chroniques dionysiennes

Transcription

chroniques dionysiennes
Chômeurs
en lutte le 6
N° 768 0,61 €
Hebdomadaire d’information locale du 3 au 9 décembre 2008
Visites du patrimoine, haltes
dans les poches d’habitat
insalubre, débat sur la loi
Boutin… Vendredi 28 novembre,
la municipalité organisait une
journée du « droit au logement
pour tous ». page 3
Le tennis au mieux
de sa forme
GÉRARD MONICO
Le logement dans
tous ses états
La section tennis du Sdus va
disputer le championnat de
France en N2, pour ses équipes
premières, féminine
et masculine. Et la relève se
prépare avec 200 jeunes inscrits
à l’école du club. page 10
Librairie du 22, rue Jean-Jaurès
Depuis 10 ans,
Folies s’ancre
LIBRAIRIE Folies d’encre. La petite embarcation du centre-ville résiste, contre vents et marées – et parfois,
ça tangue fort – au temps qui passe. Depuis une décennie, le lieu créé par Sylvie Labas s’est fait un nom et un
renom. Il collectionne aussi des aficionados qui militent pour que perdurent de tels espaces dédiés à la
lecture, les Fous d’encre qui, à cette occasion, viennent de sortir un petit journal. Parmi les plus beaux moments
partagés avec ses amis lecteurs, le passage de Luis Sepulveda et de Erri de Luca. Retour sur une naissance et sur
le programme des dix bougies avec, vendredi 5 décembre, une soirée italienne et, samedi, un bal. page 9
www.lejsd.com
CHRONIQUES DIONYSIENNES
Génération slam. Ça y est, le CD est sorti! Dans une salle de
la Ligne 13 comble, en présence de Philippe Vallin, l’un des
ordonnateurs de l’affaire, de Grand Corps Malade, parrain de
l’aventure à travers ses ateliers, et de Didier Paillard (qui, aux
dernières nouvelles, n’a pas slamé…), tous les poètes et musiciens
protagonistes de l’album, âgés de 11 à 85 ans, ont proposé,
dans une ambiance complice, des extraits de l’album Génération
slam et des textes écrits plus récemment. Un bel aboutissement
pour un beau projet… Qui ne s’arrêtera sans doute pas là.
B.L.
La classe. En attendant la présentation au Théâtre Gérard-Philipe,
en mars-avril 2009, de Classe, spectacle tiré du livre éponyme de
Blandine Keller (publié aux éditions P.O.L. en 2004), lui-même écrit
à partir de son expérience d’enseignante au collège Barbusse,
une première approche a été donnée le 21 novembre dans le cadre
des ateliers artistiques en milieu scolaire du TGP. Des élèves de 5e
du collège Elsa-Triolet ont présenté des extraits du livre, comme
une bande-annonce.
B.L.
Égalité. 1er au 6 décembre, Semaine de l’égalité. Elle tombe
particulièrement bien cette année en ces temps avérés d’inégalité.
Et quand l’égalité fait défaut, la solidarité en demande plus.
Le 1er décembre, c’était aussi le lancement de la campagne d’hiver
des Restos du cœur. On sait d’ores et déjà que l’augmentation de
la fréquentation était spectaculaire dès la première journée.
D.Sz
Velcom, bienvenue. Pour un peu, on entendrait la voix de Lisa
Minelli dans Cabaret, « Welcome, bienvenue… ». En fait ce Velcom
est le nom des vélos en libre-service que Plaine commune va
mettre en service dès l’été prochain. Des deux-roues jumeaux des
Vélib de Paris, qui eux dès avril remonteront à la Plaine. Il y aura
donc des stations séparées et des abonnements (au même prix)
différents. Peut-être un peu de quoi se mélanger les pédales. G.R.
Bravo! Jeanne de la zone, écrit par Frédérique Jacquet, a reçu le
Prix de la presse jeunes 2008 lors du Salon du livre et de la presse
jeunesse de Montreuil. Une belle récompense pour Frédérique,
qui travaille à Saint-Denis depuis longtemps, et pour le directeur
des éditions de l’Atelier, Bernard Stéphan, qui y habite.
B.L.
GÉRARD MONICO
L’Apeis, comme d’autres
organisations, appelle à
une journée nationale contre
le chômage et la précarité. À la
bourse du travail, l’association
reçoit de plus en plus
de monde. Reportage. page 2
actualités
actualités
En Bref
turs ingénieurs tout au long de
leur scolarité, la Maison de l’alternance du Cnam à Saint-Denis
offre un suivi personnalisé comme
le soutien pédagogique, le double tutorat école et entreprise ou
l’accès à des clubs sportifs, culturels ou technologiques.
« Mettre l’accent sur
le secteur tertiaire »
Installée à Saint-Denis depuis
trois ans, cette antenne du Cnam
est divisée en deux pôles : l’un
est dédié à l’enseignement et à
l’apprentissage, l’autre se concentre sur la recherche sous l’égide
de l’Institut national de métrologie (INM). Outre les relations
privilégiées entretenues avec les
entreprises du département pour
répondre à leurs besoins de maind’œuvre en formation, des
contacts permanents sont également établis avec les universités Paris 8 et Paris 13.
D’après Jean-François Rialland,
responsable de l’alternance du
Cnam de Saint-Denis, plus de
80 % des élèves fraîchement
émoulus « trouveraient un emploi durable dans une entreprise.
Mais, poursuit-il perplexe, le
contexte actuel de crise pourrait
faire chuter ce chiffre promet-
GÉRARD MONICO
MAINTENANCE de véhicules,
génie électrique, mécanique et
électronique et télécommunications, voilà autant de formations nouvellement dispensées
au Cnam (Conservatoire national des arts et métiers). Celuici propose en alternance aux
jeunes apprentis des périodes
de travail dans les entreprises
associées au projet, parmi lesquelles Citroën Saint-Denis, EDF,
Renault ou Thalès… De fait, durant leurs trois ans d’étude, les
élèves bénéficient du double statut de salarié et d’étudiant et
sont de plain-pied confrontés au
monde du travail.
Ces formations s’adressent aux
moins de 26 ans, titulaires d’un
BTS, DUT ou diplôme équivalent. Afin d’accompagner ses fu-
LES MILITANTS du Réseau éducation sans frontières (RESF)
de Saint-Denis appellent à un
rassemblement jeudi 4 décembre, devant la sous-préfecture,
pour soutenir une famille turque
visée par une expulsion (1). Dans
ce réseau surtout formé d’enseignants et de parents d’élèves,
l’alerte était lancée le lundi 24 novembre. Ce jour-là, vers 16 h, des
policiers se sont présentés au domicile d’Elif Isik, une Kurde de
Turquie, âgée de 33 ans et mère
de trois enfants. Elle ne leur a
pas ouvert la porte. Déboutée de
la demande de droit d’asile qu’elle
avait déposée lors de son arrivée
en France en 2005, la jeune femme
est visée par une OQTF, obligation de quitter le territoire, contre
laquelle elle n’a exercé aucun recours.
Une fois les policiers partis, elle
appelle à l’aide une amie, qui en
avertira le collège Degeyter, où
Cnam, 25 novembre, accueil des apprentis ingénieurs.
teur, nous sommes aujourd’hui
dans l’inconnu. » À l’heure actuelle, l’établissement de SaintDenis compte environ 600 élèves,
mais espère doubler ce nombre d’ici trois ans. Les filières
techniques étant déjà bien implantées, « l’objectif désormais
est de développer des filières
orientées vers le commerce, la
comptabilité et la finance, explique M. Rialland. Nous voulons mettre l’accent sur le secteur tertiaire ».
Fondé sur la méritocratie, terme
très en vogue par les temps qui
courent, le Cnam s’adresse à des
étudiants aux profils différents
de ceux que l’on peut retrouver
en classe préparatoire. « Nous
formons des jeunes qui ont envie d’être dans l’action, précise
M. Rialland. Nous ne voulons
pas des savants, mais des personnes à même de monter des
projets. Et ici, le potentiel est
énorme. Contrairement à d’autres écoles, nous ne demandons
pas d’analyser les problèmes
mais de les résoudre. Au Cnam
en particulier, nous cherchons à
tirer profit d’autres qualités. Ce
qui prévaut, c’est l’envie. »
est scolarisé Hasan, l’aîné de
Mme Isik. L’établissement en informe sitôt l’école Jules-Guesde,
que fréquente Huseyin, son
deuxième fils. Et la solidarité s’organise. La jeune mère et ses enfants sont hébergés incognito,
tandis qu’une pétition est lancée
au collège comme à l’école pour
demander un réexamen de sa situation par le préfet en vue d’une
régularisation. Le samedi 29 novembre, une délégation du comité de soutien, qui s’est improvisé avec des enseignants et
des parents, se rend au commissariat « pour demander des
explications ». Sans résultat. « Ils
sont venus les chercher jusque
chez eux ! », dénoncent-ils dans
les tracts qu’ils ont distribués dimanche sur le marché.
Réunion de l’AUT
L’Association des usagers
des transports AUT Plaine
commune organise lundi
8 décembre, de 18 h 30
à 20 h 30 à la bourse du travail
(9-11 rue Génin), une réunion
publique avec des
représentants de la RATP sur
M.L.
� (1) Rendez-vous jeudi 4 décembre
à 17 h devant l’école Jean-Vilar,
rue des Boucheries.
Sensibilisation à la Loi Dalo
Université Paris 8
DU 23 OCTOBRE au 5 décembre, un bus affrété par le Secours catholique, la Fondation
Abbé Pierre et un collectif d’associations s’est arrêté dans 9
villes pour sensibiliser à la loi
sur le droit au logement opposable (Dalo). Le 1er décembre,
il a fait halte à Saint-Denis. Sur
la place Jean-Jaurès, le véhicule à étage a servi de fond de
scène aux orateurs. Parmi eux
Augustin Legrand, des Enfants
de Don Quichotte, pour qui cette
loi Dalo « est assez extraordinaire dans le sens où l’on va
APRÈS deux semaines de grève,
la reprise des cours a été votée
le lundi 1er décembre par les étudiants de l’UFR (Unité de formation et de recherche) de droit
de l’université Paris 8. À l’origine du mouvement suivi par
400 à 500 étudiants, « l’administration refuse d’allouer les crédits pour le remplacement d’un
professeur malade, absent depuis
la rentrée, et qui enseigne trois
matières obligatoires, droit public, droit de la famille et droit de
la santé », raconte Virginie, en
master 1 de droit public. « Toutes
les conditions sont remplies pour
que les cours soient assurés, déclare de son côté Pascal Binczak,
le président de Paris 8. On dé-
Le bus place Jean-Jaurès
D.Sz
2
plus importante de la population
de Saint-Denis est confrontée à
de grandes difficultés économiques
et sociales. L’année dernière, elle
a reçu environ 3 500 personnes.
« Le malaise social est palpable
et gagne du terrain, déplore Kadija Touré, chargée d’insertion au
sein de l’Apeis. Un nombre croissant de personnes perdent l’ensemble de leurs droits sociaux et
se retrouvent totalement démunies. » Et de pointer cette problématique : « Il devient très difficile de tous les accueillir. »
« Patate chaude »
Le gouvernement Fillon en prend
pour son grade et les ministres
concernés par les problèmes de
société sont tout autant vilipendés. « Ici, on lutte aussi contre
les discriminations sociales et
raciales qui ont beaucoup trop
souvent cours en France, le pays
de l’Apartheid », s’insurge le très
radical Le Bescond.
JSD n° 768 du 3 au 9 décembre 2008
Martine Lapoudge, trésorière de
l’Apeis, fait également étalage de
tout son pessimisme. En nous expliquant que son combat contre
la pauvreté s’applique de façon
très large (surendettement, expulsions locatives, coupures
d’énergie), elle regrette devoir
« même se substituer à l’ANPE
qui nous envoie les CV de certains
clients ou aux assistantes sociales
qui se disent débordées. C’est le
phénomène de la patate chaude.
Du coup, on est harcelé et ne pouvons répondre que difficilement
de façon positive car nous disposons de moyens financiers limités. » Mais tout ne semble pas si
noir que ça. À preuve, récemment, l’association a obtenu gain
de cause auprès du Trésor public
qui a accepté d’annuler les
amendes SNCF ou RATP écopées
par les plus précaires.
Sakho, sa femme et leurs six enfants font partie des cas d’urgence que soutient l’associa-
YANN MAMBERT
Violences faites aux femmes
Grégoire Remund
� Samedi 6 décembre, à 11 h, une
rencontre avec les chômeurs de la ville
est organisée par l’Apeis, avec la mairie
et Plaine commune, à la bourse du travail
(9-11, rue Génin). Didier Paillard
y participera et partagera le repas avec
les présents avant de rejoindre
la manifestation nationale (14 h 30,
place de Stalingrad à Paris).
Accession sociale
Samedi 6 décembre,
à 11 h, rue des Fresnes,
la Coopérative d’accession
sociale à la propriété (CAPS)
lance symboliquement
le chantier des 15 premières
maisons qu’elle construit
quartier Floréal-SaussaieCourtille.
double les travaux dirigés. Et pour
l’enseignant absent, deux collègues proposent de le remplacer.
