La chirurgie oculaire au laser est-elle la solution?

Transcription

La chirurgie oculaire au laser est-elle la solution?
BULLETIN
TRIMESTRIEL
Volume 8 • Numéro 3
Troisième trimestre de 2001
Avantages
sociaux
S O M M A I R E
Capsule Médicaments
2
Les désignations de
bénéficiaire
Clarté et précision
évitent bien des
complications
3
Stressé? Vous n’êtes
pas seul!
4
La cyberchronique
6
Questions de
réglementation
8
La chirurgie oculaire au laser
est-elle la solution?
Se passer L
de lunettes :
une réalité
possible
es médias ont beaucoup parlé de la
chirurgie oculaire au laser ces dernières
années. Et avec raison! Les personnes qui
portent des lunettes ou des verres de contact
savent à quel point il serait bon de pouvoir s’en
passer. Toute personne qui porte des lunettes
sait qu’il est extrêmement frustrant de chercher
ses lunettes juste pour lire l’heure sur le réveilmatin.
Mais avant de se précipiter à la clinique de
chirurgie au laser la plus proche, les gens
doivent connaître les risques et les avantages
de la chirurgie oculaire au laser. Ils doivent
comprendre que l’intervention est irréversible.
Toute personne qui envisage la chirurgie
oculaire au laser doit consulter un médecin et
être aussi franche que possible sur ses
antécédents médicaux et sur ses attentes. Le
médecin doit avoir tous les renseignements
pour conseiller l’acte médical approprié.
Types d’inter ventions
La laser excimère, le laser de base utilisé pour
la chirurgie oculaire, émet des rayons
ultraviolets à haute énergie. Le laser est précis,
réduisant au minimum les dommages aux tissus
voir Chirurgie oculaire à la page 2
Capsule
Médicaments
Les médicaments d’ordonnance peuvent
souvent remplacer d’autres formes de
thérapies plus coûteuses telles que
l’hospitalisation. Par conséquent, la
pharmacothérapie permettrait-elle en fait de
réduire les coûts liés aux soins de santé?
Peut-être…
Les médecins utilisent de plus en plus la
pharmacothérapie pour traiter des affections
avant qu’elles ne posent problème. L’utilisation
accrue de la pharmacothérapie n’est pas le seul
facteur contribuant à l’augmentation des coûts
liés aux médicaments. En effet, les produits
nouveaux et plus efficaces sont de plus en plus
chers. Selon une étude américaine menée par
Express Scripts, entre 1996 et 2000 le coût moyen
des ingrédients utilisés par chacun des
participants par année a bondi de 85 %. Les
nouveaux médicaments d’ordonnance mis sur le
marché depuis 1996 ont généré environ 35,7 % de
ce coût.
Le secteur de l’assurance fait face à un défi de
taille : comment trouver le juste équilibre entre le
besoin de donner l’accès à des médicaments plus
efficaces (et plus coûteux) et le besoin de limiter
le coût des régimes d’avantages sociaux.
Express Scripts suggère quelques moyens qui
peuvent limiter le coût des régimes médicaments.
Aider les employés à comprendre le coût des
ordonnances peut, par exemple, contribuer à
limiter la montée des coûts. Hausser le montant
de la quote-part s’est aussi avéré une stratégie
efficace pour certains régimes, car cette mesure
décourage toute tendance à faire exécuter des
ordonnances inutiles. Dans le même ordre
d’idées, réduire la quantité de comprimés délivrés
par ordonnance pour une nouvelle
pharmacothérapie peut également permettre de
prévenir le gaspillage. Enfin, la révision de
l’utilisation de médicaments empêche d’exécuter
plusieurs ordonnances pour traiter une seule
affection, ce qui offre la possibilité de réduire les
coûts et de préserver la sécurité des participants.
Express Scripts souligne que la solution n’est pas
aussi simple. Par exemple, l’augmentation de la
quote-part peut décourager les employés de
demander des ordonnances inutiles, mais peut
aussi dissuader les travailleurs à faible revenu de
faire exécuter des ordonnances nécessaires. En
outre, cette mesure pourrait amener les patients à
réduire la posologie et à prolonger la période de
traitement. En élaborant les régimes
médicaments, les administrateurs de régime
doivent veiller à ce qu’ils répondent le mieux
possible aux besoins des participants.
Le défi auquel fait face le secteur de l’assurance
est le suivant : comment rembourser des
médicaments plus chers tout en répondant aux
besoins des participants sur le plan de la santé. La
Financière Manuvie cherche toujours à trouver le
meilleur moyen de limiter les coûts tout en offrant
le meilleur régime médicaments possible aux
participants.
