RAPPORT D`ACTIVITÉ - Société Générale Cameroun
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RAPPORT D`ACTIVITÉ - Société Générale Cameroun
RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 LA BANQUE A VOTRE ÉCOUTE RAPPORT D’ACTIVITÉ ANNUEL 2009 BANQUE DU GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE le réseau SOCIÉTÉ GÉNÉRALE DE BANQUES AU CAMEROUN Douala 4 Douala - Joss Douala - Nations Douala - ADP Siège et agence principale Tél : (237) 33 42 70 10 Fax : (237) 33 42 40 68 E-mail : [email protected] Tél : Fax : Tél : Fax : Douala - Bali Douala - New Deido Douala - AEROPORT Tél : Fax : Tél : Fax : Distributeur automatique de billets (237) 33 42 06 78 (237) 33 42 97 20 (237) 33 37 61 60 (237) 33 37 61 60 (237) 33 40 79 59 (237) 33 40 97 20 (237) 33 01 25 61 (237) 33 01 38 96 Douala - Bonanjo Douala - Akwa Liberté Douala - Koussmassi Tél : Fax : Tél : Fax : AES - Solel Distributeur automatique de billets (237) 33 42 71 19 (237) 33 42 26 88 (237) 33 42 64 95 (237) 33 42 64 87 Douala - Akwa Douala - Bonabéri Tél : Fax : Tél : Fax : (237) 33 42 70 19 (237) 33 42 70 19 (237) 33 39 36 22 (237) 33 39 36 24 Yaoundé Autres villes Yaoundé - Hôtel de Ville Limbé Tél : Fax : Tél : Fax : (237) 22 22 11 66 (237) 22 23 11 57 Maroua (237) 33 33 24 83 (237) 33 33 24 83 Tél : Fax : (237) 22 29 13 44 (237) 22 29 19 28 Yaoundé - Vogt Ngaoundéré Garoua Tél : Tél : Fax: Tél : Fax: (237) 22 22 81 21 (237) 22 25 18 99 (237) 22 25 24 77 (237) 22 27 10 06 (237) 22 27 33 35 Yaoundé - Marché central Bafoussam Mbouda Tél : Fax : Tél : Fax : Tél : Fax : (237) 22 22 51 86 (237) 22 23 24 28 (237) 33 44 13 73 (237) 33 44 15 69 (237) 33 48 52 45 (237) 33 48 56 63 Yaoundé - Tsinga Bamenda Bertoua Tél : Fax : Tél : Fax : Tél : Fax : (237) 22 20 32 01 (237) 22 20 32 01 Société Générale de Banques au Cameroun Un effectif au 31/12/2009 : 593 employés Un réseau de 21 agences (237) 33 36 11 63 (237) 33 36 10 25 (237) 22 24 22 66 (237) 22 24 25 44 Capital social : Montant 6 250 000 000 Francs CFA Géographie : République du Cameroun : 25,6% Allianz Africa (ex AGF Cameroun) : 16,3% Société Générale : 58,1% RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 5 SOMMAIRE Gouvernement d'entreprise Composition du conseil d’administration.......................................................................................... 08 Commissaires aux comptes.............................................................................................................. 08 Comité de Direction...................................................................................................................................... 09 Message du Président du Conseil d'Administration....................................................................................... 10 Rapport du Conseil d’Administration à l’assemblée Générale NOTE DE CONJONCTURE Environnement Politique.................................................................................................................. 11 Environnement Economique............................................................................................................ 11 Environnement Bancaire................................................................................................................... 17 Environnement Financier.................................................................................................................. 18 Analyse de l’exploitation au 31/12/2009 Les Chiffres Clés.............................................................................................................................. 20 La distribution des crédits ............................................................................................................... 21 Analyse de l’évolution des crédits..................................................................................................... 21 La collecte des Dépôts...................................................................................................................... 22 Analyse de l’évolution des Dépôts.................................................................................................... 22 La situation de Trésorerie.................................................................................................................. 23 ANalyse des resultats au 31/12/2009 Tableau d’évolution des résultats...................................................................................................... 24 Analyse des résultats........................................................................................................................ 25 Analyse des Ratios de Gestion.......................................................................................................... 26 Extrait du rapport DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Rapport Général.............................................................................................................................. 28 Etats financiers................................................................................................................................. 31 Compte de résultats......................................................................................................................... 32 Notes explicatives............................................................................................................................. 33 principales RESOLUTIONS VOTEES A L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE 6 Approbation des comptes................................................................................................................ 37 Affectation du résultat et situation nette.......................................................................................... 37 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 7 GOUVERNEMENT D’ENTREPRISE COMPOSITION DU CONSEIL D'ADMINISTRATION Président : M. Mathurin DOUMBE EPEE Administrateur Directeur Général : M. Alexandre MAYMAT Administrateurs : Etat du Cameroun Groupe Société Générale ALLIANZ AFRICA M. Didier ALIX M. Jean-Louis MATTEI COMMISSAIRES AUX COMPTES 1. CAMEROUN AUDIT CONSEIL (CAC) Représenté par : M. Jérome MINLEND Agrément CEMAC N° SEC 02 Inscription ONECCA N° 07 SEC B.P. 443 – DOUALA 2. EXPERTS COMPTABLES ASSOCIÉS (ECA) 8 Représenté par : M. Marcel TCHAGONGOM Agrément CEMAC N°SEC 05 Inscription ONECCA N° 32 SEC B.P. 3340 – DOUALA COMITÉ DE DIRECTION 1Alexandre Maymat Administrateur Directeur Général 2 Louis Banga Ntolo Directeur Général Adjoint 1 2 3 3 Joseph BALLATORE Secrétaire Général 4 Albert Catalano Directeur de l’exploitation 5 Pierre MALLEJAC Directeur des Risques 6 Rose Moussinga Directeur de l’Audit 4 5 6 7 Jérôme FOULON Directeur des Systèmes d’Information 8 Martin Kueboupve Secrétariat Général Directeur des Ressources Humaines 7 8 9 9 Jean-Michel Ondo Secrétariat Général Directeur Pôle Finance RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 9 MESSAGE DU PRESIDENT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION « Mathurin DOUMBE EPEE Président du Conseil d’Administration Je tiens à remercier les Administrateurs de la Société Générale de Banques au Cameroun pour avoir bien voulu accepter de me porter à la tête du Conseil d’Administration. J’espère être à la hauteur de leur confiance. Au plan intérieur, l’année 2009 a été marquée par la poursuite de l’opération dite « épervier » destinée à lutter contre la corruption, la promulgation de la Loi sur la Décentralisation et la création d’un organisme chargé de la gestion des processus électoral et référendaire dénommé « Elections Cameroon ». Au plan extérieur, l’année 2009 a continué à être perturbée par les retombées de la crise financière internationale née, pour l’essentiel, de l’éclatement de la bulle immobilière américaine. La faible exposition des systèmes financiers des pays de la Zone Franc sur les marchés financiers internationaux et la résistance des moteurs internes de la croissance en ont atténué les effets dans nos pays. Toutefois, cette résilience n’a pas empêché les taux de croissance, tout en restant positifs, de s’inscrire en baisse. C’est ainsi que pour le Cameroun, le taux de croissance du PIB est descendu à 2% contre 3,7% en 2008. Ce repli a entraîné la baisse des recettes budgétaires, imposé le recul des dépenses d’investissements publics et le report de bon nombre de projets structurants. C’est dans ce contexte morose, amplifié par la vivacité de la concurrence interbancaire que se sont déroulées les activités de la SGBC. Les dépôts globaux de la banque ont reculé de 3,2% (en dépit de la bonne tenue des comptes à vue : + 8%), motivée par une volonté de réduire notre situation de surliquidité et notre refus de suivre certains confrères dans des propositions de rémunération des dépôts que nous jugions déraisonnables dans le contexte financier actuel. Quant aux crédits globaux, ils ont enregistré une progression de 6,8 %. Avec un recul de 2,2% du PNB et une augmentation des frais généraux de 9%, liée à la forte hausse des salaires et à la valorisation règlementaire des avantages en nature, le résultat brut d’exploitation s’établit à 17.335 millions contre 19.408 millions l’exercice écoulé (- 10,6%). Déduction faite des écritures d’inventaire, le bénéfice net ressort à 9.869 millions contre 10.819 millions en 2008 (-8,8%). 