``Penser vers le Ciel`` ou ``Les pensées

Transcription

``Penser vers le Ciel`` ou ``Les pensées
LILLIAN DE WATERS
PENSER POUR ATTEINDRE LE CIEL*
Ou
LES PENSEES CELESTES*
(‘’Penser vers le Ciel’’ ou ‘’Les pensées dirigées vers le Ciel’’ : traduction littérale)
(1908)
*[Note de M.G. : traductions possibles : ‘’Avoir la Pensée de Dieu (ou la Pensée du Christ)’’ –-- ‘’Penser
comme au Ciel’’ –-- ‘’Penser dans le Royaume de Dieu’’ ---]
« LEVE LES YEUX, et, du Lieu (Ciel) où tu es, REGARDE ! ….. » (Genèse 13 : 14) : Citation ajoutée par M.G.
Traduction de Michèle GAUDISSART (2013)
Voici, Je me tiens à la porte,
Et Je frappe :
Si quelqu’un entend Ma Voix,
Et ouvre la porte,
Je viendrai chez (en)lui,
Et Je souperai avec lui, et lui avec Moi.
Celui qui surmontera,
Héritera toutes les choses ;
Et Je serai son Dieu, et il sera Mon Fils. »
- Révélation -
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Pensez-vous que nous connaissons tous le pouvoir de la pensée, ou que nous le connaissons à un
certain degré ? La Bible dit, et dit vraiment, que « tel un homme pense, tel il est ». Nous sommes
exactement ce que la pensée a fait de nous, pas plus, pas moins. De la condition mentale dépend tout le
reste.
L’erreur est le penser erroné. L’une des erreurs les plus subtiles, commune à beaucoup, est l’erreur
de la satisfaction de soi-même. Si souvent nous avons entendu dire : « La religion qui était assez bonne
pour mes parents, est assez bonne pour moi ». Mais, est-ce que la personne qui déclare cela, pense que
les bougies ou chandelles que ses parents utilisaient, sont assez bonnes pour elle ? Les diligences sontelles assez bonnes pour elle ? N’est-elle pas ravie d’utiliser le téléphone, l’automobile et le train
électrique ? Il convient d’être consistants, logiques, et de nous réjouir d’être comptés parmi la multitude
grandissante, progressant dans la marche en avant de la pensée.
Nous pouvons tous obtenir ‘la compagnie’ des bonnes pensées. Y a-t-il quelqu’un qui ne désire pas
la santé, le bonheur et la prospérité ? Alors, « dévêtons-nous du vieil homme » avec ses croyances
(mettons de côté tout penser faux), et « revêtons l’homme nouveau » qui est renouvelé dans la
connaissance (‘régénéré’ par les pensées justes), d’après ou en accord avec LA RESSEMBLANCE DE CELUI
QUI L’A CREE.
Savons-nous que toute mauvaise pensée que nous concevons, réagit contre nous, jusqu’à ce que
nous ayons payé la pénalité, ou souffert en proportion de la mauvaise pensée ? Réalisons-nous, que
chaque pensée que nous concevons, manifestera « un fruit d’après son ‘modèle’ (ou un fruit
correspondant) » ? Vraiment, nous ne pouvons pas tous être « pareils à des sépulcres blanchis », mais, si
chacun de nous regardait à l’intérieur, nous verrions certainement quelque erreur ayant besoin d’être
éradiquée. Le penser erroné nous laisse dans, ou mène à, des erreurs de toutes sortes. « Si vous êtes
désireux et obéissants, vous pourrez ‘manger’ du bien de la terre ». Alors, premièrement, nous devons
être DESIREUX de nous séparer du penser erroné. Le Prophète Jérémie déclara que ce sont nos péchés
qui nous empêchent de recevoir les bonnes choses. Dans la parabole du fils prodigue, le père ne courut
pas à la rencontre ou recherche de son fils, jusqu’à ce que le fils ait abandonné sa fausse (ou mauvaise)
voie, et soit revenu vers lui, dans la douceur, la docilité et l’humilité.
Chaque écolier sait qu’une erreur, pour être corrigée, doit être détectée, effacée, et la vérité placée
à sa place. Si nous nourrissons des pensées de malice, de haine, d’hypocrisie, de revanche ou
vengeance, de jalousie, de ressentiment, de suffisance ou pharisaïsme, d’amour de soi ou de
narcissisme, de justification de soi-même, d’obstination, d’orgueil, ou de critique, soyons aussi désireux,
bien plus qu’anxieux, d’abandonner ces « démons » ou maux, comme nous devons fuir face à un voleur
ou un autre. Car, ces mauvaises pensées, ne nous volent-elles pas une partie de notre paix de l’esprit, de
notre joie, de notre bonheur et notre santé ? Et ne nous dérobent2
elles pas notre sincérité, notre humilité, notre douceur ou docilité, et notre pureté ? « Fais connaissance
avec Lui, accorde-toi avec Lui, maintenant, et sois en paix ». Ces innombrables millions de gens qui ne
sont pas en paix, mais sont malades, pécheurs, mourants, montrent, en conclusion, qu’ils ne sont pas
correctement informés sur Dieu, qu’ils ne le connaissent pas tel qu’Il est. Le fait que de nombreux
milliers de personnes, manifestent un plus grand amour, une santé bien meilleure, une plus grande
sainteté, plus de paix et de prospérité, montre que le monde avance et atteint à un certain degré «
l’Esprit (ou la Mentalité) qui était aussi en Christ-Jésus ».