Source : Express Scripts 2000 Drug Trend Report –
Données américaines
2
Chirurgie oculaire, suite de la page 1
périphériques. Deux méthodes de chirurgie
oculaires correctrices ont retenu le plus
d’attention : le KISAL (ou LASIK) et la PRK.
Le KISAL (kératomileusis in situ assisté par
laser) est utilisé pour traiter la myopie,
l’hypermétropie et l’astigmatisme. Le KISAL
est l’intervention la plus récente utilisée pour la
chirurgie oculaire au laser, car elle semble plus
efficace et présente moins de complications que
la PRK. Lors de cette intervention, le
chirurgien doit d’abord couper une lamelle
dans le stroma (la couche intermédiaire de la
cornée) et utiliser le laser pour retirer une partie
des tissus sous la lamelle afin de remodeler la
cornée. La lamelle est ensuite replacée et la
cornée peut se cicatriser naturellement.
L’intervention dure à peine quelques minutes
par oeil.
La PRK (photokératectomie réfractive) peut
également être utilisée pour traiter la myopie,
l’hypermétropie et l’astigmatisme. Lors de
l’intervention, le chirurgien utilise un laser
pour remodeler la cornée en retirant des tissus
de sa surface. Comme dans le cas du KISAL,
cette intervention ne dure que quelques minutes
par oeil.
La kératotomie radiale (KR) est utilisée de
moins en moins souvent et corrige la myopie
légère à modérée. Lors de cette intervention, le
chirurgien pratique des incisions disposées en
rayons sur la cornée du patient, ce qui l’aplatit
et réduit ainsi la myopie. Cette intervention
prend généralement moins d’une demi-heure.
Les avantages constatés par les patients portent
habituellement sur le changement des habitudes
de vie, mais ils peuvent être importants et
résumés par un seul mot : liberté.
Libre de nager, de jouer au basket-ball ou de
danser sans verres de contact ni lunettes
spéciales. Libre de regarder avec des jumelles
ou un appareil photo sans devoir préalablement
enlever ses lunettes. Ne plus avoir à acheter de
nouvelles lunettes tous les deux ans.
Toutefois, certaines personnes doivent
continuer de porter des lunettes même après
l’intervention. Au fur et à mesure que les gens
vieillissent, l’acuité visuelle se détériore malgré
la chirurgie correctrice. La chirurgie corrige la
vision; elle ne traite par les causes sousjacentes de la détérioration de la vision.
Le rétablissement varie beaucoup selon les
patients. Certains patients pourront voir
clairement en moins de 24 heures, alors qu’il
faudra plusieurs semaines à d’autres personnes
pour obtenir une acuité visuelle. Même si un
patient peut voir clairement à un stade précoce
du rétablissement, il est important d’éviter
toute activité trépidante pendant plusieurs mois.
Les sports de contact tel le football, et autres
mouvements violents comme l’activation des
sacs gonflables, peuvent causer des
complications post-chirurgicales.
Le patient devrait toujours respecter les
prescriptions du médecin. Il ne faut pas prendre
de raccourcis lorsqu’il est question de la vue.
suite à la page 6
Chirurgie au laser
La chirurgie au laser modifie la couche externe de l’œil, plus particulièrement la
cornée. La partie externe de l’œil est constituée de trois éléments : la cornée, la
partie transparente qui couvre la pupille et l’iris; la sclérotique, la partie blanche de
l’œil; et le limbe, la partie externe de la cornée
où elle s’attache à la sclérotique.
Sclérotique
La lumière est réfractée en deux
étapes, premièrement par la cornée,
Iris
deuxièmement par le cristallin. La
lumière doit converger clairement
Cornée
sur la rétine (le récepteur du nerf
optique) pour obtenir une bonne
Pupille
vision.
Cristallin
Rétine
Les désignations de bénéficiaire
Clarté et précision évitent bien des complications
L
’assurance-vie, les désignations de
bénéficiaire et les droits de succession ne
suscitent généralement pas autant d'intérêt que
les placements dans les fonds mutuels ou les
rendements des indices boursiers mais ils
exigent autant de vigilance.
Une désignation de bénéficiaire ambiguë peut
entraîner de l’anxiété durant une épreuve déjà
douloureuse. Les difficultés peuvent être
accrues au lieu d'être allégées si le produit de
l'assurance est versé en retard. Voici donc
quelques conseils utiles entourant les
désignations de bénéficiaire.
• En cas de désignation de la « succession »
comme bénéficiaire, le produit de
l'assurance risque d'être assujetti aux
réclamations de créanciers et, dans certains
cas, à des droits de succession. Pour éviter
des telles situations, les participants peuvent
désigner une ou plusieurs personnes comme
bénéficiaires.