10 Avec l’arrivée d’un nouvel Administrateur Directeur Général, en la personne de M. Alexandre MAYMAT, la SGBC a élaboré un plan stratégique couvrant l’horizon 2015. Ce plan ambitieux et dense vise à renforcer le positionnement de la banque dans un environnement de plus en plus concurrentiel. Au-delà de la nécessaire diversification de ses segments d’intervention, la banque entend développer une démarche commerciale ciblée et de haut niveau sur tous les marchés, notamment en direction de grands projets structurants, des PME et des particuliers. L’année 2010 s’annonce aussi difficile que 2009. En effet, en marge de la crise financière, apparait celle née de l’accroissement inconsidéré des déficits des Etats. Ce fut récemment le cas de la Grèce avec un plan de sauvetage coûteux de 110 milliards d’euros, conjointement financé par l’Union Européenne et le FMI. Afin de se prémunir contre une éventuelle contagion à d’autres pays, de multiples plans de rigueur sont en cours d’élaboration. Si ces programmes sont indéniablement nécessaires, il est à craindre qu’ils ne se traduisent par un freinage de la relance économique qui laissera nécessairement des traces sur la route de la reprise économique mondiale. Quelles en seront les conséquences sur l’Afrique en général et sur le Cameroun en particulier ? Difficile de jouer les Pythonisses ! Mais d’ores et déjà, le Gouvernement a décidé de se doter des moyens de sa politique. Ainsi, il envisage de lancer un emprunt obligataire pouvant atteindre 200 milliards sur le marché de Douala Stock Exchange. Ces fonds seront destinés prioritairement à accompagner les projets structurants en phase de démarrage. C’est donc dans cette conjoncture économique mondiale difficile qu’il nous faudra réaliser nos objectifs de 2010. La tâche n’est pas facile. Mais, je sais que je peux compter sur l’ambition et l’esprit d’équipe qui animent l’ensemble du personnel de la SGBC, ainsi que sur ses capacités avérées d’adaptation et d’innovation adossées sur un solide appui de la SG-Paris. Serronsnous les coudes. C’est ensemble que tout devient possible. » RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION A L’ASSEMBLEE GENERALE Messieurs, Conformément à ses statuts, nous vous avons convoqués en Assemblée Générale Ordinaire pour rendre compte de l’activité de votre Société au cours de l’exercice 2009, et soumettre à votre approbation les Bilan et Compte de Pertes et Profits arrêtés au 31 décembre 2009. NOTE DE CONJONCTURE ENVIRONNEMENT POLITIQUE Politique extérieure, Dans le cadre des bonnes relations avec la France, le Président Biya a effectué une visite d’Etat à Paris au mois de juillet 2009 sur invitation du Président Nicolas Sarkozy. Au courant des mois de septembre et octobre, le Chef de l’Etat Camerounais a participé respectivement à la 64e session de l’Assemblée Générale de l’ONU et au sommet de Copenhague sur les changements climatiques. A ces occasions, le Président BIYA a plaidé pour la prise en compte, par les pays développés, des préoccupations des pays du Sud, dans le cadre de la gestion globale des crises financière, économique et écologique internationales. Le Chef de l’Etat Camerounais aura enfin joué un rôle de médiation de premier plan à l’échelle de la CEMAC dans la gestion de la délicate transition politique au Gabon. Après le décès du Président Omar BONGO ONDIMBA, il a accueilli le fils du défunt M. Ali BONGO ODIMBA et Président élu au mois de septembre. C’est dans cette même dynamique qu’Il a reçu en visites officielles le Chef de l’Etat Tchadien M. Idriss DEBY ITNO et le Président Centrafricain M. BOZIZE. Politique intérieure La promulgation de la Loi sur la Décentralisation, la création d’ELECAM (Elections Cameroon), organisme chargé de la gestion des processus électoral et référendaire, et la poursuite de la lutte contre la corruption constituent les principaux faits ayant marqué la politique intérieure camerounaise en 2009. • Décentralisation A travers la promulgation d’une série de lois dont les premières remontent à 2004, l’Etat camerounais s’est engagé courant 2009 dans le processus de décentralisation. A cet effet, plusieurs départements ministériels devront transférer, à compter du 1er janvier 2010, des compétences et des ressources aux collectivités territoriales décentralisées. • ELECAM La nomination des premiers responsables de cet organisme en charge de la gestion des élections a eu lieu. • Lutte contre la corruption La lutte contre la corruption et le détournement des deniers publics s’est poursuivie en 2009. L’intensification de l’opération Epervier vise l’assainissement de la vie publique et l’amélioration de l’attractivité du Cameroun pour les investisseurs internationaux. ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE Sur le plan international L’année 2009 est fortement marquée par la crise financière et économique mondiale. L’économie mondiale a stagné en 2009. L’activité économique a notamment reculé dans la plupart des pays de l’OCDE, les interventions massives des Etats et des Banques Centrales pour restaurer la confiance et doper l’activité économique n’ayant commencé à porter leurs fruits qu’en fin d’année. Sur le plan intérieur La crise économique internationale a bien évidemment eu des répercussions sur l’économie camerounaise, même si cette dernière a été moins pénalisée que beaucoup d’autres. • PIB Ainsi, l’économie camerounaise a extériorisé un taux de croissance du PIB de 2% (PIB nominal estimé à 11 200 Mds FCFA) contre 3,7% en 2008. Ce repli est lié à la faiblesse de la conjoncture économique internationale et au recul de l’investissement public. RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 11 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION A L’ASSEMBLEE GENERALE Finances publiques En effet, les dépenses d’investissement public enregistrent à fin décembre 2009 une baisse de 148,8 Mds (-25,2%) par rapport à la même période de l’année 2008, et se situent à 441 Mds contre 589 Mds un an plus tôt. Par rapport à la prévision annuelle de 597 Mds sur 2009, ces dépenses sont en retrait de 156 Mds, soit un taux de réalisation de 73,8%. Les finances publiques ont souffert du contexte de crise. Le ralentissement de l’activité économique, particulièrement marqué au premier semestre, a obéré les recettes fiscales et douanières. Le secteur pétrolier, gros contributeur aux recettes budgétaires, a subi la forte baisse des cours mondiaux du brut. Les secteurs non pétroliers, tournés vers l’exportation, ont également été impactés. Il s’agit du bois, de l’aluminium, du coton et du caoutchouc, dont les exportations ont régressé. A cet effet volume s’est ajouté un effet prix, lié à la baisse des cours internationaux de ces matières premières. Ainsi, la mise en œuvre de certains grands projets structurants souvent financés par des prêts concessionnels de bailleurs de fonds internationaux, a été retardée. • Forte contraction des recettes budgétaires • Taux d’inflation Le taux d’inflation ressort à 3,5% en 2009 selon les statistiques de la BEAC, contre 5,3% en 2008. Au delà des effets mécaniques du repli de la croissance, l’inflation a bénéficié des mesures de soutien au pouvoir d’achat prises par le gouvernement : baisse du prix du carburant à la pompe (subventions au secteur) ; réduction des droits de douane sur les importations de farine, riz, poissons etc. ; baisse administrée du prix de certains matériaux de construction (fer à béton, ciment etc.). Les recettes budgétaires totales recouvrées en 2009 s’élèvent ainsi à 2 014,7 Mds. Elles sont en baisse de 332,4 Mds (-14,2%) par rapport à l’exercice 2008. « Les finances publiques ont souffert du contexte de crise Le tableau ci-dessous présente l’évolution des recettes budgétaires à fin décembre 2009. janv.-déc.09 janv.