N’est-ce pas le moment pour que l’erreur des âges soit découverte et destituée puis supprimée, et
pour qu’il soit montré aux ‘mortels’, quelle est leur voie de sortie de l’esclavage et d’entrée dans la
liberté que Dieu a l’intention de leur offrir ? Si nous désirons obtenir le succès et le bonheur, nous ne
devons pas seulement désirer abandonner nos anciennes façons de penser, mais nous devons aussi
obéir à la loi du penser juste. Si nous voulons surmonter quelque trait de caractère ou habitude
particuliers, nous devons être constants, persistants, honnêtes et consciencieux dans nos efforts. « Par
le déni de la non-sainteté de l’âme, le déni de tout ce qui n’est pas conforme à Dieu ou au divin », en
maintenant la condition parfaite dans notre pensée, et en travaillant joyeusement avec foi et confiance,
pour l’obtenir, nous vaincrons. Chacun de nous a un travail à accomplir pour surmonter l’habitude de
penser avec insouciance et négligence au moyen de pensées de santé, d’amour et de pureté. Nous ne
pouvons pas nous permettre, ou n’avons pas les moyens, d’être apathiques ou paresseux dans nos
efforts. Si nous sommes obéissants et confiants, nous trouverons notre récompense en un meilleur
caractère, en équilibre, sagesse, santé, richesse, pureté, et maîtrise de soi, en Dieu. Savoir que nos
pensées et nos buts sont justes, nous apporte cette conscience de paix et de satisfaction que rien
d’autre ne peut donner – la conscience qui a confiance, croit et espère en Tout avec Dieu.
« Viens et vends ce que tu possèdes ». Ces paroles furent prononcées pour le jeune homme qui
désirait entrer dans le Royaume Céleste. La même voix nous parle aujourd’hui. Viens et ‘liquide’ (vends
ou donne), sépare-toi de, débarrasse-toi de, tout ce qui te sépare du bien, de la pensée juste. Nous
devons abandonner l’arrogance, le préjugé, ce qui porte préjudice, l’opiniâtreté, l’obstination et la
superstition, si nous voulons devenir comme un petit enfant ; si nous voulons entrer dans le Royaume, la
demeure du penser juste, la réalisation de la paix et de l’harmonie.
Pourquoi se fait-il que, lorsque nous questionnons une personne sur ce qu’est son idée de Dieu, sur
l’endroit où se trouve le Ciel, ou sur quelque autre question religieuse pertinente, elle change de
couleur, semble mal à l’aise, et de toute évidence, aspire à être ailleurs ? N’est-ce pas parce qu’elle n’a
pas une pensée satisfaite concernant ces sujets ? Si nous questionnions un musicien au sujet de la
musique, il nous répondrait probablement très rapidement. Pourquoi ? Parce qu’il a étudié la
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musique ; il la comprend et peut donc nous fournir une réponse intelligente. L’homme qui a consacré du
temps à la musique, aux mathématiques, à l’art, aux sciences naturelles, ne devrait-il pas consacrer
beaucoup plus de temps à la compréhension de Dieu ? Ne devrait-il pas prendre le temps de considérer
le problème de l’origine et de la destinée de l’homme ? Dieu est l’auteur de tout, le Créateur de
l’univers et de l’homme, l’unique Substance, Pouvoir, Amour, et Intelligence. Il nous appartient de «
chercher premièrement le Royaume (la Connaissance) de Dieu », et grâce à cette recherche et cette
découverte spirituelles, tout le reste « nous sera ajouté ».
Pourquoi de nombreuses personnes refusent-elles de s’unir à, de faire partie, d’une église ? Parce
que les croyances des églises ne satisfont pas leurs aspirations. Elles désirent une religion pratique, une
religion qui puisse être vécue sept jours de la semaine, au lieu d’un jour, une religion qui les élève et les
libère de leur désolation, qui les guérisse de leurs maladies et maux divers, et qui les délivre de leurs
péchés. Elles ont faim d’une religion qui leur enseignerait comment arrêter de pécher, au lieu d’une
religion qui les avertit de ne pas pécher sous peine de réprimande. La pensée progressiste d’aujourd’hui,
demande plus que la théologie dogmatique qui a été remplacée par les enseignements du Maître.
La vérité de ces paroles de l’Archevêque WHATELY est incontestable : « Dix mille des plus grands
défauts en nos prochains, ont moins de conséquence pour nous, qu’un seul de nos plus petits défauts en
nous-mêmes ». N’entretenons pas des pensées d’animosité ou de revanche envers ceux qui nous ont
trompés ; que nos esprits ou mentalités soient, plutôt, si rempli(e)s d’amour pour tous, qu’il ne puisse y
avoir aucune place pour l’erreur de n’importe quelle sorte. « L’Amour est l’accomplissement de la Loi de
Dieu, le comblement (‘le plein qui remplit ou comble’) ». L’Amour est la Loi du Ciel, et « quiconque aime
est né de Dieu et connaît Dieu ». Il est facile d’aimer ceux qui nous aiment ; mais notre amour ne devrait
pas s’arrêter là, « car si vous aimez ceux qui vous aiment, quel remerciement méritez-vous ? »
Si quelqu’un pense des choses fausses à notre sujet, et manifeste ces pensées d’une manière
malveillante ou même cruelle, comment devons-nous surmonter une telle injustice ? Certainement pas
en lui renvoyant de la haine, mais, au contraire, en lui donnant de l’amour. Si nous supprimons de notre
conscience toutes les pensées autres que celles de l’amour, et manifestons cet amour, - L’AMOUR DE
DIEU -, envers notre frère ou notre sœur, la pensée malveillante cessera, et nous n’aurons pas
seulement gagné un ami ou une amie, mais nous aurons accompli un travail pour notre propre
croissance spirituelle et pour l’humanité.
