Transfert des technologies. Quel model pour l`Afrique ?

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Transfert des technologies. Quel model pour l`Afrique ?
 Triennale de l’éducation et formation en Afrique (Ouagadougou, Burkina Faso, 12-­‐17 février 2012) Promouvoir les connaissances, compétences et qualifications critiques pour le développement durable de l’Afrique : comment concevoir et édifier une réponse efficace des systèmes d’éducation et de formation Sous-thème 3
Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation Transfert des technologies. Quel model pour l’Afrique ?
Naima ABBADI
Document de travail en cours d’élaboration NE PAS DIFFUSER DOC 3.4.03 • Version originale en français• Ce document a été préparé pour la Triennale de l’ADEA (Ouagadougou, Burkina Faso, 2012). Les
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Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 2/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Transfert des technologies Table des matières
Acronymes et abréviations .................................................................................................................... 5
1. Abregé ................................................................................................................................................ 6
2. Resumé .......................................................................................................................................... 7
3. Introduction.................................................................................................................................. 9
4. Économie du savoir.................................................................................................................... 11
4.1. indicateurs et mesure du savoir .................................................................................. ..11
4.2. indicateurs des Science TechnoIogies et Innovation................................................. ..12
5. CONTRIBUTION DES UNIVERSITES DANS LA PRODUCTION ET LA
TRANSFORMATION DU SAVOIR …………..…………..…………..…………..…………... 14
5.1. Propriété intellectuelle et modèle universitaire…………………..……………...14
6. DEFINITION DU TRANSFERT DES TECHNOLOGIES……………………………………15
6.1. Rôle des universités dans la production des connaissances et
leur commercialisation…………..…………..…………..…………..…………..……………15
6.1.1 La commercialisation de la recherche et de l'expertise
universitaire……….15
6.1.2. Transfert des
technologies…………..…………..…………..…………..……16
6.2. Compétences et structures requises pour le transfert des technologies
et la commercialisation…………..…………..…………..…………..…………..……………16
6.3. Services et pratiques du bureau du transfert des technologies…………..…………...17
6.4. Obstacles au transfert des technologies…………..…………..…………..……………17
6.5 Proposition d’établissement d’un système nationale de transfert des
technologies (STT) pour les pays africains…………..…………..…………..…………..…..17
6.6. Cas de l’Afrique du sud : structure et politiques clés pour le transfert
des technologies en Afrique du sud…………..…………..…………..…………..…………..19
6.8. Les bonnes pratiques du transfert des technologies ……..……………..……………..20
7. PARCS TECHNOLOGIQUES ET INCUBATEURS…………..…………..…………..………21
7.1. Incubateurs technologiques versus autres types d'incubateurs…………..……21
7.2. Fonctions des incubateurs……..……………..……………..……………..……...21
7.3. Exemple d’incubateurs en Afrique……..……………..………………..……...…22
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 3/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 8. LE ROLE DU SAVOIR ET SAVOIR-FAIRE INDIGENE DANS LA R&D ET
L'INNOVATION……..……………..…………..……………..……………..……………..………25
9. LE ROLE DE LA DIASPORA DANS LE TRANSFERT DES TECHNOLOGIES…………26
10. Conclusion ....................................................... ……..………………………………………….28
11. Bibliographie .................................................................................................................... ……..29
Liste des figures
tableau 1. Les 4 piliers de l’économie du savoir ............................................................................. 11
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 4/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Transfert des technologies ACRONYMES ET ABREVIATIONS
BTT
Bureau du transfert des technologies
BCTT
Bureau central du transfert des technologies
BLTT
Bureau local du transfert des technologies
KI
Knowledge Index
KEI
Knowledge Economy Index
NBIC
Namibia Business Innovation Center
OCDE
Organisation de coopération et de développement économiques
PI
Propriété intellectuelle
PME
Petite et moyenne entreprise
R&D
Recherche et développement
TT
Transfert des technologies
TBIF
Technology and Business Facility
TIC
TTO
Technologie de l’information et de communication
SARIMA
Technology transfer Office
Southern African Research and Innovation Management Association
SNI
Système national d'innovation
STT
Système de transfert des technologies
Uganda Industrial Research Institute
UIRI
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 5/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 1.
ABREGE
1. Les sciences et les technologies sont intimement liées au développement économique. La capacité
d’une nation de soutenir son développent et de résoudre ses problèmes dépend en grande partie de ses
capacités scientifiques et technologiques.
2. Les universités jouent un rôle crucial dans l’avancement des sciences et des technologies, mais,
comment s’assurer que les connaissances générées dans les universités sont transformées en produits
et services et transférées ensuite à l’industrie et la société en général.
3.Le transfert des technologies université_industries est défini comme la production, la diffusion et
l'exploitation et des connaissances, ces différentes étapes impliquent de nombreux acteurs différents
variant des gouvernements, scientifiques, des évaluateurs des technologies, des spécialistes du
marketing, des entreprises et des consommateurs. La diversité des parties impliquées conduit à des
perspectives différentes du transfert des technologies.
4.Le transfert des technologies n’est pas un simple déplacement des technologies vers l’industrie,
mais, il requiert le développement de processus et des structures facilitatrices, le but de ce papier est
de développer une compréhension commune des transferts de technologies en termes de compétences,
de processus, de structures et des bonnes pratiques, et finalement, de proposer un model pour les pays
africains.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 6/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 2. RESUME
Les sciences, les technologies et l’innovation contribuent grandement à favoriser la productivité, la
compétitivité et la croissance d’une nation. Les universités qui sont les noyaux centraux dans la
production des connaissances doivent se doter de structures pour transformer leurs connaissances en
produits et services à valeur ajoutée au profit de leurs communautés.
Depuis l’émergence du concept des économies basées sur le savoir, on a essayé de redéfinir les
indicateurs économiques basés sur la capacité d’une nation à produire, adopter et diffuser la
connaissance. L'indice de connaissance ou KI (Knowledge Index) et l'indice de l'économie-du-savoir
ou KEI (Knowledge Economy Index) sont des nouveaux indicateurs économiques introduits par
l'Institut de la Banque mondiale qui se basent sur 4 piliers (1) incitation économique et régime
institutionnel, (2) éducation et ressources humaines, (3) système d'innovation et (4) technologie de
l’information et de communication.
Suite à la Conférence ministérielle africaine sur la science et la technologie (juillet 2009), les pays se
sont engagés à élaborer et à adopter un ensemble d'indicateurs communs pour les STI (Science,
Technologies et Innovation) pour formuler, ajuster et mettre en œuvre des politiques , ces derniers ont
été publiés dans le African Innovation Outlook 2010 et regroupent : Dépense intérieure brute de
recherche et développement expérimental , la densité des chercheurs, le rôle des femmes dans la R &
D, les lieux où les chercheurs mènent leur recherche , qualifications des chercheurs et du personnel de
soutien, estimation des équivalents temps plein (ETP), Nombre des hercheurs par domaine
scientifique.
Les universités et les centres de recherche sont les principaux noyaux de production de savoir, mais ce
savoir est porteur de valeur économique seulement si les personnes qui cherchent à l'utiliser d’une
façon appropriée sont organisées et soutenues par des politiques et des institutions appropriées pour
soutenir le développement et la préservation d'une capacité scientifique et technologique visant à
absorber, adapter et gérer les connaissances, les produits et techniques qui ont découlent.
Les université et les centre de recherche jouent un rôle important comme fournisseurs des
connaissances pour des applications commerciales et d'intérêt public. Ce transfert des connaissances
vers le secteur privé nécessite des expertises et un processus structuré nommé le transfert de
technologies.
Le transfert de technologie est le processus par lequel la recherche et autres nouvelles technologies
sont traduites en des procédés utiles : produits, systèmes de production, gestion, administration,
programmes, services….
Le transfert des technologies et la commercialisation des résultats de la recherche universitaires sont
des processus complexes et requièrent des structures bien coordonnées incluant :
a.
b.
c.
d.
e.
Des Universités et centres de recherche d'excellence performants.
Communications continue entre les universités et le secteur privé.
Incitatifs pour la promotion d’une culture entrepreneuriale.
Capital de démarrage et un soutien administratif.
