Vie saine - Ophea Teaching Tools

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Vie saine - Ophea Teaching Tools
Introduction aux unités du domaine d’étude
Vie saine
Les unités portant sur le domaine Vie saine abordent le contenu d’apprentissage et les attentes du domaine d’étude Vie saine et les
habiletés de vie qui y sont associées.
L’apprentissage dans le domaine d’étude Vie saine ne vise pas seulement l’acquisition de connaissances liées à la santé; on y met
surtout l’accent sur l’importance d’une réflexion plus poussée et sur l’application des habiletés nécessaires pour mener une vie saine.
Le contenu permet à l’élève de découvrir pourquoi il est important d’adopter un mode de vie sain qui contribue à une croissance et
à un développement sain permettant de faire des choix personnels éclairés et d’assumer la responsabilité de sa santé, tout au long
de sa vie, dans la mesure du possible. L’élève découvre également comment sa santé est liée à celle des autres et influencée par des
facteurs dans le monde qui l’entoure.
(Adaptation de la ressource du ministère de l’Éducation de l’Ontario, « Le curriculum de l’Ontario de la 1re à la 8e année : Éducation physique et santé », 2015
(révisé), p. 41. © Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2015.)
Les attentes du domaine Vie saine définissent les trois aspects du programme-cadre :
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C1 - expliquer les facteurs qui influencent les attitudes et les comportements favorisant le développement sain de la personne
(Attitudes et comportements).
C2 - utiliser ses connaissances et ses habiletés afin de prendre des décisions éclairées et poser des gestes qui contribuent à sa
santé et à son bien-être (Choix sains).
C3 - établir des rapprochements entre la santé et le bien-être pour expliquer l’incidence des choix faits, des comportements
adoptés et des facteurs environnementaux sur sa santé et sur celle des autres (Rapprochements entre santé et bien-être).
Quatre sujets sont à l’étude : Alimentation; Sécurité; Consommation, dépendance et comportements associés; et Développement
et santé sexuelle. L’apprentissage dans le cadre des trois attentes du domaine d’études Vie saine est axé sur ces sujets. Les trois
attentes, y compris l’intégration des habiletés de vie, représentent les trois unités portant sur la santé de chaque année d’études des
Ressources d’appui au programme-cadre d’ÉPS de 2015 d’Ophea.
Chaque élève est unique de différentes façons. L’Ontario est une province multiculturelle et pluriconfessionnelle. Par conséquent, les
élèves amènent en classe une diversité quant aux valeurs et aux traditions culturelles, religieuses et familiales en ce qui concerne la
saine alimentation, la sécurité personnelle, la consommation de substances, la sexualité, le genre et le développement humain. Les
connaissances et la mesure dans laquelle les élèves sont à l’aise relativement à la puberté et aux questions en matière de sexualité
diffèrent également. Les enseignants doivent reconnaître ces différences et faire preuve de respect à cet égard. Une connaissance
des points forts, des besoins, des antécédents, du vécu et des possibles vulnérabilités sur le plan émotionnel des élèves permet aux
enseignants de planifier un enseignement et une évaluation du rendement efficaces. Les enseignants prennent conscience des points
forts et des besoins des élèves en matière d’apprentissage en les observant, en évaluant leur disposition à apprendre et en cherchant
à connaître leurs champs d’intérêt, leurs préférences et leurs styles d’apprentissage. Bien connaître le profil des élèves permet de
répondre plus efficacement à leurs besoins en pratiquant la différenciation pédagogique, par exemple, en ajustant la méthode ou
le rythme d’enseignement, en utilisant divers types de ressources, en proposant un plus grand choix de sujets d’étude, et même en
adaptant, si possible,
le milieu d’apprentissage pour qu’il convienne mieux aux divers styles et préférences d’apprentissage des élèves
ainsi qu’à leur façon de démontrer leur apprentissage.
Les parents/tuteurs sont ceux qui jouent le plus grand rôle dans l’acquisition des valeurs et des comportements de leurs enfants.
Il est donc important de collaborer avec les parents et de les tenir informés. Il est bénéfique pour les élèves que les enseignants
communiquent avec les parents pour discuter tout ce qui concerne l’apprentissage des élèves, et non seulement l’éducation en
matière de santé sexuelle. Ceux-ci devraient utiliser une lettre déjà rédigée par leur école ou leur conseil scolaire pour communiquer
avec les parents/tuteurs à propos des sujets particuliers qui feront l’objet de discussion et des approches particulières auxquelles ils
feront appel dans le cadre de l’unité portant sur la santé; la lettre devrait être envoyée avant de commencer l’enseignement du sujet.
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I Documents d’appui au programme-cadre d’ÉPS
Introduction aux unités du domaine d’étude
Vie saine
Sujets portant sur la santé
Alimentation
L’apprentissage relativement à ce sujet vise à aider les élèves à acquérir les connaissances et les habiletés nécessaires pour faire
des choix sains en matière d’alimentation. L’étude de ce thème comprend le Guide alimentaire canadien, la nutrition, les choix
alimentaires, les facteurs influant sur les habitudes alimentaires, les habiletés favorisant une alimentation saine, les tendances
alimentaires, l’hygiène bucco-dentaire et les liens entre les choix alimentaires, la prévention des maladies chroniques et le
respect de l’environnement. L’objectif de ces unités est d’amener les élèves à assurer leur bien-être, à prendre conscience de leurs
responsabilités
et à faire des choix sains en matière d’alimentation. De plus, ce thème lié à l’alimentation permet, par sa portée, un
recoupement avec les politiques d’une école saine.
(Adaptation de la ressource du ministère de l’Éducation de l’Ontario, « Le curriculum de l’Ontario de la 1re à la 8e année : Éducation physique et santé », 2015
(révisé), p. 43. © Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2015.)
Considérations pour l’enseignement de la saine alimentation
• Un des plus importants changements apportés à la façon d’enseigner la saine alimentation est l’établissement de
rapprochements entre la nourriture et la façon dont elle peut affecter le bien-être au présent et à l’avenir. Il est essentiel
d’ancrer l’idée voulant qu’un élève puisse avoir un impact sur son propre bien-être ainsi que sur celui de sa famille. Les
ressources Le curriculum de l’Ontario de la 1re à la 8e année : Éducation physique et santé, 2015 (révisé), et Bien manger avec
le Guide alimentaire canadien furent créées en consultation avec de nombreux organismes canadiens promouvant la santé afin
d’assurer que la prestation des principaux messages en matière de nutrition s’effectue dans le contexte d’une école saine et d’un
programme-cadre promouvant la santé.
• Les messages liés à la saine alimentation peuvent être renforcés chaque jour à l’école. L’enseignant devient un modèle de
rôle important en transmettant ces messages aux élèves. Le processus d’apprentissage est plus efficace lorsque la prestation
en classe des messages est appuyée par les actions entreprises par l’ensemble de l’école dans le but de promouvoir une saine
alimentation. Pour plus d’information sur la Politique concernant les aliments et les boissons dans les écoles du ministère de
l’Éducation, rendez-vous à l’adresse suivante : http://www.edu.gov.on.ca/fre/healthyschools/policy.html.
• Les élèves de la 1re à la 3e année peuvent commencer à faire un rapprochement entre la saine alimentation et la santé. Les
enfants de cet âge commencent à comprendre qu’une saine alimentation peut les aider à être en santé maintenant et à l’avenir.
Faire des choix alimentaires plus sains est une façon de faire preuve de respect envers eux-mêmes (pour leur corps et leur
esprit). Ils ont l’occasion en classe d’échanger des idées avec des personnes ayant des habitudes alimentaires pouvant être
différentes, mais tout aussi bonnes.
• Chaque enfant est unique. Les enfants mènent tous des vies différentes et ils ont tous des besoins en énergie différents. La
quantité de nourriture dont ont besoin les enfants varie selon leur sexe biologique, leur taille, la quantité d’activité physique
qu’ils effectuent et le rythme de leur croissance. Bien que les besoins en énergie des enfants soient généralement plus
importants au cours de la puberté, cette augmentation n’est pas constante. Les enfants grandissent tous à leur propre rythme.
De façon générale, au fil du temps les enfants obtiendront tous les éléments nutritifs dont ils ont besoin en mangeant selon
leur appétit, en écoutant leurs signaux internes de la faim et en choisissant des aliments appartenant aux quatre groupes
alimentaires.