Inversons la tendance à couvrir nos propres erreurs et à exposer les erreurs de nos prochains.
Cessons de regarder ou voir la particule, (l’éclat de bois), [ou « la
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paille » : note de M.G.], qui se trouve dans l’œil de notre frère, alors que nous ‘accueillons’ et
‘entretenons’ une poutre dans le nôtre. Examinons-nous quotidiennement pour voir combien d’erreurs
il y a dans nos pensées, et efforçons-nous chaque jour, de les surmonter ou les vaincre. Confessons nos
fautes, repentons-nous de les avoir commises, et abandonnons-les ; car ainsi, et ainsi seulement, nous
progressons. Combien parmi nous, ont tendance à voir des fautes chez leurs prochains, et ensuite, à
chercher à les exposer ? Combien parmi nous se mettent à, se permettent de, critiquer les actions des
autres, de répéter des commérages de personnes oisives, et d’établir un jugement sur nos prochains ? Si
nous faisons ces choses, arrêtons cela. Refusons de concevoir ou d’exprimer une pensée malveillante. «
Si quelque homme parmi vous semble être religieux, et ne retient pas sa langue, ……. la religion de cet
homme est vaine ». Quand nous condamnons les autres avec rudesse, il serait bon pour nous, de faire
une pause et de considérer ces paroles : « Ne jugez pas, et vous ne pourrez pas être jugé : ne
condamnez pas, et vous ne pourrez pas être condamné. Car vous serez jugé avec le même jugement que
vous avez rendu ; et il vous sera encore mesuré avec la même mesure que vous utilisez pour mesurer ».
Savons-nous seulement contre quelles conditions luttent nos prochains ? Sommes-nous tout à fait
sûrs que, si nous étions confrontés aux mêmes conditions, nous ne pourrions pas voir les choses sous
une lumière différente ? Lequel d’entre nous est assez sage pour dire si oui ou non, un autre a fait ce qui
était meilleur face aux circonstances qu’il subit ? Nous pensons que nous ferions mieux, si nous étions
dans sa position, mais combien peu il nous est possible de connaître des luttes qu’il peut mener, du
fardeau qu’il peut être en train de porter, et des sérieux efforts qu’il peut être en train de fournir. Ne
soyons pas si avides d’entendre parler de la conduite ou des affaires d’un autre, mais que notre désir
soit plutôt pour nous-mêmes, de peur que nous négligions, que nous fermions les yeux sur, la Règle
d’Or. Que notre regard soit fixé et tourné vers l’intérieur et vers le haut, pour que nous puissions rendre
chaque jour meilleur que le précédent (hier), et nourrir continuellement notre pensée sur la base des
divines règles de la Vie.
Si nous voulons cesser de critiquer, apprenons à louer. Si nous sentons que nous sommes tentés de
parler des autres de façon injurieuse, de les dénigrer, les déprécier, au lieu de prononcer des paroles de
condamnation, prononçons des paroles d’amour. Travaillons sérieusement, honnêtement et avec
persistance, à surmonter ces erreurs, nous rappelant que « ce n’est pas ce qui entre dans la bouche qui
souille l’homme, mais ce qui sort de la bouche ». Chacun doit s’évangéliser, s’il veut connaître la joie de
vivre ; s’il veut obtenir la santé et le bonheur.
Nous devrions examiner notre conduite dans le cercle commun de l’existence. Soyons aimables,
bienveillants, face à la provocation, patients lorsque des circonstances éprouvantes sont présentes, et
calmes au milieu de l’excitation. Par-dessus tout, revêtons la ‘robe’ de la charité, de la gentillesse, de la
douceur, de la
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tendresse et de l’humilité. Cédons, soumettons notre pensée au gouvernement divin, et ainsi,
consacrons-nous à Dieu.
Ne nous accablons pas indûment par ce que les autres peuvent dire ou penser à propos de nous ;
rendons plutôt notre oreille sourde à toutes les paroles de critique injuste. Si nous sommes libérés de
l’habitude de nous critiquer nous-mêmes, et si nous savons que « aucune arme formée contre toi ne
peut réussir », alors vraiment, nous serons en paix avec nous-mêmes et avec le monde. Que seul
l’amour remplisse notre conscience et rayonne d’elle ; alors nous ne nous retiendrons pas seulement de
commettre et penser le mal, mais nous l’abandonnerons.
Si nous recherchons l’imperfection, nous la trouverons sûrement partout, car, alors que nous
nourrissons nous-mêmes le péché, nous imaginerons certainement que nous le voyons dans les autres.