Ce qui est normal à l’université,
où on ne dispose pas de fonds spécial à cet effet. » Un audit sur les
besoins de l’UFR vient d’être lancé.
« La vérité, c’est que les étudiants
sont abreuvés de contrevérités
dans le but de les retourner contre
les instances de l’université, dénonce le président. J’accuse la direction de cette UFR d’avoir créé
cette situation pour l’instrumentaliser aux frais des étudiants »,
déclare-t-il en désignant d’anciens fidèles de son prédécesseur,
Pierre Lunel, dont l’UFR de droit
serait le dernier réduit.
M.L.
Manif jusqu’à la sous-préf
Lundi 1er décembre, place Jean-Jaurès.
tion. Leur histoire a commencé
le 20 octobre dernier lorsque
cette famille a été expulsée de
son logement à Villeneuve-laGarenne. Sakho se dit victime
d’une escroquerie immobilière
et d’un bailleur peu scrupuleux.
L’Apeis a eu connaissance de sa
situation après qu’il eut affiché
des tracts sur les murs de sa ville
destinés à sensibiliser les pouvoirs publics. Pour faire front à
tous ces vices de forme, il a été
contraint d’arrêter son travail.
« Le plus urgent, c’est de trouver
un logement, le reste suivra »,
glisse Sakho, l’air groggy.
À partir du 8 décembre (pour
18 jours), travaux sur
le réseau d’assainissement
rues Berthelot, Diderot,
Voltaire, Camille-Simonet,
Massenet, J.-J.-Rousseau,
Pierre-Curie, d’Alembert,
rue et chemin des Postillons,
chemin du Moulin-Basset
et villa Monjardin.
Stationnement interdit sur
l’ensemble des voies.
Infos au 01 55 93 63 16.
Étudiants sans-papiers de Paris 8
Défense des chômeurs et précaires
14 HEURES. Un flux incessant de
personnes irrigue les locaux de
l’Apeis Saint-Denis, situés au soussol de la bourse du travail. Il en
est ainsi tous les jeudis depuis
que l’association a ouvert ses
portes aux sans-papiers pour une
permanence juridique. « Les gens,
la plupart du temps, ne connaissent pas leurs droits, mais ils savent que nous sommes là pour les
informer et les conseiller, tranche
Thierry Le Bescond, membre du
bureau de l’Apeis. Et nous mettons un point d’honneur à ne pas
les envoyer ailleurs sous prétexte
de se débarrasser d’eux. »
Sans toutefois se targuer de régler tous les problèmes, Thierry
Le Bescond s’attache à apaiser les
angoisses de chacun, voire à trouver sur le champ des solutions.
« Nous jouons en quelque sorte un
rôle de psy en étant complètement
dans l’humain et en apportant du
réconfort », ajoute-t-il. Selon l’association, une frange de plus en
Attention travaux
Reprise sous tension en droit
réussir à faire condamner l’État ».
Richard Vallet, président du Secours catholique de Seine-SaintDenis, a dénoncé de son côté
la baisse du budget du logement pour 2009. « On est loin
de la priorité dont avaient parlé
le Premier ministre et le président de la République », a-t-il
relevé après avoir souligné l’importance de populariser la loi :
« En Seine-Saint-Denis, il y a
53 000 demandeurs de logement,
mais seulement 5 316 dossiers
Dalo remplis ».
Grégoire Remund
L’Apeis mène son combat
sur tous les terrains
28 novembre à l’initiative de la municipalité
Mariage forcé ici et aujourd’hui
EN SEINE-SAINT-DENIS, « environ 1 000 jeunes filles de 18 à
21 ans ont été confrontées à la
question du mariage forcé ». Le
chiffre est tiré de l’enquête menée en 2006 par l’Observatoire
national des violences envers les
femmes, qui dépend du conseil
général. Il était cité en préambule de la rencontre publique qui
s’est tenue le jeudi 27 novembre
à la Maison de la jeunesse, à l’initiative de la Ville. C’était à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination des violences faites aux femmes.
Dans l’assistance – 70 personnes
– témoigneront deux victimes
de mariage forcé, dont une Marocaine, mère de six enfants,
conçus « sans caresse, sans tendresse ». « Chez nous, les filles
subissent l’excision, le mariage
forcé et précoce, raconte à son
tour Aminata, une Guinéenne.
Si vous n’acceptez pas, vous êtes
maudites. Le quotidien avec un
homme imposé, c’est l’enfer, c’est
une femme désespérée et détruite. » Et une sexualité qui n’est
plus que viols, comme le souli-
gnera avec elle une intervenante
de l’Observatoire.
La Mission des droits des femmes,
organisatrice de la rencontre,
avait aussi invité pour témoigner
Diaryatou Bah, autre Guinéenne,
qui allait reprendre le fil de son
récit publié en 2006, sous le titre On m’a volé mon enfance. « Je
suis née dans une grande famille.
Mon père avait quatre femmes et
trente-deux enfants. J’ai été excisée à 8 ans… » À 13 ans, poursuit-elle, elle est mariée à un
homme, de trente ans son aîné,
qu’elle rejoint en Hollande, sur
l’injonction notamment de sa
mère. Elle a 14 ans. Des papiers
falsifiés lui en attribuent 25. Elle
sera deux fois enceinte. Et c’est
en France, quatre ans après, qu’elle
appelle à l’aide et finit par être
hébergée en foyer. « On peut être
frappée et violée à répétition.
On peut s’en relever », assure Diaryatou, aujourd’hui âgée de 23
ans et qui préside en région parisienne l’association Espoirs et
combats de femmes. Son blog :
http://diary94.skyrock.com/
M.L.
LE MARDI 2 décembre, une Journée nationale de solidarité avec
les étudiants étrangers était organisée par RUSF, Réseau universités sans frontières, notamment à l’université Paris 8, où
ses militants comptent parmi les
plus actifs. Dans cette fac où sont
dénombrés 8 000 étudiants étrangers, soit 27 % des effectifs, issus de 157 pays, ils seraient une
centaine à être privés de titre
de séjour. Grâce à RUSF, vingt
d’entre eux – ceux qui s’étaient
fait connaître – ont bénéficié
en juin d’un parrainage qui leur
assure un minimum de protec-
tion. Mais tel n’a pas été le cas
en septembre pour Jean de Dieu
Mbassa, étudiant en licence d’écogestion de 24 ans. Arrêté en
Haute-Savoie, il a été expulsé au
Cameroun, qu’il avait quitté dix
ans plus tôt. RUSF Paris 8, qui
appelait à manifester jusqu’à la
sous-préfecture, réclame, outre
la fin des expulsions, « l’arrêt
des contrôles des parcours universitaires par les préfectures ».
RUSF Paris 8, tient une permanence à l’université le lundi de
14 h à 16 h. Blog : http://rusf.
org/_RUSF-Paris-8
M.L.
RETOUR EN IMAGES
Simulation. Sous le tunnel du Landy, autoroute A1,
jeudi 27 novembre, un exercice de sécurité civile,
grandeur nature, a eu lieu de minuit à 3 h du matin. Une
centaine d’hommes (pompiers, Samu, CRS, sécurité…)
a été mobilisée pour gérer l’incendie (provoqué) de
voiture déclenché après un accident (fictif).
Tour de ville du logement
Les élus de la majorité
ont organisé une sorte
de marathon du droit
au logement dans
plusieurs quartiers
de la ville autour
des principaux thèmes
de l’habitat.
AVANT LES SERVICES publics, en
janvier, et les transports, en mars,
c’est au « droit au logement pour
tous » que la municipalité avait
décidé de consacrer sa première
« journée d’information et d’actions », le vendredi 28 novembre.
Organisée autour d’un circuit dans
plusieurs quartiers, cette initiative
pour « présenter l’action de la Ville
et de ses partenaires » intervenait
à un moment clé sur ces questions
hautement sensibles à Saint-Denis. À l’échelle nationale, c’est
d’abord le projet de loi de « mobilisation pour le logement et la
lutte contre l’exclusion » que s’apprête à voter l’Assemblée, à partir de la mi-décembre. Et dans le
département, les premiers froids
ont encore aggravé l’insuffisance
des hébergements d’urgence,
comme en ont alerté le 19 novembre dans une lettre au Premier
ministre douze maires de SeineSaint-Denis, dont Didier Paillard,
qui est à l’origine de cette missive
commune. Ils y déplorent l’insuffisance des capacités d’accueil des
résidences sociales. Des structures
qui « dans le département sont […]
utilisées par la ville de Paris pour
ses propres besoins », s’insurgent-ils en réclamant « une solidarité régionale » dont, à ce jour,
ils n’ont fait que les frais. Relogements de sinistrés d’hôtels meublés parisiens, ou d’expulsés de
Cachan… Les contributions séquano-dionysiennes ont été soulignées aussi par plusieurs élus,
devant la résidence hôtelière de la
rue Jesse-Owens, dans le quartier
YANN MAMBERT
Le Cnam ouvre
de nouvelles voies
Le 25 novembre, l’École
d’ingénieurs du Cnam
(EICnam), en présence
des organisations
professionnelles
partenaires, a accueilli
dans ses locaux de la
Plaine 80 apprentis
ingénieurs. Ils ont
récemment intégré les
nouvelles formations
mises en place par
l’établissement.
Dimanche 28 septembre
2008, à 19 h 20, les sapeurs
pompiers intervenaient
à hauteur du 14, bd JulesGuesde (à proximité
du magasin Carglass) pour
secourir Louise Thorigny,
102 ans, victime d’une
agression et qui en décèdera.
Les enquêteurs du Service
départemental de police
judiciaire recherchent tous
témoins susceptibles
d’apporter des précisions sur
les circonstances du drame.
Appeler l’état-major de la
police judiciaire (24 h/24 h) :
01 45 44 31 82.
Avec la famille Isik
les modifications du réseau
des autobus à la Plaine
et avec l’arrivée des trams.
YANN MAMBERT
Enseignements en alternance
Appel à témoins
RESF mobilisé contre une expulsion
Intervention de Stéphane Peu à la résidence sociale Adoma, rue Charles-Michels.
du Stade-de-France. « Un établissement détourné de son objectif »,
ont-ils dénoncé, puisqu’au lieu
d’accueillir des salariés du secteur,
il sert aux besoins en hébergements de la Ddass de Paris.
« La fragilisation du statut
de locataire HLM… »
Quant au projet de loi proposé par
Christine Boutin, ministre du Logement et de la Ville, il a fait l’objet d’un débat, où est intervenu
notamment Jean-Baptiste Eyraud,
porte-parole du Dal (Droit au logement), l’association récemment
condamnée par la justice. 12000 euros pour avoir « embarrassé la voie
publique en y laissant des objets »,
selon la terminologie des infractions qui visent le campement de
mal-logés installé par le DAL voici
un an dans les beaux quartiers du
2e à Paris. Ce qui fait dire à Patrick
Braouezec qu’il s’agit « d’un acte
d’injustice pour décourager tous
ceux qui luttent aux côtés de ceux
qui souffrent ». Pour M. Eyraud,
avec la loi Boutin, « c’est toute une
partie du parc HLM qui va perdre
sa vocation sociale dans les dix ans
à venir ». Il désigne comme « le
plus grave dans ses conséquences »
l’article 1, qui obligerait les bailleurs sociaux à vendre 40 000 logements par an, imposerait une
« dérégulation » des loyers, et imputerait aux locataires les travaux
d’amélioration. Le porte-parole du
DAL critique encore l’article 4, qui
permet aux bailleurs sociaux d’acquérir des programmes immobiliers gelés en raison de la crise financière. « C’est un soutien aux
promoteurs. En 1991 (année de
krach immobilier), ils se sont démerdés, on n’en a pas fait des discours ! Alors que là, on leur offre
un deuxième marché. » Autre inquiétude, « la fragilisation du statut de locataire HLM. On est dans
la perspective d’un bail à six ans.
Et c’est le droit au maintien dans
les lieux qui est remis en cause sur
la question du revenu et du souspeuplement ». Les locataires, dont
les grands enfants ont quitté le
foyer, par exemple, pouvant se voir
demander d’intégrer un logis plus
petit. Ce que refuse également la
CNL, Confédération nationale du
logement, par la voix de son responsable départemental, Marc Ruher. Comme la responsable dionysienne, Chantal Delahousse, il
s’est alarmé du calcul des suppléments de loyers de solidarité
(SLS) qui entreront en vigueur dès
janvier dans le patrimoine social
privé à Saint-Denis. Le taux de dépassement des plafonds de ressources, pour y être assujetti, passera de 60 % à 20 %. Et la loi Boutin prévoit encore d’abaisser les
plafonds. Contre cette politique,
DAL et CNL ont appelé à la manifestation nationale « pour le droit
au logement » qu’ils organisent
avec la CGT, le samedi 13 décembre (1).
Marylène Lenfant
� Rendez-vous de la CNLde Saint-Denis,
à 14 h au métro Duroc.
