Murmures 13 - Murmures Magazine

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Murmures 13 - Murmures Magazine
> Grand Concours !
Un écran plat, une PSP
et pleins d’autres cadeaux à gagner !
> Sortir
Les soirées Mad Attitude
Café Bizarre, vous avez dit bizarre ?
> Interviews
Café Bertrand, rock sans sucre et bien tassé
> Musique
Malice au pays de Boodaman
> Cinéma
Munich, film polémique ?
La surprise Sheitan
> DVD
La saga Stargate
Le film de freeride selon Huck and Chuck
> Voyage
Australie, de Sydney à Cairns
> Transport
A bord de la C2 VTS
Féline, la 307 CC
> Hardware
Epson PictureMate 500 pour vos photos
> Anime
Interview de M.Takami
Samurai Champloo, un univers sublimement déjanté
G R AT U I T
UNE PUBLICATION
DU COLLECTIF
N°13 JAN-FÉV 2006
www.murmures.info
© Stéphane Rieder
> Chères Murmuriennes, chers Murmuriens,
L’hiver avance son petit bonhomme de chemin, nous voilà
déjà en février. Les uns, avides de sensations fortes et animés
d’un esprit de liberté, s’adonnent aux joies de la glisse tels
Huck et Chuck (la couverture de ce numéro est d’ailleurs
inspirée de leur dernier court-métrage présenté dans nos
pages), les autres, moins téméraires, se prélassent au coin
du feu en attendant avec impatience la venue du printemps.
Pour Murmures, pas question d’hiberner en attendant le
printemps, cette année 2006 démarre sur les chapeaux de
roue avec la conclusion de deux partenariats significatifs :
premièrement avec le complexe de cinémas Pathé Balexert,
le plus grand multiplexe de Suisse, et deuxièmement avec
les transports publics Noctambus sur Genève qui ramènent
chez eux les toujours plus nombreux oiseaux de nuit. Ces
deux nouveaux partenaires de taille mettront désormais le
magazine à disposition de leur clientèle respective.
> Murmures Magazine > Version 13
Contenu >
Autre grande nouvelle pour 2006, l’équipe de Murmures
a décidé de passer à six numéros par année au lieu de cinq
comme les années précédentes. Cela permettra de coller
encore plus à l’actualité et d’offrir un magazine d’autant plus
complet. Dorénavant, trois numéros sortiront donc avant l’été
(février, avril et juin) et trois après (septembre, octobre et
décembre). En lien direct avec ce changement, quatre nouvelles
formules d’abonnement sont dès à présent proposées : six
numéros avec ou sans cadeau, douze numéros avec deux
cadeaux, et la formule de soutien pour douze numéros avec
cinq cadeaux. Chacun y trouvera donc son compte.
En espérant que 2006 sera aussi pleine de promesses
pour vous que pour Murmures, je vous laisse à votre
lecture et vous souhaite une bonne journée!
Katia Margraf
Tel. : ++41 22 / 796 23 61
Fax : ++41 22 / 796 23 69
[email protected]
www.murmures.info
www.helveticarts.com
Compte Postal : 17-407699-2
Contact Rubriques >
Société : Katia Margraf ([email protected])
Sortir : Carlos Mühlig ([email protected])
Musique : Joelle Michaud ([email protected])
CD : Etienne Kossovsky ([email protected])
Cinéma : Yamine Guettari ([email protected])
Art / Théâtre : Katia Margraf ([email protected])
Voyage : Katia Margraf ([email protected])
Transport : Layla Ben Salem ([email protected])
Technologie : Carlos Mühlig ([email protected])
Jeux Vidéo : Samuel Richard, André Kurz, Alexandre Thomas
([email protected])
Bédé : Yamine Guettari ([email protected])
Livre : Katia Margraf ([email protected])
Manga / Animé : Jeoffrey Rambinintsoa ([email protected])
Impression > Atar / Vernier
Directeur de Publication > David Margraf
Rédacteur en Chef > David Margraf
Rédactrice en Chef adjointe > Katia Margraf
Responsable Publicité > David Margraf
Réalisation / Mise en pages > www.services-concept.ch
Image Couverture > © Jancsi Hadik
Illustrations > Stéphane Rieder
Corrections > Katia Margraf, Yamine Guettari, Etienne Kossovsky,
Dimitra Meintassis, Sandrine Bettinelli
Website > Ashtom ([email protected])
Rédacteurs & Collaborateurs >
Nathalie Najm, Christian Couturier, Christian Inderbitzin,
Christian & Christel Hamm, Frank Bader, Jonathan Henault,
Bertrand Cavaleri, Alexandre Iordachescu, Antoine Bianchi,
Evelyne Gigan, Marion Klotz, Christel Deshaie, Ricardo Diges,
Eliane Bernard, Claude Sadois, Stéphane Perrone, Orianne Vatin,
Jenifer Cross, Jeremie Monney, Boris Henry, Alexis Laipsker,
Mathieu Goulin, Morgan, Céline Richardet, Josué Mendoza,
Samuel Richard, Janie Mouthon, Sebastiano Manghi, Chloé
Dethurens, Carole-Lyne Klay, Daniel Wuilemin, Emmanuel Louis,
Myriam Genier, Sergio Primavera, Nura El-Haj, Philippe Lüthi,
> Janvier / Février 2006
Paraît 6 fois par an. Imprimé sur du papier écologique.
Murmures n’est responsable que du contenu rédactionnel.
Helvetic'Arts / Murmures
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> Nos Partenaires:
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> Le Vieux Diplodocus
> Sortir
> Abonnement
> Musique / Lives & Previews
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> Cinéma / DVD’s
> Cinéma / CD’s B.O.
> Arts / Théâtre
> Voyage
> Transports
> Hardware
> Games
> Bédé
> Livres
> Manga
> Animé
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Benjamin d’Alguerre, Christelle Genier, Etienne Kossovsky,
Oscar Diaz, Camille Destraz, Jeremy Haldemann, Ali Azam,
Vincent Mouthon, Thierry Loriot, David Cherix, Binh Huynh,
Rachid Guettari, David Saudan, Xavier Jacquet, Alain Doche,
Stéphanie Krieger, Sandrine Bettinelli, Nathalie Cornier, Greg
Borel, Franck Potvin Nicolas Guerin, Thierry Rod, Dimitra
Meintassis, Charlotte Ranzen, Filipe Almeida.
Remerciements >
A tous les rédacteurs et collaborateurs du magazine. Ainsi que:
[Musique] Warner Music, Sony Music, EMI, Universal Music,
Disques Office, Musikvertieb, Namskeio. [Cinéma] Buena Vista,
Rainbow Vidéo, TTP Films, Warner Home, Universal, Dinifan,
Impuls, Xenix, 369 Vidéo, Wild Side Video. [Jeux Vidéo] Waldmeier,
ABC, Sony Computer, Ubi Games, Gamecity, Microsoft, Thali, MPE,
ActiveSoft, PRFact [Manga/Bédé] Toéi Animation, Mabell, Dybex,
Kaze, Tokebi, Delcourt, Glénat, Soleil, Pika, Manga Distribution,
Beez, Humanoides, Casterman, Dargaud, Fluide Glacial, Paquet.
[Livre] Stock, Rivages, Bragelonne, Fleuve Noir, Calmann-Lévy,
Presses de la Cité. [Transport] Citroën (Suisse) SA, Peugeot
(Suisse) SA. [Théâtre] Beausobre, Confiture, Musée d’ethnographie,
Musée d’art et d’histoire. [Hardware] Logitech, Panasonic, Nokia,
Apple, Sony Overseas, Sony Ericsson. Et bien d’autres encore qui
sont trop nombreux pour tous les nommer! Et une ola pour Services
Concept! Merci à tous ainsi qu’aux lecteurs, abonnés, distributeurs
et toutes les personnes qui participent de près ou de loin à l’existence
du magazine. Merci!
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SO C I E T E
> La méthode Grinberg
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Avi Grinberg était infirmier et il savait que le corps est une machine
suffisamment sophistiquée pour se soigner tout seul. Il a donc mis
en place une méthode, avec des techniques basées sur la réflexologie,
le toucher, la respiration, afin d’apprendre aux patients à être plus
attentifs à leur corps et à soulager leurs douleurs. Virginie Bonnet,
praticienne en formation, nous en parle.
Y a-t-il un problème récurrent, un malaise particulier chez les gens
qui viennent te voir ?
> Il y a le stress qui regroupe beaucoup de choses. Ou le fait que les gens ne
se sentent pas à leur place. Ils ont l’impression de ne pas faire ce qu’ils aiment,
ce qu’ils veulent. Même si au départ, on démarre avec un mal de dos ou de
tête, on arrive souvent sur le fait que les gens ne font pas ce qu’ils souhaitent.
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Si j’ai bien compris, lorsqu’on est mal dans son corps, il faut creuser
plus loin et chercher d’autres significations à ce malaise ?
> Disons que le corps te donne des messages. Dès qu’une personne sent
qu’elle n’est pas cent pour cent bien dans son corps, c’est un signe. Un bon
baromètre.
Parle-moi de la méthode Grinberg…
> C’est une méthode de développement personnel basée sur un travail avec le
corps pour que les gens apprennent à cerner les attitudes et réactions
automatiques qu’ils ont. Ils peuvent ensuite apprendre à les gérer et à les utiliser
ou pas. On a tous tendance à reporter toujours les mêmes choses, les mêmes
fonctionnements, les mêmes réactions émotionnelles, comportementales ou
même physiques. Pour certaines personnes par exemple, ça commence par des
maux chroniques. A force de toujours être dans la même posture, ils ont mal au
dos, mal à la nuque. Pour d’autres, c’est le fait d’avoir toujours le même
comportement émotionnel qui les dérange. Le but c’est d’être en accord avec
soi-même et son corps pour être plus libre.
Quels sont les avantages de cette méthode par rapport à une autre ?
> Je ne connais pas toutes les méthodes, mais je pense que c’est le fait qu’elle
lie le corps à la tête. La plus grande partie de notre constitution, c’est notre
corps, mais dans notre société, on a tendance à l’ignorer, à fonctionner
qu’avec le mental et donc qu’avec nos réactions. Le corps permet de réagir
dans la réalité telle qu’elle est vraiment et de ne pas trimballer des choses du
passé comme des vieilles peurs ou des vieilles habitudes ou même des
choses qu’on a prises de nos parents. En tant qu’enfant, on pompe tous des
attitudes de nos parents mises en place pour de bonnes raisons à un bon
moment, mais on n’en a plus nécessairement besoin par la suite. Cela permet
aux gens d’être eux-mêmes.
Qui sont les gens qui viennent faire cette méthode ?
> C’est propre à chaque praticien. En ce qui me concerne, j’ai des gens assez
variés en âge, en origine et milieux sociaux. Ce sont des gens qui ont
foncièrement envie de changer quelque chose. Il y a généralement plus de
femmes, mais j’en ai à peu près la moitié.
Y a-t-il des gens qui viennent motivés mais qui ne sont pas du tout
réceptifs à cette méthode ?
> Il y en a qui ne ressentent rien au début suivant ce qu’ils ont mis en place
dans leur corps pour ne pas sentir tout ce qui est là, mais si quelqu’un est
motivé et c’est là le propre même de la méthode, les choses vont se passer.
Au contraire, avec les gens pas assez motivés qui viennent chercher des
recettes miracle, il ne se passe pas grand-chose. Une personne motivée qui
veut changer a trouvé une des méthodes idéales.
Est-ce qu’il y a un souvenir particulièrement fort qui t’a révélé à quel
point la méthode était efficace ?
> Je vais prendre mon exemple. J’avais de gros problèmes de dos, j’allais trois
fois par semaine chez le physio avec des piqûres de cortisone, et très
rapidement après avoir commencé la méthode, ces symptômes ont disparu et
ça m’a permis aussi de voir d’où ça venait. Ça m’a permis de m’épanouir et de
trouver ma voie et c’est pour ça que j’ai envie d’offrir ça aux gens.
As-tu été surprise parfois ?
> Certaines séances peuvent être douloureuses et remuantes, mais ce que les
personnes en retirent à la fin, c’est un cadeau. Je peux être surprise de voir ce
que le corps peut nous donner, toutes ses ressources. Les messages qui
peuvent en sortir, ce que la personne peut comprendre. Le corps a une
mémoire énorme. Je le sais, mais c’est un émerveillement à chaque fois de le
constater.
Et toi ressens-tu quelque chose lorsque tu agis sur la personne ?
> Le but en tant que praticien, c’est de se développer au niveau du ressenti. De
pouvoir mettre notre attention complètement sur la personne et plus du tout
sur nous. D’être juste un corps lorsqu’on travaille, ce qui nous permet de
ressentir ses humeurs, ses émotions, même des douleurs ou d’autres choses
qu’il y a dans son corps, de pouvoir être juste connectée. C’est un vrai
partenariat.
C’est quoi la meilleure façon de profiter des bienfaits de la méthode ?
> Vouloir aller de l’avant, mais surtout utiliser ce qui se passe dans la salle au
quotidien. Aiguiser son attention sur le corps, sur les messages qu’il donne,
sur les réactions. Ça devient ensuite une qualité de vie, un réflexe ce qui fait
que la personne est de plus en plus elle-même. S’en occuper seulement
pendant la séance ne sert à rien, il faut appliquer tout ça au-delà.
[Anna K.]
www.portail-sante.ch
www.grinbergmethod.com
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> Les Brigades de paix internationales
Vous n’avez peut-être pas encore entendu parler des Brigades de
paix internationales (Peace Brigades International) mais pourtant
c’est une organisation qui fait un travail exceptionnel et qui
méritait d’être présentée dans nos pages. Cette organisation non
gouvernementale est engagée depuis 1981, année de sa fondation
au Canada, pour la protection des droits humains et la promotion
de la résolution non-violente de conflits dans le monde entier.
Reconnue par l’ONU, l’organisation collabore avec Amnesty
International, Human Rights Watch, International Alert et l’UNHCR
et a actuellement des projets dans six pays, dont la Colombie et le
Mexique.
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Des volontaires de PBI accompagnant un leader de la Communauté de paix
de San José de Apartadó, Colombie.
La Suissesse Claudia Marti accompagnant une défenseuse des droits humains à Bogotá, Colombie.
Loin de vouloir apporter une solution extérieure dans un pays en conflit, comme
c’est souvent le cas, l’organisation tend à aider les initiatives locales dans leurs
propres démarches en leur proposant un accompagnement protecteur non armé.
A la demande d’organisations et de groupes locaux qui sont engagés de manière
non-violente dans la lutte pour les droits humains et qui se sentent menacés
de par leurs activités, les Brigades interviennent en effet avec des équipes
de volontaires internationaux qui préconisent des méthodes telles que
l’accompagnement protecteur, l’éducation à la paix, l’observation indépendante
et l’analyse des situations de conflits. Le but n’est pas d’agir directement dans le
cours du conflit mais plutôt de créer un espace de modération : la présence
internationale donne plus de poids aux revendications des groupes locaux et
rappelle aux autorités qu’elles doivent faire respecter les droits humains dans leur
pays. Afin de veiller à la sécurité des volontaires, les Brigades nouent des contacts
étroits avec les ambassades, le gouvernement et les institutions internationales.
Les projets actuels se déroulent en Colombie, au Mexique, en Indonésie, au
Guatemala, au Népal et dans la région des Grands Lacs en Afrique, dans des
régions où les conflits sont fréquents et où les organismes de la société civile
ont la vie dure. Le plus grand projet de l’organisation est celui en Colombie
qui a commencé il y a plus de dix ans, en 1994. Il y a quatre équipes d’une
dizaine de volontaires ; leur travail consiste essentiellement à accompagner
des activistes, mais ils soutiennent aussi psychologiquement les victimes des
conflits et participent à la reconstruction du réseau social. En Indonésie et au
Guatemala, le travail des volontaires inclut également l’organisation d’ateliers
sur la gestion du stress ou encore sur la résolution non-violente des conflits,
des ateliers reconnus par les autorités comme étant importants et utiles. Une
fois que la région a trouvé une solution pour régler les conflits par le biais
d’accords de paix par exemple, le projet des Brigades est fermé et les
volontaires rentrent. Mais il arrive aussi qu’un projet soit fermé par la force
des choses, comme ce fut le cas au Sri Lanka où la polarisation des parties
en conflit et les conditions de travail imposées par les autorités ont obligé les
Brigades à se retirer en 1998 après neuf ans de travail sur place.
Les membres de la Communauté de déplacés de Cacarica retournent chez eux,
suivis par le bateau de PBI. Colombie.
En ce qui concerne les volontaires, les Brigades de paix internationales en
comptent environ septante répartis dans vingt-six pays et envoyés chaque
année dans un des projets en cours. Pour devenir volontaire, il faut remplir
quelques conditions indispensables : il faut tout d’abord être âgé d’au moins
vingt-cinq ans ; ensuite il faut parler couramment soit l’espagnol soit l’anglais,
suivant la destination. L’engagement minimum est d’une année pour le Mexique,
le Guatemala et l’Indonésie, de quatorze mois pour le Népal et de dix-huit mois
pour la Colombie. Ce n’est donc pas un engagement à prendre à la légère ! Avant
de partir, l’organisation forme les candidats en leur transmettant les principes
de travail des Brigades et des connaissances sur le pays dans lequel ils
souhaitent aller ; par ailleurs, des cours sont dispensés sur des sujets tels
qu’analyse politique, gestion du stress et de la vie communautaire, prise de
décision par consensus, etc. A leur retour, les volontaires font partager leur
expérience et contribuent à sensibiliser le public au travail de l’organisation.
Deux volontaires de PBI accompagnent un membre de la Communauté ‘Nueva Vida’
pour visiter des champs abandonnés depuis la dernière incursion militaire
Si vous souhaitez contribuer à ce projet, unique en son genre, plusieurs
possibilités s’offrent à vous : vous pouvez faire un don à l’organisation, l’aider
sous forme de participation bénévole à ses activités ou encore devenir
volontaire pour partir sur le terrain. Les Brigades offrent aussi la possibilité
d’effectuer un stage non rémunéré de trois mois chez eux pour en apprendre
plus sur l’organisation. En Suisse se trouve l’un des plus grands groupes
nationaux de l’organisation internationale ; situé dans la capitale, il compte
actuellement six volontaires suisses sur le terrain dans l’un des projets.
Dans un monde où la violence est la denrée quotidienne de bien des
personnes, et où il semble difficile de gérer les conflits sans en arriver aux
armes, une organisation telle que les Brigades de paix internationales est plus
que bienvenue et mérite d’être soutenue.
[Katia]
PBI Suisse
Gutenbergstrasse 35, 3011 Berne
CCP 23-729-0
Tél.: +41 31 372 44 44
Fax: +41 31 372 44 45
[email protected]
www.peacebrigades.ch
S O C I E TE
SO RT I R
Salut les p’tits Dinos,
Santiago…, Berlin…:
Six décembre mille neuf cent nonante-deux
Victoire d’un peuple frileux
Onze septembre deux mille un
Overdose médiatique pour chacun
les p’tits Dinos
…………………………………………
…………………………………………
Suisse…, New York…, du sud au nord,
de l’est à l’ouest, des lieux à partager
en deux mille six, bonnes balades !
Amicalement !
Murmures Magazine
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Neuf novembre mille neuf cent huitante-neuf
Plus de mur, place au neuf
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Onze septembre mille neuf cent septante-trois
La poésie condamnée doigt par doigt
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Le vieux Dicodoplus.
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> Fondation DiDé (Dignité en détention)
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Quels sont les derniers projets mis en place ?
> Tuléar à Madagascar et le Rwanda.
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Comment pouvons-nous vous aider ?
> Nous vivons en partie sur les dons de quatre cents fidèles personnes depuis
treize ans. Il est aussi possible de nous soutenir en achetant nos cartes de
vœux. Bien sûr, la fondation DiDé a aussi besoin de ressources humaines
professionnelles dans plusieurs corps de métiers.
Organisez-vous des événements ?
> Nous organisons une rencontre annuelle et tenons des stands lors de
marchés de Noël.
On est tous d’accord pour dire que l’emprisonnement n’est pas
une partie de plaisir. Et ce même dans nos pays dits développés
où nous bénéficions d’un cadre d’incarcération relativement
confortable. Mais si on se penche sur les pays en voie de
développement, c’est encore bien pire : nombreux sont les cas de
non-respect des droits humains des prisonniers, et les conditions
d’incarcération sont bien souvent déplorables et insalubres. Que
la personne soit coupable ou non, elle a certains droits, à savoir
manger, boire, dormir, se mouvoir, recevoir des soins, etc. Tous
ces mots restent théoriques dans la plupart des prisons.
La fondation DiDé s’est donné comme objectif, depuis sa création en 1992,
d’aider pour le respect et la dignité des personnes privées de liberté. En
collaboration avec des partenaires locaux dont elle soutient les projets, elle
souhaite en particulier venir en aide aux plus vulnérables, à savoir les enfants,
les femmes et les malades. Ses objectifs principaux sont d’améliorer les
conditions de détention (logement, hygiène, soins), de favoriser la réinsertion
sociale via l’alphabétisation et la formation des détenus, d’encourager les
peines alternatives, comme le travail d’intérêt général, et de faire respecter
les conventions internationales. Afin d’en savoir plus, j’ai rencontré une des
fondatrices, en la personne d’Anne-Marie Grobet, qui a bien voulu répondre à
mes questions.
Quelle est votre fonction dans la fondation ?
> J’en suis la co-fondatrice, actuellement membre du conseil et ex-responsable
de la promotion.
Qu’est-ce qui vous a poussée à fonder cette structure ?
> Nous étions cinq anciens délégués du CICR, ressentant une certaine
frustration lors des différents mandats effectués. Nous avons lancé ensemble
notre premier projet pilote, dans une prison au Burkina Faso, destiné à
l’amélioration sanitaire.
Quels sont les pays concernés par vos projets et quels ont été vos
critères de sélection pour ceux-ci ?
> Ce sont les circonstances de la vie et les rencontres qui ont déterminé le choix
des pays. Nous nous sommes plus concentrés sur l’Afrique, bien que nous
ayons réalisé un projet au Brésil. Nous avons comme principe de donner les
financements en deux temps afin d’avoir les justificatifs avant d’octroyer la
deuxième partie du financement. Nous demandons un apport du bénéficiaire.
Tous nos projets sont en terme d’accord en tripartie, ce qui veut dire que l’accord
est entre la fondation DiDé, la structure pénitentiaire et l’Etat (ministère de la
justice). Une condition importante est l’accès libre aux membres du conseil de
la fondation à tout moment. Plus de soixante projets ont été réalisés en treize
ans ; concernant le suivi, il n’est pas toujours évident. En cinq ans, nous avons
eu des mauvaises surprises sur certains de nos projets.
Actuellement plusieurs projets ont lieu à Madagascar, en Guinée et au Rwanda.
Le dernier bulletin de la Fondation DiDé traite des nouvelles du projet en
Rwanda, dont je vous propose quelques extraits ci-dessous.
‘La mission DiDé au Rwanda
En octobre 2005, Marie-France Renfer, secrétaire générale de la Fondation
DiDé, était en mission au Rwanda, qu’elle connaît bien pour y avoir vécu de 1988
à 1994. Priorité de sa mission : assurer la mise en place de la seconde phase du
projet DiDé d’encadrement et de formation des mineurs à la prison centrale de
Gitarama. Depuis septembre 2005, grâce à DiDé, quelque 85 mineurs vivent
en effet dans des quartiers séparés, à l’écart des détenus adultes. La seconde
phase, prévue sur trois ans et financée en grande partie par l’Etat de Genève,
débutera concrètement en janvier 2006.
Ce programme-pilote vise avant tout à mettre les enfants à l’abri des violences
des adultes afin de pouvoir préparer leur réinsertion.
Gitarama - dans les quartiers des mineurs
On arrive confortablement de Kigali à Gitarama en une heure de route asphaltée.
La grande bâtisse du pénitencier, à l’entrée de cette ville de préfecture, abrite
encore quelque 7000 détenus, souvent des ‘intellectuels’ et des ‘gros bonnets’,
génocidaires ou présumés tels.’
En lisant plus attentivement les projets de la Fondation DiDé sur son site ou sur
ses bulletins d’information, vous vous rendrez compte à quel point ils sont
nécessaires. Malheureusement, certaines interventions arrivent trop tard, d’où
l’urgence d’aider de tels projets.
Pour plus de renseignements :
34, rue de Saint-Jean
1203 Genève
CCP 12-15-795-7
Tél.: +41 22 800 39 09
Fax: +42 22 800 39 08
[email protected]
www.dide.ch
[Carole-lyne Klay]
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–
> Les Docks
Passage obligé des noctambules genevois depuis quelques temps,
le Platinum n’est pas seulement une discothèque classique avec
des soirées qui se ressemblent, c’est aussi une programmation
internationale de spectacles ainsi que des soirées de qualité,
dignes des soirées de la jet-set française.
Ainsi, elle peut accueillir des défilés de mode, comme ce fut le cas pour Clara
Morgane et son défilé exclusif de sa ligne de lingerie féminine, des soirées
avec des invités de prestige comme Jamel Debbouze et DJ Abdel ou encore
des invités exclusifs comme les Destiny’s Child, lors de son unique concert à
l’Arena de Genève.
De nombreuses soirées à thèmes y sont organisées comme les ‘Ladies Nights’
tous les mercredis ou les ‘Happy Hours’ les jeudis ; tout le monde trouve son
compte et son moment pour faire la fête pendant la semaine. Puis, avec de
très bons DJ’s nationaux comme internationaux, le Platinum Club nous offre
un lieu chic et prestigieux avec une décoration très branchée et luxueuse qui
n’est pas seulement réservée à l’élite des noctambules ; toutefois il est vrai
qu’il faut tout de même se donner un peu les moyens pour passer une bonne
soirée dans ce lieu qui devient peu à peu le lieu VIP de Genève.
[Carlos Mühlig]
Quai du Seujet 18, Genève, www.platinum-club.ch
> Café Bizarre
Bizarre, vous avez dit bizarre ? Si la définition de ce mot signifie,
je cite : ‘qui est fantasque, extravagant’ ou encore par extension,
‘qui s’écarte de l’usage ou de l’ordre commun’ alors oui, dans un
sens ce lieu est bizarre.
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> Le Platinum Glamclub
Il est du moins particulier. D’abord, parce qu’on s’y sent bien. La déco, sobre
et chaleureuse avec ambiance tamisée, coin canapé et cheminée, en fait un
lieu à l’atmosphère calme et propice à la discussion, idéal pour l’apéro à la
sortie du boulot. Situé en plein cœur du quartier St-Gervais et adjacent au
Théâtre du même nom, le café Bizarre est un lieu très apprécié par une
clientèle fort diversifiée. Toutefois, il ne faut guère s’y méprendre, si le lieu est
effectivement calme à ses heures, la mèche s’allume à partir de la seconde
partie de la soirée et ce surtout dès le jeudi soir où il accueille des DJ’s locaux
et occasionnellement des groupes en live. Encore une spécificité de l’endroit,
la musique y est toujours de qualité. Et, aussitôt que la météo se montre plus
clémente, le café s’étend sur une cour entourée d’arbustes avec en prime
quelques chaises longues et un hamac pour les paresseux ainsi qu’un baby
foot pour les sportifs et un bar extérieur pour la touche exotique.
[nathalie.najm]
AN I M E
Rue du Temple 5, Genève, www.cafebizarre.ch
On aurait pu penser arriver à Liverpool ou à Amsterdam, mais c’est
bien à Lausanne que la nouvelle salle de concert s’est établie.
Arrivé près du théâtre de l’Arsenic, le premier fait marquant est
qu’on peut distinguer une demi-douzaine de policiers sur le trottoir
dans ce quartier mythique, près d’un grand hangar en tôle, au
Sévelin 32. En ce 1er décembre de l’an de grâce 2005, on peut y
voir les inscriptions ‘Les Docks’ sur les parois en tôle ondulée. Ça
y est, on y est !
