DOSSIER DOCUMENTAIRE : De la musique en bibliothèque !
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DOSSIER DOCUMENTAIRE : De la musique en bibliothèque !
DOSSIER DOCUMENTAIRE : De la musique en bibliothèque ! Pendant 1h15, un parcours commenté de quatre espaces de la Bibliothèque, à travers toutes les collections : CD, livres, partitions, DVD, revues, vinyles, ressources numériques et une écoute musicale de trois extraits. Musique et conservation : En 1996, sur une initiative de Marie-Thérèse Pouillias, alors directrice de la Bibliothèque Municipale de Rennes, s’est mis en place un Fonds régional Musique destiné à la conservation. Cette collection, qui s’étoffe de jour en jour, reflète l'ensemble de la production musicale en Bretagne, tous genres confondus, ainsi que la musique traditionnelle des Pays celtiques. Elle comporte 5000 CD de Bretagne et des Pays celtiques (4/5 de Bretagne et 1/5 des Pays celtiques) ainsi qu’un fonds conséquent de livres sur la musique, ou ayant un lien avec la musique, à travers la thématique du spectacle. On y trouvera aussi bien des documents sur le jazz en Bretagne que sur la musique traditionnelle du Léon ou des livres de danse avec des partitions. Il s’agit, par ce fonds, de constituer une collection de référence ou d'œuvres originales à préserver pour les générations futures (Ex de CD de : BF15, Les Glochos, Les Druides saumonés, Chandernagor, Moller Plesset, Room 204, Enicahm, Jeanne Cherhal…) et un patrimoine, une mémoire pour la collectivité. La musique est un art vivant qui reflète les façons de vivre et des traditions sur un territoire donné ainsi que le dynamisme d’une région. Depuis les années 70, on observe un renouveau de la musique bretonne, d’où une multiplication notable de labels, d'artistes et de groupes locaux, de festivals de musique et chants traditionnels, de festoù-noz… A titre d’exemples, on peut rappeler le succès des nuits celtiques et l’effervescence musicale qui s’élargit à tous les courants musicaux : rock («Rennes ville Rock»), jazz, reggae, techno … Dossier documentaire De la musique en bibliothèque Bibliothèque de Rennes Métropole - Les Champs Libres. Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC 1 Le foisonnement des initiatives de toutes sortes, pour supporter la création et la diffusion musicale, est effectif. Parmi les manifestations connues, les Trans Musicales, La Harpe en Jazz, ou encore le Festival de chants de marins à Paimpol sont des références indiscutables. On peut noter aussi le travail du Jardin moderne, un lieu associatif qui permet d’aider les artistes et labels locaux à réaliser leurs projets avec son studio d’enregistrement, sa salle de concerts, son centre de documents. Les documents du pôle Patrimoine, des doubles du fonds régional et des répertoires encyclopédiques peuvent être consultés sur place. Deux points d’écoute de disques compacts sont aménagés dans l’espace, et des tables de consultation sont prévues pour la lecture. Certains titres sont empruntables sur le pôle Musiques du second étage et sur le réseau des Bibliothèques de la Ville de Rennes, ou sur le réseau des Bibliothèques de Rennes Musique « Art, société et civilisation » La musique présente un lien étroit avec les Beaux Arts, les arts du spectacle (cinéma, danse, musichall), mais aussi avec la société (art religieux, contestataire…), dans les collections (livres, supports audio (textes enregistrés), audiovisuels (dvd : fictions et documentaires), et multimédias (cédéroms). La musique sur tous les continents (Civilisation, musique et sons) : Repères chronologiques : La musique est apparue dès l’ère de Cro-magnon. Elle est alors liée aux rites divins et aux pratiques de chasse. Les premiers instruments sont sans doute des sifflets, retrouvés dans de nombreux sites archéologiques. On trouvait aussi des flûtes et des rhombes. On fait tourner ce dernier au dessus de la tête et l’instrument primitif, constitué d’une planchette de bois, d’os et de métal attachés par une ficelle de cheveux, fait vibrer l’air et crée un vrombissement plus ou moins aigu selon la taille de la planchette et la vitesse de rotation. Le son résonne de façon impressionnante en caverne. On utilise encore le rhombe chez les Eskimo et les Inuit, par exemple, mais sa possession