L’Orqad présentée en démarche-quartier
Un nouvel outil contre l’insalubrité
ORQAD, opération de requalification des quartiers anciens dégradés : annoncé au printemps
dernier par l’Anru (Agence nationale de la rénovation urbaine),
pour une mise en œuvre dans le
cadre de la future loi sur le logement, ce nouveau dispositif pourrait profiter aux deux quartiers où
la résorption de l’habitat insalubre est la plus urgente, les abords
de la Porte de Paris, et surtout le
secteur de la gare, « le plus délaissé » de tous, comme le répètent ses habitants depuis des années. Le mercredi 26 novembre,
lors de la réunion de démarchequartier République/Gare, ils ont
donc écouté avec la plus grande
attention les explications de Stéphane Peu, maire adjoint délégué
notamment à l’urbanisme et en
charge du quartier. « Avec l’Orqad,
il y a une extension des missions
de l’Agence nationale de la cohésion urbaine, jusque-là circonscrites
aux quartiers d’habitat social, aux
centres-villes dégradés. » Prévue
sur une centaine de sites avec un
budget escompté de 2,5 milliards
d’euros dans les cinq ans, les Orqad devraient être conduites par
des organismes, type société d’économie mixte, avec lesquelles les
collectivités territoriales signeraient une concession d’aména-
gement. « Saint-Denis fait partie
des sites pilotes, avec Saint-Ouen,
Aubervilliers, Marseille et Roubaix », annonçait encore l’élu, qui
espère pour la ville un traitement
prioritaire, grâce à l’étude réalisée par le groupement de consultants GTC (Guy Taieb Conseil),
GERS et Fortin architecture.
« Les actions ponctuelles
sont vouées à l’échec »
« Les actions ponctuelles sont
vouées à l’échec, il faut y aller
très fort », insistait Guy Taieb, en
énumérant les chiffres qui, dans
ce quartier Gare, donnent la mesure de la tâche à accomplir dans
l’habitat privé. 44 % de logements de moins de 35 m2 , un
taux de suroccupation lourde
(moins de 9 m2 par personne) de
15 % (4 % en Île-de-France)…
Et un habitat potentiellement indigne, du fait de son ancienneté
et de sa suroccupation, à 38 %
(11 % en Seine-Saint-Denis). Une
proportion « sans équivalent »,
soulignait M. Taieb. La précarité
sociale est à l’avenant, avec une
population vivant à 36 % sous
le seuil de pauvreté (817 euros
de revenus mensuels). « C’est
deux fois plus que la moyenne
nationale ! »
JSD n° 768 du 3 au 9 décembre 2008
M.L.
3
actualités
En Bref
Le comité de soutien à Michel
Roger (Cie Jolie môme) et
Ludivic Prieur appellent à les
soutenir lors de leur procès,
jeudi 11 décembre à 13 h à la
14e chambre du tribunal
correctionnel de Paris (palais
de justice, M° Cité).
Cours d’art floral
Cours d’art floral organisé par
Saint-Denis ville verte ville
fleurie mercredi 10 décembre
de 18 h 30 à 20 h au 40, rue de
la Boulangerie. Thème:
couronne de fête.
Infos au 01 42 43 36 53.
Fête paroissiale
L’église protestante
luthérienne de Saint-Denis
invite à sa fête paroissiale
(stands, vêtements,
brocante…) qui se tiendra
le samedi 6 décembre à partir
de 14 h, 29, bd Carnot.
Attention match
Samedi 6 décembre à 16 h,
match de rugby au Stade
de France, avec Français/
Harlequins de Londres.
Le stationnement et la
circulation seront perturbés
dans le secteur de la Porte de
Paris dès le matin.
Dionyversité
Jeudi 4 décembre : « Ni
ouverte, ni positive, la
laïcité ». Mardi 9 décembre :
« L’espace public réenchanté
ou la disneylandisation du
mode de vie urbain ». Infos:
http://www.dionyversite.org
et Tél. : 09 64 03 54 40.
Cercle du silence
Un rassemblement
protestataire sans prise de
parole, avec des pancartes
pour support d’expression :
tel est le cercle du silence,
auquel appellent à se joindre
le Comité catholique contre la
faim et pour le développement,
l’Action catholique ouvrière
et la Coordination 93 de lutte
pour les sans-papiers. Cette
manifestation se tient devant
la basilique vendredi 5
décembre, de 18 h 30 à 19 h 30.
Manif devant Vilar
Les enseignants en primaire
sont appelés à se rassembler
le jeudi 4 décembre à partir de
16 h 30, devant l’école JeanVilar pour y remettre leur
cahier de doléance à
l’inspecteur d’académie.
Soutien au 76 Péri
Les habitants du squat du 76,
rue Gabriel-Péri, organisent
« un rassemblement et une
conférence de presse », ce
mercredi 3 décembre à 14 h.
En présence des artistes
ivoiriens Tiken Jah Fakoly et
Layone, et du député Patrick
Braouezec.
Floréal/Saussaie/
Courtille
RV des femmes
Les femmes du quartier sont
invitées à la maison de quartier
Floréal (3, promenade de
la Basilique) à venir échanger
autour d’un thé ou café,
le mardi 9 décembre de 14 h
à 16 h. Au cours de cette
rencontre, présentation
de l’association Culture du
cœur, qui permet notamment
d’obtenir des entrées à des
spectacles.
Conversation croisée avec trois Verts
L’ancrage
social-écologique
des militants
Le moteur idéologique
des écologistes est un
deux temps :
l’environnement et
l’implication sociale. Ils
préparent leur congrès
sans psychodrame et
espèrent beaucoup des
élections européennes.
D’HABITUDE, ils font comme
les socialistes. Ils se chamaillent, affectionnent les bourrepifs verbaux, nourrissent la rubrique polémique des journaux.
Cette fois, à quelques jours de
leur congrès de Lille, les 6 et
7 décembre, les Verts paraissent
tranquilles, bien dans leurs godasses, prêts à recycler leurs motions (six au total) dans un pot
commun. Alors l’âge mûr ? La
parole à trois militants.
Fatima s’est toujours sentie très
écolo. Mais celle qui est devenue porte-parole locale des Verts
et secrétaire adjointe départementale a d’abord baigné dans
l’associatif avant de s’encarter
en politique. « Les Verts, c’est
riche de débats, c’est jeune, c’est
la parité homme-femme, c’est un
mouvement libertaire où il est
facile de trouver sa place. » La
jeune mère de trois enfants se
régale. Elle est même « euphorique » depuis que s’est produit le rapprochement des familles de l’écologie, de Hulot à
Bové en passant par Cohn-Bendit. Elle manie les concepts de
« décroissance solidaire », de nécessité de « revoir nos modes
de vie et de consommation ».
« Trouver des alternatives
au productivisme »
Fatima est à l’aise dans « la place
très ancrée à gauche » qui positionne les Verts et elle pense que
la doublette social + écologie
constitue « une alternative intéressante pour de plus en plus
de gens ». Surtout ceux que la
gauche classique désespère. « Il
va falloir trouver des alternatives au productivisme », explique-t-elle. Et en ces temps
« de crise systémique qui remet
en cause le capitalisme d’aujourd’hui » la route paraît plus
carrossable aux audacieux qui
veulent placer « l’économie au
service de l’Homme ».
Mosis, candidat aux dernières
cantonales, le croit aussi. Arrivé
à l’écologie via « le côté social
des Verts », il estime que ces
« deux pôles sont indissociables ».
« Le social influe sur la manière
de consommer, de manger, de vivre », insiste-t-il. Il prône « une
juste répartition des richesses »
seul remède pour remettre le
monde sur ses pieds et « thème
essentiel sur lequel toute la gauche
devrait discuter sérieusement »
pour proposer une alternative
crédible. Mosis constate que les
Verts ont été capables de mettre
sur la table des débats qui gagnent toute la gauche, et qui
« infusent la société dans son entier ».
Icham, militant vert depuis une
décennie, liste quelques exemples de cette « infusion » comme
la collecte sélective, le bio dans
les cantines ou la gestion de
l’eau. Il souligne « le potentiel
incroyable » qui s’offre à sa sensibilité politique, « l’urgence écologique et sociale, surtout après
le hold-up sur le Grenelle de l’environnement ». Il note, lui aussi,
une évolution de l’offre politique des Verts. « La génération fondatrice de l’écologie était
composée d’environnementalistes. Elle est générée aujourd’hui
par l’action sociale. Les deux
marchent en parallèle, ce qui
nous permet d’être sur deux
pieds ». Petit-fils de militants
communistes, Icham ne se reconnaît pas dans le rapport au
productivisme de ses aïeux.
« C’est ce qui structurait la pensée communiste et c’est ce qui
m’a fait tiquer au moment de
m’engager en politique », explique-t-il. « Comme la planète,
la vie humaine est quelque chose
de global : elle ne commence pas
avec le premier travail pour se
finir à la retraite », ajoute-t-il.
« L’Europe écologique passe
par le détroit de Gibraltar »
Les trois militants abordent le
congrès de Lille sans crainte de
psychodrames de dernières minutes. Ce sont les élections européennes qu’ils attendent avec
gourmandise. « Ça va être un
moteur pour tirer une dynamique,
GÉRALD ROSSI
Procès Jolie Môme
Les Verts Île-de-France en manif à Paris.
c’est un scrutin où nous pouvons
toucher beaucoup de monde »,
pronostique Mosis. « C’est le niveau d’échelle pertinent pour
traiter les grands dossiers », estime Fatima. Pour Icham, FrancoMarocain, « l’Europe écologique
passe par le détroit de Gibral-
tar ». Et lui qui se remémore les
débats d’école entre les chapelles
se réjouit d’une chose : « Cette
fois, toutes les strates de l’écologie politique vont être dans la
même casserole. Et ça, c’est une
expérience chimique excitante ! »
Dominique Sanchez
AG nationale le 5 décembre, à Lille
Jérôme Jurjevic :
« Les Verts ont mûri »
JSD : Vous êtes responsable local des Verts et membre du
conseil national, le CNIR. Les
militants écologistes se sont
réunis dans toutes les régions
de France, au moment même
où les socialistes tenaient leur
congrès. Et visiblement ça s’est
passé plus tranquillement qu’au
PS…
Jérôme Jurjevic : Les réunions
ont été effectivement beaucoup
plus sereines qu’à l’habitude. Il
y a eu des débats d’idées, mais
dans le calme, sans envenimer
les choses avec des problèmes
de personnes. Les Verts ont mûri,
essaient d’être à la hauteur des
enjeux qu’ils défendent dans un
souci de grand rassemblement
de toutes les familles écologistes
à l’occasion des élections européennes.
Le JSD : Lors de ces AG, la motion de Cécile Duflot, l’actuelle
patronne des Verts, est arrivée
en tête. Il y avait au total six
motions. Qu’est-ce qui les différencient ?
J.J. : Sur le fond, nous sommes
homogènes. Les différences se
font sur les priorités à mettre
en avant. Par exemple, certains
militants placent les questions
sociales en tête, d’autres celles
ayant trait au réchauffement climatique. D’autres encore estiment que les deux questions
sont égales et indissociables,
que les combats sont à mener
sur les deux fronts.
Le JSD : Par-delà ces subtilités, quelles sont les principales
« familles » chez les Verts ?
J.J. : Nous sommes essentiellement traversés par trois courants. Il y a ceux qui pensent
que notre vocation est de nous
allier uniquement au PS, c’est
ce qu’incarne la mouvance de
Dominique Voynet. Il y a les
partisans d’une construction
autonome des Verts qui estiment que la question des alliances se posera dans un second temps, quand nous aurons
une plus forte représentation
démocratique, c’est ce qu’in-
carne Cécile Duflot. Enfin, des
militants pensent que les seuls
avec lesquels on peut défendre
nos idées, être entendus et mener un combat commun, sont
à chercher au PC et dans la
gauche de la gauche.
Le JSD : Vous évoquez au détour d’une phrase les Européennes de 2009. Mais on a
l’impression que ça vous intéresse davantage que le congrès
de Lille qui se tient le 5 décembre…
J.J. : Nous avons de grands espoirs au niveau de l’Europe.
C’est l’échelle pertinente pour
l’écologie. Ces élections sont
plus démocratiques que les autres, elles sont à la proportionnelle, ce qui doit nous permettre de dépasser largement les
10 %, voire d’atteindre les 15 %.
Contrairement à d’habitude, aucun « cador » des Verts n’a joué
des coudes pour avoir les meilleures places sur les listes. Tout
le monde est sur une dynamique
de rassemblement. Les militants
ont pris conscience que le fond
est plus important que les personnes, qu’il faut la jouer collectif plutôt que d’essayer de se
mettre en avant. J’espère que
cela durera jusqu’en juin… Nous
avons travaillé le programme,
le positionnement sur les listes
dans les régions viendra plus
tard.
Le JSD : On se rencontre dans
un café face au Stade de France.
C’est tentant de vous demander un pronostic pour le 5 décembre. Qui va l’emporter ?