Procédures formelles d'évaluation des technologies potentielles pour déterminer quelles
technologies devraient être transférées à des sociétés privées.
f. Politiques relatives à la propriété des résultats de recherche
g. Politiques relatives aux conflits d'intérêts.
h. Politique de protection de la propriété intellectuelle (PI) et une réglementation claire de la
répartition des revenus générés par le transfert des technologies.
Les structures du transfert des technologie sont très coûteuses et nécessitent une expertise de pointe
spécifiques. Afin de partager les expertises et les couts et harmoniser les procédures à l’échelle
nationale, les pays africains désireux de développer un Système de transfert des technologies (STT) et
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 7/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document dont les ressources sont limitées peuvent opter pour la création d'un consortium d'institutions dont des
membres partageront un bureau central de Transfert des Technologies (BCTT). Chaque institution
dans ce consortium aurait également un petit bureau local de TT (BLTT) pour les aider dans les
relations entre les chercheurs et le secteur privé. Le rôle du consortium serait de représenter les intérêts
des institutions membres et de fonctionner avec le double objectif d'améliorer les capacités
technologiques du pays et de développer une culture entrepreneuriale nationale.
Les taches principales du bureau central de Transfert des Technologies (BCTT) :
• Faciliter les interactions entre leurs institutions et l'industrie (fonctions comprennent l'élaboration de
contrats de recherche, l'identification de projets de recherche collaborative, et le conseil)
• Éduquer les chercheurs universitaires sur les de commercialisation de leur expertise et de leur
résultats de recherche
• Restez au courant des nouvelles technologies développées dans leurs institutions et identifier les
possibilités de commercialisation pour ces technologies
• Servir de point de contact entre les BLTT
• Aider les chercheurs à obtenir des fonds pour des projets de R & D.
Les incubateurs sont des structures qui répondent le mieux aux besoins des pays qui ont un faible
système national d'innovation et une faible production technologique, actuellement un certains nombre
des pays africains possèdent déjà un ou plusieurs incubateurs dont le rôle principale est de soutenir des
jeunes entreprises à trouver des sources de financement , et à gérer leur innovation et production tout
en en partageant les infrastructures et les équipements avec d’autres jeunes entreprises afin de réduire
leur charges.
Le phénomène de fuite des cerveaux a eu un impact négatif sur de nombreux pays en particulier en
Afrique. Il y a plus de scientifiques et d'ingénieurs africains travaillant aux Etats-Unis qu’il y en a
dans l'ensemble du continent africain. Il existe plusieurs initiative comme celle de `` Network of
African Science Academies`` qui visent à remédier à ce phénomène afin d’inverser le mouvement
migratoire ou à nouer des liens entre les chercheurs qui sont restés dans leur pays et ceux qui l’ont
quitté, et de faire ainsi contribuer la diaspora au transfert des technologies vers l’Afrique.
Les universités bénéficient de transfert des technologies et des activités de commercialisation, en
générant plus des revenus sur les droits de l’exploitation des brevets, elles attirent aussi et conservent
les meilleures expertises entrepreneuriales et académiques. Les communautés et les États qui
fournissent le soutien politique et l'infrastructure entrepreneuriale pour faciliter le transfert des
technologies des universités en profitent à leur tour de la création et de l'expansion des entreprises qui
en résultent.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 8/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 3.
INTRODUCTION
En ce début du 21e siècle, la science et la technologie sont devenus omniprésentes dans tous les
secteurs de l'activité humaine. Elles façonnent la manière dont nous cultivons nos aliments et les
mangeons, la façon dont nous nous habillons, la manière dont nous nous déplaçons, la façon dont nous
apprenons et nous travaillons, la façon dont nous communiquons, et la façon dont nous faisons la
guerre et la paix.
Au cours du siècle dernier seulement, la science et la technologie ont généré plus de connaissances
que dans toutes les époques de l'existence humaine réunies. Des centaines de millions de personnes ont
déjà profité des fruits d’une santé améliorée, de l'éducation, de l'espérance de vie augmentée, de la
réduction de la mortalité maternelle, du travail et de divertissement plus variés.
Le professeur Abdus Salam, Prix Nobel en physique (1979) et fondateur du Centre international de la
physique théorique (CIPT) et du ``Third World Academy of Science`` (TWAS), souligne que les
connaissances scientifiques et technologiques sont un « patrimoine de l'humanité." "La croissance
rapide des sciences modernes a commencé, en Europe, il y a environ 300 ans, au 17ème siècle.
Depuis lors, la science a construit un corpus important de connaissances sur le monde tel qu'il est
aujourd'hui : sur l'histoire de l'homme, la terre, le système solaire et l'univers. Grâce à la science
moderne, la technologie et la médecine, des centaines de millions de personnes sont en vie aujourd'hui
qui auparavant seraient morts à la naissance ou pendant leur enfance. "
Dans son discours d'ouverture de décembre 2009 à la première promotion de l'Université africaine des
sciences et technologies à Abuja, au Nigéria, le Dr Romain Murenzi, directeur du TWAS et ancien
ministre de la science, de la technologie et de la recherche scientifique au Rwanda, a souligné qu’il y a
une seule arme qui fera que l’Afrique puisse gagner la guerre contre la pauvreté. Son nom est «la
connaissance ».
Romain Murenzi a aussi insisté sur le fait que l'Afrique doit éviter d'être un accessoire de l'histoire,
chaque pays du continent doit adopter une politique claire à long terme et une stratégie pour la science,
la technologie et l'innovation. Cette politique devrait avoir quatre objectifs :
1- Investir dans l'acquisition des connaissances scientifiques. Cela commence au niveau de
l'école primaire et se poursuit à l'école secondaire et tertiaire. Définir quel genre de science
dans l'enseignement primaire, quel genre de science dans le secondaire, et combien d'inscrits
en sciences et en ingénierie dans l'enseignement supérieur de premier cycle ? Ce sont ce type
de questions qui devraient guider les politiques du gouvernement.
2- Investir dans la recherche et développement pour stimuler la création de nouvelles
connaissances. Cela comprend la recherche fondamentale et appliquée dans tous les domaines.
Le continent ne peut pas continuer à compter sur les solutions importées des pays développés.
3- Transférer des résultats de la recherche des laboratoires / universités pour répondre aux
besoins et défis de la vie réelle dans tous les secteurs de :
4- • Santé : la santé maternelle, la mortalité infantile, les maladies infectieuses ;
5- • Eau: l'eau potable et l'assainissement;
6- • Environnement ;
7- • Technologies de la communication et de l'information;
8- • Transports ;
9- • Agriculture et élevage ;
10- • Énergie ;
11- • Fabrication des produits et services.
12- 4- Développer la culture de l'innovation. Les chercheurs doivent être encouragés à innover : la
liberté d'expression et la liberté de pensée couplées à la connaissance et à l'entrepreneuriat ont
apporté la plupart des innovations que le monde connaît aujourd'hui.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 9/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document «Pendant des siècles, il était admis que la croissance économique résulte de l'interaction entre le
monde des investissement et le monde productif. Aujourd'hui, nous savons que ces éléments sont
compensés par un seul facteur critique : l'innovation. L'innovation est à la source de leadership
économique américain et c’est le fondement de sa compétitivité dans l'économie mondiale. Les
investissements publics dans la recherche, une forte propriété intellectuelle et des politiques efficaces
sont parmi les raisons qui ont permis aux Etats-Unis de transformer de nouvelles idées en entreprises
prospères. " (Bill Gates, Washington poste.com)
La Chine et l'Inde connaissent actuellement la plus rapide croissance économique de leur histoire
récente. Bien plus que la Corée du Sud et le Taiwan, qui ont maintenant rejoint les rangs des pays de
l'OCDE. Ce n'est pas la quantité de capital humain qui fait de la Chine et de l'Inde les champions du
développement économiques, notamment devant les pays arabes, c’est plutôt les politiques
économiques adoptées par les états arabes qui les privent des avantages de leur capital humain. Ceci
est la raison principale de la croissance rapide enregistrée par la Chine et l'Inde : leur adoption de
politiques économiques qui ont incité à l'utilisation et au développement d'organisations nationales
pour acquérir, accumuler, appliquer et adapter les technologies.