La critique chronique est une menace pour soi-même et ses associés. Nous devrions brider nos paroles
de découverte de fautes (chez les autres), notre importunité à nous immiscer dans ce qui concerne les
autres, notre désir de savoir quelque chose des affaires des autres ; car, pensez-vous que quelque bien
sortira de tels penchants ? Aiderons-nous les autres ou nous aiderons-nous nous-mêmes, en agissant
ainsi ? Le plus tôt nous commençons à penser davantage au sujet de Dieu et de l’homme idéal de Sa
création, et moins au sujet du mortel et du faux autour de nous, le plus tôt nous trouverons le Royaume
du Ciel à l’intérieur de nous, et verrons le Bien partout.
« Soyez des ‘acteurs’ de la Parole (mettez-La en pratique) et non des personnes qui ne font que
L’entendre ». Vraiment, les paroles sans les actes ne sont qu’ « un cuivre sonore et retentissant, ou une
cymbale qui tinte ». Nous ne devons pas seulement savoir ce qui est juste et vrai, mais nous devons le
vivre et l’aimer. La question n’est pas : « Est-ce que je lis et étudie beaucoup la Bible ? », ou : « Est-ce
que je parle beaucoup aux autres au sujet de la beauté de la vie spirituelle ? », mais c’est plutôt : « Dans
quelle mesure est-ce que je vis la vérité que je comprends maintenant ? », « Quelle ‘quantité’ de péché
est-ce que je supprime de ma conscience, afin que je puisse être capable de penser de façon juste ou
exacte, et d’aider mon frère ? ». Ayons une discussion cœur à cœur avec nous-mêmes. N’ayons pas peur
de confesser à nous-mêmes, juste quelle ‘quantité’ de péché à laquelle nous croyons et que nous
pratiquons. Si nous savons ce qui est juste, et si nous ne le faisons pas, c’est un péché. Si nous savons
que nos pensées au sujet de notre prochain, qu’il soit un ami, un ennemi, un mari, une épouse ou un
frère, ne sont pas des pensées telles que celles que nous désirerions mettre à nu ou exposer au monde,
alors ce sont des pensées pécheresses ; et nous pouvons être sûrs que nous ne jouirons jamais d’une
véritable santé ou d’un vrai bonheur, jusqu’à ce que nous les abandonnions, et les remplacions par des
pensées justes. Si nous entretenons certaines pensées pécheresses et n’accordons que peu d’attention
au tendre conseil et au bienveillant avertissement qui nous ont été donnés par celui qui a vu notre
erreur et nous l’a
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montrée, mais continuons plutôt dans notre penser et notre agissement erronés, nous serons
certainement punis. Le grand enseignant Jésus n’a-t-Il pas dit : « Et que le serviteur qui connaissait la
volonté de son Seigneur, ne se prépara pas lui-même, et ne s’accorda pas non plus avec Celle-ci, soit
frappé, qu’il reçoive de nombreux coups de fouet » ? Le pécheur volontaire reçoit une plus grande
punition que celle reçue par le pécheur qui s’ignore ; car le Maître ajoute : « Mais celui qui ne savait pas,
et commit des choses méritant des coups de fouet, soit frappé avec peu de coups de fouet ». Plus nous
savons à propos du chemin du penser juste, plus il nous est demandé ; et pourrait-il en être autrement ?
Si nous n’étions pas punis pour avoir péché, le monde serait inondé de pécheurs. C’est une loi juste et
exacte qui châtie le mauvais penseur (penseur erroné), car, s’il n’abandonne pas volontairement sa
pensée erronée, il devra l’expier à travers la souffrance.
« En vérité, en vérité, Je te dis : ‘’A moins qu’un homme ne naisse à nouveau, il ne peut pas voir le
Royaume de Dieu’’ ». A moins que nous ne soyons régénérés à travers l’obéissance aux divines Paroles
du Christ, nous ne pouvons pas voir, regarder, ou partager le Bien céleste. Il est impératif que les
‘mortels’ se ‘dévêtent’ des pensées pécheresses, des convoitises et des désirs de la mentalité humaine,
et se soumettent à l’obéissance à la Vérité ; car l’homme ne peut jamais comprendre Dieu, ni entrer
dans Son Royaume, alors qu’il croit en la réalité du péché, de la maladie et de la discordance. La
mentalité doit être nettoyée, guérie du penser erroné, et les pensées justes doivent prendre la
domination ; autrement, le corps sera malade, des crimes seront commis, et la désobéissance à la loi de
Dieu continuera.
Nous devons chacun, travailler à, et réussir, notre propre salut, Dieu travaillant avec nous.
Quelqu’un peut nous aider tout au long du chemin, peut découvrir le péché à propos duquel nous ne
savions pas qu’il nous liait ; quelqu’un peut nous montrer la porte ouverte à travers laquelle nous
pouvons gagner notre liberté ; mais personne ne peut nous forcer ou nous pousser vers la gloire. « Car
chaque homme doit porter son propre fardeau ». « Chaque parole en l’air que les hommes prononcent,
ils devront en rendre compte au jour du jugement ». « Car, par tes paroles tu seras justifié, et par tes
paroles tu seras condamné ». Le jour du jugement n’est pas dans la vie future, comme beaucoup l’ont
cru. C’est aujourd’hui, en cette heure-même. Pour la pensée ‘en l’air’ ou pécheresse que nous
exprimons aujourd’hui, nous pouvons recevoir notre châtiment aujourd’hui, demain, ou l’année
prochaine, mais néanmoins, le jugement a lieu aujourd’hui. Au moment-même où le péché est pensé ou
commis, il est jugé. A moins que nous ne voyions le péché et l’abandonnions, la punition nous
rattrapera, et à un moment, peut-être le moins attendu et le moins désiré. PAR CONSEQUENT,
CHOISISSONS AUJOURD’HUI, QUI NOUS SERVIRONS.