Le projet des Docks est né en avril 2003, lorsque la Fondation pour les
Musiques Actuelles (FMA) s’est vue confier l’ancien théâtre des Roseaux de
l’Expo02. Les buts de cette fondation sont divers, comme accueillir des
groupes suisses pour des concerts, enregistrements ou tournages de vidéoclips, ou encore offrir la possibilité à des écoles de musique ou des métiers
du spectacle de développer des projets et des créations.
En entrant, on peut être surpris
par l’architecture du lieu : pas
exagérément grand, mais bien
étudié. D’abord on passe dans un
hall avec un lustre de mille
ampoules (certainement un peu
moins). Le lieu fait penser à un
club très eighties, ambiance
sombre et minimaliste. Adjacent
au lustre, on voit un large escalier qui mène à un étage supérieur. Arrivés en
haut, on peut faire le tour de toute la galerie. Très conviviale comme ambiance.
Tout le monde se voit, personne n’a aucune excuse pour ne pas avoir vu
l’autre. Cette galerie est également prolongée sur la salle de concert, d’où l’on
peut voir les concerts en hauteur. Après avoir fait le tour d’en haut, on
redescend pour aller dans la salle proprement dite. Elle n’est pas très grande
et la scène est bien surélevée, ce qui permet une bonne vue de (presque)
n’importe quel endroit. De plus, chose rare en Romandie, l’acoustique du lieu
est agréable et le jeu de lumière est bien plus que convenable.
Le groupe qui joue pour l’inauguration de la
salle est Zita Swoon, groupe belge qui vient
interpréter son ‘A Band in a Box’ tour. Pour
ceux qui ne les connaîtraient pas, Zita Swoon
a été fondé par l’ancien bassiste du groupe
Deus. Ils sont six musiciens et trois choristes
(dont l’une est absente). C’est un groupe
rock pop qui alterne rythmes endiablés et
ballades, chantant en français et en anglais.
On connaît déjà quelques noms qui vont se
produire durant la saison 2006 : Mitch Gerber,
Editors, Dionysos ou encore les Psy4 de la
Rime.
En tout cas, avec tout ce remue-ménage, ça donnerait presque le tournis dans
la capitale vaudoise. Et on est forcé de constater qu’après le Métropop festival,
Lausanne bouge à nouveau !
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Sévelin 32, Lausanne, www.lesdocks.ch
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«Sa Mère ou Moi»
«De l’ombre et la Lumière»
4
5
8
«L’impasse, de la rue au pouvoir»
«Otage»
Mew «Mew And The Glass Handed Kites»
3
Madrugada «Live at Tralfamadore»
2
Our Lady Peace «Healty in Paranoid Time»
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Date de naissance
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SORT I R
–
Le jour où Tony d’A et TT ont décidé de lancer les soirées Mad
Attitude, ils n’avaient certainement pas calculé l’ampleur de la
réussite qui les attendait… en effet, pas de code, pas de règle, tels
sont les mots d’ordre de ces fameuses soirées ; de Roger Sanchez
en passant par les Deep Dish ou encore Behrouz, les plus grands
DJ’s de la planète se sont succédés aux platines du Mad tous les
derniers jeudis du mois avec une musique et un décor à faire pâlir
les plus éminents clubs du monde. Alors petite immersion dans
leur monde exceptionnel pour une plus ample explication de leur
concept du night clubbing…
scène en constante évolution bien que malheureusement trop underground pour
la plupart des médias locaux et ceci depuis vingt ans malgré tout. La scène
lausannoise est sans doute l’une des plus riches au monde proportionnellement
à sa population, et offre des line-up dignes des plus grandes villes, elle nous
motive à découvrir ou redécouvrir des DJ’s qui viennent nous raconter une
nouvelle histoire à chaque apparition. Cela doit être un savant mélange entre un
public de connaisseurs en recherche de surprises, un public en soif de
découvertes, et des DJ’s reconnus ou moins connus capables de les emporter
dans un voyage le temps d’une nuit ; une communion entre le DJ et son public.
L’histoire de la Mad Attitude s’écrit mois après mois depuis septembre 2004 avec
des artistes mondialement connus et les DJ’s résidents, Ripperton, Tremendo,
Stefano Willow (lors des deux premières éditions) et le fraîchement débarqué
The Vintage, (à consulter sur le site Web d’attitude nocturne). La Mad Attitude fut
invitée au ClubQ de Zurich lors de la Street Parade 05 pour s’enivrer aux sons de
Trentemoller, Jay Tripwire, Grant Dell et autre José de Divina, et a affiché sa Red
Attitude lors des soirées Red en 2005. Rendez-vous pris pour le 25 février 06,
The Vintage invite Chus & Behrouz… Pour la petite histoire, un nouveau badge
est réalisé à chaque événement et fait office d’invitation, comme ça si les flyers
s’envolent et la musique passe, il nous restera une petite trace…
Les Mad Attitude sont nées d’un esprit de confiance et de la passion pour les
DJ’s-sets entre le Mad Club et Attitude Nocturne. On a la chance de pouvoir faire
découvrir des DJ’s qui nous ont retournés et fait rêver d’Ibiza à New York, de
Miami à Lausanne. Ces soirées ne se racontent pas, elles se vivent, s’écoutent,
se dansent et se ressentent. On tente d’amener une pierre à l’édifice de cette
www.attitude-nocturne.ch
www.mad.ch
> Les Enfants Terribles
> Plastic Fantastic
Ouvert depuis peu, ce lieu à déclinaisons multiples satisfera vos
envies les plus diverses. S’il est vrai que c’est dans l’air du temps
de voir éclore des cafés qui se combinent avec agence de voyage,
galerie ou magasin, on est là au cœur même du concept.
Le magasin d’Olivier Koly et de Nicolas Duvoisin, deux DJ’s genevois,
représente le label indépendant Plastic Fantastic en Suisse mais est
tourné aussi vers d’autres centres d’intérêt culturel.
BD
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
[Sergio P en collaboration avec Tony d’A et TT ]
C’est un local lumineux qui héberge leurs différentes activités. Tout d’abord
les platines destinées aux écoutes invitent à la découverte des dizaines de
disques… en vynile. Outre la musique, l’arrière boutique est ainsi consacrée
à la mode et au look. Des marques branchées et difficilement trouvables sont
proposées, de quoi soigner son look avant de choisir sa soirée.
GAM E S
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T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
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> Mad Attitude Le nouveau concept du night clubbing!
Métamorphosée par la baguette magique de quatre amis en quête d’innovation,
cette ancienne carrosserie est aujourd’hui un comptoir, une galerie, un salon
de coiffure, une boutique, un atelier et surtout un lieu de créativité et de
bien-être. La déco se formule par le biais d’objets recyclés et retravaillés, ce
qui donne un paysage insolite : tabourets avec selles de tracteurs, bidons à
essence transformés en lampes et j’en passe. Le bureau est installé dans
une caravane turquoise. Le comptoir propose une sélection de vins savoureux
ainsi que de la petite restauration. L’espace galerie présente des expositions
d’art sous toutes ses formes ; des défilés de mode sont également organisés
pour présenter les modèles de créateurs indépendants. L’espace boutique et
vins propose des produits du terroir d’ici et d’ailleurs ainsi qu’un choix méticuleux
de vins genevois et européens. Des couleurs, de la fraîcheur, de l’originalité, ce lieu
est pour le moins étonnant !
En effet, il est aussi possible de trouver ici les derniers plans soirées ou les
raves de dernières minutes. En relation directe avec les organisateurs locaux,
les deux gérants mettent souvent la main sur les platines. Ce sont de vrais
professionnels qui savent donc conseiller au mieux les autres DJ’s. Ils
fournissent d’ailleurs du matériel pour pro : table de mixage, platine, valise pour
disques… Leur accueil est sympathique, leurs conseils avisés et l’ambiance de
la boutique des plus chaleureuses. A noter enfin que des événements ponctuels
sont aussi organisés : expositions de peintures ou de photos ou encore des
dégustations de vins genevois.
[Etienne K]
30 rue Voltaire, Genève • www.plasticfantastic.ch
[Nat]
Rue Prévost-Martin 24, Genève
www.les-enfants-terribles.ch
> CONCOURS ‘Attitude Nocturne’
Gagne des entrées pour les prochaines soirées ‘Mad Attitude’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Attitude Nocturne
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sounds good...
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CARPARK NORTH · All Things To All
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Live: 3.3.06 Fri-Son - Fribourg, 4.3.06 Rote Fabrik - Zürich
CD out 24.2.06
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MADRUGADA · Live At Tralfamadore
YELLOWCARD · Lights And Sounds
Melodic punk from the US, winner of the mtv2 music award
ANOUK · Hotel New York
CD out 17.2.06
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coming soon:
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Live: 25.3.06 Rote Fabrik - Zürich
PLACEBO · Meds
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RICHARD ASHCROFT · Keys To The World
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L I V R ES
IRON MAIDEN · Death On The Road (DVD)
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M US I Q U E
SORT I R
Un milliard et demi de signatures déposées à l’ONU d’ici 2012 avec pour but
l’armistice planétaire le 28 décembre. Ce jour, placé sous le signe des valeurs
humaines, serait consacré à toutes sortes d’activités. Concerts, théâtres ou
encore films et peinture, pour une soirée poly artistique et culturelle pour
réunir les gens sous un seul et même drapeau. Parti en 2002, Roland s’est
donné dix ans pour réussir. D’ici là, plusieurs projets verront le jour d’un côté
ou de l’autre de la planète.
±
BD
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H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
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CINEMA
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> Journée de la paix
Il y en a quelques-uns éparpillés sur toute la planète. Qui ça ? Des
rêveurs ! Que ce soit de culture, d’origine ou d’éducation différente,
ces hommes et ces femmes ont tous un idéal commun : la paix dans
le monde. Car un seul triste constat se dresse devant leurs yeux :
on est loin d’un monde pacifique idéal.
Pour participer vous aussi, une adresse :
www.petitionmondialepourlapaix.org
ainsi que le site de Stéphane Wild :
www.stephanewild.net
[Anna K.]
Oui cela peut paraître naïf, mais pour ces gens, ces mots ne sont pas
seulement prononcés au moment de trinquer, mais bien un objectif sûrement
utopiste, mais plus qu’honorable. Parmi eux, Stéphane Wild a tout planté pour
se consacrer à ce projet un peu fou. Il a composé un disque (‘Chez moi les
jours… Père’/Willy Lugeon), un concentré d’optimisme comme il aime à le
qualifier. Stéphane n’est pas seul puisque, parcourant le globe, Roland Hoehn
est parti à la recherche de signatures pour une pétition géante visant à récolter
un milliard et demi de griffes de bonnes âmes, prêtes à faire un petit effort
dans ce monde de brutes.
> Théâtre de Beausobre
> Caprices Festival
Après la pause des fêtes de fin d’année, la saison 2005-2006 du
Théâtre de Beausobre à Morges se poursuit, avec notamment une
excellente programmation musicale.
La troisième édition du plus grand et plus festif des festivals
alpins revient avec encore plus de concerts, d’animations et
d’améliorations, dont la première est la durée. C’est en effet sur
dix jours que se déroulera le Caprices Festival. Les concerts sont
répartis majoritairement sur les deux week-ends. Trois scènes se
partageront les différentes prestations : le Chapiteau pour les
grandes pointures, l’Alternative pour les stars montantes et
l’Urban PM Club qui se chargera de la programmation pendant la
semaine avec une sélection plus ‘clubbing’.
Programme 2006, Morges
Après Gianmaria Testa le vendredi 27
janvier et Bénabar le samedi 11 février,
c’est l’exubérante Amélie-les-Crayons
qui donnera un concert ce jeudi 23
février, pour présenter ses chansons
douces et moins douces en compagnie
de ses trois fidèles musiciens.
Le spectacle qu’ils présenteront à
Beausobre est ‘plus qu’un tour de
chant’, selon la chanteuse, qui a voulu créer un univers dans lequel elle puisse
se ‘métamorphoser’. Ceux qui ont déjà vu la demoiselle sur scène peuvent
témoigner de sa totale réussite, et de la diversité des émotions et des ambiances
qu’Amélie-les-Crayons et sa petite équipe peuvent transmettre à leur public.
Dee Dee Bridgewater présentera le 22 mars son nouveau répertoire de
standards de la chanson française version jazzy. Quant à l’impossible Juliette,
elle poussera ses chansonnettes à textes improbables sur la scène du Théâtre
de Beausobre le samedi 25 mars.
Les Poubelles Boys présenteront la dernière incarnation de leur musique
tendance brico-jardin le mardi 28 mars, nous proposant cette fois-ci un tour
du côté des chantiers urbains, dont les divers ustensiles sont, comme chacun
sait, autant d’instruments de musique propices à la création de chansons
burlesques…
du 3 au 12 mars 2006, Crans Montana
La programmation est des plus éclectiques cette année encore. Robert Plant,
John Butler Trio, Lou Reed, Jean-Louis Aubert, Émilie Simon, Coldcut ou
encore Ricardo Villalobos seront de la partie. Comme le veut la tradition, la
première soirée sera réservée à l’humour avec Anne Roumanoff et Smaïn.
Plusieurs animations et démonstrations de ski et de snowboard sont prévues et
trois restaurants d’altitude s’occuperont de l’ambiance musicale.
La prévention est un thème particulièrement cher au festival, d’ailleurs le label
‘Fiesta’ vient de lui être attribué. Prévention, tests d’alcoolémie et un service
gratuit de navettes desservant plusieurs villes de Suisse romande seront mis
en place. Une solution qui vous évitera stress et ennuis en fin de soirée.
Cette année encore, des ‘packs’ de deux à dix jours, comprenant pass pour le
festival, abonnement de ski et hébergement, sont mis en vente, de quoi passer
un séjour inoubliable ! Cet événement unique en son genre nous promet une
fois de plus de mettre le feu aux Alpes dans une ambiance unique, bien loin
de la froideur hivernale.
L I V R ES
[Saudan]
La chanson romande sera présente grâce à Jérémie Kisling, qui jouera au
‘montreur de ours’ le vendredi 7 avril ; et la saison se terminera sur un coup
de cœur des programmateurs : la jeune chanteuse capverdienne Mayra le
samedi 20 mai.
www.capricesfestival.ch
AN I M E
M A N GA
[nbs]
www.beausobre.ch
www.amelielescrayons.com
> CONCOURS ‘Beausobre’
> CONCOURS ‘Caprices Festival’
Gagne une place de concert au Théâtre de Beausobre
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M A N GA
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VOYAG E
ARTS
CINEMA
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> Zorg
Première vraie signature du label alémanique Gadget Records, le
trio lausannois semble serein et surtout ravi d’en être arrivé à
bout. ‘Between Us’ est leur troisième album, celui de la liberté,
paraît-il, de la confiance certainement. La formule étant rôdée, il
ne restait plus qu’à éviter l’écueil de la répétition. ‘Between Us’
se profile comme un long poème mélancolique qui devrait faire
merveille sur scène.
‘Between Us’ est votre troisième album, qu’est-ce que cela représente
pour vous ?
> Guillaume : En fait, c’est la première fois que je passe le cap des trois disques
avec le même groupe. Je suis assez content d’y arriver une fois !
> Totor : Même chose pour moi.
> Catia : Le premier s’est fait dans une naïveté totale. On compilait les
morceaux qu’on avait amassés au fil des concerts. Le deuxième était assez
stressant car on se demandait si les gens qui avaient aimé le premier
aimeraient le second. Pour le troisième, on voulait se mettre moins de
pression. On voulait faire autre chose pour vraiment se remettre en question.
C’est un peu l’album de la liberté. J’aurais pu dire oui à presque n’importe
quoi. Sur le deuxième, j’étais beaucoup plus frileuse.
‘Between Us’ sont les paroles qui terminent la reprise de ‘Life of
Agony’ que vous aviez faite sur l’album précédent. Etait-ce un petit
clin d’œil, une sorte d’enchaînement ou c’est plutôt pour dire ‘entre
le public et nous’ ?
> Guillaume : C’est un Between Us plutôt entre nous et nous. (rires) Déjà on a
galéré comme à chaque fois pour trouver un titre donc au final on était content
de trouver celui-là. On était parti pour ne pas tout faire. A savoir, la production
etc… Et puis on s’est retrouvé par la force des choses les trois. C’est un titre
qui colle bien parce que chaque étape s’est très bien passée entre nous.
> Catia : Pour en revenir à ‘Life of Agony’ c’était ‘This space between us’ à
savoir l’espace et la distance qu’il y a entre nous. C’est un disque qui parle,
comme le précédent, du rapport entre les gens, du fil qui peut se tisser entre
eux quelle que soit la tournure que prend la vie, autant dans les liens amoureux
qu’amicaux. Comment tout ça résiste au temps, à la distance, au stress.
Pourquoi avec certaines personnes ça marche et ça reste très précieux ? Le
titre est très simple, mais il m’inspirait surtout pour ça.
Tu parlais de la production que vous aviez faite vous-mêmes, mais
tout le reste est très Swiss Made. Même l’invité est suisse (Stress).
Etait-ce une façon de dire : Pourquoi aller chercher ailleurs ce qu’on
peut trouver ici ?
> Guillaume : On a la chance d’avoir Totor, ce que peu de groupes ont la chance
d’avoir (rires). Il est capable de tout faire. Enregistrer, mixer.
Un regard extérieur peut être sympa, non ?
> Oui, on a essayé, mais il faut un minimum de budget. En plus, on prend
notre temps en studio. Donc on a préféré le faire nous trois, plutôt que de se
presser à faire quatre titres avec un producteur extérieur avec lequel tu
bouffes les trois-quart de ton budget. Totor a porté le projet à bout de bras.
Lorsqu’on a quelqu’un de si compétent, il est normal qu’on en profite.
Vous avez invité Stress, sur l’album duquel vous avez mis un morceau
aussi, comment s’est passée cette rencontre ?
> Guillaume : On est potes depuis longtemps. Dans ce milieu je trouve assez
difficile d’avoir de vraies et bonnes amitiés. J’avais travaillé avec Double Pact
comme tour manager et on a entretenu la relation. Sur son album, il voulait
élargir son horizon pour toucher d’autres gens. On a fait ça à l’arrach’.
> Catia : Tout s’est fait au dernier moment, mais finalement c’est Zorg qui
rencontre Stress et ça s’accorde dans le truc de se dire qu’on ne fait pas un
truc linéaire. On voulait explorer. Le mélange des personnalités donne un
résultat assez chouette.
Pour en revenir à l’album, quelle était l’idée de départ ? Vous me parliez
de liberté…
> Guillaume : Il y a peu de règles de conduite. J’ai commencé à écrire au
moment où je faisais des trucs avec Stress. Faire des morceaux pour les
autres, c’est vachement ludique et récréatif parce que tu n’as pas vraiment
de barrière. J’ai récupéré pas mal de sons pour Zorg et c’est la première fois
que ça a été aussi facile à faire. D’habitude, c’était toujours un boulot, un
truc chiant. Là c’est sorti tout seul. On se voyait avec Totor à dix heures, on
repartait le soir à huit heures, la chanson était finie. On a pu exploiter ce
côté intuitif.
> Totor : C’est paradoxal parce qu’on est tellement rapides pour créer et
tellement lents pour enregistrer.
Vos projets ?
> Guillaume : S’imposer en Suisse allemande.
> Totor : On a passé la moitié de l’année passée à planter des graines, on est
un peu à sec, faut que ça se passe !
> Catia : On a signé chez Gadget ce qui est un super cadeau parce que c’est
une famille et qu’on ne sera pas la cinquantième roue du carrosse. Ils nous ont
laissé une liberté totale. Ils ont compris comment on fonctionnait et ils
n’essaient pas de nous formater et nous apprécient pour notre différence.
> Guillaume : En 2005, ils ne sortent que quatre disques dont le nôtre. En
plus, nous sommes la première vraie signature du label. Et on deale avec
moins de monde. Ils font tout.
[Anna K.]
www.zorgmusic.com
> CONCOURS ‘Zorg’
Gagne un exemplaire ou une affiche de l’album ‘Between Us’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Gadget Records
SO C I E T E
> Treekillaz
SORT I R
Une fois de plus, le son made in Geneva nous offre une bien belle
image de ce que notre ville exporte en matière de musique à
travers le monde. Les frères Sumi et leur groupe Sumo nous
dévoilent leur travail et leurs projets futurs. Je vous recommande
bien évidemment le premier CD, ‘Before the Sun’, qui mérite un
détour en attendant leur deuxième opus pour le printemps
prochain !
Vous avez mis en boîte cet album en Suède. Comment expliques-tu la
place importante qu’occupe ce pays sur la scène rock internationale ?
> C’est un bon exemple de pays qui supporte ses propres artistes. Je pense
que le gouvernement paye les frais d’écolage des gens talentueux pour
augmenter leurs capacités musicales. Peut-être est-ce dû aux conditions
météo glaciales. Les musiciens ne peuvent pas quitter leurs foyers ou peutêtre veulent-ils impressionner les superbes filles qui vivent là-bas et se
mettent à jouer d’un instrument.
Désormais la Suisse possède sa chaîne de télé dédiée à la musique.
Avez-vous un clip pour assurer la promotion de votre nouveau CD ?
> Nous avons tourné un clip pour ‘Evidence’. Le problème de ce disque c’est
qu’il n’y a pas de hit dessus donc tout le monde a un morceau préféré différent
et le choix fut difficile.
[Sergio P]
[Christian]
www.sumomusic.ch
www.treekillaz.com
> CONCOURS ‘Sumo’
> CONCOURS ‘Treekillaz’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Before The Sun’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire de l’album ‘Leaving Last’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Sumo
CINEMA
ARTS
L I V R ES
Quels sont vos projets ?
> Nous venons de terminer un bon nombre de concerts dans la partie
germanophone du pays pour la promotion de notre nouvel album. En février
et mars nous avons une tournée de quatorze dates en Allemagne, au
Luxembourg, en Angleterre et en Hollande. Au printemps nous serons en
Romandie et les festivals d’été ne sont pas encore planifiés ; on verra ce qui
arrivera.
M A N GA
Le premier album a-t-il bien marché ?
> Oui d’un point de vue régional (Genève, Lausanne) pour ne pas dire national ;
sur un pressage de 1000, presque tout a été vendu, mais ça reste sur une
petite échelle qu’est le marché suisse en comparaison de l’international sur
lequel nous comptons avant tout. Notre single ‘Yes we will’ a été signé en
licence sur Yoshitoshi, célèbre label américain des DJ’s Star Deep Dish, qui
en a vendu plus de 3000 copies vinyles à travers le monde, nous permettant
de figurer sur les fameuses compilations de ce label prestigieux aux côtés des
tout grands de la house américaine comme Eddie Amador.
Penses-tu que la Suisse est un bon endroit pour les rockers avec son
manque de structures ?
> C’est un bon pays pour les groupes inconnus qui peuvent y faire un paquet
de concerts. Nous n’avons pas cette mentalité de payer pour jouer pour
l’instant. Nous avons à manger et même de l’argent dans les clubs ce qui est
inhabituel si on compare avec les pays voisins.
VOYAG E
Votre troisième album ‘Leaving Last’ débute avec un morceau appelé
‘Refugee’ qui traite des relations entre humains. Est-ce que pour toi
les gens originaires de Bienne ont plus de problèmes d’intégration
ou d’identité à cause du statut spécial de cette ville ?
> Et bien je pense que les relations entre les deux parties linguistiques de
Bienne sont faciles et qu’elles fonctionnent bien. Cette cité n’est pas la plus
grande, mais la mixité culturelle est grande ; on y vient des Balkans, d’Afrique,
d’Asie, etc. Le véritable challenge n’est pas le français et l’allemand, mais
l’intégration d’autres langues et mentalités.
T R A N S P O RT
Résolument rock’n’roll dans son attitude, le quatuor originaire de
Bienne se situe quelque part dans la galaxie rock à la frontière
des mélodies pop et des riffs plombés. C’est avec Jessi, guitariste
de la formation, que nous avons fait le point sur cette entité
prometteuse et sur la situation du rock dans leur ville natale ainsi
que sur les scènes alémaniques et romandes.
H A R DWAR E
Quand sortira votre deuxième opus et quel style nous réservez-vous ?
> L’album est prévu de sortir au printemps 2006 dans un style beaucoup plus
dancefloor et abrasif que le précédent, notre son a évolué d’une manière
spontanée pour devenir plus brut, plus punk funk si j’ose dire, ceci sans doute
suite à nos nombreux concerts de cette année qui nous ont donné envie de
reproduire la même énergie que celle dégagée sur scène !
15
GAM E S
Quelles sont vos principales influences ?
> Pour résumer de façon large, la musique afro-américaine dans son large
spectre : blues-jazz-funk-soul-rock-hiphop-reggae-salsa-disco-house-tech,
sans oublier le punk.
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BD
Expliquez-nous votre manière de fonctionner.
> Mon frère Fred travaille sur la production et la composition des tracks, c’est
lui qui généralement produit la matière première sonore, le groove initial,
suite à quoi nous procédons à une écoute pour choisir quels sont les futurs
tracks avec l’identité sonore recherchée et sur lesquels je sens poser ma voix.
Une fois le chant enregistré, nous nous penchons à deux sur l’arrangement.
M US I Q U E
Comment est né le groupe Sumo ?
> Tout naturellement, de la passion musicale commune partagée par deux
frères : Fred, bassiste, producteur, et Alex, chanteur, guitariste, DJ... Plus
concrètement, Sumo est né en 1999 après avoir mis un terme à notre ancien
groupe de funk Swiss Cheese Connection, avec une envie d’explorer le groove
dans son côté electro tout en privilégiant aussi l’aspect instrumental, d’où le
style qu’on pourrait définir comme soul-electro avec une touche house-funk
très présente.
Merci à N-Gage
AN I M E
> Sumo
> Jamait
Yves Jamait est un artiste qui s’est découvert ou plutôt assumé
sur le tard. Habité par cette envie de divertir et de se raconter,
c’est à quarante ans qu’il lâche tout et paye son premier album
grâce à sa prime de licenciement. Tout un symbole.
SORT I R
SO C I E T E
> Disgroove
M US I Q U E
Raconte-moi dans les grandes lignes l’histoire de Jamait.
> Elle a commencé avec ‘De verre en vers’. Le trio s’appelait comme ça. On a
beaucoup tourné en France. On a eu pas mal de presse sympa. On a ensuite
voulu enregistrer un album et on a rencontré des gens qui bossaient avec
Cabrel.
Alors justement pourquoi maintenant ?
> A vingt ans, je n’avais pas les couilles. Je n’avais aucune confiance en moi.
Ça faisait trois ans que je commençais à lire. C’était plus un rêve de gamin.
J’ai compris aujourd’hui que c’était une réelle vocation. Je n’avais aucune
ambition, rien ne m’intéressait. Je n’avais pas les épaules et heureusement
d’ailleurs sinon je serais mort. J’ai moins envie de mourir maintenant. (rires)
Disgroove, un nom qui tend à se faire connaître de plus en plus
car ce petit combo suisse dont la moitié est issue de feu Gurd,
n’en est pas à son coup d’essai et cette fois-ci il signe un des
abums les plus efficaces de leur carrière. ‘Three’, c’est son nom,
débarque donc dans nos bacs et pour en savoir plus nous avons
interrogé Philippe, chanteur et guitariste du groupe.
Après pas mal de changements volontaires ou pas dans votre line-up,
comment vous sentez-vous maintenant ensemble ?
> Oui c’est vrai, on vient encore de changer de line-up car le bassiste souhaitait
passer plus de temps avec sa famille. Notre bassiste actuel est donc Marek,
qui jouait avec Gurd. On a fait quelques concerts et disques ensemble et je
peux vous faire une confidence : ça va donner grave !
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
ARTS
Mieux vaut tard que jamais…
> Oui dans notre cas, c’est vrai ! J’ai arrêté de pointer il y a cinq ans et je suis
très content d’être dans un boulot où on m’applaudit quand je sors.