La crise actuelle dans le monde arabe s’explique du fait que les pays arabes ne reçoivent pas les
retours normalement attendus sur leurs investissements dans le développement des ressources
humaines et dans la R & D. Ceci est largement dû à l'état sous-développé des systèmes nationaux des
sciences et de technologie. Ces systèmes se composent d'un ensemble complexe d’organisations et
d’institutions axées sur une forte intensité de connaissances dont une de leur fonction importante est
de produire, d'accumuler, d'acquérir, de diffuser et de transformer les connaissances en résultats utiles
et exploitables.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 10/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 4. ÉCONOMIE SU SAVOIR
Le Dans les années 80 et début des années 90, la place centrale des connaissances dans le processus de
développement économique est devenue largement reconnue. Les deux modèles de croissance
endogène néoclassique et les approches récentes de l'économie basées sur la science et les
changements technologiques ont ainsi utilisé les concepts de production et de diffusion des
connaissances pour expliquer la croissance économique des pays développés. Des concepts tel que
l'économie basée sur la connaissance, l'économie apprenante et plus généralement, ‘Knowledgebased society’ ont ainsi émergé de la fertilisation croisée des sciences de l'économie, de l'histoire et de
la sociologie.
4.1.
Indicateurs et mesures du savoir
Le savoir est une entité complexe. Plusieurs études s’entendent que les indicateurs qui précisent la
position relative des pays incluent : le capital humain, le financement de la R & D, le nombre annuel
de publications dans des revues cotées, la population de scientifiques et d'ingénieurs actifs; le système
éducatif, le nombre de brevets déposés chaque année; l'exportation des produits des technologies de
pointe et le taux de variation de ces indicateurs.
L'indice de connaissance ou KI (Knowledge Index) et l'indice de l'économie-du-savoir ou KEI
(Knowledge Economy Index) sont des nouveaux indicateurs économiques introduits par l'Institut de la
Banque mondiale :
L'indice de connaissance ou KI (Knowledge Index) mesure la capacité d'un pays à produire, adopter
et diffuser la connaissance. Méthodologiquement, le KI est la moyenne simple des scores de
performance normalisés d'un pays ou une région des variables clés pour les trois piliers économie-dusavoir : (i) l'éducation et les ressources humaines ; (ii) le système d'innovation ; et (iii) la technologie
de l'information et de communication Tableau 1. (Wikipedia)
L'indice de l'économie-du-savoir ou KEI (Knowledge Economy Index) prend en considération le
fait si l'environnement est propice à la connaissance et si elle est utilisée efficacement pour le
développement économique. Il s'agit d'un indice global qui représente le niveau global de
développement d'un pays ou d’une région dans l'économie-du-savoir. Le KEI est calculé sur la base de
la moyenne des scores de performance normalisés d'un pays ou une région pour les quatre piliers liés à
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 11/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document l'économie du savoir : incitation économique et régime institutionnel, éducation et ressources
humaines, système d'innovation et technologie de l’information et de communication. (Wikipedia)
4.2. Indicateurs des sciences, technologies et innovation
(Source : African Innovation Outlook 2010)
Les sciences, technologies et innovation (STI) sont cruciales le suivi du développement scientifique et
technologique de l'Afrique. Ils sont utiles pour formuler, ajuster et mettre en œuvre des politiques de
STI. Les indicateurs peuvent être utilisés pour surveiller les tendances technologiques mondiales, faire
des projections prospectives, et déterminer les domaines précis d'investissement. Un exemple des
objectifs visé les pays africains est d’atteindre la cible d'un ratio de dépenses en R&D par rapport au
PIB de 1%.
L'importance de ces indicateurs est maintenant reconnue par les dirigeants africains et les décideurs
politiques. Lors de la première Conférence ministérielle africaine sur la science et la technologie
(juillet 2009), les pays se sont engagés à élaborer et à adopter un ensemble d'indicateurs communs. Ce
système d'indicateurs permettra de suivre le développement et le fonctionnement des systèmes
nationaux d'innovation en Afrique ce qui constitue un pilier de la production des Perspectives de
l'innovation en Afrique.
Le NEPAD a créé un groupe d'experts de travail qui a pour mandat de préparer un ensemble
indicateurs et de proposer des lignes directrices pour mener des enquêtes, un premier rapport a été
publié en Juin 2010. L'année de référence pour les enquêtes a été 2007 qui ont été menées dans 13 des
19 pays participants entre avril 2009 et février 2010, à savoir:
Cameroun, Gabon, Ghana, Kenya, Malawi, Mali, Mozambique, Nigeria, Sénégal, Afrique du Sud,
Tanzanie, Ouganda et Zambie.
Les principaux indicateurs retenus ont été:
(A) Les dépenses intérieures brutes en R & D par source de fonds et par secteur, et
(B) Le personnel de R&D par niveau de qualification formelle et d'occupation, le sexe, les effectifs et
équivalents à temps plein, ainsi que des chercheurs par sexe et par domaine d'étude / de recherche.
Les estimations des indicateurs cités ci-dessus ont été sont décrits et décomposées comme suit:
(1) Dépense intérieure brute de recherche et développement expérimental (DIRD). C'est
l'indicateur le plus courant et le plus souvent cité, indiquant combien un pays consacre à la recherche
et le développement expérimental en tant que pourcentage du PIB. L'objectif pour les pays africains
est de consacrer 1% du PIB à la R & D - approuvée par le Conseil exécutif de l'Union africaine dans la
décision de Khartoum (EX.CL/Dec.254 (VIII) 2006) est un exemple de l'utilisation de cet indicateur.
(2) Ressources humaines en R&D. Ces statistiques indiquent les ressources humaines consacrées à la
R & D dans l'année d'enquête. La répartition de ces ressources humaines au sein des secteurs décrit la
disponibilité du personnel de R&D et leur utilisation réelle dans la conduite de la recherche, ainsi que
les qualifications des chercheurs et leur répartition par sexe. Plus précisément, les résultats montrent
les données suivantes:
-(a) Densité : Chercheur ou le déploiement des ressources humaines en R&D. Les observations tirées
de ces indicateurs appellent à une enquête plus approfondie pour comprendre des écarts observés, dont
certains peuvent être attribués à la complexité de la définition du terme «chercheur».
• (b)Rôle des femmes dans la R & D. Le taux de participation des femmes sont similaires pour
femmes employées en tant que chercheurs et en tant que personnel de soutien. Cet indicateur est suivi
au fil du temps, pour montrer s’il ya une croissance dans la participation des femmes dans les carrières
scientifiques en Afrique.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 12/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document • (c)Où les chercheurs mènent des recherches? Publique, privé
• Qualifications des chercheurs et du personnel de soutien. Les données indiquent que l'Afrique du
Sud et le Sénégal ont les plus hauts pourcentages de titulaires de doctorats parmi leurs personnel R &
D.
•(d) Estimation des Équivalents temps plein (ETP): les ETP sont une indication de la proportion du
temps de travail que les chercheurs et le personnel d'appui consacrent aux activités de la R&D.
• (e)Chercheurs par domaine scientifique (sciences naturelles, ingénierie et technologie, médecine
et santé, sciences agricoles, sciences humaines et sociales.)
Pour que ces indicateurs soient efficacement exploités, ils doivent être intégrés dans le processus
politique, ce qui nécessite une interaction entre les décideurs et les statisticiens. Les décideurs
politiques doivent être en mesure de formuler des objectifs, tels que la nécessité de nourrir plus de
gens avec les produits alimentaires cultivés localement, et des programmes visant à orienter
l'économie et la société vers les objectifs. Par exemple, cela pourrait inclure la recherche génétique
conduisant à des races de plantes et d’animaux plus robustes voir des nouvelles races, le
développement de vaccins et de meilleurs tests de diagnostic pour la sécurité alimentaire.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 13/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 5.
CONTRIBUTION DES UNIVERSITES DANS LA PRODUCTION
ET LA TRANSFORMATION DU SAVOIR
Les universités et les centres de recherche sont les principaux noyaux de production de savoir, mais ce
savoir est porteur de valeur économique seulement si les personnes qui cherchent à l'utiliser d’une
façon appropriée sont organisées et soutenues par des politiques et des institutions appropriées pour
soutenir le développement et la préservation d'une capacité scientifique et technologique visant à
absorber, adapter et gérer les connaissances, les produits et techniques qui ont découlent.