J.J. : J’ai soutenu Cécile Duflot
dès le vote du premier tour décentralisé. Je pense qu’elle sera
reconduite au poste de secrétaire nationale, sans difficulté.
Elle va proposer une synthèse
aux autres motions. Et même
s’il est toujours possible que les
amis de Dominique Voynet ne
l’acceptent pas et préfèrent se
retrouver dans la minorité, les
autres sensibilités devraient
construire le rassemblement.
Recueilli par D.Sz
JSD n° 768 du 3 au 9 décembre 2008
5
actualités
Les Sonatines. En
septembre 2009, cette
maison du petit enfant
déménagera dans
de nouveaux locaux rue
Ampère (Pleyel).
Le nombre de places
passera de 38 à 68.
Association Santé
bien être. Elle va
mettre en place dans
un cabinet médical
à la Plaine un dispositif
d’observation-médiation
visant à limiter
les problèmes d’accueil.
Élections
prud’homales. Une
subvention
exceptionnelle de
10 000 euros est allouée
à la commission
administrative (qui
représente les syndicats)
de la bourse du travail,
pour une bonne
organisation du scrutin
du 3 décembre.
Village d’insertion
pour les Roms. Une
convention sera passée
avec l’association
Logements jeune 93,
pour la gestion du
« village » du fort de l’Est
devant accueillir une
vingtaine de familles déjà
présentes à Saint-Denis.
Adhésions. La Ville a
renouvelé son adhésion
aux structures suivantes :
Attac, Association des
maires de France, Forum
français pour la sécurité
urbaine, Association des
maires de grandes villes
de France, Réseau des
territoires pour
l’économie solidaire.
Une fresque.
L’artiste Alain Salevor
la réalisera sur 43 mètres
de long, sur le mur
extérieur de la Maison
de l’Espagne, rue Murger
à la Plaine.
Association DCA
Decouflé.
Renouvellement de la
convention avec la
compagnie du danseur
installée à La Chaufferie,
à Delaunay-Belleville.
Ce lieu qui ne peut plus
recevoir de public, estime
la commission des
normes de sécurité,
demeure un espace de
travail pour l’association.
Fouilles
archéologiques. Du
8 décembre au
8 janvier, en prélude
à la construction
de logements place
Jean-Jaurès (passage
Haguette), des
archéologues seront
à la recherche
d’éventuels vestiges.
Au conseil municipal du 27 novembre
Paris métropole pousse la porte
L’adhésion de la ville
de Saint-Denis au
syndicat mixte
d’études sur l’avenir
de la région capitale
a retenu l’attention des
conseillers pendant
une bonne partie
de la soirée.
LE DÉCOR est en place. Sur un
écran électronique, à côté du nom
des trois listes issues des élections
municipales (1), le temps de parole de chaque groupe politique
s’additionne au fil de la soirée.
C’est une première, et ça découle
du nouveau règlement intérieur
du conseil municipal, contesté
par les élus socialistes et MoDem
(JSD n° 767 du 26 novembre),
mais que personne n’a directement évoqué lors de cette séance
du 27 novembre. « Ce comptage
a pour but de permettre une bonne
égalité des temps de parole », indique le maire Didier Paillard,
avant le début des débats.
Stéphane Peu propose ensuite
l’adoption d’un rapport visant à
l’adhésion de la ville de SaintDenis au syndicat mixte d’études
Paris métropole. « La question du
Grand Paris nécessite un grand
débat public sur le développement
de la ville au sens général, étant
entendu que personne ne peut
penser que l’on peut s’enfermer
dans les limites d’une commune
pour régler les problèmes auxquels nous sommes confrontés. »
Et pour lui, « il n’est pas possible de laisser le président de la
République et le gouvernement
décider seuls de l’avenir de l’Îlede-France ».
Développement
et gouvernance
Claire O’Petit (MoDem) trouve la
dépense de la Ville de 14 490 euros (soit 15 centimes par habitant)
– tarif pour adhérer au syndicat
mixte d’études Paris métropole –
« inutile », estimant que c’est « du
ressort de Plaine commune ». Stéphane Peu explique que l’agglomération adhère de son côté.
Georges Sali (PS et partenaires)
déplore d’abord une « conception absolument totalitaire du débat […], la vraie question est de
savoir si l’on se donne les moyens
d’un développement qui évite la
ghettoïsation ». Puis il note que
« la gouvernance n’est pas marginale ». Prenant pour exemple
« la résorption du logement insalubre », il pose la question : « Estce qu’il suffit de dire “donneznous, de l’argent et on va se débrouiller tout seul” ? […] Je ne
voudrais pas que l’on se cantonne
à un débat sur le polycentrisme ».
Évelyne Nicol (UMP) déplore que
le rapport soit « caricatural »
car « nulle part vous ne parlez de
richesse économique. La difficulté
YANN MAMBERT
Décisions
au conseil
Sur l’écran électronique, le temps de parole de chaque groupe est comptabilisé.
est là. Il ne s’agit pas de savoir
s’il y a des pôles de compétitivité
ou du polycentrisme. La question
c’est la gouvernance ». Pour Didier Labaune (UMP), « il faut arrêter de parler du président Sarkozy à tort et à travers ».
Agnès Renaud (LO) demande
« comment cette usine à gaz pourra
être pilotée », et voit là « un nouvel organisme opaque qui ne répond pas aux inégalités sociales ».
Alors que Cécile Ranguin (les
Verts) approuve un « débat dont
nous ne pouvons pas rester en dehors » tout en s’interrogeant sur
certains projets « comme des tours
que Paris envisage pour sa périphérie ».
Laurent Russier (PCF) se félicite « de la prise en compte toujours plus grande de la polycentralité en Île-de-France, avec des
politiques de plus en plus nom-
breux, des citoyens sans mandat,
des architectes ou des universitaires qui partagent le refus de recréer des marges de relégation.
On pourrait se contenter de l’annonce du secrétaire d’État Christian Blanc qui inclut la Plaine
dans un pôle de développement,
mais nous voulons aller au-delà,
en défendant la conception d’une
métropole pour tous ». Quant à
Bally Bagayoko (majorité), il estime que « l’on a le choix d’être
de grands irresponsables ou d’agir
pour que nos territoires ne soient
pas relégués ».
Deux questions d’actualité
en fin de séance
Le député et président de Plaine
commune Patrick Braouezec se
félicite lui aussi « que l’idée de la
polycentralité fasse son chemin
comme en témoignent les posi-
tions de Pierre Mansat (PCF) à
la mairie de Paris, ou encore de
Jean-Paul Huchon (PS) et Mireille
Ferry (Les Verts) au conseil régional […] On aura besoin de
toutes les énergies pour que les
questions essentielles ne soient
pas éludées ». Puis Didier Paillard dit voir dans les réflexions
en cours « une autre intelligence
qui se dessine, pour une autre
répartition des richesses, pour encore plus de solidarité ».
En fin de séance, alors que les
élus PS et partenaires quittent
la salle, et qu’à droite ne reste
plus qu’un conseiller, deux questions d’actualité sont posées par
Mathilde Caroly (majorité) sur
les travaux du Tram’Y, et Bilal
Khadja (majorité) sur la suppression des postes d’enseignants,
« ce qui accélère la spirale de
l’échec ». Cécile Ranguin, en se
félicitant de ces nouveaux transports en commun « qui vont aider à rattraper le retard », indique
que les chantiers débuteront au
premier trimestre 2009. David
Proult dénonce les suppressions
d’emploi dans l’Éducation nationale, appelle « à soutenir et à
participer aux manifestations,
notamment à l’occupation de
l’école Vallès dès vendredi soir ».
Et sur l’écran électronique, à
1 h 12, l’affichage des temps de
parole indique 1 h 03 pour le
groupe PS, 48 minutes pour le
groupe majorité, et 42 minutes
pour la droite et le centre. Dehors, il pleut.
Gérald Rossi
� (1) Saint-Denis pour tous (majorité
municipale) ; Ensemble pour l’avenir de
Saint-Denis (PS et partenaires) ; Ensemble
pour un nouveau Saint-Denis (UMP et
MoDem).
Au conseil communautaire
Première approche budgétaire
C’EST LE 16 DÉCEMBRE que les
conseillers communautaires voteront le budget 2009 de la communauté d’agglomération. Mais
le 25 novembre, les élus des huit
villes de Plaine commune ont
longuement débattu des orientations budgétaires, « dans un
contexte marqué par l’environnement économique international », a souligné le rapporteur,
Jacques Salvator, maire d’Aubervilliers.
« Ce premier budget de notre mandat intervient effectivement dans
un contexte difficile, et il est à
craindre que l’impact sera important sur les populations »,
note Stéphane Privé (PS), pour
qui « la gestion doit être la plus
rigoureuse possible ». Stéphane
Peu (PCF) souligne « la double
menace de cette crise financière
qui chaque jour devient un peu
plus crise économique, et qui nous
oblige à renforcer les politiques
de solidarité et à maintenir à
un haut niveau l’investissement
public ».
Pierre Quay-Thévenon (PCF) signale ensuite que « les communautés comme la nôtre, qui s’apprêtent à voter des budgets en développement, se comptent sur les
doigts d’une main ». Quant au
député Patrick Braouezec, président de Plaine commune, il a expliqué que « les budgets seront
de plus en plus contraints, no-
tamment en raison de la diminution des dotations de l’État ».
Les élus communautaires se sont
par ailleurs prononcés pour un
retour en régie publique au sein
du Sedif (Syndicat régional intercommunal) de la gestion de
l’eau en Île-de-France, ce qui devrait réduire de 30 à 50 millions
d’euros par an la facture de
300 millions actuellement payée
à Veolia.
JSD n° 768 du 3 au 9 décembre 2008
G.R.
7
cultures
À voir à l’Écran
L’échange
Inspiré d’une histoire vraie, le vingt-neuvième
film du réalisateur Clint Eastwood,
L’échange, est la chronique époustouflante
de la lutte d’une femme contre l’institution
policière de la ville de Los Angeles des années
30. Angelina Jolie incarne de manière
poignante et inoubliable ce personnage de
mère martyre confrontée à la corruption et la
misogynie ambiantes. Du grand et classique
Eastwood !
L.C.
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GAUMONT
� Avenue Jules-Rimet. Tarif plein 8,30€;
tarifs réduits: 6,60€* (plus de 60 ans);
6,10 € (pour les moins de 12 ans, tous
les jours, toutes les séances); 6,60€
(pour les moins de 18 ans, tous les jours,
toutes les séances); 6,40€* (étudiant);
Tarif Imagin’R semaine, 5,50€,
Imagin’R week-end, 6,50€. Les séances
de 11h sont à 5,50€. Carte 35,50€,
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salles Gaumont (maxi 3 places par
séance). Info: 0892 696696 code
#193/0,34€/mn. * Sous conditions
particulières.
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mer, jeu, ven, sam, lun, mar :
13 h 40, 15 h 50, 18 h,
20 h 05, 22 h 15
+ dim : 20 h 05, 22 h 15.
LE TRANSPORTEUR 3
VF, 1 h 42
TLJ : 13 h 30, 15 h 40,
17 h 50, 20 h, 22 h 20.
MESRINE L’ENNEMI
PUBLIC N°1
VF, 2 h 10
TLJ : 14 h, 16 h 30, 19 h 30,
22 h.
MENSONGES D’ÉTAT
VF, 2 h 08
TLJ : 13 h 50, 16 h 30,
19 h 30, 22 h + dim : 11 h 05.
L’ÉCHANGE
VF, 2 h 21
TLJ : 13 h 40, 16 h 30,
19 h 15, 21 h 50 + dim : 11 h.
QUANTUM OF SOLACE
VF, 1 h 46
mer, sam, dim : 20 h, 22 h ;
jeu, ven, lun, mar : 13 h 30,
15 h 40, 17 h 50, 20 h,
22 h 15.
LES CHIMPANZÉS
DE L’ESPACE
VF, 1 h 17
mer, sam, dim : 13 h 45, 16 h,
18 h.
CINÉ-CLUB PARIS 8
� Université Paris 8,
2, rue de la Liberté, salle
de projection de cinéma,
bâtiment A. Entrée : 1,50 € ;
gratuit : enseignant,
personnel et carte Paris 8.
Le temps traversé
LA PLANÈTE DES SINGES
J.-F. Schaffner, 1967, 112 mn
mer 10 décembre : 12 h 45.
les rendez-vous de l’actualité culturelle
THÉÂTRE DE LA BELLE ÉTOILE
� 14, rue Saint-Just
Tél. : 01 49 98 39 20
www.cie-joliemome.org
PROCÈS SPECTACLE
La compagnie Jolie Môme fait, à
la manière d’une farce, le procès des
militants, toujours fidèle à son esprit
frondeur et résolument engagé.
Sur la scène, un juge, un procureur, un
avocat. À la barre se succèdent les
témoins, ces hommes et ces femmes
qui ont, à travers l’histoire, lutté pour
changer le monde et pour cela furent
condamnés. La dénonciation porte
d’autant plus qu’elle est amenée par la
parodie, le rire et la chanson.
Jusqu’au 7 décembre, jeudi, vendredi,
samedi à 20 h 30, dimanche à 16 h.
