DOSSIER DOCUMENTAIRE : De la musique en bibliothèque !

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DOSSIER DOCUMENTAIRE : De la musique en bibliothèque !
DOSSIER DOCUMENTAIRE :
De la musique en bibliothèque !
Pendant 1h15, un parcours commenté de quatre espaces de la Bibliothèque, à travers toutes les
collections : CD, livres, partitions, DVD, revues, vinyles, ressources numériques et une écoute
musicale de trois extraits.
Musique et conservation :
En 1996, sur une initiative de Marie-Thérèse Pouillias, alors directrice de la Bibliothèque
Municipale de Rennes, s’est mis en place un Fonds régional Musique destiné à la conservation.
Cette collection, qui s’étoffe de jour en jour, reflète l'ensemble de la production musicale en
Bretagne, tous genres confondus, ainsi que la musique traditionnelle des Pays celtiques.
Elle comporte 5000 CD de
Bretagne et des Pays celtiques
(4/5 de Bretagne et 1/5 des
Pays celtiques) ainsi qu’un
fonds conséquent de livres sur
la musique, ou ayant un lien
avec la musique, à travers la
thématique du spectacle. On y
trouvera aussi
bien
des
documents sur le jazz en
Bretagne que sur la musique
traditionnelle du Léon ou des
livres de danse avec des
partitions.
Il s’agit, par ce fonds, de
constituer une collection de
référence
ou
d'œuvres
originales à préserver pour les
générations futures (Ex de CD
de : BF15, Les Glochos, Les
Druides
saumonés,
Chandernagor, Moller Plesset, Room 204, Enicahm, Jeanne Cherhal…) et un patrimoine, une
mémoire pour la collectivité.
La musique est un art vivant qui reflète les façons de vivre et des traditions sur un territoire donné
ainsi que le dynamisme d’une région. Depuis les années 70, on observe un renouveau de la musique
bretonne, d’où une multiplication notable de labels, d'artistes et de groupes locaux, de festivals de
musique et chants traditionnels, de festoù-noz… A titre d’exemples, on peut rappeler le succès des
nuits celtiques et l’effervescence musicale qui s’élargit à tous les courants musicaux : rock
(«Rennes ville Rock»), jazz, reggae, techno …
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Le foisonnement des initiatives de toutes sortes, pour supporter la création et la diffusion musicale,
est effectif. Parmi les manifestations connues, les Trans Musicales, La Harpe en Jazz, ou encore le
Festival de chants de marins à Paimpol sont des références indiscutables.
On peut noter aussi le travail du Jardin moderne, un lieu associatif qui permet d’aider les artistes et
labels locaux à réaliser leurs projets avec son studio d’enregistrement, sa salle de concerts, son
centre de documents.
Les documents du pôle Patrimoine, des doubles du fonds régional et des répertoires
encyclopédiques peuvent être consultés sur place. Deux points d’écoute de disques compacts sont
aménagés dans l’espace, et des tables de consultation sont prévues pour la lecture.
Certains titres sont empruntables sur le pôle Musiques du second étage et sur le réseau des
Bibliothèques de la Ville de Rennes, ou sur le réseau des Bibliothèques de Rennes
Musique « Art, société et civilisation »
La musique présente un lien étroit avec les Beaux Arts, les arts du spectacle (cinéma, danse, musichall), mais aussi avec la société (art religieux, contestataire…), dans les collections (livres, supports
audio (textes enregistrés), audiovisuels (dvd : fictions et documentaires), et multimédias
(cédéroms).
La musique sur tous les continents (Civilisation, musique et sons) :
Repères chronologiques :
La musique est apparue dès l’ère de Cro-magnon. Elle est alors liée aux
rites divins et aux pratiques de chasse. Les premiers instruments sont
sans doute des sifflets, retrouvés dans de nombreux sites archéologiques.
On trouvait aussi des flûtes et des rhombes.
On fait tourner ce dernier au dessus de la tête et l’instrument primitif,
constitué d’une planchette de bois, d’os et de métal attachés par une
ficelle de cheveux, fait vibrer l’air et crée un vrombissement plus ou
moins aigu selon la taille de la planchette et la vitesse de rotation. Le son
résonne de façon impressionnante en caverne. On utilise encore le
rhombe chez les Eskimo et les Inuit, par exemple, mais sa possession est
limitée aux initiés.