Les universités contribuent à l'industrie de trois façons :
1 - L'industrie emploi des personnes formées à l’université, bien que ces personnes puissent avoir
besoin de formation continue, l'enseignement universitaire pose les bases d`une formation industrielle
plus spécialisée.
2 - Les connaissances produites par les universités sont diffusées via des publications est utilisées
comme intrants dans le processus de création utilisée dans l'industrie.
3 - Les universités sont de plus en plus impliquées dans la recherche collaborative avec l'industrie.
Bien que ces collaborations soient de divers types, elles sont toutes caractérisées par un échange de
connaissances, avec l'université ou centre de recherche, en général, dans le rôle du fournisseur des
connaissances pour des applications commerciales et d'intérêt public. Ce transfert des connaissances
des organisations de recherche publiques vers le secteur privé nécessite des expertises et un processus
structuré nommé le transfert de technologies.
5.1 . Propriété intellectuelle et modèle universitaire
Le concept de la propriété intellectuelle concerne le droit de propriété des actifs intangibles de travaux
ou d'information, ou des représentations de l'information tels que des œuvres littéraires, marques,
logos, données et savoir-faire. La propriété intellectuelle peut être protégée par des brevets,
copyrights, marques, dessins industriels, ou des droits pour les variétés végétales. Comme toute autre
marchandise ou d'actifs, la propriété intellectuelle peut être acheté, vendu ou sous licence.
En 1980 il y a eu une révision sur les droits des brevets les marques de commerce aux états Unis,
communément connu sous la loi de
Bayh-Dole, elle a proposé un nouveau model de
commercialisation des technologies issues des universités, ce qui a transformé la définition du rôle de
l'université dans le développement économiques et le monde des affaires. Cette loi a eu un grand
impact au sein des États-Unis et dans le reste du monde.
Avant cette loi, les organismes gouvernementaux gardaient leurs droits de propriété intellectuelle
générés par la recherche qu'ils financent et octroyaient seulement des licences non exclusives. Vu que
les compagnies privées étaient plus intéressées par des licences exclusives qui leur donneraient un
avantage sur leurs concurrents, la plupart des innovations issues de ces recherches ont jamais été
autorisées et, par conséquent, ne s'étaient jamais rendu à la commercialisation.
Cette loi a permis aux universités d’acquérir les droits de ses propres brevets et inventions issues de la
recherche financée par des fonds fédéraux. Depuis les universités ont le contrôle de la plupart des
brevets générés par leur recherche et sont autorisés d’octroyer les licences de leurs inventions aux
entreprises et de recevoir des redevances, avec la condition de partager une partie des redevances avec
les inventeurs. En effet, cette incitation financière a été adopté par leur politiques afin d’encourager
les universités et les chercheurs à participer au processus de commercialisation des technologies.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 14/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 6.
DEFINITION DU TRANSFERT DES
TECHNOLOGIES
Le transfert de technologie n'est pas la simple diffusion d'informations, ce n'est pas simplement l'envoi
d’information, et attendre passivement son utilisation. Le transfert de technologie est un terme plus
dynamique. Il implique une interaction entre les promoteurs et les utilisateurs de technologies et un
suivi des résultats en matière d'innovation.
Le transfert de technologie est le processus par lequel la recherche et autres nouvelles technologies
sont traduites en des procédés utiles : produits, systèmes de production, gestion, administration,
programmes, services….
Une étude récente des processus de transferts de technologie aux États-Unis et en Allemagne ont
conduit à la définition suivante, qui intègre le point du vue du secteur privé :
‘Le transfert de technologie est définie comme le mouvement des techniques et des technologies,
reliées au savoir-faire, entre partenaires (individus, institutions et entreprises) afin d'améliorer
les connaissances et l'expertise d’au moins un partenaire et de renforcer la position
concurrentielle de chaque partenaire. Le transfert de technologie se produit à toutes les étapes
du processus d'innovation technologique, de l'idée initiale jusqu'au produit final. Ces processus
intègrent des fonctions multiples, y compris la recherche et le développement, la conception,
l'ingénierie de production, la fabrication, la commercialisation, et d'autres activités à valeur
ajoutée dans un réseau complexe contenant plusieurs boucles de rétroaction’. (Kline, SJ, et N.
Rosenberg)
Autrement dit, le transfert des technologies n'est efficace que s’il aboutit à un changement positif.
Enseigner une nouvelle habileté ou une nouvelle méthode ne peut pas être qualifié de transfert de
technologie, à moins et jusqu'à ce qu’il en résulte un changement.
6.1. Rôle des universités
commercialisation
dans
la
production
des
connaissances
et
sa
En remplissant leur mission générale d’enseignement, de recherche et de services à la collectivité, les
universités réalisent différents types de transferts : formation des diplômés pour le marché du travail,
transmission des connaissances par l’entremise de publications et d’exposés, collaboration avec les
entreprises et les gouvernements, services à la population, activités de consultation auprès du leur
partenaires et transfert à l’industrie des découvertes et des inventions résultant de la recherche.
L’exploitation des résultats de la recherche universitaire se fait essentiellement en commercialisant
la recherche et l’expertise universitaire et en transférant les résultats de la recherche :
6.1.1. La commercialisation de la recherche et de l’expertise universitaire.
Il y a 2 types de commercialisation, la première concerne des résultats de la recherche issus des
disciplines à caractère « scientifique et technologique ». La seconde est axée sur la valorisation
commerciale de la propriété intellectuelle et de l’expertise des chercheurs universitaires dans toutes les
disciplines et dans tous les domaines de recherche.
Ainsi la « commercialisation de la recherche » peut être définie plus précisément comme
l’exploitation commerciale de toutes les formes de création protégées par les droits de propriété
intellectuelle: droits d’auteur, brevets, marques de commerce, dessins industriels, topographies de
circuits intègres, protection des obtentions végétales. L’exploitation des connaissances et des
compétences des chercheurs universitaires découlant des travaux de recherche réalisés dans tous les
secteurs disciplinaires. Autrement dit, la « commercialisation de la recherche » désigne, d’une part, la
commercialisation de l’expertise des chercheurs universitaires à travers les activités de collaboration
(recherche contractuelle, recherche partenariale et consultation) et, d’autre part, la commercialisation
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 15/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document des résultats de la recherche liés à toutes les formes de création (invention de produits et de procédés,
œuvres littéraires et artistiques, logiciels, nouvelles variétés de plantes, etc.)
6.1.2. Transfert des technologies
Le transfert technologique peut être défini simplement comme le transfert à l’industrie des résultats de
la recherche universitaire dans le but de commercialiser de nouveaux produits et services, toutefois, il
faut préciser que le transfert technologique implique non seulement le transfert d’un produit ou
service, mais également le transfert de connaissances et de compétences en vue de son utilisation et de
son application. Le transfert technologique inclut donc le transfert de savoir et de savoir-faire.
Le transfert des résultats de la recherche universitaire s’appuie sur une démarche qui comporte
plusieurs étapes : c’est le processus de transfert des technologies. Les principales étapes de ce
processus, qui ne suivent pas toujours un cheminement linéaire, peuvent se résumer comme suit :
a- Identification des découvertes ou des inventions présentant un potentiel commercial.
b- Évaluation des inventions (étude de faisabilité technico-économique) et étude du marché
(national et international).
c- Mise au point et démonstration (prototypage, essai, développement technique, validation,
etc.).
d- Élaboration d’une stratégie de valorisation (planification de la démarche, des ressources
requises et du calendrier de réalisation).
e- Protection de la propriété intellectuelle (dépôt des demandes de brevets et gestion de la PI).
f- Choix des modes de commercialisation :
- octroi d’une licence d’exploitation (à une entreprise établie qui exploite commercialement
l’innovation);
- création d’une entreprise dérivée (dans laquelle la technologie est transférée pour en
parfaire le développement, puis la commercialisation).
g- Suivi du projet (gestion des redevances et des bénéfices découlant de l’octroi de licences et du
capital-actions détenu dans les entreprises dérivées).