Luttons pour la véritable conscience qui « ne pense aucun mal » ; alors, nous gagnerons en santé,
amour, et bien. La paix de Dieu est l’unique chose qui vaille la peine d’avoir, et nous ne l’obtiendrons
jamais alors que nous hébergeons quelque
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pensée envers notre frère, que, comme nous le savons, Dieu ne pense pas à son égard. Si nous voulons
servir Dieu, soyons désireux de voir nos fautes et nos insuffisances. Accordons notre attention à la voix
qui toujours gentiment murmure : « Venez à Moi tous ceux qui sont fatigués et chargés lourdement, et
Je vous donnerai le repos ». « Quiconque le désire, qu’il prenne l’eau de la vie gratuitement ».
Cher lecteur, c’est à nous de décider si, oui ou non, nous voulons être libérés du péché, de la maladie, et
de la discordance. Le péché est la racine de tous nos troubles ou problèmes. La voix de la Vérité et de
l’Amour se fait toujours entendre de nous comme une tranquille ou silencieuse petite voix, nous invitant
à nous réveiller de notre croyance au mal vers la compréhension de Dieu en tant que notre unique
Mentalité (ou Esprit). L’homme en tant que « l’enfant de Dieu », reflète la bonté, la pureté et la santé, et
possède la domination sur « le monde, la chair et le diable ».
Sachons aujourd’hui qu’il ne nous est pas nécessaire de pécher plus longtemps, d’être malades plus
longtemps, de désespérer plus longtemps. L’homme idéal, Jésus-Christ, déclara qu’il existait un chemin
pour nous, et nous montra comment échapper à l’esclavage ; et lorsque nous étudions la Bible à la
lumière de la compréhension spirituelle, nous pouvons découvrir le parfait Père-Mère, Dieu, et
découvrir aussi, notre vrai Soi comme étant la propre image de Dieu.
Si nous espérons et aspirons à être comme quelqu’un d’autre, à avoir plus des plaisirs que les autres
semblent avoir, faisons taire de telles aspirations au moyen de pensées de gratitude et de
remerciements pour les bénédictions qui nous ont déjà été offertes. Réjouissons-nous de vivre à
l’époque du progrès, et de pouvoir être parmi les nombreuses personnes qui apprennent chaque jour,
que la santé, le bonheur, et la prospérité, se trouvent, à l’intérieur, à la portée de tous. Nous pouvons
vivre noblement, travailler joyeusement, et ainsi, non seulement nous aider nous-mêmes, mais aussi,
aider tout le genre humain. Au lieu d’aspirer à accomplir de grandes choses, travaillons sérieusement et
honnêtement à surmonter ce que nous pouvons appeler ‘les plus petites erreurs’ en nous-mêmes. Le
grand Maître a dit : « Celui qui est fidèle en ce qui est le moindre, est aussi fidèle en ce qui est le plus
important ». « Si vous êtes fidèle à propos de peu de choses, Je vous rendrai souverain sur de
nombreuses choses ». Jésus vainquit chaque ennemi, surmonta chaque obstacle, et nous pouvons avoir,
à l’intérieur de nous, la Mentalité (l’Esprit) qu’Il avait. Nous devons avoir le courage de persévérer, et,
avec le penser juste, la victoire est l’inévitable résultat.
Vous demandez : « La victoire peut-elle être obtenue aussitôt ? ». Le progrès est la loi de la vie, et
c’est grâce à la croissance, que nous entrerons dans le Ciel. Nous devons penser notre chemin vers le
Royaume. De même que la lumière du soleil pénètre chaque recoin et chaque coin, et chasse l’obscurité,
aussi, les pensées d’amour et de vérité chasseront la pensée enténébrée du mal, et permettront
d’entrer
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dans la radieuse Lumière de Dieu. N’avons-nous pas de glorieuses opportunités devant nous, et ne
pourrions-nous pas nous éveiller à elles ? Nous pouvons tous apprendre à penser de façon juste. Nous
pensons tout le temps à quelque chose, que ce soit la vérité ou une erreur ; par conséquent, soyons
attentifs à l’avertissement de Paul : « Finalement, mes frères, tout ce qui est honnête, tout ce qui est
pur, tout ce qui est adorable (bienveillant, rempli d’amour), tout ce qui est de bonne réputation, s’il y a
quelque vertu, et s’il y a quelque louange, que ce soit ces choses, qui soient l’objet de vos pensées ».
