Bloc émetteur FM complet de 1 200 watts ERP
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Bloc émetteur FM complet de 1 200 watts ERP
nouvelles La discrimination en quête d’un feu vert du gouvernement Af ri que du Sud : L’affrontement entre la Independent Broadcasting Authority (IBA) et une station communautaire musulmane basée à Johannesburg, Radio Islam, sur la politique de cette dernière envers les femmes,a pris une nouvelle tournure au début de l’année.En décembre dernier, l’IBA a en eff et décrété que le tiers de la direction de la station devrait être composé de femmes, et qu’un certain nombre d’heures devrait être quotidiennement allouées à des femmes sur les ondes. Cette décision fait suite à une plainte déposée par une organisation communautaire musulmane, YIELD, sur la politique de Radio Islam, qui interdit aux femmes de parler à l’antenne. La station affirme que cette politique respecte la pratique de l’islam. Après que l’IBA eût rendu sa décision, la station déclara qu’elle ne céderait pas. Mais, dans une manœuvre destinée à contourner la décision de l’IBA, Radio Islam déposait, en décembre également, une demande pour modifier ses con d i ti ons de licence. La station demande l’amendement de la clause 14 des conditions régissant l’octroi de la licence. Au lieu de «La licence a été délivrée afin de servir les intérêts de la Communauté islamique à l’intérieur de la zone de diffusion….», on proposait le libellé suivant : «les intérêts des Musulmans qui adoptent et acceptent l’enseignement de l’Islam et les interprétations de la Jamiatul Ulama Transvaal. ...» S’il est approuvé, cet amendement diminuera la communauté d’intérêt que la station est censée représenter, la rattachant à une seule organisation et réduisant ainsi le droit d’accès de la communauté (dans ce cas,les Musulmans de la zone de diffusion) à la radio et aux ondes. L’IBA a tenu une audience publique sur l’amendement proposé ainsi que sur la demande de Radio Islam de prolonger sa licence temporaire de diffusion communautaire. L’AMARCAfrique a soumis sa position à l’IBA en indiquant son objection au traitement discriminatoire envers les femmes — traitement considéré comme une violation des droits de la personne. Les résultats sont attendus pour bientôt. Tiré de rapports de Freedom of Expression News from the South - 9 janvier 1998,distribué par le Freedom of Expression Institute (Institut de la liberté d’expression,FXI). Voix sans frontières Europe: Au mois de mars, vingt-six journalistes venus des quatre coins de l’Europe se sont réunis à Paris p endant quatre jours pour produire une émission internationale marquant la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale. Le 21 mars, Radio Voix sans frontières émettait pendant six heures en passant par l’Internet. 30 Quelques-uns des sujets couverts comprennent : les politiques d’immigration en France et en Italie; l’histoire de Mumia Abu-Jamal; la lutte contre les préjugés raciaux dans la société danoise; le racisme et la xénophobie dans les pays méditerranéens; les médias communautaires et le combat contre le racisme; la musique rap et les communautés de résistance; les stratégies pour habiliter les jeunes en Europe et pour combattre l’exclusion sociale; le racisme, les réfugiés et l’accès aux médias, notamment. Cet événement était une initiative de Voix sans Frontières : Radios contre le racisme, un projet de l’AMARC — Europe, qui collabore avec des radios locales et communautaires à travers l’Europe pour combattre le racisme et soutenir les émigrés, les réfugiés ainsi que les annonceurs noirs ou d’ethnie mino ritaire. Le CNRL, fédération nationale de la radio indépendante en France, était un des principaux organisateurs de l’événement. Radio Voix sans frontières était soutenue dans sa démarche par la section Jeunesse de la Commission européenne. Fréquences Libres , le magazine mensuel du CNRL, écrit que plus de 50 stations radio associatives européennes ont diffusé le programme Internet. Il y eut