-déc.08 LF 2009 Réalisations Réalisations (a) (b) (c) 2 054,4 1 883,2 2 182,0 RUBRIQUES A. RECETTES INTERNES I. Recettes pétrolières Ecart (b) - (a) » Variation (b/c) (b/c) absolue % -171,2 -298,8 -13,7 519,4 507,3 810,3 97,7 -12,1 -303,0 -37,4 Redevance SNH 389,4 318,5 685,9 81,8 -70,9 -367,4 -53,6 IS pétrole 130,0 188,8 124,4 145,2 58,8 64,4 51,7 II. Recettes non pétrolières 1 535,0 1 376,0 1 371,7 89,6 -159,1 4,3 0,3 Recettes fiscales 1 429,0 1 293,7 1 295,4 90,5 -135,3 -1,7 -0,1 Recettes des impôts et taxes 961,0 827,0 853,0 86,1 -134,0 -26,0 -3,0 Recettes douanières 468,0 466,7 442,4 99,7 -1,3 24,3 5,5 Recettes non fiscales 106,0 81,6 81,0 77,0 -24,4 0,6 0,7 BUDG. RESS. D'EMPRUNT EXT. 247,0 131,5 165,1 53,2 -115,5 -33,6 -20,4 TOTAL RECET. BUDGETAIRES 2 301,4 2 014,7 2 347,1 87,5 -286,7 -332,4 -14,2 Source : MINFI/DAE/FP 12 Taux de réalisation (b/a)(%) 91,7 Les recettes pétrolières constituées de la redevance SNH et de l’IS des sociétés pétrolières, sont en baisse de 303 Mds (-37,4%) tandis que les recettes non pétrolières stagnent (+0,3%). Enfin, les recettes recouvrées au titre de la TVA baissent de 53,6 Mds et celles recouvrées au titre de l’IS sur les sociétés non pétrolières baissent de 42,8 Mds. Les recettes douanières quant à elles augmentent de 24,3 Mds (+5,5%) par rapport à fin décembre 2008, mais restent en retrait de 1,3 Md par rapport à l’objectif budgétaire, soit un taux de réalisation de 99,7%. • Le Gouvernement recourt au FMI au titre de la FPCE Face aux déficits de recettes constatés par rapport aux prévisions budgétaires, et pour assurer le financement des mesures sociales et de soutien de la consommation des ménages, le Cameroun a dû recourir à un emprunt de 68 Mds FCFA au titre de la FPCE (Facilité de Protection contre les Chocs Exogènes) auprès du FMI. Dette publique • Service de la dette publique A fin décembre 2009, le service de la dette publique s’élève à 267,8 Mds contre 297,6 Mds un an plus tôt, soit une baisse de 10% entre les deux périodes. Ceci résulte pour l’essentiel du repli des charges d’intérêt de la dette intérieure, dans un contexte de baisse des taux d’intérêt. • Encours de la dette publique Selon les statistiques de la Caisse Autonome d’Amortissement, l’encours de la dette publique du Cameroun s’établit à 1 419 Mds FCFA au 30 septembre 2009. Par rapport au 31/12/2008, il est en augmentation de 2,9%. La dette publique est constituée à fin septembre 2009 par 70,3% de dette extérieure (997 Mds) et par 29,7% de dette intérieure (422 Mds). Elle reste relativement modeste en regard du PIB. Commerce extérieur Le solde de la balance commerciale ressort déficitaire à -312,4 Mds à fin décembre 2009 contre un excédent de 189,7 Mds à fin 2008. Les recettes d’exportation de pétrole baissent de -37,7% à 750 Mds contre 1.204 Mds à fin 2008. Exception faite du cacao et de la banane, dont les recettes augmentent entre 2008 et 2009, les recettes des autres produits d’exportation s’inscrivent en baisse entre 2008 et 2009 comme le montrent les chiffres ci-après : 2008 2009 Café 37,9 Mds 26,1 Mds Coton 45,6 Mds 40,0 Mds 298,7 Mds 264,2 Mds Aluminium 89,3 Mds 64,2 Mds Caoutchouc naturel 30,8 Mds 23,5 Mds Bois Source : BEAC ANALYSE SECTORIELLE Pétrole Le secteur pétrolier a été marqué par la chute des cours et la baisse de la demande mondiale de brut en raison de la crise économique internationale. Le prix moyen de vente du baril s’est situé à 59,8$ Us en 2009 contre 92,4$ en 2008, soit une baisse de 35%. Sur le plan national, le contexte de crise a affecté les activités commerciales de la Société Nationale des Hydrocarbures (SNH). Selon le rapport-bilan 2009 de cette dernière, le secteur pétrolier camerounais a enregistré de fortes pertes dues à une conjoncture internationale précaire. Les investissements dans l’amont pétrolier ont diminué de 32%, ce qui a entravé l’objectif de la SNH de relancer la production nationale de pétrole brut. La production a atteint 26,7 millions de barils en 2009 (73 100 barils par jour en moyenne), soit une baisse de 13% par rapport à 2008. La baisse d’activité de la SNH s’est traduite par sa faible contribution, par rapport aux années antérieures, au budget de l’État. En effet, en 2008, la SNH avait transféré 652 Mds F CFA au Trésor Public contre seulement 331,7 Mds F CFA en 2009 (soit -49%). Par ailleurs, les dividendes servis à l’Etat par la SNH sont passés de 4 Mds de F CFA en 2008 à 2,5 Mds F CFA en 2009. RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 13 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION A L’ASSEMBLEE GENERALE Bois Avec une centaine de scieries et quelques grands groupes qui produisent des placages et contreplaqués, le Cameroun possède un secteur du bois à fort potentiel. Ce secteur a malheureusement souffert du repli de la demande mondiale en 2009. Selon les statistiques du syndicat des exploitants forestiers, 30% des commandes européennes et américaines ont été annulées pour le secteur du bois du Cameroun, suite notamment à la crise de l’immobilier en Europe vers laquelle le Cameroun exportait 66 % de ses grumes et environ 88 % de ses sciages. Des appels d’offres ont été suspendus et des commandes déjà passées ont été annulées. Devant l’ampleur du recul, un appel au gouvernement a été lancé par les exploitants en vue d’exonérations fiscales, lesquels constituent environ 40% de leurs charges. Côté gouvernemental, on annonce qu’un comité a été mis en place pour étudier la demande. Le secteur forestier contribue à environ 6% de la formation du PIB et génère près de 45.000 emplois. Coton La filière coton du Cameroun éprouve des difficultés depuis près de 5 ans. En effet, depuis la campagne 2004/2005, qui atteignait encore 306.000 tonnes, les producteurs sont confrontés à l’envolée du prix des intrants agricoles, qui se traduit par la baisse de leurs productions. La campagne 2008/2009 est attendue à 125.000 tonnes contre 210.000 tonnes un an plus tôt (soit -40%). C’est dans ce contexte que le gouvernement a apporté un appui significatif aux producteurs de coton en subventionnant l’achat de l’engrais. La situation de la SODECOTON, acteur assurant la distribution du coton et la transformation des graines, s’est ainsi fortement améliorée en 2009. Café En raison de conditions météorologiques favorables et de l’appui du gouvernement au secteur, la production de café commercialisée au titre de la campagne 2008/2009 a bondi à 48 100 tonnes, contre 43 500 tonnes au cours de la campagne 2007/2008. Celle destinée à l’exportation a augmenté de 53% durant la saison 2008-2009. Une aide de l’Etat a été accordée aux agriculteurs pour améliorer la disponibilité d’engrais et de produits chimiques dans le but de stimuler la production. 14 L’amélioration consentie cette année ne doit toutefois pas faire oublier que sur les trente dernières années, la production et les exportations de café du Cameroun ont structurellement baissé. Rappelons qu’en 1989, le Cameroun produisait 116 000 tonnes de café, contre un peu plus de 48 000 l’année dernière. L’objectif du gouvernement est de poursuivre le redressement de la filière, jusqu’à atteindre 125 000 tonnes à horizon 2015. Cacao En 2009, et pour la première fois depuis l’abandon de la filière cacao par l’Etat entre les mains des seuls producteurs, qui ne reçoivent plus de subventions, la production cacaoyère du Cameroun a dépassé la barre symbolique des 200 000 tonnes pour s’établir à 205 000 tonnes contre 187 000 tonnes en 2008. Ceci place le pays comme 5ème producteur mondial. La quasi-totalité de la production est exportée, mais seulement 15% de la production nationale est transformée sur place. La production cacaoyère couvre environ 400 000 hectares, mais elle reste constituée de petites exploitations familiales dont la superficie varie entre 1,5 et 3,5 hectares, ce qui entrave son développement. Banane L’accord signé en décembre 2009 entre l’Union Européenne et les pays d’Amérique latine va entraîner la baisse en Europe des droits de douane sur les bananes produite sur le continent américain. Cette disposition inquiète plusieurs pays ACP exportateurs de bananes vers les pays de l’Union Européenne. Le Cameroun, qui a exporté vers le marché européen 270 000 tonnes de bananes en 2009 (contre environ 200 000 tonnes en 2008) pour un chiffre d’affaires de 170 Mds FCFA, ne semble pourtant pas craindre cette nouvelle donne. Le pays s’est en effet donné pour objectif d’exporter à court terme 400 000 tonnes vers l’Union Européenne. Cette stratégie repose en particulier sur le lancement d’une nouvelle marque de banane (Makossa Banana). La Cameroun Development Corporation (CDC), un des plus grands producteurs du pays, est le maître d’œuvre d’une opération qui vise une extension des surfaces cultivées à 1 750 ha dans les trois prochaines années. La commercialisation sera assurée par l’UGPBAN, qui distribue des fruits d’origine extra-antillaise. Aluminium La production se fait à la fonderie d’ALUCAM (groupe RIO TINTO) où l’aluminium est conditionné en lingots et plaques prêts à la vente. A fin 2009, la production d’aluminium a baissé de 17%, à environ 75 000 tonnes. On attend une stabilisation de la production en 2010, les difficultés d’AES SONEL à fournir à ALUCAM l’énergie dont elle a besoin n’étant pas à ce stade résolues. Les cours de l’aluminium sont passés de près de 3000 USD/ Tonne à fin 2008, à 1500 USD / Tonne à fin 2009. Les cours de l’aluminium remontent depuis le début de l’année 