• Quand la succession est désignée comme
bénéficiaire, ou en l’absence de désignation,
il est capital de rédiger un testament. Le
chèque de la prestation décès ne peut être
encaissé que si un exécuteur testamentaire
ou un administrateur a été nommé. En
l’absence de testament, le tribunal nomme
un administrateur.
• Incitez les participants à consulter un
conseiller juridique ou financier pour toute
question relative aux testaments, aux
fiduciaires et à la planification successorale.
Les promoteurs et les administrateurs de
régime ne sont pas en mesure de fournir des
avis juridiques et financiers personnels.
• Assurez-vous toujours que la désignation de
bénéficiaire est signée et datée avant de la
classer.
• Quand le participant ajoute une deuxième
page où figurent les noms de bénéficiaires,
assurez-vous que cette page est signée,
datée et référencée en tant que pièce jointe.
• Il ne faut jamais utiliser l’expression « et/ou
» quand plusieurs bénéficiaires sont
nommés et se contenter de leur assigner un
numéro. Par exemple, il ne faut pas inscrire
« Marie Tremblay et/ou Luc Desjardins » ni
« 1. Marie Tremblay, 2. Luc Desjardins ». Il
faut plutôt inscrire tous les noms les uns à
la suite des autres (exemple : Marie
Tremblay, Luc Desjardins). Dans ce cas,
chaque personne reçoit une part égale du
produit de l'assurance.
• Il faut inscrire tous les noms en
assignant à chacun un pourcentage
(exemple : Marie Tremblay reçoit 75 %
et Luc Desjardins, 25 %) dans le cas où
le participant ne veut pas que le produit
de l'assurance soit réparti également. Les
pourcentages doivent totaliser 100 %.
• Il faut utiliser les expressions «
bénéficiaire principal » et « bénéficiaire
subsidiaire » pour stipuler que le premier
reçoit la prestation décès intégrale, à
moins qu’il ne soit décédé, auquel cas la
prestation intégrale revient au
bénéficiaire subsidiaire (exemple : « La
bénéficiaire principale est Marie
Tremblay. Le bénéficiaire subsidiaire est
Luc Desjardins »).
• Conservez l’original de la désignation.
Parfois, une copie ne suffit pas.
• Ne divulguez jamais le nom d’un
bénéficiaire à un tiers, à moins que la loi ne
vous y oblige. La désignation de
bénéficiaire constitue une information
confidentielle. (Quand la désignation de
bénéficiaire est transmise directement à
l’assureur, le code de confidentialité
empêche ce dernier de divulguer les noms
des bénéficiaires au promoteur du régime
ou à quelque autre tiers.)
• Quand un ou plusieurs des bénéficiaires
sont des mineurs, conseillez au participant
de nommer un fiduciaire ou un tuteur aux
biens des mineurs, afin d’éviter que la
prestation décès ne soit consignée en justice
ou ne soit gelée jusqu’à ce que les mineurs
atteignent la majorité.
• En cas de cessation de la couverture des
participants, conservez toujours les
désignations des personnes bénéficiant de
l'exonération de primes ou touchant des
prestations d'invalidité de longue durée. En
l’absence de désignation, la prestation décès
est versée à la succession au décès de la
personne.
• Dans certains cas de divorce ou de
séparation, le participant peut se voir
intimer par le tribunal de désigner un
bénéficiaire particulier. Le participant au
régime est tenu d'obtempérer sinon la
prestation décès peut être consignée en
justice.
Les désignations de bénéficiaire doivent être
absolument claires et précises. L’ambiguïté, si
elle ne peut être levée, génère des retards ou
peut entraîner un paiement à la succession ou
une consignation en justice.
Nota : Cet article n’a pour but que d’informer et ne
constitue pas un avis juridique. Vous devez toujours
consulter votre conseiller juridique et votre conseiller en
avantages sociaux, conjointement avec le représentant
de la Financière Manuvie, avant d’apporter des
modifications à votre régime.
Les désignations irrévocables
Comme leur nom l'indique, les désignations irrévocables ne peuvent être révoquées ni
modifiées.
• Au Québec, la désignation du conjoint marié est automatiquement irrévocable, sauf
indication contraire. En cas de divorce, la désignation complète (et non seulement
l’irrévocabilité) tombe en déchéance. Des règles spéciales s’appliquent aux
désignations de conjoint et aux divorces antérieurs au mois de décembre 1982; il
convient d'obtenir un avis juridique dans chaque cas.
• Quelle que soit la province, l'assuré peut désigner le bénéficiaire de son choix de
façon irrévocable. Il suffit d'ajouter une note spécifiant que la désignation est
irrévocable.