est limitée aux initiés. En tournoyant, s’il est de grand format, il imite étrangement le meuglement du bison ou de l’auroch. Rhombe Des dates importantes de la musique classique à la musique contemporaine: 22 février 1607 : première représentation de l’Orféo de Claudio Monteverdi (1567-1643) à Mantoue. Considéré comme le premier opéra de l’histoire de la musique, et la création du drame lyrique. Il ouvre ainsi la voie à la musique moderne 1756 : naissance de Wolfgang Amadeus Mozart dans la principauté de Salzbourg. Mozart compose ses premières symphonies à l’âge de huit ans. Il meurt en 1791 à l’âge de 35 ans. Dossier documentaire De la musique en bibliothèque Bibliothèque de Rennes Métropole - Les Champs Libres. Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC 2 Début du XXe siècle : naissance du jazz. Il est l’expression du peuple noir américain, le fruit de la rencontre forcée de deux types de traditions musicales, celles de l’Afrique de l’ouest et celles de l’Europe. Les années 1950 : naissance du rock ‘n roll (seconde révolution musicale du siècle après le jazz). 1958 : les premiers 33 tours stéréo sont lancés. 1980 : invention du disque compact. 1986-88 : naissance de la house et de la techno à Detroit aux EtatsUnis. Disques microsillons 33 tours Un moyen de communication : La musique est en constante évolution (musiques savantes, traditionnelles ou populaires) sur tous les continents. Elle est un art du temps lié aux évolutions technologiques, un art d’organiser les sons, mais elle a d’abord été un moyen de communication entre les hommes. Ni langue, ni langage, la musique s’auto suffit en jouant un rôle dans les rites, le travail (battage, foulonnage, ensemencement…), les festivités, les pratiques religieuses (la liturgie avec les chants sacrés, l’hypnose et l’envoûtement dans les rites chamaniques, l’accès à l’immortalité dans les pratiques bouddhiques utilisant un tambour damaru…). Les premiers instruments et les premières musiques sont liés aux danses rituelles, les hommes étant préoccupés à rester en bons termes avec les divinités. Certains sons étaient obtenus par le choc d’objets entre eux. Les premiers instruments ont été empruntés au règne minéral, végétal et animal. Leur vibration mettait en jeu l’entrechoc, la percussion, le raclement ou le secouement de grenailles enfermées dans des coques de fruits. Ils ont donné naissance à une prolifique catégorie d’instruments aux sons bien caractéristiques : claviers, cordes, cuivres, bois, percussions… Tambour damaru La voix est aussi considérée, dès le début, comme un instrument à part entière. Le 20ème siècle, grâce à l’électricité, a introduit par l’amplification du son la création d’un instrument capable d’imiter tous les autres, d’imaginer les timbres les plus divers à partir d’un seul instrument : le synthétiseur. Aujourd’hui l’évolution des instruments révèle une tendance à l’homogénéisation du son dans la musique occidentale, s’opposant à une grande diversité de timbres et de sonorités des musiques traditionnelles et populaires du monde entier. Dossier documentaire De la musique en bibliothèque Bibliothèque de Rennes Métropole - Les Champs Libres. Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC 3 Le chant A capella : Dès les temps préhistoriques, les hommes recherchent des sanctuaires naturels, propres à la célébration de rituels, où proférer paroles et chants, destinés à mettre en communication les hommes avec une dimension supérieure. Des architectures à ciel ouvert permettent de propager le son de manière optimale : théâtres grecs et romains, cercles de pierre celtiques. Les cathédrales, même si leur usage premier n’est pas dédié à la musique, demeurent les espaces clos exceptionnels pour la résonance et l’élévation des voix humaines, dans toute leur pureté. Cathédrale Quatre grandes catégories répartissent les instruments : A Vent (vibrations par l’air contenu dans un tuyau), à Cordes (pincées, frappées ou pincées), à Percussions (1, à membranes : tambour, caisse, tam-tam… 2, autres : carillon, triangle, cymbales, xylophone…), et électriques. Les sons des instruments : Les percussions (tambours, cymbales…) qui sont frappées avec des baguettes ou d’autres objets appropriés vibrent et génèrent un son. Le corps d’un instrument à