Ces différentes étapes sont gérées habituellement par des dispositifs ou des mécanismes propres au
transfert des technologies. Les États-Unis et ensuite le Canada de même que la Corée de sud et autre
pays récemment développés, ont mis en place des structures dédiées spécialement au transfert et à la
commercialisation des résultats de la recherche : Bureau de transfert des technologies (BTT)
(technologie Transfer office TTO), Incubateurs, parcs technologique.
6.2. Compétences et structures requises pour le TT et la commercialisation efficaces :
Le transfert des technologies et la commercialisation des résultats de la recherche universitaires sont
des processus complexes et requièrent des structures bien coordonnées incluant :
i.
j.
k.
l.
m.
n.
o.
p.
q.
Des Universités et centres de recherche d'excellence performants.
Communications continue entre les universités et le secteur privé.
Incitatifs pour la promotion d’une culture entrepreneuriale.
Capital de démarrage et un soutien administratif.
Procédures formelles d'évaluation des technologies potentielles pour déterminer quelles
technologies devraient être transférées à des sociétés privées.
Politiques relatives à la propriété des résultats de recherche. Il est important de définir
clairement qui détient les droits aux résultats de recherche.
Politiques relatives aux conflits d'intérêts.
Politique de protection de la propriété intellectuelle (PI) et une réglementation claire de la
répartition des revenus générés par le transfert des technologies (voir chapitre sur la propriété
intellectuelle plus loin).
Les réseaux de collaboration: les réseaux des universités, des centres de recherche, les
organisations professionnelles, secteur privé, des incubateurs.. ...
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 16/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document Afin de remplir et de coordonner ces fonctions, des structures facilitatrices ont émergé, que appelées
communément `bureau de transfert des technologies` (BTT). Ces bureaux peuvent être dans les
universités ou instituts de recherche, au sein des gouvernements ou encore des bureaux indépendants
sous forme de bureaux_ conseils
6.3.
Services et pratiques du bureau du transfert des technologies (BTT) :
Le bureau transfert de technologie de transfert de technologie doit engager tous les acteurs impliqués
dans le processus de la recherche et de mise en marché. Le transfert de technologie ne doit pas être
considéré seulement à la fin d’un projet de recherche, mais c’est plutôt un processus qui est intégré
tout le long des projets de recherche, résultant en une plus grande retombée des résultats de recherche.
Pour ce faire, le bureau de TT doit assurer plusieurs fonctions dont :
a. La sensibilisation et la formation dans les domaines reliés à la commercialisation de la
recherche.
b. L’identification des besoins des utilisateurs (via des questionnaires, des groupes de discussion,
études de marché, et des contacts directs…),
c. L'échange d'informations (via des bulletins, manuels, vidéos, cours de formation, des
démonstrations, une assistance technique directe, logiciels, etc),
d. La mise en œuvre des résultats de recherche (qui peuvent inclure des licences, la formation, le
marketing et plus),
e. L’interaction continue avec les développeurs et les fabricants de la technologie concernant les
problèmes identifiés, des suggestions d'amélioration, etc.
6.4.
Obstacles au transfert des technologies:
L'absence des politiques pour la science et la technologie et de système de transfert de technologie
empêche une interaction productive entre les mondes universitaire et le monde privé, ceci conduit à
créer un environnement non favorable pour le transfert des technologies :
a. Peu d'incitatifs pour les chercheurs universitaires à participer
aux activités de la
commercialisation et du transfert des technologies.
b. La culture académique ne voit pas le transfert des technologies et de la commercialisation
comme une activité justifiée et légitime.
c. Les mondes académiques et celui des affaires ont des opinions différentes sur le concept du
transfert des technologies: différentes visions à court et à long terme, des attentes différentes
sur la façon dont les ressources devraient être utilisées, et des priorités différentes quand il
s'agit de l'atteinte des objectifs partagés.
6.5.
Proposition d`établissement d’un système national du transfert des technologies :
Les structure du transfert des technologie sont très coûteuses et nécessitent une expertise de pointe
spécifiques en science, évaluation technologique, études de marché, marketing, propriété
intellectuelle, octroi des licences, finance……
Afin de partager les expertises et les dépenses et harmoniser les procédures à l’échelle nationale, les
pays africains désireux de développer un STT et dont les ressources sont limitées peuvent opter pour
la création d'un consortium d'institutions dont des membres partageront un bureau central de TT
(BCTT). Chaque institution dans ce consortium aurait également un petit bureau local de TT (BLTT)
pour les aider dans les relations entre les chercheurs et le secteur privé. Le rôle du consortium serait de
représenter les intérêts des institutions membres et de fonctionner avec le double objectif d'améliorer
les capacités technologiques du pays et de développer une culture entrepreneuriale nationale.
Ce consortium aurait aussi comme mission l’élaboration des politiques clés concernant le processus
de transfert des technologies :
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 17/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 6.5.1.
Répartition des revenus issus de la propriété intellectuelle
Résolution des conflits d'intérêt
Procédures d'évaluation des inventions ayant un potentiel commercial.
Plans de marketing et de licence les inventions, tant au niveau national et international
Système de suivi des inventions
Diffusion des résultats du BTT
Alliances nationales et internationales stratégiques dans le développement technologique et de
commercialisation
Répartition des fonctions du BCTT
Les principales fonctions du BCTT seraient de:
• Évaluer le potentiel commercial des résultats des projets de R&D
• déposer les brevets et autres formes de protection de la propriété instinctuelle
• Faires des études du marché
• Fournir l'expertise et l'assistance technique aux BLTT
• Établir des alliances nationales et internationales stratégiques dans des domaines clés pour augmenter
les chances de réussite du transfert des technologies
6.5.2.
Les principales fonctions du BLTT seraient les suivants:
• Faciliter les interactions entre leurs institutions et l'industrie (fonctions comprennent l'élaboration de
contrats de recherche, l'identification de projets de recherche collaborative, et le conseil)
• Éduquer les chercheurs universitaires sur les de commercialisation de leur expertise et de leur
résultats de recherche
• Restez au courant des nouvelles technologies développées dans leurs institutions et identifier les
possibilités de commercialisation pour ces technologies
• Servir de point de contact entre les BLTT
• Aider les chercheurs à obtenir des fonds pour des projets de R & D
Pendant la phase précoce les planificateurs / développeurs du consortium TT devront examiner
quelques pré requis au début de la création du système national:
• Les compétences à différents niveaux devront être développés.
• Soutien public de sorte que le BCTT puisse assumer un rôle de premier plan en s’appropriant de sa
mission et en établissant sa propre crédibilité et visibilité.
• Initialement, le BCTT pourrait contribuer à résoudre la faiblesse de leurs institutions grâce à des
efforts de formation et d'éducation qui leur permettraient d'acquérir les compétences nécessaires.
Le consortium serait un organisme à but non lucratif, régie par un conseil d'administration composé
de représentants des institutions membres. Ces bureaux seraient établis à l'aide des fonds publics; une
fois opérationnels et leur compétences sont acquises, ils seraient autonomes grâce aux honoraires pour
les services qu'ils fournissent.
6.6. Cas de l’Afrique du Sud : structures et politiques clés pour le transfert des technologies
Reconnaissant son rôle crucial dans la promotion du développement, le renforcement de la
compétitivité et l'amélioration de la qualité de vie, une attention grandissante a été accordée à soutenir
l’innovation en Afrique du Sud, qui depuis les années 90, a élaboré des nouvelles politiques et a mis
en place des structures pour soutenir le transfert des technologies:
a- The Southern African Research and Innovation Management Association :
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 18/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document Fondée en 2002, The southern African Research and innovation Management Association (SARIMA)
est un organisme d'intervenants qui fournit une plate-forme pour les gouvernement, les universités et
l'industrie qui ont un intérêt dans la recherche et la gestion de l'innovation. Avec comme objectifs, le
développement professionnel des personnes impliquées dans la gestion de la recherche, la création de
capital intellectuel, la promotion des meilleures pratiques dans la gestion et l'administration de la
recherche, l'utilisation optimal du capital intellectuel afin de créer de la valeur économique et sociale,
le plaidoyer des politiques nationales et institutionnelles appropriées pour soutenir la recherche et de
générer du capital intellectuel et l'avancement de la science, la technologie et l'innovation. SARIMA a
des liens avec plusieurs organisations locales, africaines et internationales avec des objectifs connexes.
b- Système national d'innovation (SNI)
Suite à une étude sur les sciences et technologies en Afrique du Sud le concept d'un système national
d'innovation (SNI) a été créé en 1996, Suivi d’un cadre d’un ensemble de politiques clés pour
promouvoir le développement d’une stratégique de la science et la technologie en Afrique du Sud.