VOYAG E
16
CINEMA
≤
Avec le recul, que pensez-vous de vos précédents albums et qu’en
gardez-vous ?
> Ils sont géniaux, non ? (rire) Non, sérieusement on en est très content et on
n’aurait pas pu faire mieux à ce moment-là. Notre producteur Eric Klinger a
fait un travail remarquable.
On vous compare à certains groupes de punk-rock californiens,
vous en sentez-vous proches ? Quelles sont vos influences ?
> Et bien, nos racines n’ont, à la base, rien de punk, nous avons grandi avec
le son des ’90 de Seattle comme Soundgarden, Alice in Chains, mais on aime
aussi des groupes plus récents comme Foo Fighters par exemple. Tu connais
King’s X ? On les adore aussi !
Cet album marque-t-il une révolution dans votre style ou une suite
logique ?
> Je pense que cet album est plus orienté vers ce que l’on voulait vraiment
faire, plus représentatif de nos envies. Sur notre premier album on a juste fait
ce qui nous venait à l’esprit sans vraiment réfléchir à savoir si on allait en
presser un CD ou pas.
‘De verre en vers’, c’est un bon résumé de ta vie ou un instantané ?
> Tout l’album est autobiographique, mais pas seulement. En général, on se
sert des choses qu’on a vécues. Moi j’ai vécu pendant vingt ans dans les
bistrots. J’ai pris ma première cuite à quatorze ans et j’ai l’impression de
n’avoir jamais arrêté depuis. Je suis resté assez ivrogne, mais je n’ai pas été
confronté à l’alcoolisme réel. J’avais un souhait constant de faire la fête. Je
n’en fais pas une apologie, je raconte juste ce qui se passe autour parce qu’il
y a des émotions, des rires, des pleurs.
De quel style d’écriture te rapprocherais-tu le plus, Renaud, je pousse
une gueulée, Cali qui se plaint sans en avoir l’air ou plutôt un Brassens
subtilement rigolo ?
> J’aime beaucoup l’univers de Cali car on a le même regard sur le rapport
couple. Il a beaucoup de chansons là-dessus et moi aussi. Ça me fait marrer.
Mais celui qui m’a le plus motivé ça a été Maxime Leforestier. Il m’a appris à
écrire et à lire.
Est-ce que tu penses qu’un groupe comme le tien existe avant tout
sur scène ?
> Oui. Je viens de sortir de studio car on enregistre le deuxième qui sort en
avril et je ne suis pas bien en studio ! Ce n’est pas mon endroit. Je ne suis pas
un pointu. Lorsque j’écris une chanson, je me lève, je l’interprète. Je me mets
en situation. Et je dois convaincre d’abord mes musiciens. Je veux vraiment
les laisser sur le cul à chaque fois. C’est prétentieux, mais c’est ce que je
veux.
[Anna K.]
http://perso.wanadoo.fr/jamait
Vos projets pour l’avenir ? Une tournée européenne ?
> Bien sûr, on veut jouer le plus possible, la prochaine étape est la tournée en
Allemagne en Support Tour avec Die Happy. Cela nous réjouit vraiment, c’est
une grande chance d’avoir une telle occasion et on va en profiter un maximum !
Aura-t-on la chance de vous voir dans les festivals suisses de l’été 2006 ?
> Malheureusement pour le moment nous n’avons rien de confirmé mais on y
travaille ! Organisateurs, à vos claviers!
[Frux]
www.disgroove.com
> CONCOURS ‘Disgroove’
> CONCOURS ‘Jamait’
Gagne un exemplaire ou une affiche de l’album ‘Three’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire de l’album ‘De verre en vers...’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à N-Gage
Merci à Disque Office
M A N GA
Le plus GRAND CHOIX à Genève
Combi, Casques
Vêtement en cuir, Vestes
Gants, etc.
AN I M E
L I V R ES
www.jackcuir.com
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
SO C I E T E
SORT I R
> Café Bertrand
Noir Désir hiberne et la France se tourne vers les produits
musicaux au goût douteux de télé-réalité. Non, car une tribu
d’irréductibles Gaulois résiste. Walther, chanteur et leader du
groupe Café Bertrand, nous explique le comment du pourquoi...
M US I Q U E
> Innocent Pain
≤
Le rock suisse romand a de belles années devant lui, notamment
grâce à Innocent Pain, un groupe genevois qui se produit sur
scène avec enthousiasme depuis plusieurs années déjà. Rencontre
avec Giul (auteur/compositeur/ guitariste), Eddie (bassiste), Lolo
(guitariste) et Anthony (batteur) quelques jours avant leur concert
à la maison de quartier des Pâquis, le 23 décembre dernier à
Genève.
CINEMA
18
Un accident, beaucoup de changements de musiciens mais une âme
inchangée… Est-il plus difficile de créer un groupe ou de le remonter ?
> Remonter un groupe est certainement plus difficile. Il fallait de plus avoir
une équipe d’enragés, des mecs de scène ET de studio. Si Dominique et moimême sommes autodidactes, nos compagnons sont de vrais musiciens
professionnels. La bonne recette est celle d’aujourd’hui, un bulldozer sur fond
de poésie et des mecs qui exultent sur scène.
Comment donc broder sur une phrase comme ‘Passe-moi le sel ?’
> Je pars d’un instant de vie, d’une émotion plus forte que d’habitude, de
moments vécus ou rêvés. Eviter les textes ‘bateaux’ est une devise ! Il y a du
déchet mais à la fin un texte me plaît et me donne envie de chanter. Et mon
envie semble se communiquer aux antennes de mes musiciens !
Ecris-tu aussi la musique ?
> Non cela se fait le plus souvent en groupe sur un texte que j’estime abouti –
encore que lui aussi soit modifié par la suite. J’ai des idées de climats ou de
mélodies qui sont travaillées ensuite avec tous. Sauf le titre ‘Plume’ qui m’est
venu en entier, avec la musique. On part aussi d’un riff parfois (une seconde
pour regarder un truc ailé passer).
Pourquoi signer avec Revolution Records ?
> Nous avions reçu des avances d’une major (chut !). Mais nous voulions
rester maîtres de notre destin. Seul un label indépendant permet cette liberté
d’expression et de création. Le label a été créé par des ‘ex’ de New Rose. Ils
sont venus dans un lieu perdu pour nous voir… et le soir même on signait
chacun un contrat d’artiste. C’est suffisamment rare pour être mentionné. Les
moyens manquent, pas la sincérité et l’engagement.
D’où te vient cette rage ?
> La rébellion est l’essence même du
rock ! Rester sincère avec soi-même,
vider ses tripes à chaque concert
sans rien attendre en retour… sinon
de s’être fait super plaisir en éclatant
un ou deux pieds de micro ! Energie !!!
(rires)
Votre nouvel album ‘Et souffle le vent’ contient des paroles parfois
très sombres. Giul, comment te vient l’inspiration ?
> En général, j’ai déjà une mélodie en tête. Après tout dépend de ce que je vis,
mais je m’inspire principalement de sujets plutôt tristes ou révoltants qui me
touchent directement et j’essaye de les écrire de façon universelle et non
personnelle. J’écris ma tristesse pour pouvoir mieux vivre mon bonheur.
Est-il important pour vous de
faire des concerts ?
> Giul : Oui ! C’est là où je m’éclate le
plus, et je ressens si le public est
touché ou pas. Pour moi les chansons
prennent leur vraie dimension en
live. Je suis plus un artiste de scène
que de studio.
> Lolo : La scène est le moyen
d’expression principal pour un groupe,
c’est notre aboutissement final.
Pouvez-vous décrire les sentiments qui vous envahissent sur scène ?
> Giul : Ce sont les mêmes émotions que lorsque j’écris les chansons. Je suis
sur scène comme dans la vie, heureux et triste...
> Lolo : C’est indéfinissable. Un mélange entre la peur de se tromper et le
plaisir de recevoir, un sentiment à la fois paradoxal et complémentaire.
Que ressentez-vous une fois un concert fini ?
> Anthony, Eddie : On a l’impression que le temps est passé trop vite.
> Lolo : Un doute... Ai-je donné tout ce que j’aurais voulu donner ?
> Giul : Le bonheur d’avoir eu une complicité avec le public et avec le groupe,
mais aussi une fatigue extrême, et le sentiment de pouvoir faire mieux !
Quels sont vos projets musicaux ?
> Tout d’abord la composition d’un nouvel album, qui contiendra des chansons
déjà testées en live. De plus, nous allons tourner un clip en début d’année et
bien sûr continuer à nous produire sur scène en 2006 avec l’énergie qui nous
caractérise !
© Franck Stromme
L I V R ES
BD
GAM E S
T R A N S P O RT
Quelles sont tes inspirations dans l’écriture des textes ?
> Les classiques de Corneille à Rimbaud en passant par Kafka, Poe, etc. Notre
langue a des sonorités et des rythmes uniques, encore faut-il savoir les
utiliser ! Je démarre sur une phrase simple dont le phrasé et la rythmique
m’inspirent, puis je brode là-dessus.
H A R DWAR E
VOYAG E
ARTS
© Franck Stromme
Innocent Pain est un groupe résolument rock. Quelles sont vos
influences musicales ?
> Giul : Principalement les artistes qui chantent en français ou qui recherchent
la mélodie. Je peux citer U2, Noir Désir, Matmatah, Mano Solo...
> Eddie : Le metal en général, d’Iron Maiden à Metallica.
> Lolo : J’ai comme influence toute bonne musique, mais en particulier les
Beatles.
> Anthony : Mes références sont M et Muse.
[Etienne K]
[Dimitra et Sandrine B]
www.innocentpain.com
AN I M E
M A N GA
www.cafebertrand.com
> CONCOURS ‘Café Bertrand’
> CONCOURS ‘Innocent Pain’
Gagne un exemplaire de l’album ‘Les airs empruntés’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire de l’album ‘Et souffle le vent’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Willy Lugeon
Merci à Innocent Pain
SO C I E T E
> Babylon Circus
SORT I R
Profi tant que la grande tribu française monte son chapiteau le
temps d’un concert, nous nous sommes entretenus avec les
chanteurs de la formation qui nous en ont dit un peu plus sur ce
projet dont l’origine pluriculturelle est la grande force.
M US I Q U E
Pourriez-vous vous présenter ?
> Nous sommes David et Manu. Nous pourrions parler des heures de cette
belle aventure humaine qui dure depuis dix ans, ce rassemblement de gens
qui viennent d’à peu près tous les horizons musicaux possibles et imaginables
que ce soit sur leur parcours personnel ou musical puisque nous venons du
jazz, du rock, du punk ou du reggae. Babylon Circus est un creuset et nous
sommes à la poursuite de notre rêve du départ qui était de faire le tour du
monde en musique et les kilomètres défilent avec toujours autant de motivation
et de plaisir. Et voilà, roule la caravane.
≤
[Christian]
ARTS
VOYAG E
H A R DWAR E
www.babyloncircus.net
GAM E S
Vous êtes régulièrement assimilés à la scène festive. N’est-ce pas un
peu réducteur comme étiquette ?
> Comme toutes les étiquettes ! Ce qui nous fait délirer c’est que nous ne
pouvons pas dire non, nous sommes de la scène tristus ! Il nous arrive de
jouer dans des festivals world music comme dernièrement en Belgique et ça
colle tout à fait ! Nous nous produisons dans des festivals en France où il y a
uniquement du ska et ça le fait. Nous nous sommes produits en Allemagne
dans des festivals uniquement hardcore où nous étions un peu des ovnis,
mais où ça l’a fait grave. Nous faisons aussi des festivals reggae. Finalement
quelle que soit l’étiquette qu’on nous colle c’est jamais complètement faux ;
c’est jamais complètement vrai, comme tu l’as dit, c’est un peu réducteur.
Pensez-vous qu’il faille absolument tourner pour perdurer ?
> C’est comme ça que nous l’avons appris. C’est aussi une envie et à nos
débuts avec nos premiers sous nous avons acquis un vieux camion pourri
pour tracer la route. Les rencontres et les voyages sont ce qui nous a formés.
Rapidement quand nous sommes de retour, nous voulons repartir. Nous
voulons partir plus loin découvrir
d’autres pays. Il y a deux ans nous
sommes allés au Moyen-Orient,
en Syrie et au Liban, et c’était
un truc énorme qui a apporté
plein de choses dans l’histoire du
groupe. Notre projet initial était
de faire le tour du monde et
finalement il n’a pas beaucoup
changé.
T R A N S P O RT
Vous oscillez entre une multitude de styles différents. Qu’est-ce qui
fait l’unité entre vous dix ?
> Une grande part d’humanité, une volonté de défendre un même projet en y
mettant toute notre énergie. Pour cela la méthode utilisée est celle où tout le
monde amène sa pierre à l’édifice et au final nous construisons notre propre
identité.
CINEMA
19
Procure-toi tes realtones!
888
Artiste
Titre
First Day Of My Life
Shakira
Mot-clé
REAL FIRSTDAY
Mary J Blige
Be Without You
REAL BEWITHOUTU
Whenever, Wherever
REAL WHENEVER
Greenday
When September Ends
REAL WHENSEPEND
50 Cent
Window Shopper
REAL WINDOWSHOP
Robbie Williams
Advertising Space
REAL ADVERTISING
The Pussycat Dolls
Stickwitu
REAL STICKWITU
Elvis
A Little Less Conversation
REAL ALITTLELES
Sugababes
Ugly
REAL UGLY
Mattafix
Big City Life
REAL BIGCITYLIFE
f
Exclusi
L I V R ES
Melanie C
Mot-clé
M A N GA
Titre
AN I M E
Artiste
BD
Et ton portable sonnera en musique. Commande maintenant les realtones en envoyant REAL MOT-CLÉ au 888
(CHF 4.–/Realtone) et réjouis-toi qu’on t’appelle. Davantage de realtones dans le Musicstore de Vodafone live!
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
≥
> Boodaman
New Environment
> Babyshambles
Down In Albion
Pragma Records / Boodaman
Rough Trade
Boodaman est musicien depuis son plus jeune âge
puisqu’il a fréquenté le conservatoire. Puis il a
longtemps animé nombre de soirées dans des
ambiances variées sous le nom de DJ Cavi. Enfin il
s’est intéressé à la composition sur ordinateur et au
mixage avec son ami Spike.
Pete Doherty signe avec son nouveau groupe un
album brut et effronté. Les chansons sont nerveuses
et renouent avec le rock des origines : direct, sans
fioritures. Toute la symbolique rock est présente
dans la musique et dans les textes de ce dandy
décadent qui incarne l’archétype de la rock star
moderne (ou peut-être la renaissance des grandes
rock stars du passé ?). ‘Fuck Forever’, hymne à la
liberté, donc au rock, semble résumer tout le
personnage de Pete Doherty qui joue la carte de
l’autobiographie : citations à peine voilées renvoyant
à ses déconvenues médiatiques et la présence
de Kate Moss sur le titre ‘La belle et la bête’. Produit
par l’ex-Clash Mick Jones, Doherty emprunte aux
groupes mythiques (les Clash, les Beatles) pour
créer un album inspiré à la gloire du rock. [Myriam]
Après quelques années de travail
en studio, sur scène et derrière
les platines, il nous propose
aujourd’hui son premier album. Il
n’est pas question de mixes ici.
Tous les titres sont des réalisations
exclusives, parfois accompagnées
par d’autres artistes invités. L’ensemble propose une
promenade dans les différents styles de musique
électronique. On sent que le DJ est là par un choix
subtil de sonorités et des rythmiques solides sans
être trop répétitives. De même la construction des
morceaux est sans faille. Les premiers titres sont
orientés drum and bass mais avec chaque fois un
petit élément décalé emprunté à un autre style,
comme la techno ou la tribale. On culmine avec un
titre jubilatoire qui scande ‘Rythm of Geneva’ avec
un effet sur cette phrase que je vous laisse découvrir :
un futur hymne pour les soirées sous l’égide de
l’homme-bouddha. Puis le rythme devient plus
classique, les caisses claires s’estompent et l’on
pénètre dans la seconde moitié de l’album plus
orientée dance-club. Le kick se fait plus marqué sans
jamais tomber dans la grosse techno de bourrins.
www.babyshambles.net
> Knut
Terraformer
Conspiracy Records
Les vétérans de la scène bruyante genevoise sont
de retour avec un nouvel album brutal, malsain et
alambiqué à la frontière de l’univers sonique de
formations comme Isis et d’un déluge dévastateur
dans le trend de Converge. Aussi à l’aise dans des
plans bourrins où les rythmiques sont martelées
frénétiquement et les textes vociférés avec furie
comme sur ‘Wyriwys’ que dans des ambiances post
rock expérimentales à l’image de l’entêtant ‘Evian’, le
groupe nous emmène faire un nouveau voyage dans
leur univers musical si particulier. A la fois torturées
et entêtantes, les douze nouvelles compos de Knut
devraient combler les inconditionnels du groupe
ainsi que les amateurs de son à des années lumières
des projets aseptisés et redondants qui inondent les
bacs des disquaires. [Christian]
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
20
www.hydrahead.com/knut
L I V R ES
BD
GAM E S
À nouveau Boodaman sait travailler ses sons
pour sortir des sempiternelles banques usuelles
surexploitées. Il triture ses machines, tortille leurs
paramètres pour en extraire ce qui lui plaît. Il y a
toujours une recherche certaine tant dans les sonorités
synthétiques que dans le traitement des samples et la
gestion des effets. Le mixage est également très propre.
Il a été effectué en grande partie dans les locaux du
collectif Next Step Corporation à Vernier. Les petits
doigts et les grandes oreilles de nos artistes ont oeuvré
avec inspiration avec l’utilisation d’une technique
pointue. Il y a du Fat Boy Slim, certes, mais avec une
touche européenne des plus agréables. Franchement,
voilà une production d’ici qui vaut largement les
produits offerts par de plus grandes sociétés. Pour
finir, je ne peux que vous conseiller une visite sur le site
de Boodaman : ses apparitions live y sont annoncées…
et elles sont suffisamment fréquentes pour saisir
l’opportunité de voir combien un live électronique de
qualité demande de concentration et de préparation.
[Etienne K]
> LAN
Faits divers
Irascible
Les huit joyeux drilles originaires du Jura helvétique
sont de retour pour un deuxième album quatre ans
après leur première apparition discographique. Au
menu de cette production un mélange de ska, de
musique festive et de chanson réaliste soutenant des
textes interprétés en français qui sont empreints de
l’influence de la déferlante alternative qui envahit
l’Hexagone il y a bientôt une vingtaine d’années. A
l’aise dans les phases rentre-dedans comme dans les
instants plus intimes, nos compatriotes nous livrent un
CD soigné qui évite habilement les redondances sans
pour autant partir dans tous les sens. Une mention
spéciale pour les lyriques subtiles et militantes de ‘Les
jumelles’, camouflet pacifiste malheureusement encore
trop actuel, ainsi que ceux de ‘Vive l’internationale’,
manifeste multiculturel. [Christian]
AN I M E
M A N GA
www.boodaman.com
www.nscorp.org
www.lan.cd
> CONCOURS ‘Boodaman’
> CONCOURS ‘LAN’
Gagne un exemplaire de l’album ‘New Environment’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire de l’album ‘Fait divers’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Boodaman
Merci au groupe LAN
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
HAR D WAR E
TR AN S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SO RT I R
S O C I E TE
SO C I E T E
> The Darkness
One Way Ticket To Hell
And Back
> Jean-Louis Aubert
Ideal standard
Virgin / EMI Music
SORT I R
Warner Music
‘Les chansons existent déjà (...), il faut juste les
attraper’ rappelait l’artiste en faisant référence à
Keith Richards des Rolling Stones. Ce nouvel album
tendre et rêveur, ‘Ideal standard’, marque son retour
après quatre ans de silence. De rock, ici, il n’est plus
trop question, ce qui est très décevant ! Aubert a
lentement glissé vers des chansons pop baladines
comme ‘Point final’, très acoustique et bien arrangée,
parfois embellies d’un piano caressant comme dans
‘L’heure bleue’. Si le single ‘Parle-moi’ est plus
nerveux, formaté sûrement pour les ondes, il n’est
pas moins emblématique de cet album qui se veut
doux et serein, voire courtise avec le reggae. Voilà
un CD tout en simplicité qui se laisse écouter sans
se prendre la tête. [Carlos Mühlig]
M US I Q U E
Surprise, les Darkness sont de retour avec Justin
Hawkins, leur charismatique chanteur à la voix plus
qu’aiguë, qui, selon la rumeur, aurait laissé tomber
les costumes de scène. Une intro à la flûte de pan et
chœurs, une pause, et c’est parti pour le groupe qui
a la prétention d’être le meilleur groupe sur terre,
celui qui a pour mission de ramener le rock’n’roll de
qualité dans les bacs. Les compos sont intéressantes,
la guitare bien en avant, tandis que des chœurs à la
Queen et des textes démontrent que ce groupe a un
sens de l’humour bien anglais. Les Darkness sont
un groupe qui fera parler d’eux, ils auront des
partisans et des détracteurs ; moi je peux juste
conseiller d’écouter les titres ‘Bald’ et ‘One Way
Ticket’ ou l’intro de ‘Dinner Lady Arms’. [Suzy]
≥
CINEMA
22
http://jeanlouisaubert.emi-artistes.biz/
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
www.thedarknessrock.com
> Loaded
mixed by DJ Pure
> Mortal Love
I Have Lost...
SonyBMG
Massacre Records
DJ Pure nous présente la compilation officielle de la
grande rave Loaded du Nouvel-An à Zürich. Ce CD
spécialement mixé pour l’occasion met l’accent sur
un style trance bien particulier : la part faite aux
artistes locaux et nationaux est importante. On y
trouvera notamment deux morceaux produits par le
Bernois Excelios et par la Zurichoise Laydee Jane.
Les Suisses romands ne sont pas en reste : des
artistes comme K&D, alias Koris et Djule, présentent
ici leur nouvelle production (bientôt sur leur propre
label, Unleashed Records). Un choix de dix-neuf
titres aux sonorités trance/tech-trance a été
sélectionné par le Bernois, vétéran du monde de la
techno. Toujours à l’avant-garde musicale, DJ Pure
saura habilement préparer les amateurs de trance à
l’univers des grandes raves. [Chloé D.]
Je découvre ce groupe originaire de Norvège formé
de six musiciens. Je n’imaginais alors pas qu’il
tournerait en boucle dès la première écoute. Cet
album est leur deuxième opus – le premier s’intitule
‘All The Beauty...’. Si j’en crois cet album, leur
domaine de prédilection est le rock gothique, et ils
s’en sortent très bien. Peut-être que vous avez déjà
entendu leur single ‘Adoration’, il donne un très bon
aperçu de l’ensemble. Au chant nous retrouvons
une femme qui se fait surnommer ‘Cat’. Sa manière
de chanter nous fait penser à des groupes comme
Xandria ou Leave’s Eyes. Le reste du groupe est
composé d’une batterie, d’une basse, de deux
guitares et d’un synthétiseur. C’est vous dire si le
résultat qui en découle se laisse écouter avec plaisir
et étonnement. [Andrek]
www.djpure.ch
www.mortallove.com
> The Strokes
First Impressions of Earth
> Supergrass
Road To Rouen
RCA Records (USA)
EMI
Après seulement deux albums, les Strokes se
révélaient déjà comme l’un des groupes les plus
inventifs de ce début de siècle, et ce troisième volet
de leur discographie ne démentira pas cette image.
Les titres y sont plus travaillés, plus techniques que
les précédents, peut-être un peu plus léchés mais
sans délaver ce rock râpeux qui leur est propre et
ces riffs lancinants qui trottent dans la tête des jours
durant… Les fans de la première heure seront peutêtre un peu déroutés mais cet album touchera sans
doute un public plus large sans pour autant être
‘commercial’. Remarquable d’efficacité, cet album
marque certainement un tournant dans la carrière de
ce jeune groupe qui a su tirer son épingle du jeu là où
d’autres s’empêtrent dans de pâles copies du rock
‘seventies’. [Frux]
Pour ce nouvel opus, Supergrass adopte un style
moins abordable et plus personnel, qu’on pourrait
presque qualifier de suicide commercial, tant on est
loin des chansons pop immédiates et irrésistibles que
le groupe nous a proposées dans le passé. ‘Road To
Rouen’ est néanmoins un album de grande qualité
qui emmène l’auditeur dans un voyage musical
original. Certes, ceux qui aimaient Supergrass pour
ses anciens tubes seront sans doute déçus, mais pas
les vrais fans, car les musiciens n’ont rien perdu de
leur talent et proposent un vrai travail de création à
travers ces brefs instants d’inspiration. Plus que des
chansons, les neuf morceaux réunis ici sont avant
tout des atmosphères, des tableaux musicaux. Un
disque original, rare et osé de la part d’un groupe qui
veut conserver son intégrité musicale. [Myriam]
www.thestrokes.com
www.supergrass.com
> CONCOURS ‘The Strokes’
> CONCOURS ‘Sir Colin’
Gagne un exemplaire de l’album ‘First Impressions of Earth’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire de l’album ‘Crazy’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à SonyBMG
Merci à Sir Colin
> Starsailor
On the Outside
Epic Records
EMI Music
Et ça continue ! Tout pouvait nous laisser penser
qu’après le décès du leader charismatique Michael
Hutchence en 1997, INXS allait se conjuguer à
l’imparfait. C’est d’ailleurs ce que certains auraient
souhaité, comme lors de la disparition de Bon Scott
du groupe AC/DC. C’était sans compter qu’en tant
que bons Australiens, ils allaient tenter de sauter les
obstacles avec ‘Switch’, leur nouvel album au nom
très évocateur. Pour réaliser ce projet, J.D. Fortune
les a rejoints pour essayer de reprendre le flambeau.
Ce nouveau chanteur a gagné sa place au sein du
groupe suite à un concours télévisé intitulé ‘Rock
Star : INXS’. Tous les moyens sont bons, nous diront
ces power men ! Cette nouvelle réalisation nous
laisse toutefois un arrière-goût de réchauffé en
travers de la gorge. [Ghassan]
Après l’immense succès de ‘Silence Is Easy’ et de
son single remixé ‘Four to the Floor’, Starsailor sort
un troisième album. Efficace en tête de liste, ‘In the
Crossfire’ est un morceau agréable dans lequel on
reconnaît dès les premiers accords les couleurs
brit-pop de Starsailor. ‘In my Blood’ mêle piano et
rythmes de batterie saccadés, avec refrain et petit
break à la Doors. Dans ‘Faith Hope Love’, le groupe
nous sert un refrain style Mötley Crüe. Bien que très
claire et plutôt originale, la voix de James Walsh
reste toujours dans les mêmes harmonies et ne sort
que très rarement de son chemin. L’ensemble de
l’album laisse une impression un peu lourde avant
d’atteindre la dernière chanson, ‘Jeremiah’, voix
et guitare, épurée et sensible, qui clôt le disque
magnifiquement. [Camille]
www.inxs.com
www.starsailor.net
> Dogzy Malone
Geneva Terrorist Attack
> Queens of the Stone Age
Over the Years and
through the Woods
Laïone production
La scène rap genevoise foisonne de jeunes talents
méritant d’être connus. Parmi ceux-ci, on trouve
Dogzy ‘Blue’ Malone, jouteur verbal qui a déjà
fait ses preuves. Voici aujourd’hui sa mixtape 100 %
hip hop : il a choisi les artistes, conçu la plupart de
la production musicale, ainsi que le judicieux
concept graphique, qui reprend les codes du célèbre
jeu vidéo GTA. Sur fond d’émission radio terroriste
et musicale, on a une grosse vingtaine de titres,
véritable florilège des styles du milieu rap genevois
(freestyle, ragga…), ponctués par les interventions
tonitruantes de l’animateur radio (Dogzy, évidemment).
