LE SENS D`UN MOT :

Transcription

LE SENS D`UN MOT :
LE SENS D’UN MOT :
__________________
Pour répondre à la question :
… sarebbe multo utile descrovere i limiti del sopradetto principio
voici :
« Dans l’évangile de Saint Marc, chaque mot a le sens qui est défini par le
premier emploi de ce mot dans la Tora. Le mot étant écrit en grec, on détermine le
premier emploi du mot grec dans la Septante ; ce mot de la Septante correspond à un
mot hébreu de la Bible en hébreu. On conserve alors tous les textes utilisant ce même
mot grec de la Septante traduisant ce même mot hébreu et on constate que le sens de ce
mot dans l’évangile de Saint Marc est le même sens que lors du premier emploi de ce
mot grec/hébreu dans la Tora. Le texte de Mc est dans la filiation directe du texte
hébreu de la Tora, texte inspiré dans lequel vient le mot grec/hébreu correspondant. »
Ceci est une Loi du texte inspiré.
Pour utiliser le Dictionnaire (grec /polonais/français), il est donc nécessaire de
disposer de la traduction qui a été publiée dans le Tome I : Evangile de Saint Marc,
savoir que le texte français a été établi de telle façon que chaque mot grec est traduit
toujours par un même mot français. Le lecteur français qui lit le texte français lit
l’évangile comme s’il lisait le texte écrit en grec, puisque chaque fois qu’il rencontre un
mot, ce mot arrive toujours comme traduction du même mot grec.
Le lecteur constatera également que l’ordre des mots joue un rôle important et
doit être respecté dans la traduction. Bien entendu, si le lecteur n’a pas connaissance du
fait que la traduction a été ainsi présentée en respectant l’ordre des mots français
conformément à l’ordre des mots du grec, ce lecteur ne pourra pas saisir l’intégralité du
sens du texte car, en français courant, l’ordre des mots n’est pas le même qu’en grec.
C’est pourquoi, sur la page de gauche du Tome I : Evangile de Saint Marc, il y a les
mêmes mots que ceux de la traduction en français usuel de la page de droite, mais ces
mots sont regroupés de façon à concrétiser chacun des mots grecs.
Si, sur la page de droite, une ligne du texte français comprend dix mots et si ces
dix mots français veulent représenter cinq mots grecs, on trouvera, sur la ligne à même
hauteur de la page de gauche, les mots français regroupés en cinq ensembles et écrits
dans l’ordre des cinq mots grecs.
Jean-Marie GEORGEOT - " De Saint-Marc jusqu'à Tertullien " ( 1978 à 2006 )
ANNEXE :
L’ORDRE DES MOTS / EXEMPLE :
Un exemple remarquable vient avec :
Mc VI-38
Mc VIII-5
Combien
ποσους
Combien
ποσους
de-pains
αρτους
-----
?
avez-vous
-------
εχετε
de-pains
αρτους
avez-vous
εχετε
Mc VI-38 = première multiplication des pains
Mc VIII-5 = deuxième multiplication des pains
?
pour les juifs = les fils d’Israël
pour les hommes des nations.
Lorsque les disciples disent…
Mc VIII-16
que des-pains ne-pas
nous-avons ! »
οτι
αρτους
ουκ
εχουσιν
ils parlent conformément à la première multiplication et n’ont pas compris que le pain
était multiplié et donné gratuitement pour tous les hommes qui ont foi en Jésus, donc
aussi pour ses disciples.
Jésus vérifie qu’eux ne se sont pas trompés en répondant ainsi et il questionne en
reprenant l’ordre des mots qu’eux-mêmes viennent d’employer :
Mc VIII-17
Vous avez bien dit…
que des-pains
οτι
αρτους
ne-pas
ουκ
vous-avez
? ».
εχετε
Puisqu’ils ont parlé ainsi, Jésus va vérifier que leur mémoire fonctionne bien : il
va leur poser deux questions sur les nombres des morceaux… et il va poser les questions
en inversant un mot d’une séquence de la multiplication des pains par rapport à l’autre.
Les disciples répondent correctement à ces deux questions quoiqu’elles aient été posées
en utilisant le mot ensemble (Mc VI-43 et VIII-20, alors qu’en VIII-8 il y a le mot
excédent !) Ceci apporte l’information que les disciples entendent correctement (VII-35)
mais ils n’ont pas compris ce qu’ils ont vu. S’ils avaient répondu intuitivement à la
question telle que Jésus l’a formulée, ils auraient répondu faussement… or ils répondent
exactement. Donc : leur faculté d’entendre la question et leur mémoire fonctionnent
bien, ce qui implique que les disciples n’ont pas su voir ce qui est arrivé. Jésus va
donc leur donner l’intelligence de voir distinctement : ce sera la séquence avec l’aveugle
de Beth-Saïde, en Mc VIII-22 à 26 ; cette séquence est construite semblablement à la
séquence du sourd et bègue (Mc VII-31 à 37) laquelle avait donné aux disciples la faculté
d’entendre correctement.
__________________
Jean-Marie GEORGEOT - " De Saint-Marc jusqu'à Tertullien " ( 1978 à 2006 )