Le village pleure Lucie - Le Petit Journal de Sagy
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Le village pleure Lucie - Le Petit Journal de Sagy
JOURNAL D'INFORMATION SANS BUT LUCRATIF MENSUEL - N° 15 - 15 00 F MARS 1982 Le village pleure Lucie Samedi 20 Février 1982, la population de SAGY apprenait avec une grande tristesse le décès de la petite Lucie MENEZES, âgée de 14 ans. Une bien cruelle maladie l'avait touchée il y a trois ans et-l'amputation de la jambe gauche s'était révélée nécessaire. Malgré cela, et avec une formidable volonté, elle s'est toujours efforcée de supporter dignement chaque épreuve de sa maladie et nous l'avons vu bien des fois se promener dans les rues du village à l'aide de ses béquilles. C'était une grande leçon de courage qu'elle nous donnait là. Ses obsèques ont été célébrées le Mercredi 24 Février 1982 à 15 H 45. Notre église était bien trop petite pour accueillir la foule innombrable de voisins et d'amis venus lui rendre un dernier hommage en assistant à la messe concélébrée par les Pères CHARLES et GENNENS. Tous leE petits camarades de Lucie étaient également présents, certains tenant à la main un petit bouquet de fleurs. Les nombreuses gerbes qui envahissaient le choeur de l'église témoignaienL dc l'affectidn que Lous les habitants lui portaient. Avant la bénédiction du cercueil, l'émotion étai grande quand le Père François CHARLES a retrace période la courte vie de Lucie, en rappelant la insistan où elle était enfant de choeur et en preuve sur le courage dont elle a toujours fait tant sur le plan familial, que scolaire ou médilong cal. La cérémonie religieuse terminée, un cortège s'est formé derrière le cercueil que des jeunes avaient tenu à transporter eux-mêmes jusenqu'à sa dernière demeure. Au cimetière, les de fants de choeur, tenant chacun une gerbe Lucie, le jour de sa fête, le didu fleurs, formèrent une haie d'honneur autour manche 13 Décembre 1981. pro-petit cercueil pendant que le Père CHARLES nonçait une dernière prière. C'était une bien triste journée pour notre village. A Monsieur et Madame MENEZES et à toute leur famille, le journal présente ses plus sincè-