cordes (violon, guitare) agit comme une caisse de résonance en amplifiant le son de la corde. Un nombre de fréquences plus ou moins grand résonne en fonction de sa forme tandis que la grosseur de la corde, sa longueur ou sa tension joue sur la hauteur du son. Pour les instruments à vent (flûte, trompette…) le son est dû à une colonne d’air qui vibre. Les compressions les plus fortes produisent les notes les plus hautes. La colonne d’air s’allonge ou se diminue selon que l’on débouche les trous ou que l’on appuie sur les clés de l’instrument. Le diapason, une fourche métallique, vibre lorsqu’on le frappe et permet, grâce à la vibration harmonieuse de tous ses points d’obtenir le « la » à partir duquel on accorde tous les instruments de musique. Musique et arts, société et civilisation : De l’apparition de l’homme à l’émergence des premières civilisations, la musique est une pratique culturelle par son interprétation (chantée, dansée, instrumentalisée…), et nous livre toute l’affectivité et l’émotion qu’elle contient. Comme moyen de communication et d’expression collective, elle a son rôle dans les rites, les cérémonies et les festivités. Elle possède un caractère d’universalité. Chaque culture a essaimé ses propres types et genres de musique : les peuples entendent le même son, mais celui-ci a une valeur tout à fait différente pour chacun d’entre eux. Les musiques dans le monde (traditionnelles, folkloriques, ethniques, populaires…) viennent de partout, sont différentes les unes des autres et reflètent l’identité propre de chaque peuple. Dossier documentaire De la musique en bibliothèque Bibliothèque de Rennes Métropole - Les Champs Libres. Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC 4 Musique et croyances : La lyre d’Orphée Avec sa lyre, Orphée avait le pouvoir d’enchanter les êtres terrestres et surnaturels. Fils du roi Oeagre et de la muse Calliope, il reçut d’Apollon la lyre à sept cordes et en rajouta deux pour que son instrument rappelle chacune des 9 Muses. Descendu aux Enfers pour libérer Eurydice, Orphée charma le chien Cerbère, puis Hadès avec son chant, parvint à paralyser la douleur des damnés, avant de franchir à nouveau le Tartare avec sa femme qu’il perdit une seconde fois pour s’être retourné trop tôt. Grâce à la magie des sons, Orphée fait le lien entre les mondes terrestre, sous terrain et sensible. Orphée jouant de la lyre devant un public d'animaux. Mosaïque IIIe siècle. Tarsus, Turquie. Liturgie chrétienne, chant et musique : La musique prépare à l’accueil du mystère révélé. Dans le culte chrétien, elle est partie prenante de l’annonce de la Bonne Nouvelle et des réponses qui lui sont faites, comme la confession de foi, la supplication et la louange. Elle introduit un côté solennel au culte. On appelle cantillations des récitations mélodiques, destinées à rendre le texte plus audible et plus intelligible en public. La psalmodie est une lecture biblique destinée à mettre en valeur une structure poétique rythmée (versets) afin d’ouvrir au sens des mots. Quand la musique seule intervient, elle est destinée à prolonger la prière. Chaque chant appartient à un rite. Musique et société : La cloche : Elle rythme la vie des hommes. Elle dit le temps quotidien mais aussi les fêtes calendaires, les événements particuliers : alarmer les foules par le tocsin, rassembler pour les cérémonies d’enterrement avec le glas, égayer en sonnant à grande volée pour les fêtes religieuses, donner le signal de la règle monastique… Dans le monde chinois, elles représentent la cohésion du groupe social. Elles sont associées au culte des ancêtres. Elles accompagnaient, avec d’autres instruments, les chants et danses rituelles destinés à convier les âmes des ancêtres aux festivités pour qu’elles dispensent leurs bénédictions aux descendants. Leur possession impliquait une position sociale dominante associée au devoir d’organiser des concerts rituels pour obtenir l’intercession des ancêtres et relier le Ciel et la Terre. Dossier documentaire De la musique en bibliothèque Bibliothèque de Rennes Métropole - Les Champs Libres. Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC 5 Les instruments nomades : Ils sont le double du chanteur, ils le suivent dans ses déplacements. Luths, violons et vièles, par exemple, se propagent sur le continent asiatique et transitent par les routes de la soie et des épices, racontant l’histoire des peuples et des individus en chansons, romances, épopées, ballades...Ils chantent la liberté et les errances des hommes, leurs métissages, leurs contacts avec d’autres civilisations. Les luths et les vièles sont, par excellence, les instruments qui accompagnent la poésie chantée. Ils se sont répandus, sous des formes diverses sur tous les continents et ont peu à peu étés détournés d’un usage social pour servir des démarches créatives plus individuelles. On prête ainsi au violon la capacité de traduire tous les sentiments de l’âme tandis qu’on reconnaît dans la guitare un instrument plus sensuel qui fait corps avec son interprète. La flûte, d’abord instrument sacré associé aux rituels et aux méditations était souvent associée au tambour, son double féminin. Elle est absente de la liturgie chrétienne sans doute parce qu’elle était fréquemment employée pour les musiques populaires et païennes. Vièle La Contre - culture : Dans les années 1970, le terme est utilisé pour caractériser l'explosion des mouvements contestataires de la jeunesse envers la domination culturelle de la bourgeoisie - l'époque est fortement marquée par un idéalisme politique qui tend vers l'extrême gauche et le maoïsme- et Site de Woodstock envers le puritanisme sexuel : c'est le début de la révolution sexuelle. Les mouvements de contestation des années 60-70, communément nommée contreculture en sociologie, réunissaient des adeptes d’un modèle refusant la société bourgeoise de consommation dans les années 60 et 70 (les hippies ou les beatnik anglais), associés à des mouvements musicaux : Woodstock avec Jimi Hendrix, Janis Joplin,…, l’Underground avec des groupes de rock progressif comme King Crimson (britannique), Kraftwerk (allemand), Magma (français), …, et depuis les années 90 au Hard rock, au Hip - Hop et au Rap. Il s'agit de courants nés dans les années soixante aux États-Unis (culture hippie notamment) et qui éclosent après Mai 68 en France. En France, la contre-culture fut représentée par des organes de presse comme le quotidien Libération (première époque), le magazine Actuel (première et deuxième époque) puis Novamag, la librairie Parallèles, les premières radios libres, les labels de musique indépendants, les éditions Des Femmes, etc. Et plus récemment toutes une panoplie de nouveaux organes d'informations telles que certaines revues comme Arabesques ou BoXon ou encore Contre-litéralités se sont organisées pour suivre le mouvement. Dossier documentaire De la musique en bibliothèque Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC 6 Bibliothèque de Rennes Métropole - Les Champs Libres. Selon l'époque, on peut aussi associer au terme contre culture : Le féminisme, La musique contestataire : le be bop, le free jazz, punk rock, rock indépendant. L'underground artistique en général : la Beat generation, le mouvement freak, le mouvement punk, le do it yourself, le cinéma underground, les arts de la rue. L'activisme et le militantisme politique (extrême gauche) : l’anarchisme, le mouvement hippie. Les mouvements artistiques : le futurisme, le dadaïsme, le surréalisme, la pataphysique, le situationnisme. La collection documentaire du pôle « Musiques ». Elle compte 3500 documents Elle est multimédia (se compose de livres, de cd-roms, de DVD …). Elle couvre de nombreux sujets : l’histoire de la musique, les compositeurs de musique classique occidentale, les chefs d’orchestre… Les documents (tous supports confondus) sont classés par thématiques et par ordre alphabétique d’auteur. Les cédéroms : L’espace musique en propose aujourd’hui 150. Ils sont rangés avec les livres. Certains sont des méthodes d’apprentissage, d’autres ont pour sujet les grands compositeurs, l’opéra, les instruments, d’autres encore sont des logiciels de MAO (musique assistée par ordinateur). Les DVD : On en trouve environ 1600. Comme les cédéroms, ces documentaires sont rangés avec les livres. Ils comprennent des concerts filmés, des films documentaires sur les compositeurs, les artistes, les groupes, les genres musicaux, les spectacles filmés (comédies musicales, des opéras), la pratique musicale, etc. Les partitions : Origine des notes : C’est