Luttons avec vigilance et courage, pour éradiquer toutes les erreurs qui peuvent nous éloigner du
penser juste. Dites-vous que vous êtes découragés ? Que vous faites des efforts pour obtenir la
patience, l’endurance, la force, la spiritualité, et avez échoué ? La Parole de Dieu est vraie, et la vérité ne
peut être inversée. « Tout ce qu’un homme sème, il le récoltera aussi ». Nous ne pouvons pas récolter la
semence d’aujourd’hui, demain, ni la semaine prochaine, mais chaque pensée juste nous aide tout au
long de notre voyage vers le ciel ; son bien (bienfait) n’est jamais perdu et nous rapproche de plus en
plus de la perfection. Ne retournons pas à nos anciennes façons de penser parce que nous ne voyons
pas de résultats immédiats pour nos fidèles luttes et efforts. « Levons les yeux » et réjouissons-nous
toujours, et « ne soyons pas fatigués de bien faire ; car à la saison voulue, nous récolterons, si nous ne
faiblissons pas ». Jésus a dit : « Aucun homme, ayant mis la main à la charrue, et regardant en arrière,
n’est convenable pour le Royaume de Dieu ». De même, celui qui retourne à l’erreur pour trouver la
consolation, après avoir ‘participé’ à (‘goûté’ à) la fontaine de la Vérité, n’est pas prêt à entendre les
paroles : « Tu as été fidèle en peu de choses, Je te rendrai souverain sur de nombreuses choses ».
Marchons de plus en plus près, dans les pas de notre cher Maître et de Ses disciples, en
rafraîchissant constamment nos pensées aux eaux de la Vie, nous efforçant d’oublier nos croix en aidant
les autres à porter les leurs. Si nous ressentons que nous n’avançons pas aussi rapidement que nous le
voudrions, ne soyons pas tristes ou abattus ; manifestons plutôt une plus grande activité que
d’habitude, travaillant avec un intérêt et une vigueur renouvelés, et nous vaincrons, car notre
récompense est aussi certaine que notre existence. Ces quelques mots de LONGFELLOW réconfortent
toujours :
« Soyons donc debout et actifs,
Avec un cœur pour tout destin ;
Finissant toujours, poursuivant toujours,
Apprenons à travailler et à attendre ».
Luttons pour progresser en concentration, en pouvoir, en vigilance et vivacité, en persistance, en foi
et fidélité, en amour, en ardeur, en libéralité, et en spiritualité.
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Nombreux sont ceux, parmi nous, qui ont de sévères leçons à apprendre en s’efforçant de
surmonter le faux par le juste. Nous devrons apprendre à recevoir des reproches mérités avec gratitude
; à recevoir des blâmes non-mérités sans perdre notre sang-froid et notre bonne humeur, en gardant la
maîtrise de nous-mêmes ; à entendre parler de nos fautes sans éprouver de ressentiment ; à obtenir le
succès sans orgueil trompeur et vaine gloire. Nous devons apprendre à reconnaître avec amour et
chaleur humaine (tendresse), la bonne œuvre accomplie par nos prochains ; à être mal jugés et
condamnés sans éprouver de sentiments de découragement et de pitié de nous-mêmes ; à être insultés
et ne pas insulter à nouveau en retour ; à pardonner et oublier tous les péchés commis contre nous.
Commençons aujourd’hui, à penser ‘vers’ (pour atteindre ou gagner) le Ciel, et le chemin deviendra
toujours plus brillant, plus joyeux et plus beau encore « vers le (au) jour parfait ». Déclarons
silencieusement que la divine Sagesse règne dans notre pensée ; que l’unique Dieu, l’unique Mentalité
ou Esprit est toujours présent(e) ; et qu’ « il n’existe aucun pouvoir excepté celui de Dieu ». Maintenons
un parfait équilibre mental, nous rappelant que la Vérité nous demande de n’avoir que les pensées
d’aujourd’hui. Si nous vivons dans le moment présent, les échecs d’hier seront oubliés, et le fardeau de
demain ne sera pas ajouté à nos soucis. Nous reflétons la Vie, la Vérité, et l’Amour, et avons la
domination (sur toute chose) ; par conséquent, exerçons-la. Que nos cœurs, réchauffés ou remplis de la
chaleur de la gratitude et de l’amour, se tournent toujours vers notre Créateur pour obtenir la vraie
substance, « le Pain du Ciel », et le Cœur immense de l’Amour divin récompensera nos fidèles efforts
désintéressés, avec cette Paix que le monde ne peut ni donner ni retirer. Notre Père céleste est le «
Berger et l’ ’Evêque’ » de nos âmes, qui satisfait les désirs affamés, qui renforce le faible courage, et
donne le bien impartial à tous.
Puisque Dieu est Amour, et que Dieu, l’Amour, remplit tout l’espace, nous devrions donc nous
rappeler que le péché et la maladie ne sont pas réels ni éternels, et n’ont aucune place légitime dans nos
pensées. Débarrassons-nous de la pensée de maladie et maintenons la pensée de santé ; supprimons la
pensée de haine, de jalousie et de revanche, et maintenons la pensée d’amour. Nous devrions
abandonner notre opiniâtreté, notre colère, notre amertume, notre entêtement et notre volonté
personnelle, et laisser nos pensées refléter le bien, le pur et le vrai. Nous devons garder à l’esprit que
Dieu nous donna la domination sur toutes choses. Puisque le péché, la maladie ou les maux divers, ne
sont pas de Dieu, et n’ont aucun principe ou pouvoir donné(s) par Dieu, nous ne devons pas les craindre
ni y être assujettis ; mais nous pouvons, avec la Vérité, les surmonter.