En tournoyant, s’il est de grand format, il imite étrangement le
meuglement du bison ou de l’auroch.
Rhombe
Des dates importantes de la musique classique à la musique contemporaine:
22 février 1607 : première représentation de l’Orféo de Claudio Monteverdi (1567-1643) à
Mantoue. Considéré comme le premier opéra de l’histoire de la musique, et la création du drame
lyrique. Il ouvre ainsi la voie à la musique moderne
1756 : naissance de Wolfgang Amadeus Mozart dans la principauté de Salzbourg. Mozart compose
ses premières symphonies à l’âge de huit ans. Il meurt en 1791 à l’âge de 35 ans.
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Début du XXe siècle : naissance du jazz. Il est l’expression du peuple noir américain, le fruit de la
rencontre forcée de deux types de traditions musicales, celles de l’Afrique de l’ouest et celles de
l’Europe.
Les années 1950 : naissance du rock ‘n roll (seconde révolution musicale du siècle après le jazz).
1958 : les premiers 33 tours stéréo sont lancés.
1980 : invention du disque compact.
1986-88 : naissance de la house et de la techno à Detroit aux EtatsUnis.
Disques microsillons 33 tours
Un moyen de communication :
La musique est en constante évolution (musiques savantes, traditionnelles ou populaires) sur tous
les continents. Elle est un art du temps lié aux évolutions technologiques, un art d’organiser les
sons, mais elle a d’abord été un moyen de communication entre les hommes.
Ni langue, ni langage, la musique s’auto suffit
en jouant un rôle dans les rites, le travail
(battage, foulonnage, ensemencement…), les
festivités, les pratiques religieuses (la liturgie
avec les chants sacrés, l’hypnose et
l’envoûtement dans les rites chamaniques,
l’accès à l’immortalité dans les pratiques
bouddhiques utilisant un tambour damaru…).
Les premiers instruments et les premières
musiques sont liés aux danses rituelles, les
hommes étant préoccupés à rester en bons
termes avec les divinités.
Certains sons étaient obtenus par le choc
d’objets entre eux. Les premiers instruments
ont été empruntés au règne minéral, végétal et
animal. Leur vibration mettait en jeu
l’entrechoc, la percussion, le raclement ou le
secouement de grenailles enfermées dans des
coques de fruits. Ils ont donné naissance à
une prolifique catégorie d’instruments aux
sons bien caractéristiques : claviers, cordes,
cuivres, bois, percussions…
Tambour damaru
La voix est aussi considérée, dès le début, comme un instrument à part entière.
Le 20ème siècle, grâce à l’électricité, a introduit par l’amplification du son la création d’un
instrument capable d’imiter tous les autres, d’imaginer les timbres les plus divers à partir d’un seul
instrument : le synthétiseur. Aujourd’hui l’évolution des instruments révèle une tendance à
l’homogénéisation du son dans la musique occidentale, s’opposant à une grande diversité de timbres
et de sonorités des musiques traditionnelles et populaires du monde entier.
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Le chant A capella :
Dès les temps préhistoriques, les hommes recherchent des
sanctuaires naturels, propres à la célébration de rituels, où
proférer paroles et chants, destinés à mettre en
communication les hommes avec une dimension
supérieure. Des architectures à ciel ouvert permettent de
propager le son de manière optimale : théâtres grecs et
romains, cercles de pierre celtiques. Les cathédrales, même
si leur usage premier n’est pas dédié à la musique,
demeurent les espaces clos
exceptionnels pour la
résonance et l’élévation des voix humaines, dans toute leur
pureté.
Cathédrale
Quatre grandes catégories répartissent les instruments :
A Vent (vibrations par l’air contenu dans un tuyau), à Cordes
(pincées, frappées ou pincées), à Percussions (1, à membranes :
tambour, caisse, tam-tam… 2, autres : carillon, triangle, cymbales,
xylophone…), et électriques.
Les sons des instruments :
Les percussions (tambours, cymbales…) qui sont frappées avec des
baguettes ou d’autres objets appropriés vibrent et génèrent un son.