Pour soutenir cette vison et une bonne gestion du SNI afin d’avoir un impact politique, la stratégie
nationale de R&D a été élaborée en 2002, celle-ci comprend les recommandations spécifiques et des
interventions stratégiques pour remédier aux faiblesses identifiées.
c- Système de la propriété intellectuelle (PI)
Un cadre pour les droits de propriété intellectuelle qui s'appuie largement sur loi Bayh-Dole (voir
définition plus loin) a été rédigé pour attirer l'attention sur la nécessité d'une exploitation plus efficace
de la recherche publique.
L'Office de la propriété intellectuelle de gestion (IPMO) et l'Office de commercialisation (IFCO) sont
des unités au sein des fonds d'innovation qui soutiennent la gestion de la PI. Ils aident également au
renforcement des capacités. Le système d'incitation des brevets octroi des prix aux inventeurs qui ont
rapporté une innovation et qui ont contribué à breveter les résultats de leur recherche.
d- Fonds d'innovation
Le Fonds d'innovation est l'une des principales agences responsables de la mise en œuvre de la
stratégie de R&D. Il vise à promouvoir la compétitivité en investissant dans des projets innovants en
R&D.
Autres mesures de soutien pour la commercialisation de R&D comprennent plusieurs programmes de
recherche et d'innovation accessibles sur une base concurrentielle.
Le transfert de technologie en Afrique du Sud montre des signes encourageants de progrès:
• Actuellement il existe 6 BTT qui fonctionnent depuis plusieurs années et sont aujourd'hui considérés
comme des entités établies au sein de leurs organisations.
• Plusieurs nouveaux BTT ont été récemment mis en place ou sont en cours de lancement.
• Une expérience d'accords de licence et d’entreprises spin-out est progressivement construite.
• Un bon noyau de professionnels, des praticiens expérimentés en transfert des technologies qui
partagent leurs compétences en informant et en formant les plus jeunes.
• Une organisation dynamique des intervenants fournit une plateforme pour le développement de
réseaux et de professionnels dans le domaine.
• Des collaborations africaines et internationales ont été forgées avec des organismes dédiés au
transfert des technologies
Malgré la mise en place d’une structure politique et institutionnelle pour soutenir le transfert des
technologies, le potentiel existant n'est pas encore utilisé d’une façon optimale et le faible flux des
résultats de la recherche vers l'industrie a été identifié comme un domaine de préoccupation
particulière du gouvernement sud-africain.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 19/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 6.7.
Les bonnes pratiques du transfert des technologies :
Ces bonnes pratiques sont conçues comme point de départ pour être adaptées aux besoins et
aux circonstances spécifiques (Krattiger A, 2007)
1 - Pour les décideurs du gouvernement :
-
Les résultats escomptés (économiques et autres) des bureaux de transfert de technologie
réalistes.
- Les droits de la propriété Intellectuelle IP claires est essentiel pour le bon déroulement du
transfert des technologies.
2 - Pour la haute direction de l'université
-
La raison d’être d’un BTT : Est-ce la qualité et la quantité de recherche au sein de l'institution
du justifie-elle d'établissement d’un BTT?
- L'institution est-elle prête à investir à long terme dans les changements institutionnels
nécessaires et les ressources nécessaires.
- Une mission bien énoncée
- Sélection des compétences est un facteur déterminant, une attention particulière devrait être
accordée au leadership du BTT.
- Une culture entrepreneuriale de l'institution.
3 - Pour les scientifiques
-
Communication continue avec les agents de transfert des technologies afin de s'assurer que la
divulgation de leurs résultats de recherche est simple et comprise par l'utilisateur.
- Divulguer tôt et divulguer souvent.
4 - Pour les agents de transfert de technologie
-
Embaucher les compétences nécessaires et fournir les formations appropriées.
Élaborer des procédures transparentes pour le TT
Construire la confiance et gagner la confiance des scientifiques pour une coopération efficace.
Développer et maintenir des relations continues avec les partenaires industriels potentiels.
Faciliter l’accès au financement.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 20/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 7.
PARCS TECHNOLOGIQUES ET
INCUBATEURS
Un parc technologique est une collection de bâtiments dédiés à la recherche scientifique sur un fond
d'affaires. D’autres appellations sont utilisées comme parc scientifique, Parc de R&D, Technopole….
Le terme approprié dépend généralement du type de la science et de recherche (parc biomédical).
Souvent, les parcs scientifiques sont associés et exploités par les établissements d'enseignement
supérieur (collèges et universités).
Un incubateur d'entreprises est une structure accueillant et accompagnant des entreprises en
démarrage, jusqu'à leur création et parfois pendant leurs premiers mois d'existence. Un incubateur peut
proposer une palette de services aux créateurs d'entreprises : hébergement, conseils juridiques et
financiers, analyse du business model, recherche de financements, formation aux entrepreneurs, accès
privilégié aux laboratoires d'un établissement de recherche et d'enseignement supérieur, accès à un
réseau de contacts... Certains incubateurs offre un appui financier, par exemple en finançant les études
de marchés, les études d'antériorité ou les dépôts de brevets sous la forme d'avances remboursables en
cas de succès ou de prêts.
Les incubateurs sont des structures qui répondent le mieux aux besoins des pays qui ont un faible
système national d'innovation et une faible production technologique (Colombo and Delmastro,
2002).
Les incubateurs d'entreprises maximisent les chances de succès en s'attaquant aux causes les plus
courantes d'échec de petites entreprises:
• Les jeunes entrepreneurs surestiment leurs forces et sous-estiment leurs faiblesses.
• Les jeunes entrepreneurs n'ont pas une connaissance suffisante du marché qu'ils ont l'intention de
conquérir.
• Les jeunes entrepreneurs ne comprennent pas les montants de capitaux qui seront nécessaires.
• Les jeunes entrepreneurs sous-estiment souvent l'importance du marketing et la force de vente.
7.1.
Incubateurs technologiques versus autres types d'incubateurs
Beaucoup d’incubateurs se définissent généralement comme servant l'un des deux types
d'entreprises:
-
7.2.
-
Incubateurs technologiques hébergent des entreprises créées par des individus ambitieux avec
peu de compétences techniques ou commerciales.
Autres type d’incubatuers hébergent des entreprises avec un savoir-faire technologique et en
font leur avantage compétitif pour fournir des produits ou services. Elles ont un potentiel de
croissance rapide susceptibles attirer les capitaux de risque. Les fondateurs sont typiquement
des scientifiques et des ingénieurs.
Fonctions des incubateurs :
Aider les entreprises naissantes à développer leurs concepts en produits et services
commercialisables,
Fournir des services de consultation en amélioration des compétences, marketing, facilitation
et accès à l'information, espace de travail à prix abordable,
Stimuler les synergies entre les entreprises au sein de l'établissement et dans la région, le pays
et à l'étranger,
Faciliter l'accès au crédit / financement par actions et développer des réseaux de
professionnels,
Dans l'ensemble aider des entrepreneurs, développer de nouvelles entreprises, qui peuvent à
leur tour créer des emplois et stimuler la croissance économique.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 21/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 7.3.
Exemples d’incubateurs en Afrique
Rwanda
Dans le cadre de ses efforts pour reconstruire le pays, le gouvernement du Rwanda a développé
"Vision 2020 "avec un accent sur le développement de l'entrepreneuriat et la promotion du secteur
privé. Dans cette vision, le Rwanda a identifié les technologies de l'information et de la
communication en tant que thème transversal dans tous les secteurs de l'économie. En contribuant à
cette vision, l'Institut de Kigali de Science et Technologie (KIST) a créé, en 2005, l’incubateur TBIF
‘Technology and Business Facility Incubation’ conjointement par le Gouvernement du Rwanda, avec
le soutien du gouvernement des Pays-Bas.