• La désignation d'un bénéficiaire irrévocable ne peut être modifiée qu'avec le
consentement du bénéficiaire désigné, à moins que celui-ci ne décède avant l’assuré.
• La désignation irrévocable demeure valide même si le titulaire du contrat change
d’assureur.
• Les règles qui régissent la désignation de bénéficiaire sont complexes. L'obtention
d'un avis juridique peut s'imposer.
3
Stressé? Vous n’êtes pas seul!
100
Les femmes sont plus stressées que les hommes : 65 % des femmes vivent
beaucoup de stress au travail, comparativement à 58 % des hommes. De
plus, 38 % des femmes ont déclaré que le stress au travail les a rendues
malades, comparativement à 30 % des hommes.
D’après les réponses recueillies, la charge de travail est la première cause
de stress, devant les obligations financières personnelles. Les symptômes
de stress les plus courants sont l’irritabilité et l’anxiété, l’insomnie, la
fréquence des maladies et l’absentéisme.
Pas moins de 41 % des répondants affirment que les employeurs sont loin
de faire assez d’efforts pour lutter contre le stress au travail, alors que
57 % estiment que leur employeur fait juste assez ou plus qu’assez
d’efforts pour le combattre.
Modalités du régime sur Internet
Selon 51 % des répondants, la diffusion sur Internet des modalités du régime
les aiderait à mieux comprendre et à mieux utiliser leurs garanties. Il s’agit
d’une hausse par rapport au sondage de 2000 (45 %) et de 1999 (44 %).
60 %
59 %
40
20
Prov. de
l’Atlantique
Québec
Ontario
Alberta
Sask. et
Man.
0
« Mon travail est si stressant qu’il m’a parfois rendu
physiquement malade »
100
80
60
38 %
40
34 %
30 %
20
Total
Hommes
Femmes
0
Nombre de répondants ayant répondu « oui »
Pourcentage des employés qui utilisent Internet pour
consulter les modalités de leur régime :
100
Selon le revenu
80
60
48 %
38 %
40
Pourcentage des employés ayant
accès à Internet et dont les
modalités de leur régime sont
diffusées sur Internet :
Ne sait
pas 22 %
Pourcentage des employés qui
utilisent Internet pour consulter
les modalités de leur régime :
20
14 %
0
Plus de
60 000 $
100
De 30 000 $ à
60 000 $
Moins de
30 000 $
Selon la région
80
Oui 31 %
Non 58 %
Oui 42 %
59 %
60
53 %
49 %
40 %
Non 47 %
40
33 %
29 %
20
Québec
C.-B.
Prov. de
l’Atlantique
Ontario
Sask. et Man.
Alberta
0
4
2001
42 %
39 %
42 %
51 %
61 %
63 %
64 %
53 %
52 %
62 %
60
Stress
Le milieu de travail est stressant pour les Canadiens. Le sondage Aventis
démontre que 62 % des répondants estiment éprouver beaucoup de stress
au travail, soit 15 % de plus que l’an dernier. Les Brittano-Colombiens
arrivent en tête de liste.
69 %
2000
80
C.-B.
L’étude a également démontré que les Canadiens sont généralement
satisfaits de leur régime collectif de soins de santé, mais dans une moindre
mesure que l’année dernière. La plupart des employés estiment que leur
employeur cherche davantage à limiter les coûts qu’à offrir un excellent
régime de soins de santé.
Proportion des employés estimant vivre beaucoup
de stress au travail
47 %
’année a été stressante pour les travailleurs canadiens qui, pour la
plupart, voient l’avenir du système de soins de santé avec de plus en
plus de pessimisme, selon une récente étude d’Aventis Pharma. D’après
les résultats du sondage Aventis sur les soins de santé de 2001, le stress au
travail a augmenté de façon spectaculaire au cours de la dernière année.
De plus, bien qu’ils soient actuellement satisfaits du système de soins de
santé, les Canadiens craignent pour son avenir.
Échelle
nationale
L
Satisfaction
Moins de Canadiens sont satisfaits de leur
régime collectif de soins de santé : seulement
66 % des répondants affirment que leur régime
de soins de santé répond à leurs besoins, par
rapport à 73 % il y a deux ans. Les participants
à un régime souple (69 %) et les employés à
temps plein (67 %) sont les plus satisfaits de
leur régime. Ce pourcentage chute à 55 % chez
les employés à temps partiel.
