de Miguel HERNANDEZ, présenté par les

Transcription

de Miguel HERNANDEZ, présenté par les
y)ITION TOULOUSE
c LA DíPíCHt
du Midi »
Au Centre régional pédagogique
< El Labrador de mas aire >
de Miguel HERNANDEZ, présenté par les«Amís du théátre espagnol
CAUbül.
a
UcUiLs. au
Centre pedagogique
de
Iti rué Roquelaine.
« Los
Amigos
del leutre esixiñol » ont
présente
une tecture-spectacle
d'une
auvre
de Miguel
Hernández
: « El Labrador de mas aire ». Ln
traduction ed ce ture esl assez
diflicile
á réaliser. On peut toutefois
s'arreter au « Labourcur
á belle allurc... qui a du panache...
».
ca .Mberti, ^us leune
crtes. inms
nialheureusement
morí
depuis
longtemps,
Irois
ans aprés l<i
gueire
d'Kspagne.
C'etait
un homme
simple,
direct, qui. dans son cnfance,
avait
été gardien
de chévres.
II était
iimbu de la tradition
de la poéste
espagnole.
de la poésie des troubadours du A ' V e siécle et des meilleurs poétes du siécle d'or.
Miguel Hernández est u n de ees
poétes qui a. tout au long de son
ixuvre, cétébré la víe paysanne et
montagnarde.
11 devait c o n n a i t r e .
d a n s les milieux
littéraires
de
l'avanl-guerre.
un succés qui parvint ]usqu'en
Frunce.
De luí on
connait
de nombreux
poémes el
un « Auto sacramental
»
composé sur un théme
reltgieux.
Ce soir, les Xmís du Théátre espagnol nous ont présenté une piéce assez peu connue.
C'est done
a u n e présentation
toul
á fait
inédite que nous avons assisté. Elle
fut composée pendant les années
de la deuxiéme guerre mondiale et
écrite en vers : « El Labrador de
mas aire » est un drame paysan
tout empr^nl
de la saveur
du
terroir
espagnol. Un
accompagncment musical avec chtmirs a été
cgmposé jxir Mmc Schw^itzcr
qm.
orí le sait. u également
orchestré
plusieurs piéces de García
Lorca.
Comme il fallait s'y
attendre,
nombreux étaient les Espagnols ct
les hispanisants
toulousains
qut
üva'.ent tenu á assister a la * función ».
Nous avons noté la présence de
MM. Rodondo.
professeur
au lyvee Fermal:
Durroux.
censeur du
l>ctit lycée: Courbiéres.
du lycée
Oatien-Arnoult,
Mlle Brau,
professeur au lycée ArnouU
également:
MM. Alain Guy, che! de travaux
a la Faculté
des leltres:
Serra
Baldo ct Tusón, lecteurs á la Faculté des leltres: Belanbre,
tnspccteur primaire;
Poumaréde,
professeur au lycée classique de jeuncs
filies;
Bernardi
et Carlos
Pradal,
dcssinateurs
á t La Dépéche
».
M. le professeur Merimée,
préstdent de « Los A m i g o s del teatro
español ». actuellement
retenu á
Pjiris,
nvait exprimé
scs
regreti
ae n'avoir pu assister a cette réuIlion, ainsi que M. Sermet, du cabinet
du préfet.
qui
avait
été
Avant la lecture. en lanfiue orichargé de présenter
le
conférenpar les ¡eunes c o m é d i e n s
cier. M. le professeur Nougier.
á gínale,
d
u
groupe, la chórale tnterpréte
:
« Tourisme
et Culture
» des P.
«
La
Fétr.
au Village ». Et nous
T.T. ce méme soir.
voici avec le « Lnbraiior
». CcUe
Cent Mmc Martin
Elizondo
qui piéce done, se rattache par la forprésenla
Miguel
Hernández,
poé- me et par le fond au théátre du
trouvera
te de la génération de García
tor- « siglo de oro ». O n y
La troupe des Jeunes comédiens
Photo «
une K/Ct ,nKi(i<i
Instituto de Estudios Giennenses — Legado de Miguel Hernández
Dépéche ». Op. G
lOH <í^.^
ne comprendra cet a m o u r
moment de sa mnrt.
qu'au
L'interprétation
ful
assuréc
avcc beaucoup
de
compréhension
et de sensibilité par Renée
Yufera
(Encarnación,
la cousine);
Martin
EUzondo (Juan, le cousin),
Varéa
(le scígip.ur maitre absolu...), Pi-
l a r Martines
lia tante).
Blanca
Esgléas (une jeune ftUe).
.Abella
lia filie du seigneur),
Juan
Maten (le « tonto », l'innoccnti,
Luis
Belenguer ile
trattrti.
Lccteurs-acteurs
bien
dans hi
tradition,
qui ont vécu leur
róle
et done assiiré une ínter pretalíon
exacte
et émouvnnte
du
drar^s
poignant de Miguel
Hernández.
P, AYMARD
du K*'oupe des u A m í s du ThéA trf
La
íi
pa'jiuns
contre
le scgncur,
maitre ubsolu
Toul
ceta
s'rxprtmr
avcc un lyrisme d'une vigueur
quii
est ln caractéristíque
de
Miguel
Hern^.Mec.
Conflit
entre Juan. .'<
rüuMn
d'Encarmicion
et le seigneur
dei'ffiu Jui aiisst amoureuT
de la
jeune filie. Ce qui donne lieu a u n
debat sur la propriéti
des tvrres
« qut appartiennent
ó r^ux qui la
traiMíllent
».
Devant
une tclle attuiide.
le
« maitrc » cssaiera de se debarrasser de ce rival.
Pour cela il se
servirá d'un autre villageott'.
jaloux de Juan tui aussi. ct ce sera
le dramc.
La moraltte se trouvera dans la
condamnation
de l'igotsine
et de
l'odieux.
C » st une piéce qm est uri c/ian(
d'amour.
Chant d'amour
d'Encarnación pour son cousin Juan qut
Raillart.)
Espagnol
(REFILON)

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