2010 (environ USD 2.100 / T). Avec une capacité de production de 96 000 tonnes/an, la société ALUCAM (compagnie camerounaise d’aluminium) souhaite accroitre sa capacité de production dans les années à venir. Parmi les investissements, figure l’extension de l’usine d’Edéa pour un coût de 1,5Md USD. La société envisage par ailleurs la construction d’une nouvelle usine d’aluminium à Kribi, avec une production projetée de 400 000 tonnes/an, puis 1 million de tonnes. Ce deuxième projet est conditionné par l’achèvement du projet de barrage de Lom Pangar. En 2006, la société américaine Hydromine s’est vu confier l’exploitation exclusive d’un gisement de 1,1 million de tonnes de bauxite découvert à Minim-Martap, dans la province de l’Adamaoua. Cette importante découverte permettrait d’augmenter considérablement l’offre en aluminium du pays, tandis que les retombées de cette exploitation seraient pour la plupart réservées à l’exportation. L’aluminium arrive en 5e position des produits contributeurs à la formation du PIB camerounais. Télécoms… • Téléphonie mobile Malgré un accroissement moyen de 11% du chiffre d’affaires global, le secteur des télécommunications connaît des résultats mitigés en 2009. En effet, le taux de pénétration reste à un niveau moyen de 32% en 2009. Cette situation s’explique par : tamment les principaux axes routiers). • Téléphonie fixe Le segment de la téléphonie fixe, géré en monopole par l’opérateur public Camtel, stagne avec environ 275 000 lignes disponibles en 2009. Au cours de l’exercice écoulé, Camtel a réalisé des investissements de l’ordre de 40 Mds FCFA pour un chiffre d’affaires d’environ 110 Mds FCFA. Enfin, Internet connaît un faible taux de pénétration (inférieur à 15%) avec des tarifs de connexion qui restent très élevés (de 25 000 à 300 000 FCFA/mois pour un débit de 100 à 256 Kbps). Les entreprises concentrent l’essentiel de la demande, tandis qu’une lente progression est perceptible du côté des particuliers, grâce notamment aux offres de connexion mobiles. Etat des projets structurants… Dans le prolongement de la crise mondiale, l’année 2009 s’est traduite par un report des grands projets à l’instar de l’exploitation minière. On a ainsi observé un statu quo sur les projets Cobalt - Nickel de Lomié, conduits sous la houlette conjointe des pouvoirs publics et de la société Géovic. Six grands projets ont ainsi dû être réinscrits au budget du Ministère de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire pour un démarrage prévu en 2010, pour un total de 89,2 Mds FCFA (135,9 M EUR) : - le barrage hydroélectrique de Lom Pangar, - la centrale à gaz de Kribi, - le barrage hydroélectrique de Memve’ele, - le port en eaux profondes de Kribi, - le second pont sur le Wouri, - le déploiement du réseau national de fibre optique. - le ralentissement des investissements, stabilisés autour de 70 Mds FCFA ; - les tarifs qui restent élevés ; - l’absence de passerelles de commutation entre opérateurs - les chutes de réseaux dans de nombreuses zones (no- RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 15 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION A L’ASSEMBLEE GENERALE Le tableau ci-après récapitule l’état d’avancement de ces différents projets. Etat d’avancement des grands projets Projet Description Etat d’avancement Etudes et assistance techniques en cours par Egis Construction d’un 2e pont sur le fleuve Wouri Environ 1 km, alternative à l’actuel pont rénové sur fonds AFD BIP 2010 : dotation de 10,6 Mds FCFA (16,1 M EUR) Cameroun. Financement soumis à l’étude de l’AFD et de l’EXIM BANK. Travaux envisagés en BOT (Bill Of Treasury). Lancement d’un Appel d’Offres en 2010 Projet à réaliser en partenariat public-privé : 301 M EUR sur fonds publics, le reste sur fonds privés. 7 opérateurs potentiels présélectionnés (dont TA/Bolloré/Vinci/Sundance Resources), Groupement Catram/Socotec/Port autonome Port en eaux profondes de Kribi 430 M EUR Infrastructures portuaires de base et cinq ter- du Havre désigné ingénieur conseil ; minaux dont fer et aluminium, dont 51,8 M EUR pour Quatre sociétés (Fugro, Royal Haskoning – Pays-Bas ; et 2010. Geofor, Sogreah – France) réalisent des études préliminaires. Aucun contrat n’a été signé à ce jour. Le démarrage de la construction des infrastructures de base est annoncé pour 2010 (terrassements généraux, dessertes routières, digue de protection et quais). 230 M EUR Bailleurs : AFD, UE (BEI), BM, BAD, BID, Fonds saoudien, BDEAC Maître d’ouvrage : EDC BIP 2010 : 49 M EUR Région de l’Est Installation d’une ligne de transport de l’énergie de 90 kv de 120 km Usine hydroélectrique de 30 MW Réservoir de Barrage hydroélectrique de Lom Pangar 6 Mds m3. Implantation d’un barrage. L’un des préalables à la construction du barrage de retenue est le détournement de l’oléoduc Tchad-Cameroun sur 24 km pour un coût estimé à 26 Mds FCFA. Ce projet conditionne l’ensemble des autres grands projets d’infrastructures notamment portuaires (Kribi) et hydroélectriques (barrage de Nachti- Avis de préqualification en décembre 2009. Les bailleurs doivent confirmer leurs contributions financières (2ème trimestre 2010) . En attendant le déblocage effectif des fonds, un crédit relais des banques locales pourrait être mis en place. Appel d’Offres attendu fin février 2010 pour la construction du barrage. Appel d’Offres attendu fin avril 2010 pour la construction de l’usine et des lignes de transport. Mise en eau partielle prévue en en juin 2012 gal et de Song Mbengue). Points potentiels d’achoppement : aspects environnementaux, montage financier du projet. Démarrage des travaux prévus en 2010 et mise en service Barrage 201 MW BIP 2010 : 1,3 M EUR 556 M EUR sur prêt hydroélectrique concessionnel de l’Exim Bank of China Entreprise adjudi- de Memve’ele cataire : Sinohydro Région du Sud 2012-2013. Possible création d’une société publique ad hoc pour la gestion du barrage. Reste à résoudre la question de la vente d’électricité (prix et clients non définis). 16 Construction attribuée à Wärtsila (générateurs) et SieMaître d’ouvrage : KPDC (filiale d’AES Corp) 216 MW mens T&D (ligne de transmission) ; contrats pas encore Centrale à gaz Ligne de transport de 225 KV 232 M EUR, bouclage du signés, en attente de financement. Contrat de gaz signé de Kribi financement prévu pour l’été 2010 BIP 2010 : 10,6 M entre AES Sonel et SNH . Lancement du projet prévu dans EUR le courant de 2010 et mise en service au premier trimestre 2012. -1ère tranche de 3 200 km de réseau principal dit linéaire. Financement chinois (57,9 MEUR) ; contrat signé avec Projet national de fibre optique l’opérateur chinois Huawei -2ème tranche de 2 300 km de ramification sur le câble principal BIP 2010 : 4,5 Mds FCFA (6,8 M EUR) : marché En attente de démarrage pour la 1ère tranche (recrutement de sous-traitants) attribué à un consortium franco israélien (FTS-Marais Consulting); le montage financier reste à définir. Camtel Mobile Network L’arrivée d’un opérateur concurrent sur le marché du GSM, Camtel Mobile Network (filiale de Camtel), favorisera la reprise des investissements dans le secteur. Le lancement des activités de la nouvelle société est prévu au premier trimestre 2011. Le Gouvernement envisage de passer à au moins cinq opérateurs à l’horizon 2013, à l’instar des autres pays de la région. Source : MINFI/DAE/FP, LAC ENVIRONNEMENT BANCAIRE Du fait de leur faible exposition sur les marchés financiers internationaux, les banques camerounaises ont moins souffert que d’autres de la crise financière internationale. Leur activité a néanmoins été affectée indirectement via le repli du chiffre d’affaires et des projets d’investissement de leurs principaux clients entreprises, notamment celles tournées vers les secteurs d’exportation. A. Le secteur bancaire camerounais en 2009 • Faits marquants du secteur Nomination d’un nouveau gouverneur à la BEAC : Monsieur Lucas ABAGA NCHAMA a succédé à Philibert ADZEMBE. Poursuite du développement du secteur bancaire : fidèle à sa stratégie depuis plusieurs années, la BEAC a favorisé l’augmentation du nombre d’acteurs bancaires au Cameroun, comme dans le reste de la sous région. Ainsi au Cameroun, 13 banques commerciales (AFB, AMITY, BAC, BICEC, CA-SCB, CBC, CITI, ECOBANK, NFC, SCBC, SGBC, UBA, UBC-Oceanic) et 1 banque d’affaire (BMCE Capital) se partagent le marché. UBC est sortie du statut de banque sous administration provisoire COBAC, grâce à l’apport financier du Groupe Oceanic Bank à capitaux nigérians. Banque Atlantique (BAC) et AMITY n’ont toujours pas finalisé l’opération de cession liquidation d’AMITY Bank au profit de BAC. CBC a été placée sous administration provisoire de la COBAC. BGFI Bank Gabon aurait reçu de l’Autorité monétaire camerounaise, l’autorisation de s’implanter au Cameroun, mais au 31/12/2009, cette banque n’avait pas encore démarré ses activités dans le