• Les enseignants doivent faire preuve de sensibilité relativement aux élèves dont un membre de la famille est atteint d’une
maladie chronique. Les enseignants doivent également tenir compte de la taille et du poids des individus. De plus, lorsqu’ils
enseignent au sujet de la saine alimentation, les enseignants doivent tenir compte des champs d’intérêt et des circonstances
personnelles des élèves. Les élèves rapportent à la maison ce qu’ils ont appris à l’école; cependant, il est important de
comprendre que ceux-ci ont plus ou moins leur mot à dire au sujet de ce qu’ils mangent à la maison et de ce qu’ils apportent
à l’école. Les enseignants doivent tenir compte de ces réalités et être au courant des questions de pauvreté, d’allergies
alimentaires, de troubles de l’alimentation et de traditions culturelles et sociales afin de faire preuve de sensibilité quand elles
sont abordées en classe. Une approche souple et équilibrée, sans rigidité par rapport aux règles et aux lignes directrices en
matière d’alimentation, peut contribuer à réduire les facteurs qui pourraient déclencher des problèmes d’image corporelle et
d’alimentation.
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Introduction aux unités du domaine d’étude
Vie saine
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(Adaptation de la ressource du ministère de l’Éducation de l’Ontario, « Le curriculum de l’Ontario de la 1re à la 8e année : Éducation physique et santé », 2015
(révisé), p. 43. © Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2015.)
Avant de discuter de différentes pratiques alimentaires des divers groupes de personnes, les enseignants devraient tenter
de comprendre leurs systèmes de valeurs. Les habitudes alimentaires d’un groupe sont très influencées par ses valeurs, et la
perception de ce qui constitue des aliments sains varie d’un groupe culturel à l’autre. Il se peut que certains enfants ne mangent
pas des aliments des quatre groupes alimentaires pour des raisons d’ordre familial, culturel ou religieux, mais ils peuvent
néanmoins satisfaire à leurs besoins nutritionnels. Il est important que les enseignants ne donnent pas l’impression aux élèves
qu’un système de valeurs ou une pratique alimentaire est meilleur que d’autres.
Lors des discussions portant sur des aliments culturels :
• Il ne faut pas présumer que des élèves provenant d’un groupe particulier ont adopté ou non les aliments et les
pratiques alimentaires de la population canadienne en général. Les enseignants devraient inviter les élèves à faire part
des pratiques alimentaires et des habitudes alimentaires de leur famille.
• Il faut s’assurer de poser des questions en conservant une ouverture d’esprit, sans porter de jugement. Il faut plutôt
valider les expériences alimentaires des élèves en leur demandant d’en discuter, ce qui aura pour effet de renforcer les
connaissances des élèves et d’établir une relation de confiance entre ceux-ci.
La communauté scolaire peut aider les élèves à apprendre au sujet des différentes habitudes alimentaires des gens, de leurs
préférences (ce qu’ils aiment et ce qu’ils n’aiment pas) et des différentes cultures. Cet apprentissage aide toutes les personnes
à acquérir et à conserver de saines habitudes alimentaires. Les élèves apprennent que les gens de différentes parties du monde
peuvent choisir des aliments nutritifs (p. ex., pain, riz, tortilla et chapati font tous partie de la catégorie des produits céréaliers).
Les familles pourraient souhaiter présenter des aliments et des recettes ethniques. Les discussions en classe sur les différents
aliments et les habitudes alimentaires variées peuvent permettre à chaque enfant de se sentir inclus et impliqué en incluant des
aliments faisant partie de ses habitudes alimentaires.
Sécurité
L’intention ici n’est pas seulement de limiter les blessures, mais également de permettre à l’élève de reconnaître, d’évaluer et
de gérer les situations potentiellement dangereuses. Les attentes portent sur l’acquisition des connaissances et des habiletés
nécessaires afin de limiter les risques relatifs à la sécurité à domicile, à l’école et dans la communauté. La capacité de minimiser
les risques est essentielle à la sécurité physique ainsi qu’au bien-être mental et émotionnel. Dans ces unités portant sur la sécurité
personnelle, les élèves ont l’occasion d’acquérir des habiletés leur permettant de résoudre des problèmes dans plusieurs domaines,
y compris l’intimidation, l’agression par les pairs, la violence envers les enfants, le harcèlement et la violence dans les relations.
L’apprentissage de la prévention des blessures est centré sur la sécurité routière (p. ex., sécurité piétonnière, à vélo ou en voiture), la
protection solaire, la sécurité sur Internet, la sécurité à la maison, la prévention des incendies, ainsi que les premiers soins.
(Adaptation de la ressource du ministère de l’Éducation de l’Ontario, « Le curriculum de l’Ontario de la 1re à la 8e année : Éducation physique et santé », 2015
(révisé), p. 44. © Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2015.)
Considérations pour l’enseignement de la sécurité (sécurité personnelle et prévention des blessures)
• Les messages sur la sécurité doivent être renforcés et mis en pratique à la maison et dans la communauté; il est donc important
de travailler avec les parents/tuteurs et de les garder à l’affût de ce qui se passe au cours de l’année. Il faut encourager les
parents/tuteurs à discuter de « mises en situation » avec leurs enfants afin de les aider à réfléchir à leurs choix, à parler de
solutions potentielles et à mettre en pratique ces solutions.
• Les politiques des conseils scolaires et des écoles fournissent plusieurs lignes directrices visant à assurer la sécurité du personnel
et des élèves (p. ex., Écoles sécuritaires et tolérantes du ministère, Lignes directrices sur la sécurité en éducation physique de
l’Ontario). Le personnel, les élèves et les parents/tuteurs doivent connaître ces lignes directrices.
• Plusieurs évènements locaux et d’envergure nationale se déroulant dans la communauté renforcent et enrichissent les messages
que reçoivent les enfants à l’école. Les enseignants devraient passer en revue la liste suivante pour déterminer si certains des
évènements communautaires dans leur région leur sont associés :
• Mars : Semaine de prévention des empoisonnements et Semaine de la sécurité à la ferme
• Mai : Semaine nationale de la sécurité sur la route et Semaine du vélo
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Vie saine
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Juin : Semaine nationale de la sécurité aquatique
Octobre : Semaine de la prévention des incendies, Semaine de la prévention des blessures, et Campagne provinciale
pour le port de la ceinture de sécurité
• Novembre : Semaine de sensibilisation aux drogues
• Décembre : Semaine nationale de la sécurité routière
De nombreux programmes sont offerts et divers organismes offrent du soutien aux écoles pour l’enseignement des messages
sur la sécurité (p. ex., services locaux d’incendie, Riskwatch, bureaux de santé publique locaux).
L’intimidation peut être un problème disciplinaire pour les enseignants et la direction dans les écoles. Cependant, une nouvelle
loi entrée en vigueur, la Loi de 2009 modifiant la Loi sur l’éducation (sécurité de nos enfants à l’école), stipule que l’intimidation
et la cyberintimidation sont cause pour le renvoi ou la suspension d’un élève. De plus, la loi donne le droit au personnel
enseignant et scolaire de discipliner les élèves pour des incidents survenus hors des lieux de l’école et lors d’activités non liées
à l’école, mais qui nuisent néanmoins au climat scolaire. La nouvelle loi, entrée en vigueur le 1er février 2010, exige que le
personnel scolaire signale les cas d’intimidation ou de cyberintimidation qui ont lieu à l’école et qui peuvent être cause pour
le renvoi d’un élève. La loi exige également que les membres du personnel scolaire qui sont en contact direct avec les élèves
réagissent aux incidents qui nuisent au climat scolaire.
Il est important que les écoles expliquent clairement aux élèves ce en quoi consiste l’intimidation, les raisons pour lesquelles
les gens font de l’intimidation, des stratégies pour prévenir l’intimidation, et les actions qui résultent de l’intimidation. Il se
peut que le personnel ait besoin de formations particulières avant qu’il soit possible de mettre en œuvre une politique sur
l’intimidation. Par exemple, le personnel pourrait avoir besoin d’une formation pour renforcer ses compétences en gestion
du comportement ou en counseling et sur les techniques d’affirmation de soi. Le personnel scolaire, en collaboration avec les
parents/tuteurs, doit fixer des limites fermes et convenir de sanctions non hostiles et non physiques à appliquer en cas de
violation des règles. De plus, la politique de l’école doit encourager la coopération dans le milieu scolaire. Pour ce faire, on y
préconise la chaleur humaine, un réel intérêt pour les élèves et la participation des adultes.
