RAPPORT D`ACTIVITÉ - Société Générale Cameroun

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RAPPORT D`ACTIVITÉ - Société Générale Cameroun
RAPPORT D’ACTIVITÉ
2009
LA BANQUE A VOTRE ÉCOUTE
RAPPORT D’ACTIVITÉ ANNUEL
2009
BANQUE DU GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE
le réseau
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE BANQUES AU CAMEROUN
Douala
4
Douala - Joss
Douala - Nations
Douala - ADP
Siège et agence principale
Tél :
(237) 33 42 70 10
Fax : (237) 33 42 40 68
E-mail : [email protected]
Tél :
Fax :
Tél :
Fax :
Douala - Bali
Douala - New Deido
Douala - AEROPORT
Tél :
Fax :
Tél :
Fax :
Distributeur automatique de billets
(237) 33 42 06 78
(237) 33 42 97 20
(237) 33 37 61 60
(237) 33 37 61 60
(237) 33 40 79 59
(237) 33 40 97 20
(237) 33 01 25 61
(237) 33 01 38 96
Douala - Bonanjo
Douala - Akwa Liberté
Douala - Koussmassi
Tél :
Fax :
Tél :
Fax :
AES - Solel
Distributeur automatique de billets
(237) 33 42 71 19
(237) 33 42 26 88
(237) 33 42 64 95
(237) 33 42 64 87
Douala - Akwa
Douala - Bonabéri
Tél :
Fax :
Tél :
Fax :
(237) 33 42 70 19
(237) 33 42 70 19
(237) 33 39 36 22
(237) 33 39 36 24
Yaoundé
Autres villes
Yaoundé - Hôtel de Ville
Limbé
Tél :
Fax :
Tél :
Fax :
(237) 22 22 11 66
(237) 22 23 11 57
Maroua
(237) 33 33 24 83
(237) 33 33 24 83
Tél :
Fax :
(237) 22 29 13 44
(237) 22 29 19 28
Yaoundé - Vogt
Ngaoundéré
Garoua
Tél :
Tél :
Fax:
Tél :
Fax:
(237) 22 22 81 21
(237) 22 25 18 99
(237) 22 25 24 77
(237) 22 27 10 06
(237) 22 27 33 35
Yaoundé - Marché central
Bafoussam
Mbouda
Tél :
Fax :
Tél :
Fax :
Tél :
Fax :
(237) 22 22 51 86
(237) 22 23 24 28
(237) 33 44 13 73
(237) 33 44 15 69
(237) 33 48 52 45
(237) 33 48 56 63
Yaoundé - Tsinga
Bamenda
Bertoua
Tél :
Fax :
Tél :
Fax :
Tél :
Fax :
(237) 22 20 32 01
(237) 22 20 32 01
Société Générale
de Banques au Cameroun
Un effectif au 31/12/2009 : 593 employés
Un réseau de 21 agences
(237) 33 36 11 63
(237) 33 36 10 25
(237) 22 24 22 66
(237) 22 24 25 44
Capital social :
Montant 6 250 000 000 Francs CFA
Géographie : République du Cameroun : 25,6%
Allianz Africa (ex AGF Cameroun) : 16,3%
Société Générale : 58,1%
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
5
SOMMAIRE
Gouvernement d'entreprise
Composition du conseil d’administration.......................................................................................... 08
Commissaires aux comptes.............................................................................................................. 08
Comité de Direction...................................................................................................................................... 09
Message du Président du Conseil d'Administration....................................................................................... 10
Rapport du Conseil d’Administration à l’assemblée Générale
NOTE DE CONJONCTURE
Environnement Politique.................................................................................................................. 11
Environnement Economique............................................................................................................ 11
Environnement Bancaire................................................................................................................... 17
Environnement Financier.................................................................................................................. 18
Analyse de l’exploitation au 31/12/2009
Les Chiffres Clés.............................................................................................................................. 20
La distribution des crédits ............................................................................................................... 21
Analyse de l’évolution des crédits..................................................................................................... 21
La collecte des Dépôts...................................................................................................................... 22
Analyse de l’évolution des Dépôts.................................................................................................... 22
La situation de Trésorerie.................................................................................................................. 23
ANalyse des resultats au 31/12/2009
Tableau d’évolution des résultats...................................................................................................... 24
Analyse des résultats........................................................................................................................ 25
Analyse des Ratios de Gestion.......................................................................................................... 26
Extrait du rapport DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Rapport Général.............................................................................................................................. 28
Etats financiers................................................................................................................................. 31
Compte de résultats......................................................................................................................... 32
Notes explicatives............................................................................................................................. 33
principales RESOLUTIONS VOTEES A L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE
6
Approbation des comptes................................................................................................................ 37
Affectation du résultat et situation nette.......................................................................................... 37
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
7
GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE
COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION
Président :
M. Mathurin DOUMBE EPEE
Administrateur Directeur Général :
M. Alexandre MAYMAT
Administrateurs :
Etat du Cameroun
Groupe Société Générale
ALLIANZ AFRICA
M. Didier ALIX
M. Jean-Louis MATTEI
COMMISSAIRES AUX COMPTES
1. CAMEROUN AUDIT CONSEIL (CAC)
Représenté par :
M. Jérome MINLEND
Agrément CEMAC N° SEC 02
Inscription ONECCA N° 07 SEC
B.P. 443 – DOUALA
2. EXPERTS COMPTABLES ASSOCIÉS (ECA)
8
Représenté par :
M. Marcel TCHAGONGOM
Agrément CEMAC N°SEC 05
Inscription ONECCA N° 32 SEC
B.P. 3340 – DOUALA
COMITÉ DE DIRECTION
1Alexandre Maymat
Administrateur Directeur Général
2 Louis Banga Ntolo
Directeur Général Adjoint
1
2
3
3 Joseph BALLATORE
Secrétaire Général
4 Albert Catalano
Directeur de l’exploitation
5 Pierre MALLEJAC
Directeur des Risques
6 Rose Moussinga
Directeur de l’Audit
4
5
6
7 Jérôme FOULON
Directeur des Systèmes d’Information
8 Martin Kueboupve
Secrétariat Général
Directeur des Ressources Humaines
7
8
9
9 Jean-Michel Ondo
Secrétariat Général
Directeur Pôle Finance
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
9
MESSAGE DU PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
«
Mathurin DOUMBE EPEE
Président du Conseil d’Administration
Je tiens à remercier les Administrateurs de la Société Générale
de Banques au Cameroun pour avoir bien voulu accepter de
me porter à la tête du Conseil d’Administration. J’espère être à
la hauteur de leur confiance.
Au plan intérieur, l’année 2009 a été marquée par la poursuite
de l’opération dite « épervier » destinée à lutter contre la corruption, la promulgation de la Loi sur la Décentralisation et la
création d’un organisme chargé de la gestion des processus
électoral et référendaire dénommé « Elections Cameroon ».
Au plan extérieur, l’année 2009 a continué à être perturbée par
les retombées de la crise financière internationale née, pour
l’essentiel, de l’éclatement de la bulle immobilière américaine.
La faible exposition des systèmes financiers des pays de la Zone
Franc sur les marchés financiers internationaux et la résistance
des moteurs internes de la croissance en ont atténué les effets dans nos pays. Toutefois, cette résilience n’a pas empêché
les taux de croissance, tout en restant positifs, de s’inscrire en
baisse.
C’est ainsi que pour le Cameroun, le taux de croissance du PIB
est descendu à 2% contre 3,7% en 2008. Ce repli a entraîné
la baisse des recettes budgétaires, imposé le recul des dépenses
d’investissements publics et le report de bon nombre de projets
structurants.
C’est dans ce contexte morose, amplifié par la vivacité de la
concurrence interbancaire que se sont déroulées les activités de
la SGBC. Les dépôts globaux de la banque ont reculé de 3,2%
(en dépit de la bonne tenue des comptes à vue : + 8%), motivée par une volonté de réduire notre situation de surliquidité et
notre refus de suivre certains confrères dans des propositions
de rémunération des dépôts que nous jugions déraisonnables
dans le contexte financier actuel. Quant aux crédits globaux, ils
ont enregistré une progression de 6,8 %.
Avec un recul de 2,2% du PNB et une augmentation des frais
généraux de 9%, liée à la forte hausse des salaires et à la valorisation règlementaire des avantages en nature, le résultat brut
d’exploitation s’établit à 17.335 millions contre 19.408 millions
l’exercice écoulé (- 10,6%). Déduction faite des écritures d’inventaire, le bénéfice net ressort à 9.869 millions contre 10.819
millions en 2008 (-8,8%).
10
Avec l’arrivée d’un nouvel Administrateur Directeur Général,
en la personne de M. Alexandre MAYMAT, la SGBC a élaboré
un plan stratégique couvrant l’horizon 2015. Ce plan ambitieux et dense vise à renforcer le positionnement de la banque
dans un environnement de plus en plus concurrentiel.
Au-delà de la nécessaire diversification de ses segments d’intervention, la banque entend développer une démarche commerciale ciblée et de haut niveau sur tous les marchés, notamment en direction de grands projets structurants, des PME et
des particuliers.
L’année 2010 s’annonce aussi difficile que 2009. En effet, en
marge de la crise financière, apparait celle née de l’accroissement inconsidéré des déficits des Etats. Ce fut récemment le
cas de la Grèce avec un plan de sauvetage coûteux de 110 milliards d’euros, conjointement financé par l’Union Européenne
et le FMI. Afin de se prémunir contre une éventuelle contagion
à d’autres pays, de multiples plans de rigueur sont en cours
d’élaboration. Si ces programmes sont indéniablement nécessaires, il est à craindre qu’ils ne se traduisent par un freinage de
la relance économique qui laissera nécessairement des traces
sur la route de la reprise économique mondiale.