aussi une retransmission par satellite de 90 minutes, reprise par plus de 1 000 stations associatives en Europe. Radio Voix sans frontières devait, au départ, être relayée par satellite alors que l’Internet était destiné aux stations radio locales et communautaires. Cependant, l’Internet était aussi disponible à tous ceux qui y sont branchés. On peut accéder au programme en tapant <http://www.amarc.org/vsf/>. Radio B- 92 remporte un prix média Belgrade (Serbie) : Radio B-92, principale station indépendante de Serbie, a été nommée «Le pionnier des médias libres» pour 1998. Le prix lui a été remis à Moscou, en mai dernier, par le International Press Institute (IPI), réseau mondial qui regroupe des éditeurs et des responsables de médias. Depuis ses débuts en 1989, B-92 a p roduit des émissions contre la guerre, axées sur les droits de la personne et qui critiquent le gouvernement.La station a résisté,dès le départ,aux tentatives gouvernementales de mise sous scellés. Elle a été fermée en mars 1991 puis à nouveau en décembre 1996. Cette dernière fermeture s’est produite durant la vague de manifestations qui fit suite à la décision prise par l’Administration Slobodan Milosevic d’annuler les résultats des élections locales remportées par l’opposition.À cette occasion, B-92 fut à maintes reprises brouillée, puis fermée, mais elle continua de fonctionner par le biais d’Internet jusqu’à ce qu’un concert de protestations internationales force les autorités à rouvrir la station après seulement deux jours. Maintenant que les élections en Serbie sont chose du passé, la machine de propagande de l’État reste plus importante que jamais sous le contrôle du président Milosevic. Prévoyant de nouvelles tracasseries, B-92 a établi l’Association des médias électroniques indépendants (ANEM), réseau de stations locales et indépendantes à travers la Serbie et le Monténégro. À l’heure actuelle, l’ANEM fournit à 32 stations radio, qui desservent 70 % du pays, des nouvelles quotidiennes et des programmes d’information, ainsi que du perfectionnement professionnel, un appui juridique et des perspectives de formation. B-92 a l’intention d’établir un réseau similaire de stations de télévision locales et indépendantes. Le prix média de l’IPI a été remis à B-92 en reconnaissance de son travail continu pour le développement et la protection des médias électroniques indépendants en Serbie et au Monténégro, et dans le but de mobiliser un soutien international pour les efforts déployés par cette station. 16 avril 1998 : IPI/IFEX Un ex-grand maître du Ku Klux Klan visite une station pirate États-Unis : David Duke,ancien grand maître du Ku Klux Klan (à plusieurs reprises candidat républicain aux élections) s’est tourné vers la radio pirate lors de sa visite en Floride, au mois de février dernier. Vincent Breeding, responsable des relations avec la presse, allait dire à ce sujet : «Je crois que les personnes qui écoutent la radio pirate sont un peu différents. Ce sont des gens qui s’intéressent à des choses qui n’entrent pas dans ce qu’on appelle la rectitude politique». La section locale de la National Alliance, organisation pour la suprématie blanche, a invité M. Duke à parler de la discrimination envers les officiers politiques blancs du département de police de St. Petersburg. M. Duke a passé plus d’une heure à émettre ses idées dans le programme Tampa’s Par ty Pirate diffusé par la radio pirate de Doug Brewer. Le quotidie n Weekly Plane t de Tampa rapporte que M. Brewer fait partie des centaines de diffuseurs qui émettent sans licence aux USA, en utilisant de la technologie bon marché pour transmettre des programmes de faible puissance sur des fréquences FM inutilisées.M. Brewer fait partie des quatre radios locales pirates contre lesquelles la commission fédérale chargée des communications (Federal Communications Commission) a opéré une descente en novembre. Depuis,M. Brewer émet par le biais d’Internet. Pour M. Brewer, les annonceurs pirates justifieraient leurs émissions en les présentant comme une radio non redevable aux publicitaires et aux profils de marché.