pays. AttijariWafabank, à capitaux marocains, qui reprend CASCB, serait parvenu à un accord avec le gouvernement pour conserver 51% du capital de la banque contre 49% pour l’Etat. RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 17 RAPPORT DE GESTION DU CONSEIL D’ADMINISTRATION A L’ASSEMBLEE GENERALE • Evolution de la politique monétaire Sur le plan international, les taux d’intérêts ont été maintenus à des niveaux faibles par les principales banques centrales (BCE et FED notamment), dans le but de favoriser la reprise. la BEAC est évalué à près de 205 Mds contre 207 Mds à fin 2008. Il convient néanmoins de garder à l’esprit que ces volumes cachent d’énormes disparités entre banques. Sur le plan local, le Comité de Politique Monétaire a perpétué la politique baissière des taux directeurs pratiquée par la BEAC. Dans cette dynamique, les principaux taux directeurs ont évolué comme suit : ENVIRONNEMENT DES MARCHES FINANCIERS - TIAO (Taux de Refinancement des banques)a 4,25% en juillet contre 4,75% en mars 2009 ; - TISP (taux de rémunération des placements bancaires auprès de la BEAC) a 0,85% en juillet contre 1,40% en mars 2009 ; - TCM a 3,25% inchangé en 2009 (rémunération de la petite épargne jusqu’à 5 Ms FCFA) ; - Taux de rémunération des réserves obligatoires des banques a 0,05% en juillet contre 0,10% en mars 2009 Nous rappelons que le taux débiteur maximum (TDM) dont tout dépassement était assimilé à l’usure, avait été supprimé en octobre 2008, déplafonnant ainsi le niveau des taux de crédit des banques. • Evolution de l’activité bancaire en 2009 Les banques camerounaises ont géré en 2009, un encours global de dépôts de 2 146 Mds, en hausse de 9,2% par rapport à 2008. La structure de ces dépôts bancaires se présentait au 31 décembre 2009 comme suit : - comptes à vue non rémunérés 55% ; - comptes d’épargne 26% ; - comptes à terme 19%. Parallèlement, l’encours de crédits gérés par le secteur bancaire a progressé de 8% par rapport à 2008. Il s’en dégage un excédent de dépôts sur les crédits de 761 Mds, confirmant ainsi la situation de surliquidité à court terme des banques qui est toutefois en baisse par rapport à fin 2008. L’encours des réserves obligatoires des banques auprès de 18 Emprunt obligataire SFI La SFI (groupe Banque Mondiale) a lancé du 23 au 27 novembre, un emprunt obligataire par appel public à l’épargne (sur 5 ans et rémunéré à 4,25%TTC) sur les deux places boursières de la sous-région, la Douala Stock Exchange (DSX - Douala) pour 37,5% des titres et la Bourse des Valeurs Mobilières de l’Afrique Centrale (BVMAC - Libreville) pour 62,5%. Cette opération doit permettre de mobiliser 20 Mds FCFA (30,5 M EUR) pour financer les PME locales. Douala Stock Exchange Toujours trois sociétés sont inscrites au compartiment action à fin 2009 (SEMC, SAFACAM et SOCAPALM) ; trois émetteurs que la SGBC a introduit en bourse respectivement en juin 2006, juin 2008 et avril 2009. Projet SVT La SGBC a été agréée Spécialiste en Valeurs du Trésor (SVT), dans le cadre du projet de mise en place en zone CEMAC d’un marché des effets publics à souscription libre. Tout au long de l’année 2009, la BEAC et les Trésors Publics nationaux ont opéré des tests de simulation des opérations d’adjudication des Bons et Obligations de Trésors. Le lancement effectif du projet pourrait intervenir en 2010. RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 19 ANALYSE DE L’EXPLOITATION AU 31/12/2009 A. Chiffres clés (données comptables) (En millions de francs CFA sauf ratios) REALISE 31/12/09 REALISE 31/12/08 R 12/09 R 12/08 BILAN ET ACTIVITE Capital 6 250 6 250 31 676 28 745 10,2% Total bilan 448 272 430 843 4,0% Total Crédits clientèle bruts 294 013 276 163 6,5% dont crédits non performants 15 075 12 740 18,3% Provisions pour CDL 13 880 12 298 12,9% Total dépôts clientèle 370 821 347 841 6,6% Engagements hors bilan 149 694 132 778 12,7% 33 127 33 873 -2,2% -15 771 -14 465 9,0% RBE 17 355 19 408 -10,6% CNR -1 055 -1 221 -13,6% RBE - CNR 16 300 18 186 -10,4% 9 869 10 819 -8,8% Fonds Propres RESULTATS PNB Frais généraux RN RATIOS % % FG/PNB 47,6% 42,7% 11,5% (RBE - CNR) / FP 51,5% 63,3% -18,7% RN / FPw 31,2% 37,6% -17,2% EMPLOIS CLIENTELE / DEPÔTS CLIENTELE(4) 82,5% 75,1% 9,9% Du fait des difficultés rencontrées par plusieurs de nos clients orientés vers le commerce international, la crise financière et économique mondiale de 2009 a fortement pesé sur notre activité. Sur ces bases : Par ailleurs, une mesure réglementaire instituant la suppression des frais de tenue de comptes des particuliers, le durcissement de la concurrence sectorielle et la baisse de la rémunération des dépôts placés auprès de la BEAC, ont accentué l’impact négatif sur le compte d’exploitation des banques en 2009. 20 % ¸ notre PNB régresse de 2% par rapport à 2008, ¸ Le RBE recule de 11% ¸ le résultat net chute de 9% ¸ le coefficient d’exploitation se dégrade à 48% contre 43% un an plus tôt sous l’effet combiné de la baisse du PNB et de la hausse des frais généraux. B. LA DISTRIBUTION DES CREDITS En cours moyens mensuels (en millions de FCFA) REALISE REALISE DEC 08 DEC 09 295 279 DEC 08 276 548 DEC 07 6,8% 235 862 106 267 223 194 107 761 5,7% -1,4% 100 115 86 423 15,8% 29 480 29 009 1,6% 29 832 25 000 19,3% CT 4 146 4 560 -9,1% MLT 25 686 20 440 25,7% 14 569 15 088 -3,4% TOTAL CT 110 413 112 322 -1,7% TOTAL MLT 169 850 150 960 12,5% Créances brutes 15 016 13 266 13,2% Provisions 13 750 12 462 10,3% CREDITS A LA CLIENTELE BRUTS Clientèle commerciale CT MLT Crédit-bail Clientèle privée Créances titrisées de l'Etat CREANCES DOUTEUSES 1 266 804 57,5% CREDITS A LA CLIENTELE NETS Créances nettes 280 263 263 282 6,4% REMPLOIS INTERBANCAIRES 108 571 110 814 -2,0% ENGAGEMENTS PAR SIGNATURE 151 947 138 430 9,8% Analyse de l’évolution des crédits Nos encours de crédits progressent de 6,8% en décembre 2009 par rapport à décembre 2008. Ils sont tirés par : - les crédits aux entreprises (+5,7%), notamment les crédits à moyen et long terme dont l’encours progresse de 15,8% par rapport à fin 2008 ; - les crédits aux particuliers (+19,3%) avec une progression de l’encours des crédits à la consommation à moyen et long terme de 25,7% par rapport à l’exercice 2008. Nous enregistrons par ailleurs une hausse de 9,8% de nos engagements par signature par rapport au réalisé à fin décembre 2008. Cette performance est atténuée par le repli de nos concours de court terme aux entreprises. Parallèlement, le compartiment interbancaire accuse une baisse des remplois de 2% par rapport au niveau affiché à fin 2008. RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 21 ANALYSE DE L’EXPLOITATION AU 31/12/2009 C. LA COLLECTE DES DEPOTS En cours moyens mensuels (en millions de FCFA) REALISE REALISE DEC 09 DEC 09 DEC 08 DEC 08 354 362 341 874 3,7% Clientèle commerciale 138 865 120 199 15,5% à vue 116 255 108 197 7,4% à terme 22 610 12 002 88,4% Clientèle privée 178 289 183 117 -2,6% 37 224 34 301 8,5% épargne 117 103 123 617 -5,3% à terme 23 962 25 199 -4,9% 37 208 38 558 -3,5% 34 328 38 558 -11,0% DEPOTS CLIENTELE à vue Organismes publics et Parapublics à vue à terme 2 880 TOTAL DEPOTS A VUE 187 807 181 056 3,7% TOTAL COMPTES D’EPARGNE 117 103 123 617 -5,3% 49 452 37 201 32,9% 354 362 341 874 3,7% 5 962 5 001 19,2% 5 962 5 001 19,2% TOTAL DEPOTS A TERME TOTAL DEPOTS RESSOURCES INTERBANCAIRES à vue à terme Analyse de l’évolution des Dépôts En 2009, nous enregistrons une progression modérée de l’encours global de nos dépôts de l’ordre de 3,7% par rapport à fin 2008. Ce ralentissement est lié au phénomène d’attrition dans un contexte de baisse de rémunération et de concurrence accrue. En effet, notre stock de comptes 22 d’épargne à fin 2008, soit 90 000 CE a notamment baissé à 76 000 comptes au 31/12/2009. Il n’en demeure pas moins que notre stock de comptes à vue de particuliers, le socle de relation commerciale, enregistre une plus forte croissance, soit +8%. D. Evolution de la Trésorerie en millions de FCFA EMPLOIS CLIENTELE REALISE 31/12/08 REALISE 31/12/09 RESSOURCES 276 163 294 013 15 088 14 569 2- Entreprises 223 602 234 502 3- Particuliers 24 733 29 867 4- ESCL 12 740 15 075 111 174 117 565 1- Réserves Obligatoires 34 314 34 968 1- BEAC 2- BEAC 60 219 44 306 2- Emprunt SGBGE 3- S.G. & Banques associées 15 580 36 544 1 061 1 748 55 800 50 003 1- Etat (titrisation) INTERBANCAIRE 4- Autres Banques et Ets financiers(2) DEBITEURS DIVERS TOTAL EMPLOIS 443 137 461 581 Au 31/12/2009, notre situation de trésorerie reste largement excédentaire, soit +117,6 Mds, et nos avoirs disponibles, en dépit de la ponction opérée au titre des réserves obligatoires CLIENTELE REALISE 31/12/08 REALISE 31/12/09 347 841 370 822 1- Entreprises 120 917 151 813 2- Particuliers 183 484 182 788 43 440 36 221 4 384 5 136 3- Banques associées 2 642 2 966 4- Autres Banques et Ets financiers 1 742 2 170 CREDITEURS DIVERS 