Auxide - Iccat

Transcription

Auxide - Iccat
2.1.10.3 FRI
CHAPITRE 2.1.10.3 :
AUXIDE
AUTEURS :
J. VALEIRAS et E. ABAD
DERNIÈRE MISE À JOUR :
4 sept. 2006
2.1.10.3 Description de l’auxide (FRI)
1. Noms
1.a. Classification et taxonomie
Nom de l’espèce : Auxis thazard (Lacepède, 1800)
Code espèce ICCAT : FRI
Noms ICCAT : Auxide (français), Frigate tuna (anglais), Melva (espagnol).
Selon Collette et Nauen (1983), l’auxide est classée comme suit :
•
•
•
•
•
•
•
•
Embranchement : Chordés
Sous-embranchement : Vertébrés
Super-classe : Gnathostomes
Classe : Ostéichthyens
Sous-classe : Actinoptérygiens
Ordre : Perciformes
Sous-ordre : Scombroïdes
Famille : Scombridés
Certains auteurs ont utilisé le nom Auxis thazard pour désigner également l’Auxis rochei en estimant qu’il n’y
avait qu’une seule espèce d’Auxis dans le monde (Collette et Nauen, 1983). La plupart des données publiées sur
les paramètres biologiques de l’Auxis dans l’océan Atlantique proviennent de l’Auxis rochei.
1.b. Noms communs
La liste des noms vernaculaires utilisés par les différents pays selon l’ICCAT, la FAO et la Fishbase
(www.fishbase.org) est présentée ci-dessous. Cette liste de pays n’est pas exhaustive et certains noms locaux
pourraient ne pas y être inclus.
Allemagne : Fregattmakrele.
Angola : Chapouto, Judeo.
Australie : Frigate mackerel, Leadenall.
Brésil : Albacora-bandolim, Bonito, Bonito-cachorro, Cachorro, Cadelo, Cavala, Judeu, Serra.
Cap-Vert : Cachorra, Cachorrinha, Chapouto, Gaiado, Judeo-liso, Judeu, Merma, Panguil, Serra.
Chine : ᅭ⯦㫎, ᡥ⯦㫎.
Cuba : Melva aletilargo.
Danemark : Auxide.
Djibouti : Auxide, Frigate tuna.
Équateur : Botellita.
Émirats Arabes Unis : Tabban.
Espagne : Melva.
États-Unis : Bullet mackerel, Frigate mackerel, Frigate tuna.
Finlande : Auksidi.
France : Auxide.
Grèce : ȉȠȣȝʌĮȡȑȜȚ, ȀȠʌȐȞȚ, ȀȠʌĮȞȐțȚ, ǺĮȡİȜȐțȚ, Kopani-Kopanaki.
227
MANUEL ICCAT, 1ère édition (janvier 2010)
Inde : Ayila soora, Bugudi, Churai, Ellichoora, Frigate mackerel, Frigate-tuna, Gedar, Gedara, Kuppa, Kuttelichurai, Ragondi, Urulan-churai.
Indonésie : Balaki.
Iran : Batch-e-zardeh.
Italie : Mpisu, Biso, Bisu, Bonitu, Culariau, Istrumbu, Istrumbulu, Motolo, Motulu, Muetolo, Pisantuni,
Pizzutellu, Sangusu, Scurmo, Scurmu, Sgamirru, Sgamiru, Sgionfeto, Strumbo, Strumbu, Strumbulu,
Strummulu, Tambarela, Tambarello, Tambarelo, Tamburello, Tombarello, Tonnetto, Tumbarello, Tunnacchiu.
Japon : Hiramejika, Hirasoda, Hirasôda, Hirasodakatsuo, Oboso, Obosogatsuwo, Shibuwa, Soda-gatsuo, Soma,
Suma.
Malaisie : Aya, Aya selaseh, Baculan, Bakulan, Kayau, Kayu, Selasih, Tongkol, Tongkol selasih.
Martinique : Bonit queue raide.
Mexique : Barrilete negro, Bonito, Melva.
Micronésie : Mackerel tuna, Yasiuneiu-yauma.
Mozambique : Judeu.
Nouvelle-Zélande : Frigate tuna.
Nicaragua : Melva.
Norvège : Auxid.
Oman : Deraiga, Sadah, Tibban.
Papouasie-Nouvelle Guinée : Frigate mackerel, Frigate tuna.