«Ils donnent libre cours à une musique,à des concepts et à un discours qui seraient inacceptables dans la plupart des autres stations radio», précise-t-il. Et d’ajouter «Ça concerne l’exercice de la lib erté d’expression». Mais certains partisans du concept de la radio amateur n’en ont pas moins accusé M. Brewer d’avoir abdiqué ses responsabilités envers le public. M. Duke a repris son vieux dada, qui consiste à rejeter tous les torts de la société américaine (du crime jusqu’à l’éclatement du noyau familial) sur les Afro-Américains. Susan Eastman, journaliste au Weekly Volume 10, numéro 1, 1998 Planet, note que ce qu’on pourrait qualifier de discours répugnant peut être un problème que la Commission fédérale devra aborder au moment où elle envisage de faire une pétition pour créer une chaîne AM et une au tre FM pour la r adiodiffusion locale. Cette chaîne serait accessible aux diffuseurs qui se trouvent dans un rayon de 80 km de l’emplacement particulier d’une antenne, et les émissions à faible puissance n’auraient qu’une portée de qu el ques kilomètres. Les licences seraient octroyées par tirage au sort. La Commission reçoit les commentaires du public sur cette proposition. d’action est actuellement d’une dizaine de kilomètres, explore maintenant des façons d’augmenter cette capacité. Les deux projets constituent une réponse directe à la Plate-forme d’action de Toronto pour les professionnelles de la communication, adoptée lors de la Conférence mondiale sur les femmes, que les Nations Unies ont tenue à Pékin en 1995. Cette plate-forme préconise la création de radios issues du peuple pour permettre aux femmes de prendre leur avenir en main. Avec des documents de «Hot Air»,de Susan Eastman, paru dans le Weekly Planet de Tampa; via <[email protected]>: 27 mars 1998. Le service chargé de la collecte d’informations internationales sur la femme (WINGS) a célébré au mois de mai sa douzième année dans la production et la distribution de nouvelles radio par les femmes et sur les femmes dans le monde entier. Depuis la fin de la Décennie des Nations Unies pour la femme (1975-1985), WINGS a continué à insuffler vie aux nouvelles sur le mouvement féministe international, en adoptant une vision plus large à ce propos. Comme Bella Abzug se plaisait à le dire : «Tous les sujets sont des sujets de femmes». À tout le moins, précise WINGS, quand ils sont couverts dans des mots et une perspective propres aux femmes. Au fil des ans, WINGS a rapporté les nouvelles des femmes en temps de guerre comme en temps de paix, en politique, au travail, dans les mouvements écologiques, féministes et autres, dans les gouvernements et aux Nations Unies, dans les prisons, les foyers et sur les bar ricades. Les nouvelles de WINGS proviennent de radiojournalistes, de femmes (et quelquefois d’hommes), dont la plupart sont des producteurs de stations radio communautaires, collégiales ou pirates, dans le monde entier. D’autres sont des producteurs indépendants,membres de réseaux plus vastes. WINGS produit aussi à par tir de son quartier général de Austin au Texas, et entreprend souvent des interviews téléphoniques. WINGS est fière de présenter des voix internationales de femmes responsables, qui s’expriment dans leurs accents et dans leurs langues. Même si les programmes sont uniquement produits en anglais — des organisations Les femmes des Caraïbes s’activent Caraïbes : La première station radio communautaire des Caraïbes établie dans le cadre du projet UNESCO «Femmes qui parlent aux femmes» a commencé à émettre au début de 1997. Radio Muya (mot saramaccan qui signifie femmes) est située dans le village saramaccan de Goensi, prés du fleuve du Haut-Surinam.Elle est dirigée par la Fondation des femmes/ONG Koni Ku Libi, ce qui signifie «Vivez sages pour survivre»; fondation créée en 1992 par des femmes du village, décidées à mettre leur devise en pratique. L’automne dernier, Radio