Les sons sont recherchés, actuels et originaux, on n’a
pas le temps de s’ennuyer, grâce à un éclectisme des
styles et des flows proposés. [Rachid Guettari]
www.gtamixtape.com
> CONCOURS ‘Delieutraz’
Gagne un exemplaire de l’album ‘16/9’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Matthieu Delieutraz
Interscope
Moins d’un an après la sortie triomphale de leur
quatrième album ‘Lullabies To Paralyze’, les Queens
sont de retour dans les bacs avec leur premier
enregistrement public officiel. Agrémenté d’un DVD
bourré jusqu’à la gueule d’un concert, de prises
historiques ainsi que de contributions de légendes
du rock, cet objet devrait figurer en bonne place
dans toutes les discothèques rock qui se respectent.
Piochés habilement dans toute la discographie
de ce groupe à géométrie
variable, les titres figurant
sur cette production allient
merveilleusement l’esthétisme
musical de la bande de Josh
à la fougue scénique de ce
gang toujours très à l’aise sur
scène. Même si quelques hits
du groupe manquent à l’appel
sur la version CD, il demeure
un achat indispensable.
[Christian]
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
> INXS
Switch
VOYAG E
www.manuchao.net
23
www.qotsa.com
AN I M E
www.mathieu-delieutraz.ch
≥
T R A N S P O RT
La Mano Negra est un groupe que je ne pensais pas
trop voir compilé. Un brasier punk, rock, funk, rap,
salsa, zouk, flamenco, bref un torrent d’énergie
libérateur sorti tout droit de l’underground parisien
et que je n’imaginais pas une maison de disques
faire rentrer dans ses stratégies de rentabilisation
maximum via l’inévitable ‘Best of’. Sauf que là, pour
une fois ils ont fait les choses bien : 24 titres à la clé
avec un CD supplémentaire 100 % live. Tous les
classiques sont présents comme par exemple ‘Mala
vida’, ‘Kingkong five’, ‘Pas assez de toi’, le magnifique
‘Out of Time Man’ ou encore ‘Indios de Barcelona’
mais aussi du live et deux inédits. Rien à dire, la
compile est parfaite pour ceux qui veulent l’essentiel
d’un des groupes internationaux les plus excitants
de sa génération. [Carlos Mühlig]
H A R DWAR E
N’est-ce pas déjà là un titre bien évocateur ? La
pochette de cet album est un avant-goût de ce qu’on y
découvre à l’intérieur. Aussi suggère-t-elle la lucarne
du septième art : pochette cartonnée, format 16/9
(une pièce spéciale et rare à l’esthétique fort plaisante),
et surtout la musique évoque le cinéma, la fiction. Des
images défilent dans l’imaginaire tout au long de
l’écoute de ce troisième album, travail artistique de
qualité misant sur la collaboration et la combinaison
de talents. Lors de l’enregistrement de ‘16/9’, il
rencontre Alain Frei, leader du combo électro Aloan et
l’invite à électriser ses compositions. ‘16/9’ explore
de nouveaux horizons ; les sons des instruments –
guitare flamenco, basse, batterie ou accordéon – se
mêlent subtilement aux samples. [Nat]
GAM E S
EMI Music
BD
Autoproduit
L I V R ES
> Mano Negra
Best of (1989 – 2005)
M A N GA
> Mathieu Delieutraz
16/9
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
≥
> Cream
Reunion at Royal Albert Hall
> Bérurier Noir
L’opéra des loups
Warner Music Vision
Folklore de la Zone Mondiale
Ce double DVD permet de partager les extraordinaires
moments vécus par les spectateurs de ces concerts
mythiques de Cream, la formation du légendaire
Eric Clapton. Toujours présent depuis les origines
du rock et de la pop, entouré de ses compères
Ginger Baker et Jack Bruce, le pape de la stratocaster
officie dans un temple à sa mesure.
Ils nous l’avaient bien dit l’an dernier, les Béru,
‘même pas morts’ ! Et bien maintenant ils nous en
donnent la preuve et en images s’il vous plaît !
Certains avaient peut-être entendu parler de la
reformation en 2004 du groupe mythique que sont
les Bérurier Noir et pas mal ont enragé de ne pas
pouvoir assister aux quelques concerts qu’ils ont
donnés alors… Rassurez-vous, vous trouverez sur
ce CD/DVD des extraits des différents concerts en
France et ailleurs qui vous prouveront, si besoin est,
qu’ils n’ont rien perdu de leur énergie, mais aussi
quelques bonus et indices qui laissent à penser à
une sorte de ‘renaissance’ pour 2006… à voir.
Seul bémol, les puristes regretteront les designs
clownesques des covers d’antant, remplacés sur cet
opus par un dessin à la ‘Tank Girl’. [Frux]
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
24
www.fzm.fr
Et la messe se déroule en enchaînant des morceaux
devenus de véritables standards, joués, imités,
interprétés mais jamais égalés. Voici trois papys qui
ont une pêche toute intérieure, un son d’une
puissance à coucher les punks des banlieues, une
technique à faire pâlir bon nombre de musiciens.
Enregistré en public les 2,3,4 et 5 mai 2005, cet
album est tout simplement un de ces moments
inoubliables et rares que seuls les vrais musiciens
savent offrir.
> The Concert
for Bangladesh
Apple / Warner Music Vision
Premier concert caritatif de l’histoire, le ‘Concert
for Bangladesh’ fut organisé par George Harrison
à l’instigation de son ami Ravi Shankar, le maître
indien du sitar, pour venir en aide aux Bangladais
confrontés aux violences, à la famine et aux
épidémies. Quelques-unes des plus grandes stars
de l’époque furent réunies au Madison Square
Garden de New York ce 1er août 1971 : Ringo Starr,
Eric Clapton, Bob Dylan, Ravi Shankar ou encore
Billy Preston. Loin des grandes mises en scène
actuelles, ce show étonne par sa spontanéité et sa
simplicité et ressemble presque à un jam entre amis.
Un deuxième DVD propose un documentaire avec
des interviews récentes des acteurs et des témoins
de cet événement qui a fait prendre conscience au
monde du pouvoir de la musique. [Myriam]
N’ayant plus rien à prouver,
ils sont totalement libérés et
se lancent dans des acrobaties
musicales inattendues et
savoureuses. Ils ne sont que
trois mais laissent croire
qu’ils sont plus. Dès les
premières mesures la leçon
commence : blues, rythm &
blues, rock classique, ballade,
rock psychédélique … leur talent y passe et avec lui
c’est l’Histoire de la musique qui défile. On sent les
années soixante, si pleines de promesses rebelles,
la fuite dans le rêve psyché des années septante, le
retour cruel à la réalité pour la décennie suivante,
l’attente pour nonante … Ce vingt-et-unième siècle
sera-t-il enfin celui de l’essort de mille groupes
comme Cream ? Cet album réconcilie avec la vie,
avec cette pulsation sourde et profonde qui est
l’essence même du rock. Ce double DVD est tout
simplement indispensable pour qui aime la musique.
[Etienne K]
www.theconcertforbangladesh.com
> Ondi Timoner
Dig!
TF1 Video
Sept longues années à suivre les querelles qui relient
les Brian Jonestown Massacre et les Dandy Warhols
au travers de leurs deux leaders respectifs, Anton
Newcombe et Courtney Taylor, c’est ce que nous
propose Ondi Timoner dans ce documentaire fort en
gueule ! Alors que les Dandy viennent de signer chez un
Major, Anton lui se refuse à toute forme de compromis
et va causer le chaos au sein de son groupe. Les deux
groupes se respectent et se haïssent mutuellement
mais se différencient radicalement de par leur choix, ce
qui mènera les Dandy Warhols au succès, quant à Anton
et les BJM… c’est sur internet que vous pourrez les
entendre, car Monsieur Newcombe n’est pas à vendre.
Une histoire un peu surréaliste et pourtant bien réelle du
rock indé US, un duel à la Blur/Oasis avec plus d’excès.
Instructif. [Frux]
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
www.warnermusic.ch
www.dig.fr
> CONCOURS ‘CREAM’
Gagne un exemplaire du DVD ‘Reunion at Royal Albert Hall’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Warner
AN I M E
M A N GA
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GAM E S
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VOYAG E
ARTS
CINEMA
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M US I Q U E
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SORT I R
SO C I E T E
SO C I E T E
SORT I R
De Steven Spielberg
Avec Eric Bana, Daniel Craig et Matthieu Kassovitz
UIP
Le cinéma américain est souvent raillé comme un divertissement écervelé pour
simplets, cependant on ne peut nier qu’il a toujours eu une forte conscience
politique, avec des films comme ‘Platoon’, ‘JFK’ ou encore ‘Mississippi Burning’.
Hollywood arrive souvent à mêler avec bonheur son sens de ‘l’entertainment’ à
des thèmes lourds de l’actualité ou du passé américain, ce qui rend ses films
d’autant plus efficaces. En ce moment, il y a une véritable renaissance de cet
engagement politique, avec entre autres les deux prochains films de George
Clooney (‘Good Night and Good Luck’, chroniqué page 28, sur le maccarthysme,
et ‘Syriana’ sur la guerre du pétrole), ‘Jarhead’ de Sam Mendes (sur la guerre
américaine en Irak) et donc ce ‘Munich’.
CINEMA
M US I Q U E
> Munich
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L I V R ES
BD
GAM E S
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VOYAG E
ARTS
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Steven Spielberg est un réalisateur brillant, on attend de lui le meilleur pour
parler d’un des épisodes les plus sombres de l’ultrasensible conflit israélopalestinien, la tragique prise d’otages des athlètes israéliens aux Jeux
Olympiques de Munich de 1972. Pourtant, le cinéaste étant de confession
> Les arbres de Josh
juive, on peut légitimement se demander s’il sera bien impartial dans cette
affaire. Le choix d’ouvrir et de fermer le film par le menu récit de la mort des
athlètes tend à faire croire que malgré toute sa volonté d’équilibre (certainement
non feinte), il désigne les terroristes palestiniens comme les méchants.
D’autant qu’il fait ostensiblement s’interroger les agents du MOSSAD sur la
justesse de leur mission, prenant d’infinies précautions pour éviter les
dommages collatéraux.
Mais d’un strict point de vue cinématographique, le film est magnifique, la
virtuosité de la mise en scène de Spielberg étant une fois de plus démontrée
par la scène d’ouverture sur la prise d’otages. Le choix de se concentrer sur
l’opération de vengeance et d’alterner les points de vue procède aussi d’une
bonne idée, ainsi que la reconstitution minutieuse des années 70, allant même
jusqu’à reprendre les codes du cinéma européen de l’époque. En optant pour
un œil analytique, précis, Spielberg tente d’évacuer l’émotion pour nous faire
considérer les évènements d’un œil dépassionné. Mais même avec ce luxe de
précaution, le film n’en demeure pas moins polémique. Son questionnement
de la judaïcité et des idées sur lesquelles s’est créé Israël irritera les uns, son
absence d’exploration des motivations des terroristes agacera les autres.
Malgré tout cela, ‘Munich’ est un grand film, dont la scène finale contient
l’audacieuse prise de position de Spielberg.
[Yamine Guettari]
> Sheitan
De Peter Entell
Avec Josh Haning, Marshall Leitner-Hanig et Leslie Leitner
Show And Tell Film
De Kim Chapiron
Avec Vincent Cassel,
Roxane Mesquida et
Olivier Barthelemy
Frenetic Films
Grand gagnant du prix du jury au
Festival International de Montréal,
ce film suisse, en français et en
anglais, gagne haut la main le prix
tant convoité et devient en même
temps le deuxième et seul long
métrage documentaire préféré du
public de Montréal parmi les 187
films montrés au festival. Ce
documentaire très touchant (âmes
sensibles s’abstenir) fait revivre
le souvenir d’un ancien ami et
compagnon de route décédé d’un
cancer il y a quelques années déjà. Il
nous dévoile comment Josh se filme
ou filme Marshall, son fils, lorsqu’il
apprend que ses jours sont comptés.
C’est un film très personnel en fait
que Peter Entell, qui vit depuis trente
ans dans la région genevoise, nous projette dans la figure. En parlant d’un
réalisateur qui a perdu un ami et qui s’adresse à un fils qui découvre peu à peu qui
était son père, le réalisateur nous fait découvrir une histoire très intime et privée
qui nous emporte et nous émeut, sans donner pour autant le sentiment d’un
voyeurisme malsain. Très bonne réalisation qui raconte l’histoire universelle de la
vie : l’amour et la mort, l’amitié et le respect, mais
également le besoin de transmettre à la génération
suivante quelque chose de soi-même.
N’ayons pas peur des mots, ce film
représente à mes yeux l’un des
longs métrages les plus hardcore
et trash que j’ai vus ces dernières
années. Il mixe horreur, sciencefiction, zoophilie, religion, sexe et
bien d’autres choses, dans un
tourbillon psychédélique. La veille
de Noël, Bart, Ladj, Thai, Yasmine
et Eve quittent une soirée qui a mal
tourné. Eve, une allumeuse, les
invite chez elle. Mais lorsque cette
jeunesse urbaine se retrouve dans les griffes de Joseph (le grand Vincent
Cassel), l’étrange gardien de sa maison de campagne, la rencontre bascule dans
un conte macabre et sanglant. ‘C’est une satire. Il n’y a pas de gentils, pas de
méchants. Pas de démagogie et pas de culpabilité. Si les gens y voient des
choses provocantes, ils passent à côté de mes intentions qui sont de montrer
une mosaïque de gens, d’univers, de folies’, se force à expliquer Kim Chapiron
avant même les premières critiques. Tout de même, cette façon de dévoiler une
image de la vie urbaine de ces jeunes risque de choquer, et pas seulement ceux
qui n’ont pas assez d’humour pour le prendre au second degré. J’espère
seulement que les spectateurs sauront apprécier
l’excellent jeu de ces comédiens improvisés et
les petites histoires qui s’entremêlent du début
à la fin.
[Carlos Mühlig]
[Carlos Mühlig]
> CONCOURS ‘Les arbres de Josh’
> CONCOURS ‘Sheitan’
Gagne des places pour ‘Les arbres de Josh’ en envoyant un mail à
[email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne des places pour ‘Sheitan’ en envoyant un mail à
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Show And Tell Films
Merci à Frenetic Films
SO C I E T E
> Fun With Dick And Jane
Prenez les mêmes ingrédients qui ont fait le succès du film ‘Jumanji’, ajoutez
quelques nouveaux détails dans le scénario, un nouvel univers et une nouvelle
histoire, et vous obtenez ‘Zathura’. Ce nouveau film d’aventure, qui mélange
bien les scènes d’actions, une intrigue trépidante et un peu d’émotion, n’a plus
l’attrait de la nouveauté, mais tire son épingle du jeu grâce au progrès
technique remarquable des effets spéciaux actuels. Le scénario a plus ou
moins le même schéma que celui de ‘Jumanji’, dont il est une suite assumée
(la mention ‘par les créateurs de Jumanji’ est bien mise en avant). De même
que dans son prédécesseur, nos jeunes héros vont tomber sur une boîte de
jeu magique, avec plus ou moins les mêmes règles que celle de ‘Jumanji’. Le
but est bien entendu de finir la partie pour pouvoir revenir sur terre, tout en
sauvant les membres de la famille en danger. Cette fois le jeu se déroule dans
l’espace alors gare aux méchants aliens et aux pluies de météorites. On
retrouve aussi un petit côté moralisateur, dédié spécialement aux enfants qui
ont des frères ou sœurs. Rien de bien nouveau sous le soleil, mais cela reste
avant tout un divertissement idéal pour une sortie en famille.
M US I Q U E
CINEMA
De Jon Favreau
Avec Josh Hutcherson, Jonah Bobo et Tim Robbins
Buena Vista International
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ARTS
> Zathura : une aventure spatiale
VOYAG E
A l’heure où les remakes abondent, ‘Les folies de Dick et Jane’ est le dernierné, avec Jim Carrey et Téa Leoni dans les rôles titres. Le film commence sur
l’image de la parfaite petite famille : Dick fait carrière dans la finance et a des
grandes chances d’être promu, Jane travaille dans le voyage mais espère
secrètement que Dick aura de l’avancement pour pouvoir se retirer dans son
rôle de femme au foyer. Ils ont aussi un fils, qui commence à ressembler
davantage à sa gouvernante hispanique qu’à ses parents, et bien sûr
l’élément essentiel à toute famille américaine qui se respecte : un chien.
Malheureusement, au moment où Dick est effectivement promu, sa boîte fait
faillite à cause des actions illégales de ses superviseurs. La famille Harper
passe donc du confort à la ruine dans le même après-midi. Il s’ensuit la
dissolution de tout ce qui avait de l’importance pour eux : la maison parfaite
dans le voisinage parfait, remplie d’objets parfaits et de la parfaite famille. À
une époque où les scandales de fraudes et de malversations pullulent, le film
trouve les faveurs du public.
SORT I R
De Dean Parisot
Avec Jim Carrey, Téa Leoni et Alec Baldwin
Buena Vista International
[Carlos Mühlig]
> CONCOURS ‘Fun With Dick And Jane’
> CONCOURS ‘Zathura’
Gagne des places pour ‘Fun With Dick And Jane’
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Gagne des places pour ‘Zathura’
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Buena Vista International
Merci à Buena Vista International
H A R DWAR E
GAM E S
BD
Ce film mongol raconte, avec une grande
simplicité narrative mais une richesse en
paysages grandioses, l’histoire touchante d’une
petite fille âgée de six ans, Nansal, l’aînée d’une
famille de nomades du Nord de la Mongolie. Un
jour, alors qu’elle était partie chercher de quoi
réchauffer la yourte, elle ramène chez elle un
chien abandonné, mais son père pense qu’il
va leur porter malheur et veut qu’elle s’en
débarrasse. Nansal tente alors de le cacher,
mais le jour où la famille déménage, elle doit à
sa grande peine abandonner le chien... Si à première vue, ce long métrage
vous paraît sans intérêt, peut-être à cause d’un scénario un peu simpliste,
sachez que la réalisatrice a avant tout tenté d’expliquer le fossé qui existe
entre le mode de vie nomade et celui des sociétés industrialisées. Le film
soulève donc des interrogations et nous dévoile avec des superbes images la
population nomade qui voyage en fonction des pâturages servant à nourrir le
bétail. Une superbe aventure, avec
une petite touche de drame, dans
laquelle la réalisatrice a pris grand
soin de refléter avec détail la vie
quotidienne des nomades, mettant
donc à contribution la population de
la région.
L I V R ES
[Jenifer Cross]
De Byambasuren Davaa
Avec Urjindorj Batchuluun, Buyandulam Daramdadi Batchuluun
Ascot Elite Entertainement
M A N GA
Au final l’effet recherché est
parfaitement atteint : Carrey et
Leoni se donnent en spectacle
et le public ressort en riant
sans avoir réfléchi du tout.
Pour s’amuser un peu, allez
donc du côté de chez Dick et
Jane !
> Le chien jaune de Mongolie
AN I M E
Le point positif du film est la façon dont la famille reste soudée pour faire face
ensemble à ce revers de fortune, sans s’accuser mutuellement de leurs
malheurs. C’est rafraîchissant de voir un modèle familial si positif qui se bat
pour continuer à contribuer à la société en tant que famille et non en tant
qu’individus. Bien qu’il ait fallu du temps pour mettre en place l’histoire et en
arriver au côté comique, le film ne cherche pas à vous faire réfléchir
profondément et les personnages ne sont pas creusés à fonds, ils sont vite
cernés et on sait tout de suite où ils vont nous amener, pas la peine de
s’étendre des heures là-dessus. Venons-en directement aux blagues ! Le
public veut voir Carrey et Leoni se débattre avec leur coup du sort, comme
l’ont suggéré la bande-annonce. Tant qu’on y est, parlons de l’éclairage. Dans
la plupart des scènes, leurs visages remplissent l’écran, baignés dans une
lumière dorée, peut-être pour indiquer les élus pour le succès. Ce qui a
démarré comme un léger indice visuel devient vite aussi subtil qu’un coup de
massue sur le crâne, dont le spectateur moyen aurait pu se passer.
T R A N S P O RT
[Carlos Mühlig]
SO C I E T E
CINEMA
Skieurs de l’extrême, mais aussi réalisateurs, les frères Falquet
vous emmènent à flanc de montagne pour une balade qui vaut le
coup d’œil, assez différente des films de ski standards…
∏
‘Huck & Chuck’ est votre quatrième court-métrage en collaboration
avec votre frère. Est-ce que c’est toujours aussi difficile de se lancer
dans un tel projet ?
> Loris Falquet : C’est tout le contraire, nous faisons tout pour que nos projets
évoluent et ne se ressemblent pas. Nous ne voulons pas simplement faire une
démo de ski, beaucoup d’autres le font déjà et le font bien.
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
28
Etats-Unis, années cinquante : le sénateur McCarthy, obsédé par la menace
communiste, lance dans tout le pays une ‘chasse aux sorcières’. Edward
Murrow, présentateur d’une émission d’informations sur la chaîne CBS,
décide, avec le soutien de son équipe, de sortir de l’impartialité et de dénoncer
les méthodes abusives de l’homme politique. Une partie de bras de fer
s’engage alors… Comme les publicitaires ne voudront plus soutenir
l’émission, Ed Murrow compensera de sa poche les pertes financières !
L’émission sera à l’origine d’une réelle prise de conscience par la population
américaine. Mais la conclusion sera amère : en fin de compte, le plus fort, ce
n’est ni le pouvoir politique ni celui de l’information mais bien la puissance de
l’argent.
George Clooney a choisi d’adapter cette histoire vraie en hommage à Ed
Murrow mais aussi à un certain journalisme. Le choix a été pris de filmer en
noir et blanc, ce qui donne au spectateur l’impression d’être véritablement
transposé dans les années 50 (et surtout dans la vision que nous en avons…)
et a permis également d’utiliser de vrais documents d’époque. George Clooney
a décidé, par exemple, de montrer les véritables interventions de Joseph
McCarthy car la même hargne venant d’un acteur aurait pu sembler factice ! Le
film, presque tourné en huis clos (l’histoire est montrée depuis les studios de
télévision), monté avec des moyens modestes, est néanmoins passionnant.
Plusieurs protagonistes de l’épisode véritable (dont les époux Wershba) se
trouvaient sur le plateau et ont pu conseiller toute l’équipe.
A recommander à tous ceux qui s’intéressent à l’Histoire, la politique, le rôle
des médias. En revanche, préparez-vous à une oeuvre de réflexion et non à
une super production hollywoodienne (idée fausse que le nom de Clooney
pourrait vous faire venir à l’esprit) : vous serez certainement poussés, à l’issue
du film, à vous interroger sur ce qu’on nous sert actuellement sur certaines
chaînes et pourquoi. Ou plutôt à comprendre l’ineptie de certains programmes.
Il est également toujours fascinant de s’intéresser aux personnes qui ont su
faire le bon choix à un moment critique, en sacrifiant parfois leurs intérêts
personnels. Dans le rôle d’Ed
Murrow, David Strathairn est
imposant d’intégrité. Un film
très intelligent au cours duquel
on ne s’ennuie jamais !
M A N GA
L I V R ES
[Isandre]
AN I M E
> Huck & Chuck
De George Clooney
Avec David Strathairn, George Clooney et Robert Downey Jr.
Ascot Elite Entertainment
M US I Q U E
SORT I R
> Good Night
and Good Luck
Comment décririez-vous ce quatrième
court-métrage ?
> L’exemple que nous donnons aux jeunes
aujourd’hui est le même qui nous a été donné
il y a dix ans. Nous avons voulu traiter ce
sujet à notre manière, ce film est une petite
fiction qui joue habilement avec la réalité des
images de ski.
La musique d’un film n’est jamais facile à choisir. Pour vous, quels
ont été les critères pour trouver les bons morceaux qui accrocheront
les spectateurs ?
> Effectivement, le choix de la BO est capital, la
musique du film représente une grosse partie de
sa réussite. Nous devions trouver des groupes de
musique qui correspondent à ce que nous
cherchions et avec qui nous pouvions obtenir
les droits pour la vente de nos DVD (‘Huck &
Chuck’ est notre premier film en vente). Les
musiques, de Deep Metal Mechanic (DMM) et
MotherKingdom, mises à notre disposition correspondaient parfaitement à nos
attentes. L’évolution de nos musiques de films passera inévitablement par la
composition sur mesure et aujourd’hui grâce à nos rencontres sur ce dernier
court-métrage, cette idée va logiquement prendre forme dans nos futurs projets.
Tourner dans la ville de Lausanne, est-ce difficile ?
> Aucun souci ! En fait nous sommes souvent passés entre les gouttes et à
chaque fois que nous avons croisé la police, nous étions arrêtés et nos armes
(en plastique) étaient rangées.
Dans quelle partie de la planète ont été réalisées les scènes de
freeride ?
> Nous avons commencé le tournage des images de ski en Turquie au mois de
février, puis en Suisse de mi-février à début avril. Ensuite, nous sommes
partis pour Valdez en Alaska, la Mecque du freeride.
Les conditions météorologiques dans les différents endroits de
tournage ont été bonnes ?
> Les conditions d’enneigement étaient excellentes en Turquie et globalement
bonnes en Suisse, mais la météo a été assez difficile. Pour l’Alaska, nous avons
eu des conditions d’enneigement moyennes mais du beau temps pour nos trois
premiers jours. Quand la neige est arrivée pour une bonne semaine, nous avons
cru aux conditions de rêve mais finalement c’est le
danger d’avalanche qui a pris le dessus. Ce n’est
jamais facile de faire des images de freeride...
[Carlos Mühlig]
> CONCOURS ‘Good Night and Good Luck’
> CONCOURS ‘Huck & Chuck’
Gagne des places pour ‘Good Night and Good Luck’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne des DVD du film de freeride ‘Huck & Chuck’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Ascot Elite Entertainment
Merci aux frères Falquet
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
HAR D WAR E
TR AN S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SO RT I R
S O C I E TE
SO C I E T E
SORT I R
‘Stargate, la porte des étoiles’ est à la base un blockbuster fort
sympathique du spécialiste Roland Emmerich (sans doute le
meilleur de sa filmographie d’ailleurs), porté par l’indestructible
Kurt Russell. Bon film de genre mais certainement pas grand chef
d’œuvre, qui eut cru qu’il générerait une telle constellation de
séries autour de lui ? Explorons donc cet univers…
CINEMA
M US I Q U E
> Stargate : déclinaisons d’un succès
∏
L I V R ES
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
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L’aventure débute donc sur les grands écrans, avec la sortie du film en 1994.
L’histoire aurait pu s’arrêter là si quelques années plus tard une série n’avait
pas poursuivi les pérégrinations galactiques des explorateurs de la porte des
étoiles. Le pari osé du départ s’est révélé être une véritable réussite, qui fait
haleter des milliers de fans de ‘Stargate SG-1’. Pour ceux qui ne connaissent
pas, retour sur le scénario. Tout commence avec la
découverte par Daniel Jackson, un archéologue, de
la fonction inattendue d’un grand anneau métallique
mis à jour lors de fouilles près des pyramides.
En effet, ce vestige permet d’ouvrir un vortex
vers d’autres mondes. Bien sûr, le gouvernement
américain garde le secret et s’occupe d’organiser
l’exploration de la galaxie. Accessoirement, de
méchants extraterrestres, les Goa’ulds, qui se font
passer pour des dieux auprès des humains qu’ils
tyrannisent, restent à combattre par nos vaillants
explorateurs.
Mais pour ceux qui découvrent ce géant de la science-fiction, rien n’est
perdu... Les séries à fort succès, pour se maintenir dans la jungle télévisuelle,
ont développé une nouvelle stratégie, le ‘spin-off’, coup de marketing brillant
qui consiste à prendre un ou plusieurs éléments d’une série existante pour
en faire un nouveau produit indépendant, qui peut être consommé sans
connaissances préalables ou presque. La série ‘Joey’ construite autour du
personnage de Joey de ‘Friends’ est un exemple typique de spin-off. C’est
ainsi qu’est né ‘Stargate Atlantis’. Une autre équipe part à la découverte de la
cité engloutie d’Atlantis léguée par une ancienne
civilisation, mais située sur une autre galaxie ! Les
mêmes ingrédients sont là : explorations, méchants
extraterrestres (attention le nom change), et découvertes
fantastiques. Et incroyable, le scepticisme initial laisse
place au charme, la recette fonctionne. Certes, les
moyens ne sont pas les mêmes que ceux du grand
frère, mais le côté plus ‘démilitarisé’ de la série rend
les personnages plus attachants, plus prenants. Et
l’ambiance change avec un côté plus glauque, plus
horrifique. Ainsi chacun y trouve son compte, du fan
inconditionnel au néophyte.