Lorsqu’on leur a demandé si leur régime s’était
amélioré au cours des cinq dernières années,
23 % des répondants ont répondu oui et 15 %
ont répondu non. Selon les répondants,
l’amélioration de la couverture est la principale
raison de l’amélioration du régime :
1. Couverture en général 35 %
2. Soins dentaires 21 %
3. Soins de la vue 19 %
4. Assurance médicaments 16 %
5. Coûts/primes 10 %
Les répondants ont indiqué que les coûts ou les
primes sont la principale raison de la
détérioration du régime :
d’inquiétude sont l’accès aux soins et aux
établissements médicaux (38 %), la pénurie de
médecins et d’infirmières (32 %), et les délais
et les listes d’attente (23 %).
Attitudes face aux
régimes d’avantages
sociaux
Les employés maintiennent (51 % sont
fortement ou plutôt d’accord) que leur
employeur cherche davantage à limiter les
coûts qu’à offrir le meilleur régime possible.
Les employés ont également l’impression
(55 %) de n’avoir aucun droit de parole sur leur
régime de soins de santé.
La majorité (56 %) des répondants affirment
qu’ils seraient disposés à payer des primes plus
élevées pour maintenir leur niveau de
couverture actuel si leur employeur s’avérait
incapable ou refusait de supporter
l’augmentation (par rapport à 50 % il y a deux
ans). Seulement 14 % préfèrent une réduction
de la couverture à une augmentation des
primes.
Les Canadiens aiment leurs
médicaments… ou du moins
leur assurance médicaments.
Lorsqu’on leur a demandé quelle couverture est la
plus importante pour eux, 60 % des répondants ont
choisi l’assurance médicaments, 34 % se disant
fortement d’accord.
La vaste majorité des répondants (90 %) considèrent
que tous les médicaments qui leur sont prescrits
devraient être couverts par leur régime.
1. Coûts/primes 39 %
2. Couverture en général 38 %
60
40
77 %
70 %
65 %
63 %
55 %
Programme
d’amaigrissement
Les répondants qui ont fait appel au système
récemment (ceux ayant éprouvé des problèmes
de santé dernièrement) sont les plus
susceptibles de le désapprouver. Par exemple,
31 % des patients atteints de cancer croient que
notre système de soins de santé est mauvais,
comparativement à une moyenne nationale de
19 %. Les trois principales sources
80
Clinique annuelle
de dépistage à
l’interne
Alors que 81 % des répondants qualifient le
système public de soins de santé
d’« excellent », de « très bon » ou de « bon »,
46 % estiment qu’il se détériorera au cours des
deux prochaines années; 28 % affirment qu’il
restera le même et 24 %, qu’il s’améliorera.
100
Couverture des
nouveaux
médicaments
5. Soins de la vue 10 %
Programme
d’exercice
4. Soins dentaires 17 %
Les cinq initiatives potentielles en matière de santé mises
en place par l’employeur et la proportion des répondants
les estimant prioritaires
Programme
d’abandon du
tabac
3. Assurance médicaments 19 %
20
0
5
Chirurgie oculaire, suite de la page 2
La cyberchronique
Le chiffrement en pleine action
Au dernier trimestre, la cyberchronique portait sur
les clés publiques. La cryptographie standard utilise
le chiffrement symétrique – la même clé qui
verrouille le message peut l’ouvrir. Avec le
chiffrement asymétrique, vous avez deux clés : la
première verrouille le message mais seule la
deuxième clé peut l’ouvrir. Une clé peut être rendue
« publique », mise à la disposition d’une personne
qui veut communiquer avec vous, alors que la
deuxième clé demeure privée.
Transfert des données
Lorsqu’il est question d’avantages sociaux, la
confidentialité est essentielle, et le chiffrement
asymétrique constitue la solution idéale pour le
transfert des données. Par exemple, l’administrateur
de régime peut faire parvenir à l’assureur des
données importantes comme les salaires en
utilisant une clé publique pour protéger les
renseignements contre toute indiscrétion. L’assureur
peut ensuite ouvrir le message au moyen d’une clé
privée pour mettre à jour ses systèmes. Un
participant au régime peut faire parvenir à l’assureur
un courriel chiffré, assurant ainsi la protection de la
confidentialité et de la vie privée prescrite par des
lois de plus en plus strictes.
Signatures numériques
Les signatures électroniques attestent sous forme
numérique qu’un certain engagement a été
explicitement accepté. La forme la plus courante de
signature électronique est la signature numérique
qui peut être créée et vérifiée au moyen de clés
asymétriques. Une clé privée peut être utilisée pour
créer une signature numérique et une clé publique,
pour la vérifier. La seule personne qui peut créer la
signature numérique est celle qui détient la clé
privée. Tant et aussi longtemps que la clé privée
demeure confidentielle et en lieu sûr, personne ne
peut dupliquer la signature.