Tarifs : 18 et 10 €. Réservation au
01 49 98 39 20.
THÉÂTRE GÉRARD-PHILIPE
� 59, boulevard Jules-Guesde
Tél. : 01 48 13 70 10
http://www.theatregerardphilipe.com
LE CYCLE DE L’OMME
Dernières représentations de la
tétralogie écrite et mise en scène par
Jacques Rebotier, dans laquelle il joue
avec les mots, les codes, les
conventions. Jacques Rebotier tord les
mots, les mixe, les essore et les dévoile
au-delà de leur sens commun.
Contre les bêtes/La revanche du dodo :
5 décembre à 20 h. De l’Omme :
3 et 4 décembre à 20 h. Intégrale :
6 et 7 décembre à 15 h. Tarifs : 20 €, 13 €
pour les habitants de Seine-Saint-Denis,
10€ pour les Dionysiens.
DANS LES QUARTIERS
Le TGP propose un spectacle « hors
les murs » dans les quartiers.
Il a programmé la compagnie du Petit
théâtre permanent, qui jouera son
spectacle en forme de vraie fausse
conférence désopilante :
Zygomatiques : le rire dans tous ses
états.
Mardi 9 décembre à 19 h à la maison
de quartier Romain-Rolland (2, rue
Henri-Barbusse, Tél. : 01 49 33 70 20) ;
mercredi 10 décembre à 16 h à la maison
de quartier Floréal (3, promenade
de la Basilique, Tél. : 01 48 22 82 20).
Entrée libre sur réservation.
8
FENÊTRE SUR COUR
d’Alfred Hitchcock, États-Unis,
1954, 1 h 52, VOSTF,
dim : 16 h 30 ; lun : 20 h 30 ;
mar : 18 h 15.
SALLE SAINT-DENYS
� 8, rue de la Boulangerie
RENCONTRE
Les éditions de l’Atelier présentent
le très beau livre de Frédérique Jacquet
et Étienne Davodeau, Jeanne de
la zone, (lire JSD n°762 du 22 octobre),
en présence de l’auteure et avec
projections de dessins du livre.
Samedi 6 décembre à 16 h 45.
ACADÉMIE FRATELLINI
� Rue des Cheminots
Tél. : 0 825 250 735 (0,15 €/mn)
CIRQUE
Le cirque Zanzibar présente Le Cercle
des fous, un spectacle de cabaret
cirque mis en piste par Jeff Odet,
avec plus d’une vingtaine d’artistes,
membres du cirque Zanzibar et
apprentis de l’académie Fratellini,
huit musiciens, auxquels s’ajouteront,
au gré des envies, des invités et des
surprises.
Vendredi 5 et samedi 6 décembre
à 20 h 30. Tarifs : 15 et 12 €.
Réservation indispensable. Restauration
sur place à partir de 19 h 30.
MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE
� 22 bis, rue Gabriel-Péri
Tél. : 01 42 43 37 57
www.musee-saint-denis.fr
DU RIRE AUX ARMES
À l’occasion du bicentenaire de sa
naissance, le musée rend hommage
à Honoré Daumier (1808-1879)
à partir de 400 lithographies de l’artiste,
dont beaucoup viennent du fonds
du musée. Cette exposition montre
le regard acéré de Daumier sur le
théâtre, la danse, l’opéra, la musique
légère. Et sur son époque.
Jusqu’au 12 janvier 2009, les lundi,
mercredi, vendredi de 10 h à 17 h 30,
jeudi jusqu’à 20 h, samedi et dimanche de
14 h à 18 h 30.
Visite thématique sur Daumier et Effel
dimanche 7 décembre à 16 h.
COLLOQUE
Le musée et l’université Paris 8
organisent une journée consacrée
au thème des concours dans la Grèce
antique.
Vendredi 5 décembre de 9 h à 18 h.
Entrée libre.
JSD n° 768 du 3 au 9 décembre 2008
LIGNE 13
� 12, place de la Résistance-et-de-la-
Déportation
Tél. : 01 55 87 27 10
DANSES
L’association Ascurb propose son
rendez-vous mensuel All dances
contest (tectonic, hip-hop, african new
style, coupé-décalé…), sous forme de
scène ouverte.
Vendredi 5 décembre à 20 h 30. Tarif : 4€.
CAFÉ CULTUREL
� 11, allée des Six-chapelles
Tél. : 01 42 43 96 11
http://www.cafeculturel.org
EXPOSITION
Nuria-Esther Gonzalez présente
ce mois-ci son travail, Artisanal, placé
sous le signe de la nostalgie et
de la tendresse du retour à l’enfance.
Jusqu’au 3 janvier 2009. Vernissage
vendredi 5 décembre à 18 h 30.
SLAMÉLODIE
Scène ouverte animée par Philippe
Vallin, Handicapable et Auzef
où chanson, slam, création
et improvisation musicale viennent
se croiser.
Samedi 6 décembre à 15 h. Entrée libre.
OFFICE DE TOURISME
� 1, rue de la République
Tél. : 01 55 870 870
EXPOSITION
L’artiste peintre Diarra O’Fouabé,
originaire du Mali, présente dans
Karansani ses œuvres inspirées
de sa culture, de son parcours
artistique à travers le monde et de son
envie de le faire partager.
Jusqu’au 11 janvier 2009. Entrée libre.
IL Y A DEUX ANS, plusieurs artistes et associations de Saint-Denis s’étaient mobilisés pour les
victimes de la guerre au Liban ;
l’an dernier, c’était pour les enfants du Darfour. Avec succès
puisque les sommes récoltées lors
de ces deux initiatives étaient passées de 2 000 à 4 000 euros, d’une
année à l’autre. Fort de cette expérience, le collectif chargé d’organiser ces manifestations artistiques et caritatives a décidé
de se constituer en association.
C’est ainsi qu’est né One love
prod’, début 2008. « L’idée est
toujours la même : recueillir des
fonds pour financer des projets
en direction des enfants », explique Farid Benouaret.
Cette année, c’est la situation dramatique des enfants d’Haïti qui a
retenu leur attention. Cette île des
Caraïbes est confrontée à une situation de violence et de chaos qui
touche en premier lieu la popu-
lation la plus pauvre et vulnérable. C’est pour agir face à cette situation qui les révoltent que les
membres de One love prod’ organisent, samedi 13 décembre à partir de 20 h, salle de la Légion d’honneur, un festival pour Haïti afin
de rassembler des fonds qui seront remis à l’Unicef qui intervient
sur place et qui a signé une convention avec One love prod’.
« Avec le montant du bon de soutien que nous demandons, 12 euros, on peut nourrir un enfant
haïtien souffrant de malnutrition
durant un mois », explique Farid
Benouaret. L’ambition est de récolter cette année 8 000 euros. Il
faut dire aussi, pour les fanas de
musique, que l’affiche proposée
par One love prod’ est attirante.
« Nous avons choisi en majorité
des artistes appartenant à la mou-
Benoît Lagarrigue
� Concert One love Prod’ samedi 13
décembre à partir de 20 h, salle de la Légion
d’honneur. Bon de soutien : 12 €. Infoline :
06 60 64 49 84.
http://www.myspace.com/oneloveprod
Princess Erika et Momo Roots sont à l’affiche.
DIX ANS et toutes ses dents ! Pour
sourire et pour croquer. Avec cet
appétit de vivre et de livres qui
caractérise la librairie Folies d’encre et sa fondatrice-chevilleouvrière-passionaria, Sylvie Labas. « Je n’ai pas vu ces années
passer », souffle-t-elle en souriant.
Dix ans, ça se fête. « Mais ce ne
sera pas une commémoration ! »,
s’insurge-t-elle. « C’est une belle
occasion de se retrouver avec tous
ceux qui ont accompagné la librairie
et de faire la fête ensemble », lancet-elle. Et ils sont nombreux à avoir
partagé ses coups de cœur et ses
indignations, ses moments de joie
et de difficultés. En septembre
1998, Sylvie Labas était pleine
d’enthousiasme et d’énergie. « J’étais
dans mon projet, et ce n’était pas
simple, surtout pour une femme.
Aujourd’hui, il arrive encore qu’au
téléphone on demande à parler au
patron ! »
Des moments forts, il y en eut
au cours de cette décennie livresque. Des beaux et émouvants,
et puis de plus difficiles à vivre.
Comme l’arrivée de Virgin, des
MÉDIATHÈQUES initiatives
La science en s’amusant et en famille
LA MÉDIATHÈQUE ramène sa
science. Ou plutôt l’étale. Du 6
au 13 décembre, expos, rencontres, débats, animations porteront
sur ce thème, a priori pas des plus
folichons. Faux, répondent les bibliothécaires. En fait, est prévue
toute une série d’initiatives pour
les enfants comme pour les adultes
qui font appréhender les sciences
d’une manière originale et ludique. Si, et c’est normal, de nombreuses animations sont plus particulièrement destinées au public
CONCERT D’ARABELLA
STEINBACHER
Découvrir l’électricité statiqueà la médiathèque…
scolaire (des maternelles aux lycéens), d’autres vont intéresser
et surprendre le public qu’on dit
grand. Jusqu’au 13 décembre à
la médiathèque centrale, par exemple, l’exposition T’as un problème,
Matt ?, à visiter en famille, propose aux enfants différents jeux
les familiarisant avec la logique,
les poids et volumes, le calcul
en jouant à la marchande, etc.
Autre moment qui s’annonce passionnant, la visite vendredi 12 à
19 h des fonds anciens consacrés
à la science. À partir d’une édition originale de 1751 de l’Encyclopédie de Diderot et des planches
de physique de D’Alembert de
1781, sont proposées diverses expériences sur l’optique, sur la
pression à partir d’un ludion, ou
encore sur l’électricité statique,
tirées d’ouvrages des XVIIIe et
XIXe siècles.
Anthéa Sogno
est Juliette Drouet
La librairie installée rue
Jean-Jaurès a ouvert
en septembre 1998.
Sylvie Labas, sa
fondatrice, revient sur
les moments forts,
les joies et les combats
d’une décennie
consacrée à partager
sa passion des livres.
vance afro-caribéenne », ajoutet-il, en citant pêle-mêle Daddy
Yod, Princess Erika, Nuttea, Les
Nubians, Momo Roots (le président de One love prod’) ou encore Warra Ba, groupe dionysien
qui mêle avec bonheur tradition
musicale africaine et hip-hop.
Mais de très nombreux autres artistes de talent ont également répondu présents pour faire de ces
six heures de musique live un
grand moment artistique et de
solidarité. « Ceux qui le veulent
le peuvent ! », lance encore Farid
Benouaret. Et One love prod’ veut
beaucoup.
PLACES À GAGNER
Le Festival de Saint-Denis offre
100 places aux lecteurs du Journal de
Saint-Denis pour le concert de
la violoniste Arabella Steinbacher
(qui était venue à la Légion d’honneur
lors du Festival 2007),
samedi 13 décembre à 20 h au Théâtre
des Champs-Élysées à Paris.
Tél. : 01 48 13 12 16 ou
[email protected]
« J’ai l’impression d’être dans
une maison qui se partage »
Six heures de live
pour Haïti
Les organisateurs de
concerts de solidarité
se sont constitués en
association, One love
Prod’, pour poursuivre
leur généreuse action.
Cette année, les enfants
d’Haïti bénéficieront
des fonds récoltés. Avec
Daddy Yod, Princess
Erika, Nuttea, Les
Nubians, entre autres…
À L’AFFICHE à paris
Par ailleurs, les médiathèques
Gulliver et Don Quichotte projettent, samedi 6 décembre à 15 h,
des films documentaires scientifiques, et la médiathèque centrale, samedi 13 à 15 h puis à
16 h 30, deux séances placées sous
l’angle du jeu. Avec démonstrations d’un magicien, Jean Faré,
qui présentera ses tours de cartes
devant un public forcément ébahi,
le chercheur mathématicien et
professeur à Paris 13 Benoît Rittaud tentera de répondre à la question : peut-on gagner aux jeux dits
de hasard ? En cette période de
crise aiguë, la réponse est attendue avec impatience…
Benoît Lagarrigue
� Du 6 au 13 décembre dans les
médiathèques de Saint-Denis. Programme
complet dans le Journal des médiathèques.
Tél. : 01 49 33 92 40.
GÉRARD MONICO
programme: 0149 33 66 77.
Site: www.lecranstdenis.org Tarifs: 6€,
réduit: 5€ et abonnés 4€. Films «f»: 3€.
LES GRANDES
PERSONNES
d’Anna Novion, France/Suède,
2008, 1 h 24
mer : 14 h, 18 h 30 ;
jeu : 20 h 45 ; ven : 21 h ;
sam : 14 h ; dim : 19 h 30 ;
lun : 16 h 15, 20 h 45 ;
mar : 18 h.
L’ÉCHANGE
de Clint Eastwood, États-Unis,
2008, 2 h 20, VOSTF
mer : 16 h, 20 h 15 ;
jeu : 18 h ; ven : 15 h 45,
18 h 15 ; sam : 15 h 45,
18 h 15, 21 h ; dim : 14 h,
16 h 45 ; lun : 18 h ;
mar : 20 h.