Le corps d’un instrument à cordes (violon, guitare) agit comme une
caisse de résonance en amplifiant le son de la corde. Un nombre de
fréquences plus ou moins grand résonne en fonction de sa forme tandis que la grosseur de la corde,
sa longueur ou sa tension joue sur la hauteur du son.
Pour les instruments à vent (flûte, trompette…) le son est dû à une colonne d’air qui vibre. Les
compressions les plus fortes produisent les notes les plus hautes. La colonne d’air s’allonge ou se
diminue selon que l’on débouche les trous ou que l’on appuie sur les clés de l’instrument.
Le diapason, une fourche métallique, vibre lorsqu’on le frappe et permet, grâce à la vibration
harmonieuse de tous ses points d’obtenir le « la » à partir duquel on accorde tous les instruments de
musique.
Musique et arts, société et civilisation :
De l’apparition de l’homme à l’émergence des premières civilisations, la musique est une pratique
culturelle par son interprétation (chantée, dansée, instrumentalisée…), et nous livre toute
l’affectivité et l’émotion qu’elle contient. Comme moyen de communication et d’expression
collective, elle a son rôle dans les rites, les cérémonies et les festivités.
Elle possède un caractère d’universalité. Chaque culture a essaimé ses propres types et genres de
musique : les peuples entendent le même son, mais celui-ci a une valeur tout à fait différente pour
chacun d’entre eux. Les musiques dans le monde (traditionnelles, folkloriques, ethniques,
populaires…) viennent de partout, sont différentes les unes des autres et reflètent l’identité propre
de chaque peuple.
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Musique et croyances :
La lyre d’Orphée
Avec sa lyre, Orphée avait le pouvoir d’enchanter les
êtres terrestres et surnaturels. Fils du roi Oeagre et de
la muse Calliope, il reçut d’Apollon la lyre à sept
cordes et en rajouta deux pour que son instrument
rappelle chacune des 9 Muses.
Descendu aux Enfers pour libérer Eurydice, Orphée
charma le chien Cerbère, puis Hadès avec son chant,
parvint à paralyser la douleur des damnés, avant de
franchir à nouveau le Tartare avec sa femme qu’il
perdit une seconde fois pour s’être retourné trop tôt.
Grâce à la magie des sons, Orphée fait le lien entre les
mondes terrestre, sous terrain et sensible.
Orphée jouant de la lyre devant un public d'animaux. Mosaïque IIIe siècle. Tarsus,
Turquie.
Liturgie chrétienne, chant et musique :
La musique prépare à l’accueil du mystère révélé. Dans le culte chrétien, elle est partie prenante de
l’annonce de la Bonne Nouvelle et des réponses qui lui sont faites, comme la confession de foi, la
supplication et la louange. Elle introduit un côté solennel au culte.
On appelle cantillations des récitations mélodiques, destinées à rendre le texte plus audible et plus
intelligible en public. La psalmodie est une lecture biblique destinée à mettre en valeur une
structure poétique rythmée (versets) afin d’ouvrir au sens des mots.
Quand la musique seule intervient, elle est destinée à prolonger la prière.
Chaque chant appartient à un rite.
Musique et société :
La cloche :
Elle rythme la vie des hommes. Elle dit le
temps quotidien mais aussi les fêtes
calendaires, les événements particuliers :
alarmer les foules par le tocsin, rassembler
pour les cérémonies d’enterrement avec le
glas, égayer en sonnant à grande volée pour
les fêtes religieuses, donner le signal de la
règle monastique…
Dans le monde chinois, elles représentent la
cohésion du groupe social. Elles sont
associées au culte des ancêtres. Elles
accompagnaient, avec d’autres instruments,
les chants et danses rituelles destinés à
convier les âmes des ancêtres aux festivités
pour qu’elles dispensent leurs bénédictions
aux descendants. Leur possession impliquait une position sociale dominante associée au devoir
d’organiser des concerts rituels pour obtenir l’intercession des ancêtres et relier le Ciel et la Terre.
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Les instruments nomades :
Ils sont le double du chanteur, ils le suivent dans ses déplacements.
