Bollywood en Suisse 1ère Partie

Bollywood en Suisse (partie 1/2)
Au cinéma, ces films n’ont malheureusement pas encore percé dans nos contrées. On peut voir des films indiens de ce type
de manière exceptionnelle dans des festivals, des séances spéciales, ou dans des grandes villes à forte population hindoue (comme Londres par exemple), dans des salles spécialisées dans le genre. En Suisse sur cette dernière décennie, les
seuls films Bollywood qui ont été projetés dans le circuit classique de distribution au même titre que n’importe quel autre
blockbuster ou film d’auteur d’autres pays, sont Devdas, en 2002, et Lagaan, en 2004. Un grain de sable dans le désert
quand on sait que la production annuel de Mumbai est actuellement de 1200 films par an – faisant ainsi de l’Inde le premier
producteur de films à l’échelle mondiale (même si sur ce chiffre, seuls 5% sont réellement rentables).
Comment trouver des films lorsqu’on est atteint de bollywoote chronique (incurable…)
alors et qu’on habite le Canton de Vaud???
a) Pour tester sa passion du genre, on commence par se rendre dans son vidéoclub. On aura vite fait le tour, vu qu’en général
il n’y a pas plus de 6 articles disponibles (généralement Devdas, Lagaan, Ma famille Indienne, Mohabbatein, Dhoom 1 et 2).
b) Quand on sent qu’on aime pour de bon et qu’on en veut plus: on va voir dans les grands magasins de vente de DVD (Fnac,
City-Disc). Là on découvre d’autres réseaux d’éditeurs de films, comme, par ordre de qualité, Bodega films (par ex. Jodha
Akbar, New York Masala, Veer-Zaara, Dilwale Dulhania Le Jayenge, Kuch Kuch Hota Hai…), Eros Entertainment (par ex. Om
Shanti Om, Main Hoo Na, Yuvraaj, Mehbooba – pour ne citer qu’eux car Eros est le plus grand diffuseur de Bollywood dans
le monde, y compris les vieux films, classiques et autres DVD de musiques de films) ou Adlabs (par ex. Mangal Pandey –
the Rising, Nishabd, Singh is King, Sarkar Raj, Waqt…).
c) Pas rassasiés? Essayez les petites épiceries indiennes ou pakistanaises. Ils y vendent des épices, des légumes bizarres et
des lentilles, mais il y a aussi toujours un petit stock de DVD caché quelque part. Parfois il faut les demander, ils sont
planqués sous le comptoir! Là on trouve des perles rares, des plus vieux films, des classiques. Attention, ne confondez pas
les films Tamoul (sud de l’Inde) et les films Hindi (nord de l’Inde), ça n’a rien à voir!!! Chez l’indien du coin, l’avantage,
c’est que c’est pas cher (entre 5 et 10 CHF) le hic, c’est que les copies sont pas toujours excellentes...
d)Pour les raretés, ou des désirs spécifiques, dénichez un revendeur spécialisé et indépendant, avec un service à la clientèle de première qualité, comme le «Karloff’» à Lausanne, et passez commande, ils trouvent presque tout, dans un délai
raisonnable et à des prix abordables.
e) Il reste l’ultime option, sortez votre carte de crédit et faites-vous plaisir sur internet – si vous êtes de ces gens-là. Par
contre, il est fortement déconseillé de regarder les films bollywood sur Youtube ou autre prestataires de cette trempe, la
qualité ne faisant pas honneur au films. Quant aux téléchargements, n’y pensez même pas, c’est MAL, et même si bollywood est une grosse machine qui brasse des milliards, pensez aux droits d’auteur, comme pour n’importe quelles autres
œuvres artistiques.
textes © mulotine production
Bollywood pour les nuls