noms de saints était l’usage de l’époque.
Les noms de personnages n’apparaîtront qu’avec la Révolution (Marat : rue Saint-Pierre,
Mirabeau : rue Saint-Charles), exception faite du cours Meulan d’Ablois (inchangé depuis
1781, peut-être par oubli).
En ce qui concerne les rues et les impasses du faubourg et comme nous l’avons vu, les
prénoms de Suzanne, Georgette, Blanche, Camille, Marie-Louise, Sophie et plusieurs autres,
plus ou moins éphémères (il est impossible de les recenser de façon exhaustive), étaient
souvent les noms des filles des propriétaires des lieux où elles se situaient.
D’autres portèrent ou portent encore le nom de l’ancien propriétaire du ou des terrains où
elles ont été tracées.
Certaines sont des lieux-dits de quartiers, n’ayant jamais eu de dénomination officielle
parfois ; celle-ci s’est alors imposée avec le temps.
Enfin un certains nombre d’entre elles portèrent des noms de saints (Angèle, Anne, Jean,
Marguerite, Sophie,…) qui ont eux aussi, plus ou moins disparu.