Pays-Bas : Fregatmakreel.
Pérou : Barrileto negro.
Philippines : Aloy, Budburon, Buroboto, Ehalason, Frigate tuna, Ilahason, Kantorayan, Mangko, Mangkoh,
Perit, Pidlayan, Pirit, Super Aloy, Tangi, Tolingan, Tulingan, Tulingan lapad, Vahuyo.
Pologne : Tazar.
Portugal : Judeu, Judeu-liso e judeu.
République dominicaine : Bonito.
Roumanie : Melva, Ton negru.
Royaume-Uni : Frigate tuna.
Sainte-Hélène : Mackerel tuna.
Sao Tomé et Príncipe : Fulu fulu.
Somalie : Jaydar-dhiiglow.
Suède : Auxid.
Taïpei chinois : ᡥⰼ㫎.
Tanzanie : Sehewa.
Trinité-et-Tobago : Bonito.
Turquie : Gobene, Tombile.
Venezuela : Cabaña negra.
Vietnam : Cá Ngùr chù, Frigate mackerel.
228
2.1.10.3 FRI
2. Identification
Figure 1. Dessin d’un Auxis thazard adulte (par A. López, ‘Tokio’).
Caractéristiques de l’Auxis thazard (voir Figure 1 et Figure 2)
L’auxide est une espèce incluse dans les thonidés mineurs. La taille maximale signalée est de 65 cm (Cayré et al.
1993). Sa taille habituelle est de 25 à 40 cm selon l’engin de pêche, la saison et la région (Collette et Nauen,
1983 ; Collette, 1986).
Coloration :
•
•
•
•
Dos bleuté et tête violet foncé ou presque noire.
Dessin de minimum 15 bandes sombres ou lignes ondoyantes, obliques ou presque horizontales, sur la
partie lisse au-dessus de la ligne latérale.
Ventre blanc sans rayures ni taches.
Nageoires pelviennes et pectorales violettes avec des parties internes noires.
Externes :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Corps solide allongé et arrondi.
Corps lisse, sauf sur le corselet qui est bien développé. Corselet étroit sur la partie postérieure (largeur
ne dépassant pas 5 écailles en-dessous de l’origine de la seconde nageoire dorsale).
Forte carène médiane de chaque côté du pédoncule caudal, entre deux quilles plus petites.
Deux nageoires dorsales séparées par une grande distance (au moins égale à la longueur de la base de la
première nageoire dorsale). Seconde dorsale plus basse que la première, suivie de 8 pinnules.
Nageoire anale suivie de 7 pinnules.
Nageoire pectorale courte mais se dirigeant vers l’arrière jusqu’au début de la partie lisse au-dessus du
corselet. Rayons pectoraux : 22-25.
Épines dorsales : 10-12.
Branchiospines sur le premier arc : 38-47.
Processus interpelvien simple et très important, égal à la longueur des nageoires pelviennes.
Internes :
•
•
•
Pas de vessie natatoire.
Lobe droit du foie très allongé, augmentant la dimension de la cavité corporelle ; lobe gauche très
réduit.
Vertèbres : 39.
229
MANUEL ICCAT, 1ère édition (janvier 2010)
•
Présence d’une artère cutanée, mais divisée en branches dorsales et ventrales séparées. La branche
ventrale est très peu développée.
Minimum 15 bandes sombres
ou lignes ondoyantes, obliques
ou presque horizontales, de la
ligne latérale.
Nageoire pectorale courte mais se
dirigeant vers l’arrière jusqu’au
début de la partie lisse au-dessus
du corselet.
Forte carène médiane de
chaque côté du pédoncule
caudal, entre deux quilles plus
petites.
Figure 2. Synthèse des principales caractéristiques de Auxis thazard (par A. López, ‘Tokio’).
3. Distribution et écologie de la population
3.a. Distribution géographique
Le genre Auxis est distribué dans toutes les eaux tropicales et subtropicales du monde. La confusion régnant au
sujet de l’identification de ces espèces d’Auxis se reflète dans les déclarations de la distribution de ce genre dans
les océans du monde. L’Auxis est présente des deux côtés de l’océan Atlantique tropical et subtropical, ainsi
qu’en Méditerranée, dans les Caraïbes et dans le Golfe du Mexique (Figure 3). Les limites de latitude déclarées
pour ce genre dans l’Atlantique sont comprises entre 45º N et 35º S.