Luths, violons et vièles, par exemple, se propagent sur le continent
asiatique et transitent par les routes de la soie et des épices, racontant
l’histoire des peuples et des individus en chansons, romances, épopées,
ballades...Ils chantent la liberté et les errances des hommes, leurs
métissages, leurs contacts avec d’autres civilisations.
Les luths et les vièles sont, par excellence, les instruments qui
accompagnent la poésie chantée. Ils se sont répandus, sous des formes
diverses sur tous les continents et ont peu à peu étés détournés d’un
usage social pour servir des démarches créatives plus individuelles. On
prête ainsi au violon la capacité de traduire tous les sentiments de l’âme
tandis qu’on reconnaît dans la guitare un instrument plus sensuel qui fait
corps avec son interprète.
La flûte, d’abord instrument sacré associé aux rituels et aux méditations
était souvent associée au tambour, son double féminin. Elle est absente
de la liturgie chrétienne sans doute parce qu’elle était fréquemment
employée pour les musiques populaires et païennes.
Vièle
La Contre - culture :
Dans les années 1970, le terme est utilisé pour caractériser l'explosion des mouvements
contestataires de la jeunesse envers la domination culturelle de la bourgeoisie - l'époque est
fortement marquée par un idéalisme politique qui tend vers l'extrême gauche et le maoïsme- et
Site de Woodstock
envers le puritanisme sexuel : c'est le début de la révolution sexuelle.
Les
mouvements
de
contestation des années 60-70,
communément nommée contreculture
en
sociologie,
réunissaient des adeptes d’un
modèle refusant la société
bourgeoise de consommation
dans les années 60 et 70 (les
hippies ou les beatnik anglais),
associés à des mouvements
musicaux : Woodstock avec
Jimi Hendrix, Janis Joplin,…,
l’Underground
avec
des
groupes de rock progressif
comme
King
Crimson
(britannique),
Kraftwerk
(allemand), Magma (français),
…, et depuis les années 90 au
Hard rock, au Hip - Hop et au Rap.
Il s'agit de courants nés dans les années soixante aux États-Unis (culture hippie notamment) et qui
éclosent après Mai 68 en France.
En France, la contre-culture fut représentée par des organes de presse comme le quotidien
Libération (première époque), le magazine Actuel (première et deuxième époque) puis Novamag, la
librairie Parallèles, les premières radios libres, les labels de musique indépendants, les éditions Des
Femmes, etc. Et plus récemment toutes une panoplie de nouveaux organes d'informations telles que
certaines revues comme Arabesques ou BoXon ou encore Contre-litéralités se sont organisées pour
suivre le mouvement.
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Selon l'époque, on peut aussi associer au terme contre culture :
Le féminisme,
La musique contestataire : le be bop, le free jazz, punk rock, rock indépendant.
L'underground artistique en général : la Beat generation, le mouvement freak, le mouvement
punk, le do it yourself, le cinéma underground, les arts de la rue.
L'activisme et le militantisme politique (extrême gauche) : l’anarchisme, le mouvement hippie.
Les mouvements artistiques : le futurisme, le dadaïsme, le surréalisme, la pataphysique, le
situationnisme.
La collection documentaire du pôle « Musiques ».
Elle compte 3500 documents
Elle est multimédia (se compose de livres,
de cd-roms, de DVD …). Elle couvre de
nombreux sujets : l’histoire de la musique,
les compositeurs de musique classique
occidentale, les chefs d’orchestre…
Les documents (tous supports confondus)
sont classés par thématiques et par ordre
alphabétique d’auteur.
Les cédéroms :
L’espace musique en propose aujourd’hui
150. Ils sont rangés avec les livres. Certains
sont des méthodes d’apprentissage, d’autres
ont pour sujet les grands compositeurs,
l’opéra, les instruments, d’autres encore sont des logiciels de MAO (musique assistée par
ordinateur).
Les DVD :
On en trouve environ 1600. Comme les cédéroms, ces documentaires sont rangés avec les livres.
Ils comprennent des concerts filmés, des films documentaires sur les compositeurs, les artistes, les
groupes, les genres musicaux, les spectacles filmés (comédies musicales, des opéras), la pratique
musicale, etc.