L’équipe de choc de cette entreprise est constituée du
taciturne colonel Jack O’Neil (Richard Dean Anderson,
qui se recycle en McGyver cosmique), de la
bouillonnante astrophysicienne Samantha Carter, de
Daniel Jackson et de Teal’c, l’extraterrestre rallié à la
cause humaine. Ainsi, on ne compte plus les complots
déjoués, les apocalypses évitées et les alliances
extraterrestres. C’est là la véritable prouesse de la
série, utiliser un schéma invariable d’exploration, qui
est modulé à l’infini. Certains reprochent justement cet
aspect répétitif au concept, qu’en est-il dans les faits ?
Avec le DVD de la huitième saison, le fan est en droit de se demander si
l’alchimie est toujours au rendez-vous. Force est de constater que les
scénaristes parviennent à surprendre et retenir le spectateur. La recette ?
Quelques changements de rapports entre les personnages qui redonnent du
piment à leurs relations, des histoires avec une touche d’humour et
d’autodérision, mais surtout, des acteurs qui semblent réellement être tombés
dans la routine... des missions cosmiques ! Une machine bien huilée donc.
Pour ce qui est du DVD en lui-même, pas de bonus extravagants : un
commentaire, quelques photos et un lien interactif pour le web. Un point est
cependant à souligner, le graphisme du menu intégré dans le décor de la base,
très esthétique ! Cependant une question subsiste : est-il encore possible de
pénétrer les arcanes de ce monde aux détails incroyables, sans en avoir suivi
les débuts ?! Mission impossible à mon avis…
Quelques accessoires restent néanmoins à trouver pour les plus acharnés : la
bande originale qui mélange la musique du film et de la série, un must pour
les soirées entre adeptes, et le jeu pour Playstation, auquel la huitième saison
fait un clin d’œil. Mais aucune date n’est fixée, la tactique commerciale hésitant
encore sur ce point. Reste à espérer que, malgré l’appât du gain, le concept
s’arrêtera à temps pour rester un bon souvenir...
AN I M E
M A N GA
[N. Naromov]
> CONCOURS ‘Stargate Atlantis’
Gagne la saison 1 de la série ‘Stargate Atlantis’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Impuls Home Entertainment
> Sin City
De Albert Ter Heerdt
Avec Mimoun Oaïssa et Touriya Haoud
Xenix Films / Impuls Home Entertainment
De Frank Miller et Robert Rodriguez
Avec Clive Owen et Mickey Rourke
Dinifan
Ab est un jeune Hollandais d’origine marocaine qui
glande et cherche l’argent facile en rêvant de cinéma
et de braquages de banques. Ses parents parlent à
peine la langue, son grand frère est policier, sa sœur
est trop occidentalisée à son goût et son petit frère
est un garnement. Quelle est sa place à lui ? Voilà un
film à petit budget qui vaut le déplacement. Il aborde
une thématique commune à tous les pays européens,
l’intégration des immigrés, dans un registre douxamer inattendu : le film commence comme une comédie,
pour devenir peu à peu plus grave. Les immigrés se
reconnaîtront dans ce portrait drôle, touchant et
juste des tentatives d’intégration à une autre culture,
tout en gardant ses racines.
Le comics culte de Frank Miller, et le terme n’est
pour une fois pas galvaudé, a été brillamment porté
à l’écran par Robert Rodriguez et l’auteur. Créant un
nouveau style, un mix entre le côté léché et un peu
statique de la BD, et le découpage vivant du cinéma,
le film est d’une beauté plastique bluffante, grâce à
un noir et blanc très classe qui reprend les codes du
comics. L’intrigue suit les destins croisés d’habitants
de la ville du péché, qui vont se battre pour leur
vie et pour leur idée de la justice. Les acteurs sont
parfaits, Mickey Rourke en tête, qui personnifie à
merveille le colosse Marv’, ainsi que Bruce Willis,
parfait en Hartigan, vieux flic incorruptible et increvable.
Ultra-violent et sexy, un film unique.
[Yamine Guettari]
[Yamine Guettari]
> La Belle et le Clochard
> La coccinelle revient
De Walt Disney
Buena Vista Home Entertainement
De Angela Robinson
Avec Lindsay Lohan et Matt Dillon
Buena Vista international
[Yamine Guettari]
π
31
BD
Choupette, la petite coccinelle magique, a été
abandonnée dans une casse. Heureusement, elle est
retrouvée par Maggie Peyton (Lindsay Lohan), fille
d’un célèbre coureur automobile. Elle veut aussi
tenter sa chance sur les circuits mais suite à un
accident, son père lui a fait promettre d’abandonner
pour poursuivre ses études. C’est compter sans
Choupette qui commence par défier et battre un
champion très imbu de lui-même, et qui n’entend
pas en rester là… Sans grande originalité, ce film
reste cependant très amusant à regarder en famille.
La Coccinelle, véritable vedette du film, demeure
très malicieuse et les effets spéciaux lui permettent
de jouer de nouveaux tours. Les enfants à partir de
cinq ans apprécieront beaucoup ce film.
L I V R ES
Un autre classique sort dans une édition collector 2
DVD entièrement restauré et remasterisé. Le dessin
animé le plus romantique de Disney, avec sa célèbre
scène de dégustation de spaghettis, fera le bonheur
des petits comme des grands. La rencontre entre
Belle, qui s’est enfuie de chez elle à cause de deux
siamois à la fois diaboliques et drôles, et du Clochard,
qui erre dans les rues comme un poisson dans l’eau,
donne lieu à de beaux moments touchants, sans
oublier l’humour et les indispensables chansons.
L’image est vraiment splendide, et on a le droit à une
piste en 5.1 DTS qui ravira les possesseurs d’un ampli
compatible. Quant aux bonus, ils sont fournis avec
des scènes coupées, des jeux, un making of et
plusieurs sujets sur le doublage et les chansons.
SO C I E T E
> Shouf Shouf Habibi
SORT I R
[Carlos Mühlig]
M US I Q U E
[Yamine Guettari]
CINEMA
Huck & Chuck sont deux malfrats, des ‘freeriders’ qui,
lorsqu’ils s’évadent de prison, vont utiliser tous les
moyens pour récupérer leur matériel de ski et sévir
à nouveau sur les sommets endiablés et surtout
enneigés ! Mélangeant à la perfection la fiction au
réalisme des prises de vue sportives et extrêmes, tout
ceci baignant dans une musique de fond entraînante
de MotherKingdom et Deep Metal Mechanic, ce
quatrième court-métrage (environ 38 minutes en
tout) des frères Falquet est un vrai délice pour tous les
amateurs de glisse extrême ! Mais malgré les bonus
proposés, il est dommage qu’il soit aussi court. Des
scènes supplémentaires ou bien des galeries de
photos auraient été les bienvenues, pour enrichir
encore plus ce DVD à fort potentiel.
ARTS
Inspirée de faits réels, voici l’histoire édifiante de Ken
Carter, un entraîneur de basket-ball aussi louangé que
critiqué, quand il a attiré l’attention des médias du
pays après avoir privé de jeu son équipe invaincue
pour cause de piètres résultats scolaires. Affrontant
les joueurs, les parents et la communauté, tous
déterminés à ramener l’équipe sur le terrain, Carter
doit surmonter ces obstacles pour laisser entrevoir à
ses jeunes joueurs un avenir allant au-delà des gangs,
de la prison et même du basket-ball. Un espèce de
‘Cercle des poètes disparus’ version basket, porté par
les solides épaules d’un remarquable Samuel Jackson.
La fin est prévisible et on n’évite pas les clichés, mais
le film a une pêche sympathique, comme sa bandeson hip-hop.
VOYAG E
De Nicolas Falquet
Avec Loris et Nicolas Falquet et
Natan et Jérémy Loperetti
T R A N S P O RT
De Thomas Carter
Avec Samuel Jackson et Rob Brown
Rainbow Video
H A R DWAR E
> Huck & Chuck
GAM E S
> Coach Carter
> CONCOURS ‘La coccinelle revient’
> CONCOURS ‘Sin City’
Gagne le DVD ‘La coccinelle revient’ en envoyant un mail à
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(réservé aux abonnés)
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Merci à Buena Vista Home Entertainement
Merci à Dinifan
AN I M E
M A N GA
[Isandre]
SO C I E T E
SORT I R
> Breaking News
> Le château ambulant
De Johnnie To
Avec Richie Chen et Nick Cheung
Dinifan
De Hayao Miyazaki
Moviemento
Chaque voyage auquel nous convie Miyazaki est un
plaisir. Pour cette histoire adaptée d’un conte de
Diana Wynne Jones, le merveilleux est bien au
rendez-vous. Une jalouse sorcière a transformé la
jeune Sophie en vieillarde parce qu’elle a parlé au
magicien Hauru. Accablée, elle s’enfuit et finit par
s’abriter incognito dans le château d’Hauru en
proposant ses services comme femme de ménage.
Cette nouvelle vie va lui montrer combien elle n’avait
pas su profiter de sa jeunesse et la rapprocher du
déroutant magicien. Un conte moral enthousiasmant,
certes pas le meilleur Ghibli, qui distille ses valeurs
positives sans la lourdeur ‘Disneyenne’. L’image est
d’une qualité sublime et les bonus offrent une version
multiangle qui permet de passer aux splendides
crayonnés du storyboard. Indispensable !
CINEMA
M US I Q U E
Johnnie To est LE réalisateur de films d’action de
Hong Kong. Ses films portent la patte locale, avec
une mise en scène nerveuse, des personnages
monolithiques et un vrai sens de l’action : j’en veux
pour preuve l’impressionnante fusillade en plan
séquence de huit minutes qui ouvre le métrage.
Dans ce film, il va un peu plus loin en en profitant
pour dénoncer le cirque médiatique, car les policiers
et les gangsters qui s’affrontent vont tous deux
se servir de la télé pour faciliter leur action, ce qui ne
va faire qu’empirer les choses. En bonus on a un
intéressant making of, ainsi qu’un documentaire
instructif sur la société de M. To et son succès. Les
néophytes en cinéma asiatique pourront combler ce
manque impardonnable avec cette très soignée
édition deux DVD.
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[Yamine Guettari]
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
[Yamine Guettari]
> De l’ombre à la lumière
> Les secrets du Vatican
De Ron Howard
Avec Russell Crowe et Renee Zellwegger
Buena Vista Home Entertainement
History Channel et I.D.E
Voici le prototype du bon film hollywoodien calibré.
L’histoire touchante et rassembleuse du boxeur
Jim Braddock, déchu du ring en pleine Grande
Dépression, qui va faire tous les petits boulots pour
faire vivre sa famille. Il va finir par remonter sur le
ring et arriver au sommet, pour devenir l’icône des
petites gens. Russell Crowe sent bien le personnage
et la reconstitution d’époque est fidèle, l’émotion et
les valeurs morales sont très présentes, mais avec
un côté hollywoodien qui rend tout presque factice.
C’est le point faible du film, trop lisse et balisé, bref
trop convenu. Il n’en demeure pas moins un agréable
divertissement, rehaussé par quelques documentaires
d’époque intéressants en bonus.
Le Vatican, Etat indépendant, est aujourd’hui le
royaume du Pape mais aussi un antre pour un milliard
de fidèles. Ce DVD retrace l’histoire de cette enclave
située à Rome en présentant les différents personnages
importants qui l’ont construite petit à petit ainsi que
les assauts qu’elle a subis. La structure massive en
pierre ne laisse pas indifférent et la gigantesque nef
centrale de la basilique impressionne… Tant de
grandeur dans un si petit pays relève presque du
paradoxe ! L’art qui orne la basilique Saint-Pierre ou la
chapelle Sixtine fait l’objet de quelques commentaires
également. Un détour par la fameuse garde suisse et
sa tenue reconnaissable complète ce reportage. Un
documentaire intéressant qui part de Saint-Pierre luimême pour aboutir à Jean-Paul II, le pape qui régna le
plus longtemps !
[Yamine Guettari]
[Oxana]
> Pluskapoil
> Va, vis et deviens
De Michaël Youn
Universal Pictures
De Radu Mihaileanu
Avec Yael Abecassis et Mosche Agazai
Agora Films / Impuls Home Entertainment
L I V R ES
BD
De Violette ‘la putain à roulette’ à Victor ‘l’enfant
serial killer’ en passant par Cyrano de Vergerac,
Michaël Youn se met à nu en abordant des thèmes
tels que la politique, le star-system, la sexualité,
l’homosexualité ou encore la télé. Il s’agite partout,
danse, chante ses fameux tubes, fait hurler le public
et se livre même à la poésie. Jouant avec les limites
(quoique des fois il les dépasse sans aucun remord)
et flirtant avec les catastrophes sur scène comme
dans le public, il se met à nu sans aucune pudeur.
Un deuxième DVD rempli de bonus nous montre
certains moments drôles de sa tournée comme par
exemple lorsqu’il rencontre quelques imprévus lors
de son spectacle au Grand Casino de Genève. Un
spectacle très drôle, certes vulgaire, mais qui a l’air
de plaire à beaucoup de gens !
Mélangeant à la perfection l’histoire de tout un
peuple au destin individuel d’un enfant certes petit
mais à la grande intelligence de cœur, ce film raconte
comment un enfant africain chrétien est devenu juif
lors du rapatriement des milliers de juifs éthiopiens
(Falaschas) vers Israël, lors de ‘L’Opération Moïse’,
en 1984. L’enfant au cours de sa vie deviendra juif,
israélien, français, tunisien, mais jamais il n’oubliera
ses origines ni sa mère, restée dans un camp soudanais.
Il sera confronté au racisme, à la judaïté, à la culture
occidentale, à la guerre dans les territoires occupés...
Ce film bouleversant nous fait découvrir, à travers
cet enfant, une histoire incroyable et émouvante, un
hymne à la tolérance de 146 minutes.
[Carlos Mühlig]
AN I M E
M A N GA
[Carlos Mühlig]
> CONCOURS ‘De l’ombre à la lumière’
> CONCOURS ‘Va, vis et deviens’
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M US I Q U E
SORT I R
SO C I E T E
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> La caravane de l’étrange
> Les 4400 saison 1
De Daniel Knauf
Avec Nick Stahl et Clancy Brown
Warner Home Video
De Francis Ford Coppola et Ira Steven Behr
Avec Joel Gretsch et Laura Allen
Paramount
Voilà une série qui sort des canons américains
formatés (et ça fait du bien). D’abord par l’époque
visitée : l’Amérique de la Grande Dépression, le pays
ravagé des ‘Raisins de la colère’. Ensuite par le rythme
adopté, assez lent mais qui pourtant accroche et
arrive à faire progresser l’intrigue sans temps morts,
réservant même des retournements de situation
inattendus. Enfin par les personnages que l’on suit :
des forains, des bêtes curieuses qui courent les
routes en gagnant chichement leur vie. La lutte à mort
entre le Bien et le Mal qui se joue dans ce ‘Carnivale’
mettra du temps à livrer ses secrets, et c’est un des
grands atouts de cette série que la richesse et la
complexité cohérente de son scénario. L’autre c’est
son ambiance unique, mélange de mysticisme, de
surnaturel, de mystère et d’âpreté. Une série exigeante
mais unique, à mille lieux des standards éculés.
Suivez Ben Hawkins, Frère Justin, Samson, et toute la
caravane de l’étrange, vous ne serez pas déçus du
voyage.
Cette fabuleuse série pourrait devenir la prochaine
série culte de l’année 2006. Très mystérieuse, elle
commence par l’apparition soudaine de 4400
personnes, de toutes les origines, toutes au même
endroit sans aucune explication. Elles viennent de
différentes époques du 20ème siècle, avec les
mêmes vêtements et le même âge, mais dotées de
pouvoirs extraordinaires qu’elles découvriront par
la suite et qui intrigueront certains membres du
gouvernement… Difficile de ne pas constater la
filiation de cette nouvelle série avec deux de ses
prédécesseurs : ‘Disparition’ et ‘X-Files’, aussi bien
sur le fond que sur la forme. Malheureusement,
cette première édition prématurée ne comporte
strictement aucun supplément. Concernant la partie
sonore, la VO l’emporte avec un 5.1 plus dynamique,
tandis que la V.F, mixée en DD 2.0, ressemble
davantage à du mono. Donc, préparez-vous à mettre
à fond le volume de votre téléviseur ! Quelques
bonus auraient fait vraiment plaisir à voir, même si
cette passionnante série se suffit à elle-même.
CARACTÉRISTIQUES : 12 épisodes (625 min.) ;
anglais en Dolby Digital 5.1 et français en Dolby
Digital 2.0 ; sous-titres : français, anglais
CARACTÉRISTIQUES : 6 épisodes (247 min.) ;
anglais en Dolby Digital 5.1 et français en Dolby
Digital 2.0 ; sous-titres : français, anglais
L I V R ES
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H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
BONUS : Commentaire audio du créateur et de son
équipe (en VOST), making of
BONUS : Aucun !
[Yamine Guettari]
[Carlos Mühlig]
> Six Feet Under saison 4
> Pimp My Ride saison 1
Warner Home Video
Rainbow Video
Pour sa quatrième saison, la plus cinématographique
des séries revient avec douze épisodes tout beaux,
tout neufs… Il y a du nouveau chez Fisher& Sons&
Diaz tant dans la hiérarchie de l’entreprise que dans la
maison elle-même. Les personnages sont tous au
rendez-vous, les morts hasardeuses de chaque début
d’épisode aussi. Mais les nouvelles intrigues n’en
sont pas moins passionnantes. En effet Ruth apprend
à vivre avec son nouveau mari George et connaît des
ébauches de folie, David essaye de suivre sa relation
avec Keith et de se remettre d’une nuit pour le moins
traumatisante, Nate apprend de nouveaux éléments
sur la vie de Lisa et Claire connaît les premières
expériences de débauche que peut comporter la vie
d’une jeune artiste de vingt ans vivant à Los Angeles.
Cette saison plus trash que jamais explore encore un
peu plus la complexité des personnages. La fin de la
série est malheureusement proche (elle ne comptera
que cinq saisons au final) et il semble que cette saison
soit la ligne droite explicative avant l’ultime coup de
grâce qui ne parviendra que bien trop tôt !
Les amateurs de voitures, de tuning exubérant et de
transformations radicales vont être comblés car
l’émission désormais culte de MTV, ‘Pimp My Ride’,
est disponible en DVD. Au menu donc, la customisation
d’une quinzaine de véhicules et les crises d’hystérie
de leur propriétaire lorsqu’ils découvrent le relookage
de leur auto. Le tout animé par le sympathique rappeur
Xzibit et les bouffonneries de l’équipe du garage West
Coast Customs. Malgré la bonne humeur de la série
et son concept original, ‘Pimp My Ride’ devient vite
lassant. En dépit de la créativité du West Coast
Customs et de la variété des voitures traitées, l’ennui
arrive rapidement. Ceci est sans doute dû au fait que
l’émission est passée longtemps en boucle sur MTV.
Par conséquent, l’intérêt de posséder un tel coffret est
discutable puisque tous les épisodes ont déjà été
diffusés et que les bonus ne justifient en aucun cas
l’acte d’achat. Seuls les plus fanatiques de Xzibit, les
mordus invétérés de tuning ou les personnes n’ayant
pas accès à MTV trouveront leur bonheur avec cette
intégrale.
CARACTÉRISTIQUES : 650 min. environ ; anglais
en Dolby Digital 5.1, français en 2.0 Dolby Surround
CARACTÉRISTIQUES : 15 épisodes, 295 minutes
au total; anglais, sous-titres : français, anglais
BONUS : Le montage de Six Feet Under, scènes
inédites, interviews des acteurs
BONUS : Bêtisier, clip vidéo, ‘What we Drive’, ‘Car Tour’
[Christian Couturier]
AN I M E
M A N GA
[Sarah Layani]
> CONCOURS ‘La Belle et le Clochard’
> CONCOURS ‘Le château ambulant’
Gagne le DVD ‘La Belle et le Clochard’
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Buena Vista Home Entertainement
Merci à Moviemento
Douzième collaboration d’Elfman avec Tim Burton,
pour un film qui attire inévitablement la comparaison
avec ‘L’étrange Noël de Monsieur Jack’. On retrouve
la patte années 90 du compositeur dans le ‘Main
Title’, qui expose tous les thèmes développés plus
tard, accompagnés de légères nappes de cordes et
de chœurs féminins. La plus belle mélodie est sans
conteste celle de ‘Victor’s Piano Solo’, enrichie dans
tout le disque. ‘Into the Forest’ montre le côté
grandiloquent d’Elfman, avec aussi d’étranges
bruitages en contrepoint. On remarque un grand
usage du clavecin et la présence des classiques
chansons (quatre) dont l’excellente ‘Remains of the
Day’. Voici un bon score au feeling gothique (Burton
gothique ? Nooon…) et romantique, mais aussi big
band-esque (‘New Arrival’). [Yamine Guettari]
Que dire d’une BO qui, lorsque vous l’écoutez
attentivement, joue le rôle d’un guide, d’un
personnage à part entière qui vous indique en
permanence à quoi vous devez prêter attention ? Si
vous avez vu le film, bien entendu ! L’un des aspects
les plus intéressants et les plus fun du film est
l’avalanche de chansons et de musiques, toutes
aussi sympathiques les unes que les autres, et à ce
titre le film vaut son pesant d’or. Avec des morceaux
comme ‘Don’t I Hold You’ de Wheat, ‘Square One’ de
Tom Petty ou encore ‘My Father’s Gun’ de l’inusable
Elton John, cette compilation vaut vraiment la peine.
Si ce n’est parce qu’on a adoré le film, au moins pour
apprécier ses morceaux légers et reposants. Quand
on dit qu’une bande son est 50 % d’un film,
‘Elizabethtown’ en est la preuve. [Carlos Mühlig]
SO C I E T E
Divers artistes / SonyBMG
SORT I R
Danny Elfman / Warnerbros Records
M US I Q U E
> Elizabethtown
CINEMA
> Tim Burton’s Corpse Bride
O
Patrick Doyle / Warnerbros Records
Yoko Kanno / Beez
Et oui, ce n’est plus le légendaire John Williams qui
met en musique les aventures du jeune magicien.
Patrick Doyle (‘Frankenstein’, ‘Donnie Brasco’,
‘Gosford Park’) a le lourd privilège de lui succéder,
et il s’en sort bien, dans un autre style. Car il a eu le
courage de très peu reprendre le travail de Williams
(deux petits rappels au thème d’Edwige) pour mettre
sa patte résolument sombre, excepté quelques
intermèdes (valses et hymnes). Petit bémol, on ne
trouve pas de nouveaux thèmes forts, hormis le très
réussi de Voldemort que l’on découvre dans ‘The
Black Mark’. On relèvera en particulier ‘Harry in
Winter’, assez voisin en émotion de ‘A Window to
the Past’ de l’opus précédent, et la grandiloquente
suite ‘Voldemort’. Bon courage au prochain qui s’y
collera…[Yamine Guettari]
Le nom de Yoko Kanno ravira les amateurs d’anime
puisqu’elle est à l’origine de nombreuses et
magnifiques BO (‘Cowboy Bebop’, ‘Wolf’s Rain’…).
Pour ce disque regroupant les musiques de la
seconde saison de ‘Ghost in the Shell SAC’, elle
offre comme à l’accoutumée un subtil mélange entre
nu-jazz, électro, pop évanescente, le tout rehaussé
par un éventail de chanteuses très douées. Ainsi
c’est la mystérieuse Gabriela Robin (sûrement Kanno
sous pseudo) qui ouvre le bal avec un sublime
morceau au chant éthéré, puis la russe Origa pour
l’énergique générique électro, et l’italienne Ilaria
Graziano offre aussi quelques belles mélodies en
italien. Des instrus très jazzy (‘Ride on Technology’,
‘3tops’) ou contemplatives (‘To tell the Truth’) entrecoupent agréablement le disque. Un chef d’œuvre !
[Yamine Guettari]
VOYAG E
> Ghost in the Shell:
Stand Alone Complex O.S.T. 2
T R A N S P O RT
> Harry Potter
et la coupe de feu
H A R DWAR E
Attention valeur montante ! Marianelli n’avait que
quatre petits films à son actif avant que Gilliam ne le
découvre. Bon choix : sa grandiloquence et son
sens du merveilleux illustrent parfaitement les
visions fantastiques du réalisateur. Nous avons
droit à soixante-douze minutes de grande musique,
bourrée de thèmes marquants. Dès le bien-nommé
‘Dickensian Beginnings’, on a une suite de sept
notes qui descend en mineur, et une marche aux
cuivres ronflants, que l’on va souvent revoir. Les
morceaux de bravoure jouant sur l’alternance
majeur-mineur et les changements de rythmes et
d’harmonie se succèdent, tels les épiques ‘The
Forest Comes To Life’ et ‘The Eclipse Begins’.
Marianelli arrive brillamment à illustrer l’action,
nous offrant un merveilleux score riche et plein de
surprises. [Yamine Guettari]
GAM E S
Spécialiste des scores d’action/thriller (‘Commando’,
‘Apollo 13’…), mais aussi des films à grand spectacle
(‘Titanic’, ‘Braveheart’, ‘Troie’…), Horner est un peu
sorti de ses habitudes pour cet efficace thriller de
série. Il livre une partition tantôt stressante et subtile,
tantôt effrayante et brutale, mais toujours intense.
La piste sept est emblématique de ces alternances,
avec de nombreuses percussions, y compris sur
le piano, et des nappes de cordes dérangeantes. Le
morceau d’ouverture est aussi remarquable avec ses
percussions métalliques et l’introduction au piano du
joli thème de la mère et de l’enfant. Au fil des plages,
la musique nous implique dans la recherche de la
mère, prouvant son efficacité, pour aboutir sur un
final émouvant avec ‘Mother and Child’. De la belle
ouvrage. [Yamine Guettari]
BD
Dario Marianelli / Milan
L I V R ES
James Horner / Hollywood Records
M A N GA
> Les frères Grimm
> CONCOURS ‘Shouf Shouf Habibi’
> CONCOURS ‘Coach Carter’
Gagne le DVD ‘Shouf Shouf Habibi’
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Merci à Xenix Films
Merci à Rainbow
AN I M E
> Flightplan
ARTS
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L I V R ES
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T R A N S P O RT
VOYAG E
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> Les bouches
Après le durable succès de ‘Flon-Flon’, les énergiques et multitalentueux Epis Noirs présenteront un nouveau spectacle, ‘Bienvenue
au Paradis’, au Théâtre de Beausobre ce mercredi 5 avril à 20h30.
Mélangeant théâtre, chanson et chorégraphie, la troupe est une
alternative originale et réjouissante aux traditionnelles comédies
musicales formatées pour supermarchés…
La pièce ‘Les bouches’ de Valérie
Poirier raconte l’histoire de trois
femmes, de générations différentes,
qui vivent dans un hôtel.
Théâtre de Beausobre, Morges
5 avril 2006
Zeus nous accueille pour nous raconter l’histoire de Manon, qui ressemble un
peu à celle d’une certaine Antigone… Au château ‘Au Paradis’, les règles sont
simples : se taire et obéir aux lois de Créon, le dur propriétaire. En apprenant
le meurtre de son frère par ce dernier, Manon va refuser de se soumettre au
pouvoir, et briser le silence. Les frustrations de chacun finiront par se révéler,
et tous tenteront d’atteindre leurs propres libertés, pour que la tragédie
devienne conte de fées.
Un jour, elles voient débarquer un homme
dans leur hôtel perdu au milieu de nulle part.
