Énoncé de réaction - Aiguillat commun, population de l`Atlantique

Transcription

Énoncé de réaction - Aiguillat commun, population de l`Atlantique
(Confirmation du statut; aucun processus de consultation)
Énoncé de réaction - Baleine grise, population
de l'Atlantique
2 décembre, 2010
Nom commun : Baleine grise, population de l'Atlantique
Nom scientifique : Eschrichtius robustus
Évaluation de la situation de l'espèce par le Comité sur la situation des espèces en péril au
Canada (COSEPAC) : Disparue du pays
Comment le ministre de l'Environnement se propose de réagir à l'évaluation : L'évaluation cidessus confirme la classification de cette espèce sauvage inscrite à l'Annexe 1, intitulée la Liste des
espèces en péril comme disparue du pays. Les activités continueront d'être entreprises
conformément à l'objet de la Loi sur les espèces en péril et respecteront les échéances prescrites par
la Loi.
Justification de la désignation par le COSEPAC : En raison d’un récent changement dans les
procédures du COSEPAC, la justification de désignation n’est pas disponible pour certaines espèces
dont la classification est confirmée
Présence au Canada : Océan Atlantique
Ministre(s) compétent(s) :
Ministre des Pêches et des Océans
Loi(s) fédérale(s) pertinente(s) :
La pêche est gérée et l'habitat du poisson est protégé en vertu de la Loi sur les pêches.
Activités de conservations en cours : Le MPO a préparé un programme de rétablissement de la
baleine grise en 2007. Il a alors été déterminé que le rétablissement serait possible uniquement en
réintroduisant l’espèce à partir d’une population de donneurs du Pacifique Est. Cependant, la
réintroduction de grosses baleines dans une zone où elles étaient disparues ainsi que la recréation
associée de leurs voies de migration complexes n’avaient jamais été tentées et semblaient
probablement peu réalisables pour la baleine grise. Les problèmes de logistique liés au transport des
baleines, du Pacifique vers l’Atlantique, s’ajoutaient au risque d'introduire de nouveaux pathogènes
dans l’océan Atlantique, avec de possibles répercussions sur d’autres baleines en voie de disparition.
De plus, l’habitat nécessaire pour la reproduction et la mise bas (habitat côtier et lagunaire non
perturbé), considérablement dégradé par le développement industriel et l’aménagement urbain, ne
favorisera probablement pas le rétablissement d’une population de baleines grises. Il est
actuellement peu probable que les nombreux problèmes entourant la réintroduction des baleines
grises dans l’Atlantique puissent être résolus et permettre la survie et le rétablissement de cette
population; ce rétablissement est donc considéré comme irréalisable sur le plan technique et
biologique. La faisabilité du rétablissement sera réévaluée si l'apparition de nouvelles conditions le
justifie, et à tout le moins aux cinq ans dans le cadre du rapport obligatoire sur la mise en œuvre du
programme de rétablissement. La prochaine évaluation de la faisabilité est prévue en 2012.
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