Dans l’Atlantique Est, la présence de l’auxide est signalée au nord jusque dans les eaux de la Norvège et, au sud,
jusqu’en Afrique du Sud. Dans l’Atlantique Ouest, elle a été signalée au large de la côte Est de l’Amérique du
Nord à hauteur du Golfe du Maine, (Cap Cod). Quant à la côte atlantique de l’Amérique du Sud, cette espèce a
été observée à hauteur de Mar del Plata (Argentine).
Figure 3. Distribution géographique de l’Auxis sp. (FAO. C2001-2009. Compilation des cartes de distribution
des espèces aquatiques d’intérêt pour les pêcheries. In FAO Fisheries Department [en ligne]. Rome [15 sept.
2009]. http://www.fao.org/fishery/collection/fish_dist_map).
230
2.1.10.3 FRI
3.b. Préférences en matière d’habitat
L’auxide est un poisson épipélagique, néritique et océanique qui apparaît dans les eaux chaudes. Les larves ont
une haute tolérance de température qui s’étend au moins de 21,6 ºC à 30,5 ºC, (la tolérance la plus grande parmi
les espèces de thonidés étudiés). La température optimale de l’auxide est de 27 – 27,9 ºC.
Cette espèce a une forte tendance à former des bancs.
3.c. Migrations
On dispose de peu d’informations sur les déplacements de l’auxide, mais il semble qu’elle réalise moins de
migrations que d’autres espèces de thonidés.
3.d. Recrutement
Les premiers stades du cycle vital des thonidés sont très mal connus. On assume que la période larvaire est
courte. Les auxides ne sont pas capturées pendant les premiers stades du cycle vital et la période juvénile de cette
espèce est inconnue. Les poissons immatures n’apparaissent dans les pêcheries qu’à partir du moment où ils ont
environ 25 cm de longueur fourche.
4. Biologie
4.a. Croissance
La plupart des études sur la croissance des espèces Auxis dans l’Atlantique font référence à Auxis rochei. Les
données sur Auxis thazard provenant de la zone du détroit de Gibraltar publiées par Rodriguez-Roda (1966) ont
été attribuées par la suite à Auxis rochei par le même auteur (Rodriguez-Roda, 1983).
Tableau 1. Paramètres de croissance pour l’auxide (L’ en cm, K en y-1, t0 en y).
L’
51.47
51.5
Paramètres de croissance
t0
k
0.32
-0.83
1
-
Zone
Référence
Atlantique centre-oriental Grudtsev et Korolevich, 1986.
Java occid., Indonésie
Dwiponggo et al., 1986
N
Méthode
237
Épines
4.b. Relations taille-poids
La plupart des études sur les relations taille-poids des espèces Auxis dans l’Atlantique font référence à Auxis
rochei. Les données sur Auxis thazard provenant de la zone du détroit de Gibraltar publiées par Rodriguez-Roda
(1966) ont été attribuées par la suite à Auxis rochei par le même auteur (Rodriguez-Roda, 1983). Il est probable
que les relations pour A. thazard publiées par Ramos et al. (1985) font également référence à A. rochei.
Tableau 2. Relations taille-poids publiées pour l’auxide
Équation
N
W= 0.00166 x FL
W= 0.0547x FL
W= 0.01x FL
3.64257
2.7
3.13
Zone
515 Détroit de Gibraltar
-
Pays
Espagne
Référence
Ramos et al., 1985
Afrique du Sud van der Elst, 1981
-
Brésildu sud-ouest
Brésil
Madureira et Rossi-Wongtschowski, 2005
W= 0.0061x FL
3.3
-
Mikomoto
Japon
Ishida, 1971
W= 0.077 x FL
2.509
-
Shionomisaki
Japon
Ishida, 1971
Sri Lanka
Sivasubramaniam, 1966
W= 0.0018x FL
3.334
-
4.c. Reproduction
La plupart des études sur la reproduction des espèces Auxis dans l’Atlantique font référence à Auxis rochei.
Certaines informations concernant d’autres océans sont présentées ci-dessous.
231
MANUEL ICCAT, 1ère édition (janvier 2010)
Ponte
Cette espèce a une longue période de frai qui s’étend de février à novembre en fonction de la zone géographique
concernée dans l’Atlantique Nord. Sur les côtes de l’Afrique tropicale, le frai se produit d’avril à septembre au
large du Sierra Leone, en été dans le Golfe de Guinée, de novembre à décembre au large du Congo et de
l’Angola (Rudomiotkina, 1984). La ponte a été observée dans des eaux de surface présentant des températures de
21,6 ºC – 30,5 ºC, et tout particulièrement à 25 – 26 ºC.