semble-t-il à Gui d’Arrezo, au 11ème siècle, que l'on doit le nom de nos notes. Naissance de l’imprimerie musicale et pratique amateur : L’imprimerie musicale naît en Italie au tout début du XVIème siècle permettant les débuts de la pratique musicale en amateur. Elle était alors le privilège de la noblesse et de la bourgeoise mais elle n’a cessé depuis de se répandre et de se démocratiser pour exploser à la fin du XXème siècle. En conséquence, l’édition est extrêmement riche. La bibliothèque des Champs Libres propose une collection de 3500 partitions. Cette collection comprend : Dossier documentaire De la musique en bibliothèque Bibliothèque de Rennes Métropole - Les Champs Libres. Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC 7 Des partitions dites de répertoire : Ce sont parfois des partitions thématiques (compilation de chansons et de musiques par genre musical) : répertoire de chanson francophone, anglophone, musiques du monde (flamenco, celtiques, latines…), jazz, musique classique, musiques de films… Ce sont parfois des songbooks : partitions regroupant l’ensemble des chansons d’un album ou l’ensemble des chansons écrites par un artiste ou un groupe (exemple : The Beatles – Complete scores, every song written & recorded by the Beatles – Wise publications) Des méthodes d’auto apprentissage : Elles sont destinées à une pratique individuelle en amateur (elles sont d’un niveau avancé en jazz). Les instruments les plus courants sont privilégiés, piano, guitare et chant. La presse : Songbook Quelques informations sur la presse musicale : sur papier, elle demeure très riche malgré la concurrence d’Internet. Elle est par définition spécialisée. Elle informe sur des domaines très pointus, qui souvent ne sont pas couverts par l’édition livre (musiques électroniques par exemple). La presse musicale à la bibliothèque : La majeure partie des 54 titres de presse est francophone, mais certaines revues sont en langues étrangères (The Wire, New Musical Express, Rolling Stone USA). Elles sont de niveaux variés, certaines grand public, d’autres plus spécialisées et couvrent pratiquement tous les genres musicaux. Elles ne sont pas empruntables, dans un souci de conservation, mais aussi pour préserver la mission des Bibliothèques de quartier. Les titres généralistes (Télérama, Inrockuptibles) sont consultables dans l’espace vie du citoyen. Presse musicale La collection de vinyles (33 tours) : Petite histoire du vinyle (33t) : en 1948, la société américaine Columbia-CBS met au point le microsillon qui tourne à 33 1/3 tours par minute. Présentation de la collection : elle est issue de la fusion de trois collections : la médiathèque du Théâtre National de Bretagne, la bibliothèque municipale du Triangle et la bibliothèque départementale d’Ile et Vilaine. Elle complète et prolonge la collection de disques compacts en proposant par exemple des artistes ou des albums qui n’ont jamais été réédités en CD. Dossier documentaire De la musique en bibliothèque Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC 8 Bibliothèque de Rennes Métropole - Les Champs Libres. Elle compte environ 10 000 vinyles tous conservés en magasin, accessibles et audibles sur place sur simple demande, sur platines. On trouve dans cette collection beaucoup de disques de jazz, de musique classique, de musique pour enfants, de pop rock. La collection de CD : Le pôle Musiques Petite histoire du disque compact : Au début des années 80, les laboratoires de recherche des sociétés Philips et Sony inventent le « Compact disc » (CD) ou disque compact de 12 cm de diamètre. C’est l’apparition d’un mode de reproduction sonore entièrement nouveau, lié aux progrès de l’informatique : le procédé numérique (en anglais digital, de « digit » chiffre). Présentation de la collection : 26 000 disques compacts couvrent tous les genres musicaux. A cela s’ajoute près de 2000 disques compacts s’adressant au jeune public (0-12 ans) et présents à l’espace jeunesse, et 3000 disques compacts conservés par l’espace patrimonial pour leur caractère régional. La particularité de la collection de disques compacts destinée à la jeunesse est qu’elle est en fait double : au rez-de-chaussée 1100 disques sont proposés. Ils s’adressent aux plus jeunes et comprennent les grands classiques