Les partitions :
Origine des notes : C’est semble-t-il à Gui d’Arrezo, au 11ème siècle, que l'on doit le nom de nos
notes.
Naissance de l’imprimerie musicale et pratique amateur : L’imprimerie musicale naît en Italie au
tout début du XVIème siècle permettant les débuts de la pratique musicale en amateur. Elle était alors
le privilège de la noblesse et de la bourgeoise mais elle n’a cessé depuis de se répandre et de se
démocratiser pour exploser à la fin du XXème siècle. En conséquence, l’édition est extrêmement
riche.
La bibliothèque des Champs Libres propose une collection de 3500 partitions. Cette collection
comprend :
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Des partitions dites de répertoire : Ce sont parfois des partitions thématiques (compilation de
chansons et de musiques par genre musical) : répertoire de chanson francophone, anglophone,
musiques du monde (flamenco, celtiques, latines…), jazz, musique classique, musiques de films…
Ce sont parfois des songbooks : partitions
regroupant l’ensemble des chansons d’un album
ou l’ensemble des chansons écrites par un
artiste ou un groupe (exemple : The Beatles –
Complete scores, every song written & recorded
by the Beatles – Wise publications)
Des méthodes d’auto apprentissage : Elles sont
destinées à une pratique individuelle en amateur
(elles sont d’un niveau avancé en jazz). Les
instruments les plus courants sont privilégiés,
piano, guitare et chant.
La presse :
Songbook
Quelques informations sur la presse musicale : sur papier, elle demeure très riche malgré la
concurrence d’Internet. Elle est par définition spécialisée. Elle informe sur des domaines très
pointus, qui souvent ne sont pas couverts par l’édition livre (musiques électroniques par exemple).
La presse musicale à la bibliothèque :
La majeure partie des 54 titres de
presse est
francophone, mais
certaines revues sont en langues
étrangères (The Wire, New Musical
Express, Rolling Stone USA).
Elles sont de niveaux variés, certaines
grand
public,
d’autres
plus
spécialisées et couvrent pratiquement
tous les genres musicaux. Elles ne
sont pas empruntables, dans un souci
de conservation, mais aussi pour
préserver
la
mission
des
Bibliothèques
de
quartier.
Les titres généralistes (Télérama,
Inrockuptibles) sont consultables
dans l’espace vie du citoyen.
Presse musicale
La collection de vinyles (33 tours) :
Petite histoire du vinyle (33t) : en 1948, la société américaine Columbia-CBS met au point le
microsillon qui tourne à 33 1/3 tours par minute.
Présentation de la collection : elle est issue de la fusion de trois collections : la médiathèque du
Théâtre National de Bretagne, la bibliothèque municipale du Triangle et la bibliothèque
départementale d’Ile et Vilaine. Elle complète et prolonge la collection de disques compacts en
proposant par exemple des artistes ou des albums qui n’ont jamais été réédités en CD.
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Elle compte environ 10 000 vinyles tous conservés en magasin, accessibles et audibles sur place
sur simple demande, sur platines.
On trouve dans cette collection beaucoup de
disques de jazz, de musique classique, de musique
pour enfants, de pop rock.
La collection de CD :
Le pôle Musiques
Petite histoire du disque compact : Au début des
années 80, les laboratoires de recherche des
sociétés Philips et Sony inventent le « Compact
disc » (CD) ou disque compact de 12 cm de
diamètre. C’est l’apparition d’un mode de
reproduction sonore entièrement nouveau, lié aux
progrès de l’informatique : le procédé numérique
(en anglais digital, de « digit » chiffre).
Présentation de la collection : 26 000 disques compacts couvrent tous les genres musicaux. A cela
s’ajoute près de 2000 disques compacts s’adressant au jeune public (0-12 ans) et présents à
l’espace jeunesse, et 3000 disques compacts conservés par l’espace patrimonial pour leur
caractère régional.