Quelles en seront les conséquences sur l’Afrique en général et
sur le Cameroun en particulier ?
Difficile de jouer les Pythonisses ! Mais d’ores et déjà, le Gouvernement a décidé de se doter des moyens de sa politique.
Ainsi, il envisage de lancer un emprunt obligataire pouvant atteindre 200 milliards sur le marché de Douala Stock Exchange.
Ces fonds seront destinés prioritairement à accompagner les
projets structurants en phase de démarrage.
C’est donc dans cette conjoncture économique mondiale difficile qu’il nous faudra réaliser nos objectifs de 2010. La tâche
n’est pas facile. Mais, je sais que je peux compter sur l’ambition
et l’esprit d’équipe qui animent l’ensemble du personnel de la
SGBC, ainsi que sur ses capacités avérées d’adaptation et d’innovation adossées sur un solide appui de la SG-Paris. Serronsnous les coudes. C’est ensemble que tout devient possible.
»
RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION
A L’ASSEMBLEE GENERALE
Messieurs,
Conformément à ses statuts, nous vous avons convoqués en Assemblée Générale Ordinaire pour rendre compte de l’activité
de votre Société au cours de l’exercice 2009, et soumettre à votre approbation les Bilan et Compte de Pertes et Profits arrêtés
au 31 décembre 2009.
NOTE DE CONJONCTURE
ENVIRONNEMENT POLITIQUE
Politique extérieure,
Dans le cadre des bonnes relations avec la France, le
Président Biya a effectué une visite d’Etat à Paris au mois de
juillet 2009 sur invitation du Président Nicolas Sarkozy.
Au courant des mois de septembre et octobre, le Chef
de l’Etat Camerounais a participé respectivement à la 64e
session de l’Assemblée Générale de l’ONU et au sommet
de Copenhague sur les changements climatiques. A
ces occasions, le Président BIYA a plaidé pour la prise en
compte, par les pays développés, des préoccupations des
pays du Sud, dans le cadre de la gestion globale des crises
financière, économique et écologique internationales.
Le Chef de l’Etat Camerounais aura enfin joué un rôle de
médiation de premier plan à l’échelle de la CEMAC dans la
gestion de la délicate transition politique au Gabon. Après
le décès du Président Omar BONGO ONDIMBA, il a accueilli
le fils du défunt M. Ali BONGO ODIMBA et Président élu
au mois de septembre. C’est dans cette même dynamique
qu’Il a reçu en visites officielles le Chef de l’Etat Tchadien M.
Idriss DEBY ITNO et le Président Centrafricain M. BOZIZE.
Politique intérieure
La promulgation de la Loi sur la Décentralisation, la création
d’ELECAM (Elections Cameroon), organisme chargé de la
gestion des processus électoral et référendaire, et la poursuite
de la lutte contre la corruption constituent les principaux
faits ayant marqué la politique intérieure camerounaise en
2009.
• Décentralisation
A travers la promulgation d’une série de lois dont les premières
remontent à 2004, l’Etat camerounais s’est engagé courant
2009 dans le processus de décentralisation. A cet effet,
plusieurs départements ministériels devront transférer,
à compter du 1er janvier 2010, des compétences et des
ressources aux collectivités territoriales décentralisées.
• ELECAM
La nomination des premiers responsables de cet organisme
en charge de la gestion des élections a eu lieu.
• Lutte contre la corruption
La lutte contre la corruption et le détournement des deniers
publics s’est poursuivie en 2009. L’intensification de l’opération
Epervier vise l’assainissement de la vie publique et l’amélioration
de l’attractivité du Cameroun pour les investisseurs
internationaux.
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
Sur le plan international
L’année 2009 est fortement marquée par la crise financière
et économique mondiale. L’économie mondiale a stagné en
2009. L’activité économique a notamment reculé dans la
plupart des pays de l’OCDE, les interventions massives des
Etats et des Banques Centrales pour restaurer la confiance
et doper l’activité économique n’ayant commencé à porter
leurs fruits qu’en fin d’année.
Sur le plan intérieur
La crise économique internationale a bien évidemment eu
des répercussions sur l’économie camerounaise, même
si cette dernière a été moins pénalisée que beaucoup
d’autres.
• PIB
Ainsi, l’économie camerounaise a extériorisé un taux de
croissance du PIB de 2% (PIB nominal estimé à 11 200 Mds
FCFA) contre 3,7% en 2008. Ce repli est lié à la faiblesse
de la conjoncture économique internationale et au recul de
l’investissement public.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
11
RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION A L’ASSEMBLEE GENERALE
Finances publiques
En effet, les dépenses d’investissement public enregistrent à
fin décembre 2009 une baisse de 148,8 Mds (-25,2%) par
rapport à la même période de l’année 2008, et se situent
à 441 Mds contre 589 Mds un an plus tôt. Par rapport à
la prévision annuelle de 597 Mds sur 2009, ces dépenses
sont en retrait de 156 Mds, soit un taux de réalisation de
73,8%.
Les finances publiques ont souffert du contexte de crise. Le
ralentissement de l’activité économique, particulièrement
marqué au premier semestre, a obéré les recettes fiscales et
douanières. Le secteur pétrolier, gros contributeur aux recettes
budgétaires, a subi la forte baisse des cours mondiaux du
brut. Les secteurs non pétroliers, tournés vers l’exportation,
ont également été impactés. Il s’agit du bois, de l’aluminium,
du coton et du caoutchouc, dont les exportations ont
régressé. A cet effet volume s’est ajouté un effet prix, lié à la
baisse des cours internationaux de ces matières premières.
Ainsi, la mise en œuvre de certains grands projets
structurants souvent financés par des prêts concessionnels
de bailleurs de fonds internationaux, a été retardée.
• Forte contraction des recettes budgétaires
• Taux d’inflation
Le taux d’inflation ressort à 3,5% en 2009 selon les statistiques
de la BEAC, contre 5,3% en 2008. Au delà des effets mécaniques
du repli de la croissance, l’inflation a bénéficié des mesures
de soutien au pouvoir d’achat prises par le gouvernement :
baisse du prix du carburant à la pompe (subventions au
secteur) ; réduction des droits de douane sur les importations
de farine, riz, poissons etc. ; baisse administrée du prix de
certains matériaux de construction (fer à béton, ciment
etc.).
Les recettes budgétaires totales recouvrées en 2009 s’élèvent
ainsi à 2 014,7 Mds. Elles sont en baisse de 332,4 Mds
(-14,2%) par rapport à l’exercice 2008.
«
Les finances
publiques ont souffert
du contexte de crise
Le tableau ci-dessous présente l’évolution des recettes budgétaires à fin décembre 2009.
janv.-déc.09 janv.-déc.08
LF 2009
Réalisations
Réalisations
(a)
(b)
(c)
2 054,4
1 883,2
2 182,0
RUBRIQUES
A. RECETTES INTERNES
I. Recettes pétrolières
Ecart
(b) - (a)
»
Variation
(b/c)
(b/c)
absolue
%
-171,2 -298,8
-13,7
519,4
507,3
810,3
97,7
-12,1
-303,0
-37,4
Redevance SNH
389,4
318,5
685,9
81,8
-70,9
-367,4
-53,6
IS pétrole
130,0
188,8
124,4
145,2
58,8
64,4
51,7
II. Recettes non pétrolières
1 535,0
1 376,0
1 371,7
89,6
-159,1
4,3
0,3
Recettes fiscales
1 429,0
1 293,7
1 295,4
90,5
-135,3
-1,7
-0,1
Recettes des impôts et taxes
961,0
827,0
853,0
86,1
-134,0
-26,0
-3,0
Recettes douanières
468,0
466,7
442,4
99,7
-1,3
24,3
5,5
Recettes non fiscales
106,0
81,6
81,0
77,0
-24,4
0,6
0,7
BUDG. RESS. D'EMPRUNT EXT.
247,0
131,5
165,1
53,2
-115,5
-33,6
-20,4
TOTAL RECET. BUDGETAIRES
2 301,4
2 014,7
2 347,1
87,5
-286,7
-332,4
-14,2
Source : MINFI/DAE/FP
12
Taux de
réalisation
(b/a)(%)
91,7
Les recettes pétrolières constituées de la redevance SNH
et de l’IS des sociétés pétrolières, sont en baisse de 303 Mds
(-37,4%) tandis que les recettes non pétrolières stagnent
(+0,3%).
Enfin, les recettes recouvrées au titre de la TVA baissent de
53,6 Mds et celles recouvrées au titre de l’IS sur les sociétés
non pétrolières baissent de 42,8 Mds.
Les recettes douanières quant à elles augmentent de 24,3 Mds
(+5,5%) par rapport à fin décembre 2008, mais restent en
retrait de 1,3 Md par rapport à l’objectif budgétaire, soit un
taux de réalisation de 99,7%.
• Le Gouvernement recourt au FMI au titre de la FPCE
Face aux déficits de recettes constatés par rapport aux
prévisions budgétaires, et pour assurer le financement des
mesures sociales et de soutien de la consommation des
ménages, le Cameroun a dû recourir à un emprunt de 68
Mds FCFA au titre de la FPCE (Facilité de Protection contre les
Chocs Exogènes) auprès du FMI.
Dette publique
• Service de la dette publique
A fin décembre 2009, le service de la dette publique s’élève à
267,8 Mds contre 297,6 Mds un an plus tôt, soit une baisse
de 10% entre les deux périodes. Ceci résulte pour l’essentiel
du repli des charges d’intérêt de la dette intérieure, dans un
contexte de baisse des taux d’intérêt.
