le mobilier du m

Transcription

le mobilier du m
L E M OBILIER
DU
M
Format 230 x 300 mm
Impression sur papier
couché satiné de 150 g
TOME I
360 pages comportant
345 illustrations
en couleurs
TOME II
212 pages comportant
205 illustrations
en couleurs
Éditions Faton
Le mobilier du Louvre a été constitué à partir de 1828 par l’apport à titre onéreux
ou gratuit de collections privées d’objets du Moyen Age et de la Renaissance
dont certains tout à fait exceptionnels.
Au fur et à mesure des acquisitions et des dons, et de l’extension des salles,
la collection s’est étendue aux siècles suivants jusqu’à 1850.
La politique d’enrichissement a toujours été tournée vers des pièces prestigieuses,
représentatives tout à la fois des différents moments de l’art français du meuble
et des maîtres les plus illustres.
Le mobilier du Louvre et le mobilier de Versailles, situés l’un et l’autre dans
un monde de splendeur et de perfection, sont complémentaires.
Alors que le mobilier de Versailles, par la présence des meubles royaux ou princiers
dans le cadre fastueux auquel ils étaient destinés, fait revivre les circonstances qui,
au XVIIIe siècle, ont porté l’art français du meuble à son plus haut degré
de raffinement, celui du Louvre permet de découvrir quatre siècles de création
pendant lesquels la France a brillé d’un incomparable éclat.
Le sommaire des deux volumes consacrés au mobilier du Louvre traduit le caractère
encyclopédique de cette prestigieuse collection.
SOMMAIRE TOME I
SOMMAIRE TOME II
Préface par le baron Edmond de Rothschild
Introduction La collection de mobilier du Louvre
Chapitre I
Le Moyen Age et la Renaissance
Chapitre II André-Charles Boulle et les débuts
de l’ébénisterie
Chapitre III Charles Cressent
Chapitre IV Bernard II Van Risen Burgh et le style rocaille
Chapitre V Jean-François Oeben et le style grec
Chapitre VI Martin Carlin
Chapitre VII Jean-Henri Riesener et les fournisseurs
du mobilier royal sous Louis XVI
Chapitre VIII La première moitié du XIXe siècle
Chapitre IX Les meubles en mosaïque de marbres
et pierres dures
Introduction L’élaboration des sièges et
consoles à Paris aux XVIIe
et XVIIIe siècles
Chapitre I Les styles Louis XIV,
Régence et rocaille
Chapitre II Le style Louis XV, le “rocaille
symétrisé”, le “rocaille symétrisé
classicisant” et le “Louis XV
classicisé”
Chapitre III Les styles “transition”
et Louis XVI
Biographies des menuisiers en sièges du Louvre
LES AUTEURS
Daniel Alcouffe,
conservateur général
des Musées chargé
du département des Objets
d’art, musée du Louvre
Anne Dion-Tennenbaum,
conservateur au département
des Objets d’art
Amaury Lefébure,
conservateur au département
des Objets d’art
Bill Pallot, historien d’art
USÉE DU
L OUVRE
Marqueterie de cuivre,
d’étain et d’écaille
sur un cabinet de Boulle.
Détail d’une commode
de Matthieu Criaerd
avec des motifs rocaille.
Vernis rouge à motifs chinois sur une commode rocaille.
Marqueterie
d’un bureau Riesener.
Fauteuil à la reine de Nicolas Heurtaut.
Détail d’une armoire
de Charles Cressent.
Fauteuil en cabriolet
de Jean-Baptiste-Claude Séné.
LE MOBILIER
DE VERSAILLES
ÉDITIONS FATON
TOME I
Par Daniel Meyer
Conservateur en chef honoraire
au musée national du château de Versailles et de Trianon
LES MEUBLES ROYAUX
Commandes pour le Garde-Meuble de la Couronne
et, à partir de Louis XVI, pour le Garde-Meuble de la Reine
présentés selon leur destination au château avec un chapitre
spécial consacré aux meubles les plus rares.
TOME II
Par Pierre Arizzoli-Clémentel
Directeur général de l’Établissement public du musée
et du domaine national de Versailles et de Trianon
LES MEUBLES DES AUTRES COMMANDITAIRES
La Dauphine, les enfants de France, les princes du sang,
Madame de Pompadour, la comtesse Du Barry, les grands
seigneurs et dames ayant des charges à la cour regroupés
en meubles d’ébénisterie et meubles de menuiserie de
manière à faciliter la comparaison des styles.