La particularité de la collection de disques compacts destinée à la jeunesse est qu’elle est en fait
double : au rez-de-chaussée 1100 disques sont proposés. Ils s’adressent aux plus jeunes et
comprennent les grands classiques de la chanson enfantine (label Enfance et Musique, Henri
Dès…) ; sur la mezzanine jeunesse, 900 disques proposent une approche ludique et documentaire
de la musique. Ils s’adressent aux plus grands. On y trouve des classiques de l’histoire de la
musique et ce dans tous les genres musicaux (Mozart, Miles Davis, Nirvana, Georges Brassens, the
Beatles, Téléphone…), des artistes ou des albums moins connus mais tout aussi importants, et enfin
des artistes récents qui plaisent aux jeunes (Lorie, groupes de R’n B et de rap…)
On trouve dans les collections des Champs Libres des disques sous des formes différentes : disque
compact classique, digipack (cd au boîtier cartonné), long box (coffret contenant plusieurs cd, et
un livret en forme de livre), des coffrets luxueux, etc.
Pour la constitution de la
collection
de
disque
compacts, un soin particulier
a été apporté à l’éclectisme
afin que tous les genres
musicaux soient représentés
(encyclopédisme et
diversités des collections), et
Digipack
ce pour toutes les périodes de
l’histoire de la musique, dans la mesure de l’offre éditoriale (certains
genres musicaux, ou certaine partie du monde sont peu représentés).
Coffret luxueux
Certaines bibliothèques de quartiers offrent également des disques compacts au prêt, cette offre est
pour beaucoup complémentaire à celle des Champs Libres.
Les disques sont classés par genre et par ordre alphabétique et sont tous empruntables.
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Les compilations sont toujours classées au début de chaque genre. Les disques sont classés selon 6
grands genres en 6 grandes classes : musique du monde, variété française, jazz-blues, variétés
internationales, musique classique-opéra, musiques de film et de spectacle.
Les ressources électroniques :
Au-delà des possibilités d’emprunt, et de consultation sur place des documents, l’espace musique
propose une sélection de ressources électroniques liés à la musique consultables sur place (Cité de
la musique, Grove on line), ou à distance (Bibliomedia).
Les animations :
L’espace musique est un espace où
s’exprime la musique vivante.
Qu’elles se déroulent dans l’espace
musique, ou dans notre auditorium,
les animations musicales (concerts
autour du piano) sont régulièrement
organisées. Sont également planifiés
des conférences, des débats, autour
des thématiques musicales.
Ce programme d’animation permet de
promouvoir
la
richesse
des
collections : présentation de disques
ou de livres, publication de
discographies et de bibliographies.
L’écoute sur le pôle :
En partenariat avec Le Jardin moderne (espace d'aide à la création et à la diffusion des musiques
actuelles, créé en 2008) une table d’écoute est installée sur le pôle musiques. Elle permet de faire
découvrir à un public très large les richesses musicales locales, tous genres confondus. 300
CD/démos sont offerts à la libre écoute durant les heures d’ouverture au public.
Le fonds du pôle Musiques est enrichi par ces enregistrements qui pour la plupart sont rares et
introuvables. Sur les autres bornes d’écoute, l’audition est libre ou programmée.
Le « métissage musical » :
Trois écoutes sont proposées aux élèves. (– 5 min. par extrait) :
o
Artiste : Erik Truffaz - Album : the dawn (1998, Blue Note)
(Fusion Jazz/électro/hip hop)
Extrait : plage 2 “Yuri’s choice” durée 4min46sec
Trompettiste de jazz d’origine suisse, Erik Truffaz, musicien novateur, aime
mélanger les styles, alliant avec audace jazz et nouveaux courants musicaux
tels que la jungle, la drum’n bass, et le hip hop.
Sur la chanson « Yuri’s choice », le flow du poète – rappeur se mêle
parfaitement au groove des autres musiciens.
Les disques d’Erik Truffaz sont regroupés et rangés dans la catégorie jazz
(côte : 1 TRU).
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o
Artiste : Fabulous Trobadors - Album : Duels de tachtche
(Fusion musique trad. du folklore toulousain/variété française)
Extrait : plage 2 « Ami » durée 2min55sec.
Artistes toulousains qui mélangent la musique folklorique de leur région, la
variété française, et une forme de hip hop.
Leurs disques sont rangés en variété française
(côte : 099 FAB).
o
–Album : Lambarena Bach to Africa (1993)
Mélange de musiques de J.S. Bach et de musiques africaines (classique/world)
Extrait : plage 2 « Sankanda » durée 5min07sec.
