Le Shôden bavard - Sandokai Kobudo Shugyokai

Transcription

Le Shôden bavard - Sandokai Kobudo Shugyokai
Le Shôden bavard
06
Groupe
Sandokai
Printemps
Avril 2002
Éditorial
Le mot du Sensei
Membres du comité directeur
Réal Genest,
Luc Vanasse,
Daniel Vanasse,
Michèle Beaulac
Jean-Paul Emard,
Sensei
président
vice-président
secrétaire
trésorier, archiviste
L’adresse légale du groupe est le
507 - 7150 M.B.Jodoin
Anjou, QC. H1J 2J3
514 353-5478
Sommaire
Éditorial, Réal Genest
p. 1- 2
p. 2
Quelques renseignements
praptiques
p. 6
Anniversaires
p. 6
.
Ce voyage a permis d’établir un contact réel avec
des pratiquants venant de plusieurs pays.
Il faut se rappeler que pour la première fois, en 18
ans, le Sandokai accepta de créer des liens avec
un organisme officiel. Jusqu’à maintenant , le
Sandokai se contentait de se centrer sur la pratique
du sabre , utilisant le Jodo comme un instrument
d’éducation à savoir: maintient droit du corps,
travailler ses techniques dans de
grands
mouvements,
centrer son corps et son esprit et finalement
amorcer tout mouvement par une action des
hanches, suivie d’un déplacement du corps qui
entraîne à sa suite le JO ou le sabre.
Souvenez vous que tout mouvement qui n’est pas
correctement exécuté par les hanches, doit faire
appel au dynamisme des muscles des bras et de
ce fait fausse le mouvement naturel du Jo ou du
Sabre.
Suite à leur voyage, nos membres ont été
capables d’évaluer notre chemin parcouru. Selon
eux, Sandokai est sur la bonne Voie . Afin de
répondre à la demande de la Fédération, et suite à
une réunion des membres de votre comité, nous
avons amorcé un virage dans notre curriculum: le
Jodo sera enseigné selon les critères de la FEJ.
Nous avons déjà
commencé à apporter
graduellement des corrections ou les changements
dans les Kihon. Le sempai Luc Vanasse donne les
sessions d’entraînement tout en sachant qu’il a le
support des deux autres élèves voyageuses.
2
Je dois remercier le Sensei Pascal Krieger pour la
magnifique bannière qu’il a calligraphié pour le Sandokai
ainsi que la Kanji “Do” qu’il a fait pour votre humble
Une ère de prospérité
Depuis dix semaines, le groupe Sandokai
Je dois remercier le Sensei Pascal Krieger pour la
magnifique bannière qu’il a calligraphié pour le Sandokai
ainsi que la Kanji “Do” qu’il a fait pour votre humble
serviteur.
Ce geste de générosité a été fort apprécié par les
membres du Sandokai.
Actuellement nous regardons vers le futur et nous
attendons des nouvelles de Pascal, à savoir s’il y aura
possibilité de l’acceuillir ou tout autre instructeur de la
FEJ . Si un tel événement se réalisait, il faudrait alors le
faire savoir à tous ceux qui s’intéressent au Jodo et les
inviter à participer aux pratiquent.
En terminant, je suis très heureux de voir que Sandokai
maintient son cap tout en s’enrichissant.
A tous merci.
Mina san, domo arigato gozaimasu
Réal Genest
Depuis dix semaines, le groupe Sandokai
bénéficie de locaux qui répondent à leurs
besoins. Il faut remercier Réal qui a eu la
bonne idée de frapper à la porte de son
Alma Mater (Collège de Rosemont) .
Le groupe se compose maintenant de
vingt-quatre membres dont vingt sont
membres en règle.
Malgré l’augmentation des coûts de
location, les finances du groupe se portent
très bien. Le comité directeur a proposé lors
de sa dernière réunion de faire l’acquisition
d’un paravent pour compléter notre
shomen.
La rumeur veut qu’Eric ait ses entrées au
Centre culturel japonais et qu’une
collaboration future soit possible.
Toutes nos félicitations à Luc qui a ouvert un
dojo à Joliette. Nous lui souhaitons :
prospérité et longue vie. Le dojo de Joliette
est affilié au dojo Sandokai .
Bienvenue aux nouveaux membres
Willy Gilbert Aigon
Glen Peters
Patrice Yeu Ngan Lun
C’est avec grand plaisir que j’ai accepté
de garder la responsabilité du journal pour
finir l’année 2001-2002 .