Avant-propos de Jean-Jacques AILLAGON, ministre de la culture
180 MEUBLES OU ENSEMBLES EXPOSÉS À VERSAILLES
pour chacun : l’historique, la description stylistique, l’emplacement actuel
600 PAGES au format 230 x 300 mm
550 ILLUSTRATIONS EN COULEURS
vues d’ensembles et vues de détails la plupart inédites
Un siècle d’histoire et de suprématie
de l’art français du meuble
EXTRAIT DE LA NOTICE N° 30 DU TOME I
Bureau plat du Grand Cabinet du Dauphin à Versailles, 1745
par B.V.R.B. (Bernard II Van Risen Burgh) (vers 1696-avant 1767), maître avant 1730
Marqueterie d’amarante à compartiments de bois satiné ; bronzes dorés.
H. 0,80 m ; L. 1,777 m ; Pr . 0,858 m.
« Du 18 février 1745 – Livré par le sieur Hebert,
marchand bijoutier – Pour servir dans le Grand
Cabinet de Monsieur le Dauphin à Versailles – N°
1347 - Un beau bureau de marqueterie, fond de
bois d’amarante, à compartimens de bois satiné,
cintré et chantourné dans toutes ses parties, couvert
de maroquin noir, aïant par devant trois tiroirs
fermant à clef et deux secrets, enrichi d’un carderon, ornemens, encoignures, entrées de serrures,
agraffes, moulures et pieds de bronze doré d’or
moulu, long de 5 pieds 1/2 sur 33 pouces par le
plus large et 31 pouces de haut ».
C’est grâce à son numéro d’ordre du GardeMeuble que P. Verlet retrouva en 1949 ce
bureau échoué au ministère des Finances, après
bien des pérégrinations en partie difficiles à
cerner. Signé B.V.R.B., ce magnifique meuble
fut livré pour le nouvel appartement du
Dauphin, fils de Louis XV, aménagé au
premier étage de l’aile du Midi, lors de son
mariage avec l’infante Marie-ThérèseRaphaelle d’Espagne. Malgré le mutisme des
inventaires ultérieurs, il est difficile d’imaginer
que ce meuble ne suivit pas le Prince en 1747
dans son nouvel appartement au rez-de-chaus-
sée du corps central. Plus surprenante est l’anomalie qu’a soulignée P. Verlet, qui remarque
que, dans l’Inventaire Général des Meubles de
la Couronne, dressé en 1775, figure sous le
n° 1347 un serre-papiers en place de ce bureau.
Une récente restauration a fait retrouver les
« deux secrets » : ce sont deux longs tiroirs dissimulés par les agrafes encadrant le tiroir central.
EXTRAIT DE LA NOTICE N° 77 DU TOME II
Chaise à châssis, dossier en médaillon ovale, d’un ensemble de cinq,
livrée en 1769 pour le Salon de Compagnie de la comtesse Du Barry à Versailles
Par Louis Delanois (1731-1792), maître en 1761
Noyer ; sculpture par J.N. Guichard, dorure de J.B. Cagny. H. 0,90 m ; L. 0,55 m ; Pr. 0,584 m.
Le fût de cette chaise garnie à châssis est en
noyer sculpté et doré. Le dossier en forme de
médaillon est plat comme l’exige la garniture
à châssis. La ceinture est donc droite entre
les pieds de derrière. Elle s’élargit sur les
côtés et son plan suit le tracé d’un cercle si
bien que les pieds de devant sont montés en
pieds de milieu (ils reçoivent les traverses de
ceinture sur deux faces opposées de la butée)
alors que les pieds de derrière sont montés
en pieds d’angle, la traverse latérale étant
assemblée carrément dans une face de la
butée contiguë à celle qui reçoit la traverse
de derrière, après quoi elle s’infléchit pour
l’élargissement du siège.
Les quatre pieds sont en gaine, cannelés et
ornés sous la gorge d’une bague de feuilles
d’eau. La ceinture est sculptée d’un
entrelacs à rosettes entre deux listels, et
moulurée sur le bord supérieur d’un talon
renversé qui porte une bordure de patenôtre
dans un cavet longeant la garniture. Les dés
de raccordement, en saillie par rapport aux
traverses, sont sculptés en intaille d’une rosace
tournante encadrée par un listel.