Les enseignants devraient utiliser un code de conduite clairement énoncé pour leurs classes (p. ex., chaque personne a l’occasion
de parler, il faut écouter, chacun prend son tour, aucune injure n’est tolérée, aucune dispute, chaque individu est unique
et spécial). Les élèves devraient participer à l’élaboration de ce code de conduite afin de favoriser en eux un sentiment de
responsabilité.
Les élèves devraient être encouragés à reconnaître que leur propre sécurité demeure la priorité lorsqu’ils sont témoins d’une
urgence ou voient quelqu’un qui a besoin d’aide. Ils ne doivent pas tenter d’aider quelqu’un s’ils s’exposent à des risques (p. ex.,
dans la rue, sur la voie ferrée, près de fils électriques). Il faut leur rappeler de façon explicite que la chose la plus sécuritaire à
faire est de demander l’aide d’un adulte en qui ils ont confiance ou d’appeler le 9-1-1 pour obtenir de l’aide d’urgence.
Il est essentiel pour les écoles d’avoir une politique sur les commotions cérébrales afin d’assurer un environnement sécuritaire
pour l’éducation physique, les activités sportives interscolaires et les activités intramuros. Comme énoncé dans la note no
158 (politique/programmes), Politiques des conseils scolaires sur les commotions cérébrales, le ministère de l’Éducation est
d’avis que les procédures sur les commotions cérébrales qui s’inscrivent dans les Lignes directrices sur la sécurité en éducation
physique de l’Ontario (http://safety.ophea.net/fr) constituent les normes minimales pour tous les conseils scolaires publics. La
Note no 158 fournit une orientation aux conseils scolaires et énonce les attentes à respecter pour l’élaboration et le maintien
d’une politique portant sur la sensibilisation à la gravité des commotions cérébrales, ainsi que la prévention, l’identification et la
gestion de celles-ci dans les écoles publiques de l’Ontario. Pour obtenir plus d’information, rendez-vous au
http://health.gov.on.ca/fr/public/programs/concussions/resources.aspx.
Consommation, dépendance et comportements associés
L’éducation est importante pour la prévention de la consommation abusive et de la dépendance aux substances nocives pour la
santé. Les parents/tuteurs et les enseignants ont des rôles clés à jouer dans l’éducation des élèves relativement à la consommation
de substances (légales et illégales), la mauvaise utilisation et la consommation abusive de celles-ci. Les contenus d’apprentissage
traitant des comportements de dépendance mettent l’accent sur les conséquences de la consommation de drogues et de la
consommation abusive d’alcool, de tabac et de médicaments obtenus sur ordonnance et sans ordonnance.
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Ces unités abordent également le sujet des dépendances et des comportements connexes pouvant mener à des dépendances (p.
ex., temps excessif passé devant un écran, automutilation, jeu en ligne). Des discussions font ressortir le lien entre la consommation
abusive ou non de substances nocives pour la santé et les troubles mentaux comme l’anxiété, la dépression et les troubles de
l’alimentation. De plus, les élèves sont renseignés à propos des réseaux de soutien offrant des options pour les aider à mener une vie
saine sans consommation de substances.
(Adaptation de la ressource du ministère de l’Éducation de l’Ontario, « Le curriculum de l’Ontario de la 1re à la 8e année : Éducation physique et santé », 2015
(révisé), p. 44-45. © Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2015.)
Considérations pour l’enseignement des concepts associés à la consommation, à la dépendance et aux comportements
associés :
• Il est important d’être conscient des expériences et des décisions des élèves concernant la consommation de substances,
mais également de l’influence possible de leur entourage (amis, frères et sœurs, parents, communauté dans l’ensemble, etc.)
Lorsqu’on parle de la consommation, de la mauvaise utilisation et de l’abus de substances, il est important que les élèves
comprennent ce que l’on entend par « substances ». Les enfants et les jeunes utilisent plus souvent le mot « drogues » pour
désigner les substances. Il existe plusieurs types de substances, ou drogues, qui peuvent être utilisées par les enfants et les
jeunes. Les boissons énergisantes contenant de la caféine, le cannabis, l’alcool, le tabac, les médicaments en vente libre et sur
ordonnance en sont tous des exemples.
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(Traduction libre d’une adaptation du document : Centre de toxicomanie et de santé mentale. (2002). Programs that work with youth. Sur Internet : www.camh.
ca/en/education/Documents/www.camh.net/scoop_sheet_programs_work.pdf)
La relation personnelle qu’ont les enfants et jeunes avec les diverses substances peut avoir un impact important sur leurs
croyances et leurs valeurs. Les stéréotypes et les croyances peuvent affecter les élèves de diverses façons, comme ceux dont
la foi ne permet pas l’utilisation de certaines substances ou ceux pour qui la consommation de drogues fait partie de la vie.
Ces suppositions et ces croyances peuvent avoir un effet sur la perception des risques que peuvent avoir les enfants et les
jeunes relativement à certaines substances ainsi que sur les décisions qu’ils prennent quant à la consommation de substances
particulières. Par exemple, plusieurs enfants et jeunes ne considèrent pas l’alcool comme étant une drogue, puisqu’on peut s’en
procurer légalement dans notre société. En réalité, l’alcool est la substance la plus utilisée par les adolescents, et lorsque les
jeunes en consomment excessivement, ils peuvent en sous-estimer les dangers. Les enseignants peuvent aider les élèves en leur
fournissant de l’information factuelle sur les risques particuliers associés à la consommation des différents types de substances
et sur la façon de réduire les méfaits associés à ces risques. (Les enseignants pourraient souhaiter lire le résumé rédigé par
l’organisme Parent Actions on Drugs qui offre aux adultes de l’information sur les différents types de substances, ainsi que sur
les risques associés à la consommation de chaque substance :
http://parentactionondrugs.org/wp-content/uploads/2012/08/PAP-French.pdf
(Traduction libre : Consortium conjoint pancanadien pour les écoles en santé. (2009). Aborder le sujet de la consommation de substances psychoactives dans les
écoles canadiennes. Sur Internet : jcsh.mydeepbluecreative.net/upload/Substance Use Classroom Education ToolKit FINAL French Jul 29 09.docx)
Plusieurs variables peuvent influencer la décision de consommer ou non une substance. L’approche « Dites non », préconisée
dans l’éducation en matière de consommation de substances, est fondée sur l’abstinence, mais ne touche pas nécessairement
tous les enfants et les jeunes. Cette conclusion corrobore les résultats d’études montrant que cette approche est trop simpliste
et qu’elle n’est pas utile pour les jeunes ou pour les autres personnes tentant de décider si la consommation de substances
pourrait leur causer des problèmes. L’approche « Dites non » ne reconnaît pas nécessairement le fait qu’en grandissant, les
enfants et les jeunes prennent des décisions de façon émotive et impulsive. Les meilleures pratiques en éducation en matière
de consommation de substances amènent l’idée que les enseignants peuvent avoir un impact sur les opinions et les attitudes
des élèves ainsi que sur les décisions qu’ils prennent en offrant sur une base continue des occasions de discuter et d’obtenir de
l’information, fondée sur les meilleures preuves disponibles, au sujet de la consommation, de la mauvaise utilisation et de l’abus
de substances. Qui plus est, il est important d’entamer tôt ces discussions pour que les enfants et les jeunes puissent se préparer
et s’exercer à faire des choix sains en matière de consommation substances.
(Traduction libre : Parent Action on Drugs. (2014). Trousse d’action pour les parents. Sur Internet : parentactionondrugs.org/wp-content/uploads/2012/08/PAPFrench.pdf)
Chez les Premières Nations et les Métis, le tabac est souvent consommé en petite quantité durant des cérémonies de
purification et de communication avec le monde des esprits. Dans leur culture, le tabac naturel est l’un des quatre médicaments
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sacrés avec le cèdre, la sauge et le foin d’odeur. Dans sa forme d’origine, le tabac a une utilité spirituelle.