Si le chiffrement par clé publique est si parfait,
pourquoi son usage n’est-il pas plus répandu?
Premièrement, il faut un ordinateur raisonnablement
puissant pour gérer les calculs complexes
nécessaires au déchiffrement.
Deuxièmement, le chiffrement par clé publique est
lent, voire très lent, même pour un ordinateur
moderne.
Troisièmement, comment peut-on savoir si la
personne qui fait parvenir une clé publique est bien
la personne qu’elle prétend être? Des organismes de
certification externes, comme VeriSign
(www.verisign.com), aident à régler le problème en
confirmant qu’une clé précise appartient bien à une
personne en particulier. Ils émettent alors un
certificat numérique qui fonctionne un peu comme
un permis de conduire utilisé pour vérifier l’identité
d’une personne.
Le présent article est le dernier d’une série traitant
des signatures électroniques.
6
Les risques peuvent être mineurs ou majeurs.
Les risques mineurs peuvent inclure une
sensibilité à la lumière, ainsi qu’une souscorrection ou une sur-correction.
Les risques majeurs incluent les dommages
permanents à la cornée par suite d’une erreur
ou d’une infection. Santé Canada note : « Les
complications sont rares, heureusement. Il faut
toutefois être conscient du fait que les
changements produits dans votre œil ne sont
pas réversibles et que les risques de
complications ou de problèmes augmentent
considérablement si vous n’êtes pas apte à
subir une chirurgie au laser.
Les personnes qui envisagent une chirurgie
oculaire au laser doivent choisir leur chirurgien
et leur intervention avec soin.
Ce n’est pas tout le monde qui
est un candidat idéal à la
chirurgie oculaire au laser. Les
points suivants aideront les
personnes qui envisagent une
chirurgie à déterminer s’ils sont
de bons candidats :
• Il est important que la vue
de la personne soit stable –
la prescription n’a pas
changé – depuis plus de
deux ans.
• Certains troubles médicaux,
y compris les maladies
auto-immunes, comme le
lupus ou le VIH, peuvent
entraver le processus de
cicatrisation. Le diabète
peut également empêcher la
cicatrisation.
• Les médicaments, comme
les stéroïdes et certains
médicaments d’ordonnance
contre l’acné, peuvent
également prévenir la
cicatrisation.
• Les femmes enceintes ou
utilisant des contraceptifs
oraux ne sont pas toujours
de bonnes candidates.
• Des antécédents personnels ou familiaux de
maladies oculaires peuvent influer sur les
résultats de la chirurgie. Des troubles
comme l’herpès, le zona dans la région
oculaire, le glaucome ou la sécheresse des
yeux doivent être signalés au professionnel
des soins de la vue.
• Les personnes dont les pupilles sont très
dilatées sous faible luminosité – selon
l’ophtalmologiste – peuvent éprouver des
symptômes tels que des éblouissements, des
halos, des éclats ou des images fantômes
après une chirurgie oculaire au laser. Ces
symptômes pourraient les empêcher de
conduire un véhicule la nuit.
Quatre vices de réfraction
peuvent provoquer des
troubles de la vue.
• La myopie, ou la difficulté à voir de loin, survient
lorsque l’œil a une forme allongée (ovale) de
l’avant vers l’arrière. Les rayons lumineux
convergent alors en un point situé à l’avant de la
rétine. La personne myope voit clairement les
objets qui sont proches, mais les objets éloignés
sont flous.
• L’hypermétropie, ou difficulté à voir de proche,
survient lorsque l’œil est de forme ovale de bas en
haut. Les rayons lumineux convergent alors
derrière la rétine. Par conséquent, une personne
hypermétrope distingue clairement les objets
distants, mais les objets rapprochés sont flous.
• L’astigmatisme signifie que la cornée a une
courbure ovale comme un ballon de football plutôt
que sphérique comme un ballon de basket-ball.
Les rayons lumineux convergent en plus d’un point
dans l’œil, ce qui déforme la vision peu importe où
sont situés les objets.
• La presbytie survient en vieillissant lorsque l’œil
perd son habilité à faire la mise au point par suite
d’une diminution de l’élasticité du cristallin. Les
objets rapprochés s’inscrivent derrière la rétine, ce
qui explique pourquoi les gens ont besoin de
verres à double foyer ou de verres de lecture
lorsqu’ils vieillissent. Ce trouble de la vue touche
presque tout le monde de plus de 50 ans – la
presbytie ne peut pas être corrigée par la chirurgie
au laser.