Partenariat:
-
CAPMER: Une institution gouvernementale chargée du développement des petites et
moyennes entreprises
- ‘Rwanda Private sector federation’ (RPSF)
Financement : Le financement de TBIF a été assuré par le gouvernement du Rwanda à travers le KIST
et le soutien du gouvernement des Pays-Bas.
Objectifs du projet :
L'objectif global du TBIF est d'intégrer les TIC dans tous ses processus d'affaires et dans ceux de ses
clients / locataires. Cela permettra d'améliorer les résultats, l'impact et le rayonnement du TBIF en
ciblant les diplômés de tous les établissements d'enseignement supérieur au Rwanda. Dans ce cadre,
les trois objectifs spécifiques comprennent:
-
Construire une infrastructure moderne des TIC pour le TBIF et ses locataires / clients, y
compris le recrutement d'un nombre de techniciens.
- Concevoir et mettre en place un système moderne de gestion d'information et un système de
comptabilité, former son personnel et des clients sur l'utilisation efficace des systèmes
d'ordinateurs, d'Internet et d’affaires.
- Sensibiliser ses locataires/clients en leur fournissant des ressources d'apprentissage en ligne;
des forums, des cours modulaires en e-commerce et des systèmes d’apprentissage en ligne.
Activités et résultats.
En collaboration ‘the Kigali Institute of Science, Technology and Management’ (KIST), le
Technology and Business Incubation Facility (TBIF) ont créé le ‘Center for Innovation and
Technology Transfer (CITT)’ qui jouit actuellement d’une bonne réputation dans le pays et à
l'étranger, en particulier dans le développement et la diffusion de technologies appropriées.
Parallèlement à la TBIF, KIST a lancé le Fonds de développement des entreprises (EDF) pour aider
les diplômés ayant des projets d'affaires de toutes les institutions d'enseignement supérieur afin de leur
faciliter l'accès au financement sans exiger nécessairement d’une garantie physiques demandés par les
banques commerciales. Le FED fournit du financement aux clients du TBIF, tandis que le TBIF est agi
comme organe consultatif.
Sénégal
L’incubateur des TICs de Dakar aide les entreprises ainsi que les entrepreneurs potentiels dans leurs
phases de démarrage en leur offrant l'infrastructure et les services nécessaires pour assurer leur
croissance et leur durabilité. L’incubateur des TIC de Dakar a une capacité d’accueillir 10 clients
résidentiels et 26 clients virtuels.
L’incubateur des TIC de Dakar a déjà lancé le programme d'incubation et accueille actuellement 3
entreprises
Ses différents services sont :
-
Équipements et services des TIC, espace de bureau, ateliers partagés
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 22/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document -
Finance: formation en gestion financière, services de comptabilité, liens avec les financiers
Informations d'affaires, développement des affaires
Mentorat / coaching
développer des marchés particuliers
développer les réseaux et les synergies
Aider à la commercialisation de technologies et à la protection de la propriété
intellectuelle/brevets.
Ouganda
Un des instruments que le gouvernement ougandais utilise pour éradiquer la pauvreté est la promotion
de l'industrialisation rurale en transformant la matière première en produits semi-finis par les petites et
moyennes entreprises (PME).
‘Uganda Industrial Research Institute’ (UIRI) fournit une assistance aux PME par le biais des centres
de partenaires à travers le pays. UIRI offre des services de formation et de conseil aux PME rurales
pour améliorer leurs compétences techniques et managériales. Le secteur ciblé est la transformation
des viandes en introduisant l'utilisation des technologies de l'information et des communications (TIC)
dans tous les aspects des opérations commerciales pour améliorer leur efficacité et leur compétitivité.
Actuellement il y a eu création d’entreprises dans six villes majeures: Fort Portal, Soroti, Busia, Arua,
Hoima et Kabale. À court terme, UIRI vise à soutenir ces entreprises à ajouter de la valeur à leurs
produits afin de parvenir à une qualité qui répondent aux exigences des marchés régionaux.
L'expérience globale et les leçons apprises peuvent être étendues a d’autres secteurs, notamment la
transformation des fruits et produits laitiers.
Partenariats
Food and l'Agriculture Organisation (FAO), Common Fund for Commodities (CFC) et la GTZ / CIM
(Coopération technique allemande), Makerere University Business School (MUBS), Ces organisations
ont contribué des fonds et / ou assistance technique.
Namibie
‘Namibia Business Innovation Center’ (NBIC) a été créé à l'école polytechnique de Namibie avec une
vision de servir de catalyseur pour l'innovation et le développement économique vers une économie
axée sur le savoir.
Les objectifs de NBIC:
-
Informer le public, l'industrie, du gouvernement, des étudiants et des chercheurs sur
l'innovation et l'entrepreneuriat et favoriser les partenariats entre eux,
Motiver les étudiants, les chercheurs et le public à devenir des entrepreneurs,
Sensibiliser et former les entrepreneurs de tous les aspects pertinents pour établir et gérer avec
succès leur entreprise,
Soutenir activement les entreprises dans leur démarrage et les phases de croissance par le biais
du mentorat, du soutien en financement et des services d'incubation.
Favoriser le transfert de technologie entre les établissements de recherche et l'industrie.
Maroc
L’incubateur de l’université Al Akhawayn est une plate-forme d'entreprise qui a été récemment créée
au sein de l'université à deux objectifs principaux:
1. Favoriser l'entrepreneuriat et l'innovation dans la région en donnant le soutien logistique et
technique nécessaire pour les entrepreneurs à réussir leurs projets.
2. Créer un pont entre les universitaires et les compétences en recherche d'une part, et le secteur
privé d'autre part. Avec l'objectif global de créer de la richesse dans la région.
Objectifs spécifiques:
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 23/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 1. Attirer des projets innovants et prometteurs
2. Assurer le financement et viabilité de l'incubateur
3. Servir comme modèle d'incubation
Services :
-
Équipements et services des TIC, bureaux, laboratoires communs, ateliers communs.
Finances: financement, formation en gestion financière, gestion financière / services de
comptabilité, les liens avec les bailleurs de fonds, de prêts, de garanties de prêts, capital
d'amorçage, capital de risque.
Développement des affaires: l'information d'entreprise, développement des affaires, gestion
d'entreprise et le développement des services de conseil, la formation en gestion d'entreprise,
développer des nouveaux marchés particuliers.
Réseaux et Synergie: faciliter des liens entre les entreprises résidentes, les événements de
réseautage.
Favoriser le transfert de technologie entre les établissements de recherche et l'industrie.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 24/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 8.
LE ROLE DU SAVOIR ET DU SAVOIR-FAIRE INDIGENE
DANS LA R&D ET L’INNOVATION
Le savoir et savoir indigène, ou encore savoir traditionnel ou autochtone est l’ensemble des
connaissances, innovations et pratiques des communautés autochtones et locales à travers le monde.
Développé sur une base d’observation et d'expérience, le savoir indigène est transmis oralement de
génération en génération. C’est une propriété collective et prend la forme d'histoires, chansons,
folklore, proverbes, les valeurs culturelles, les croyances, rituels, lois, langue locale, et pratiques
(Médecine par les plantes est un bon exemple du savoir indigène).
Les pratiques autochtones peuvent généralement s'adapter en réponse à des changements dans les
milieux sociaux et naturels, puisque les pratiques indigènes sont étroitement imbriquées avec les
valeurs culturelles des gens et transmises de génération en génération.
Il est maintenant largement documenté que le savoir indigène et sa valorisation sont primordiaux au
développement des communautés et qu’il est de plus en plus utilisé comme ressource inestimable par
la R&D. Le savoir indigène est susceptible de fournir des pistes, des procédures et des pratiques utiles
qui peuvent servir comme fondations pour la recherche et l’innovation.
Exemple 1: Les agro-pasteurs du Mali les ‘Bambara’ ont l'un des systèmes les plus complets de
classification des sols. Ils distinguent sept grands types de sols qui correspondent aux types des sols
qui se trouvent habituellement à l’ouest. Avec une classification très détaillée des sols sableux, car
plus utilisés pour leur culture. Ils peuvent également distinguer les sols selon leur couleur et leur
texture (semblable à la classification de la science moderne). Ils ont également classé les sols selon
leur potentiel d'inondation et la facilité pour certaines cultures.