• Encours de la dette publique
Selon les statistiques de la Caisse Autonome d’Amortissement,
l’encours de la dette publique du Cameroun s’établit à 1 419
Mds FCFA au 30 septembre 2009. Par rapport au 31/12/2008,
il est en augmentation de 2,9%. La dette publique est
constituée à fin septembre 2009 par 70,3% de dette extérieure
(997 Mds) et par 29,7% de dette intérieure (422 Mds). Elle
reste relativement modeste en regard du PIB.
Commerce extérieur
Le solde de la balance commerciale ressort déficitaire à -312,4
Mds à fin décembre 2009 contre un excédent de 189,7 Mds
à fin 2008. Les recettes d’exportation de pétrole baissent
de -37,7% à 750 Mds contre 1.204 Mds à fin 2008.
Exception faite du cacao et de la banane, dont les recettes
augmentent entre 2008 et 2009, les recettes des autres
produits d’exportation s’inscrivent en baisse entre 2008 et
2009 comme le montrent les chiffres ci-après :
2008
2009
Café
37,9 Mds
26,1 Mds
Coton
45,6 Mds
40,0 Mds
298,7 Mds
264,2 Mds
Aluminium
89,3 Mds
64,2 Mds
Caoutchouc naturel
30,8 Mds
23,5 Mds
Bois
Source : BEAC
ANALYSE SECTORIELLE
Pétrole
Le secteur pétrolier a été marqué par la chute des cours et la
baisse de la demande mondiale de brut en raison de la crise
économique internationale. Le prix moyen de vente du baril
s’est situé à 59,8$ Us en 2009 contre 92,4$ en 2008, soit
une baisse de 35%.
Sur le plan national, le contexte de crise a affecté les activités
commerciales de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH).
Selon le rapport-bilan 2009 de cette dernière, le secteur
pétrolier camerounais a enregistré de fortes pertes dues à une
conjoncture internationale précaire. Les investissements dans
l’amont pétrolier ont diminué de 32%, ce qui a entravé
l’objectif de la SNH de relancer la production nationale de
pétrole brut. La production a atteint 26,7 millions de barils
en 2009 (73 100 barils par jour en moyenne), soit une baisse
de 13% par rapport à 2008.
La baisse d’activité de la SNH s’est traduite par sa faible
contribution, par rapport aux années antérieures, au budget
de l’État. En effet, en 2008, la SNH avait transféré 652 Mds
F CFA au Trésor Public contre seulement 331,7 Mds F CFA
en 2009 (soit -49%). Par ailleurs, les dividendes servis à l’Etat
par la SNH sont passés de 4 Mds de F CFA en 2008 à 2,5 Mds
F CFA en 2009.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
13
RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION A L’ASSEMBLEE GENERALE
Bois
Avec une centaine de scieries et quelques grands groupes
qui produisent des placages et contreplaqués, le Cameroun
possède un secteur du bois à fort potentiel. Ce secteur a
malheureusement souffert du repli de la demande mondiale
en 2009. Selon les statistiques du syndicat des exploitants
forestiers, 30% des commandes européennes et américaines
ont été annulées pour le secteur du bois du Cameroun, suite
notamment à la crise de l’immobilier en Europe vers laquelle
le Cameroun exportait 66 % de ses grumes et environ 88 %
de ses sciages. Des appels d’offres ont été suspendus et des
commandes déjà passées ont été annulées.
Devant l’ampleur du recul, un appel au gouvernement a
été lancé par les exploitants en vue d’exonérations fiscales,
lesquels constituent environ 40% de leurs charges. Côté
gouvernemental, on annonce qu’un comité a été mis en
place pour étudier la demande. Le secteur forestier contribue
à environ 6% de la formation du PIB et génère près de
45.000 emplois.
Coton
La filière coton du Cameroun éprouve des difficultés depuis
près de 5 ans. En effet, depuis la campagne 2004/2005,
qui atteignait encore 306.000 tonnes, les producteurs sont
confrontés à l’envolée du prix des intrants agricoles, qui
se traduit par la baisse de leurs productions. La campagne
2008/2009 est attendue à 125.000 tonnes contre 210.000
tonnes un an plus tôt (soit -40%). C’est dans ce contexte
que le gouvernement a apporté un appui significatif aux producteurs de coton en subventionnant l’achat de l’engrais. La
situation de la SODECOTON, acteur assurant la distribution
du coton et la transformation des graines, s’est ainsi fortement améliorée en 2009.
Café
En raison de conditions météorologiques favorables et de
l’appui du gouvernement au secteur, la production de café
commercialisée au titre de la campagne 2008/2009 a bondi
à 48 100 tonnes, contre 43 500 tonnes au cours de la
campagne 2007/2008.
Celle destinée à l’exportation a augmenté de 53% durant
la saison 2008-2009. Une aide de l’Etat a été accordée aux
agriculteurs pour améliorer la disponibilité d’engrais et de
produits chimiques dans le but de stimuler la production.
14
L’amélioration consentie cette année ne doit toutefois pas
faire oublier que sur les trente dernières années, la production
et les exportations de café du Cameroun ont structurellement
baissé. Rappelons qu’en 1989, le Cameroun produisait 116
000 tonnes de café, contre un peu plus de 48 000 l’année
dernière. L’objectif du gouvernement est de poursuivre le
redressement de la filière, jusqu’à atteindre 125 000 tonnes
à horizon 2015.
Cacao
En 2009, et pour la première fois depuis l’abandon de la filière cacao par l’Etat entre les mains des seuls producteurs, qui
ne reçoivent plus de subventions, la production cacaoyère du
Cameroun a dépassé la barre symbolique des 200 000 tonnes pour s’établir à 205 000 tonnes contre 187 000 tonnes
en 2008. Ceci place le pays comme 5ème producteur mondial. La quasi-totalité de la production est exportée, mais
seulement 15% de la production nationale est transformée
sur place.
La production cacaoyère couvre environ 400 000 hectares,
mais elle reste constituée de petites exploitations familiales
dont la superficie varie entre 1,5 et 3,5 hectares, ce qui
entrave son développement.
Banane
L’accord signé en décembre 2009 entre l’Union Européenne
et les pays d’Amérique latine va entraîner la baisse en
Europe des droits de douane sur les bananes produite sur
le continent américain. Cette disposition inquiète plusieurs
pays ACP exportateurs de bananes vers les pays de l’Union
Européenne. Le Cameroun, qui a exporté vers le marché
européen 270 000 tonnes de bananes en 2009 (contre
environ 200 000 tonnes en 2008) pour un chiffre d’affaires
de 170 Mds FCFA, ne semble pourtant pas craindre cette nouvelle donne. Le pays s’est en effet donné pour
objectif d’exporter à court terme 400 000 tonnes vers l’Union
Européenne. Cette stratégie repose en particulier sur le
lancement d’une nouvelle marque de banane (Makossa
Banana). La Cameroun Development Corporation (CDC),
un des plus grands producteurs du pays, est le maître
d’œuvre d’une opération qui vise une extension des surfaces
cultivées à 1 750 ha dans les trois prochaines années. La
commercialisation sera assurée par l’UGPBAN, qui distribue
des fruits d’origine extra-antillaise.
Aluminium
La production se fait à la fonderie d’ALUCAM (groupe RIO
TINTO) où l’aluminium est conditionné en lingots et plaques
prêts à la vente. A fin 2009, la production d’aluminium a
baissé de 17%, à environ 75 000 tonnes. On attend une stabilisation de la production en 2010, les difficultés d’AES SONEL à fournir à ALUCAM l’énergie dont elle a besoin n’étant
pas à ce stade résolues.
Les cours de l’aluminium sont passés de près de 3000 USD/
Tonne à fin 2008, à 1500 USD / Tonne à fin 2009. Les cours
de l’aluminium remontent depuis le début de l’année 2010
(environ USD 2.100 / T).
Avec une capacité de production de 96 000 tonnes/an, la
société ALUCAM (compagnie camerounaise d’aluminium)
souhaite accroitre sa capacité de production dans les années
à venir. Parmi les investissements, figure l’extension de l’usine
d’Edéa pour un coût de 1,5Md USD. La société envisage par
ailleurs la construction d’une nouvelle usine d’aluminium à
Kribi, avec une production projetée de 400 000 tonnes/an,
puis 1 million de tonnes. Ce deuxième projet est conditionné
par l’achèvement du projet de barrage de Lom Pangar.
En 2006, la société américaine Hydromine s’est vu confier
l’exploitation exclusive d’un gisement de 1,1 million de tonnes
de bauxite découvert à Minim-Martap, dans la province
de l’Adamaoua. Cette importante découverte permettrait
d’augmenter considérablement l’offre en aluminium du pays,
tandis que les retombées de cette exploitation seraient pour
la plupart réservées à l’exportation. L’aluminium arrive en
5e position des produits contributeurs à la formation du PIB
camerounais.
Télécoms…
• Téléphonie mobile
Malgré un accroissement moyen de 11% du chiffre d’affaires
global, le secteur des télécommunications connaît des
résultats mitigés en 2009. En effet, le taux de pénétration
reste à un niveau moyen de 32% en 2009. Cette situation
s’explique par :
tamment les principaux axes routiers).
• Téléphonie fixe
Le segment de la téléphonie fixe, géré en monopole par
l’opérateur public Camtel, stagne avec environ 275 000
lignes disponibles en 2009. Au cours de l’exercice écoulé,
Camtel a réalisé des investissements de l’ordre de 40 Mds
FCFA pour un chiffre d’affaires d’environ 110 Mds FCFA. Enfin,
Internet connaît un faible taux de pénétration (inférieur à
15%) avec des tarifs de connexion qui restent très élevés (de
25 000 à 300 000 FCFA/mois pour un débit de 100 à 256
Kbps). Les entreprises concentrent l’essentiel de la demande,
tandis qu’une lente progression est perceptible du côté
des particuliers, grâce notamment aux offres de connexion
mobiles.