Maturité
La maturité sexuelle est atteinte lorsque le poisson atteint une longueur fourche d’environ 29 cm dans les eaux
japonaises et de 35 cm à Hawaï (Collette et Nauen, 1983).
Fécondité
La fécondité a été estimée à environ 1,37 millions d’œufs par an chez une femelle de 44,2 cm. Dans les eaux
indiennes, la fécondité a été estimée entre 200 000 et 1,06 millions d’œufs par ponte en fonction de la taille des
femelles (Collette et Nauen, 1983).
4.d. Premiers stades du cycle vital
Œufs et larves
Les œufs sont pélagiques, ont un diamètre de 0,84-0,92 mm et un seul globule huileux (de 0,24-0,29 mm de
diamètre). Le vitellus est homogène. Le frai a une taille de 2,32 mm. L’embryon présente des mélanophores et
d’importants chromatophores verts sur la moitié postérieure. Les larves présentent une pigmentation sur le
cerveau moyen, le cerveau postérieur, l’intestin, la symphyse cléithrale, les marges dorsales, latérales et ventrales
de la queue (Richards, 2005).
4.e. Régime alimentaire
L’alimentation est principalement sélectionnée par la taille des branchiospines. Cette espèce s’alimente de
poissons, de crustacés, de céphalopodes etc. Elle se nourrit surtout de petits poissons pélagiques, en particulier
d’anchois et d’autres clupéidés (Etchevers, 1957). Les crustacés proies sont surtout les crustacés planctoniques
comme les larves de mégalopes et de stomatopodes.
Les prédateurs de cette espèce incluent plusieurs espèces de thonidés, les requins pélagiques, les istiophoridés et
les gros poissons pélagiques (Coryphaena hippurus, Alepisaurus sp., Sphyraena sp.). De par son abondance,
cette espèce est considérée comme un élément important de la chaîne alimentaire et sert de fourrage à d’autres
espèces commerciales (Olson, 1982).
4.f. Physiologie
On ne dispose pas d’informations à ce sujet.
4.g. Comportement
Les schémas comportementaux de l’auxide sont très mal connus.
4.h. Mortalité naturelle
On ne dispose pas d’informations sur ce paramètre biologique.
5. Biologie des pêcheries
5.a. Populations/structure du stock
On dispose de très peu d’informations pour déterminer la structure du stock de l’auxide. Les informations
actuelles ne permettent pas d’évaluer l’état du stock.
232
2.1.10.3 FRI
5.b. Description des pêcheries : captures et effort
L’auxide est principalement exploitée par des pêcheries artisanales avec des engins de surface comme des lignes
à la traîne, des lignes à main, des petites palangres et une grande variété de filets, notamment des madragues, des
filets maillants ou dérivants, des filets tournants, des sennes de plage, des chaluts à panneaux et des sennes. Dans
certaines de ces pêcheries, l’auxide est capturée comme prise accessoire par les flottilles de senneurs ciblant
l’albacore et le listao.
Dans l’Atlantique, les prises des espèces Auxis ne sont pas généralement identifiées par espèce. Ceci signifie que
la proportion de chacune des deux espèces n’est pas connue dans la prise totale d’auxide. Ceci dit, on estime que
les prises du Venezuela, de l’Atlantique et de la Méditerranée correspondent presque intégralement à Auxis
rochei (Collette et Nauen, 1983).
Les prises annuelles ont atteint 25 903 t en 1988 (Figure 4). Les estimations des débarquements moyens
observés durant les années 1980-2004 s’élèvent à 16 649 t. Des quantités inconnues de bonitou sont débarquées
et déclarées comme étant des auxides dans l’Atlantique (ICCAT, 2006).
30000
25000
20000
15000
10000
5000
04
03
20
02
20
01
20
00
20
99
20
98
19
97
19
96
19
95
19
94
19
93
19
92
19
91
19
90
19
89
19
88
19
87
19
86
19
85
19
84
19
83
19
82
19
81
19
19
19
80
0
Year
FRI_Med
FRI_Atl
FRI_Total
Figure 4. Distribution des prises d’auxide dans l’océan Atlantique et la Méditerranée pendant les années 19802004 (t).