La santé est l’un des résultats du penser juste, -- la connaissance de la vérité au sujet de Dieu et de
l’homme. La purification de la pensée est nécessaire à la compréhension exacte de Dieu et de l’homme.
VOIR DIEU TEL QU’IL EST, -- OMNISCIENCE, OMNIPRESENCE, ET OMNIPOTENCE, -- ET COMPRENDRE QUE
L’HOMME EST CREE A L’IMAGE DE DIEU, OUVRE LA PORTE DE LA
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PENSEE A LA SANTE ET A L’HARMONIE. « Les personnes qui étaient assises dans l’obscurité, virent une
grande lumière (la lumière de la compréhension spirituelle) ». Si nous voulons obtenir la santé et le
bonheur, nous devons abandonner les pensées erronées pour des pensées justes et vraies ; ainsi, « un
nouveau Ciel et une nouvelle terre » apparaîtront. La loi de Dieu est la loi de la santé et de la sainteté,
comme Jésus nous le prouva ; et, tout comme Il appliqua cette vérité mentalement, de même, nous
devons l’appliquer aujourd’hui. Le péché, la maladie, et la mort, n’ont aucune place dans la Conscience
de Dieu, et devraient aussi n’en avoir aucune dans les nôtres.
Si vous êtes abattu par la maladie, le péché ou la tristesse, et pensez que Dieu a quelque chose à
voir avec cela (en est responsable ou ‘laisse faire’), vous êtes dans l’illusion. Ces conditions sont
pleinement les résultats du péché, de la crainte, ou de l’ignorance ; et vous pouvez détruire ces
conditions, en utilisant la Vérité que Jésus enseigna. Entendez ces Paroles du ‘Montreur de Chemin’ : «
Celui qui croit en Moi (comprend la Vérité), les œuvres que Je fais, il les fera aussi ». Les promesses de la
Bible sont vraies aujourd’hui et nous pouvons compter sur elles. Vraiment, C’EST DIEU « QUI PARDONNE
TOUTES TES INIQUITES ; QUI GUERIT TOUS TES MAUX ».
A votre avis, combien de personnes sur notre terre, passent leur temps à discuter au sujet de la
maladie, et prennent un intérêt tout particulier à déverser dans les oreilles de leurs amis, de
pittoresques descriptions de chaque migraine et chaque douleur qui se manifestent dans leurs corps ?
Combien permettent à des pensées de maux divers, de péchés, d’accidents, et de mort, d’être
constamment exprimées dans leur foyer ? Ne savez-vous pas que ces pensées anormales et malsaines
d’absence de santé, créent la peur, la maladie et la discordance ? Bannissez de telles pensées de votre
foyer, et à leur place, cherchez à ce que des pensées normales, saines (de bonne santé), et de bonheur,
soient exprimées.
La crainte est l’une des ‘mauvaises herbes’ qui nécessite d’être éjectée de notre ‘jardin’ mental. Et
de quoi les individus ont-ils peur ? Nous connaissons tous des personnes qui craignent la nourriture, le
climat, la chaleur, le froid, les germes (microbes) dans l’eau, dans l’air et dans la nourriture. Elles ont
peur de manger, et peur de ne pas manger ; peur de dormir, et peur de rester éveillées ; peur de rester
dans la maison, et peur d’aller dehors ; peur de boire de l’eau bouillie, et peur de la boire si elle n’est pas
bouillie. ELLES ONT PEUR DE VIVRE ; peur de mourir ; peur de l’homme ; peur du diable ; PEUR DE DIEU.
Ces chères personnes ont besoin de lire et de bien étudier des paroles telles que celles-ci : « Tu le
garderas dans la paix parfaite, celui dont l’esprit (le mental) demeure en TOI, ou s’appuie sur TOI ». «
Rien ne pourra, par aucun moyen, te blesser ». Réellement, l’unique sécurité de l’homme réside dans les
bonnes pensées, consiste en de bonnes pensées, -- dans une conscience spirituelle. La croyance selon
laquelle il y a de la réalité dans la maladie, le péché et la mort, disparaîtra quand nous deviendrons plus
pleinement conscients de
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notre parenté avec Dieu. Voyons-la, afin que la méditation de nos cœurs aussi bien que les paroles de
nos bouches, glorifient notre Père-Mère, Dieu. Soyons charmants dans nos dispositions ; honorables
dans notre conduite, dans tous nos procédés et toutes nos affaires ; et charitables envers tous.
Rayonnons continuellement des pensées d’amour, de bonne humeur, et de sainteté ; alors, dans nos
vies, les plus douces bénédictions de la vie afflueront.
Il existe une histoire qui parle d’un poseur de tapis (ou tapisserie) inexpérimenté, qui remplissait sa
bouche si pleinement de petits clous (de tapissier), qu’un jour, pendant qu’il travaillait, il avala l’un d’eux
par inadvertance. Il devint intensément effrayé et se précipita vers un ami expérimenté dans cette sorte
de travail. L’ami écouta son récit fait à la hâte, rit de ses craintes, et dit simplement : « Oh, ce n’est rien.