Jean-Paul Emard
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sous les arbres dans la banlieue de Vienne….. allez, avouez
que cela a du charme! Deux Malaisiens se sont joints au
groupe. Ils pratiquent dans la tradition de maître Kaminoda
et songent à se joindre à la FEJ. Nous, nous nous
efforcerons d’être tout yeux tout oreilles pour transmettre
nos observations à notre groupe et voir avec Réal si nous
pouvons adopter les techniques de la FEJ et nous sentir à
l’aise chez eux tout en restant fidèles à nos traditions
construites au fil des vingt années de notre groupe. Dès le
début, nous nous sommes sentis bien accueillis.
construites au fil des vingt années de notre groupe. Dès le
début, nous nous sommes sentis bien accueillis.
Le dimanche, comme il n’y avait pas de pratique prévue
pour nous, nous sommes partis avec d’autres visiter
Vienne. Évidemment, nous avons été très rapides à repérer
les Konditorei (Voir Luc) pour déguster le fameux gâteau
Sacher Torte. (Voir Véro) Peu à peu les membres de la FEJ
arrivent. Nous serons ± 90 en provenance de Suède,
Angleterre, Hollande, France, Allemagne, Espagne, Italie,
Québec, Malaisie et Autriche bien sûr!
Le lundi, nous demandons à Pascal si nous pouvons
observer une session réunissant les Chûden. Il accepte.
Dans ce groupe restreint, chacun des instructeurs a pu
exprimer de quelle façon il avait perçu les enseignements de
maître Nishioka. Il y a eu discussion sur la façon de faire les
mouvements de base. Nous avons senti une volonté de
présenter à l’ensemble des membres un tout cohérent, un
enseignement qui ne change pas au gré des croyances de
chaque prof. Le groupe se questionnait beaucoup sur
l’engagement de tout le corps dans les différents
mouvements et là-dessus nous nous retrouvions en terrain
connu. Réal nous parle davantage du mouvement de la
hanche comme déclencheur du mouvement alors que, lors
des discussions que nous avons entendues, on parlait
plutôt du corps qui suivait le mouvement. Ce sera
sûrement un domaine de discussion pour ceux qui sont plus
« ferrés » que moi dans ce domaine.
Le lendemain, après une session d’entraî-nement, c’était
l’ouverture officielle du stage. Dans le local qui nous servait
de Dojo, on avait affiché une magnifique calligraphie de
Pascal avec le thème du Gasshuku : Labourer son esprit
(son cœur) et au pied de la calligraphie, un bouquet.
Vienne
GASSHUKU ( SUITE)
Cet ensemble donnait à la fois un ton de grandeur et
de simplicité à ce que nous allions entreprendre. Le
thème nous invitait à ne pas nous asseoir sur nos
certitudes, sur nos acquis, à être prêts sans cesse à
remettre les choses en questions. Il nous mettait en
garde contre nous-mêmes quand nous croyons
posséder la Vérité. Grand défi! Chacun pouvait
l’interpréter à sa façon, mais pour nous qui venions
d’une autre école, cet appel venait à point. Je crois
que nous sommes arrivés à Vienne l’esprit ouvert et
davantage à la recherche des éléments rassembleurs,
des similitudes que d’autre chose. Ici on me permettra
un commentaire personnel. Peut-être aurions nous dû
être plus critiques et voir davantage le chemin qui
nous séparait de l’enseignement authentique de la
FEJ? Je maintiens qu’aller là-bas en croyant que
nous avions des racines communes et que nous allions
trouver des ponts pour nous rejoindre était la bonne
attitude; c’est si facile de trouver ce qui nous sépare!
Mardi six heures! Tout le monde est là et ça démarre!
Kihon tenduku, Kihon sotai avec le jo et ensuite
Kihon sotai avec le bokken. Une chance que nous
avions pratiqué les commandements et cette routine
avec Guy car nous n’aurions pas pu suivre le groupe
au début. Bien que nous ayons appris tous les Kihon
avec Réal, leur façon de les faire est un peu différente.
De plus, nous n’avons pas cette façon organisée et
systématique de pratiquer les Kihon à deux en les
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enfilant tous les uns après les autres. Le soleil tape
et nous adopterons bientôt les usages des anciens :
chapeau et lunettes de soleil et pour certains, les
sandales. Enfin huit heures et c’est le déjeuner! Nous
jouissons des énormes déjeuners autrichiens…..qui se
sont améliorés dès que les cuisinières ont saisi que
nous étions des buveurs de café. Nous continuerons
de pratiquer ainsi au magnifique soleil de Vienne
pendant encore 6 heures.