Etat des projets structurants…
Dans le prolongement de la crise mondiale, l’année 2009
s’est traduite par un report des grands projets à l’instar de
l’exploitation minière. On a ainsi observé un statu quo sur les
projets Cobalt - Nickel de Lomié, conduits sous la houlette
conjointe des pouvoirs publics et de la société Géovic.
Six grands projets ont ainsi dû être réinscrits au budget du
Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement
du Territoire pour un démarrage prévu en 2010, pour un
total de 89,2 Mds FCFA (135,9 M EUR) :
- le barrage hydroélectrique de Lom Pangar,
- la centrale à gaz de Kribi,
- le barrage hydroélectrique de Memve’ele,
- le port en eaux profondes de Kribi,
- le second pont sur le Wouri,
- le déploiement du réseau national de fibre optique.
- le ralentissement des investissements, stabilisés autour
de 70 Mds FCFA ;
- les tarifs qui restent élevés ;
- l’absence de passerelles de commutation entre opérateurs
- les chutes de réseaux dans de nombreuses zones (no-
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
15
RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION A L’ASSEMBLEE GENERALE
Le tableau ci-après récapitule l’état d’avancement de ces différents projets.
Etat d’avancement des grands projets
Projet
Description
Etat d’avancement
Etudes et assistance techniques en cours par Egis
Construction d’un
2e pont sur le
fleuve Wouri
Environ 1 km, alternative à l’actuel pont rénové sur fonds
AFD BIP 2010 : dotation de 10,6 Mds FCFA (16,1 M EUR)
Cameroun.
Financement soumis à l’étude de l’AFD et de l’EXIM
BANK. Travaux envisagés en BOT (Bill Of Treasury).
Lancement d’un Appel d’Offres en 2010
Projet à réaliser en partenariat public-privé : 301 M EUR
sur fonds publics, le reste sur fonds privés. 7 opérateurs
potentiels présélectionnés (dont TA/Bolloré/Vinci/Sundance
Resources), Groupement Catram/Socotec/Port autonome
Port en eaux
profondes
de Kribi
430 M EUR Infrastructures portuaires de base et cinq ter- du Havre désigné ingénieur conseil ;
minaux dont fer et aluminium, dont 51,8 M EUR pour Quatre sociétés (Fugro, Royal Haskoning – Pays-Bas ; et
2010.
Geofor, Sogreah – France) réalisent des études préliminaires.
Aucun contrat n’a été signé à ce jour. Le démarrage de la
construction des infrastructures de base est annoncé pour
2010 (terrassements généraux, dessertes routières, digue
de protection et quais).
230 M EUR Bailleurs : AFD, UE (BEI), BM, BAD, BID, Fonds
saoudien, BDEAC
Maître d’ouvrage : EDC BIP 2010 : 49 M EUR
Région de l’Est
Installation d’une ligne de transport de l’énergie de 90 kv
de 120 km Usine hydroélectrique de 30 MW Réservoir de
Barrage
hydroélectrique
de Lom Pangar
6 Mds m3.
Implantation d’un barrage. L’un des préalables à la
construction du barrage de retenue est le détournement
de l’oléoduc Tchad-Cameroun sur 24 km pour un coût
estimé à 26 Mds FCFA. Ce projet conditionne l’ensemble
des autres grands projets d’infrastructures notamment
portuaires (Kribi) et hydroélectriques (barrage de Nachti-
Avis de préqualification en décembre 2009. Les bailleurs
doivent confirmer leurs contributions financières (2ème
trimestre 2010) . En attendant le déblocage effectif des
fonds, un crédit relais des banques locales pourrait être
mis en place. Appel d’Offres attendu fin février 2010 pour
la construction du barrage.
Appel d’Offres attendu fin avril 2010 pour la construction
de l’usine et des lignes de transport.
Mise en eau partielle prévue en en juin 2012
gal et de Song Mbengue). Points potentiels d’achoppement : aspects environnementaux, montage financier du
projet.
Démarrage des travaux prévus en 2010 et mise en service
Barrage
201 MW BIP 2010 : 1,3 M EUR 556 M EUR sur prêt
hydroélectrique
concessionnel de l’Exim Bank of China Entreprise adjudi-
de Memve’ele
cataire : Sinohydro Région du Sud
2012-2013.
Possible création d’une société publique ad
hoc pour la gestion du barrage.
Reste à résoudre la question de la vente d’électricité (prix
et clients non définis).
16
Construction attribuée à Wärtsila (générateurs) et SieMaître d’ouvrage : KPDC (filiale d’AES Corp) 216 MW mens T&D (ligne de transmission) ; contrats pas encore
Centrale à gaz
Ligne de transport de 225 KV 232 M EUR, bouclage du signés, en attente de financement. Contrat de gaz signé
de Kribi
financement prévu pour l’été 2010 BIP 2010 : 10,6 M entre AES Sonel et SNH . Lancement du projet prévu dans
EUR
le courant de 2010 et mise en service au premier trimestre
2012.
-1ère tranche de 3 200 km de réseau principal dit linéaire.
Financement chinois (57,9 MEUR) ; contrat signé avec
Projet national
de fibre optique
l’opérateur chinois Huawei
-2ème tranche de 2 300 km de ramification sur le câble
principal BIP 2010 : 4,5 Mds FCFA (6,8 M EUR) : marché
En attente de démarrage pour la 1ère tranche (recrutement de sous-traitants)
attribué à un consortium franco israélien (FTS-Marais
Consulting); le montage financier reste à définir.
Camtel Mobile
Network
L’arrivée d’un opérateur concurrent sur le marché du
GSM, Camtel Mobile Network (filiale de Camtel), favorisera la reprise des investissements dans le secteur.
Le lancement des activités de la nouvelle société est prévu
au premier trimestre 2011. Le Gouvernement envisage de
passer à au moins cinq opérateurs à l’horizon 2013, à
l’instar des autres pays de la région.
Source : MINFI/DAE/FP, LAC
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
Du fait de leur faible exposition sur les marchés financiers internationaux, les banques camerounaises ont moins souffert
que d’autres de la crise financière internationale.
Leur activité a néanmoins été affectée indirectement via
le repli du chiffre d’affaires et des projets d’investissement
de leurs principaux clients entreprises, notamment celles
tournées vers les secteurs d’exportation.
A. Le secteur bancaire camerounais en 2009
• Faits marquants du secteur
Nomination d’un nouveau gouverneur à la BEAC :
Monsieur Lucas ABAGA NCHAMA a succédé à Philibert
ADZEMBE.
Poursuite du développement du secteur bancaire : fidèle
à sa stratégie depuis plusieurs années, la BEAC a favorisé
l’augmentation du nombre d’acteurs bancaires au Cameroun, comme dans le reste de la sous région. Ainsi au Cameroun, 13 banques commerciales (AFB, AMITY, BAC, BICEC,
CA-SCB, CBC, CITI, ECOBANK, NFC, SCBC, SGBC, UBA,
UBC-Oceanic) et 1 banque d’affaire (BMCE Capital) se partagent le marché.
UBC est sortie du statut de banque sous administration
provisoire COBAC, grâce à l’apport financier du Groupe
Oceanic Bank à capitaux nigérians.
Banque Atlantique (BAC) et AMITY n’ont toujours pas finalisé
l’opération de cession liquidation d’AMITY Bank au profit
de BAC.
CBC a été placée sous administration provisoire de la COBAC.
BGFI Bank Gabon aurait reçu de l’Autorité monétaire camerounaise, l’autorisation de s’implanter au Cameroun, mais
au 31/12/2009, cette banque n’avait pas encore démarré ses
activités dans le pays.
AttijariWafabank, à capitaux marocains, qui reprend CASCB, serait parvenu à un accord avec le gouvernement pour
conserver 51% du capital de la banque contre 49% pour
l’Etat.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
17
RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION A L’ASSEMBLEE GENERALE
• Evolution de la politique monétaire
Sur le plan international, les taux d’intérêts ont été maintenus
à des niveaux faibles par les principales banques centrales
(BCE et FED notamment), dans le but de favoriser la reprise.
la BEAC est évalué à près de 205 Mds contre 207 Mds à
fin 2008. Il convient néanmoins de garder à l’esprit que ces
volumes cachent d’énormes disparités entre banques.
Sur le plan local, le Comité de Politique Monétaire a perpétué
la politique baissière des taux directeurs pratiquée par la
BEAC. Dans cette dynamique, les principaux taux directeurs
ont évolué comme suit :
ENVIRONNEMENT DES MARCHES FINANCIERS
- TIAO (Taux de Refinancement des banques)a 4,25%
en juillet contre 4,75% en mars 2009 ;
- TISP (taux de rémunération des placements bancaires
auprès de la BEAC) a 0,85% en juillet contre 1,40%
en mars 2009 ;
- TCM a 3,25% inchangé en 2009 (rémunération de la
petite épargne jusqu’à 5 Ms FCFA) ;
- Taux de rémunération des réserves obligatoires
des banques a 0,05% en juillet contre 0,10% en mars
2009
Nous rappelons que le taux débiteur maximum (TDM) dont
tout dépassement était assimilé à l’usure, avait été supprimé
en octobre 2008, déplafonnant ainsi le niveau des taux de
crédit des banques.
• Evolution de l’activité bancaire en 2009
Les banques camerounaises ont géré en 2009, un encours
global de dépôts de 2 146 Mds, en hausse de 9,2% par
rapport à 2008. La structure de ces dépôts bancaires se
présentait au 31 décembre 2009 comme suit :
- comptes à vue non rémunérés 55% ;
- comptes d’épargne 26% ;
- comptes à terme 19%.