LABAN LE PETIT
FANTÔME
de Lasse Person, Suède, 2006,
44 mn, VF, à partir de 3 ans
mer : 14 h 15, 15 h 15 (f) ;
sam : 16 h, 17 h (f).
MOSCOW, BELGIUM
de Kerry Conran, Angleterre,
2003, 1 h 45, VF,
à partir de 8 ans
mer : 16 h 15, 20 h 30 ; jeu :
18 h 15 ; ven : 20 h 30 ; sam :
18 h ; dim : 19 h ; lun : 14 h 15.
QUATRE NUITS AVEC
ANNA
de Jerzy Skolimowski, Pologne,
2008, 1 h 27, VOSTF
mer : 18 h 15 ; jeu : 20 h 30 ;
ven : 18 h 30 ; sam : 14 h 15,
20 h 30 ; dim : 14 h 30
(+ rencontre, lire p. 9) ;
lun : 16 h 30, 18 h 15 ;
mar : 20 h 30.
GÉRARD MONICO
L’ÉCRAN
� Place du Caquet. Répondeur-
D. R.
semaine du 3 au 9 décembre
FOLIES D’ENCRE 10e anniversaire
Sur deux étages, 15000 ouvrages sont proposés aux lecteurs.
doutes que cela a entraîné et des
débats qu’il y a eu alors. « Cet épisode a beaucoup compté : on a regardé la librairie autrement et
nous avons été formidablement
soutenus, avec les Fous d’encre
notamment. C’est quelque chose
qui m’a fait grandir. » Et Sylvie
de se rappeler les témoignages de
solidarité des habitants, pas toujours lecteurs, d’ailleurs, y compris les jeunes du quartier.
« C’est comme une famille,
mais une famille voulue »
Les beaux moments ? Il lui est difficile d’en choisir, tant il y en a
eu. « Luis Sepulveda, bien sûr ! Et
Erri de Luca. Et puis le travail autour de la littérature africaine, qui
nous fait toucher un public nouveau. Je me souviens de ces petits
du quartier venant feuilleter un
livre sur Malcom X. Ça, ça me
donne la pêche !… » Le public, les
lecteurs, Sylvie Labas y revient
toujours, sans jamais les appeler
clients. « J’ai l’impression d’être
dans une maison qui se partage.
J’ai vu les enfants grandir, devenir adultes. D’autres disparaître.
Nous avons des liens très forts avec
certains. Ce sont des amis lecteurs.
C’est comme une famille, mais une
famille voulue, construite. » Aujourd’hui, Folies d’encre emploie
deux autres personnes, à temps
partiel. Alice et Romain relaient
Sylvie pour s’y retrouver au milieu des 15 000 ouvrages que la
librairie propose.
Mais pas question de se reposer
sur ces lauriers. Si elle consent du
bout des lèvres à avouer qu’elle
est fière de ces dix ans, ce n’est
bien sûr pas pour en rester là. « Je
voudrais grandir, pas tant économiquement, mais plutôt en terme
de place, pour pouvoir ouvrir un
rayon disques, installer une ta-
ble et des bancs… Mon rêve ? Aller dans les quartiers, proposer un
“librairie-bus”, agir pour que la
place Jean-Jaurès devienne une
vraie place de village, vivante, où
l’on s’arrête comme ça, pour le
plaisir… »
En attendant, place à la fête (lire
la note). Folies d’encre accueille
deux traducteurs italiens dans le
cadre d’un travail sur les années
70, dites de plomb, et ce sera l’occasion de faire connaître le projet. « Vendredi 5 décembre, nous
nous mettrons aux couleurs de
l’Italie. Je veux du soleil ! » Et le
samedi sera un moment de rencontres et de retrouvailles, en musique et en lectures, « avec tous
ceux qui nous ont accompagnés… »
Soleil, rencontres, fête. Et folies,
et encre. Pour encore dix ans. Au
moins. Bon anniversaire !
fait l’objet d’une lecture) au
Festival d’Avignon 2007, où il
rencontra immédiatement le
succès. Cet amour fou entre
l’immense Victor Hugo et l’actrice Juliette Drouet sont ici dévoilés dans toute leur complexité
avec justesse et profondeur,
auxquelles s’ajoutent une drôlerie et une allégresse qui font
de ce spectacle une formidable
surprise.
Anthéa Sogno, qu’on avait déjà
apprécié dans des rôles plus légers de l’univers de Feydeau,
élargit ici sa palette déjà étendue. Une belle idée de sortie
hors les murs dionysiens, d’autant que la comédienne propose un tarif réduit pour les
lecteurs du JSD (19 euros au
lieu de 24) sur présentation de
ce numéro !
B.L.
� Victor Hugo, mon amour d’Anthéa
Sogno, mise en scène de Jacques
Décombe, avec Anthéa Sogno et Sacha
Petronijevic. Théâtre de la Comédie
Bastille, 5, rue Nicolas-Appert
(M° Chemin-Vert ou Richard Lenoir).
Du mercredi au samedi à 19 h 30,
dimanche à 17 h 30. Tarifs : 24 et 19 €.
Tél. : 0 892 707 705 (0,34 €/mn) ou
www.resatheatre.com
Benoît Lagarrigue
� Vendredi 5 décembre à 19 h :soirée
italienne à la librairie (22, rue Jean-Jaurès)
avec lectures et surprises culinaires (merci
Alice).
Samedi 6 décembre à 15 h :départ de la
librairie pour une déambulation en fanfare
avec la Cie Marron jusqu’au Soixante (60,
rue Gabriel-Péri).À 16 h :La Malicieuse,
spectacle pour enfants, par la Cie Bleue
comme une orange, et lectures. À 19 h :
apéritif musical des Fous d’encre avec
Robert and Co et lectures, « pour faire
plaisir aux libraires ». À 20 h 30 : buffet
dansant avec François et les Zutopistes.
Sa petite cité
dans la prairie
de la télé (d’où le clin d’œil du
titre) et du hip-hop parle de sa
famille, de ses liens avec le Maroc, des drames et des joies de
la vie, des potes. D’une écriture
rythmée, imagée, nourrie de multiples détails, il revient sur cette
période des années 80 qui l’a vu
se construire. Un témoignage sensible, drôle, parfois poignant. Rachid Santaki, qui a pris goût à
l’écriture, travaille actuellement
à un polar qui se déroule à…
Saint-Denis.
B.L.
� La petite cité dans la prairie de Rachid
Santaki (éditions Le bord de l’eau),
240 pages, 16 €.
Anthéa Sogno dans Victor Hugo, mon amour.
LIVRE nouveauté
L’académie Fratellini
par Coline Serreau
LIVRE récit
IL A GRANDI à Saint-Ouen, mais
c’est à Saint-Denis qu’il est allé
à l’école, qu’il a fait de la boxe
thaïe sous l’égide de Sam Berrandou, qu’il fut éducateur sportif au club Lumpini. C’est à SaintDenis également, depuis la pépinière d’entreprise de la MIEL
à Franc-Moisin, qu’il a créé en
2002 un magazine consacré aux
cultures urbaines, 5Styles. À 34
ans, Rachid Santaki, c’est lui,
vient de publier un récit, La petite cité dans la prairie, aux éditions Le bord de l’eau. « J’ai voulu
raconter et partager mon histoire
avec le lecteur », dit-il.
Un brin nostalgique, cet enfant
ANTHÉA Sogno, qui vit à SaintDenis depuis 2002, incarne actuellement Juliette Drouet au
théâtre de la Comédie Bastille,
à Paris. Incarne est bien le mot
tant la comédienne s’est donnée
corps et âme pour que ce spectacle voit le jour. C’est elle qui a
écrit Victor Hugo, mon amour à
partir de la correspondance échangée par les deux amants durant
le demi-siècle qu’a duré leur liaison. « On a recensé près de 23 000
lettres, mais j’ai puisé aussi dans
leurs journaux intimes, poèmes,
dans des pièces d’Hugo, dans la
presse de l’époque. Tout ce qui est
dit dans le spectacle a été prononcé par ces deux personnages
historiques », précise Anthéa Sogno, qui avoue être tombée amoureuse de Juliette Drouet en découvrant, par hasard, sa biographie dans une librairie. « Depuis
toujours, j’adore Victor Hugo. Et
là, j’ai découvert une femme extraordinaire de passion, de dévouement et de tendresse, avec
une sensibilité, une sensualité
qui en font, selon moi, une femme
parfaite. Juliette avait tout ! »,
s’exclame Anthéa Sogno.
Le spectacle a été créé dans sa
forme actuelle (il avait d’abord
D. R.
SALLE DE LA LÉGION D’HONNEUR concert
Bloc-Notes
CINÉMA
cultures
COLINE Serreau, la présidente
de l’académie Fratellini, vient de
publier, avec Charlotte Erlih, metteure en scène de théâtre, L’académie Fratellini chez Actes Sud.
Dans cet ouvrage, elles s’attachent à raconter l’histoire de l’académie, depuis l’époque du chapiteau sous le périphérique à la
Villette, jusqu’à son arrivée à
Saint-Denis, en 2003.
Du projet au chantier, de l’ébauche
à la réalisation spatiale, rue des
Cheminots, on suit, entre difficultés à surmonter et moments
de bonheur, le cheminement
d’une aventure étonnante à travers texte, témoignages et photos. L’histoire s’arrête, curieusement, en 2003. Depuis, elle
s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui.
B.L.
� L’académie Fratellinide Coline
Serreau (collection L’impensé, Actes
Sud), 112 pages, 70 photos, 28€.
Les soirées de l’Écran
Le voyeurisme au cinéma
Dimanche 7 décembre, dans
le cadre de ses séances Libre
association durant lesquelles
Laurent Aknin, critique et
historien du cinéma, met en
regard deux films, l’un
contemporain et l’autre plus
ancien, l’Écran projette à
14 h 30 Quatre nuits avec
Anna, de Jerzy Skolimowski
(2008) et à 16 h 30,Fenêtre
sur cour, d’Alfred Hitchcock
(1954). Deux films qui scrutent
la pulsion du voyeurisme et
donc… du cinéma !
B.L.
� L’Écranplace du Caquet. Tél. :
01 49 33 66 88. www.lecranstdenis.org
JSD n° 768 du 3 au 9 décembre 2008
9
sports
sports
TENNIS
Calendrier
STADE DE FRANCE
Jolie montée au filet
Les bons prix
POUR LES PROCHAINES rencontres au Stade de France en
2009, une série de bons prix
est annoncée. Les réservations
se font auprès des points de
vente habituels et sur le site Internet du Stade de France (1).
31 janvier : Stade Français/Perpignan de 5 à 68 euros.
7 mars (date sous réserve) :
Lille/Lyon à partir de 10 euros.
BASKET-BALL
À l’extérieur
Samedi 6 décembre: seniors
g3/Pierrefitte à 20h30, minimes
gars entente/Chesnay-Versailles,
benjamins entente/Levallois à 17h.
Dimanche 7 décembre: seniors
f1/Brie à 15h30, seniors f2/Lilas à
15h30, cadets entente/Argenteuil.
4 avril : Stade Français/Clermont de 5 à 68 euros.
1 er avril : France/Lithuanie ;
5 septembre : France/Roumanie ; 14 octobre France/Autriche. Pour ces trois matches
de qualification pour la Coupe
du monde 2010, la Fifa met en
vente des pass de 45 à 180 euros (réduction de 25 %).
� (1) http://www.stadefrance-com
À Delaune
Samedi 6 décembre: seniors
g1/Créteil à 20h30, minimes filles
entente/Rueil-Malmaison à 16h.
Dimanche 7 décembre: seniors
g2/Le Mee à 15h30, cadets 2/Lilas
à 17h30, cadettes entente/Croissy
à 13h30.
BOXE
Nelson Farias blessé
SAMEDI 29 novembre, à Bagneux (92), en quarts de finale
du championnat de boxe d’Îlede-France (welters 4x2x2), Rached Dannecy, d’Issy, bat Nelson Farias, du Sdus, aux points.
Une décision des juges un peu
décalée avec la première partie de la rencontre qui a vu Nelson s’imposer. Mais à moins
d’une minute de la fin du combat, le Dionysien a ressenti un
craquement dans son genou
qui l’a handicapé jusqu’à la
cloche finale. C’est donc un
match de rentrée qui se finit
mal pour cet élève d’Albert
Mauriac. Reste à connaître le
verdict des médecins.
BOXE
Coupe de la Ligue
Vendredi 5 décembre à Cannes
(06), Christopher Rebrassé (Sdus)
sera opposé à Mounir Sahli (Cannes)
en quart de finale de la Coupe de la
Ligue, en 8 rounds de 3 mn. Une
première pour le Dionysien.
G.R.