50 313 41 822 CAPACITE D'AUTOFINANCEMENT (1) 40 599 43 801 TOTAL RESSOURCES 443 137 461 581 3- Dépôts publics / Etat INTERBANCAIRE (34,9 Mds en 2009 contre 34,3 un an plus tôt) sont toujours importants, et en hausse de 7,4% par rapport à 2008. RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 23 ANALYSE DES RESULTATS AU 31/12/2009 REALISE 31/12/09 20 302 3 313 15 979 326 683 -3 789 -3 157 -442 -190 16 513 156 15 537 819 13 683 4 579 9 104 REALISE 31/12/08 21 239 2 511 16 195 1 864 669 -4 901 -4 316 -435 -149 16 338 -1 805 15 760 2 383 14 178 5 462 8 715 R 12/09 R 12/08 -4,4% 32,0% -1,3% -82,5% 2,1% -22,7% -26,9% 1,6% 27,4% 1,1% -108,6% -1,4% -65,6% -3,5% -16,2% 4,5% 2 289 2 823 -18,9% 642 534 20,2% 33 127 33 873 -2,2% 4 735 26 913 1 478 3 664 27 317 2 892 29,2% -1,5% -48,9% -15 771 -14 465 9,0% -7 204 -4 843 -479 -1 333 -1 912 -6 337 -4 703 -343 -1 111 -1 972 13,7% 3,0% 39,6% 20,0% -3,0% RBE 17 355 19 408 -10,6% CNR -1 055 -1 221 -13,6% -1 055 -1 221 -13,6% -65 -108 -39,4% -70 22 -17 -165 -61 117 -57,3% -136,4% -114,6% 16 235 18 078 -10,2% -6 366 -6 089 -276 -7 260 -6 403 -857 -12,3% -4,9% -67,7% 9 869 10 819 -8,8% (En millions FCFA sauf les ratios) PRODUITS D'INTERETS dont CLIPRI dont CLICOM dont Interbancaire dont Créances titrisées CHARGES D'INTERETS dont CLIPRI dont CLICOM dont CLIFIN MARGE D'INTERET dont CLIPRI dont CLICOM dont Interbancaire COMMISSIONS dont CLIPRI dont CLICOM PRODUITS NETS/CREDIT-BAIL AUTRES PRODUITS NETS PNB dont CLIPRI dont CLICOM dont CLIFIN FRAIS GENERAUX FRAIS DE PERSONNEL FRAIS D'EXPLOITATION IMPOTS ET TAXES FRAIS DE GROUPE DOTATIONS AMORTS RISQUES DE CONTREPARTIE RESULTAT EXCEPTIONNEL LITIGES & RISQUES DIVERS GAINS & PERTES / ACTIF IMMOBILISE PDTS & CHARGES / EXER. ANTE. RESULTAT AVANT IMPOTS IS et Impôts/exercices antérieurs IS / EXERCICE COURANT IMPOTS / EXER. ANTE. RESULTAT NET COMPTABLE Chiffres en données de gestion 24 ANALYSE DES RESULTATS conformément aux règles COBAC (coût estimé sur 2009 : 530 millions de FCFA). • Un budget volontariste Cette chute a toutefois été limitée par : La SGBC avait adopté pour 2009 un budget volontariste dans un contexte d’incertitude économique et de profondes mutations réglementaires. Les principales hypothèses budgétaires reposaient sur : de nouvelles commissions sur la clientèle de particuliers et d’entreprises, liées au lancement de nouveaux produits et d’un accroissement du taux d’équipement de nos clients ; • une hausse prévue du PNB de 5,4%, portée par une dynamique de crédits sur tous les marchés de clientèle et la baisse du niveau de surliquidité bancaire ; • une hausse prévue des frais généraux de 10,1%, tirée par les mesures collectives ; • une amélioration très importante du CNR ; • une hausse prévue du résultat net de 8,3%. une campagne offensive de crédits aux entreprises au second semestre qui a favorisé le redressement de nos encours, et une progression de nos crédits à la consommation ; • Un léger recul du PNB Les résultats affichés ont toutefois été affectés plus que prévu par la crise économique mondiale et un certain nombre de décisions réglementaires et de politique monétaires. la poursuite de la baisse de notre surliquidité au premier semestre (pour un gain d’environ 1,1 milliards de FCFA) Au total, la SGBC affiche au 31 décembre 2009, un PNB de 33,3 milliards de CFA, en baisse de 2,2% par rapport à 2008. • Une augmentation des frais généraux Ainsi, la SGBC affiche au 31 décembre 2009, un PNB de 33,3 milliards de CFA, en baisse de 2,2% par rapport à 2008. Cette baisse de notre PNB s’est accompagnée d’une augmentation sensible de nos frais généraux. La SGBC a en effet souffert : Ceux-ci ont en effet enregistré l’effet en année pleine de la nette augmentation des salaires consentie à l’été 2008, accompagnée d’une revalorisation importante des primes de transport et de logement (coût global : 837 millions de FCFA). de l’impact de la forte baisse de rémunération de dépôts placés à la BEAC, de 1,40% à 0,85% à compter de juillet 2009 ; L’effet cumulé de cette baisse de taux et du repli de notre niveau de surliquidité nous aura coûté 1,5 milliards de FCFA. de la suppression des frais de tenue de compte sur nos clients particuliers ; d’une évolution limitée de nos encours de crédits aux entreprises dans un contexte économique plus difficile ; d’une baisse structurelle du taux de marge sur crédit à court et moyen terme dans un contexte de pression concurrentielle accrue ; « d’un recul du PNB réalisé sur le crédit-bail du fait du repli de la production, d’un écart défavorable entre amortissement financier et amortissement comptable, et d’une régularisation des déclassements en CDL d’un certain nombre d’encours de crédit-bail Parallèlement, la SGBC a enregistré une forte hausse de ses frais juridiques dans un contexte de remise à plat de procédures et de provisionnement des frais de règlement d’un certain nombre de litiges (200 millions de FCFA). Là encore, des efforts ont limité cette progression. Ainsi, les frais de transport de fonds ont été optimisés, tandis que des économies ciblées étaient réalisées (réduction du nombre d’expatriés, réduction des frais de gardiennage, de transport et courrier, de téléphone, d’imprimés de bureau). Enfin, les provisions pour amortissement bénéficiaient du recul des investissements : aucune agence ouverte sur les 3 années, décalage du projet SIMBA de transfert sur un centre mutualisé en France des infrastructures informatiques. Au total, les frais généraux ont progressé de 9 %. RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 25 ANALYSE DES RESULTATS AU 31/12/2009 • Un repli du coefficient d’exploitation, qui reste bon néanmoins. Après les niveaux exceptionnels atteints en 2008, le coefficient d’exploitation remonte à 47,6% en 2009. Ce niveau reste néanmoins très élevé, et constitue la meilleure performance des banques camerounaises. Au total, le RBE se replie de 10,6%, à 17,3 milliards de CFA. • Une baisse d’environ 9% du résultat net. La baisse de RBE se conjugue à un repli limité du coût du risque. Celui-ci s’élève en effet à 1,05 Mds de Cfa au 31 décembre 2009, soit un repli d’environ 14%. Ce coût du risque est concentré en particulier sur le créditbail et sur le secteur du transport fortement touché par la crise qu’a connu le bois entre mi 2008 et fin 2009. Au global, à 9,8 Milliards de CFA en 2009, la SGBC affiche sa 2ème meilleure performance après celle de 2008. La SGBC reste la banque la plus rentable du Cameroun. Analyse des l’évolution des ratios de gestion REALISE 31/12/09 REALISE 31/12/08 BUDGET 2009 Emplois clientèle (1)/ Dépôts clientèle (A) 75,4% 75,1% 76,1% Commissions de service & divers / Frais généraux (B) 86,8% 98,0% 87,1% FG comptables / PNB comptable (C) 47,6% 42,7% 44,2% (RBE comptable - CNR) / FP comptables (D) 51,5% 63,3% 48,3% RN comptable / FP comptables (E) 31,2% 37,6% 28,3% Ratios (1) Hors créances titrisées de l’Etat (A) A 75,4%, notre ratio de transformation sur 2009 s’affiche en légère hausse par rapport à celui réalisé au cours de l’exercice 2008 qui était de 75,1%. Ce ratio témoigne ainsi de la coïncidence de la hausse de nos crédits à l’économie (+6,8%) et de la baisse de nos ressources sur la période (-3,2%). (B) A 86,8%, le taux de couverture des frais généraux par les commissions est en forte baisse par rapport à l’année 2008 où il représentait 98%. Ceci tient principalement à la suppression des frais de tenue de compte des particuliers. (C) Notre coefficient d’exploitation est dégradé à fin 2009 et ressort à 47,6% contre 42,7% à fin 2008. Ce résultat est la conséquence d’une hausse des frais généraux et d’une 26 baisse du PNB (2,2%). Il s’affiche néanmoins comme la deuxième meilleure performance affichée par la SGBC depuis sa création. (D) Le ratio (RBE comptable - CNR) / Fonds Propres comptables ressort à 51,5% à fin 2009 contre 63,3% en 2008. Ce résultat est la conséquence d’une forte baisse de notre RBE (10,6%) et d’une progression conséquente de nos fonds propres (10,2%), soit 31 676 Ms. (E) Le ratio RN comptable / FP comptables ressort à 31,2% contre 37,6% en 2008. La baisse du résultat net conjuguée à la hausse dans la même période de nos fonds propres explique ce résultat. RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 27 EXTRAIT DU RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES 1. CAMEROUN AUDIT CONSEIL (CAC) Agrément CEMAC N° SEC 02 Inscription ONECCA N° 07 SEC B.P. 443 – DOUALA 2. EXPERTS COMPTABLES ASSOCIÉS (ECA) Agrément CEMAC N°SEC 05 Inscription ONECCA N° 32 SEC B.P. 3340 – DOUALA Commissaires aux comptes annuels de la SOCIETE GENERALE DE BANQUES AU CAMEROUN S.A. En application de ces diligences, nous avons : SOCIETE GENERALE DE BANQUES AU CAMEROUN BP 4042 DOUALA République du Cameroun A l’attention de Monsieur le Président du Conseil d’Administration • procédé à une appréciation des procédures et du contrôle interne dans le but, d’une part, d’identifier les risques potentiels d’erreurs dans les comptes et, d’autre part, de déterminer le calendrier et l’étendue des sondages à effectuer sur les comptes ; • participé à l’inventaire physique des encaisses au 31 décembre 2009 ; • procédé à une demande de confirmation directe soldes et d’informations auprès des tiers qui sont relation avec la société, à savoir essentiellement banques, les clients, les fournisseurs, les avocats, assureurs et les sociétés du Groupe ; • exécuté notre programme de contrôle des comptes établi après avoir défini les risques d’erreurs dans chaque compte et groupe de comptes. Monsieur le Président, En application des dispositions de l’article 715 de l’Acte uniforme de l’OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du GIE, nous vous présentons notre rapport relatif à l’exercice clos le 31 décembre 2009 et portant sur : - les contrôles et les vérifications mis en œuvre et leur étendue, - nos conclusions et notre opinion sur les états financiers annuels au 31 décembre 2009. 