Parallèlement, l’encours de crédits gérés par le secteur
bancaire a progressé de 8% par rapport à 2008. Il s’en
dégage un excédent de dépôts sur les crédits de 761 Mds,
confirmant ainsi la situation de surliquidité à court terme des
banques qui est toutefois en baisse par rapport à fin 2008.
L’encours des réserves obligatoires des banques auprès de
18
Emprunt obligataire SFI
La SFI (groupe Banque Mondiale) a lancé du 23 au 27 novembre, un emprunt obligataire par appel public à l’épargne (sur 5 ans et rémunéré à 4,25%TTC) sur les deux places
boursières de la sous-région, la Douala Stock Exchange (DSX
- Douala) pour 37,5% des titres et la Bourse des Valeurs
Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC - Libreville) pour
62,5%. Cette opération doit permettre de mobiliser 20 Mds
FCFA (30,5 M EUR) pour financer les PME locales.
Douala Stock Exchange
Toujours trois sociétés sont inscrites au compartiment
action à fin 2009 (SEMC, SAFACAM et SOCAPALM) ; trois
émetteurs que la SGBC a introduit en bourse respectivement
en juin 2006, juin 2008 et avril 2009.
Projet SVT
La SGBC a été agréée Spécialiste en Valeurs du Trésor (SVT),
dans le cadre du projet de mise en place en zone CEMAC
d’un marché des effets publics à souscription libre. Tout au
long de l’année 2009, la BEAC et les Trésors Publics nationaux ont opéré des tests de simulation des opérations d’adjudication des Bons et Obligations de Trésors. Le lancement
effectif du projet pourrait intervenir en 2010.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
19
ANALYSE DE L’EXPLOITATION
AU 31/12/2009
A. Chiffres clés (données comptables)
(En millions de francs CFA sauf ratios)
REALISE
31/12/09
REALISE
31/12/08
R 12/09
R 12/08
BILAN ET ACTIVITE
Capital
6 250
6 250
31 676
28 745
10,2%
Total bilan
448 272
430 843
4,0%
Total Crédits clientèle bruts
294 013
276 163
6,5%
dont crédits non performants
15 075
12 740
18,3%
Provisions pour CDL
13 880
12 298
12,9%
Total dépôts clientèle
370 821
347 841
6,6%
Engagements hors bilan
149 694
132 778
12,7%
33 127
33 873
-2,2%
-15 771
-14 465
9,0%
RBE
17 355
19 408
-10,6%
CNR
-1 055
-1 221
-13,6%
RBE - CNR
16 300
18 186
-10,4%
9 869
10 819
-8,8%
Fonds Propres
RESULTATS
PNB
Frais généraux
RN
RATIOS
%
%
FG/PNB
47,6%
42,7%
11,5%
(RBE - CNR) / FP
51,5%
63,3%
-18,7%
RN / FPw
31,2%
37,6%
-17,2%
EMPLOIS CLIENTELE / DEPÔTS CLIENTELE(4)
82,5%
75,1%
9,9%
Du fait des difficultés rencontrées par plusieurs de nos clients
orientés vers le commerce international, la crise financière et
économique mondiale de 2009 a fortement pesé sur notre
activité.
Sur ces bases :
Par ailleurs, une mesure réglementaire instituant la suppression
des frais de tenue de comptes des particuliers, le durcissement
de la concurrence sectorielle et la baisse de la rémunération
des dépôts placés auprès de la BEAC, ont accentué l’impact
négatif sur le compte d’exploitation des banques en 2009.
20
%
¸ notre PNB régresse de 2% par rapport à 2008,
¸ Le RBE recule de 11%
¸ le résultat net chute de 9%
¸ le coefficient d’exploitation se dégrade à 48% contre
43% un an plus tôt sous l’effet combiné de la baisse
du PNB et de la hausse des frais généraux.
B. LA DISTRIBUTION DES CREDITS
En cours moyens mensuels (en millions de FCFA)
REALISE
REALISE
DEC 08
DEC 09
295 279
DEC 08
276 548
DEC 07
6,8%
235 862
106 267
223 194
107 761
5,7%
-1,4%
100 115
86 423
15,8%
29 480
29 009
1,6%
29 832
25 000
19,3%
CT
4 146
4 560
-9,1%
MLT
25 686
20 440
25,7%
14 569
15 088
-3,4%
TOTAL CT
110 413
112 322
-1,7%
TOTAL MLT
169 850
150 960
12,5%
Créances brutes
15 016
13 266
13,2%
Provisions
13 750
12 462
10,3%
CREDITS A LA CLIENTELE BRUTS
Clientèle commerciale
CT
MLT
Crédit-bail
Clientèle privée
Créances titrisées de l'Etat
CREANCES DOUTEUSES
1 266
804
57,5%
CREDITS A LA CLIENTELE NETS
Créances nettes
280 263
263 282
6,4%
REMPLOIS INTERBANCAIRES
108 571
110 814
-2,0%
ENGAGEMENTS PAR SIGNATURE
151 947
138 430
9,8%
Analyse de l’évolution des crédits
Nos encours de crédits progressent de 6,8%
en décembre 2009 par rapport à décembre
2008. Ils sont tirés par :
- les crédits aux entreprises (+5,7%),
notamment les crédits à moyen et long
terme dont l’encours progresse de 15,8% par rapport à fin 2008 ;
- les crédits aux particuliers (+19,3%)
avec une progression de l’encours des
crédits à la consommation à moyen et
long terme de 25,7% par rapport à
l’exercice 2008.
Nous enregistrons par ailleurs une hausse
de 9,8% de nos engagements par signature
par rapport au réalisé à fin décembre
2008.
Cette performance est atténuée par le
repli de nos concours de court terme aux
entreprises. Parallèlement, le compartiment
interbancaire accuse une baisse des remplois
de 2% par rapport au niveau affiché à fin
2008.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
21
ANALYSE DE L’EXPLOITATION AU 31/12/2009
C. LA COLLECTE DES DEPOTS
En cours moyens mensuels (en millions de FCFA)
REALISE
REALISE
DEC 09
DEC 09
DEC 08
DEC 08
354 362
341 874
3,7%
Clientèle commerciale
138 865
120 199
15,5%
à vue
116 255
108 197
7,4%
à terme
22 610
12 002
88,4%
Clientèle privée
178 289
183 117
-2,6%
37 224
34 301
8,5%
épargne
117 103
123 617
-5,3%
à terme
23 962
25 199
-4,9%
37 208
38 558
-3,5%
34 328
38 558
-11,0%
DEPOTS CLIENTELE
à vue
Organismes publics et Parapublics
à vue
à terme
2 880
TOTAL DEPOTS A VUE
187 807
181 056
3,7%
TOTAL COMPTES D’EPARGNE
117 103
123 617
-5,3%
49 452
37 201
32,9%
354 362
341 874
3,7%
5 962
5 001
19,2%
5 962
5 001
19,2%
TOTAL DEPOTS A TERME
TOTAL DEPOTS
RESSOURCES INTERBANCAIRES
à vue
à terme
Analyse de l’évolution des Dépôts
En 2009, nous enregistrons une progression modérée de
l’encours global de nos dépôts de l’ordre de 3,7% par
rapport à fin 2008. Ce ralentissement est lié au phénomène
d’attrition dans un contexte de baisse de rémunération et
de concurrence accrue. En effet, notre stock de comptes
22
d’épargne à fin 2008, soit 90 000 CE a notamment baissé à
76 000 comptes au 31/12/2009. Il n’en demeure pas moins
que notre stock de comptes à vue de particuliers, le socle de
relation commerciale, enregistre une plus forte croissance,
soit +8%.
D. Evolution de la Trésorerie
en millions de FCFA
EMPLOIS
CLIENTELE
REALISE
31/12/08
REALISE
31/12/09
RESSOURCES
276 163
294 013
15 088
14 569
2- Entreprises
223 602
234 502
3- Particuliers
24 733
29 867
4- ESCL
12 740
15 075
111 174
117 565
1- Réserves Obligatoires
34 314
34 968
1- BEAC
2- BEAC
60 219
44 306
2- Emprunt SGBGE
3- S.G. & Banques associées
15 580
36 544
1 061
1 748
55 800
50 003
1- Etat (titrisation)
INTERBANCAIRE
4- Autres Banques et Ets financiers(2)
DEBITEURS DIVERS
TOTAL EMPLOIS
443 137
461 581
Au 31/12/2009, notre situation de trésorerie reste largement
excédentaire, soit +117,6 Mds, et nos avoirs disponibles, en
dépit de la ponction opérée au titre des réserves obligatoires
CLIENTELE
REALISE
31/12/08
REALISE
31/12/09
347 841
370 822
1- Entreprises
120 917
151 813
2- Particuliers
183 484
182 788
43 440
36 221
4 384
5 136
3- Banques associées
2 642
2 966
4- Autres Banques et Ets financiers
1 742
2 170
CREDITEURS DIVERS
50 313
41 822
CAPACITE
D'AUTOFINANCEMENT (1)
40 599
43 801
TOTAL RESSOURCES
443 137
461 581
3- Dépôts publics / Etat
INTERBANCAIRE
(34,9 Mds en 2009 contre 34,3 un an plus tôt) sont toujours
importants, et en hausse de 7,4% par rapport à 2008.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
23
ANALYSE DES RESULTATS
AU 31/12/2009
REALISE
31/12/09
20 302
3 313
15 979
326
683
-3 789
-3 157
-442
-190
16 513
156
15 537
819
13 683
4 579
9 104
REALISE
31/12/08
21 239
2 511
16 195
1 864
669
-4 901
-4 316
-435
-149
16 338
-1 805
15 760
2 383
14 178
5 462
8 715
R 12/09
R 12/08
-4,4%
32,0%
-1,3%
-82,5%
2,1%
-22,7%
-26,9%
1,6%
27,4%
1,1%
-108,6%
-1,4%
-65,6%
-3,5%
-16,2%
4,5%
2 289
2 823
-18,9%
642
534
20,2%
33 127
33 873
-2,2%
4 735
26 913
1 478
3 664
27 317
2 892
29,2%
-1,5%
-48,9%
-15 771
-14 465
9,0%
-7 204
-4 843
-479
-1 333
-1 912
-6 337
-4 703
-343
-1 111
-1 972
13,7%
3,0%
39,6%
20,0%
-3,0%
RBE
17 355
19 408
-10,6%
CNR
-1 055
-1 221
-13,6%
-1 055
-1 221
-13,6%
-65
-108
-39,4%
-70
22
-17
-165
-61
117
-57,3%
-136,4%
-114,6%
16 235
18 078
-10,2%
-6 366
-6 089
-276
-7 260
-6 403
-857
-12,3%
-4,9%
-67,7%
9 869
10 819
-8,8%
(En millions FCFA sauf les ratios)
PRODUITS D'INTERETS
dont CLIPRI
dont CLICOM
dont Interbancaire
dont Créances titrisées
CHARGES D'INTERETS
dont CLIPRI
dont CLICOM
dont CLIFIN
MARGE D'INTERET
dont CLIPRI
dont CLICOM
dont Interbancaire
COMMISSIONS
dont CLIPRI
dont CLICOM
PRODUITS NETS/CREDIT-BAIL
AUTRES PRODUITS NETS
PNB
dont CLIPRI
dont CLICOM
dont CLIFIN
FRAIS GENERAUX
FRAIS DE PERSONNEL
FRAIS D'EXPLOITATION
IMPOTS ET TAXES
FRAIS DE GROUPE
DOTATIONS AMORTS
RISQUES DE CONTREPARTIE
RESULTAT EXCEPTIONNEL
LITIGES & RISQUES DIVERS
GAINS & PERTES / ACTIF IMMOBILISE
PDTS & CHARGES / EXER. ANTE.