Toco, deuxième station radio communautaires des Caraïbes à être constituée dans le cadre du projet de l’UNESCO, commençait à émettre. Située dans le nord-est de Trinidad, elle a pris son essor dans la foulée d’un processus de développement communautaire accéléré mettant en action des ONG locales,le PNUD et l’UNESCO. Selon Jocelyne Josiah de l’UNESCO, Radio Toco est d evenue très populaire grâce au caractère dynamique de ses émissions, qui traitent des loisirs, de l’éducation, des femmes, du sexe et d’autres sujets concernant la communauté. Cette station est en grande partie dirigée par de jeunes femmes de la communauté, qui utilisent pour la transmission le même équipement de base que Radio Muya, savoir des émetteurs à panneaux solaires de faible puissance (22 watts), mis au point par l’UNESCO. La station, dont le rayon Douze années de questions féminines comme InterKonneXiones (Allemagne) produisent des versions dans d’autres langues. WINGS est distribuée par la poste aux stations radio (sous forme de cassettes audio), et par le biais du satellite de radio communautaire (ComRad Sat en Australie, et Pacifica’s Ku-band aux États-Unis). WINGS est aussi accessible,par le biais d’Internet, sur Real Audio. Taper : <http://www.amazoncityradio.com> Les stations radio ont aussi transféré des nouvelles radio sous format Real Audio auprès de OneWorld: <http:// www.oneworld.org/radio_news/>. Pour se renseigner sur la manière de collaborer à la production de WINGS,de commander des souscriptions ou des cassettes individuelles sur une multitude de sujets féminins,écrire à WINGS,PO Box 33220, Austin, Texas 78764 USA. Visiter WINGS au <http://www.wings.org> (ou au site temporaire <http://www.wings.cc>). Les immigrées en Europe s’organisent pour le changement Europe : Deux ateliers ont été tenus l’an dernier pour voir comment améliorer la couverture médiatique accordée aux femmes immigrées, dans les radios européennes. Encuentro Arcoiris eut lieu en août dernier à Fribourg, en Allemagne. Les participants se sont penchés sur les conséquences sociales du portrait, souvent négatif, des femmes immigrées. Ces discussions ont contribué au Manifeste Arcoiris, qui énumère les démarches nécessaires à un changement au niveau de l’État et au-delà. En octobre, la réunion Mujeres, Racismo y Medios se déroula au Luxembourg. Un des principaux thèmes consistait à démontrer comment un langage discriminatoire utilisé à la radio renforce les stéréotypes et encourage le racisme. Carmen Luna, de Radio Dreyeckland, pense qu’il serait peut-être difficile de résoudre,à court terme, les problèmes sociaux qui frappent les femmes immigrées; néanmoins, elle croit que la radio peut encourager la réflexion, stimuler le débat, et mobiliser les intervenants. «Le mot d’ordre est : Agir, organiser et se rendre visible. Nous savons que nous avons un long chemin à parcourir», conclue-t-elle. Bloc émetteur FM complet de 1 200 watts ERP Convient aussi bien aux grandes agglomérations qu’à une petite province 6 950 $ US Émetteur MOSFET à large bande, conforme aux normes UIT et FCC, avec stéréocodeur numérique, limiteur intelligent, unité de commande à microprocesseur, instruments de mesure numérique et systèmes de protection multiple intégrés. Alimentation à découpage SMPS 110/120 V haute efficacité. Antenne omnidirectionnelle à quatre éléments avec répartiteur de puissance, tout le nécessaire de montage, câble d’alimentation de 25 m, ensemble de connecteurs et manuel d’instructions. Appareil déployé dans les pays suivants : Cap-Vert, Congo, Ghana, Haïti, Jamaïque, Kirghizstan, Malawi, Namibie, Népal, Ouganda, Ouzbékistan, Sainte-Lucie, Sri Lanka et Viêt Nam. Nous disposons de stocks suffisants et pouvons normalement assurer des livraisons en une semaine n’importe où dans le monde. Mallard Concepts Ltd., 13 Southdown Avenue, Brixham, Devon TQ5 0AP, Royaume-Uni. Tél. : +44-1803-856756 Fax : +44-1803-852839 Courriel : [email protected] Site web : www.mallard.org Volume 10, numéro 1, 1998 31