Or sont-elles vraiment surprises par l’arrivée
de cet inconnu ? Ne l’attendaient-elles pas ?
Cet homme n’est-il pas l’incarnation d’un
fantasme qui sommeillait dans le cœur de
chacune ? Et l’inconnu, qui est-il ? D’où vientil ? Ces trois femmes vont-elles réanimer le
souffle d’espoir qui est encore en son cœur ?
Le souffle, voilà aussi de quoi il est question
dans cette pièce, le souffle qui à chaque
seconde franchit les bouches, frontière entre la pensée et la parole, l’abstrait et le
concret. Ce souffle se ressent jusque dans la mise en scène, où les personnages
se fondent dans le décor au début car ces femmes font partie des murs, et ensuite
petit à petit avec l’arrivée de l’inconnu elles vont comme se réanimer, trouver leur
propre couleur et ce changement dans leur âme va se noter sur scène. Le metteur
en scène Stéphane Guex-Pierre, qui joue également le rôle de l’inconnu, a fait en
sorte que l’invisible devienne palpable ; par sa mise en scène, il donne du
perceptible à l’indicible. A voir !
[nbs]
[Nathalie]
www.beausobre.ch
www.grutli.ch
> Le yaourt
> AvrAcAvAbrAc
Avec la pièce ‘Le yaourt’, l’excellente compagnie Confi ture nous
offre une pièce drôle et bien ancrée dans son époque.
Dans un 2.21 plein comme un œuf, chacun se creuse les méninges
pour trouver un thème original et le griffonner sur un bout de
papier. Le générique de l’émission ‘Champs-Elysées’ donne le
coup d’envoi, la joyeuse troupe AvrAcAvAbrAc arrive sur scène : six
garçons et une fille, bourrés d’énergie et d’imagination, de
sensibilité et de mordant, d’humour et d’absurde.
Dans ‘Bienvenue au Paradis’, Pierre
Lericq, auteur et metteur en scène,
revisite très librement la tragédie
classique et le conte de fées. Rencontre
du burlesque et du tragique, du délirant
et du profond, des musiques pop,
tsigane et symphonique, ce spectacle
invite le spectateur à se laisser entraîner
au gré des surprises.
Théâtre Cité Bleue, Genève
Du 3 au 18 mars 2006
L’histoire se résume comme suit : Simon est
un fou d’informatique, comme il y en a tant,
et il est bien décidé à déclarer sa flamme à
Noémie, sa collègue, qui est une grande
consommatrice de yaourts. Or voilà que
Jean-Pierre vient se mettre entre nos deux
protagonistes. Il arrive dans l’entreprise et
décide d’utiliser la webcam de Simon pour
filmer Noémie, à son insu bien entendu,
afin de transformer le quotidien de celle-ci
en ‘real pub’. Mais pour quoi faire, me direzvous ? De la pub en live pour les yaourts,
pardi ! Compliqué ? Non : Simon aime Noémie
qui ne le sait pas, Noémie sait qu’elle aime
les yaourts et Jean-Pierre, agent de pub, la
filme pour vanter le fameux produit laitier. En plus de faire de la pub, il étale
à la face du monde la vie de Noémie et Simon. Bref, c’est un vaudeville drôle
et actuel, on rit, on sent que cette époque de TV réalité est bel et bien là. Ce
spectacle réunit la troupe ‘les degrés de Poule’, trio de cabaret habitué des
cafés-théâtres. Enfin, si vous voulez rire, n’hésitez pas une minute et allez
voir cette pièce !
M A N GA
Théâtre 2.21, Lausanne
L’un des comédiens tire au sort un
billet et le lit à voix haute. Pendant
qu’il fait un sketch en solo, ses
comparses choisissent le fil rouge
de l’improvisation qu’ils vont
exécuter. Ce soir-là, des thèmes
plus farfelus les uns que les autres
vont alimenter le spectacle : ‘Fleurs
de courgettes et trottoir mouillé’,
‘Cyber-mamie fait du base-jumping’, ‘Concours de pets sur le pont Karloff’…
Le talent de chacun est mis à rude épreuve. Didier, Tonio, Pierrick, Pascal,
Jessica, Vincent et Sébastien s’en sortent toujours, tantôt avec panache,
tantôt de justesse avec parfois, au final, des sourires en coin laissant
interpréter un ‘mais comment on va s’en sortir ?’ Ils n’hésitent pas à faire des
cascades, assument les blancs, chantent, dansent, jonglent avec différentes
langues et accents. Un show réparti sur trois sets d’une demi-heure,
entrecoupé d’interludes musicaux live. Un vrai bonheur à savourer tous les
derniers samedis du mois.
[Camille]
[Nathalie]
www.avracavabrac.ch
www.theatre-confiture.ch
AN I M E
Théâtre du Grütli, Genève
du 9 au 26 février 2006
© Francis Vernhet
SO C I E T E
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CINEMA
ARTS
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> Bienvenue au Paradis
> CONCOURS ‘Epis noirs’
> CONCOURS ‘AvrAcAvAbrAc’
Gagne une place pour la pièce ‘Bienvenue au Paradis’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne deux places pour assister à ce spectacle
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci au Théâtre de Beausobre
Merci à AvrAcAvAbrAc
AN I M E
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CINEMA
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SO C I E T E
Musée d’Ethnographie de Genève
Du 11 novembre 2005 au 6 août 2006
Une année après le passage du dernier visiteur, le musée
d’ethnographie genevois ouvre à nouveau ses portes au public.
CINEMA
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> Nous autres
ARTS
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L’autre, un impie ?
Photo : Johnathan Watts,
Musée d’ethnographie de Genève
Cette réouverture, en plus de s’accompagner d’une
réorganisation très réussie de l’espace d’exposition,
offre une exposition de grande envergure portant sur les
regards croisés des différentes cultures du monde. Cette
exposition, au travers de différents supports allant
d’objets exotiques à des films, en passant par des
enregistrements sonores, permet d’explorer les rapports
entre peuples. La démarche, originale, donne à tous,
petits et grands, l’occasion de découvrir l’autre, mais
peut-être et surtout nous-même.
Le véritable intérêt de ce parcours réside dans le
nouveau regard porté sur une certaine mondialisation,
qui devient positive, donne à comprendre et s’ouvrir. De
plus, loin de rester statique, l’exposition permet au
visiteur de prolonger ses découvertes grâce à une série
de conférences, de projections et de débats en
compagnie de spécialistes et des réalisateurs, sans
toutefois oublier les plus jeunes qui ont la possibilité de
participer à des ateliers les mercredis après-midi.
L’autre, un monstre ?
Masque de carnaval du Lötschental
Bois, peau. Suisse, Valais. Acquis en 1941
Photo : Musée d’ethnographie de Genève
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[Nicolas]
www.ville-ge.ch/meg
> Traces des Amériques
Musée d’art et d’histoire, Genève
Jusqu’au 23 avril 2006
Le musée d’art et d’histoire de
Genève accueille une collection
d’art précolombien d’une qualité
tout à fait exceptionnelle. Environ
trois cent objets nous emmènent à
travers tout le continent américain
à la découverte des cultures
préhispaniques.
L’art de l’Amérique précolombienne reste
peu ou mal connu du grand public mais
il suscite un intérêt toujours plus vif. Il
aura souvent fallu la passion éclairée des
collectionneurs pour révéler la qualité
extraordinaire de ce patrimoine. C’est
véritablement l’admiration pour ces
maîtres-artisans et les chefs-d’œuvre Masque © Photo : Roger Asselberghs, Bruxelles
issus de ces anciennes civilisations qui
anime cette collection rassemblée à partir des années 1970. L’art précolombien
est en effet totalement dépaysant. Il s’inspire de notions qui peuvent nous
paraître étrangères, comme le chamanisme, voire barbares comme le sacrifice
humain ou l’auto-sacrifice; et il exprime les préoccupations de l’homme
précolombien dans un langage parfois déroutant mais toujours fascinant.
C’est cet autre monde que cette exposition vous invite à découvrir.
[dach]
AN I M E
M A N GA
www.ville-ge.ch/musinfo/mahg
> CONCOURS ‘Traces des Amériques’
Gagne une entrée pour ‘Traces des Amériques ’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci au Musée d’art et d’histoire
> Alain Tréhard
Ce plasticien originaire de la Rochelle
ne laisse personne de marbre avec son
univers parfois sombre et dérangeant,
mais surtout subtile et saisissant…
‘...Je crois avoir toujours eu l’envie de créer et
d’aller voir dans les choses. Passé l’âge de dix
ans, cette envie devient une maladie morbide ;
l’envie de créer trahit alors une nécessité
essentiellement présente pour combler un
La construction de l’adversaire (détail) (photographie manipulée)
manque. Il m’aura fallu de nombreuses années
pour que ma ‘création’ (pathologique et égoïste) se débarrasse des brides qui
l’entravaient pour s’apaiser, s’ouvrir aux autres, élargir son champ d’action et
par conséquent et tout naturellement, devenir plus intime, plus proche de moi.
J’ai longtemps cherché un mode d’expression qui me corresponde au plus
près, mais finalement, une curiosité insatiable, une gourmandise entretenue et
une soif de découverte m’ont entraîné vers de multiples directions, la peinture,
puis la photographie, l’infographie, la
sculpture, sans parler de la gravure, de la
couture ou de la vidéo...
En fait, mon ‘identité artistique’ se
situerait plus exactement dans un fond
plutôt que dans une forme. Et le fond, ça
pourrait être l’ombre, ce qui n’a pas sa
place au grand jour, sous les feux
éblouissants des masses. J’ai un goût
plutôt prononcé pour l’érotisme, pour les
mystères, pour le sacré, pour les choses
magiques, pour ce qui te fait vibrer audelà de la morosité du monde, pour ce
qui te branche directement à l’univers et
pour ces choses qui sont censées faire
de nous des êtres humains.
Les traces de l’Ange - La Sentinelle - (bas relief acier et laiton)
La photographie est le moyen par lequel il m’est possible de mettre en scène
des instants érotisés, fétichisés, ritualisés et de créer une autre réalité à
travers l’image, image qui sera par la suite manipulée numériquement pour
être soit chargée soit dépouillée, afin de porter au mieux mon propos. La
sculpture est le moyen de se confronter directement à la matière, de faire
corps avec elle, de lui extraire ses violences et ses douceurs. J’utilise
principalement les métaux, mais aussi les tissus, le bois, l’os, la pierre. Les
techniques employées sont multiples, mais leur rôle est toujours de dénaturer
la matière, de la transformer, de chercher plus loin, de tenter une union, de la
laisser s’exprimer ou de la contraindre, avec, pour ce faire, l’eau, le feu, le sel
ou l’acide, les outils de découpe, de soudure ou de frappe, et l’énergie de ma
chair...
Mon travail est une perpétuelle recherche à la fois artistique, psychologique,
spirituelle. Il dépasse – et de loin – un simple labeur nourricier. J’espère
seulement avoir donné l’envie d’en voir plus...’
[Franck Potvin]
www.trehard.com
Stella Matutina I - (bas relief métaux gris et ardoise)
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Australie – De Sydney à Cairns
Sixième plus grand pays du monde,
l’Australie est une destination qui
fait rêver toute personne en mal de
dépaysement : cette immense île
située plus ou moins à l’autre bout
du monde pour nous Européens est
la nation des longues plages de
sable chaud où les beaux surfeurs
s’en donnent à cœur joie, d’une
faune unique en son genre qui
compte aussi bien les mignons
kangourous et koalas que neuf des
dix serpents les plus mortels au monde, de paysages hallucinants
et variés allant des stations balnéaires sur la Gold Coast au
désert de l’Outback, d’une flore exceptionnelle, etc. Le premier
problème avant le départ est l’organisation d’un itinéraire. D’une
superficie de 7 682 300 km2 (environ cent quatre-vingt-cinq fois
la Suisse !), l’Australie ne se visite pas en quelques jours. Après
maintes hésitations et maintes lectures du Lonely Planet qui
propose des itinéraires, notre choix s’est porté sur le circuit
classique Sydney-Cairns qui permet de goûter à la richesse de
ce pays en passant par la belle ville de Sydney, les plages de la
Gold Coast et les forêts tropicales du nord.
Sydney. Bien que très étendue et très peuplée, la ville de
Sydney est agréable à visiter à pied (une fois qu’on a réussi à
parquer la voiture !). En dehors du centre d’affaires, elle est
constituée avant tout de petites criques, de baies, de ports de
plaisance ; en bref, l’eau n’est jamais bien loin où que vous soyez
et cela donne un air de fraîcheur très agréable. Nous avons
commencé notre visite depuis le fameux Harbour Bridge d’où on
a une belle vue sur la non moins fameuse Opera House, le
symbole de la ville. Il faut dire que ce bâtiment blanc, faisant
penser tout à la fois à un voilier, à une vague ou encore à un
coquillage, est vraiment magnifique et sa position sur le
promontoire Bennelong Point dans le port le met encore plus en
valeur. Présentant des opéras, des concerts de musique
classique, des ballets, des pièces de théâtre, etc., l’opéra est un
véritable centre artistique. Depuis le Harbour Bridge, petite
balade dans le quartier historique ‘The Rocks’, le plus ancien
quartier de la ville, qui nous mène à Circular Quay, une
promenade animée d’où partent les nombreux ferries qui
sillonnent la baie et d’où on peut accéder à l’opéra.
A Darling Harbour, joli petit port
très animé, se trouve un des plus
beaux aquariums du monde. Ouvert
en 1988 et couvrant une surface de
4000 mètres carrés, il permet au
visiteur un voyage à travers les
différents écosystèmes australiens
à la découverte de toute la faune qui les peuple :
platypus, crocodiles, pingouins, otaries, les coraux de la Grande
Barrière et bien d’autres s’offrent à ses yeux ébahis. Car il n’y
a pas que des aquariums tels qu’on les connaît, de taille
‘normale’, non ici les aquariums sont immenses ! A titre
d’exemple, l’océanarium des otaries, qui comprend un tunnel
pour les visiteurs, contient pas moins de 1,5 millions de litres !
Idem pour l’Open Ocean Oceanarium dans lequel se baigne une
foule de requins ! On s’en prend plein les mirettes ! Rien n’est
plus reposant que de regarder évoluer toute cette vie sous-
marine et on se prend à rester de longs moments perdus dans
notre contemplation. Mais l’aquarium est aussi là pour nous faire
prendre conscience des dangers qui menacent ce monde
aquatique, notamment la pollution et la pêche abusive, et nous
encourager à le protéger.
Après la visite de ce superbe
aquarium, nous nous sommes
dirigés vers la tour de Sydney.
Depuis son observatoire, elle offre
une vue panoramique splendide
sur la ville. Mais le plus
impressionnant est surtout la
nouvelle attraction ‘Skywalk’,
littéralement promenade dans le
ciel, qui offre la possibilité de
faire une balade à l’extérieur de
la tour à plus de 260 mètres de
hauteur ! Harnachés comme pour
aller faire un tour de grimpe en
haute montagne (combinaison
intégrale à porter sur les vêtements, harnais de sécurité,
oreillette, etc.), on s’accroche à un rail et on marche tous à la
queue leu leu pour faire deux fois le tour. C’est une expérience
excellente car ce n’est pas tous les jours qu’on peut voir une
ville depuis en haut les cheveux au vent ! Par ailleurs, le clou de
la balade est ce moment où on s’arrête sur une plate-forme
vitrée à travers laquelle on peut voir la ville sous nos pieds ! Et
quelle drôle de sensation quand cette plate-forme se met à
bouger et s’avance d’au moins un mètre dans le vide ! Tout en se
sachant en sécurité, on ne peut s’empêcher d’être un peu
stressé !
Les Blue Mountains à 100 km à l’ouest de la ville valent le coup
d’œil. Ce massif montagneux qui culmine à 1 100 mètres doit son
nom aux brumes un peu bleutées qui s’accrochent aux forêts
dans le lointain et qui sont dues à l’évaporation de l’huile
d’eucalyptus. À partir du centre touristique Scenic World
partent deux téléphériques et un petit train pour expérimenter
ce parc national d’une autre façon. Nous avons opté pour le
petit train pour descendre dans la vallée. Mais quel petit train !
Déjà en s’asseyant, on n’est pas rassuré car le plafond est fait
d’un grillage et les sièges sont tellement penchés qu’on est
presque couchés ! Allons-nous donc descendre à la verticale ? En
fait, pas tout à fait, mais presque ! C’est très impressionnant !
D’autant qu’on se retrouve en pleine forêt ! Une fois en bas, on
peut suivre un chemin qui nous mène dans la nature, nous fait
découvrir les restes d’une
ancienne mine, nous donne
des explications sur la
végétation et qui nous
conduit gentiment à la
station du téléphérique
qui va nous faire remonter
à notre point de départ.
Très jolie balade !
Il est temps de quitter Sydney et d’entreprendre notre périple
le long de la côte. Après quelques arrêts dans de charmantes
stations balnéaires familiales, nous voilà dans la jolie ville de
Byron Bay avec son magnifique phare en haut des falaises.
AN I M E
> CONCOURS ‘Lonely Planet’
Gagne un exemplaire du guide Lonely Planet ‘Australie’ en envoyant un mail à [email protected]
avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Lonely Planet
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Plus haut sur la côte, nous quittons l’Etat du New South Wales
et nous passons dans le Queensland (avec un changement d’une
heure à nos montres en prime). Et c’est la Gold Coast suivie de
la Sunshine Coast qui s’offrent à nous avec d’abord Surfers
Paradise, la plus réputée des
stations balnéaires australiennes,
construite autour d’un business
center qui peut rivaliser avec
Manhattan ou presque ; la culture
du surf y est la plus développée,
les surfeurs sont partout ! Le
divertissement est aussi très
développé, avec des animations
dans les rues, des minigolfs, des
pubs, des bowlings, des tours en
aquabus, et aussi des parcs
d’attractions dont Sea World et
Movie World que nous avons
visités.
Sea World se trouve à deux minutes en voiture du centre de
Surfers Paradise. Ouvert en 1971 sous sa forme actuelle, ce
parc consacré à la vie aquatique offre, en plus de quelques
montagnes russes pour les amateurs de sensations fortes, la
possibilité au visiteur d’approcher de plus près quelques espèces
marines telles que les requins, les dauphins, les dugong, une
espèce australienne en voie de disparition, les ours polaires ou
encore les otaries tout en s’amusant et en passant une belle
journée dans un décor ravissant. Le Shark Bay, sur deux étages,
permet par exemple d’observer des requins depuis en haut ou
alors depuis un tunnel vitré sous l’eau. On peut aussi assister à
l’heure du repas qui leur est fourni par un plongeur installé
dans une cage. Il y a même une possibilité de le rejoindre dans
cette cage, si vous sentez un besoin d’adrénaline ! Un show de
dauphins et un autre, plus comique, avec des otaries, permettent
de voir ces animaux en pleine action. Mais Sea World n’est pas
prévu que pour s’amuser, il y a aussi un message à faire passer,
entre autres via ‘Planet SOS’, un film d’animation en 4D qui
montre les catastrophes qu’entraîne la surexploitation des
ressources naturelles par l’homme, et les nombreuses affiches
d’avertissements, réparties dans tout le parc, sur la pollution,
sur les risques qu’encourt la faune marine, etc. Il est bon
d’ailleurs de noter que Sea World se consacre aussi à la
recherche et la
protection du
monde marin et
que chaque
année ses
équipes sauvent
et soignent de
nombreux
animaux.
Warner Bros Movie World, quant à lui, offre de nombreuses
montagnes russes dont la tout dernière-née, ‘Superman Escape’,
qui a ouvert en début d’année, promet d’ailleurs de belles
sensations avec son accélération de 0 à 100 en 2 secondes et sa
plongée vertigineuse ! En plus des grands 8, dont ‘Lethal
Weapon‘ – The Ride’ ou ‘Scooby-Doo‘ Spooky Coaster’, et des
simulateurs comme ‘Batman‘ Adventure – The Ride 2’, Movie
World offre aussi une exposition unique
et officielle sur Matrix : le visiteur
découvre des objets utilisés dans les
films et en apprend plus long sur les
effets spéciaux, c’est très
intéressant ! En bref, on passe un bon
moment dans ce parc. Seul bémol :
on en a vite fait le tour et il n’offre
peut-être pas encore assez
d’attractions pour les personnes qui
ne font pas les grands huit. Mais il
se développe d’année en année, donc
cela va évoluer.
Sur la Sunshine Coast, c’est Noosa Heads qui a le plus retenu
notre attention, surtout grâce à sa Hastings Street qui longe la
plage et est bordée de terrasses nichées entre une végétation
luxuriante et éclairées aux bougies à la tombée de la nuit. A
Noosa Heads, on sent qu’on passe dans un climat déjà plus
tropical, les températures grimpent à plus de 30° dans la
journée et avec elles l’humidité dans l’air.
Prochaine étape,
Airlie Beach, un petit
village sans
prétention mais
véritable point de
ralliement pour les
backpackers. Il faut
dire que de là part
tous les jours un
nombre incalculable
de croisières en
direction d’une part de la Grande Barrière de Corail et d’autre
part des Whitsunday Islands, avec possibilités de plongée avec
tubas ou bouteilles, de navigation à la voile, de bronzette etc.
Le premier jour, nous optons pour une virée à la Grande
Barrière. S’étendant sur plus de 3000 km le long de la côte du
Queensland et visible depuis l’espace, cette merveille de la
nature, préservée en grande partie par le Great Barrier Reef
Marine Park, abrite quelque quatre cents espèces de coraux,
plus de mille cinq cents espèces de poissons tropicaux, deux
cents sortes d’oiseaux et plus de vingt types de reptiles ! La
compagnie de navigation avec laquelle nous sommes partis
possède un ponton au large des côtes où elle dépose ses
passagers et où il est possible de plonger pour observer de plus
près ce monde sous-marin. Expérience unique en son genre !
Quel bonheur de voir des Nemo nous passer sous le nez ! Par
contre, petit désagrément de la saison : la présence de méduses
mortelles pour l’homme à
cette période de l’année nous
force à porter des
combinaisons de plongée
intégrales même pour aller
nager avec un tuba.
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Véritable rendez-vous des backpackers, Byron Bay grouille
d’animation. Pas de gratte-ciel ni de feux de circulation, ici on
se croirait plutôt dans une vieille ville à l’époque de la conquête
de l’ouest. Débordant de cafés et de restaurants en tout genre,
c’est un endroit des plus sympathiques qui offre pas moins de
30 km de plages ainsi que la possibilité de croisières pour aller
voir toute la faune marine qui vit dans les environs, baleines,
dauphins, tortues, poissons, coraux.
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> CONCOURS ‘JPM Guides’
Gagne un exemplaire du guide JPM ‘Australie’ en envoyant un mail à [email protected]
avec ton adresse. Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à JPM Guides
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www.sydneyaquarium.com.au
www.theme-parks.com.au
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Qantas Airways Limited
13, rue Chantepoulet / 1211 Genève 1
Tél.: 022 906 12 12 / Fax: 022 906 77 89
www.qantas.ch
T R A N S P O RT
Un grand merci à toutes les personnes qui nous ont aidés dans
ce voyage : N.Tanner de Qantas, J.Bingham et D. Holland des
Sea World et Movie World, et G.Fornasier du Sydney Aquarium !
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[Katia et David]
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M A N GA
Cette fois nous arrivons à la fin de
notre périple. Mais Cairns et ses
environs ont de quoi nous occuper
quand même plusieurs jours. La
ville de Cairns n’a rien
d’exceptionnel, c’est une ville qui
ne vit que pour le tourisme, comme
le prouvent les mille et une
boutiques de souvenirs qui
jalonnent l’Esplanade, la rue du
bord de mer, et les affiches en
japonais qui ornent les murs.
Cependant, elle a un attrait tout particulier : son lagon. Situé
sur l’Esplanade, entre la route et l’océan, il s’agit d’une immense
piscine ouverte à tous gratuitement (il n’y a d’ailleurs pas de
barrières autour) nuit et jour ! Elle est même surveillée par un
maître-nageur jusqu’à 22h ! Et comme partout en Australie, des
barbecues géants et publics sont disponibles sur les pelouses
avoisinantes. C’est le bonheur absolu de se rafraîchir dans cette
eau réchauffée par le soleil, avec vue sur l’océan, sans risque de
se faire piquer par une méduse et avec les bonnes odeurs de
viandes grillées dans les narines ! Les Australiens ont tout
compris à la vraie vie !
D’ailleurs, on avait déjà
vu des lagons comme
celui-ci à Brisbane et à
Townsville. Ah, si
seulement ce concept
arrivait par chez nous !
Et voilà, après avoir parcouru plus de 3000 km et vu des
paysages envoûtants et des kangourous (pas autant qu’on aurait
voulu, cela dit, si on ne compte pas les malheureusement trop
nombreux cadavres sur le bord des routes), et rencontré des
Australiens décontractés et très ouverts à la discussion, nous
arrivons à la fin de notre périple. Ravis d’avoir découvert une
tranche de ce pays extraordinaire, d’avoir goûté à son mode de
vie relax et très axé sur les activités en plein air et d’avoir
profité d’un été en plein mois de décembre ! Mais une chose est
sûre : il nous faudra revenir pour découvrir le reste de cette
immense île !
BD
Avant d’arriver à Cairns, nous avons encore fait une brève halte
à Townsville, ville sans intérêt mais qui abrite le Billabong
Sanctuary, un endroit qui nous a enchantés : sorte de zoo, mais
plus ‘sauvage’ que nos zoos ici (il n’y a pas de chemin asphalté
pour le visiteur, certains animaux sont hors enclos, comme les
kangourous, les enclos s’inscrivent dans le cadre ambiant), ce
parc offre la possibilité aux visiteurs non seulement d’en
apprendre vraiment beaucoup sur la faune australienne grâce à
un guide très compétent (et très drôle d’ailleurs), mais aussi
d’interagir avec certains animaux ; nous avons en effet pu
porter un koala, un python, un cacatoès ou encore un bébé
crocodile ! Par ailleurs, l’épisode des crocodiles est vraiment
impressionnant : le guide entre dans leur enclos pour les nourrir
et nous démontre à quel point ces animaux peuvent être
dangereux, sortant vigoureusement de l’eau à la verticale ou
l’horizontale pour attaquer !
Depuis Cairns, nous avons fait une excursion d’une journée au
parc national du Daintree Rainforest et toute la région de Cape
Tribulation, en pleine forêt tropicale. La région est splendide, la
première partie du trajet se fait au bord de l’océan nous
offrant des visions de la côte à couper le souffle, puis on entre
dans la forêt et la végétation devient si dense que les arbres se
rejoignent au-dessus de la route nous laissant dans une douce
pénombre dont on apprécie la fraîcheur, car il fait très chaud
par ici en ce mois de décembre ! Nous nous arrêtons, sur le
retour, au Daintree Village qui n’a de village que le nom puisqu’il
consiste en quelques bâtiments en bois éparpillés des deux côtés
de la route ! Mais son
point fort est la
Daintree River qui
passe par là et qui
offre aux touristes la
possibilité de faire un
tour en bateau pour
tenter d’apercevoir les
nombreux crocodiles
qui peuplent ses rives.
L I V R ES
Notre deuxième croisière depuis Airlie Beach nous a emmenés
faire un tour de quelques-unes des îles paradisiaques des
Whitsunday à bord d’un catamaran. Souvenir impérissable ! On a
vu défiler des îles de toute beauté
sur lesquelles sont installés des
complexes hôteliers à faire baver,
on s’est baigné dans les eaux
turquoises de Whitehaven Beach,
une plage de sable plus blanc que
blanc longue de six kilomètres, on a
fait un barbecue (le plat national)
sur le bateau, on a vu des
dauphins,… bref que demande le
peuple ?
ne
ut
Destinations proches ou lointaines,
touristiques ou peu connues,
la collection Cap sur vous offre
un catalogue de plus de 70 destinations de par le monde.