3 -CONCLUSIONS DE NOS TRAVAUX 1 - ETATS FINANCIERS ANNUELS Les états financiers annuels sur lesquels ont porté nos travaux et qui sont soumis à votre examen, présentent les chiffres significatifs suivants, exprimés en millions de FCFA : - Total bilan : - Capitaux propres (avant résultat de la période) : - Bénéfice net après impôt : 448 272 32 774 9 869 2 - APPROCHE METHODOLOGIQUE Nos travaux de commissariat aux comptes ont comporté toutes les diligences nécessaires à l’expression d’une opinion motivée sur la régularité et la sincérité des états financiers 28 de en les les 3.1- Examen des procédures de contrôle interne Dans le cadre de notre évaluation du contrôle interne, nous avons examiné les procédures en vigueur. L’ensemble de nos remarques et de nos recommandations a fait l’objet d’un rapport détaillé. 3.2- Examen des comptes au 31 décembre 2009 Suivi des points significatifs relevés sur l’exercice précédent 3.2.1 - Intérêts sur créances en souffrance Nous avions constaté, au 31 décembre 2007, que les dispositions COBAC relatives à la comptabilisation des créances en souffrance n’étaient pas respectées à la SGBC. En effet, la comptabilisation des intérêts sur ces créances dans les comptes de hors bilan (comptes 9851, 9852, 9853 comptabilisant respectivement les intérêts, taxes et commissions sur créances en souffrance) n’était pas constatée, ce qui n’est pas conforme aux dispositions du règlement COBAC N° 9803. Au cours de l’exercice 2008, la SGBC a automatisé la comptabilisation de ces intérêts dans les comptes de hors bilan. Les intérêts ainsi enregistrés s’élevaient alors à FCFA 36 millions. Ceux-ci n’étaient toutefois pas exhaustifs dans la mesure où le traitement effectué par la banque portait uniquement sur les créances déclassées en 2008. En ce qui concerne les intérêts réservés sur les créances déclassées avant 2008, la Direction de la banque nous avait informés que des travaux étaient en cours afin d’évaluer les créances douteuses réelles sur la base desquelles ces intérêts devaient être calculés puis comptabilisés. Suivi au 31 décembre 2009 Les intérêts réservés comptabilisés au 31 décembre 2009 s’élèvent à FCFA 15 954 millions et les taxes y afférentes à FCFA 3 025 millions. Ces intérêts et taxes sur créances en souffrance ont été comptabilisés de la sorte : - une opération diverse suite à une estimation globale des intérêts et taxes sur intérêts réservés issus du système manuel (antérieur à 2008) - les écritures individualisées des intérêts et taxes sur intérêts réservés issus du système automatisé (à partir de 2008). La banque prévoit l’apurement de l’opération diverse au fur et à mesure de l’évolution du calcul individualisé des intérêts et taxes réservées par client. SGBC auprès de la BEAC résultant des procédures de saisies attributions s’élevaient à FCFA 6 091 millions et étaient provisionnées à hauteur de FCFA 258 millions. La Direction de la banque nous avait expliqué ce faible montant de provisionnement par la combinaison des faits suivants : - les montants sollicités étaient excessifs par rapport au risque réel ; - pour la plupart de ces saisies, les mainlevées avaient été obtenues auprès des juges, mais les décisions judiciaires tardaient à être appliquées au niveau de la BEAC. La banque nous avait également indiqué qu’elle disposait des dossiers des principales saisies attributions avec les arrêts des tribunaux en sa faveur. Cependant, l’incertitude attachée à la mise en application desdits arrêts et le retard de cette mise en application par la BEAC généraient une incertitude sur le principe d’une provision pour risques et son montant. Suivi au 31 décembre 2009 Au 31 décembre 2009, l’encours des créances s’établit à FCFA 6 275 millions pour une provision de FCFA 258 millions. L’observation est par conséquent maintenue. 3.2.3 - Non comptabilisation des garanties données par la clientèle Nous avons relevé au 31 décembre 2008 que la SGBC comptabilisait les garanties financières et bancaires de manière exhaustive, mais que les autres garanties telles que les hypothèques et les nantissements de biens meubles ne l’étaient pas. L’observation est par conséquent levée. Tous ces engagements, selon le Plan Comptable des Etablissements de Crédit auquel est soumis la SGBC, doivent être enregistrés en hors bilan au débit du compte 993 par le crédit des comptes de classe 93. 3.2.2 - Saisies attributions Au 31 décembre 2008, les immobilisations de créances de la Les travaux de déploiement du module Delta Garanties étaient en cours de réalisation et devaient permettre la RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 29 EXTRAIT DU RAPPORT GENERAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Nous n’avons pas de nouvelles observations à formuler sur l’examen des comptes au 31 décembre 2009. comptabilisation exhaustive des garanties. 4 -OPINION SUR LES ETATS FINANCIERS ANNUELS Suivi au 31 décembre 2009 Suite à la mise en service de Delta Garanties, la SGBC a procédé à la régularisation de garanties reçues de la clientèle pour FCFA 29 903 millions. Toutefois, nous relevons que la comptabilisation des garanties reçues des clients sains n’est pas encore exhaustive. Nous avons compris que leur saisie est toujours en cours. L’observation est par conséquent maintenue. Notre opinion sera une certification sans réserve des états financiers au 31 décembre 2009 avec des observations sur les points 3.2.2 et 3.2.3 tels qu’ils vous ont été présentés dans les paragraphes précédents. Il vous appartient, conformément à la loi, de prendre acte du présent rapport relatif à notre examen des états financiers provisoires de la SOCIETE GENERALE DE BANQUES AU CAMEROUN S.A. pour l’exercice clos le 31 décembre 2009, tels que présentés par la Direction Générale de votre Société. Nouveau point d’audit 2009 Les Commissaires aux Comptes CAMEROUN AUDIT CONSEIL Jérôme MINLEND Le 06 mai 2010 30 EXPERTS COMPTABLES ASSOCIES Marcel TCHAGONGOM ETATS FINANCIERS ANNUELS EN MILLIONS DE FCFA ACTIF 31/12/2009 31/12/2008 Immobilisations 1 12 923 13 653 Titres de participations et autres valeurs immobilisées 2 16 612 16 735 Opérations crédit-bail 3 Crédits à long terme Crédits à moyen terme Crédits à court terme Comptes débiteurs de la clientèle 3 bis 29 535 30 388 ====== ====== _______ _______ 29 143 28 482 ====== ====== 0 0 127 984 108 515 78 478 80 856 39 230 38 386 245 692 227 757 ====== ====== Chèques et effets à recouvrer 12 673 13 741 Autres opérations interbancaires et de trésorerie à terme 75 836 63 159 53 142 60 967 2 251 6 349 0 0 143 902 144 216 ====== ====== 448 272 430 843 ====== ====== Autres opérations interbancaires et de trésorerie à vue 4 Comptes de régularisation et divers Report à nouveau TOTAL ACTIF PASSIF Capital 6 250 6 250 26 524 23 927 32 774 30 177 ====== ====== Bons de caisse 27 237 26 715 Comptes créditeurs à terme 24 895 12 426 Comptes créditeurs à vue 198 863 190 987 Comptes d'épargne 120 318 127 299 371 313 357 427 ====== ====== 12 911 13 828 Réserves, report à nouveau, provisions pour risques généraux 5 Actionnaires, comptes bloqués à plus de 1 an Comptes exigibles après encaissement Banques et établissements financiers à terme Banques et établissements financiers à vue 6 Comptes de régularisation et divers Résultat de l'exercice TOTAL PASSIF HORS-BILAN Engagements en faveur de la clientèle 0 0 5 743 4 640 15 662 13 952 9 869 10 819 448 272 430 843 ====== ====== 7 127 530 100 493 Engagements en faveur des intermédiaires financiers 41 275 32 310 Engagements reçus des intermédiaires financiers 42 803 42 437 Engagements reçus de la clientèle 29 903 750 Engagement de crédit-bail 31 408 30 094 272 919 206 084 TOTAL HORS-BILAN RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 31 COMPTE DE RESULTATS EN MILLIONS DE FCFA 31/12/2009 1 864 Intérêts et commissions