Exemple 2 : Suite à l’initiative internationale, la communauté des généticiens a lancé l’initiative de
création de banques de gènes afin de préserver l'information génétique des variétés locales ou espèces
autochtones. Les caractéristiques génétiques de ces espèces et les connaissances de cultivateurs
peuvent se révéler utiles dans les futurs programmes de sélection pour introduire la résistance contre
les ravageurs ou des maladies ou encore pour renforcer l’endurance dans des conditions climatiques
rudes. Cependant, la préservation des caractéristiques génétiques sans préserver les connaissances de
leur élevage peut s'avérer futile, car les graines stockées dans des banques de semences ne portent pas
les instructions sur la façon de les cultiver. Ainsi, les banques de gènes de coopèrent avec les
agriculteurs et les communautés qui cultivent encore des variétés locales pour archiver et répertorier
ces connaissances et compétences locales.
Le savoir indigène et sa valorisation sont primordiaux au développement des communautés et il est de
plus en plus utilisé comme ressource inestimable par la R&D. Le savoir indigène est susceptible de
fournir des pistes, des procédures et des pratiques utiles qui peuvent servir comme fondations pour la
recherche et l’innovation. La promotion de savoirs indigène fait de plus en plus partie de l'agenda des
politiques nationales des pays africains (Afrique du Sud), Ainsi des groupes de la société civile et
autres initiatives se multiplient pour soutenir et valoriser ce savoir ( Banque Mondiale, UNESCO..).
Ainsi, des groupes de la société civile et autres initiatives se multiplient pour soutenir et valoriser ce
savoir. Pourtant, certains défis considérables demeurent dont les priorités seraient les suivantes
(Banque Mondiale):
-
Encourager d’avantage de pays à formuler et appliquer des stratégies d'intégration du savoir
indigène.
Renforcer les capacités des réseaux du savoir indigène nationaux et régionaux.
Promouvoir les échanges locaux et l'adaptation des connaissances autochtones.
Définir des mécanismes novateurs pour protéger le savoir indigène afin de favoriser le
développement, la promotion, la validation et le transfert des connaissances indigènes.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 25/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 9. LE ROLE DE LA DIASPORA DANS LE TRANSFERT DES
TECHNOLOGIES
Dans le contexte de l'économie mondiale d’aujourd’hui, le capital intellectuel est devenu l’actif le
plus important pour une nation dans sa capacité de produire et d'innover pour rester compétitive.
Les travailleurs du savoir sont devenus extrêmement mobiles, cherchant une éducation de pointe et des
possibilités d'emploi dans d'autres pays. Alors que cela peut constituer un gain net pour le pays
d’origine à long terme, il peut aussi représenter une perte sérieuse de compétence et de savoir-faire.
Le phénomène de fuite des cerveaux a eu un impact négatif sur de nombreux pays en particulier en
Afrique. Il est estimé qu'un tiers de la population scientifique et d'ingénieurs formés dans les pays en
développement quittent leur foyer pour travailler dans les pays développés (Turner, 2003). Il ya plus
de scientifiques et d'ingénieurs africains travaillant aux Etats-Unis qu’il yen a dans l'ensemble du
continent africain (Mouton, et al. 2007). Cette fuite de capital humain a un coût très élevé en Afrique,
elle est estimé à plus de 4 milliards de dollars (Girma, 2007).
Malgré le changement des schémas migratoires, les flux de connaissances ne sont pas forcément
unidirectionnels par nature. Un nouveau phénomène a commencé à émerger, notamment chez les
groupes d’immigrants les plus instruits et hautement qualifiés qui retournent vers leurs pays d'origine
quand et les infrastructures économiques et physiques sont favorables. Après avoir travaillé dans des
secteurs de haute technologies, de nombreux travailleurs ont commencé à rentrer chez eux après avoir
obtenu une éducation et un travail dans un pays développé pour lancer de nouvelles entreprises et
pour aider leurs pays à développer de nouvelles industries, contribuant ainsi au transfert de
connaissances et de savoir faire.
Dans de nombreux pays y compris en Afrique, différentes groupes d’expatriés hautement qualifiés
s’organisent, depuis leurs pays d`accueil, en réseaux via la toile internet permettant un flux de
connaissances et de savoir faire facilitant la participation de la diaspora au développement de leur
pays d’origine. Ces réseaux portent des nouvelles appellations tel que : ``intellectual diaspora
networks, diaspora knowledge networks, knowledge transfer networks, e-diaspora and knowledge
networks abroad.
Lors de sommet du G8+5 tenu en Juillet 2009, le ``Network of African Science Academies`` a Publié
une déclaration qui propose différentes approches afin de remédier à la fuite des cerveaux tout en
tirant profit de ce phénomène longtemps considéré comme un flux à sens unique en appelant les pays
développés à contribuer à améliorer les infrastructures en S & T de l'Afrique, en favorisant la
coopération scientifique Nord-Sud et en appuyant la promotion des politiques qui permettent une plus
grande mobilité des scientifiques ( UNESCO Science Report 2010), dans cette déclaration ils
proposent des approches suivantes :
-
Investir dans la reconstruction des universités et des centres de recherché en Afrique pour
permettre aux scientifiques africains de s'engager dans des projets de recherche de calibre
mondial, sans avoir à émigrer;
-
Augmenter le soutien financier aux jeunes chercheurs africains à poursuivre une formation
universitaire et post-doctoral dans les universités en Afrique et dans d`autres pays en
développement;
-
Lancement des centres d’excellence régionaux et internationaux en Afrique dans les
domaines qui sont critiques pour le développement de l'Afrique, en particulier dans le cadre
des ODM. Ces centres devraient promouvoir la collaboration internationale cherchant des
solutions aux problèmes mondiaux mais pertinents pour l'Afrique;
-
Multiplier les efforts en encourageant la diaspora africaine à participer à des initiatives visant
à répondre aux questions scientifiques critique pour le continent Africain et à s'engager dans
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 26/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document des projets communs. À cette fin, les politiques peuvent être conçu pour encourager des
collaborations entre les scientifiques de la diaspora Africaine et ceux installés dans leur
d’origine, et développer une base de données de la diaspora Africaine hautement qualifiée.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 27/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 10.
CONCLUSION
Le savoir, savoir-faire et la science sont des activités universelles. Chaque société, cependant, a ses
propres problèmes et ses propres défis. Une caractéristique essentielle pour le savoir et le savoir-faire
est qu'ils nécessitent le capital humain à la fois pour leur production et leur application. Les systèmes
nationaux d'enseignement supérieur et de la R & D sont les outils par excellence pour la création et
l'application des connaissances. Bien que les connaissances puissent être conservées indéfiniment sur
du papier ou sur des disques, elles ont peu de valeur, sauf si les personnes convenablement formés et
qualifiés peuvent accéder et transformer ces connaissances.
Les universités bénéficient de transfert des technologies et des activités de commercialisation, en
générant plus des revenus sur les droits de l’exploitation des brevets, elles attirent aussi et conservent
les meilleures expertises entrepreneuriales et académiques. Les communautés et les États qui
fournissent le soutien politique et l'infrastructure entrepreneuriale pour faciliter le transfert des
technologies des universités en profitent à leur tour de la création et de l'expansion des entreprises qui
en résultent.
La plupart des expériences réussies des transferts de technologie et des efforts de commercialisation
dans les universités qui ont conduit à un développement entrepreneurial et économique de leurs
régions ont mis des décennies pour aboutir. Par ailleurs, le domaine de transfert de technologie est
encore relativement nouveau et continue à évoluer. Souvent les résultats, en particulier les résultats à
court terme, sont difficiles à démontrer et à quantifier. Les universitaires, les décideurs publics et
privés devraient être conscients de ces faits et par conséquent intégrer dans leurs programmes de la
souplesse nécessaire pour expérimenter et se donner le temps de mûrir et d'évoluer.
Sous-­‐thème 3 : Acquisition des compétences scientifiques et technologiques, tout au long de la vie, pour le développement durable de l’Afrique dans le contexte de la mondialisation -­‐ 28/30 -­‐ Triennale de l’éducation et formation en Afrique – ADEA 2012 Titre du document 11. BIBLIOGRAPHIE
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