de la chanson enfantine (label Enfance et Musique, Henri Dès…) ; sur la mezzanine jeunesse, 900 disques proposent une approche ludique et documentaire de la musique. Ils s’adressent aux plus grands. On y trouve des classiques de l’histoire de la musique et ce dans tous les genres musicaux (Mozart, Miles Davis, Nirvana, Georges Brassens, the Beatles, Téléphone…), des artistes ou des albums moins connus mais tout aussi importants, et enfin des artistes récents qui plaisent aux jeunes (Lorie, groupes de R’n B et de rap…) On trouve dans les collections des Champs Libres des disques sous des formes différentes : disque compact classique, digipack (cd au boîtier cartonné), long box (coffret contenant plusieurs cd, et un livret en forme de livre), des coffrets luxueux, etc. Pour la constitution de la collection de disque compacts, un soin particulier a été apporté à l’éclectisme afin que tous les genres musicaux soient représentés (encyclopédisme et diversités des collections), et Digipack ce pour toutes les périodes de l’histoire de la musique, dans la mesure de l’offre éditoriale (certains genres musicaux, ou certaine partie du monde sont peu représentés). Coffret luxueux Certaines bibliothèques de quartiers offrent également des disques compacts au prêt, cette offre est pour beaucoup complémentaire à celle des Champs Libres. Les disques sont classés par genre et par ordre alphabétique et sont tous empruntables. Dossier documentaire De la musique en bibliothèque Bibliothèque de Rennes Métropole - Les Champs Libres. Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC 9 Les compilations sont toujours classées au début de chaque genre. Les disques sont classés selon 6 grands genres en 6 grandes classes : musique du monde, variété française, jazz-blues, variétés internationales, musique classique-opéra, musiques de film et de spectacle. Les ressources électroniques : Au-delà des possibilités d’emprunt, et de consultation sur place des documents, l’espace musique propose une sélection de ressources électroniques liés à la musique consultables sur place (Cité de la musique, Grove on line), ou à distance (Bibliomedia). Les animations : L’espace musique est un espace où s’exprime la musique vivante. Qu’elles se déroulent dans l’espace musique, ou dans notre auditorium, les animations musicales (concerts autour du piano) sont régulièrement organisées. Sont également planifiés des conférences, des débats, autour des thématiques musicales. Ce programme d’animation permet de promouvoir la richesse des collections : présentation de disques ou de livres, publication de discographies et de bibliographies. L’écoute sur le pôle : En partenariat avec Le Jardin moderne (espace d'aide à la création et à la diffusion des musiques actuelles, créé en 2008) une table d’écoute est installée sur le pôle musiques. Elle permet de faire découvrir à un public très large les richesses musicales locales, tous genres confondus. 300 CD/démos sont offerts à la libre écoute durant les heures d’ouverture au public. Le fonds du pôle Musiques est enrichi par ces enregistrements qui pour la plupart sont rares et introuvables. Sur les autres bornes d’écoute, l’audition est libre ou programmée. Le « métissage musical » : Trois écoutes sont proposées aux élèves. (– 5 min. par extrait) : o Artiste : Erik Truffaz - Album : the dawn (1998, Blue Note) (Fusion Jazz/électro/hip hop) Extrait : plage 2 “Yuri’s choice” durée 4min46sec Trompettiste de jazz d’origine suisse, Erik Truffaz, musicien novateur, aime mélanger les styles, alliant avec audace jazz et nouveaux courants musicaux tels que la jungle, la drum’n bass, et le hip hop. Sur la chanson « Yuri’s choice », le flow du poète – rappeur se mêle parfaitement au groove des autres musiciens. Les disques d’Erik Truffaz sont regroupés et rangés dans la catégorie jazz (côte : 1 TRU). Dossier documentaire De la musique en bibliothèque Bibliothèque de Rennes Métropole - Les Champs Libres. Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC 10 o Artiste : Fabulous Trobadors - Album : Duels de tachtche (Fusion musique trad. du folklore toulousain/variété française) Extrait : plage 2 « Ami » durée 2min55sec. Artistes toulousains qui mélangent la musique folklorique de leur région, la variété française, et une forme de hip hop. Leurs disques sont rangés en variété française (côte : 099 FAB). o –Album : Lambarena Bach to Africa (1993) Mélange de musiques de J.S. Bach et de musiques africaines (classique/world) Extrait : plage 2 « Sankanda » durée 5min07sec. Ce disque projet de l’artiste Pierre Akendengué, a pour but affiché de faire se rencontrer les compositions de Jean Sébastien Bach et des chants traditionnels africains. En compagnie du producteur et musicien Hugues de Courson, il invite des groupes instrumentaux et vocaux gabonais à reprendre des œuvres du grand compositeur. On trouve ce disque (de pure fusion) dans le rayon musiques africaines (côte : 015 AKE). o Artiste : Björk – Album : Homogenic (1997) (Fusion electro/pop) Extrait : plage 8 « Pluto » durée 4min Artiste islandaise qui fait se rencontrer la musique électronique la plus exigeante et la pop music. Ancienne chanteuse du groupe pop Sugarcubes, Björk explore avec ce troisième album de nouvelles sonorités et de nouveaux horizons musicaux. L’extrait proposé démontre que la chanteuse peut être radicale, et qu’elle est très influencée par les musiques électroniques. Disque de feu et de glace, Homogenic, ainsi que les autres disques de cette artiste, sont classés en variétés internationales (côte : 2 BJO) o Artiste : Badmarsh and Shri – Album : signs (2001) (Electro/world) Extrait : plage 3 « get up » durée 4min55sec. Le duo Badmarch & Shri est un des talents de la scène anglo-pakistanaise. Il fait se rencontrer des instruments traditionnels (percussions, flûtes…) et des sonorités modernes (rythmes et basses électro). Influencé et soutenu par Nitin Sawhney (autre artiste officiant dans ce genre de musique) le duo produit en 2001 ce deuxième album, qui malgré ses racines world est un grand disque de musique électronique. Ce disque est logiquement classé dans le rayon musiques électroniques (côte : 295 BAD) Dossier documentaire De la musique en bibliothèque Bibliothèque de Rennes Métropole - Les Champs Libres. Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC 11 o Artiste : Pierre Henry – Album : Messe pour le temps présent (1967) (Musique concrète) Extrait : plage 2 « psyché rock » durée 2min52sec. Extrait du livret : « Messe pour le temps présent, titre du spectacle total de Maurice Béjart créé en 1967, pour lequel Pierre Henry a composé spécialement, avec la collaboration de Michel Colombier, les fameux jerks électroniques. Ces jerks voulaient être à cette époque de la musique de discothèque sur les rythmes du moment truffés d’effets électroniques voyants et carrés très efficaces. C’était une des premières fois ou le son électronique était employé, avant l’apparition du synthétiseur, de manière aussi directe et provocante (…). On peut donc considérer La Messe pour le temps présent comme un évènement de l’histoire de la musique contemporaine, qui contribua notablement à l’éclatement des barrières entre la musique symphonique, jazz, recherche et variété.». « La musique concrète qui se fonde sur l’objet sonore et inclut les sons produits par des instruments classiques ou électroniques, ainsi que les objets nouveaux obtenus par les manipulations électro-acoustiques de fragments enregistrés renouvelle radicalement les problèmes posés par la musique contemporaine. Elle remet en question non seulement le matériau, mais l’essence même de l’art musical (…) ». Les instigateurs de ce mouvement : Pierre Henry et Pierre Schaeffer. o Artistes : Erik Marchand et le Taraf de Caransebes. Album : Sag an tan ell Extrait : plage 3. Erik Marchand : grand chanteur de kan ha diskan et le Taraf de Caransebes : ensemble musical de roms de Roumanie). Passionné pour les musiques traditionnelles, Erik Marchand s’intéresse rapidement à la Roumanie et à ses Tarafs. Il apprend le roumain et entreprend le voyage dans la région du Banat. Depuis, il séjourne plusieurs mois par an dans cette région. Lors des Rencontres Internationales de Clarinettes Populaires à Glomel (22), il invite Le Taraf de Caransebes avec lequel il fait un disque, « Sag An Tan Ell », mélangeant sons bretons et sons roumains, aux influences serbes. Dossier documentaire De la musique en bibliothèque Bibliothèque de Rennes Métropole - Les Champs Libres. Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC 12