sur opérations avec la clientèle 20 548 19 571 Intérêts sur opérations bancaires diverses 13 036 13 905 478 980 Intérêts sur portefeuille de titre et des prêts à souscriptions obligatoires Intérêts des opérations de crédit bail Produits d'exploitation bancaire Intérêts servis sur opérations de trésorerie et interbancaires Intérêts et commissions servis sur opérations avec la clientèle Intérêts sur opérations diverses Charges sur ressources permanentes Charges sur opérations de crédit bail Charges d'exploitation bancaire Produit net bancaire Charges générales d'exploitation Produits accessoires Produit global d'exploitation Reprise d'amortissement Frais de personnel Impôts et taxes Dotations aux amortissements Total Autres charges Résultat brut d'exploitation 20 482 17 449 _______ _______ 54 870 53 769 ====== ====== 53 18 3 599 4 751 592 461 0 0 17 800 14 436 _______ _______ 22 044 19 666 ====== ====== 32 826 34 103 7 005 6 485 937 249 _______ _______ 26 758 27 867 ====== ====== 16 28 6 922 6 049 747 540 2 016 2 085 _______ _______ 9 685 8 674 ====== ====== _______ _______ 17 089 19 221 ====== ====== Dotations aux provisions 2020 1843 Reprises de provisions 1 232 2 124 _______ _______ 16 301 19 502 ====== ====== 1041 3198 600 860 _______ _______ Résultat courant Pertes exceptionnelles Profits exceptionnels Résultat exceptionnel Résultat avant impôt Impôt sur le résultat Résultat net 32 31/12/2008 326 Intérêts sur opérations de trésorerie et interbancaire -441 -2 338 ====== ====== _______ _______ 15 860 17 164 ====== ====== 5 991 6 345 _______ _______ 9 869 10 819 ====== ====== NOTES EXPLICATIVES Note 1 : Immobilisations (en millions de FCFA) Frais et valeurs incorporelles (en millions de FCFA) Les frais et valeurs incorporelles, ainsi que les amortissements correspondants, ont évolué comme suit au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2009 : Valeurs brutes Frais d'acquisition des immeubles Autres Frais Soldes au 31/12/08 896 augmentation diminution 256 0 Virement Soldes au cpte à cpte 31/12/09 0 1 152 402 0 0 0 402 Brevets, logiciels, licences et marques 3 248 155 -56 0 3 347 Total valeurs brutes 4 546 411 -56 0 4 901 Amortissements Solde au 31/12/08 Dotations Soldes au Reprises 31/12/09 Amortissements 4 091 390 -58 4 423 Total amortissements 4 091 390 -58 4 423 Total valeurs nettes 455 478 Immobilisations corporelles (en millions de fcfa) Les frais et valeurs corporelles, ainsi que les amortissements correspondants, ont évolué comme suit au cours de l'exercice clos le 31 décembre 2009 : Valeurs brutes Soldes au Retraits Virement Soldes au cpte à cpte 31/12/09 -68 0 1 365 174 -22 0 17 749 0 -160 0 1 662 489 8 0 Matériel d'exploitation 6 310 739 -576 0 6 473 Autres immobilisations 2 519 327 -237 0 2 609 296 5071 -4 679 0 688 58 0 0 0 58 30 512 6 331 -5 742 0 31 101 Virement Soldes au cpte à cpte 31/12/09 Terrains Immeubles non Résidentiels Immeubles Résidentiels Matériel de transport Avances et acomptes sur commandes d'immobilisations Dépôts et cautionnements Total valeurs brutes Amortissements 31/12/08 Acquisitions 1 421 12 17 597 1 822 Solde au 31/12/08 Dotations Reprises 497 Amortissement 17 314 1 626 -27 -195 18 718 Total amortissements 17 314 1 626 -27 -195 18 718 0 0 0 0 Immobilisations en cours 0 Total valeurs nettes 13 198 12 383 Total immobilisations 13 653 12 861 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 33 NOTES EXPLICATIVESES Note 2 : Titres de participations et autres valeurs immobilisées (en millions de FCFA) Valeurs brutes Soldes au augmentation 31/12/08 Titres de participation diminution Virement Soldes au cpte à cpte 31/12/09 1 360 558 -52 0 1 866 Prêts et titres à souscription 15 429 645 -1 274 0 14 800 Total valeurs brutes 16 789 1 203 -1 326 0 16 666 Provisions Solde au Dotations 31/12/08 Reprises Virement Solde au cpte à cpte 31/12/09 Provisions 54 0 0 54 Total amortissements 54 0 0 54 Total valeurs nettes 16 735 16 612 Note 3 : immobilisations Crédit-bail (en millions de FCFA) Soldes au 31/12/08 augmentation diminution Soldes au cpte à cpte 31/12/09 Crédit-bail valeurs brutes 50 276 18 411 -10 648 0 58 039 Crédit-bail/amortissements 21 795 17 310 -10 271 0 28 834 Total valeurs nettes crédit bail 28 481 1 101 -377 0 29 205 Note 3 bis: Crédits à la clientèle (en millions de FCFA) Intitulés Crédits à long terme Crédits à moyen terme 31/12/09 31/12/08 0 0 127 984 108 515 Crédits à court terme 78 478 80 856 Découverts et comptes débiteurs à vue 31 165 36 579 237 627 225 950 Total crédits sains à la clientèle Créances en souffrance Provisions sur créances douteuses Créances en souffrance nette Total net 34 Virement 19 065 14 946 -13 880 -13 139 5 185 1 807 242 812 227 757 Note 4 : Autres opérations interbancaires et de trésorerie à vue (en millions de FCFA) Intitulés 31/12/09 31/12/08 Comptes à vue des correspondants 36 061 41 923 Caisses 11 064 13 211 6 275 6 091 53 400 61 225 -258 -258 53 142 60 967 Créances en souffrance sur les correspondants Total Provisions pour créances en souffrance Total net Note 5 : Capitaux permanents (en millions de FCFA) Intitulés Capital social (1) Réserves Report à nouveau Réserves de réévaluation Fonds de garantie mutuelle Soldes au 31/12/08 augmentation diminution Soldes au 31/12/09 6 250 0 0 6 250 21 786 2 819 0 24 605 0 0 0 0 0 0 0 0 205 218 -161 262 Provisions pour risques généraux 1 935 377 -669 1 643 Provisions pour risques généraux 0 35 -21 14 Provisions spéciales et réserves règlementées 0 0 0 0 30 176 3 449 -851 32 774 Total RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 35 NOTES EXPLICATIVESES Note 6 : Banques et établissements financiers à terme et à vue des correspondants (en millions de FCFA) Intitulés 31/12/09 31/12/08 Dépôts à terme 0 0 Emprunt sur appels d'offres BEAC 0 0 Autres 0 0 Marché monétaire 0 0 Comptes à terme des correspondants 0 0 Total comptes à terme 0 0 BEAC Institutions Financières Spécialisées 607 8 723 2 804 2 642 Banques non Associées 951 284 Ets Financiers non Associés 631 404 Ets Financiers Associés 153 218 Banques Associées Caisse d'Epargne Postale Autres Total comptes à vue 15 15 574 354 5 743 4 640 Note 7 : Hors bilan (en millions de FCFA) Intitulés 31/12/09 31/12/08 Garanties de l'Etat 0 0 Autres garanties 0 0 72 706 42 437 engagements reçus des intermédiaires financiers Engagements reçus de la clientèle 29 903 750 Engagement de crédit bail 31 408 30 094 134 017 73 281 0 0 108 444 100 493 41 275 32 310 149 719 132 803 8 723 2 804 2 642 Banques non Associées 951 284 Ets Financiers non Associés 631 404 Ets Financiers Associés 153 218 15 15 Total engagements reçus de la clientèle Valeurs affectées en garantie des opérations du marché monétaire Engagements en faveur de la clientèle engagements en faveur des intermédiaires financiers Total autres engagements donnés Institutions Financières Spécialisées Banques Associées Caisse d'Epargne Postale Autres Total comptes à vue 36 574 354 5 743 4 640 PRINCIPALES RESOLUTIONS VOTEES A L’ASSEMBLEE GENERALE ORDINAIRE APPROBATION DES COMPTES L’Assemblée générale, après avoir entendu la lecture : - du rapport du conseil d’administration sur l’activité et la situation de la société pendant l’exercice clos le 31 décembre 2009, et sur les comptes dudit exercice ; - du rapport des commissaires aux comptes sur l’exécution de leur mission au cours de cet exercice, approuve les comptes et les états financiers dudit exercice, tels qu’ils ont été présentés. En conséquence, elle donne aux administrateurs et aux commissaires aux comptes quitus de l’exécution de leur mandat pour ledit exercice. AFFECTATION DU RESULTAT ET SITUATION NETTE. L’Assemblée générale, après avoir pris connaissance des états financiers, constate l’existence d’un résultat bénéficiaire de FCFA 9.868.941.769 de l’exercice clos le 31 décembre 2009. Après affectation du résultat, la situation nette s’établit de la manière suivante : - Capital social 12.500.000.000 - Prime de fusion 101.908.251 - Réserve légale Sur proposition du conseil d’administration, elle décide d’affecter ce résultat comme suit : - Réserves facultatives - 6.415.000.000 affecté à la distribution du dividende brut global Total Fonds Propres : 2.500.000.000 19.207.020.640 --------------------34.308.928.891 - 2.203.941.769 affecté aux réserves facultatives - 1.250.000.000 affecté à la réserve légale POUVOIRS POUR FORMALITES LEGALES L’Assemblée générale confère tous pouvoirs au porteur d’un original, d’une copie ou d’un extrait du procès-verbal constatant ses délibérations à l’effet d’accomplir toutes formalités légales ou autres s’il y a lieu. RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 37 NOTES 38 RAPPORT D’ACTIVITÉ 2009 39 Siége : DOUALA Joss BP 4042 - Tél : 33 42 70 04 / 33 42 70 10 - Fax 33 42 40 68 / 33 43 03 53 Photos / Conception / Réalisation : JSR Photoconcept - 01 45 81 32 32 BANQUE DU GROUPE SOCIÉTÉ GÉNÉRALE