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(Adaptation de la ressource du ministère de l’Éducation de l’Ontario, « Le curriculum de l’Ontario de la 1re à la 8e année : Éducation physique et santé », 2015
(révisé), p. 162. © Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2015.)
Pour obtenir plus d’information sur les façons dont la Loi favorisant un Ontario sans fumée touche les écoles, les milieux de
travail et d’autres endroits, rendez-vous à l’adresse suivante :
www.mhp.gov.on.ca/fr/smoke-free/legislation/how-the-act-affects-you.asp.
Depuis 2009, quiconque, personne au volant ou passagère, se trouvant dans le véhicule automobile et fumant alors qu’une autre
personne âgée de moins de 16 ans se trouve à bord, commettra une infraction et sera passible d’une amende pouvant aller
jusqu’à 250 $. La loi s’applique aussi bien aux véhicules en déplacement qu’à ceux en stationnement, et s’applique aux véhicules
automobiles, que les vitres, le toit ouvrant, la capote, les portes ou tout autre composant du véhicule soient ouverts ou non.
Développement et santé sexuelle
L’éducation relative au développement et à la santé sexuelle ne se limite pas à l’enseignement de l’anatomie et de la physiologie de
la reproduction. Comprise dans son sens le plus large, la santé sexuelle peut englober une grande variété de concepts et de sujets,
comme le développement sexuel, la santé reproductive, les choix et la maturité par rapport à la vie sexuelle, le consentement,
l’abstinence, la protection, les relations interpersonnelles, l’orientation sexuelle, l’identité de genre, l’affection et le plaisir, l’image
corporelle, le rôle assigné à chaque sexe et les attentes qui y sont associées.
Le développement sexuel est un élément du développement humain et l’apprentissage au sujet d’un développement humain sain
commence en bas âge. Cet apprentissage doit être adapté à l’âge et au stade de développement des élèves.
(Adaptation de la ressource du ministère de l’Éducation de l’Ontario, « Le curriculum de l’Ontario de la 1re à la 8e année : Éducation physique et santé », 2015
(révisé), p. 45. © Imprimeur de la Reine pour l’Ontario, 2015.)
Les leçons comprises dans ces unités sont basées sur les attentes et les contenus d’apprentissage du programme-cadre et les
exemples de discussion entre enseignant et élèves de la ressource Le curriculum de l’Ontario de la 1re à la 8e année : Éducation
physique et santé, 2015 (révisé). Ces leçons ont été élaborées en collaboration avec des partenaires en santé communautaire et des
enseignants de l’élémentaire, et elles sont conformes au contenu du curriculum de l’Ontario afin qu’elles soient appropriées pour
le stade de développement des élèves. Les élèves devraient avoir les connaissances et les habiletés nécessaires pour prendre des
décisions éclairées sur des sujets pouvant affecter leur santé et leur bien-être avant d’être confrontés à de réelles situations de la vie.
Considérations pour l’enseignement des concepts associés au développement et à la santé sexuelle :
• Les enseignants doivent s’efforcer de créer un environnement d’apprentissage inclusif et respectueux envers les élèves. Les
enseignants doivent examiner leurs partis pris et faire en sorte de ne pas les afficher. Ils doivent examiner leurs propres
attitudes, préjugés et valeurs par rapport aux sujets enseignés, trouver des ressources documentaires actuelles, consulter des
spécialistes et rechercher des occasions de perfectionnement professionnel pour aborder les sujets délicats avec plus d’aisance
et ainsi améliorer leur enseignement.
• Les enseignants devraient employer un langage qui retire la variable du genre et qui parle plutôt des parties du corps et de
leurs fonctions (p. ex., « les pénis ont des érections » plutôt que « le pénis des garçons ont des érections ») ou en employant
un langage plus inclusif comme « les corps qui ont » ou les « les personnes qui ont » (p. ex., « les personnes qui ont des ovaires
peuvent avoir une grossesse », « les personnes qui ont des testicules produisent du sperme »). En adaptant le langage de
façon à ce qu’il soit inclusif au sujet des différents corps et genres, les enseignants peuvent inclure les personnes transgenres
ou intersexuées et toute personne dont le corps ne possède pas certaines parties qui sont souvent associées à leur genre.
Tout au long de la ressource, on utilise « les personnes qui ont un vagin » et « les personnes qui ont un pénis » afin d’offrir
un enseignement inclusif et neutre relativement aux genres. On peut également faire référence aux « personnes qui ont une
vulve » plutôt qu’aux personnes « qui ont un vagin ». Pour obtenir plus d’information au sujet de l’emploi d’un langage inclusif
(neutre par rapport aux genres) en éducation sexuelle, rendez-vous au :
http://srhweek.ca/blogueur-invite/retour-aux-classes-du-langage/?lang=fr
• Dans un milieu reposant sur les principes d’une éducation inclusive, tous les élèves et
les parents/tuteurs, y compris les
gardiennes et gardiens de l’enfant ainsi que les autres membres de la communauté scolaire – indépendamment de leur
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Introduction aux unités du domaine d’étude
Vie saine
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origine, culture, ethnicité, sexe, aptitude physique ou intellectuelle, race, religion, identité de genre, orientation sexuelle,
statut socioéconomique, ou tout autre facteur du même ordre – sont bienvenus, inclus, traités équitablement et respectés.
Comme on accorde à la diversité toute son importance, tous les membres de la communauté scolaire se sentent en sécurité,
à l’aise et acceptés. Dans une culture d’apprentissage exigeant un niveau de rendement élevé, la réussite de chaque élève est
favorisée par le soutien qui lui est donné. De plus, dans un système d’éducation inclusif, chaque élève s’identifie au curriculum,
à son environnement et à
la communauté dans son ensemble et, par conséquent, se sent motivé et responsabilisé par ses
apprentissages.
Les activités et le matériel d’apprentissage à l’appui du programme-cadre doivent refléter la diversité de la communauté
francophone de l’Ontario et de la société ontarienne dans son ensemble. Il faut donc reconnaître les différentes familles et
structures familiales, les différents genres et les diverses identités fondées sur le genre (identités sexuelles), les différentes
orientations sexuelles, et les différents types de relations et de structures de relations. En outre, les enseignants doivent tenir
compte dans leurs stratégies d’enseignement et d’évaluation des antécédents, des expériences, des
champs d’intérêt, des
aptitudes et des besoins d’apprentissage de tous les élèves.
L’enseignement des concepts associés au développement et à la santé sexuelle doit être fait avec sensibilité étant donné les
différentes valeurs, attitudes, croyances et expériences vécues par rapport aux rôles assignés aux sexes, à l’identité fondée
sur le genre et l’expression de l’identité sexuelle, aux relations interpersonnelles, aux relations amoureuses, aux options
de contraception, à l’affection et au plaisir. Les élèves acquièrent leurs valeurs, leurs perceptions et leur compréhension
relativement à ces sujets des messages contradictoires qu’ils reçoivent de leurs camarades, leurs frères et sœurs, leurs parents/
tuteurs, les médias et autres adultes, y compris les enseignants. Les enseignants doivent songer aux effets que leurs perceptions
peuvent avoir sur leur façon d’aborder ces importants sujets. Il est important de donner aux élèves l’occasion d’explorer tous
les volets de la question pour en favoriser la compréhension. On doit leur présenter les faits objectivement, et leur fournir les
renseignements nécessaires pour prendre des décisions éclairées selon leurs valeurs personnelles.
Il importe de définir les règles de base pour que la discussion se déroule dans un climat où tous se sentent acceptés, inclus et
respectés. On peut demander aux élèves de travailler en petits groupes afin de créer une liste des règles de base à suivre pour
créer une salle de classe sécuritaire et inclusive. Les règles communes aux listes des divers groupes peuvent être inscrites sur des
grandes feuilles de papier et affichées pour que les élèves puissent les consulter tout au long de l’unité. Voici des exemples de
règles de base à suivre : il faut respecter les propos des autres, sans les dénigrer; il faut comprendre les sentiments des autres;
il faut respecter les différences; il n’y a pas de mal à passer son tour lors d’une discussion; il faut accepter qu’on ne puisse pas
tous avoir la même opinion; il faut utiliser la bonne terminologie et les bons noms pour les parties du corps; il faut discuter
de la puberté et des sujets en matière de santé sexuelle de façon responsable à l’extérieur de la classe; il ne faut pas poser de
questions personnelles aux autres; lorsque l’on fait référence à une personne, il faut dire « Quelqu’un que je connais... » plutôt
que d’utiliser le nom de la personne.