[email protected]
AN I M E
ns
nsi
pour
ons
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
T R A N S P O RT
é
Remplaçante de la célèbre feu Saxo VTS, la C2 VTS n’a pas peur
d’afficher ses ambitions. Petite histoire de cette série spéciale
conçue en partenariat avec Oakley.
Du point de vue esthétique, la C2 partage mais ne laisse pas les gens
indifférents ; ils aiment ou détestent, c’est selon. Cette minicitadine possède
en effet un look bien à elle, sortant des sentiers battus. Très ramassée, elle
joue le contraste entre rondeurs et angles. De profil, la face avant arrondie et
plongeante lui donne un air bon enfant qu’elle perd de face, pour mieux nous
révéler ses aspirations, notez le splendide jeu de mots… Un des traits
d’originalité se situe au niveau des vitres arrières en décrochement par rapport
à celles de l’avant. En outre, elles sont totalement hermétiques ; les accros du
courant d’air ne pourront même pas les entrebâiller. Pour bien faire comprendre
que même si elle est petite elle en veut, la C2 se pare de l’équipement de base
réservé à celles de son rang, à savoir bas de caisse, béquet arrière, sortie
d’échappement chromée et pare-chocs couleur carrosserie. A ce sujet, elle
est disponible en trois coloris dont le fameux rouge Aden, symbole de Citroën
Sport.
A l’intérieur, on retrouve cette volonté d’arborer un style sportif. Si cela passe
très bien pour le pédalier et le pommeau de vitesse alu, ça le fait en revanche
un peu moins pour les incrustations des poignées de portières qui font quand
même un peu kitsch. Le conducteur se sentira très à l’aise du fait de la grande
modularité de la position de conduite. A l’arrière, plutôt que sur une banquette,
les passagers prendront place dans des sièges individuels, également
coulissants. Ceci s’avère un plus pour le confort mais ne vous permettra pas
de caser une cinquième personne pour partir en piste. Le tableau de bord est
un peu particulier ; l’affichage digital de la vitesse est correct mais le comptetours sous forme de ruban est un peu dommage, il mériterait d’avoir plus
d’importance. Citroën se rattrape sur l’ordinateur de bord qui devient un
incontournable des gadgets automobiles encore peu présent sur les petits
modèles. Les ouïes d’aération sphériques sont super pratiques car elles
permettent de diriger le flux d’air à sa guise et de profiter pleinement du bienêtre apporté par la climatisation. On peut également se réjouir de l’autoradioCD de bonne qualité avec commandes au volant. Le coffre n’est pas énorme
mais amplement décent pour la gamme. Le hayon est en deux parties ; celle
du bas peut être abaissée à l’horizontale pour un chargement plus aisé et
supporte aisément le poids d’une personne.
Même les plus hypocrites vous diront que le plus important c’est la beauté
intérieure, alors allons faire un tour dans les entrailles de la C2 VTS. Sous le
capot ronronne un moteur 1.6 16V de 125 ch couplé à une boîte cinq à
étagement serré. Ce duo offre un bon agrément de conduite. Le moteur est vif
et offre une large plage d’utilisation, en effet on peut tirer jusqu’à 7’200 t/min
avant d’arriver au rupteur. Pour assurer la stabilité de la petiote, le châssis a
été remanié par rapport à celui de la version de base. On y gagne en fermeté
mais il faut bien évidemment faire une concession sur le confort ; sur ce sujet
c’est à chacun de fixer ses priorités. Pour leur participation à la tenue de route,
il ne faut pas oublier de citer les pneus 195/45/R16 montés sur des jantes
exclusives et l’ESP que l’on peut déconnecter à souhait. On obtient au final un
comportement routier très rassurant. Malgré sa faible consommation, on
pourrait penser que la C2 est une gourmande car, sous ses courbes
généreuses, elle affiche plus d’une tonne sur la balance. Ceci se ressent mais
n’empêche pas de prendre plaisir à son bord. Là où on pourrait se plaindre,
c’est clairement au niveau de l’insonorisation ; sur l’autoroute ça devient vite
pesant et c’est bien dommage.
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
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> Citroën C2 VTS Oakley
> CONCOURS ‘CITROËN’
Gagne un sac isotherme idéal pour le pique-nique
ou un range-CD Citroën en envoyant un mail à
[email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Citroën (Suisse) SA
Pour le freinage avec ABS, il est plus qu’énergique, voire même un peu
brusque, mais mieux vaut trop que pas assez. L’équipement de série très
complet comprend notamment une alarme de survitesse que l’on peut régler
à sa convenance, les indispensables airbags et l’enclenchement des warnings
en cas de freinage d’urgence (bien pensé).
Cette petite C2 VTS est résolument faite pour les jeunes ; dynamique et
mignonne, elle reste très abordable. La série spéciale Oakley avec le pack
contenant entre autres les lunettes MP3, un sac à dos et les tapis de sol est à
21’290.– soit moins chère que la VTS standard.
POINTS FORTS :
- la ligne originale
- la tenue de route
- l’équipement de série
- le prix
POINTS À AMÉLIORER :
- l’insonorisation
- le tableau de bord
- le poids
[Layla]
www.citroen.ch
FICHE SIGNALÉTIQUE
Carrosserie
Nombre de portes / de places
Longueur / largeur / hauteur
Diamètre de braquage
Capacité réservoir
Poids à vide
Volume du coffre
Moteur
Type
Cylindrée
Puissance
Couple
Performances
0 à 100 km / h
Vitesse maxi.
Consommation
Urbain
Extra-urbain
Moyenne
CO2
Autres
Etiquette énergie
3/4
3666 / 1659 / 1461 mm
11 m
41 l
1120 kg
224–525 l
4 cylindres en ligne, 16 soupapes
1587 cm3
125 ch à 6500 t/min
143 Nm à 3750 t/min
8.3 secondes
202 km/h
9.3 l / 100 km
5.4 l / 100 km
6.9 l / 100 km
163 g / km
D
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M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
HAR D WAR E
TR AN S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SO RT I R
S O C I E TE
Deux ans après son lancement remarqué, la 307 CC se paye un
joli restyling et une nouvelle motorisation diesel. Pur plaisir sur
quatre roues, la belle a bouffé du lion…
Sous le capot, ça bourrine sec ! Le 2.0 HDi est surprenant de dynamisme.
Piloté par une boîte manuelle six vitesses, il est d’une souplesse remarquable.
Nul besoin d’aller le chercher haut dans les tours, il répond à merveille et sans
à-coups à bas régime et sa consommation est modérée. Combiné au châssis
rigoureux, on peut adopter une conduite sportive sans se faire peur. Mais où
sont passés les inconvénients du diesel ? Pas de bruits gênants, pas de fumée
noire grâce au filtre à particules, de quoi faire douter les plus férus du moteur
essence. Pour la sécurité, Peugeot n’a pas lésiné : bon freinage avec ABS,
ESP, airbags, détection de sous-gonflage et arceaux à extraction pyrotechnique
(comme airbags) en cas de retournement. Dans un autre registre, il convient de
mentionner d’autres équipements pas indispensables mais fort appréciables :
l’aide au recul avec affichage de l’emplacement et de la distance avec l’obstacle,
les rétros rabattables pour les croisements serrés, le régulateur de vitesse et
les phares à allumage automatique.
SO C I E T E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
> Peugeot 307 CC
é
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
GAM E S
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46
Les avis sont unanimes, la 307 CC est sans conteste une belle bête ! Elégante,
racée, sportive, les qualificatifs ne manquent pas pour encenser ce petit bijou.
Faut dire que Peugeot a mis le paquet sur le look. Capot fuyant en pente
douce, face avant intégrant l’énorme prise d’air et les antibrouillards, arrière
massif mais bien dessiné, les proportions relèvent quasiment du nombre d’or.
Mais la recette de son sex-appeal se situe dans son regard… Ah ces yeux ! En
amande, remontant haut, les paupières translucides dévoilent trois projecteurs
xénon, une vraie merveille. On remarque d’ailleurs une étrange similitude
entre la forme de cette paupière et le dessin de l’ensemble des vitres latérales,
ce qui participe certainement à l’harmonie globale. Les jolis feux arrière et les
jantes 17’’ ajoutent également à l’ensemble.
A l’intérieur, c’est tout en luxe et
sportivité. L’habitacle est lumineux,
l’habillage tout cuir un must pour
ceux qui aiment et les incrustations
type métal sur les branches du
volant très originales. Les sièges
sont très confortables mais à
l’arrière il ne faut pas non plus
être trop grand sinon ça devient
méchamment serré. Le tableau
de bord est bien équipé et sa
lecture est aisée. Pour notamment
l’ordinateur de bord et la navigation
GPS – avec voix masculine s’il
vous plaît – un écran couleurs 7’’
est disposé près du pare-brise ;
suivant la lumière extérieure, des
reflets peuvent se produire et c’est dommage. On peut également regretter qu’il
soit fixe et ne se rabatte pas. Par contre, jamais vu encore, dans la boîte à gants
de grandes dimensions on trouve des prises vidéo pour brancher un appareil
portable (DVD, console de jeu) et pouvoir profiter de l’écran à des fins ludiques.
L’équipement audio est vraiment super : chargeur CD, commandes au volant et
son d’excellente qualité ; le pied pour les mélomanes. Et pour les cinglés du
téléphone à tout prix, il suffit d’insérer la carte SIM dans l’encoche prévue et
c’est parti pour des conversations mains-libres. Mais en fait, j’ai zappé
l’essentiel… le CC qui se cache derrière 307 ! Pour les néophytes, CC signifie
coupé cabriolet, c’est-à-dire un cabriolet avec hard top. Pour décoiffer cette
lionne, une seule manœuvre et le tour est joué ; en une vingtaine de secondes
tout est automatiquement plié, rangé et à vous le plaisir d’ébouriffer votre
crinière. Si on compte faire des bécots à son passager, on risque par contre
d’actionner involontairement le mécanisme par la commande placée entre les
sièges avant. Il faut en contrepartie se contenter d’un relativement petit volume
de coffre, mais en coupé on arrive à s’en sortir sans trop de soucis. A ce sujet
encore, pour fermer le coffre, mieux vaut avoir fait quelques séances de fitness
car faut de la pêche… Pour le confort, on peut citer l’excellente insonorisation
de l’habitacle et la climatisation bizone.
> CONCOURS ‘PEUGEOT’
Gagne une sacoche, une serviette de bain, une miniature
ou une casquette Peugeot en envoyant un mail à
[email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Peugeot (Suisse) SA
La féline promet à qui saura la dompter de sauvages aventures sur les routes.
Tout a un prix, mais attention là ça fait un peu mal : si pour le modèle de base
on posera 38’950.– sur la table, la version testée, avec les options se négocie
à 50’690.–, woaw la claque ! Si le budget vous le permet, je vous conseille
vivement un tour d’essai car ça vaut vraiment la peine et, comme le dit le
célèbre proverbe chinois, en 307 on se la pète…
POINTS FORTS :
- le design et la qualité
- les performances
- l’insonorisation et le confort
- la faible consommation
POINTS À AMÉLIORER :
- le coût des options
- la boîte à gants difficile d’accès
- la position de la commande d’ouverture du toit
[Layla]
www.peugeot.ch
FICHE SIGNALÉTIQUE
Carrosserie
Nombre de portes / de places
Longueur / largeur / hauteur
Diamètre de braquage
Capacité réservoir
Poids à vide
Volume du coffre
Moteur
Type
Cylindrée
Puissance
Couple
Performances
0 à 100 km / h
Vitesse maxi.
Consommation
Urbain
Extra-urbain
Moyenne
CO2
Autres
Etiquette énergie
2/4
4357 / 1759 / 1440 mm
11.1 m
60 l
1653 kg
204–350 l
2.0 HDi 16V
1997 cm3
136 ch à 4000 t/min
320 Nm à 2000 t/min
10.3 secondes
208 km/h
7.7 l / 100 km
4.1 l / 100 km
6.0 l / 100 km
159 g / km
A
Malgré l’espace libre requis pour la
configuration (environ 30Mo) mais nécessaire
pour son efficacité, BitDefender est très
simple à utiliser et conviendra parfaitement
aux débutants comme aux professionnels.
La boîte contient entre autres, un adaptateur PS2, un contrôleur 2.4 GHZ sur
port USB, et la souris est pleine de pustules : 9 boutons au total, plus une
molette à 4. Un logiciel très pratique permet leur programmation. Cela permet
de nombreuses configurations bien pratiques pour les jeux les plus récents.
Sa vitesse tout en stabilité, sa souplesse de programmation et son ergonomie
en feront un atout de taille pour tout type de jeux ou pour tout simplement
travailler. Sa taille un rien imposante conviendra plus aux mains masculines,
majoritaires sur les ordinateurs joueurs, il le faut le dire !
SORT I R
SO C I E T E
Logitech lance la souris sans fil économe, sobre et précise. La nouvelle
mademoiselle, des séries MX 6xx, la MX 610, nous cache sous sa robe gris
noir la dernière technologie laser de Logitech. Fini le rayon rouge – très
consommateur – des modèles précédents : c’est un laser vert piloté par une
discrète diode verte qui s’occupe du travail. Et en prime un détecteur lumineux
renseigne à chaque démarrage de la charge de la pile.
M US I Q U E
BitDefender est donc le premier produit à protéger ses utilisateurs lors de
l’apparition d’une nouvelle menace quelque part dans le monde grâce notamment
à sa mise à jour automatique et gratuite (toutes les heures pendant deux ans).
Cette version est si complète qu’elle possède la technologie H.I.V.E. (Heuristic
In Virtual Environnement) d’analyse comportementale pour détecter les codes
malveillants encore inconnus. Ce logiciel permet aussi d’analyser les mails
sortants comme entrants, offre la possibilité de choisir le type de catégorie
de spams à filtrer, le Firewall, l’AntiPhising
ou encore l’Antispywares, et des outils pour
lutter contre les tentatives d’escroquerie ou
de détection d’intrusion viennent compléter
l’efficacité de ce BitDefender.
S’il est un périphérique de nos ordinateurs qui a connu bien des
expériences c’est la souris. Et comme tout se perd de nos jours, la
queue de nos rongeurs de bureau a subi une cure de minceur… au
point de disparaître !
CINEMA
Cet antivirus 100 % efficace pour éradiquer tous les codes
malveillants en circulation, quelle que soit la voie d’accès, a été
élu antivirus le plus réactif du marché, selon un organisme
allemand indépendant qui fait référence dans le domaine des virus
et des antivirus !
> Logitech
Laser Cordless
Mouse MX 610
ARTS
> BitDefender 9
Internet Security
[Etienne K]
[Carlos Mühlig]
www.bitdefender.com
> EasyDriver 2006
Si vous faites partie, comme moi, de ceux qui rêvent d’un téléphone
luxueux comme ceux par exemple de la marque Vertu, vous pouvez
toujours vous rabattre sur le Motorola V3. En plus de sa splendeur,
cet appareil rassemble des fonctionnalités qui conviendront aux
adeptes des mondanités.
Le logiciel le plus connu des tous les apprentis conducteurs
réapparaît sur le marché avec une nouvelle formule complètement
réactualisée.
www.motorola.com
Les fameux tests de questions erronées, le lexique des signalisations ou
encore le répertoire d’aide pour les premiers secours seront là pour soutenir
l’apprenti conducteur. Même des jeux comme le Memory-jeu ou en bonus le
jeu Roundabout de MINI, sont inclus pour que les élèves puissent faire une
pause tout en apprenant quelque chose. C’est donc bien une nouvelle méthode
d’apprentissage plus sympathique et divertissante qu’EasyDriver nous
propose pour cette nouvelle année et en prime il nous offre carrément un
moteur de recherche d’un moniteur d’auto-école qui serait près de cheznous !
[Carlos Mühlig]
BD
GAM E S
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L I V R ES
[Carlos Mühlig]
¡
www.easydriver.ch
M A N GA
Son clavier est agrémenté d’un rétro éclairage électroluminescent bleu. Les
boutons caressent la surface mais heureusement les zones de contact sous les
touches sont relativement espacées et permettent de réduire les erreurs.
Pendant toute ma période d’essai, je n’ai rencontré aucun problème avec la
réception du V3 et la qualité sonore était plus que satisfaisante par rapport à
celle des autres mobiles. Par contre, son prix peut le mettre hors de portée d’un
grand nombre d’acheteurs ce qui est très dommage pour la marque !
Cette version est certainement plus attrayante
au niveau design comme au niveau du contenu
que ses versions précédentes. Le pack
‘EasyDriver’ vous est fourni en double CD avec
un petit bouquin, de taille agenda, contenant
toutes les questions du catalogue officiel
d’examen. Très pratique, ce livret peut être
gardé avec soi au quotidien dans sa poche ou
dans un sac. Et pour ce qui est plus visuel, le
test vous est fourni dans un double CD
contenant toutes les situations du droit de
priorité animées et totalement retravaillées.
> CONCOURS ‘Easy Driver 2006’
Gagne un exemplaire de Easy Driver 2006 en envoyant un mail à
[email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à Thali AG
AN I M E
Avec une épaisseur de 1,4 cm, il remporte haut la main le titre du téléphone à
clapet le plus mince à ce jour. Dans la poche, il est à peine remarquable, plus
d’une fois vous aurez le sentiment de l’avoir perdu ! Le boîtier du V3 est fait
d’aluminium anodisé. L’extérieur affiche un écran à diodes électroluminescentes
organiques (OLED) de 4’000 couleurs entouré d’un cadre noir. Malheureusement,
la surface brillante se salit facilement.
H A R DWAR E
> Motorola RAZR V3
T R A N S P O RT
VOYAG E
www.logitech.com
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
> Archos
Gmini XS 100
Ce lecteur MP3 entre dans la gamme des baladeurs à disque dur de
petite taille grâce à ses 3 Go qui le placent au milieu de ses
concurrents pour ce qui est de la capacité.
Il est vraiment petit et léger et ne déborde pas de boutons inutiles. Peut-être
parce qu’il ne possède pas de radio ou d’enregistreur. Ce qui se révèle par
contre un avantage au niveau du prix.
L’écran, sur fond bleu, est très beau. L’interface est claire et extrêmement
riche : tag MP3, morceaux à venir, temps écoulé, temps restant… tout cela
sur la même fenêtre, pas mal du tout ! Son design est vraiment agréable. Il est
disponible en plusieurs couleurs, noir, bleu, rose ou gris. Les fonctions et le
moyen d’intervenir sur la bibliothèque ou les Playlists en font un appareil
vraiment autonome, pas besoin d’ordinateur pour gérer sa musique. Il n’est
pas livré avec une prise secteur, donc obligation d’en avoir une sous la main
pour le recharger ou d’acheter le chargeur à part.
Il permet de lire les fichiers MP3, WAV, WMA. Ce n’est
pas énorme, mais les standards de base sont là. Il est
possible de synchroniser le Gmini XS 100 avec Windows
Media Player. Un défaut à mon goût : les accès au disque
sont un peu bruyants. Bref, un bon appareil, abordable,
qui s’acquitte à merveille de sa tâche.
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
[Saudan]
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www.archos.com
> Motorola Oakley
Razrwire
Si vous en avez marre de tenir votre téléphone lors de chaque appel
et en plus vous faites attention à votre apparence, alors les
nouvelles lunettes Razrwire d’Oakley sont faites pour vous.
Le set comprend une paire de lunettes Oakley, un module Bluetooth et un
chargeur mural. Les lunettes sont de très bonne facture, avec le dispositif
breveté d’Oakley XYZ Optics. Le module Bluetooth est de même couleur que
les branches de lunettes, le rendant aussi discret que possible. Une fois ce
dernier chargé grâce à l’adaptateur secteur fourni, il ne vous reste plus qu’à le
fixer sur la monture. À noter que le dispositif peut se fixer sur la plupart des
montures.
La détection se passe de manière standard, en faisant une recherche de
périphérique Bluetooth depuis votre portable. Puis, la connexion s’opère de
manière automatique et individuelle lors de chaque utilisation du dispositif.
Le boîtier Bluetooth proprement dit est pourvu de trois boutons permettant
tous les réglages standard, volume, transfert d’appel, refus d’appel, etc. Le
son est clair, la portée respectable et l’utilisation très ergonomique. Bref, un
gadget pouvant s’avérer pratique l’été au volant d’une décapotable, ou l’hiver
en station de ski. À vous de voir, mais soleil obligatoire !
[G. Borel]
> Epson PictureMate 500
Légère (2.8 kg) et avec une taille raisonnable, la PictureMate 500
transformera vos souvenirs en photos professionnelles le plus
simplement possible.
Avec PictureMate 500, ce n’est plus nécessaire d’avoir un ordinateur pour
connecter l’imprimante photo ; vous avez juste besoin de relier votre appareil
photo numérique à l’imprimante et l’impression directe se fait toute seule,
grâce à son écran LCD couleur 2,4’. Vous imprimez des photos au format 10
x 15 cm, certes pas de grande taille mais tout de même de qualité supérieure.
L’imprimante est largement compatible avec les différents appareils photos
numériques puisque compatible avec l’ensemble des formats de carte
mémoire disponible à ce jour sur le marché. Son interface USB et son
adaptateur optionnel Bluetooth permettent également le transfert d’images,
en toute simplicité, notamment depuis un ‘camephone’.
Plus rapide encore que la PictureMate première
génération, la nouvelle PictureMate 500
assure des impressions de très haute
qualité en septante-sept secondes.
Transportable et autonome grâce à
sa batterie fournie en option, ça n’a
jamais été aussi simple d’imprimer
des photos ! Epson offre ainsi aux
utilisateurs une réelle alternative au
développement en laboratoire.
[Carlos Mühlig]
www.epson.com
> Razer Copperhead
La Copperhead est la nouvelle souris filaire de chez Razer. Cette
marque a déjà fait parler d’elle avec sa magnifique souris
‘Diamondblack’. Avec cette nouvelle mouture, les ingénieurs
de chez Razer ont revu à la hausse les caractéristiques de
la ‘Diamondblack’ pour créer le monstre de précision qu’est
la Copperhead.
Sur ce petit bijou on note un capteur laser de 2000dpi, sept boutons
programmables, une mémoire interne de 32KB pour sauvegarder les cinq
profils et un design hors du commun ! Je l’ai testée sur deux tapis de ‘Hardcore
Gamer’ (le Qpad, tapis en mousse, et le IceMat, tapis en verre), dans les deux
cas le résultat est le même : une précision hors norme, une rapidité de
déplacement exemplaire, mais par contre, un accès au bouton un peu plus
pénible que sur une Logitech G7 mais les performances font vite oublier ce
petit détail.
Le fait de pouvoir changer de précision (profil) en plein jeu via deux boutons
sur la droite de la souris est très appréciable voire même génial. Le paramétrage
de ces derniers se fait via le soft fourni avec la souris, soft de très bonne
qualité, surtout lorsqu’il est mis régulièrement à jour. En conclusion, oui je
suis amoureux d’elle ! Cette souris est l’arme ultime pour les ‘fraggers’.
[End1ve]
www.razerzone.com
AN I M E
M A N GA
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www.motorola.com
> CONCOURS ‘Razer’
Gagne 1 x Razer Mantis Speed Mat ou 1x Razer Mantis Control Mat
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à ABC
AN I M E
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LIVRES
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GAM E S
HAR D WAR E
TR AN S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SO RT I R
S O C I E TE
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
T R A N S P O RT
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AN I M E
M A N GA
L I V R ES
BD
50
> NHL 2k6
> Perfect Dark Zero
Prévue pour mars 2006, la dernière simulation
de hockey développée par Visual Concept
arrive avec son petit lot de nouveautés. Au
niveau du gameplay, le mode ‘On-the-Fly
Coaching’ vous permet, lors des actions, de
définir votre propre stratégie, tant en attaque
qu’en défense. Entre autres, une option de jeu
intéressante, nommée ‘Pro Control’, permet
par simple pression sur le stick analogique droit d’assigner une touche à chaque
joueur. Il suffit de presser cette touche pour faire une passe qui pourra, au
meilleur moment, se terminer en tir au but. Utile dans les moments où la rapidité
d’action peut vous permettre de prendre l’avance. Graphiquement, la modélisation
des joueurs est de bonne qualité, on constate dans l’ensemble une amélioration
par rapport à la dernière version. Le petit plus vient avant tout des cinématiques,
plus nombreuses qu’auparavant et surtout d’un plus grand réalisme.
Pour le lancement de la nouvelle XBox,
Perfect Dark Zero représente le FPS de
charme grâce à son héroïne sexy Joanna
Dark. Mais que cache ce jeu derrière son
mascara ?
Ce jeu plaira donc aux fans de hockey et conviendra pour des soirées entre
gamers. Si vous vous retrouvez tout seul, le mode
en ligne est présent et permet une gestion des
listes d’amis ainsi que des championnats en
ligne.
Incarnant un agent de Datadyne, un service
secret de renseignement, vous devez mener
à bien différentes missions incluant la récolte d’informations, le vol d’artefacts
précieux ou l’exécution d’individus gênants. Donc, du côté du scénario, rien
de bien original. L’ambiance très hi-tech est au rendez-vous avec un visuel
fort. Les décors sont propres, bien détaillés et permettent d’oublier la
modélisation de certains personnages très en dessous de ce que l’on peut
attendre sur une console de ce niveau (Joanna n’est effectivement pas très
convaincante de réalisme). Une musique électronique de bonne facture vient
renforcer le côté futuriste du jeu. La maniabilité est correcte quand on sait
qu’on est sur console (les souris de nos ordinateurs sont vraiment
irremplaçables). Perdant ce petit quelque chose
qui avait fait sont succès sur Nintendo 64,
Perfect Dark Zero est divertissant mais n’a
malheureusement pas la carrure des grands.
GENRE : Sport
ÉDITEUR : GameCity
DÉVELOPPEUR : Visual Concept
TESTÉ SUR : PS2
GENRE : FPS
ÉDITEUR : Microsoft Games
DÉVELOPPEUR : Rare
TESTÉ SUR : XBox 360
[Andrek]
[Ashtom]
www.2ksports.com/games/nhl2k6/
www.perfectdarkzero.com
> Ridge Racer 6
> Swords Of Destiny
Rien de plus normal, après avoir fait une
magnifique version PSP, que Ridge Racer 6
sorte sur le nouveau monstre de Microsoft,
la Xbox 360.
Sur ce sixième volet, le jeu n’a rien perdu de sa
maniabilité légendaire, on reprend vite ses
marques : conduite arcade, dérapages à la
chaîne, sans oublier notre ami le boost. On note des nouvelles techniques,
comme les capsules de nitro que l’on gagne en réalisant de très nombreux 360°
en pleine course et plusieurs modes de jeu dont les courses online avec le
système Xbox live. On a la possibilité de conduire cent trente voitures différentes
sur plus de deux cents courses. Pas de réel changement donc dans cette
nouvelle version mais comme on dit ‘on ne change pas une équipe qui gagne’.
Graphiquement, il n’y a pas de quoi sauter au plafond surtout lorsqu’on connaît
les performances de la 360. Bien que cela reste
plus que correct (animations fluides, bonne
sensation de vitesse), je reste sur ma faim !
Développé par la firme Artoon, ‘Swords Of
Destiny’ est attendu pour le mois de février
2006. Ce jeu d’action en 3D s’annonce
comme un concurrent direct de la série
‘Devil May Cry’.
En conclusion, nous avons donc devant nous
un jeu qui continue à merveille le mythe de
Ridge Racer avec ses filles, sa musique techno,
son ambiance et surtout son esprit arcade.
Vous incarnez Lei Yun, dont la plus grande
dextérité est le maniement de l’épée. De
retour dans son pays, il retrouve le temple où il a suivi ses enseignements
de guerrier en feu. Les coupables sont les Gyakki, une race de démons que
tous croyaient éteinte. Outre les épées ancestrales fournies par votre maître,
vous pouvez récupérer une quarantaine d’armes appartenant aux démons.
