Restructuration
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Restructurations L’Alma vendue à la Fédération de Russie SPASMET-Solidaires METEO-INFO n°140 Février 2010 8 Le lundi 8 février, dans la matinée, tombait un flash de l’AFP annonçant l’achat du siège parisien de Météo-France par la Fédération de Russie. Plusieurs rumeurs circulaient sur les éventuels acquéreurs, le Canada, l’Arabie Saoudite. En avril 2009, Météo-Info n° 134 évoquait déjà la possibilité d’achat par l’Église orthodoxe russe. Ce sont les services de l’État, France Domaine, qui se sont occupés de la vente des bâtiments météos, d’une superficie de près de 8.500 m². C’est un pan de l’histoire de la météo qui disparaît. Dès 1888, le bureau de la météorologie était logé dans l’ensemble des bâtiments qui constituaient alors le Palais de l’Alma compris entre le quai Branly, l’avenue Rapp et la rue de l’Université. En 1947, l’Office de la météorologie s’installait à sa place actuelle. Le prix de vente est tenu confidentiel par Bercy, mais il serait de 60 millions d’euros, selon certaines sources bien informées -dixit les médias-. Le même jour, les mêmes médias nous apprenaient que « profitant d’une décision de justice attribuant la propriété de la cathédrale Saint-Nicolas de Nice à la Russie, les porteurs d’emprunts russes pourraient la faire saisir pour obtenir le remboursement de leurs créances ». D’ici que l’Afiper (Association fédérative internationale des porteurs d’emprunts russes) réclame sa part sur la vente de l’Alma. Mais Bercy n’est pas à une Bérézina près ! Nestor Madcow Démarche de construction d’une alternative au système libéral Cette formation est donnée par La FAC (Formation et Action Citoyennes) dans les locaux de Solidaires à Paris. Elle a accueilli une vingtaine de syndicalistes Solidaires d’origines très diverses : Culture (Opéra de Paris), assurances, météo, rail, étudiants, La Poste, France Télécom, éducation, protection sociale, banques. L’objectif est d’aider les participants à élaborer une démarche de construction d’alternatives au système libéral. Elle se décompose en deux cycles, l’un en janvier et l’autre en avril 2010. Le premier a pour but de donner les éléments de connaissance et de compréhension nécessaires à l’élaboration d’alternatives (on combat mieux ce que l’on comprend) : • Connaître les comptes de l’entreprise, comment se répartit la richesse produite, comment elle se finance (crédit, augmentation de capital, rôle de la bourse, des marchés monétaires). • Evolution du capitalisme depuis 1944, des accords de Bretton Woods (régulation interétatique, syndicalisme puissant) à la globalisation financière (circulation libre des capitaux, règne des marchés et de la concurrence non faussée, multiplication des conventions collectives, individualisation des salaires, taux de syndicalisme faible). • Mutations dans l’entreprise, taylorisme et fordisme, du capitalisme familial au capitalisme managérial, puis actionnarial. • Evolution des méthodes de production, de la production de masse à la production sur mesure de masse (flux tendus, délocalisations, course à la productivité). • La visualisation du film « Moulinex, la mécanique du pire » (de Gilles Balbastre, disponible sur le site de la vi- déothèque du Ministère du travail), résume à lui seul les conséquences de la mondialisation et la financiarisation de l’économie. En conclusion de cette première partie, il apparaît que la lutte syndicale doit s’organiser en deux types : • La lutte à court terme, pour la défense de l’emploi. On le voit bien avec l’exemple de Moulinex, mais aussi de Lip, de Continental, etc., les limites de ces luttes, qui au final se terminent souvent (il y a bien sûr des exceptions) par des négociations sur les seules conditions de licenciement des travailleurs. La valeur de la représentation syndicale n’est pas en cause, bien évidemment, mais bien la toute puissance des marchés financiers et la dictature