Le médaillon est décoré sur la face d’un tore de
feuilles de laurier enrubanné au milieu du cintre et
de la traverse basse et parsemé de graines. Le ruban
torsadé qui orne le chant du dossier est également
garni de graines. De même dans la partie du pied
de derrière située entre la ceinture et le médaillon
les espaces laissés libres par la sculpture d’acanthe
sont remplis de graines. Cet ornement, semblable
aux perles de la ceinture, et qui forme aussi le
centre des rosettes de l’entrelacs, est donc répété
discrètement dans l’ensemble du décor. Cette unité
dans le décor, comme celle qui préside au dessin du
dossier et de la ceinture, la rare élégance du siège,
nous donnent un aperçu du talent exceptionnel de
Louis Delanois.
Les cinq chaises, acquises en deux fois, ont pu
reprendre leur place originale dans le Salon de
compagnie de la favorite, situé sous les combles, audessus du Cabinet d’angle, sur la cour Royale. C’est
ici la première apparition du dossier à médaillon,
inventé par Delanois, qui eut un si grand succès dans
l’histoire du mobilier français.
AU SOMMAIRE
TOME I
TOME II
Chapitre I : Les meubles des appartements d’apparat
Chapitre II : Les meubles de rangement
Chapitre III : Les meubles de cabinets d’étude, de cabinets de travail
et de bibliothèques
Chapitre IV : Les sièges des salons des jeux et des cabinets intérieurs
du Roi
Chapitre V : Les sièges des appartements intérieurs de la Reine
et des membres de la famille royale
Chapitre VI : Les meubles rares
Chapitre VII : Le confort au XVIIIe siècle
Chapitre VIII : Le Garde-Meuble de la Reine
1ERE PARTIE : LES MEUBLES D’ÉBÉNISTERIE (extrait)
10. Petite table à écrire livrée en 1746, pour servir à Mesdames
Adélaïde et Henriette dans leurs appartements de l’aile du Midi
à Versailles, par François-Antoine Gaudreaus (avant 1714-1753)
11. Table à écrire livrée pour Mesdames au château de Bellevue,
époque Louis XV, par Étienne Levasseur
12. Encoignure d’une paire livrée en 1783 pour Mesdames, tantes de
Louis XVI, au château de Bellevue, par Étienne Levasseur
45. Table de quadrille, livrée en 1768 « pour servir aux jeux du Roy
au nouveau Pavillon de Trianon », par Gilles Joubert (1689-1775)
46. Table à jeu (tric-trac), livrée en 1780 pour le Salon des jeux de
Louis XVI à Versailles, par Mané, tabletier
47. Secrétaire mécanique à cylindre, vers 1781, par David Roentgen
(1743-1807) et François Rémond, bronzier (vers 1745-1812)
48. Porte-montres livré pour Louis XVI en 1790, par Jean-Henri
Riesener (1734-1806)
54. Toilette de campagne livrée en 1784 pour le Petit appartement de
Marie-Antoinette au rez-de-chaussée sur la cour de marbre à
Versailles, par Jean-Henri Riesener (1734-1806)
LISTE DES MEUBLES DU CHAPITRE I
1. Pliants livrés pour la Couronne en 1735-1739
2. Pliants vers 1750-1760 estampillé Foliot
3. Pliants du Salon de la Paix et de la Chambre de Marie-Antoinette
à Versailles, 1769, par les Foliot
4. Canapé de la Chambre de la comtesse de Provence à Versailles,
1771, par N.-Q. Foliot
5. Pliants de la Chambre à coucher en hiver de la comtesse d’Artois
à Versailles, 1773, attribués aux Foliot
6. Mobilier de la Chambre de Marie-Antoinette à Saint-Cloud, 1787,
par J.-B. Sené
7. Pliants de la Chambre à coucher de Louis XVI à Saint-Cloud,
1787, par J.-B. Sené, L.-A. Regnier et N.-F. Vallois.