Lors de l’enseignement des concepts associés au développement et à la santé sexuelle, il faut songer à donner les cours,
si possible, en incluant les élèves appartenant à tous les genres. L’enseignement des sujets associés à la puberté dans un
environnement où des élèves appartenant à tous les genres sont présents permet aux élèves :
• D’apprendre à discuter respectueusement entre eux tout en étant à l’aise;
• De créer un environnement plus sécuritaire et sécurisant pour les élèves transgenres;
• De comprendre ce qu’ils doivent apprendre au sujet des autres;
• De comprendre que plusieurs changements sont les mêmes pour tous;
• D’apprendre qu’ils se ressemblent plus qu’ils ne diffèrent.
(Traduction libre adaptée de la ressource « Teaching puberty: you can do it! Human Development and Sexual Health Curriculum Support for Grades 4, 5, and 6
» du Bureau de santé publique de Toronto, 2015.)
Santé mentale
Les concepts de santé mentale sont inclus dans tous les aspects du domaine d’étude Vie saine du programme-cadre d’éducation
physique et santé de l’Ontario (2015), permettant ainsi aux élèves d’apprendre au sujet de la santé mentale dans une discipline ou
une autre. L’accent est mis sur la promotion et le maintien de la santé mentale, la compréhension de ce qu’est une maladie mentale
ainsi que sur les stéréotypes et la stigmatisation sociale.
I
Ophea 2015
I Documents d’appui au programme-cadre d’ÉPS
Introduction aux unités du domaine d’étude
Vie saine
Considérations pour l’enseignement des concepts associés à la santé mentale :
• La santé mentale est une partie intégrale de l’état de santé général de l’élève et est essentielle à sa survie, puisqu’elle influence
son comportement, sa perception, sa façon de penser, de communiquer et de comprendre le monde.
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(Traduction libre : Ministère de la Santé et des Soins de longue durée de l’Ontario. (2011). Esprit ouvert, esprit sain. Sur Internet : /www.health.gov.on.ca/fr/
common/ministry/publications/reports/mental_health2011/mentalhealth_rep2011.pdf)
La compréhension des enfants et des jeunes des influences positives sur la santé mentale (p. ex., vie, amour, écoles, amitiés,
famille) comprend l’acquisition des connaissances au sujet des indicateurs de la santé mentale et des comportements qui y
sont associés (p. ex., dépression, anxiété, consommation de substances, faible estime de soi). Sans une bonne santé mentale,
les jeunes personnes peuvent être incapables de réaliser leur plein potentiel ou de prendre part pleinement à la vie quotidienne.
Les discussions et les activités portant sur la santé mentale peuvent aborder divers aspects, comme l’amélioration du bien-être
émotionnel, le traitement et la prévention de graves troubles de santé mentale et la prévention du suicide.
(Traduction libre : Ministère de l’Éducation de l’Ontario. (2013). Vers un juste équilibre : Guide à l’intention du personnel scolaire pour promouvoir la santé
mentale et le bien-être des élèves. Sur Internet : www.edu.gov.on.ca/fre/document/reports/SupportingMindsFr.pdf)
L’enseignement portant sur la santé mentale et la maladie mentale doit se faire avec sensibilité étant donné la grande diversité
des expériences vécues, de l’information (bonne ou erronée) et de la compréhension de ce que sont la santé mentale et la
maladie mentale. Les enfants et les jeunes (et les adultes) reçoivent cette information des gens qui les entourent, incluant
leurs pairs, leurs frères et sœurs, leurs parents/tuteurs, les médias et autres adultes (p. ex., enseignants, entraîneurs, chefs
religieux). Il est donc important que les enseignants réfléchissent aux effets que leurs perceptions peuvent avoir sur leur façon
d’aborder cette importante question. Souvent, les perceptions des élèves concernant la santé mentale et la maladie mentale
sont étroitement liées à leurs expériences personnelles. Par exemple, un ami ou un membre de la famille de certains élèves peut
avoir souffert ou peut actuellement souffrir d’une maladie mentale. Certains des élèves peuvent eux-mêmes avoir éprouvé une
mauvaise santé mentale ou avoir souffert d’une maladie mentale.
La stigmatisation, faisant référence aux attitudes négatives (préjugés) et aux comportements négatifs (discrimination), a
également un impact marqué sur la façon dont les jeunes (et les adultes) discutent à propos de la santé mentale et de la
maladie mentale, ainsi que sur la façon dont ils traitent les gens atteints d’une maladie mentale. Le contexte culturel peut aussi
avoir un impact sur la façon dont les jeunes parlent (ou ne parlent pas) de ces sujets.
BranchÉ — 4e année
Une unité complète est incluse dans ces ressources sur la sécurité sur Internet abordant les contenus d’apprentissage du domaine
d’étude Vie saine pour la 4e année. Elle est conçue pour aider les élèves à examiner leurs pratiques et leurs comportements en ligne,
tels que la nétiquette, la sécurité, la protection des renseignements personnels, et les relations personnelles (ex. reconnaître et gérer
la cyberintimidation), de la même façon dont ils le feraient dans des situations de la vie de tous les jours, y compris en ligne.
BranchÉ enseigne aux élèves d’une façon amusante et éducative afin de les aider à comprendre et assimiler les concepts à l’égard
d’une utilisation sécuritaire et saine d’Internet. De plus, cette ressource vient en aide aux enseignants et aux parents, qui doivent
demeurer à l’affût des nouvelles avancées en matière de technologie, en leur donnant les outils nécessaires pour protéger de façon
simple et efficace leurs enfants et leurs jeunes lors de leurs activités quotidiennes en ligne. BranchÉ est une ressource en ligne
(également disponible sur DVD) comprenant le matériel suivant :
• Une vidéo de 20-30 minutes pour chacune des classes de 4e, 5e et 6e année comprenant de l’animation et des scènes
informatives et divertissantes.
• Des plans de leçons pour les enseignants qui ont un lien direct avec le programme-cadre.
• Des leçons pour la maison que les élèves doivent compléter avec leurs parents/tuteurs.
• Une section comprenant des ressources pédagogiques pour les enseignants.
• Une section comprenant des ressources pour les parents/tuteurs.
• De l’aide supplémentaire en ligne afin d’appuyer l’apprentissage des élèves et apporter du soutien aux enseignants et aux
parents/tuteurs.
Considérations pour l’enseignement des concepts associés au programme BranchÉ - 4e année
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Introduction aux unités du domaine d’étude
Vie saine
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Faire parvenir au domicile des élèves la Lettre aux parents/tuteurs (Ressource pour enseignant 1) avant de commencer les
leçons.
Se familiariser avec la vidéo correspondant à l’année scolaire des élèves et avec la leçon qui l’accompagne avant de les présenter
aux élèves.
Se familiariser avec les provisions du projet de loi 212 et la Loi de 2009 modifiant la Loi sur l’éducation (sécurité de nos enfants
à l’école)
Avoir tout l’équipement nécessaire à leur disposition. La ressource BranchÉ peut être utilisée directement à partir d’Internet ou
du DVD de BranchÉ.
Pour utiliser la ressource sur Internet, il faut avoir un ordinateur, un projecteur ACL et une connexion Internet pour avoir accès
au site Web http://www.lavraievieenligne.ca; les élèves peuvent également avoir accès au site Web à partir de leur ordinateur.
Pour utiliser la ressource sur DVD, il faut avoir une télévision et un lecteur DVD, ou un ordinateur et un projecteur ACL.
Choisir l’option appropriée pour le visionnement de la vidéo et pour l’enseignement des leçons.
Passer en revue la section « Avant de commencer » (pp. 13-15) sur le site Web http://www.lavraievieenligne.ca ou dans le
document en format imprimé. La ressource inclut tout le nécessaire pour faire la prestation de ces leçons.