RESULTAT AVANT IMPOTS
IS et Impôts/exercices antérieurs
IS / EXERCICE COURANT
IMPOTS / EXER. ANTE.
RESULTAT NET COMPTABLE
Chiffres en données de gestion
24
ANALYSE DES RESULTATS
conformément aux règles COBAC (coût estimé sur
2009 : 530 millions de FCFA).
• Un budget volontariste
Cette chute a toutefois été limitée par :
La SGBC avait adopté pour 2009 un budget volontariste
dans un contexte d’incertitude économique et de profondes
mutations réglementaires. Les principales hypothèses
budgétaires reposaient sur :

de nouvelles commissions sur la clientèle de particuliers
et d’entreprises, liées au lancement de nouveaux
produits et d’un accroissement du taux d’équipement
de nos clients ;
• une hausse prévue du PNB de 5,4%, portée par
une dynamique de crédits sur tous les marchés de
clientèle et la baisse du niveau de surliquidité bancaire ;
• une hausse prévue des frais généraux de 10,1%,
tirée par les mesures collectives ;
• une amélioration très importante du CNR ;
• une hausse prévue du résultat net de 8,3%.

une campagne offensive de crédits aux entreprises
au second semestre qui a favorisé le redressement de
nos encours, et une progression de nos crédits à la
consommation ;
• Un léger recul du PNB
Les résultats affichés ont toutefois été affectés plus que prévu
par la crise économique mondiale et un certain nombre de
décisions réglementaires et de politique monétaires.

la poursuite de la baisse de notre surliquidité au premier
semestre (pour un gain d’environ 1,1 milliards de FCFA)
Au total, la SGBC affiche au 31 décembre 2009, un PNB
de 33,3 milliards de CFA, en baisse de 2,2% par rapport
à 2008.
• Une augmentation des frais généraux
Ainsi, la SGBC affiche au 31 décembre 2009, un PNB de 33,3
milliards de CFA, en baisse de 2,2% par rapport à 2008.
Cette baisse de notre PNB s’est accompagnée d’une
augmentation sensible de nos frais généraux.
La SGBC a en effet souffert :
Ceux-ci ont en effet enregistré l’effet en année pleine de
la nette augmentation des salaires consentie à l’été 2008,
accompagnée d’une revalorisation importante des primes
de transport et de logement (coût global : 837 millions de
FCFA).

de l’impact de la forte baisse de rémunération de
dépôts placés à la BEAC, de 1,40% à 0,85% à compter de juillet 2009 ;
L’effet cumulé de cette baisse de taux et du repli de notre
niveau de surliquidité nous aura coûté 1,5 milliards de FCFA.
 de la suppression des frais de tenue de compte sur nos
clients particuliers ;

d’une évolution limitée de nos encours de crédits aux
entreprises dans un contexte économique plus difficile ;

d’une baisse structurelle du taux de marge sur crédit
à court et moyen terme dans un contexte de pression
concurrentielle accrue ;

« d’un recul du PNB réalisé sur le crédit-bail du fait
du repli de la production, d’un écart défavorable
entre amortissement financier et amortissement
comptable, et d’une régularisation des déclassements
en CDL d’un certain nombre d’encours de crédit-bail
Parallèlement, la SGBC a enregistré une forte hausse de ses
frais juridiques dans un contexte de remise à plat de procédures
et de provisionnement des frais de règlement d’un certain
nombre de litiges (200 millions de FCFA).
Là encore, des efforts ont limité cette progression. Ainsi,
les frais de transport de fonds ont été optimisés, tandis
que des économies ciblées étaient réalisées (réduction du
nombre d’expatriés, réduction des frais de gardiennage, de
transport et courrier, de téléphone, d’imprimés de bureau).
Enfin, les provisions pour amortissement bénéficiaient du
recul des investissements : aucune agence ouverte sur les 3
années, décalage du projet SIMBA de transfert sur un centre
mutualisé en France des infrastructures informatiques.
Au total, les frais généraux ont progressé de 9 %.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
25
ANALYSE DES RESULTATS AU 31/12/2009
• Un repli du coefficient d’exploitation, qui reste bon
néanmoins.
Après les niveaux exceptionnels atteints en 2008, le coefficient
d’exploitation remonte à 47,6% en 2009.
Ce niveau reste néanmoins très élevé, et constitue la meilleure
performance des banques camerounaises.
Au total, le RBE se replie de 10,6%, à 17,3 milliards de
CFA.
• Une baisse d’environ 9% du résultat net.
La baisse de RBE se conjugue à un repli limité du coût du risque.
Celui-ci s’élève en effet à 1,05 Mds de Cfa au 31 décembre
2009, soit un repli d’environ 14%.
Ce coût du risque est concentré en particulier sur le créditbail et sur le secteur du transport fortement touché par la
crise qu’a connu le bois entre mi 2008 et fin 2009.
Au global, à 9,8 Milliards de CFA en 2009, la SGBC affiche sa
2ème meilleure performance après celle de 2008. La SGBC
reste la banque la plus rentable du Cameroun.
Analyse des l’évolution des ratios de gestion
REALISE
31/12/09
REALISE
31/12/08
BUDGET
2009
Emplois clientèle (1)/ Dépôts clientèle (A)
75,4%
75,1%
76,1%
Commissions de service & divers / Frais généraux (B)
86,8%
98,0%
87,1%
FG comptables / PNB comptable (C)
47,6%
42,7%
44,2%
(RBE comptable - CNR) / FP comptables (D)
51,5%
63,3%
48,3%
RN comptable / FP comptables (E)
31,2%
37,6%
28,3%
Ratios
(1) Hors créances titrisées de l’Etat
(A) A 75,4%, notre ratio de transformation sur 2009
s’affiche en légère hausse par rapport à celui réalisé au cours
de l’exercice 2008 qui était de 75,1%. Ce ratio témoigne ainsi de la coïncidence de la hausse de nos crédits à l’économie
(+6,8%) et de la baisse de nos ressources sur la période
(-3,2%).
(B) A 86,8%, le taux de couverture des frais généraux par les
commissions est en forte baisse par rapport à l’année 2008
où il représentait 98%. Ceci tient principalement à la suppression des frais de tenue de compte des particuliers.
(C) Notre coefficient d’exploitation est dégradé à fin 2009
et ressort à 47,6% contre 42,7% à fin 2008. Ce résultat est
la conséquence d’une hausse des frais généraux et d’une
26
baisse du PNB (2,2%). Il s’affiche néanmoins comme la
deuxième meilleure performance affichée par la SGBC depuis
sa création.
(D) Le ratio (RBE comptable - CNR) / Fonds Propres comptables
ressort à 51,5% à fin 2009 contre 63,3% en 2008. Ce résultat est la conséquence d’une forte baisse de notre RBE
(10,6%) et d’une progression conséquente de nos fonds
propres (10,2%), soit 31 676 Ms.
(E) Le ratio RN comptable / FP comptables ressort à 31,2%
contre 37,6% en 2008. La baisse du résultat net conjuguée
à la hausse dans la même période de nos fonds propres explique ce résultat.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
27
EXTRAIT DU RAPPORT GENERAL
DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
1. CAMEROUN AUDIT CONSEIL (CAC)
Agrément CEMAC N° SEC 02
Inscription ONECCA N° 07 SEC
B.P. 443 – DOUALA
2. EXPERTS COMPTABLES ASSOCIÉS (ECA)
Agrément CEMAC N°SEC 05
Inscription ONECCA N° 32 SEC
B.P. 3340 – DOUALA
Commissaires aux comptes
annuels de la SOCIETE GENERALE DE BANQUES AU CAMEROUN S.A. En application de ces diligences, nous avons :
SOCIETE GENERALE DE BANQUES AU CAMEROUN
BP 4042
DOUALA
République du Cameroun
A l’attention de Monsieur le Président du Conseil
d’Administration
• procédé à une appréciation des procédures et du contrôle interne dans le but, d’une part, d’identifier les risques
potentiels d’erreurs dans les comptes et, d’autre part,
de déterminer le calendrier et l’étendue des sondages à
effectuer sur les comptes ;
• participé à l’inventaire physique des encaisses au 31 décembre 2009 ;
• procédé à une demande de confirmation directe
soldes et d’informations auprès des tiers qui sont
relation avec la société, à savoir essentiellement
banques, les clients, les fournisseurs, les avocats,
assureurs et les sociétés du Groupe ;
• exécuté notre programme de contrôle des comptes
établi après avoir défini les risques d’erreurs dans
chaque compte et groupe de comptes.
