RIVIERE.Orientale après danse du sabre.Marbre.121104

Transcription

RIVIERE.Orientale après danse du sabre.Marbre.121104
UNIVERS DU BRONZE
SCULPTURES XIXe, XXe et XXIe
MICHEL POLETTI
ALAIN RICHARME
Experts en sculptures XIXe, XXe & XXIe
Théodore RIVIERE
(1857-1912)
Salon de 1882 (Plâtre, grandeur naturelle)
Marbre de Carrare
Haut : 114 cm, Long : 98 cm, Prof : 94 cm
Tirage d'artiste signé "Théodore Riviere", titré sur la base "Après la danse
du sabre", seule épreuve connue en marbre, peut-être quelques rares
épreuves en bronze (lame du cimeterre refaite).
(N° UDB : 121104)
Taillé vers 1882
Théodore Rivière commence ses études d’art à Toulouse, ville dont il est originaire, puis les continue à l’Ecole des Beaux-Arts
de Paris où il rentre dans l’atelier de Falguière, Jouffroy et Mercié. Il montre rapidement un goût pour les sujets Orientalistes
et va même jusqu’à vivre et travailler en Tunisie où il devient un temps professeur de dessin dans la ville de Carthage. Il
découvre à cette époque l’œuvre de Gustave Flaubert et propose ses variations bien connues sur Salammbô, avec des statuettes
qui se rattachent au symbolisme, Ultimum Feriens, L’éléphant d’Hamilcar et Salammbô chez Matho. Au fil des années, signe de la
vitalité de son talent, il évolue de l’Orientalisme au Symbolisme, et du Symbolisme à l’Art Nouveau qui le séduit par la fluidité
des lignes et les simplifications qui en sont la conséquence.
L’Orientale après la danse du sabre est son premier sujet orientaliste important, une de ses premières statues grandeur nature
envoyée en plâtre au Salon de 1882 ; le plâtre qui fit partie au début du XXe siècle de la collection de mademoiselle d’Andlau
n'est pas identifié à ce jour. Le livret du Salon décrit cette danseuse orientale comme “une jeune femme accroupie, les jambes
croisées sur un coussin. Elle est en train de rajuster de ses bras libres les nattes de sa coiffure [...] corsage ouvert, pantalon
bouffant, un cimeterre repose sur ses genoux”... Ayant grâce à elle obtenu une mention honorable, le sculpteur la reproduit en
bronze, avec quelques variantes parait-il, dont nous n'avons pas vu d'épreuves. Cet exemplaire en marbre est le seul que nous
connaissons.
L’artiste était réputé pour être un très bon praticien de ce matériau et la qualité de celui-ci atteste de son intervention lors de sa
réalisation.
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