BranchÉ fut élaboré par Ophea grâce à l’aide financière du ministère de l’Éducation de l’Ontario. Il est possible de télécharger des
unités d’apprentissage de BranchÉ pour la 4e, la 5e et la 6e année à partir de l’adresse suivante : http://www.lavraievieenligne.ca
Éléments à considérer pour la planfiication du programme
Évaluation
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Des outils d’évaluation pouvant être remplis par écrit sont fournis dans l’unité. Les enseignants devraient faire appel aux
outils répondant le mieux à leurs besoins et ils devraient les modifier selon les besoins et les champs d’intérêt des élèves et les
rapprochements avec le programme-cadre.
Chaque unité comprend une fiche anecdotique à utiliser pour l’évaluation. Lors de la rédaction de notes anecdotiques, les
enseignants devraient songer à rédiger seulement des notes pour 6 à 8 élèves par cours. Ils doivent s’assurer que les élèves
connaissent les critères de réussite et qu’ils observent différents élèves d’un cours à l’autre afin d’observer éventuellement tous
les élèves et de leur donner tous une rétroaction directe.
La tâche d’évaluation sommative comprend une grille d’évaluation pour aider à l’évaluation de l’apprentissage (évaluation
sommative). Les enseignants devraient s’en remettre à leurs opinions professionnelles et à leurs connaissances de leur plan
global pour l’année afin de déterminer les attentes qui seront évaluées pour chaque unité.
Approches pédagogiques positives faisant preuve de sensibilité
Lorsqu’ils abordent des sujets pour lesquels il faut faire preuve de sensibilité, les enseignants peuvent utiliser les lignes directrices
d’ordre général énoncées ci-dessous comme point de départ pour la création d’un environnement d’apprentissage équitable et
sécuritaire :
• Commencer avec les contenus d’apprentissage du programme-cadre et mettre l’accent sur l’apprentissage clé visant à satisfaire
les attentes.
• S’assurer que les enfants et les jeunes sachent que l’école a mis en œuvre un Code de conduite et les politiques sur les droits de
la personne de l’Ontario régissant comment toutes les personnes doivent agir et se comporter avec autrui à l’école et dans les
espaces publics.
• S’assurer que les discussions de groupe respectent, protègent et favorisent l’échange de points de vue personnels (c.-à-d. on
s’attend à différents points de vue et on les encourage).
• Effectuer une réflexion bien avant de faire part d’information personnelle ou de points de vue. Les élèves accordent beaucoup
d’importance aux opinions des enseignants.
• Faire appel à des discussions interactives plutôt qu’à une approche préconisant un enseignement direct ou un enseignement
sous forme d’un exposé, tout en permettant aux élèves de passer leur tour ou de tout simplement écouter s’ils se sentent plus
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Introduction aux unités du domaine d’étude
Vie saine
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en sécurité ainsi.
Rappeler aux élèves que l’exploration de ces sujets devrait contribuer à améliorer leurs connaissances et à renforcer leur
compréhension (c.-à-d. comprendre leurs pensées et leurs valeurs, ainsi que celles d’autrui).
Insister auprès des élèves sur le fait que les salles de classe ne sont pas des endroits où un individu (élève ou enseignant) peut
dominer le groupe avec son point de vue.
Discuter de ce que sont les choses confidentielles et des choses qui ne le sont pas.
Fournir aux élèves, selon le cas, des ressources et du matériel de suivi, tout particulièrement du matériel leur expliquant où
trouver du soutien additionnel.
Accommodements pour motifs religieux
Les enseignants devraient consulter les politiques de leur conseil scolaire pour connaître les lignes directrices particulières de celui-ci
relativement aux accommodements pour motifs religieux et aux mesures à prendre le cas échéant.
Se préparer
Il est important que les enseignants en apprennent le plus possible sur les sujets qu’ils enseigneront ainsi que sur les différents
services de soutien et les différentes ressources disponibles pour les élèves afin d’être en mesure de mieux répondre à leurs questions
et à leurs besoins. Il existe nombre de ressources dans les écoles et les communautés offrant de l’information et du soutien aux
élèves et aux enseignants. En voici des exemples :
• Conseillers pédagogiques
• Travailleurs sociaux des écoles
• Personnel des bureaux de santé publique
• Membres du clergé, aumôniers des écoles, chefs spirituels
• Aînés
• Travailleurs auprès des enfants et des jeunes
• Assistants en éducation
• Psychologues pour enfants
• Spécialistes de la protection de l’enfance
• Travailleurs en établissement
• Personnel de centres de santé communautaire
• Travailleurs auprès des jeunes GLBTQ
• Services reflétant les différentes cultures pour répondre aux besoins des différents groupes présents dans la
communauté
Les enseignants peuvent aussi obtenir du soutien additionnel de leurs collègues travaillant dans les écoles, du personnel des conseils
scolaires, d’organismes provinciaux et nationaux et de sites Web fiables offrant de l’information exacte.
Quel est mon parti pris?
Lorsque l’on aborde des sujets difficiles à enseigner, il est important que tous les élèves se sentent appuyés dans un milieu
d’apprentissage exempt de jugements où ils sont libres d’apprendre et d’explorer leurs croyances personnelles ainsi que les points de
vue personnels et sociaux d’autrui.
Il est important que les enseignants connaissent les opinions divergentes et qu’ils planifient comment les gérer lors des discussions
en classe. Tous les élèves doivent avoir l’occasion d’apprendre dans un environnement inclusif où leurs idées et leurs valeurs sont
respectées indépendamment de leurs origines, leur culture, leur ethnicité, leur genre, leurs aptitudes physiques ou intellectuelles, leur
religion, leur identité de genre, leur orientation sexuelle, leur situation socioéconomique ou autres facteurs semblables.
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Vie saine
En effectuant une réflexion personnelle, les enseignants sont mieux en mesure de connaître leurs partis pris et de s’assurer de faire
preuve de respect lorsqu’ils expriment leurs points de vue et répondent au point de vue d’autrui.
Les enseignants peuvent également agir en tant que modèle en adoptant des comportements appropriés que les élèves peuvent
également adopter, offrant ainsi à ces derniers l’occasion de participer de façon respectueuse dans une discussion favorisant
l’acquisition de connaissances et leur permettant de mieux comprendre le sujet faisant l’objet de la discussion.
Afin d’examiner leurs croyances personnelles et de découvrir des partis pris qu’ils pourraient avoir au sujet de leurs élèves, les
enseignants devraient se poser les questions suivantes :
• Quels sont les partis pris influençant ma réaction émotionnelle au contenu portant sur ce sujet particulier?
• Quelles sont les expériences qui ont façonné mes points de vue?
• Quelles sont les suppositions que je fais sur l’apprentissage et l’enseignement de ce sujet?
• Est-ce que certaines de ces suppositions proviennent de mes partis pris?
• Quelles sont les mesures que je prendrai pour aider mes élèves afin que mes partis pris et mes croyances ne nuisent pas à ma
capacité de répondre avec professionnalisme à une question posée par un élève?
• Comment vais-je m’assurer que le contenu du programme-cadre sera abordé dans son intégralité avec professionnalisme si le
sujet va à l’encontre de mes croyances personnelles?
• Comment puis-je choisir des ressources sans pour autant montrer mes partis pris et mes points de vue?
• Quelles sont les suppositions que je fais peut-être au sujet de la réaction possible de mes élèves à ce sujet et sur la façon dont
ils souhaiteront y prendre part?
Consignes pour une boîte à questions
Une boîte à questions est un excellent outil permettant aux élèves de demeurer anonymes lorsqu’ils explorent des sujets qui sont
difficiles à discuter ou ayant un caractère personnel. De plus, elle donne du temps aux enseignants pour préparer leurs réponses aux
questions des élèves.
Matériel et préparation
• Obtenir une boîte vide (p. ex., boîte de mouchoir, boîte de chaussures)
• Afin d’assurer l’anonymat des élèves, ne faire qu’une petite fente dans la boîte pour empêcher les élèves d’en retirer des
questions.
Consignes pour l’utilisation
• Expliquer aux élèves comment utiliser la boîte aux questions.
• Distribuer des bouts de papier blanc pour que les élèves soumettent des questions/commentaires à la fin de la leçon. (Tous les
élèves remettent leur bout de papier à la fin de la leçon pour assurer leur anonymat; les élèves peuvent remettre un bout de
papier blanc s’ils n’ont aucune question).
• Lire toutes les questions avant de déterminer lesquelles seront répondues. Passer en revue les questions pour déterminer si les
élèves sont à risque et faire part de toute préoccupation au directeur.