TENNIS DE TABLE
GÉRARD MONICO
Deux Dionysiens en demi-finale
DANS LEUR PETIT club house,
abrité sous les tribunes rugby
du parc Delaune, Guy Tordjman,
le président du tennis, et Alain
Folleau, le secrétaire général de
la section, sont un peu survoltés. « Depuis dix ans que nous
Les jeunes du Sdus tennis sur le court, parc Delaune.
sommes à la tête de cette activité du Sdus, nous avons rehaussé
le niveau global et, cette saison,
nous allons vivre une situation
nouvelle : nos deux équipes seniors, filles et garçons de N3, accèdent à la N2, l’équivalent de
la N2 de foot », expliquent-ils.
L’événement est de taille, car
le championnat de France, qui
dure cinq semaines à partir de
la fin avril, réunit sur les courts
les 32 meilleures équipes de
France. Déjà un sacré challenge
quand on dénombre 2 500 clubs
et plus d’un million de prati-
ÉCLAIRAGE
Sur l’agenda du club
En Février. Pendant les vacances scolaires. Tournoi open des
jeunes. Avec 200 participants. À Delaune.
Fin avril-mai. Championnats de France pendant cinq
semaines. Trois matches à domicile et deux à l’extérieur pour
les garçons, deux à domicile et trois à l’extérieur pour les filles.
L’équipe 2, qui évolue en prénationale, joue aux mêmes dates
que le calendrier national du championnat.
En juin. Tournoi open Paul-Meyer, qui dure deux semaines. À
Delaune.
En juillet. Tournoi limité dans les classements, permettant à
des joueurs bien classés dans les compétitions de niveau
départemental de remporter de belles victoires. À Delaune.
Tennis pratique
Pour contacter le tennis Sdus : 01 48 27 48 65 ou
[email protected] ou sur place, au parc des sports
Delaune, club house sous la tribune du stade de rugby, près
des jeux de boules.
Cotisation annuelle pour les jeunes : 99 euros. Plus école de
tennis : 185 euros par an. Cotisation adulte : 115 euros licence
G.R.
comprise.
10
JSD n° 768 du 3 au 9 décembre 2008
quants dans le pays. Fort de
ses résultats et de ses progrès,
le club aimerait bien aussi voir
son équipe 2 masculine de N3
accéder, elle aussi, à la N2. Mais,
règlements de la fédération obligent, il faudrait pour cela que
l’équipe masculine de N2 monte
en N1.
« Ce n’est pas un objectif inaccessible », avouent les deux compères, qui en même temps s’inquiètent un peu des engagements
financiers que cela entraînerait.
« Déjà, même avec un sponsor,
on va finir l’année avec un
manque à gagner de 15 000 à
20 000 euros », ont-ils expliqué
à Fabienne Soulas, maire adjointe aux sports, à qui ils ont
aussi décrit la vétusté des vestiaires « difficilement compatibles avec l’accueil de joueurs de
ce niveau. On nous a promis que
le dossier serait étudié avec une
grande attention ».
L’école et les champions
De l’autre côté du filet, l’école
de tennis, vivier des futurs compétiteurs, rassemble chaque année en moyenne 200 jeunes,
de 5 à 18 ans, répartis dans des
groupes de niveau, pour des
cours d’une heure et demie deux
fois par semaine, « par petits
groupes et avec des professeurs
qualifiés. Car nous avons fait le
choix de la formation sportive ;
il n’est pas question d’une aimable garderie sportive », explique le président. Et ça marche.
Avec 350 adhérents à la fin de
la saison passée, les sept courts
(quatre couverts et trois extérieurs), auxquels s’ajoutent minitennis et mur d’entraînement,
font le plein, tous les jours de
la semaine.
Les vétérans en forme
Car, ajoute Guy Tordjman, « nous
avons aussi une quinzaine
d’équipes qui jouent en championnat de ligue départementale.
Et là encore avec de bons résultats, chez les jeunes, mais aussi
chez les plus de 45, les plus de
55 et les plus de 65 ans, avec notre vétéran, Pierre Arondel ». Lequel, sacré champion de la Ligne
de Seine-Saint-Denis, est bien
placé pour les championnats de
France qui se disputeront à Rolland-Garros en 2009. Chez les
jeunes, il ne faut pas oublier Cyrine Amouni, 7 ans, Quentin Folliot, 10 ans, et Stéphan N’Guyen
« parmi nos bons éléments. Quentin, par exemple, fait partie des
tout meilleurs joueurs dans sa
catégorie et il a été repéré par la
fédération ».
Un mot, encore, sur la pratique
amateur « avec 120 à 130 inscrits chaque année », raconte
Alain Folleau. « Certains, comme
notre président, pratiquent leur
passion depuis trente-cinq ans.
On a deux dames de 79 et 83 ans
qui viennent sur les courts tous
les jeudis, et notre plus ancien,
84 ans, est toujours présent lui
aussi… »
Bouloussa (désormais au pôle
France à Nantes), se sont aussi
fort bien comportés le weekend dernier.
Mardi 2 décembre, en championnat de France Pro A, SaintDenis a reçu Istres. Nous y reviendrons dans notre prochaine
édition, et dès mercredi matin
sur notre site Internet (http://
www.lejsd.com).
Dimanche 7 décembre, à 9h à la
bourse du travail, assemblée
générale annuelle. École cyclo,
le samedi de 14h30 à 17h30 au
parc des sports Delaune.
Renseignements et inscriptions au
0134127743, et par mail:
[email protected]
FOOTBALL
Sdus
DH seniors
G.R.
VOLLEY-BALL
Dimanche 7 décembre à 13h à
Delaune, le Sdus reçoit Créteil
Lusitanos.
PH
Dimanche 7 décembre à 15h le
Sdus se déplace à Claye-Souilly.
Cosmos FC
Seniors excellence
Dimanche 7 décembre à 15h à
Delaune le Cosmos FC reçoit Rosny.
RANDONNÉE
Les Verts sentiers
Dimanche 7 décembre, sortie à
Saint-Cyr-l’École. Contacts:
0603565345 et
[email protected]
RUGBY
Fédérale 3
Dimanche 7 décembre à 15h le
Sdus se déplace à Beauvais.
VOLLEY-BALL
Coupe de France
Dimanche 7 décembre, les juniors G
se déplacent à Mulhouse pour
affronter Mulhouse et Macon. Les
filles iront à Vélizy, affronter Vélizy et
Fleury-les-Aubrais.
WATER-POLO
Sdus
Nationale 2 H
Samedi 6 décembre à 20h15 le
Sdus se déplace à Harnes
Nationale 3 messieurs
match contre Livry-Gargan à La
Baleine à 19h30.
Minimes honneur
Dimanche 7 décembre à 15h à
tournoi dimanche 7 décembre à La
Baleine à partir de 14h.
Résultats
ATHLÉTISME
Saint-Denis émotion
Championnats
départementaux FFA en salle
Dimanche 30 novembre, Insep (Paris)
Sur les 26 participants de Saint-Denis
émotion, 10 montent sur le podium :
1re et championne départementale sur
60m haies N. Tropnas en 9’’27, 1re et
championne départementale au saut en
hauteur S. Shalaby avec 1m45, 1er et
champion départemental sur 800m
Fayçal Akouas en 2’05’’96, 1er de la finale
B sur 60m F. Marie-Louise en 7’’60, 2e
au triple saut F. Makabu avec 10m84,
2e au triple saut S. Ribeiro-Tavares avec
11m51, 2e sur 60m S. Smith en 7’’74,
2e de la finale B sur 60m K. Benmouhoub
en 8’’, 2e sur 60m D. Faraux en 7’’17,
3e sur 60m F. Makabu en 8’’84. 1re et
championne départementale sur 1 500m
L. Prudon en 6’55”39, 2e sur le 60m
haies C. Tropnas en 10”16, 3e sur 60m J.
Nkamsao en 7”33, 3e sur 800m M. AitAhmed en 2’08”61.
Cross international du Val-deMarne
à Choisy-le-Roi
Saint-Denis émotion avait 7 engagés
dans les différentes courses de ce grand
classique très relevé.
course vétérans hommes 7km960 F.
Courage 13e en 29’08’’. course cadets
garçons 3km920 M. Bouhaza 7e en
14’54’’, N. Hamidi 13e en 15’14,
A.Boubaya 22e en 15’47. course
minimes filles 2km330 G. De Matos
14e en 11’12’’. course benjamins
garçons 2km090 T. Lai 1er en 8’06’’.
course seniors hommes 8km820
B. Anouar en 33’29’’.
BASKET-BALL
Sdus
29 et 30 novembre
seniors g1/Paray : 81-67 ; seniors f1/
Saint-Maur : 37-57 ; seniors g2/Igny :
53-89 ; seniors f2/Drancy : 36-51 ;
seniors g3/Aulnay : 70-67 ; cadets
entente/Stade Français Paris : 63-64 ;
cadets 2/Villmomble : 27-63 ;
cadettes entente/Ministère des
Finances : 31-35 ; minimes gars
entente/Bon-Conseil : 57-77 ; minimes
g2/Aulnay : 77-29 ; minimes filles
entente/USOAM : 87-55 ; benjamins
entente/Charenton : 55-84 ;
benjamins 2/Lilas : 14-82.
FOOTBALL
Sdus
vétérans b Sdus/Stains : 7-3 Sdus
qualifié. 18 ans Sdus/Plaisir : 2-1 Sdus
qualifié. 15 ans a Sdus/Vaires : 2-0
Sdus qualifié. 15 ans b Sdus/Solitaires :
3-3 Solitaires qualifiés 4 penalties à 1
13 ans a Sdus/Montrouge :1-1.
Montrouge qualifié 6 penalties à 5.
13 ans b Sdus/Le-Bourget : 2-3.
13 ans c Sdus/Drancy : 3-0. poussins
a Sdus/Dugny : 2-2 Dugny qualifié 3
penalties à 1. poussins c Sdus/Pantin :
1-11. benjamins 2 Sdus/Montreuil : 22 Montreuil qualifié 3 penalties à 1.
benjamins 3 Sdus/Bondy : 2-3.
benjamins 4 Sdus/Aulnay : 2-2. Sdus
qualifié 3 penalties à 2.
Cosmos
Coupe CDM
Jeunes Saint-Vincent/Cosmos : 2-1.
Coupe seniors
Montreuil/Cosmos : 0-0.
Coupe 13 ans
Pantin/Cosmos : 7-0.
JUDO
Sdus
Coupe 93 cadet(te)s
cadettes 1re place : B. Sissoko. 2e place :
A. Doucoure. non classés : S. Soullami,
S. Selmi. cadets 1re place : I. Said’Hadj,
N. Allili. 2e place : L. Ridolfi.
Bonne participation de Souphian et
Omar Bekhti, Mohand Kaci-Oulhdj.
Coupe 93 juniors/seniors
Par manque d’entraînement dû à une
blessure au pied, A. Hanriot termine à la
5e place en moins de 81 kg. Bonne
participation d’A. Andreazzoli (junior) qui
s’est incliné devant un senior de 2e div.
Tournoi féminin
par équipe 1re place : A. Doucoure,
B. Sissoko. 3e place : M. Kimakuiza,
S. Soullami. en individuelle 1re place :
B. Sissoko. 2e place : A. Doucoure,
M. Kimakuiza. 3e place : S. Soullami.
Sporting club Saint-Denis
Tournoi de Pantin
poussins 1re : Z. Bellaouel. 2e : L. Djermane,
E. Henriques. 3e : Y. Chahib, Y. Mebarki, A.
Boutehra, A. Razzouk, Y. Bahammou. prépoussins 1re : Y. Chahid, L. Deslandes.
2e : A. Lebbar, R. Saint-Prix. 3e :
C. Henriques, Y Boughdiri, A. Boutehra,
L. Djermane, A. Ourchid, K. Boutehra.
LUTTE
Sdus
Coupe de Meaux
juniors 1re : A. Benlahouel. 2e : A. Bouaziz.
3e : F. Bonny.cadets 2e : R. Benchiha.
PENTATHLON MODERNE
CSD
Pentajeune régional
16 novembre, Pennes-Mirabeau (13)
minimes Mélanie Verdier, 1re.
Pentajeune IDF à l’US métro
le 30 novembre
benjamins Yacine Jabri 9e. poussins
Nisrine Hanafi 8e, Jean-Michel
Cantobion 2e. pupilles Sophia Hamra
Verdier 2e, Marie Zambudio 3e, Alice
Fornacciari 4e.
Sébastien Blanchouin, l’entraîneur, s’est
classé 8e aux qualifications nationales au
tir à 10 m. Il intègre le groupe France élite.
TIR À L’ARC
Sdus
Concours annuel
de Saint-Brice-sous-Forêt
3e place en équipe H. Arezki 516 pts,
D. Audiot 503 pts, A. Giroux 495 pts,
S. Leleux 470 pts.
VOLLEY-BALL
Avant-Garde
Nationale 3
Dimanche 30 novembre
AGSD/Le Touquet : 3-2.
Championnat départemental
seniors g2 AGSD/Gournay : 3-2.
benjamines AGSD/Gagny-Raincy : 2-1 ;
AGSD/Bondy : 2-1. minimes f AGSD/
Pantin : 2-0 ; AGSD/Gournay : 2-0.
juniors f AGSD/La Courneuve : 3-2.