6. Bibliographie
CAYRÉ, P., J. B. Amon Kothias, T. Diouf and J. M. Stretta, 1993 Biology of tuna. p. 147-244. In A. Fonteneau
and J. Marcille (eds.) Resources, fishing and biology of the tropical tunas of the Eastern Central Atlantic.
FAO Fish. Tech. Pap. 292. Rome, FAO. 354 p.
COLLETE, B. B., 1986. Scombridae. In: P.J.P. Whitehead, M.-L. Bauchot, J.-C. Hureau, J. Nielsen, and E.
Tortonese (eds.), Fishes of the North-eastern Atlantic and the Mediterranea. Vol II. pp. 981-997. Unesco,
Paris.
COLLETTE, B. B. and C. E. Nauen, 1983. FAO species catalogue. Vol. 2. Scombrids of the world. An
annotated and illustrated catalogue of tunas, mackerels, bonitos and related species known to date. FAO
Fish. Synop. 125(2). 137 pp.
DWIPONGGO, A., T. Hariati, S. Banon, M. L. Palomares and D. Pauly, 1986. Growth, mortality and
recruitment of commercially important fishes and penaeid shrimps in Indonesian waters. ICLARM Tech.
Rep. 17, 91 p.
233
MANUEL ICCAT, 1ère édition (janvier 2010)
ETCHEVERS, S. L., 1976. Incidencia de clupeoideos en la alimentacion de las caballas: Euthynnus alletteratus
(Rafinesque 1976) y Auxis thazard (Lacepède) en la costa noreste de Margarita. Lagena, (37-38):9-11.
GRUDTSEV M. E. and L. I. Korolevich, 1986. Studies of frigate tuna Auxis thazard (Lacepede) age and growth
in the eastern part of the Equatorial Atlantic. Col. Vol. Sci. Pap. ICCAT, 25(2): 269-274.
ICCAT. 2006. Report for biennial period, 2004-05 Part II (2005) - Vol. 2, Executive Summaries on Species:
Small Tunas: 128-135.
ISHIDA, Y. 1971. Investigation of frigate mackerel (Auxis rochei), 1968 season. (In Jap.) Rep. Kochi Pref. Fish.
Expo. Stn 66 and 67: 119-140.
MADUREIRA, L. S. P. and C. L. D. B. Rossi-Wongtschowski (Editors), 2005. Prospecção de recursos
pesqueiros pelágicos na Zona Econômica Exclusiva da Região Sudeste-Sul do Brasil: hidroacústica e
biomassas. Série documentos Revizee: Score Sul, Instituto Oceanográfico, USP, São Paulo, Brazil. 144 p.
OLSON, R. J. 1982. Feeding and energetics studies of yellowfin tuna; food for ecological thought. Col. Vol. Sci.
Pap. ICCAT, 17:444-57.
RAMOS, A., A lot, E., and J. A. Camiñas, 1985. Relación talla/peso de la melva, Auxis thazard, para el
Atlántico y Mediterráneo. Collect. Vol. Sci. Pap. ICCAT, 25: 265-268 (1986).
RICHARDS, W.J., (ed.). 2005. Early Stages of Atlantic Fishes: An identification guide for the western central
North Atlantic. CRC Press, Taylor and Francis Group, Boca Raton, FL, 2640 pp.
RODRÍGUEZ-RODA, J. 1966. Estudio de la bacoreta, Euthynnus alletteratus (Raf.), bonito, Sarda sarda
(Bloch) y melva Auxis thazard (Lac.), capturados por las almadrabas españolas. Invest. Pesq. 30: 247-292.
RODRIGUEZ-RODA J. 1983. Edad y crecimiento de la melva, Auxis rochei (Risso), del Sur de España. Invest.
Pesq. (Barc.), 47(3): 397-402.
RUDOMIOTKINA, G. P. 1984. New data on reproduction of Auxis spp. In the Gulf of Guinea. Collect. Vol. Sci.
Pap. ICCAT, 20(2): 465-468.
SIVASUBRAMANIAM, K. 1966. Distribution and length-weight relationships of tunas and tuna-like fishes
around Ceylon. Bull. Fish. Res. Stn. Ceylon, 19:27-46.
VAN DER ELST, R. 1981. A guide to the common sea fishes of southern Africa. C. Struik, Cape Town. 367 p.
234

Documents pareils