• Dans certains cas, le KISAL peut affaiblir la
structure du globe oculaire. Cet état peut
augmenter le risque pour les yeux lorsque la
personne pratique des activités comme le
football, la lutte ou la boxe.
• Même si l’intervention se déroule bien, il
n’est pas garanti que le patient n’aura plus
jamais besoin de lunettes ou de verres de
contact. En vieillissant, l’œil continue de
changer.
• Les auteurs Stephen F. Brint, M.D., Dennis
Kennedy, O.D., et Corinne KuypersDenlinger soulignent dans leur livre
The Laser Vision Breakthrough que pour
10 à 20 % des patients, une deuxième
intervention est souvent nécessaire et
qu’elle est fréquente chez les patients dont
les vices de réfraction sont plus prononcés
(page 159).
• Certaines personnes remarquent un
changement dans leur vision de nuit après
une chirurgie au laser, et les personnes de
plus de 40 ans devront probablement porter
des lunettes pour lire les petits caractères.
Les personnes qui envisagent la chirurgie
doivent parler de leurs attentes avec leur
professionnel de la vue pour éviter d’être
déçues.
Les employeurs et les employés doivent savoir
qu’il n’y a pas de preuve démontrant que la
chirurgie oculaire au laser réduit les coûts
viagers des soins de la vue. À moins que l’on
puisse démontrer qu’à long terme la chirurgie
oculaire est financièrement avantageuse, il est
peu probable que les assureurs verseront une
prestation plus élevée pour la chirurgie oculaire
que la prestation standard prévue pour les soins
de la vue.
Dans certains cas, il peut être financièrement
avantageux pour l’employeur de payer pour
une chirurgie oculaire correctrice, notamment
dans le cas des manufactures où les employés
doivent porter des verres de sécurité prescrits
qui doivent être remplacés régulièrement.
D’autres nouveaux
traitements
De nouvelles méthodes sont actuellement à
l’étude. Le LASEK (kératomileusis épithéliale au
laser), par exemple, est similaire au KISAL;
toutefois, le chirurgien coupe la lamelle dans
l’épithélium (la couche externe de la cornée)
plutôt que dans le stroma (la couche
intermédiaire de la cornée). Comme la lamelle
est plus près de la couche externe de la cornée,
l’infection qui pourrait survenir serait plus facile
à traiter.
Les anneaux cornéens constituent un nouveau
type de traitement pour la correction des formes
légères de myopie et d’astigmatisme. Lors de
l’intervention, le chirurgien insère un anneau à
Le mot de la fin
La chirurgie oculaire au laser a aidé des
milliers de Canadiens à voir clairement sans
lunettes ni verres de contact. Dans la plupart
des cas, la chirurgie a été réussie, mais les
patients potentiels doivent tout de même se
rappeler qu’il s’agit d’une chirurgie et qu’elle
présente des risques en soi. Quiconque
envisage une chirurgie oculaire au laser doit
discuter avec son professionnel des soins de la
vue des avantages et des risques qu’elle
comporte avant d’aller de l’avant.
Source : Santé Canada : © Ministère des Travaux
publics et services gouvernementaux Canada, (2001).
l’intérieur de la cornée, ce qui l’aplatit et
modifie la réfraction de la lumière par la cornée.
L’intervention prend généralement 15 minutes
et, contrairement aux méthodes au laser, elle
est réversible.
Le verre de contact greffé est un dispositif
expérimental qui s’insère derrière la cornée. Le
chirurgien place une lentille artificielle (qui
ressemble à un verre de contact) derrière la
cornée, mais devant le cristallin naturel de l’oeil.
Cette intervention prend habituellement 20
minutes et est entièrement réversible. Comme
cette intervention utilise une lentille, elle peut
corriger la myopie, l’hypermétropie et
l’astigmatisme.
Couver ture d’assurance
Certains assureurs couvrent la chirurgie au
laser au titre de la garantie des soins de la vue.
La prestation maximale est fonction du régime
du participant et varie entre 100 $ et 300 $ par
période de deux ans.
À compter du 1er novembre 2001, Manuvie
commencera à couvrir la chirurgie oculaire au
laser au titre de la garantie des soins de la vue,
sous réserve du maximum prévu pour les
lunettes d’ordonnance (voir les Bulletins
administratifs des deuxième et troisième
trimestres pour plus de renseignements).
Autres aspects à considérer
• Certains emplois comportent des exigences spécifiques en ce qui concerne la
vision, et la chirurgie oculaire au laser peut influer sur les possibilités d’emploi
dans certains domaines. Il est important d’étudier la question avant la chirurgie.