Championnat 93/95
cadets AGSD/L’Îsle-Adam : 2-1.
Championnat régional
juniors g Le Vézinet/AGSD : 3-0.
WATER-POLO
Sdus
nationale 2 messieurs Sdus/Nice 5-19.
n3 messieurs Sdus/Libellule Paris 4-12,
Sdus/Taverny 0-24. n2 dames Bordeaux/
Sdus 6-7. minimes honneur Fontainebleau/
Sdus 8-17, La-Garenne/Sdus 9-16.
régionale 2 seniors Sdus/Conflans 9-5.
L’Avant-Garde s’impose
face au premier
DIMANCHE 30 novembre, dans
le gymnase de l’Avant-Garde,
les volleyeurs dionysiens de
N3 ont réchauffé l’ambiance
en s’imposant (3-2) face aux
Nordistes du Touquet, premiers
du classement.
Sans être au complet, l’équipe
de Pascal Bascou et Thierry de
Lonchamp a retrouvé la forme
des grands jours, avec une
excellente prestation de Che-
tan le Diable (Grégory Luga)
au centre.
Après une pause le week-end
prochain, qui on l’espère ne
brisera pas le rythme, les locaux affronteront deux équipes
du bas du tableau, Le PlessisRobinson puis Vernon. Chaque
fois, une victoire sera indispensable pour garder le moral
et une bonne place…
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Un nouveau cours
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France. Renseignement au :
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JUDO
Judokates à l’honneur
DIMANCHE 23 novembre, lors
de la Coupe du monde de kata,
à l’Institut national du judo à
Paris, les Dionysiennes du Sdus,
Catherine Pierre-Andreazzoli
et Janick Bravo, ont remporté
la 8e place en juno kata, sur 19
duos engagés, venus de 19 pays.
Le cap est maintenant mis sur
les championnats du monde
qui se disputeront à Madrid
en 2009.
Je an-Luc GUILLAUME
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Gérald Rossi
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Cette saison, pour
la première fois,
le Sdus va aligner deux
équipes premières
garçons et filles,
en Nationale 2, dans
le championnat de
France qui regroupe
les 32 meilleurs clubs.
AU CRITÉRIUM fédéral du
28 novembre à Metz, épreuve
rassemblant tous les joueurs
de tennis évoluant dans le championnat français, les Dionysiens Lucian Filimon et Cédric
Mirault ont terminé le parcours
en demi-finale. Un excellent
résultat pour deux joueurs du
Saint-Denis US TT 93 coachés
par Denis Michelotto. Les jeunes
du club, notamment Mehdi
CYCLOTOURISME
Sorties
Delaune, le Sdus reçoit Yerres.
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MENUS SCOLAIRES
ET CENTRES DE LOISIRS
Mercredi 3 décembre
crêpe au fromage, steak haché, poêlée
de ratatouille, emmental, banane.
Jeudi 4 décembre
salade verte, poisson meunière et citron,
jardinière de légumes, petit suisse,
compote de pommes.
Vendredi 5 décembre
salade piémontaise, rôti de dinde sauce
forestière, brocolis, camembert,
clémentine.
Lundi 8 décembre
concombres sauce bulgare, filet de
poisson sauce matelote, pommes vapeur,
fromage des Pyrénées, pommes cuites.
Mardi 9 décembre
salade sicilienne, bœuf bourguignon,
carottes Vichy, yaourt aromatisé, poire.
Mercredi 10 décembre
tomates à la vinaigrette, poulet rôti,
coquillettes au beurre, crème de gruyère,
gélifié au chocolat.
Jeudi 11 décembre
coupelle de pâté de volaille, rôti de porc
au jus, haricots verts persillés,
camembert, raisin.
La viande de bœuf proposée dans
les plats est d’origine française, animaux
nés, élevés et abattus en France.
La direction de la restauration se réserve
le droit de modifier le menu à tout
moment en raison des fluctuations
des marchés et des effectifs.
DEMANDES D’EMPLOI
Professeur donne cours de maths,
physique et chimie (du primaire jusqu’au
bac S) ainsi que des cours de français et
anglais jusqu’au collège, aide aux devoirs,
cours de remise à niveau. 0673306816.
Étudiante en maîtrise de maths donne des
cours de maths, physique et chimie du
primaire jusqu’au bac ainsi que des aides
aux devoirs, des cours de français jusqu’au
collège. 0667075153.
Étudiante en master d’informatique donne
cours de maths (possibilité aussi en
biologie et physique) du CP à la terminale.
0689910742.
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de 16 mois ou plus à garder secteur
la Plaine, libre de suite. 0142430809.
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anglais, allemand, espagnol, histoiregéo, philosophie de la 6e à terminale,
préparation aux examens. 0627133911.
Jeune femme avec expérience cherche
enfants à garder et accompagner à l’école.
0627048405.
Jeune femme avec expérience cherche
enfants à garder au domicile de leurs
parents. 0677890763.
Professeur de maths donne cours
collège et lycée. 0660426245.
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BON À SAVOIR
Du côté des jardins
Pour les fêtes, faites une déco jardin
Vous pouvez réaliser des décors avec les couleurs
chatoyantes en récoltant dès maintenant dans la nature
des végétaux comme rameaux de houx, cotonéaster,
fusain, pyracantha, viorne, gui, cynorhodon, mini
pommes, hortensia, ricin, pommes de pin… Stockez-les
dans une pièce fraîche pour pouvoir réaliser votre décor
juste avant les fêtes.
Une couronne de couleur : achetez une couronne
de paille de 30 à 35 cm, du fil métallique de couleur verte
et 2 ou 3 branches de sapin (si vous faites un sapin
à la maison, récupérez les branches du bas). Coupez les
rameaux de sapin à 10 cm, groupez-les par 3 ou 4 et
attachez-les avec votre fil sur la couronne afin de cacher
la base du bouquet précédent. Vous renouvelez l’opération
pour obtenir une couronne entièrement verte qui sera
la base de votre décor.
Avec les végétaux de « récupération », faites des petits
bouquets de différentes couleurs que vous piquerez dans
la couronne à travers le feuillage du sapin. Cette couronne
gardera son éclat au moins deux semaines si vous savez
en prendre soin (éloignez-la d’une source de chaleur).
Une couronne parfumée : même principe au départ.
À la place des rameaux de sapin, vous prenez de la
mousse, des branches de mimosa et de bruyère, une tête
d’hortensia. Pour la conservation, pensez à brumiser
l’ensemble (sauf la tête d’hortensia).
Une liane champêtre : une idée originale pour décorer
à peu de frais portes et fenêtres. Avec des branches
de lierre que vous attacherez ensemble, confectionnez un
cordon. En partie centrale, vous accrocherez un bouquet
de gui lié avec un ruban de couleur.
Voilà donc une série de décors à des prix défiant toute
concurrence. Bon travail et bonnes fêtes !
Jean-Claude Segonnes, pour Saint-Denis, ville verte, ville fleurie.
Le rendez-vous des retraités
Après-midi jeux de société vendredi 5 décembre à partir
de 15 h à la résidence Dionysia.
� Entrée libre,2, rue Eugène-Fournière. Renseignements au 01 48 22 03 49.
Concours de loto le vendredi 12 décembre à 14 h 30.
� Inscriptionsà la résidence le jeudi 4 décembre de 14 h à 16 h. Participation : 4,50€
pour les Dionysiens, 6,10 € pour les non Dionysiens.
Écoutez lire Hervé et Séverine de la médiathèque vous
proposent de découvrir l’œuvre d’un auteur à partir
d’extraits lus à haute voix le vendredi 5 décembre à 15 h,
résidence Croizat.
� Entrée libre, pour tout renseignement complémentaire, vous pouvez contacter
la médiathèque (4, place de la Légion-d’honneur) au 01 49 33 92 40.
Sorties au bowling Porte de la Chapelle à 14 h 30
le vendredi 5 décembre.
� Inscriptionspar téléphone au 01 49 33 71 75 ou 01 49 33 69 74.
Rendez-vous directement au bowling, 6, avenue Porte-de-la-Chapelle.
Retrouvez dès le vendredi sur notre site www.lejsd.com notre rubrique
« Bon à savoir » et les menus des écoles et des centres de loisirs.
Rédaction 59 rue de la République.
93200 Saint-Denis. Tél. : 01 55 87 26 80.
Fax : 01 55 87 26 88. Mail : [email protected]
Site : http://www.lejsd.com Directeur de la publication Gilles Hénique.
Directeur, directeur de la rédaction Dominique Sanchez :
01 55 87 26 80, [email protected] Rédacteur en chef
adjoint Gérald Rossi : 01 55 87 26 81, [email protected]
Administratrice Fyrial Lombry-Serraf : 01 55 87 26 80, [email protected]
Secrétaire de rédaction Patricia Da Silva Castro : 01 55 87 26 80,
[email protected] Maquettiste Véronique Le Coustumer :
01 55 87 26 80, [email protected] Rédacteurs : Benoît Lagarrigue :
01 55 87 26 84, [email protected] ; Marylène Lenfant :
01 55 87 26 82, [email protected]. Photographes : Yann
Mambert : 01 55 87 26 86, [email protected] ; Gérard Monico :
01 55 87 26 86, [email protected] Pré-presse, édition, impression
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JSD n° 768 du 3 au 9 décembre 2008
13
portrait
Djamel Belkacemi
Bistrotier de père en fils
Voilà pour le grand-père. Le fils,
maintenant. Baouz, né en Algérie et venu à son tour à Saint-Denis à la fin des années 40, a commencé à travailler avec son père.
« À l’époque, il y avait du travail : les patrons venaient jusque
dans les bistrots chercher la maind’œuvre. » Baouz travaille aux
Wagons-lits, à Citroën, envoie de
l’argent au pays et réussit à en
mettre un peu de côté. « En 1964,
il a acheté un café, l’Étoile d’or,
près de la gare, aujourd’hui tenu
par mon frère Hakim », explique
Djamel. Qui, lui aussi, est né en
Algérie, en 1966, et, lui aussi,
est venu à Saint-Denis. « J’avais
2 ans et je suis venu avec ma maman. » Il va à l’école à JulesGuesde (« j’ai même eu Patrick
Braouezec comme instit ! »), au
collège à Degeyter, au lycée à
Paul-Éluard. C’est en 1991 qu’il
achète le Saint-Laurent. « J’ai
toujours aimé l’atmosphère des
cafés, la convivialité, les rapports
humains, le contact avec les gens »,
dit-il, et son sourire s’élargit
encore un peu.
Mais Djamel avoue un peu de
nostalgie, aussi. « Les mentalités ont changé. Avant, on était
pauvres mais solidaires. Ici, je
cherche à retrouver un peu de ce
qu’on a perdu, la chaleur humaine. » Djamel ne se voit pas
vivre ailleurs qu’à Saint-Denis.
Si son grand-père est retourné
en Algérie où il mourut en 1973,
si son père, retraité, partage son
temps, à 73 ans, entre là-bas et
ici, lui n’imagine pas quitter
cette ville « où je suis chez moi,
où je me suis construit ».
Marié, père de trois enfants, il
aime dans Saint-Denis, « malgré les problèmes qu’on y rencontre, son
côté grande
« J’ai toujours
famille. Je
aimé
suis très atl’atmosphère
taché à cela :
des cafés,
ne pas se
la convivialité,
sentir seul,
les rapports
connaître les
humains,
gens. » Il ne
le contact avec
renie rien
les gens. »
non plus :
« J’ai été
élevé dans les deux cultures. »
Petit-fils de Mohand Larbi, fils
de Baouz, Djamel se lève, offre
à boire, sourit, toujours. On vous
l’avait dit : c’est une belle histoire de famille, celle d’un môme
de Saint-Denis…
GÉRARD MONICO
C’EST UNE BELLE histoire de famille. Djamel Belkacemi nous la
raconte, sur un coin de table de
son restaurant, le Saint-Laurent,
face à la halle du marché. Un endroit où les clients, souvent fidèles, aiment retrouver la cuisine
familiale de qualité à prix sympathique. Djamel, un large sourire qui semble en permanence
collé à son visage, et qui se transforme parfois en un rire sonore
et communicatif, commence :
« Mon grand-père, Mohand Larbi,
est arrivé à Saint-Denis en 1920.
Au 27 de la rue de la Boulangerie. Il y avait là plein de bistrots
algériens. » Alors âgé de 30 ans,
il avait quitté son village non
loin de Tizi-Ouzou, en Kabylie,
pour chercher du travail. Comme
beaucoup. Et, comme beaucoup
aussi, il a atterri à Saint-Denis.
« C’était comme un point de chute,
plusieurs habitants de cette région venaient ici. » Au début, il
fut hébergé chez un cousin qui
tenait l’un de ces bistrots. « Il a
fait des petits boulots, aux pianos Pleyel, dans les usines de la
Plaine. Le soir, au café, il jouait
aux dominos et, chaque année,
il retournait en Algérie voir sa
femme et sa famille. »
Benoît Lagarrigue
JSD n° 768 du 3 au 9 décembre 2008
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