Monsieur le Président,
En application des dispositions de l’article 715 de l’Acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés commerciales
et du GIE, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009 et portant sur :
- les contrôles et les vérifications mis en œuvre et leur étendue,
- nos conclusions et notre opinion sur les états financiers
annuels au 31 décembre 2009.
3 -CONCLUSIONS DE NOS TRAVAUX
1 - ETATS FINANCIERS ANNUELS
Les états financiers annuels sur lesquels ont porté nos travaux
et qui sont soumis à votre examen, présentent les chiffres
significatifs suivants, exprimés en millions de FCFA :
- Total bilan :
- Capitaux propres (avant résultat de la période) :
- Bénéfice net après impôt :
448 272
32 774
9 869
2 - APPROCHE METHODOLOGIQUE
Nos travaux de commissariat aux comptes ont comporté
toutes les diligences nécessaires à l’expression d’une opinion
motivée sur la régularité et la sincérité des états financiers
28
de
en
les
les
3.1- Examen des procédures de contrôle interne
Dans le cadre de notre évaluation du contrôle interne, nous
avons examiné les procédures en vigueur. L’ensemble de nos
remarques et de nos recommandations a fait l’objet d’un
rapport détaillé.
3.2- Examen des comptes au 31 décembre 2009
Suivi des points significatifs relevés sur l’exercice précédent
3.2.1 - Intérêts sur créances en souffrance
Nous avions constaté, au 31 décembre 2007, que les
dispositions COBAC relatives à la comptabilisation des créances
en souffrance n’étaient pas respectées à la SGBC. En effet,
la comptabilisation des intérêts sur ces créances dans les
comptes de hors bilan (comptes 9851, 9852, 9853 comptabilisant respectivement les intérêts, taxes et commissions sur
créances en souffrance) n’était pas constatée, ce qui n’est
pas conforme aux dispositions du règlement COBAC N° 9803.
Au cours de l’exercice 2008, la SGBC a automatisé la comptabilisation de ces intérêts dans les comptes de hors bilan. Les
intérêts ainsi enregistrés s’élevaient alors à FCFA 36 millions.
Ceux-ci n’étaient toutefois pas exhaustifs dans la mesure où le
traitement effectué par la banque portait uniquement sur les
créances déclassées en 2008.
En ce qui concerne les intérêts réservés sur les créances déclassées avant 2008, la Direction de la banque nous avait informés
que des travaux étaient en cours afin d’évaluer les créances
douteuses réelles sur la base desquelles ces intérêts devaient
être calculés puis comptabilisés.
Suivi au 31 décembre 2009
Les intérêts réservés comptabilisés au 31 décembre 2009 s’élèvent à FCFA 15 954 millions et les taxes y afférentes à FCFA 3
025 millions.
Ces intérêts et taxes sur créances en souffrance ont été comptabilisés de la sorte :
- une opération diverse suite à une estimation globale des
intérêts et taxes sur intérêts réservés issus du système
manuel (antérieur à 2008)
- les écritures individualisées des intérêts et taxes sur intérêts
réservés issus du système automatisé (à partir de 2008).
La banque prévoit l’apurement de l’opération diverse au fur et
à mesure de l’évolution du calcul individualisé des intérêts et
taxes réservées par client.
SGBC auprès de la BEAC résultant des procédures de saisies
attributions s’élevaient à FCFA 6 091 millions et étaient provisionnées à hauteur de FCFA 258 millions.
La Direction de la banque nous avait expliqué ce faible montant
de provisionnement par la combinaison des faits suivants :
- les montants sollicités étaient excessifs par rapport au risque réel ;
- pour la plupart de ces saisies, les mainlevées avaient été
obtenues auprès des juges, mais les décisions judiciaires
tardaient à être appliquées au niveau de la BEAC.
La banque nous avait également indiqué qu’elle disposait des
dossiers des principales saisies attributions avec les arrêts des
tribunaux en sa faveur.
Cependant, l’incertitude attachée à la mise en application desdits arrêts et le retard de cette mise en application par la BEAC
généraient une incertitude sur le principe d’une provision pour
risques et son montant.
Suivi au 31 décembre 2009
Au 31 décembre 2009, l’encours des créances s’établit à FCFA
6 275 millions pour une provision de FCFA 258 millions.
L’observation est par conséquent maintenue.
3.2.3 - Non comptabilisation des garanties données par la
clientèle
Nous avons relevé au 31 décembre 2008 que la SGBC comptabilisait les garanties financières et bancaires de manière exhaustive, mais que les autres garanties telles que les hypothèques et les nantissements de biens meubles ne l’étaient
pas.
L’observation est par conséquent levée.
Tous ces engagements, selon le Plan Comptable des Etablissements de Crédit auquel est soumis la SGBC, doivent être
enregistrés en hors bilan au débit du compte 993 par le crédit des comptes de classe 93.
3.2.2 - Saisies attributions
Au 31 décembre 2008, les immobilisations de créances de la
Les travaux de déploiement du module Delta Garanties
étaient en cours de réalisation et devaient permettre la
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
29
EXTRAIT DU RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
Nous n’avons pas de nouvelles observations à formuler sur
l’examen des comptes au 31 décembre 2009.
comptabilisation exhaustive des garanties.
4 -OPINION SUR LES ETATS FINANCIERS ANNUELS
Suivi au 31 décembre 2009
Suite à la mise en service de Delta Garanties, la SGBC a procédé à la régularisation de garanties reçues de la clientèle
pour FCFA 29 903 millions.
Toutefois, nous relevons que la comptabilisation des garanties reçues des clients sains n’est pas encore exhaustive. Nous
avons compris que leur saisie est toujours en cours.
L’observation est par conséquent maintenue.
Notre opinion sera une certification sans réserve des états financiers au 31 décembre 2009 avec des observations sur les
points 3.2.2 et 3.2.3 tels qu’ils vous ont été présentés dans
les paragraphes précédents.
Il vous appartient, conformément à la loi, de prendre acte du
présent rapport relatif à notre examen des états financiers
provisoires de la SOCIETE GENERALE DE BANQUES AU CAMEROUN S.A. pour l’exercice clos le 31 décembre 2009, tels
que présentés par la Direction Générale de votre Société.