• Il y aura forcément d’autres percées médicales. De nouvelles interventions
chirurgicales réversibles sont déjà à l’étude. Il peut être bon d’attendre que
d’autres interventions éprouvées soient offertes. Par exemple, les anneaux
cornéens qui sont insérés à l’intérieur de la cornée et qui remodèlent la cornée
et corrigent la myopie sont étudiés en vue d’être homologués. De plus, des
lentilles peuvent être insérées derrière la cornée pour corriger tout trouble de
la vue.
Source : Santé Canada : © Ministère des Travaux publics et services
gouvernementaux Canada, (2001).
7
Avantages
sociaux
Questions de réglementation
Loi alber taine entrant en vigueur le 1 er septembre
Le point sur les régimes SAS en Alberta
Pour plus de renseignements sur les
avantages sociaux, veuillez
communiquer avec votre personneressource habituelle à la Financière
Manuvie.
À compter du 1er septembre 2001, les compagnies albertaines dont le régime d’avantages sociaux
prévoit le versement de prestations d’invalidité pendant plus de deux ans doivent faire entièrement
assurer les prestations versées après la période de deux ans. Ce changement touche particulièrement
les promoteurs de régime ayant conclu une entente de services administratifs seulement (SAS). En
vertu de la nouvelle loi, un régime non assuré ou SAS peut prendre en charge « une combinaison de
prestations d’invalidité de courte et de longue durée » pendant un maximum de deux ans.
Avantages sociaux est publié par :
Assurance collective
Financière Manuvie
25 Water Street South
Kitchener (Ontario) N2J 4Y5
Vous trouverez des précisions sur ces changements dans deux numéros précédents d’Avantages
sociaux (quatrième trimestre de 2000 et premier trimestre de 2001).
Veuillez faire parvenir vos
commentaires et suggestions au
rédacteur en chef du bulletin par
télécopieur au (519) 744-8908 ou par
courrier électronique à partir de notre
site Web.
Les compagnies auront un an pour introduire progressivement les changements aux régimes
existants. Ces changements ne sont pas rétroactifs. Les prestations d’invalidité dont le versement est
en cours ou qui sont déjà versées ne sont pas touchées.
Nota :
Nous publions le bulletin Avantages sociaux
afin de vous offrir un bon outil d’aide à la prise
de décision et de vous informer sur les sujets
d’actualité. Notre objectif n’est pas de fournir
des conseils médicaux, financiers ou
Québec : changements recommandés aux régimes SAS
Un document de travail du gouvernement du Québec publié en juin recommandait des changements
aux régimes SAS semblables à ceux de l’Alberta. Les recommandations du Québec, toutefois, vont
plus loin que celles de l’Alberta. En effet, selon le document de travail, tant les prestations
d’invalidité de longue durée que les médicaments d’ordonnance devraient être entièrement assurés.
juridiques; veuillez vous adresser à un
conseiller en la matière pour toute question
d’ordre médical, financier ou juridique.
Nous vous tiendrons au courant de l’évolution de ce dossier dans les prochains numéros
d’Avantages sociaux.
Extra! Extra?
Les promoteurs de régime et les
conseillers peuvent télécharger des
exemplaires additionnels du présent
numéro du bulletin Avantages
sociaux ou des numéros antérieurs à
partir de la section de notre site Web
portant sur le bulletin. Il est
également possible d'obtenir des
copies imprimées du bulletin.
Veuillez en faire la demande par
télécopieur au (800) 230-2520.
Physiothérapie et épreuves auditives : changements à
la couver ture de l’Assurance-santé de l’Ontario
Le 13 août 2001, l’Assurance-santé de l’Ontario a cessé de couvrir certains soins de physiothérapie
et d’audiologie.
Les soins de physiothérapie donnés dans un cabinet de médecin ne sont plus couverts. La couverture
des soins donnés dans un hôpital ou dans l’une des cinq cliniques désignées est maintenue. Nous
prévoyons que ce changement aura une incidence minime sur les garanties Assurance-maladie
complémentaire (AMC).
Les épreuves auditives effectuées par des audiologistes ne sont plus couvertes, à moins que
l’audiologiste ne travaille directement sous la direction de médecins qualifiés qui interprètent les
résultats. Ces changements n’auront probablement aucune incidence sur les garanties AMC.
This newsletter is
also published in
English.
Le site Web canadien de l’Assurance
collective Financière Manuvie, qui se trouve
à l’adresse www.manuvie.com/
assurancecollective, fournit des
renseignements sur nos produits et nos
services, sur diverses questions touchant
le secteur de l’assurance et les lois, et sur
nos bureaux régionaux.
Envoi de publications
canadiennes –
convention no 1460501
GCQ301F(09/2001)
La Compagnie
d’Assurance-Vie
Manufacturers