8. Guéridons de la Galerie des Glaces de Versailles, 1769,
modèles de Gondoin, par Babel et T. Foliot
LISTE DES MEUBLES DU CHAPITRE VI
49. Plateau de table en pierres dures, 1684, par Cl.-A. Couplet
50. Pendule de Louis XIV, 1706, mécanisme par A. Morand
51. Tables en bois doré, à plateau de stuc, dites Tables des Chasses,
1731, 1737, 1739, 1757, par Roumier, les Slodtz et les Foliot
52. Pendule astronomique de Louis XV à Versailles, mécanisme par
Passemant et Dauthiau, bronzes par les Caffieri
53. Cabinets achetés par Louis XVI pour le futur musée du Louvre,
vers 1765-1770, par Joseph
54. Guéridon à dessus de bois pétrifié, des collections de
Marie-Antoinette, 1770, monture de Domenock
55. Coffre à bijoux de Marie-Antoinette, dauphine, 1770,
par M. Carlin
56. Le grand baromètre de Louis XV et Louis XVI à Versailles,
1772-1775, par Lemaire, Mazière, Torré et Coulubrier ;
baromètre du Dauphin, futur Louis XVI, par J.-J. Lemaire
57. Plateau de table provenant du Grand Meuble à Musique de Louis
XVI à Versailles, 1779, par D. Roentgen
58. Chaise du Pavillon du Rocher au Petit Trianon, 1781,
par F. II Foliot
59. Sièges de la Laiterie de Marie-Antoinette à Rambouillet, 1787,
par G. Jacob
60. Médaillier de Louis XVI à Versailles, avant 1789,
par G. Benneman
Au total, 75 meubles ou ensembles
sont présentés dans le Tome I.
2EME PARTIE : LES MEUBLES DE MENUISERIE (extrait)
62. Console d’appui et de trumeau livrée pour le Grand Cabinet de
Madame de Pompadour à Versailles, 1750, au rez-de-chaussée du
corps central, par Antoine Guesnon, Jacques Verberckt et L.
Poillevert, entrepreneurs des Bâtiments du roi
63. Chaise à la Reine et à carreau, d’un ensemble de quatre, livrée
pour le second appartement de Madame de Pompadour au château
de Bellevue, vers 1755-1760, par Nicolas-Quinibert Foliot
(1706-1776)
77. Chaise à châssis, dossier en médaillon ovale, d’un ensemble de
cinq, livrée en 1769 pour le Salon de Compagnie de la comtesse Du
Barry à Versailles, par Louis Delanois (1731-1792)
78. Bergère à la Reine, d’une paire, commandée en 1770 et livrée en
1771 par le tapissier Capin pour le Cabinet Intérieur de la comtesse
Du Barry au château de Saint-Hubert, par Nicolas-Quinibert Foliot
(1706-1776), sculpture de Pierre-Edme Babel
79. Écran de cheminée commandé en 1770 et livré en 1771 par le
tapissier Capin pour le Cabinet Intérieur de la comtesse Du Barry au
château de Saint-Hubert, par Nicolas-Quinibert Foliot (1706-1776),
sculpture de Pierre-Edme Babel
84. Console demi-lune livrée vers 1780 pour la Chambre des bains de
Madame Adélaïde à Versailles, par Georges Jacob (1739-1814)
85. Console demi-lune d’une paire du modèle de la Chambre des
Bains de Madame Adélaïde à Versailles, époque Louis XVI,
par Jules-Hugues (1743-1806) et Jean-Siméon (1747-après 1822)
Rousseau, sculpteurs des Bâtiments du roi
94. Écran exécuté pour la Chambre à coucher de la comtesse de
Provence dans l’aile du Midi à Versailles, 1787 (Pavillon de Provence),
par Jean-Baptiste Sené (1747-1803), menuiserie ; Jean Hauré, maître
en 1782, et Nicolas-François Valois, sculpture ; dorure par Chatard
95. Fauteuil à la Reine et à carreau, d’une série de cinq, livré pour le
Salon de compagnie de la duchesse d’Harcourt, épouse du
Gouverneur du Dauphin, à Versailles, 1787, par Jean-Baptiste Sené
(1747-1803), Jean Hauré, maître en 1782, et Nicolas-François Valois
96. Console d’une paire au chiffre du Roi, exécutée en 1736
probablement pour la petite galerie des Chasses exotiques de
Louis XV à Versailles, par Jacques Verberckt
Au total, 105 meubles ou ensembles
sont présentés dans le Tome II.

Documents pareils