des actionnaires, véritables patrons des entreprises, qui n’ont qu’un seul objectif : le profit immédiat. • La lutte à moyen ou long terme contre le système économique actuel. On sent bien que la solution est de lutter contre l’organisation actuelle de l’économie et de reconstruire une autre organisation économique plus favorable aux travailleurs et tournée vers l’humain et son environnement, un partage des richesses plus équitable. C’est cette réflexion qui sera menée lors du cycle d’avril 2010. Comment décider la production ? Quel partage du travail ? Qui finance l’investissement, l’éducation et la recherche ? Quelle est la place des services publics ? Quelle démocratie dans l’entreprise ? Michel Berthelemy Transfert de la DSO Trappes vers Toulouse Restructurations GNCS* du 9 février 2010 Etaient présentes pour le SPASMET Solidaires : Valérie Cendrier et Jacqueline Gagneux Tout semble avancer normalement coté direction (immobilier, technique, personnels) sauf que : - l’avenir de la LOG dépend des prochains CTP/DG et CTP DSO qui traiteront de la restructuration de DSO/Log dont une partie sera intégrée à SG/LOG. Il reste des incertitudes sur le nombre de postes et les activités de la nouvelle cellule Log restant à Trappes. - pour les 74 postes qui partent (14 en 2010 et 2011, 60 en 2012), il n’y a que 19 volontaires actuellement, et 9 trous déjà à pourvoir (6 en 2009, 3 en 2008). Soit 55 trous à combler. Et avec le temps de formation, il y a de quoi se poser des questions sur le transfert de compétences.... Le PDG a souligné qu’il ne resterait pas 55 trous à l’arrivée à DSO Toulouse, qu’il faudrait chercher les synergies...avec la recherche, la DSI, etc... Il faut donc sous-entendre des « répartitions des trous », donc des restrictions de personnels à attendre sur Toulouse. - 7 surnombres seulement sont autorisés, les agents dont la retraite est envisagée entre 2012 et 2015, mais pour la direction il n’est pas question d’accepter des surnombres pour accueillir des agents en provenance de sites fermés proches (Chartres, Evreux…) ou agents de l’Alma ne voulant pas aller à St Mandé. 9 - pour les 24 agents ne souhaitant pas descendre à Toulouse : 4 postes sont prévus pour la MIR temporaire, d’aide DIRN Ouest et IdF (mais 10 personnes pensent déjà en faire partie!). 4 cherchent à partir de M-F ou à être mutés hors région parisienne. 7 cherchent à se caser en région parisienne (M-F ou DGAC), mais St-Mandé semble si loin, pour ceux qui habitent à l’ouest de Trappes ! 7 souhaitent rester sur Trappes (D2C, SG/LOG, CDM, etc.). 2 restent indécis. Les écoutes « individuelles » des agents qui le souhaitent continuent, par DRH/AS, et M. Boiret, qui prendra le relais de Mme Givone après juin. Mais les agents se voient conseiller de plus en plus de regarder les listes des postes à pourvoir....et on les oriente vers des postes qui «leur conviendraient le mieux». Puis il y aura une CAP « à effectif constant » de réorganisation pour les ITM et TSM et les agents pourront postuler sur les listes «d’AVE préfigurées». Les syndicats demandent que le cas des agents de Trappes soit traité comme un « centre qui ferme », lors de la réunion d’avant CAP qui balaye les cas individuels, mais pas de réponse positive de la DRH à ce stade. Quant à l’avenir du site de Trappes : rien n’est prévu d’après les explications « générales » données par le PDG. Les rénovations de bâtiment seront a-minima, vu le contexte budgétaire de l’établissement. Un recentrage des bureaux sera à prévoir, à «coût minimal». Valérie Cendrier et Jacqueline Gagneux *GNCS = groupe national de concertation et de suivi SPASMET-Solidaires METEO-INFO n°140 Février 2010 La chef de projet est mutée en juin et son poste ne sera vraisemblablement pas remplacé. Qui s’occupera des dossiers dans cette dernière ligne droite ? nul ne le sait encore et c’est un signe très mal ressenti par les personnels, qui se sentent dédaignés une fois de plus par la DG.