Et vive la belle
température!
Les jours suivants, nous avons refait chaque matin à
six heures les techniques de base comme je l’ai
expliqué plus haut. Ensuite on nous a répartis en
petits groupes selon les techniques à apprendre.
réservée, durant les derniers jours ils se sont joints à
nous pendant les Kihon sotai et ils se sont dispersés
sur le terrain pour nous observer et nous corriger. Un
soir il y a eu une période où Pascal répondait aux
questions des participants sur le Budo. Il nous a fait
un historique du Jôdô et nous a expliqué les
différentes écoles à partir de maître Shimizu. Une
autre soirée a été consacrée à la calligraphie japonaise;
Pascal a offert aux membres qui le lui demandaient
une calligraphie. ( Voir les dédicaces dans les livres de
Véro et de Réal.)
Le vendredi, il y a eu une période d’examens pour
chaque niveau. Les exigences étaient bien sûr
expliqué plus haut. Ensuite on nous a répartis en
petits groupes selon les techniques à apprendre.
Nous nous sommes joints à un groupe de débutants
parce que nous voulions être certains (hem….quelle
certitude?) de bien comprendre les mouvements de
base. Durant la période où nous nous préparions à
Vienne nous avions pratiqué alternativement les
mouvements des deux écoles de sorte que nous étions
restés dans un certain «flou» quant à ce qu’il fallait
faire vraiment. Nous avons pu travailler avec Pascal
et avec Daniel Leclerc.
Le vendredi, il y a eu une période d’examens pour
chaque niveau. Les exigences étaient bien sûr
annoncées d’avance. Pour obtenir le 5ème Kyu, il
fallait connaître les Kihon de Jo (donc les Kihon
tenduku). Pour le 4ème, il fallait connaître les Kihon
et avec le jo et avec le bokken (donc les Kihon sotai)
et deux kata. Les exigences augmentent évidemment à
mesure qu’on se présente pour des niveaux plus
élevés mais les candidats pour des niveaux plus élevés
ont repassé les bases aussi.
Nous avons pu aussi voir des démonstrations de
toute la série de kata faites par les Chûden et Pascal,
ainsi que des kata de kusarigama et de jutte. Chez
nous, la série de Kata est assez courte. A la FEJ, il y
a plusieurs séries de kata et ce qui m’a
personnellement intéressée c’est que chacune des
séries joue un rôle différent dans l’ensemble. La
vitesse et
le degré d’ardeur (on m’excusera
d’employer ce mot à défaut d’en trouver un autre) se
modifient selon la série. Si on se réfère à la façon
dont nous pratiquons les kata de Kendo traditionnel,
une fois que nous les avons appris, nous devons les
faire comme si nous étions en situation de vie ou de
mort. Dans ce que j’ai vu des kata à la FEJ, certaines
séries sont faites simplement comme ce qu’elles sont
: des exercices techniques….si j’ai bien compris.
Comme les Chûden n’avaient plus de session
En après- midi, Pascal a remis des certificats aux
nouveaux Shoden, c’est à dire à ceux qui ont réussi
tous les Kyu et qui ont réussi leur premier Dan.
Certaines personnes ont reçu un Oku Iri. En
remettant un Oku Iri à une personne, on reconnaît
son engagement de longue date envers l’organisation
mais on lui demande également de continuer cet
engagement; on rejoint là le côté féodal du Budo. La
personne est là depuis suffisamment longtemps pour
mesurer la portée de ce à quoi elle s’engage. L’Oku
Iri a été remis par écrit, sur du papier japonais fait
main, en calligraphie japonaise, avec le sceau de
Pascal. On y retrouve aussi le nom des maîtres de
trois générations. Le document est recouvert d’un
autre papier japonais en guise de couverture et replié
sous forme de pochette. SUPERBE!!!
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Mon goût pour l’esthétique japonais était comblé.
C’était déjà la fermeture officielle du Gasshuku. Ceux
qui ont passé des grades sont restés pour recevoir les
commentaires sur leur performance aux examens.
MAIS ne croyez surtout pas qu’une fois la fermeture
officielle est faite, on arrête de travailler! Surtout pas!
Samedi matin, six heures……et on y va!