Ce disque projet de l’artiste Pierre Akendengué, a pour but affiché de faire se
rencontrer les compositions de Jean Sébastien Bach et des chants traditionnels
africains. En compagnie du producteur et musicien Hugues de Courson, il
invite des groupes instrumentaux et vocaux gabonais à reprendre des œuvres
du grand compositeur. On trouve ce disque (de pure fusion) dans le rayon
musiques africaines (côte : 015 AKE).
o
Artiste : Björk – Album : Homogenic (1997)
(Fusion electro/pop)
Extrait : plage 8 « Pluto » durée 4min
Artiste islandaise qui fait se rencontrer la musique électronique la plus
exigeante et la pop music.
Ancienne chanteuse du groupe pop Sugarcubes, Björk explore avec ce
troisième album de nouvelles sonorités et de nouveaux horizons musicaux.
L’extrait proposé démontre que la chanteuse peut être radicale, et qu’elle est
très influencée par les musiques électroniques.
Disque de feu et de glace, Homogenic, ainsi que les autres disques de cette
artiste, sont classés en variétés internationales (côte : 2 BJO)
o
Artiste : Badmarsh and Shri – Album : signs (2001)
(Electro/world)
Extrait : plage 3 « get up » durée 4min55sec.
Le duo Badmarch & Shri est un des talents de la scène anglo-pakistanaise. Il
fait se rencontrer des instruments traditionnels (percussions, flûtes…) et des
sonorités modernes (rythmes et basses électro). Influencé et soutenu par Nitin
Sawhney (autre artiste officiant dans ce genre de musique) le duo produit en
2001 ce deuxième album, qui malgré ses racines world est un grand disque de
musique électronique. Ce disque est logiquement classé dans le rayon
musiques électroniques (côte : 295 BAD)
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o
Artiste : Pierre Henry – Album : Messe pour le temps présent (1967)
(Musique concrète)
Extrait : plage 2 « psyché rock » durée 2min52sec.
Extrait du livret : « Messe pour le temps présent, titre du spectacle total de
Maurice Béjart créé en 1967, pour lequel Pierre Henry a composé
spécialement, avec la collaboration de Michel Colombier, les fameux jerks
électroniques. Ces jerks voulaient être à cette époque de la musique de
discothèque sur les rythmes du moment truffés d’effets électroniques
voyants et carrés très efficaces. C’était une des premières fois ou le son
électronique était employé, avant l’apparition du synthétiseur, de manière
aussi directe et provocante (…). On peut donc considérer La Messe pour le
temps présent comme un évènement de l’histoire de la musique contemporaine, qui contribua notablement à
l’éclatement des barrières entre la musique symphonique, jazz, recherche et variété.».
« La musique concrète qui se fonde sur l’objet sonore et inclut les sons produits par des instruments
classiques ou électroniques, ainsi que les objets nouveaux obtenus par les manipulations électro-acoustiques
de fragments enregistrés renouvelle radicalement les problèmes posés par la musique contemporaine. Elle
remet en question non seulement le matériau, mais l’essence même de l’art musical (…) ». Les instigateurs
de ce mouvement : Pierre Henry et Pierre Schaeffer.
o
Artistes : Erik Marchand et le Taraf de Caransebes. Album : Sag an tan ell
Extrait : plage 3.
Erik Marchand : grand chanteur de kan ha diskan et le Taraf de
Caransebes : ensemble musical de roms de Roumanie).
Passionné pour les musiques traditionnelles, Erik Marchand s’intéresse
rapidement à la Roumanie et à ses Tarafs. Il apprend le roumain et
entreprend
le
voyage
dans
la
région
du
Banat.
Depuis, il séjourne plusieurs mois par an dans cette région.
Lors des Rencontres Internationales de Clarinettes Populaires à Glomel
(22), il invite Le Taraf de Caransebes avec lequel il fait un disque, « Sag
An Tan Ell », mélangeant sons bretons et sons roumains, aux influences serbes.
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Mise à jour juin 09 -L.Lucas, conseillère-relais DAAC
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