J’avale de nombreux petits clous chaque jour, je n’y pense jamais (et ne m’en soucie donc pas) ». Le
jeune homme s’en alla, énormément soulagé, et ne pensa plus du tout à ce sujet ultérieurement.
Combien différent aurait été le résultat, si son ami lui avait dit qu’il était en grand danger ; s’il lui avait
dit qu’il avait entendu parler de nombreux hommes qui étaient morts après avoir avalé des petits clous
et d’autres objets similaires. Nous ne pouvons pas être trop vigilants à surmonter la crainte qu’elle que
soit la forme sous laquelle elle se présente à nous ; car, sûrement, la Bible est juste lorsqu’Elle dit : « La
crainte détient le tourment ». Si nous savons réellement que Dieu ne créa pas la crainte, et ne créa
aucune chose qui puisse nous effrayer, alors, nous acquerront le calme et la paix.
Nous savons tous combien il est facile de répondre à quelqu’un d’autre, de la même manière, ou
avec le même ton de voix que ceux qu’il utilise. Si notre ami apparaît hautain, nous pouvons essayer
d’être plus hautains que lui. Si sa voix est méchante, malveillante, voire cruelle, nous ne faisons pas
autant attention à la nôtre. Même les enfants, sont touchés de la même façon. Si nous leur parlons
aimablement, gentiment, et avec amour, ils vont répondre pareillement, dans le même esprit, alors que
des résultats différents peuvent apparaître, si nos voix ne sont pas aimables et gentilles. L’auteure a
entendu parler d’un père qui, avec impatience, parlait de ses fautes, à sa petite fille âgée de cinq ans, et
qui s’efforçait d’imprimer dans son esprit, le fait qu’elle grandirait pour devenir une méchante fille. La
petite répliqua, avec des yeux luisants comme des éclairs : « Eh bien, pourquoi m’as-tu fait naître ? ». Si
le père avait, gentiment et avec amour, parlé à l’enfant de ses fautes, et l’avait aidée à les corriger, une
telle explosion de colère ne serait pas survenue. Nous ne devrions pas chercher à contrarier les autres, à
nous les ‘’mettre à dos’’, mais chercher à aider chacun, quel qu’il soit.
Quelqu’un a dit : « Soyez bons, bienveillants, et vous serez heureux ; mais vous ressentirez vivement
l’absence de beaucoup d’amusements ». Un tel sentiment n’est pas la vérité. Un grand nombre de gens,
quand ils deviennent religieux, manifestent de longs visages, et laissent de côté beaucoup d’innocents
plaisirs et joies de la vie.
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Nous n’avons pas besoin de nous exclure des amusements et des joies et rires innocents et sans
nuisance ; mais les soi-disant plaisirs appartenant au mal, ne sont pas bons et ne peuvent pas nous
rendre heureux. Leur plaisir apparent n’est pas durable et doit inévitablement se terminer dans la
souffrance. AIMONS LE BON, LE PUR ET LE VRAI. Echangeons les plaisirs de la mentalité humaine contre
des joies durables. Ceux qui demeurent « dans le lieu secret du Plus-Haut (ou Très-Haut) (« secret », ou
séparé de tout mal) », ressentent la paix de l’Amour toujours présent, et reçoivent une joie et une
harmonie inexprimables. Passons davantage de temps à penser aux choses spirituelles, et accordons
moins de temps au matériel ; car, « chaque genou devra s’incliner vers Moi », et « tous devront Me
connaître, du plus ‘petit’ au plus ‘grand’ ».
Le monde sera régénéré ; le Bien prévaudra ou l’emportera; et tout mal, toute haine, toute maladie,
et la mort, passeront ou disparaîtront, devant la spirituelle Vision du « nouveau Ciel et de la nouvelle
terre ». Qu’il soit dit de nous que « quel que soit ce que nous demandons, nous le recevons de LUI,
parce que NOUS GARDONS SES COMMANDEMENTS, et accomplissons ces choses qui sont plaisantes ou
agréables à SA vue ».
« Et il y aura une Voie Haute (ou une Grande Voie), …… Et Elle sera appelée ‘’LA VOIE DE LA
SAINTETE’’ ; …….. Les rachetés marcheront là ; ……. Ils obtiendront la joie et le bonheur, et la désolation
et les soupirs s’enfuiront ».
Demandez-vous encore : « Comment cela peut-il être ? ». Le Révélateur nous dit que « Celui qui
surmontera, sera vêtu d’un habit blanc ». Eradiquer le penser erroné et tous ses maux qui
l’accompagnent ou le suivent, annoncer et introduire la Religion de l’Amour – la réalisation de la santé,
de l’harmonie, et du bonheur --, fut la Mission de Jésus-Christ, le Grand Enseignant. Ainsi, nous voyons «
même le mystère qui a été caché depuis des siècles et depuis des générations, mais qui, MAINTENANT,
EST RENDU MANIFESTE ».
FIN
Note de M.G. : Voici LA PROMESSE LA PLUS HAUTE :
Citations des Béatitudes
« Heureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car ils seront rassasiés ! »
« Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde ! »
« HEUREUX CEUX QUI ONT LE CŒUR PUR, CAR ILS VERRONT DIEU ! »
« HEUREUX LES ARTISANS DE PAIX, CAR ILS SERONT APPELES FILS DE DIEU ! »
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