• Organiser les questions dans une séquence logique selon le sujet.
• Faire un effort pour répondre à toutes les questions.
Règles pour les élèves relativement à l’utilisation de la boîte aux questions
• Toutes les questions sont légitimes et bienvenues. Cependant, il faudra trancher à savoir si chaque question est appropriée pour
faire l’objet d’une discussion en classe. Les enseignants doivent expliquer aux élèves qu’il n’y a aucune « mauvaise » question,
mais s’ils croient que certaines questions n’intéresseront pas tous les élèves ou qu’ils ne sont pas prêts à mener une discussion
en classe à leur propos, ils ne répondront peut-être pas à toutes les questions. Si nécessaire, les enseignants devraient demander
aux élèves de les rencontrer à la fin de la classe pour répondre à une question en privé.
• Diriger les élèves vers leurs parents/tuteurs ou vers le clergé pour discuter des questions d’ordre moral/religieux.
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Vie saine
•
Les élèves devraient utiliser les bons termes lorsqu’ils composent leurs questions. S’ils ne connaissent pas le bon mot, il faut leur
demander d’utiliser le terme qu’ils connaissent.
L’équité et l’éducation inclusive en éducation physique et santé
L’éducation antidiscriminatoire encourage les enfants à exercer leur pensée critique et empathique envers eux-mêmes et les
personnes qui les entourent, ce qui favorise l’équité, la sensibilité et le civisme. Les activités d’apprentissage et le matériel utilisés
en ÉPS devraient témoigner de la diversité de la société multiculturelle de l’Ontario et sensibiliser les enfants à la diversité des
cultures et des ethnies dans la communauté mondiale. Par exemple, il est possible de se livrer à des jeux ou de faire des activités
ayant pour thème différents pays. Lors de l’enseignement de la saine alimentation, les enseignants devraient souligner les pratiques
des Premières Nations, des Inuits et des Métis comme indiqué dans le Guide alimentaire canadien. Les enseignants devront peutêtre adapter leurs stratégies d’enseignement et d’évaluation pour tenir compte des expériences culturelles propres aux enfants. En
Ontario, il faut mettre l’accent sur l’apprentissage des croyances et des pratiques culturelles des Premières nations, des Inuits et des
Métis.
Divulgation de mauvais traitements
Il est recommandé que les enseignants passent en revue les procédures appropriées que doit suivre le personnel en cas de
divulgation de sévices. Les enseignants devraient également passer en revue les politiques et les procédures existantes de leur conseil
scolaire relativement aux sévices contre un enfant. Voici des suggestions de mesures initiales à prendre à la suite d’une divulgation :
• Si un élève divulgue de l’information personnelle en ce sens au cours d’une leçon, l’enseignant doit lui expliquer qu’il a pris
connaissance de ses propos, qu’il lui parlera après la classe, et il doit poursuivre la leçon.
• L’élève doit être rencontré le plus tôt possible après la leçon.
• Il faut trouver un endroit privé et tranquille pour parler avec l’élève.
• L’enseignant doit expliquer à l’élève qu’il fera part de cette information à d’autres adultes pour trouver de l’aide. Il faut éviter de
garantir la confidentialité absolue.
• Il faut éviter de minimiser les préoccupations de l’élève, de donner des conseils sur le sujet et de porter jugement.
• Il faut rassurer l’élève et lui dire qu’il est bon de faire part de cette information à d’autres personnes.
• L’enseignant doit expliquer à l’élève qu’il lui apportera du soutien.
• L’enseignant doit renseigner l’élève sur les mesures qu’il prendra.
• Si l’élève pose une question à laquelle l’enseignant ne peut répondre, il doit le lui dire et le rassurer en lui disant qu’il l’aidera à
trouver la réponse.
• Les procédures de l’école pour faire le rapport de la divulgation doivent être suivies.
Obligation de signaler les cas d’enfants victimes de mauvais traitements
Tout membre du personnel scolaire ayant des motifs raisonnables de soupçonner qu’un enfant ou un jeune de moins de 16 ans
est victime de mauvais traitements ou de négligence, d’agression ou d’exploitation sexuelle aux mains d’une personne qui en est
responsable, ou qui est à risque l’être, doit rapporter directement les détails (et non par l’entremise d’un tiers parti comme le
directeur) à l’agence locale de protection de l’enfance (Société de l’aide à l’enfance).
(Adapté de « Politique/Programmes Note no 145 – Discipline progressive et promotion d’un comportement positif chez les élèves », Ministère de l’Éducation, 2009,
Imprimeur de la Reine pour l’Ontario. Adresse Internet : www.edu.gov.on.ca/extra/fre/ppm/145f.pdf)
Tous les membres du personnel scolaire doivent connaître les dispositions relatives à la déclaration des cas d’enfants ayant besoin
de protection en vertu de la Loi sur les services à l’enfance et à la famille, énoncées dans la Note no 9 (Politique/Programmes) du
ministère de l’Éducation : Déclaration des cas d’enfants ayant besoin de protection. Pour plus d’information, rendez-vous à : www.
edu.gov.on.ca/extra/fre/ppm/9f.html.
Conséquences de la non-déclaration
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Introduction aux unités du domaine d’étude
Vie saine
En vertu du paragraphe 72 (4) de la Loi sur les services à l’enfance et à la famille, sont coupables d’une infraction les personnes
qui exercent des fonctions professionnelles ou officielles concernant des enfants et qui ne rapportent pas leur soupçon selon
lequel un enfant a ou peut avoir besoin de protection. L’alinéa 72 (5) (b) désigne expressément les enseignantes et enseignants
et les directrices et directeurs d’école comme ces personnes. Si, dans l’exercice de ses fonctions professionnelles ou officielles, un
enseignant ou un directeur d’école reçoit des renseignements qui l’amènent à soupçonner qu’un enfant a ou peut avoir besoin de
protection, il doit en faire rapport. Si un tel professionnel ne rapporte pas son soupçon et est reconnu coupable de l’infraction, il est
passible d’une amende maximale de 1 000 $.
(Extrait de : Ministère de l’Éducation de l’Ontario. [2001]. Politique/Programmes Note no 9 du ministère de l’Éducation : Déclaration des cas d’enfants ayant besoin de
protection. [www.edu.gov.on.ca/extra/fre/ppm/9f.html])
Protection des personnes qui font rapport
Le devoir d’un professionnel de faire rapport l’emporte sur les dispositions de toute autre loi provinciale, soit celles qui interdiraient
autrement la divulgation de renseignements confidentiels ou privilégiés. Autrement dit, l’enseignant ou le directeur d’école doit
déclarer qu’il soupçonne qu’un enfant a ou peut avoir besoin de protection même s’il croit que les renseignements à l’appui de la
déclaration sont censés être confidentiels ou privilégiés.
Le paragraphe 72 (7) prévoit qu’aucune action ne sera intentée contre une personne qui agit conformément au devoir de faire
rapport visé à l’article 72, sauf si elle agit dans l’intention de nuire ou si elle n’a aucun motif raisonnable d’entretenir son soupçon.
(Extrait de : Ministère de l’Éducation de l’Ontario. [2001]. Politique/Programmes Note no 9 du ministère de l’Éducation : Déclaration des cas d’enfants ayant besoin de
protection. [www.edu.gov.on.ca/extra/fre/ppm/9f.html])
Ressources additionnelles
Ressources de soutien du ministère de l’Éducation pour le développement et la santé sexuelle
Dans le cadre de sa stratégie de soutien pour le programme-cadre d’éducation physique et santé de 2015, le ministère de l’Éducation
a créé un éventail d’outils de soutien pour les enseignants, les parents/tuteurs et les membres de la communauté. Le Guide à
l’intention des parents : programme-cadre révisé d’éducation physique et santé de la 1re à la 12e année, le Survol du programmecadre d’éducation physique et santé année par année et des fiches-info sont des ressources offertes afin d’appuyer l’enseignement
du développement et de la santé sexuelle. Ces ressources sont offertes en plusieurs langues et on peut y avoir accès gratuitement au
http://www.edu.gov.on.ca/fre/curriculum/elementary/health.html. Il est aussi possible de se procurer des copies imprimées de ces
ressources de ServiceOntario au http://www.publications.serviceontario.ca/pubont/servlet/ecom/MainServlet?selectedLocale=fr.