Côté loisirs, l’équipe de Vienne qui a fait un travail du
tonnerre soit dit en passant, nous a organisé une
visite de Vienne le mercredi après-midi. Il y en a qui
voulait rester à travailler consciencieusement pour se
préparer aux examens….mais qui se sont laissé
persuader de profiter de leur séjour dans la capitale.
Tour de ville, visite du musée des armures. Croyezmoi, s’il y a des samuraï japonais qui tentaient
d’impressionner l’adversaire avec de grands Kabuto,
il y a des chevaliers européens qui voulaient
impressionner l’adversaire en recouvrant «en grand»
leurs attributs masculins. Blague à part, on a vu là
un jour notre Véronique Chûden de la FEJ. Allez
Véro, on compte sur toi! Lâche pas!
Finalement l’anglais était la langue seconde commune
à tous et c’est ce qui permettait de comprendre les
explications quoique beaucoup d’informations étaient
données en français.
Les gens nous ont taquiné un peu en nous demandant
quand nous ferions un Gasshuku au Québec. La
Fédération européenne en fait un à chaque année dans
un des pays membres et à tous les trois ans c’est la
rencontre internationale.
Comme nous sommes
membres
de
la
Fédération
européenne,
hypothétiquement, la rencontre européenne pourrait
se faire au Québec! Quand je considère tout le travail
qu’ont fait Brigitte et son équipe, je me dis que nous
avons, pour l’instant d’autres priorités et qu’il y aura
sûrement un peu d’eau qui va couler dans le SaintLaurent avant ça! Mais on ne sait jamais! Le
prochain Gasshuku (2002) sera en Hollande et la
il y a des chevaliers européens qui voulaient
impressionner l’adversaire en recouvrant «en grand»
leurs attributs masculins. Blague à part, on a vu là
une collection impressionnante d’armes et d’armures
de différentes époques. En fin d’après-midi, où
croyez-vous que nous nous sommes retrouvés? Bien
voyons…au café de l’hôtel Sacher! Pourquoi? Pour
les gâteaux! À Vienne, faites comme les Viennois. «
Eine Sacher torte und ein Melange,
bitte!» (Voir.... qui vous voulez!) Nous
avons aussi eu une dégustation de vins autrichiens et
un grand souper à l’extérieur.
sûrement un peu d’eau qui va couler dans le SaintLaurent avant ça! Mais on ne sait jamais! Le
prochain Gasshuku (2002) sera en Hollande et la
prochaine rencontre internationale à Vesc dans la
Drome en France. En espérant que mon récit vous
aura donné le goût de participer vous aussi à un
Gasshuku, de rencontrer des gens accueillants qui
partagent la même passion…d’ici là remplissez votre
petit cochon!
Le dimanche 30 septembre 2001
Dimanche….c’est vraiment fini…..Nous échangeons
les adresses et les au revoir, les becs sur les joues
trois fois à la Suisse et nous nous souhaitons de nous
revoir à un prochain Gasshuku.
Pour l’instant, il n’y a pas de femme Chûden…..je ne
sais pas combien il y en a en route vers le
titre…Peut-être verra-t-on
Quelques
renseignements
pratiques.
Dojo:
Collège de Rosemont
6400, 16e avenue
Montréal, QC. H1X 2S9
' Tél. 514 593-6845
Horaire des pratiques:
Anniversaires:
De décembre 2001 à juin 2002
Willy Gilbert Aigon
Yves Martin Boisclair
Jacques Cloutier
Jean-Paul Emard
Lorraine Fortier
Ghislaine Gauthier Limoges
Réal Genest
Steve Goulet
Eric Lecompte
Marc Lefrançois
Roberto Martino
Véronique Nicole
Glen Peters
Daniel Vanasse
Luc Vanasse
Patrice Yew Ngan Lun
10.01
15.01
09.04
30.12
28.05
03.02
12.04
15.03
17.05
07.04
24.03
12.12
02.12
20.02
27.05
08.01
Horaire des pratiques:
Daniel Vanasse
Luc Vanasse
Patrice Yew Ngan Lun
Les samedis de 9h à 12h Jo et bokken
et de 12h à 13h Iaido
Page WEB:
« à venir »
Professeur:
Joyeux
Anniversaire !
Réal Genest, Sensei
Instructeurs:
Daniel Vanasse, sempai
Luc Vanasse, sempai
Mise en page
Jean-Paul Emard
21/08/02
20.02
27.05
08.01