Nouveau point d’audit 2009
Les Commissaires aux Comptes
CAMEROUN AUDIT CONSEIL
Jérôme MINLEND
Le 06 mai 2010
30
EXPERTS COMPTABLES ASSOCIES
Marcel TCHAGONGOM
ETATS FINANCIERS ANNUELS
EN MILLIONS DE FCFA
ACTIF
31/12/2009
31/12/2008
Immobilisations
1
12 923
13 653
Titres de participations et autres valeurs immobilisées
2
16 612
16 735
Opérations crédit-bail
3
Crédits à long terme
Crédits à moyen terme
Crédits à court terme
Comptes débiteurs de la clientèle
3 bis
29 535
30 388
======
======
_______
_______
29 143
28 482
======
======
0
0
127 984
108 515
78 478
80 856
39 230
38 386
245 692
227 757
======
======
Chèques et effets à recouvrer
12 673
13 741
Autres opérations interbancaires et de trésorerie à terme
75 836
63 159
53 142
60 967
2 251
6 349
0
0
143 902
144 216
======
======
448 272
430 843
======
======
Autres opérations interbancaires et de trésorerie à vue
4
Comptes de régularisation et divers
Report à nouveau
TOTAL ACTIF
PASSIF
Capital
6 250
6 250
26 524
23 927
32 774
30 177
======
======
Bons de caisse
27 237
26 715
Comptes créditeurs à terme
24 895
12 426
Comptes créditeurs à vue
198 863
190 987
Comptes d'épargne
120 318
127 299
371 313
357 427
======
======
12 911
13 828
Réserves, report à nouveau, provisions pour risques généraux
5
Actionnaires, comptes bloqués à plus de 1 an
Comptes exigibles après encaissement
Banques et établissements financiers à terme
Banques et établissements financiers à vue
6
Comptes de régularisation et divers
Résultat de l'exercice
TOTAL PASSIF
HORS-BILAN
Engagements en faveur de la clientèle
0
0
5 743
4 640
15 662
13 952
9 869
10 819
448 272
430 843
======
======
7
127 530
100 493
Engagements en faveur des intermédiaires financiers
41 275
32 310
Engagements reçus des intermédiaires financiers
42 803
42 437
Engagements reçus de la clientèle
29 903
750
Engagement de crédit-bail
31 408
30 094
272 919
206 084
TOTAL HORS-BILAN
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
31
COMPTE DE RESULTATS
EN MILLIONS DE FCFA
31/12/2009
1 864
Intérêts et commissions sur opérations avec la clientèle
20 548
19 571
Intérêts sur opérations bancaires diverses
13 036
13 905
478
980
Intérêts sur portefeuille de titre et des prêts à souscriptions obligatoires
Intérêts des opérations de crédit bail
Produits d'exploitation bancaire
Intérêts servis sur opérations de trésorerie et interbancaires
Intérêts et commissions servis sur opérations avec la clientèle
Intérêts sur opérations diverses
Charges sur ressources permanentes
Charges sur opérations de crédit bail
Charges d'exploitation bancaire
Produit net bancaire
Charges générales d'exploitation
Produits accessoires
Produit global d'exploitation
Reprise d'amortissement
Frais de personnel
Impôts et taxes
Dotations aux amortissements
Total Autres charges
Résultat brut d'exploitation
20 482
17 449
_______
_______
54 870
53 769
======
======
53
18
3 599
4 751
592
461
0
0
17 800
14 436
_______
_______
22 044
19 666
======
======
32 826
34 103
7 005
6 485
937
249
_______
_______
26 758
27 867
======
======
16
28
6 922
6 049
747
540
2 016
2 085
_______
_______
9 685
8 674
======
======
_______
_______
17 089
19 221
======
======
Dotations aux provisions
2020
1843
Reprises de provisions
1 232
2 124
_______
_______
16 301
19 502
======
======
1041
3198
600
860
_______
_______
Résultat courant
Pertes exceptionnelles
Profits exceptionnels
Résultat exceptionnel
Résultat avant impôt
Impôt sur le résultat
Résultat net
32
31/12/2008
326
Intérêts sur opérations de trésorerie et interbancaire
-441
-2 338
======
======
_______
_______
15 860
17 164
======
======
5 991
6 345
_______
_______
9 869
10 819
======
======
NOTES EXPLICATIVES
Note 1 : Immobilisations (en millions de FCFA) Frais et valeurs incorporelles (en millions de FCFA) Les frais et valeurs incorporelles, ainsi que les amortissements correspondants, ont évolué comme suit au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2009 :
Valeurs brutes
Frais d'acquisition des immeubles
Autres Frais
Soldes au
31/12/08
896
augmentation
diminution
256
0
Virement
Soldes au
cpte à cpte
31/12/09
0
1 152
402
0
0
0
402
Brevets, logiciels, licences et marques
3 248
155
-56
0
3 347
Total valeurs brutes
4 546
411
-56
0
4 901
Amortissements
Solde au
31/12/08
Dotations
Soldes au
Reprises
31/12/09
Amortissements
4 091
390
-58
4 423
Total amortissements
4 091
390
-58
4 423
Total valeurs nettes
455
478
Immobilisations corporelles (en millions de fcfa) Les frais et valeurs corporelles, ainsi que les amortissements correspondants, ont évolué comme suit au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2009 :
Valeurs brutes
Soldes au
Retraits
Virement
Soldes au
cpte à cpte
31/12/09
-68
0
1 365
174
-22
0
17 749
0
-160
0
1 662
489
8
0
Matériel d'exploitation
6 310
739
-576
0
6 473
Autres immobilisations
2 519
327
-237
0
2 609
296
5071
-4 679
0
688
58
0
0
0
58
30 512
6 331
-5 742
0
31 101
Virement
Soldes au
cpte à cpte
31/12/09
Terrains
Immeubles non Résidentiels
Immeubles Résidentiels
Matériel de transport
Avances et acomptes sur commandes d'immobilisations
Dépôts et cautionnements
Total valeurs brutes
Amortissements
31/12/08
Acquisitions
1 421
12
17 597
1 822
Solde au
31/12/08
Dotations
Reprises
497
Amortissement
17 314
1 626
-27
-195
18 718
Total amortissements
17 314
1 626
-27
-195
18 718
0
0
0
0
Immobilisations en cours
0
Total valeurs nettes
13 198
12 383
Total immobilisations
13 653
12 861
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
33
NOTES EXPLICATIVESES
Note 2 : Titres de participations et autres valeurs immobilisées (en millions de FCFA)
Valeurs brutes
Soldes au
augmentation
31/12/08
Titres de participation
diminution
Virement
Soldes au
cpte à cpte
31/12/09
1 360
558
-52
0
1 866
Prêts et titres à souscription
15 429
645
-1 274
0
14 800
Total valeurs brutes
16 789
1 203
-1 326
0
16 666
Provisions
Solde au
Dotations
31/12/08
Reprises
Virement
Solde au
cpte à cpte
31/12/09
Provisions
54
0
0
54
Total amortissements
54
0
0
54
Total valeurs nettes
16 735
16 612
Note 3 : immobilisations Crédit-bail (en millions de FCFA)
Soldes au
31/12/08
augmentation
diminution
Soldes au
cpte à cpte
31/12/09
Crédit-bail valeurs brutes
50 276
18 411
-10 648
0
58 039
Crédit-bail/amortissements
21 795
17 310
-10 271
0
28 834
Total valeurs nettes crédit bail
28 481
1 101
-377
0
29 205
Note 3 bis: Crédits à la clientèle (en millions de FCFA)
Intitulés
Crédits à long terme
Crédits à moyen terme
31/12/09
31/12/08
0
0
127 984
108 515
Crédits à court terme
78 478
80 856
Découverts et comptes débiteurs à vue
31 165
36 579
237 627
225 950
Total crédits sains à la clientèle
Créances en souffrance
Provisions sur créances douteuses
Créances en souffrance nette
Total net
34
Virement
19 065
14 946
-13 880
-13 139
5 185
1 807
242 812
227 757
Note 4 : Autres opérations interbancaires et de trésorerie à vue (en millions de FCFA) Intitulés
31/12/09
31/12/08
Comptes à vue des correspondants
36 061
41 923
Caisses
11 064
13 211
6 275
6 091
53 400
61 225
-258
-258
53 142
60 967
Créances en souffrance sur les correspondants
Total
Provisions pour créances en souffrance
Total net
Note 5 : Capitaux permanents (en millions de FCFA)
Intitulés
Capital social (1)
Réserves
Report à nouveau
Réserves de réévaluation
Fonds de garantie mutuelle
Soldes au
31/12/08
augmentation
diminution
Soldes au
31/12/09
6 250
0
0
6 250
21 786
2 819
0
24 605
0
0
0
0
0
0
0
0
205
218
-161
262
Provisions pour risques généraux
1 935
377
-669
1 643
Provisions pour risques généraux
0
35
-21
14
Provisions spéciales et réserves règlementées
0
0
0
0
30 176
3 449
-851
32 774
Total
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
35
NOTES EXPLICATIVESES
Note 6 : Banques et établissements financiers à terme et à vue des correspondants (en millions de FCFA) Intitulés
31/12/09
31/12/08
Dépôts à terme
0
0
Emprunt sur appels d'offres BEAC
0
0
Autres
0
0
Marché monétaire
0
0
Comptes à terme des correspondants
0
0
Total comptes à terme
0
0
BEAC
Institutions Financières Spécialisées
607
8
723
2 804
2 642
Banques non Associées
951
284
Ets Financiers non Associés
631
404
Ets Financiers Associés
153
218
Banques Associées
Caisse d'Epargne Postale
Autres
Total comptes à vue
15
15
574
354
5 743
4 640
Note 7 : Hors bilan (en millions de FCFA)
Intitulés
31/12/09
31/12/08
Garanties de l'Etat
0
0
Autres garanties
0
0
72 706
42 437
engagements reçus des intermédiaires financiers
Engagements reçus de la clientèle
29 903
750
Engagement de crédit bail
31 408
30 094
134 017
73 281
0
0
108 444
100 493
41 275
32 310
149 719
132 803
8
723
2 804
2 642
Banques non Associées
951
284
Ets Financiers non Associés
631
404
Ets Financiers Associés
153
218
15
15
Total engagements reçus de la clientèle
Valeurs affectées en garantie des opérations
du marché monétaire
Engagements en faveur de la clientèle
engagements en faveur des intermédiaires financiers
Total autres engagements donnés
Institutions Financières Spécialisées
Banques Associées
Caisse d'Epargne Postale
Autres
Total comptes à vue
36
574
354
5 743
4 640
PRINCIPALES RESOLUTIONS VOTEES
A L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE
APPROBATION DES COMPTES
L’Assemblée générale, après avoir entendu la lecture :
- du rapport du conseil d’administration sur l’activité et la
situation de la société pendant l’exercice clos le 31 décembre
2009, et sur les comptes dudit exercice ;
- du rapport des commissaires aux comptes sur l’exécution
de leur mission au cours de cet exercice,
approuve les comptes et les états financiers dudit exercice,
tels qu’ils ont été présentés.
En conséquence, elle donne aux administrateurs et aux
commissaires aux comptes quitus de l’exécution de leur
mandat pour ledit exercice.
AFFECTATION DU RESULTAT ET SITUATION NETTE.
L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance des
états financiers, constate l’existence d’un résultat bénéficiaire de FCFA 9.868.941.769 de l’exercice clos le 31 décembre
2009.
Après affectation du résultat, la situation nette s’établit de la
manière suivante :
- Capital social
12.500.000.000
- Prime de fusion 101.908.251
- Réserve légale Sur proposition du conseil d’administration, elle décide d’affecter ce résultat comme suit :
- Réserves facultatives - 6.415.000.000 affecté à la distribution du dividende brut
global
Total Fonds Propres : 2.500.000.000
19.207.020.640
--------------------34.308.928.891
- 2.203.941.769 affecté aux réserves facultatives
- 1.250.000.000 affecté à la réserve légale
POUVOIRS POUR FORMALITES LEGALES
L’Assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal constatant
ses délibérations à l’effet d’accomplir toutes formalités légales ou autres s’il y a lieu.
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
37
NOTES
38
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009
39
Siége : DOUALA
Joss BP 4042 - Tél : 33 42 70 04 / 33 42 70 10 - Fax 33 42 40 68 / 33 43 03 53
Photos / Conception / Réalisation : JSR Photoconcept - 01 45 81 32 32
BANQUE DU GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE

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