Soutien pour les élèves relativement au développement humain et la santé sexuelle
Les ressources suivantes peuvent aider les élèves éprouvant du stress relativement au développement humain et à la santé sexuelle :
• Jeunesse, J’écoute. Téléphone : 1-800-668-6868. Ressources : http://jeunessejecoute.ca
• Kidshealth.org (en anglais seulement) : http://Kidshealth.org
• LGBT Youth Line (en anglais seulement). Téléphone : 1-800-268-9688 Messagerie texte : 647-694-4275 TTY : 416-962-0777
Courriel : [email protected] Clavardage en ligne et ressources : http://www.youthline.ca
• Teen Health Source (en anglais seulement). Messagerie texte : 647-933-5399 Téléphone : 416-961-3200 Courriel :
[email protected] Clavardage en ligne et ressources : http://teenhealthsource.com
Ressources pour obtenir de l’information sur la citoyenneté numérique et la cyberintimidation
• Pensez cybersécurité : http://www.pensezcybersecurite.gc.ca
Pensez cybersécurité est une campagne nationale de sensibilisation publique conçue pour sensibiliser les Canadiens à la sécurité
en ligne et les informer des étapes à suivre pour se protéger en ligne. La campagne a pour objectif de rassembler tous les ordres
de gouvernement, les secteurs public et privé et la communauté internationale pour aider les Canadiens à naviguer en toute
sécurité en ligne.
• HabiloMédias : http://habilomedias.ca
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Introduction aux unités du domaine d’étude
Vie saine
HabiloMédias est un organisme de bienfaisance canadien, sans but lucratif, qui œuvre pour l’éducation en matière de médias et
de littératie numérique. Il a pour objectif de veiller à ce que les enfants et les adolescents développent une pensée critique qui
leur permet d’utiliser les médias à titre de citoyens numériques actifs et éclairés.
Trousse d’appui d’éducation sur le VIH/SIDA (http://hae.ophea.net/fr)
Le programme-cadre d’ÉPS de l’Ontario comprend du contenu et des attentes en matière d’apprentissage pour préparer les
enfants et les jeunes à vivre dans un monde où le VIH et le SIDA demeurent une réalité. La Trousse d’appui d’éducation sur le
VIH/SIDA d’Ophea (offerte en ligne) appuie les enseignants et les directions d’écoles dans l’élaboration de leçons et de stratégies
d’enseignement pour aider les élèves à satisfaire aux attentes du programme-cadre de l’Ontario relativement à l’enseignement
adapté à leur âge sur le VIH/SIDA. La Trousse d’appui d’éducation sur le VIH/SIDA rassemble de l’information reposant sur des
données probantes, des stratégies faisant appel à des pratiques exemplaires et un éventail de ressources et d’outils portant sur le
VIH pour aider les écoles à faire un enseignement au sujet du VIH adapté à l’âge des élèves et à créer un environnement favorable
pour les élèves vivant avec le VIH/SIDA, ou qui sont rendus vulnérables ou affectés par celui-ci.
Loi Sabrina — Formation en ligne sur l’anaphylaxie du ministère de l’Éducation
Ministère de l’Éducation de l’Ontario — Formation en ligne sur l’anaphylaxie : Pensons prévention,
http://www.eworkshop.on.ca/edu/anaphylaxis/sc00.cfm?L=2, est un site Web créé pour aider les conseils scolaires, les directeurs,
les enseignants, le personnel et autres personnes qui jouent un rôle dans la création de milieux plus sécuritaires pour les élèves
ayant des allergies mettant leur vie en danger. Le site comprend des renseignements essentiels sur la façon de créer des stratégies
pour réduire le risque d’anaphylaxie et sur les mesures à prendre en cas d’urgence, conformément à la Loi Sabrina. Pour obtenir plus
d’information, consultez le site Web du ministère de l’Éducation : http://www.edu.gov.on.ca/fre/healthyschools/anaphylaxis.html
Politique concernant les aliments et les boissons dans les écoles du ministère de l’Éducation
La politique concernant les aliments et les boissons dans les écoles (Note no 150) exige que tous les aliments et boissons offerts en
vente à des fins scolaires dans les écoles élémentaires et secondaires financées par les fonds publics de l’Ontario se conforment aux
exigences énoncées dans la politique concernant les aliments et les boissons dans les écoles, y compris les normes d’alimentation,
depuis le 1er septembre 2011. Les normes d’alimentation s’appliquent à tous les aliments et boissons vendus dans tous les endroits
(p. ex. cafétérias, distributeurs automatiques, kiosques à confiseries et cantines), dans le cadre de tous les programmes (p. ex.,
programmes de repas préparés par des traiteurs) et à toutes les occasions (p. ex. ventes de pâtisseries, compétitions sportives).
Pour obtenir plus d’information, consultez le site Web du ministère de l’Éducation :
http://www.edu.gov.on.ca/fre/healthyschools/policy.html
Stratégie pour des écoles sécuritaires : Loi de 2009 modifiant la Loi sur l’éducation (sécurité de nos enfants à l’école)
L’intimidation est depuis longtemps un problème disciplinaire pour les enseignants et la direction dans les écoles publiques.
Cependant, la Loi de 2009 modifiant la Loi sur l’éducation (sécurité de nos enfants à l’école) stipule que l’intimidation et la
cyberintimidation sont cause pour le renvoi ou la suspension d’un élève. La nouvelle loi, entrée en vigueur le 1er février 2010, exige
que le personnel scolaire signale les cas d’intimidation ou de cyberintimidation qui ont lieu à l’école et pouvant être cause pour le
renvoi d’un élève. De plus, la loi donne le droit à la direction de discipliner les élèves pour des incidents survenus hors des lieux de
l’école et lors d’activités non liées à l’école, mais qui nuisent néanmoins au climat scolaire. La loi exige également que les membres
du personnel scolaire qui sont en contact direct avec les élèves réagissent aux incidents qui nuisent au climat scolaire. Pour obtenir
plus d’information, rendez-vous aux sites Web suivants :
http://www.edu.gov.on.ca/fre/safeschools/reportingResponding.html et http://www.edu.gov.on.ca/fre/safeschools/act.html.
Répertoire de ressources pour des écoles sécuritaires
Le ministère de l’Éducation a créé sur son site Web un répertoire de ressources pour établir des écoles sécuritaires et inclusives dans
le but d’offrir un guichet unique pour obtenir un éventail de produits et de ressources pouvant être utilisés pour prévenir et lutter
contre l’intimidation, la violence liée au genre, l’homophobie et le harcèlement sexuel, ainsi que de cibler les obstacles systémiques
et tous les motifs de discrimination interdits dans le Code des droits de la personne de l’Ontario. Le répertoire est mis à jour de façon
continue à l’adresse suivante : http://www.edu.gov.on.ca/fre/safeschools/bullyprevention.html.
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Ophea 2015
I Documents d’appui au programme-cadre d’ÉPS
Introduction aux unités du domaine d’étude
Vie saine
Ressources additionnelles en matière de santé sexuelle
Voici une liste de sites Web pouvant aider les enseignants à renforcer leurs connaissances relativement au développement et la
santé sexuelle. Ophea ne recommande pas et ne soutient pas les ressources suivantes :
• Assemblée des évêques catholiques de l’Ontario : http://acbo.on.ca/fr
• CATIE (renseignements sur le VIH et l’hépatite C) : http://www.catie.ca/fr/accueil
• La Société des obstétriciens et des gynécologues du Canada : http://sogc.org/fr/
• maSexualité.ca : http://www.masexualite.ca
• Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) : http://fr.unesco.org
• Santé Canada — Infections transmises sexuellement (ITS) : http://www.hc-sc.gc.ca/hc-ps/dc-ma/sti-its-fra.php
• Soins de nos enfants — De l’information pour les parents par des pédiatres canadiens : http://www.soinsdenosenfants.cps.ca
• Institute for Catholic Education* : http://iceont.ca
• Planned Parenthood* : http://www.ppt.on.ca
• The Law of Consent in Sexual Assault* (Loi du consentement dans les cas d’agressions sexuelles) :
http://www.leaf.ca/the-law-of-consent-in-sexual-assault/
* Ressources en anglais seulement.
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