Pour embellir les combats et augmenter l’efficacité de vos attaques, un
mode nommé ‘Time Sword’ s’offre à vous. C’est une sorte de ralenti
temporel qui permet d’effectuer des combos stylés et plus efficaces que
d’ordinaire. D’un point de vue graphique, les
décors sont sans grandes prétentions, mais
les développeurs se sont rattrapés avec la
modélisation des monstres, plus détaillée que
le reste. Sans avoir réinventé les jeux d’action,
‘Swords Of Destiny’ plaira aux amateurs du
style ‘je donne un maximum de coups d’épée
sur tout ce qui bouge’.
GENRE : Jeu de voiture
ÉDITEUR : Namco
DÉVELOPPEUR : Namco
TESTÉ SUR : Xbox 360
GENRE : Beat’em Up
ÉDITEUR : GameCity
DÉVELOPPEUR : Artoon
TESTÉ SUR : PS2
[End1ve]
[Andrek]
www.namco-ch.net/ridgeracer6
www.mmv-i.net/game/ps2/sod/
?
> CONCOURS ‘Perfect Dark Zero’
> CONCOURS SURPRISE
Gagne des jeux ‘Perfect Dark Zero’ sur Xbox 360
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Merci à Microsoft
Merci à tous nos fournisseurs
SO C I E T E
Et voici une énième version du désormais célèbre simulateur de vie. Après avoir
fait une entrée fracassante sur PC, Sims 2 a été porté sur consoles et notamment
sur PSP. Dans ce portage, on incarne un seul et unique Sim. Après l’avoir
personnalisé selon ses goûts, le Sim part à l’aventure et c’est à partir de là que
les ennuis commencent. Il va falloir la jouer social pour s’en sortir et les
interactions avec les autres personnages sont multiples : on peut simplement
discuter avec ou encore les draguer ou les intimider. Il faudra aussi régulièrement
satisfaire les désirs et les besoins de votre Sim pour éviter que ce dernier ne
fasse une crise de nerfs. Pour gagner son argent, plein de petits boulots sont
disponibles sous la forme de mini-jeux. Vous l’aurez compris, les Sims 2 c’est
encore et toujours le jeu de la vie.
GENRE : RPG
ÉDITEUR : Square Enix
DÉVELOPPEUR : Square Enix
TESTÉ SUR : Game Boy Advance
GENRE : Simulation / aventure
ÉDITEUR : EA Games
DÉVELOPPEUR : Maxis
TESTÉ SUR : PSP
[Hiero]
[Ashtom]
www.square-enix.co.jp/ff4a
http://thesims2.ea.com/
> Key Of Heaven
> Animal Crossing
Wild World
GENRE : Action RPG
ÉDITEUR : Sony Computer Entertainment
DÉVELOPPEUR : Climax Entertainment
TESTÉ SUR : PSP
GENRE : Jeu social
ÉDITEUR : Nintendo
DÉVELOPPEUR : Nintendo
TESTÉ SUR : Nintendo DS
VOYAG E
T R A N S P O RT
H A R DWAR E
Sous la forme d’un RPG action, les transitions entre exploration et combats
sont dynamiques et préservent très bien le rythme du jeu. Le maniement de
l’épée est au début un peu laborieux mais après quelques minutes, placer des
combos devient naturel et on se réjouit d’apprendre de nouvelles techniques.
Doté d’excellents graphismes tant au niveau des décors que des personnages,
Key Of Heaven reproduit une très bonne ambiance qui rappellera les films de
sabres asiatiques avec une touche manga très prononcée. Les dialogues sont
souvent parlés et la possibilité de garder les voix originales japonaises (avec
sous-titres français bien entendu) est très appréciable. Key Of Heaven, malgré
ses quelques défauts, est quand même un titre au-dessus de la moyenne par
sa réalisation générale. Un bon achat en somme.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore, sachez qu’Animal Crossing est
un jeu social au même titre que les Sims où le principe est de cohabiter avec
d’autres animaux dans un village. Ce qui fait son charme : sa liberté de
mouvement. Vous pouvez y pêcher, chercher des fossiles, écrire à vos
voisins pour en faire des amis, cultiver votre jardin, etc. Le temps s’écoule
dans le jeu comme dans la réalité. Il suit les fêtes, les vacances, les saisons
ainsi que les dates importantes du calendrier. Dans cette version DS, le
stylet prend beaucoup de sens et rend la maniabilité très intuitive malgré
parfois quelques accrocs. Alors que la majeure partie de l’action se déroule
sur l’écran du bas, l’écran supérieur affiche le ciel. Les graphismes ne sont
pas le point fort de ce jeu et certains seront rebutés par son visuel très
simpliste et mignon. Pour couronner le tout, on découvre la possibilité de
jouer online et visiter le village d’un ami ou accueillir du monde dans son
fief. Animal Crossing est un symbole de l’originalité prônée par Nintendo et
les joueurs sensibles à cela s’y retrouveront complètement dans ce titre
assez unique en son genre.
ƒ
51
BD
Dans une contrée d’Asie à l’époque médiévale où cohabitent différents clans,
vous êtes Shinbu, ancien membre du clan Seiryu qui vient de se faire chasser
par les siens. Peu de temps après, le clan Seiryu se fait massacrer par le clan
Kirin et la seule survivante vient vous chercher pour tout reconstruire. Armé
de l’épée de votre père, vous partez à l’aventure.
ARTS
Final Fantasy 4 Advance est une excellente version qui surtout a l’avantage
de pouvoir se cacher dans la poche de votre jeans. Qui l’aurait imaginé il y
a 10 ans ?
Graphiquement, le jeu est agréable à l’œil et l’animation des personnages est
très convaincante. Malheureusement, les chargements sont très nombreux et
hachent le jeu si bien qu’on a l’impression d’attendre
sans cesse. La version PSP des Sims 2 constitue un
jeu frais pour ceux qui n’y ont jamais touché, les
autres devraient rester sur la version PC.
GAM E S
Si aujourd’hui les RPG sont tout en subtilité, le système de ce volume reste
simplet et l’évolution du scénario est linéaire, cependant, beaucoup de secrets
s’y cachent. Il peut s’avérer difficile pour les fans d’être attirés par une énième
version de FF4. Square Enix décide malgré tout de le ressortir en y rajoutant des
bonus. Quels bonus ? Deux niveaux supplémentaires, des nouvelles armes, des
défis pour chaque personnage, des décors retravaillés et surtout la possibilité
de configurer son équipe de combattants avec les personnages précédents de
l’histoire. Si les bonus sont d’énorme qualité, il faudra néanmoins constater
quelques ralentissements lors des combats (parfois gênants lors du choix des
actions). Les musiques et les effets sonores ont aussi subi de légères
modifications sans toutefois perturber l’oreille.
SORT I R
Après l’excellent ‘remake’ de Final Fantasy 1-2 sur GBA, Square-Enix annonce
la sortie du 4, 5, 6. Arnaque ? Plaisir ? Innovation ? Marketing ?
M US I Q U E
> Les Sims 2
CINEMA
> Final Fantasy 4 Advance
[Ashtom]
L I V R ES
www.animal-crossing.com/wildworld/
M A N GA
www.playstation.jp/scej/title/tenchi
> CONCOURS ‘Fire Emblem’
Gagne des jeux ‘Fire Emblem’ sur GameBoy Advance
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Merci à Waldmeier
AN I M E
[End1ve]
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
> Age of Empires III
Inutile de présenter la série Age of Empires :
tout joueur actif ces dernières années en aura
entendu parler au moins une fois. Ce troisième
opus, plutôt que d’essayer de retracer
l’intégralité de l’histoire de la civilisation
humaine comme ses prédécesseurs, se
concentre sur la colonisation de l’Amérique.
La seule véritable nouveauté est l’interaction
qu’il est possible d’avoir avec la cité d’origine de l’expédition : en effet, il est
possible d’expédier du matériel et des hommes de la métropole.
Pour le reste, le jeu est probablement le plus beau jeu de stratégie en temps
réel à ce jour. Il est très agréable à jouer, les scénarios sont intéressants,
l’ambiance bien rendue par une foule de détails, l’environnement change
de manière convaincante à chaque action des joueurs… Mais ça reste
terriblement classique, et ça manque peut-être un tout petit peu d’ampleur :
après s’être habitué à bâtir des empires sur des périodes historiques
immenses, se cantonner à un passage précis de
l’histoire d’une partie donnée du globe donne
une impression de fixité. Qui que vous soyez, ce
jeu ne vous décevra pas, mais n’attendez pas de
grosses surprises.
GENRE : Stratégie en temps réel
ÉDITEUR : Microsoft Game Studios
DÉVELOPPEUR : Ensemble Studios
TESTÉ SUR : PC
> Devinez qui ?
Ce nouveau jeu d’aventure est inspiré du roman
d’Agatha Christie ‘Dix petits nègres’. Vous êtes
Patrick Narracot, le onzième personnage, qui
se retrouve coincé sur l’île de l’Epave. Une île
sur laquelle un mystérieux U.N. Owen invite
dix personnes issues d’horizons différents à
passer le week-end. L’aventure commence…
Le jeu est un point’n click classique méritant toutefois de l’attention car
derrière cet aspect classique se cachent un scénario béton et une ambiance
accrocheuse. L’aspect graphique laisse, lui, à désirer. En effet, malgré de jolis
décors, les scènes restent statiques, les personnages sont impassibles et
restent la plupart du temps les bras ballants. De plus, les voix manquent de
vie et les dialogues sont assez banals et récurrents.
Mais ‘Devinez qui ?’ n’est pas un flop pour autant. Et non ! Car que serait un
jeu d’aventure sans un bon nombre d’énigmes en tout genre ? Elles sont, par
moment, assez ardues mais toujours réalisables
sans trop se casser la tête. Au final, ‘Devinez
qui ?’ se révèle être un bon jeu que les amateurs
du roman et de jeux de détectives apprécieront.
GENRE : Jeux d’aventure
ÉDITEUR : The Adventure Company
DÉVELOPPEUR : AWE Games
TESTÉ SUR : PC
[Charlotte]
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
[Aleph]
ƒ
L I V R ES
BD
52
www.agathachristiegame.com
www.ageofempires3.com
> King Kong
> WOW Burning Crusade
Non, ne partez pas ! Je sais bien que la
plupart des adaptations de films sont de
pauvre qualité mais pas cette fois… Ce King
Kong est graphiquement super et dynamique,
sa bande sonore est prenante, en bref
l’immersion est totale. Vous commencez le
jeu en la personne de Jack Driscoll, le
scénariste. Votre première mission est de
retrouver tous vos amis perdus sur la plage. Rien de bien méchant, juste tuer
d’énormes bestioles avec une simple lance. Mais rassurez-vous, de temps en
temps quelques caisses d’artillerie vous rappelleront que vous êtes avant tout
dans un FPS. Passons aux transitions, les phases du jeu vous permettent de
contrôler Kong, ce fameux gros singe ! Ce qui permet à votre bon vieux Jack
de prendre un peu de repos et par la même occasion de casser l’effet rébarbatif
du FPS.
On peut regretter que le scénario soit si
rigide, il n’offre aucune liberté de mouvement,
impossible de rester bloqué à un endroit du
niveau. Le jeu étant développé dans un esprit
‘grand public’, il vous est impossible de vous
détourner ou d’abandonner votre mission. Il
n’y a qu’à suivre…
GENRE : MMORPG
ÉDITEUR : Vivendi Universal Games
DÉVELOPPEUR : Blizzard
TESTÉ SUR : PC
[End1ve]
www.wow-europe.com/fr/
burningcrusade
[End1ve]
M A N GA
www.kingkonggame.com
AN I M E
Un an déjà ! Comme le temps passe vite, je me souviens encore de ma première
arrivée à Iron Forge, cette cité des nains au cœur de la montagne. Mais les temps
ont bien changé, encore hier soir à la taverne, les rumeurs de guerre se lisaient sur
toutes les lèvres. On raconte même que la porte des ténèbres est de nouveau
ouverte. Vous l’aurez compris, pour ceux qui pensaient recommencer une vie
sociale cet été, n’y pensez plus. Blizzard annonce des centaines de nouvelles
quêtes, des donjons haut niveau, deux nouvelles races jouables dont les elfes de
sang, des nouveaux métiers, des nouveaux territoires, etc. Et la grande surprise
que tous les LVL 60 attendent depuis des mois : la limite de niveau est augmentée
à 70, la course à l’XP est repartie.
P.S. N’oubliez pas, ce n’est qu’un jeu, pensez à faire des pauses, à manger et boire,
oui je prends soin aussi de votre santé, lecteurs adorés.
GENRE : FPS
ÉDITEUR : Ubisoft
DÉVELOPPEUR : Ubisoft
TESTÉ SUR : PC
> CONCOURS ‘Dr Mario & Puzzle League’
Gagne des jeux ‘Dr Mario & Puzzle League’ sur GameBoy Advance
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Les démons que nous pensions vaincus sont
de retour. La croisade ardente est en marche.
Un an après la sortie de wow (5 millions
d’abonnés dans le monde), Blizzard annonce
la sortie d’un add-on au joli nom de Burning
Crusade. Sa sortie est prévue début juillet
prochain aux Etats-Unis.
Merci à Waldmeier
AN I M E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
HAR D WAR E
TR AN S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SO RT I R
S O C I E TE
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
T R A N S P O RT
H A R DWAR E
GAM E S
Vincent
Glénat
Guibert / Lefèvre / Lemercier
Dupuis
Voilà une nouvelle série assez inclassable, entre un
graphisme qui donne la part belle aux faciès
grotesques et monstrueux et une mise en couleur
qui présente un monde terne et sanglant. Cette
caricature d’un Paris trouble, envahi de volatiles
agressifs qui attaquent et dévorent vivants les
pauvres hères isolés, à l’instar des ‘Oiseaux’ de
Hitchcock, abrite la jeune et belle Ombeline.
Danseuse de ballet osé, du haut de ses quinze ans
elle décide de quitter cette presque prostitution avec
son amie Alyette. Mais lors de son escapade, elle va
se retrouver embarquée avec des pirates en
dirigeable qui profitent des attaques d’albatros pour
piller les villes. Cette BD résolument noire intrigue,
car on se demande où elle va nous conduire. Assez
violente, elle se destine à un public mûr.
[Yamine Guettari]
Cela faisait longtemps qu’une BD ne m’avait pas
remué à ce point. Elle retrace le périple de Didier
Lefèvre dans l’Afghanistan en guerre de 1986, un
reporter photographe qui a suivi l’intervention de
Médecins Sans Frontières au cœur du conflit.
Clichés sur le vif et dessins s’alternent, les derniers
illustrant ce que le photographe n’a pu saisir,
soutenus par une narration simple et prenante. Ce
tome final raconte le retour de Didier vers le Pakistan,
une épreuve qui le marqua à vie. Le sujet, son
traitement original, la véracité de cette histoire, tout
concorde à inciter le lecteur à la réflexion, mais
aussi à l’admiration pour ces gens d’exception. Cet
ultime volume est enrichi par un DVD de 35 minutes,
montage des films poignants pris sur place par
Juliette, chef de mission MSF. [Yamine Guettari]
> La danse du temps, T.1:
Le baiser du serpent
> Dilbert, T.1:
Dis-le avec ton corps
Igor Baranko
Les Humanoïdes Associés
Scott Adams
Dargaud
Une escapade chez les Indiens d’Amérique ça vous
dit ? Alors suivez Quatre-Vents, fougueux guerrier
Lakota qui décide par pure vanité d’enlever LuneDans-Les-Nuages, la fille du chef des puissants
Pawnee. Mais son ex-compagne, la sorcière nomade
Celle-Qui-Ondule-Comme-Un-Serpent, est jalouse
et décide d’ourdir un complot pour éliminer sa
dulcinée. Désespéré, Quatre-Vents s’en remet à
Wakan-Tanka, le créateur des mondes, qui lui
conseille d’aller voir les Paiutes, qui ont le pouvoir de
revenir dans le temps pour changer le présent. Mais
manipuler les évènements donne rarement des bons
résultats… Baranko nous entraîne dans des visions
shamaniques désarçonnantes, mais captivantes. Les
Indiens sont fidèlement représentés, mais de manière
un peu figée. [Yamine Guettari]
Ce comic-strip est probablement la meilleure satire du
monde du travail, tout simplement. Il débarque enfin
des USA pour nous montrer que les tracas avec la
hiérarchie incompétente, les relations tendues avec des
collègues névrosés, les changements d’organisation
inutiles ou les délocalisations au pif se retrouvent des
deux côtés de l’Atlantique. Pour nous faire visiter le
merveilleux monde de l’entreprise, un casting de rêve :
Dilbert, l’ingénieur type, sympa mais asocial ; Dogbert,
le consultant cynique et manipulateur ; Catbert, le DRH
tortionnaire ; le Boss, malhonnête et méchant ; Alice, la
stakhanoviste (et seule femme) ; Richard, le blasé aigri
et sarcastique ; et enfin Asok, le stagiaire naïf et exploité.
La critique est fine et touche juste, hilarant !
[Yamine Guettari]
> Sky-Doll, T.3:
La ville blanche
> La vengeance du
comte Skarbek, T.2:
Un cœur de bronze
Sente / Rosinski
Dargaud
Noa est une poupée synthétique, un jouet sexuel qui
doit être remonté toutes les trente-trois heures par
une clef. Mais elle est différente car elle peut rêver,
et elle révèle, au cours de transes, d’étranges souvenirs.
Serait-elle la réincarnation de la Papesse Agape, la
spirituelle, éliminée par sa sœur Ludovique qui
privilégie le marketing et les artifices ? A la recherche
de ses origines, en compagnie des émissaires papaux
Roy et Jahu, elle va devenir l’enjeu d’une guerre de
religion. Cette BD est une retentissante claque
graphique, ses auteurs italiens ne travaillant pas chez
Disney pour rien. Ils détournent les codes graphiques
enfantins en y ajoutant un érotisme subtil et une
violence certaine, pour illustrer un récit prenant qui
dénonce le fanatisme et l’intolérance.
[Yamine Guettari]
BD
L I V R ES
54
M A N GA
> Le photographe, T.3
Canepa / Barbucci
Soleil
(
AN I M E
> Albatros, T.1: Shangaïé
Ce chapitre final réserve aux lecteurs un énorme
retournement de situation, que même les plus malins
n’auront pas pressenti. Le retour en France du comte
Skarbek (alias Louis Paulus), accusé à tort de meurtre
par le malhonnête ‘protecteur des arts’ Northbrook
pour le spolier de son œuvre, donne lieu à un
retentissant procès qui va nous permettre de savoir
ce que le peintre est devenu pendant ses onze ans
d’exil aux Caraïbes. Un palpitant récit de piraterie, mis
en image par de véritables tableaux donnant un cachet
unique à cette œuvre. On verra que là-bas comme ici
les hommes et les femmes sont les mêmes : prêts à
toutes les trahisons. Un récit palpitant, dans la veine
des séries d’Alexandre Dumas, auquel il est d’ailleurs
fait un clin d’œil impertinent.
[Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Dilbert’
> CONCOURS ‘Le photographe’
Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Dilbert’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne l’intégrale de l’aventure afghane de Didier Lefèvre
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Dargaud
Merci à Dupuis
> Tous les défauts
des mecs, T.2
Jenkins / Mc Elroy / Wood
Delcourt
Fredman / Jim
Vents d’Ouest / Glénat
L’antihéros de Todd McFarlane revient pour deux
histoires complètes très mûres dans le ton comme
dans le traitement graphique. Le trait sombre et
torturé de Wood rend magnifiquement la noirceur et
le côté malsain des scénarios du duo Jenkins/
McElroy. Le premier récit montre l’influence d’un mal
ancestral enfoui dans les fondations d’une maison,
qui attire à lui et précipite dans les abîmes ses
habitants, qui cachent tous de lourds secrets. Spawn
n’est présent que comme le témoin fantomatique de
ces drames horribles. Dans le second, ce n’est rien de
moins que l’Apocalypse et l’Armageddon qui sont
dépeints, et le Spawn aura un grand rôle à y jouer,
aidant un déchu ressuscité à vaincre Satan. Une
histoire très humaine, une autre plus mystique, pour
un excellent comics. [Yamine Guettari]
Un coup de poignard dans le dos ne leur a pas suffi,
ces traîtres de Fredman et Jim remettent ça avec un
second dossier accablant sur nos défauts à nous, les
hommes, les vrais ! Ce ramassis de clichés ne repose
sur rien de concret, et personne ne se reconnaîtra
dans les pages qui abordent notre pseudo pingrerie,
nos soi-disant tendances à ronchonner, faire les coqs,
bedonner avec l’âge, renâcler aux tâches ménagères
ou, plus prosaïquement, pisser à côté de la cuvette. Je
m’inscris donc en faux contre toutes les affirmations
infondées de cette BD, même si j’ai bien rigolé et que
ma copine, après sa rapide lecture, avait un espèce de
sourire en coin que je n’ai pas apprécié DU TOUT.
Messieurs Fredman et Jim, la communauté masculine
ne vous remercie pas ! [Yamine Guettari]
SO C I E T E
> Spawn :
De sang et d’ombres
SORT I R
‘Plus délirants que ceux de Saint-Tropez, plus
efficaces que le GIGN, ils vont vous en faire voir
de toutes les couleurs !’ Avec un slogan pareil, ce
huitième tome des Gendarmes s’annonce comme le
plus drôle de l’année. Et ce n’est pas loin d’être vrai,
les scénaristes ont su garder le bon cap et comme
à leur habitude tout le monde en prend pour
son grade. Chaque planche est remplie de gags,
certains tout droit sortis de l’imagination des auteurs
mais la plupart inspirés de faits réels, ce qui rend
l’identification facile et donc la BD encore plus drôle.
Pour une fois, on pourra se moquer en toute légalité
de ceux qui nous font parfois trembler. Quant
aux gendarmes eux-mêmes, ils ne devraient pas
être insensibles à cet humour… bon esprit !
[Carlos Mühlig]
M US I Q U E
Le Choucas prend l’air en s’installant dans la collection
Repérages. Ses tribulations vont le mener au Népal, à
la recherche d’indices sur la mort de Maître Pinacle,
avocat des dictateurs et des criminels, qui en a sauvé
plus d’un grâce à sa maîtrise des failles du système
judiciaire. Exilé dans les hauteurs pour échapper à
ses ennemis, sa mort vaut un paquet en assurance
vie, mais seulement si elle est bien naturelle. Et
c’est ce que notre détective casanier va s’employer
à découvrir, lors d’un périlleux trekking. Un récit
d’enquête qui vaut pour le personnage haut en couleur
du Choucas, parigot indécrottable pétri de mauvaises
habitudes. La fin est aussi surprenante et originale
pour ce genre d’enquête, donnant l’occasion à l’auteur
d’un savoureux clin d’œil expliqué en avant-propos.
[Yamine Guettari]
CINEMA
Jenfèvre / Sulpice / Cazenove
Bamboo
ARTS
Lax
Dupuis
VOYAG E
> Les gendarmes, T.8:
Permis cuit à point !
T R A N S P O RT
> Le Choucas, T.1:
Trekking payant
H A R DWAR E
Ce comics est un OVNI. Totalement surréaliste, à
l’image d’un ‘Alice au pays des merveilles’ ou du
‘Magicien d’Oz’, il mélange le spleen des grands
ensembles urbains à une poésie décalée, pour
mieux faire ressortir l’absurde de nos vies, ainsi que
le merveilleux qui s’y cache. Sur les traces des
hasardeuses pérégrinations d’un improbable casting
(un jeune noir qui se voit pousser des ailes, un
Ange tombé du ciel, un nain qui devient géant, un
clochard débonnaire…), Dalrymple expose les
petites méchancetés du quotidien, la difficulté à
s’affirmer et à avoir des relations positives avec les
autres, même sa famille, l’aliénation dans un mode
de vie et des obligations acceptées par habitude.
Une oeuvre exigeante, au graphisme singulier, pour
les introspectifs et les amateurs de BD indépendante.
[Yamine Guettari]
GAM E S
Enfin notre détective félin préféré est de retour pour
une nouvelle enquête. Echoué à Las Vegas après ses
mésaventures du tome précédent, il joue les gardes
du corps pour passer le temps. De retour chez lui, il
va retomber sur le brillant physicien Otto Lieber, dont le
père l’avait aidé à bien tourner dans sa jeunesse.
Communistes affirmés alors que le ‘maccarthysme’
monte, Lieber et ses amis intellectuels sont menacés
de mort par un mystérieux gavial tueur, dont le maître
reste obscur. Pour payer sa dette, Blacksad va se
mettre en chasse… Le duo espagnol nous entraîne
cette fois-ci dans les sombres heures de ‘la chasse
aux sorcières’, mêlant complot politique et cette
bonne vieille ambiance de film noir. Le graphisme
est superbe, le découpage audacieux : une référence.
[Yamine Guettari]
(
BD
Farel Dalrymple
Kymera
55
L I V R ES
Canales / Guarnido
Dargaud
M A N GA
> Pop Gun War
> CONCOURS ‘Blacksad’
> CONCOURS ‘Le Choucas’
Gagne un exemplaire du tome 3 de ‘Blacksad’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Gagne un exemplaire du tome 1 du ‘Choucas’
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(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Dargaud
Merci à Dupuis
AN I M E
> Blacksad, T.3: Ame rouge
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
T R A N S P O RT
H A R DWAR E
GAM E S
BD
(
AN I M E
M A N GA
L I V R ES
56
> Antarcides, T.1:
L’orphelin de Maelmordha
> Harkhanges, T.2:
Les chants de l’entropie
Paris / Val
Les Humanoïdes Associés
Froideval & Angleraud
Albin Michel
‘Antarcides’ va sans doute chercher quelques
influences dans le Conan de Howard, les Terres
d’Hyperborée étant remplacées ici par un Antarctique
vert préhistorique. Ce premier tome pose un monde
dans lequel la Reine Kaarla décide de préparer
l’accession de son fils au trône en éliminant son
époux ainsi que tous les nobles qui s’opposent à ses
projets. Seul Jaemon, fruit des amours coupables
d’une suivante et du roi, échappe au massacre,
sauvé par le mystérieux Sozer, qui cache bien ses
intentions. Il est adopté comme un fils par Donn,
chef du clan barbare nordique de Carnghill. Mais
Kaarla retrouve sa trace et lance une armée pour les
exterminer… Une aventure épique, violente, que
son splendide dessin fait sortir du lot. A suivre,
assurément. [Yamine Guettari]
Cette nouvelle série se déroule dans un univers
magique où le pouvoir suprême n’est plus exercé
depuis plus de mille ans. Au coeur du monde, dans
la cité abandonnée de l’Archimage, les treize
Harkhanges attendent que la parole sacrée, disparue
avec le dernier Empereur, leur soit dite afin qu’un
nouveau mage règne sur le monde ! Cette histoire
épique relate donc le quotidien de quatre élus qui
partent à la recherche de cette fameuse parole
divine. Certes, le scénario n’est pas franchement
original, mais on se laisse tout de même prendre au
jeu. Niveau dessin, ce n’est pas non plus exceptionnel,
mais c’est tout à fait honorable. Sans doute pas la
série de l’année, mais un honnête divertissement
sans prise de tête, qui contentera les fans d’heroic
fantasy. [Carlos Mühlig]
> Les insurgés d’Edaleth,
T.2: Croisade
> Fantastic Four,
l’intégrale : 1964
Tackian / Miquel / Brion
Soleil
Stan Lee / Jack Kirby
Marvel / Interforum
Dans le Système d’Irth et ses sept colonies, chacune
dirigée par un régent et affiliée à la mégalopole
centrale, Alamuth, la guerre civile couve. Le tyran
Braso, chef d’Alamuth et de sa puissante armée,
lance une croisade contre les insurgés d’Edaleth.
Mais les régents se doutent qu’il pourrait se servir
de ce prétexte pour annexer les colonies. Braso
lance sa meilleure Sicaire (un groupe d’assassins
d’élite), Ama, pour retrouver la cité errante d’Edaleth
et tuer leur chef Djah. Mais les fidélités sont
mouvantes et les trahisons fréquentes. Ainsi Mayak,
bras droit de Djah et qui semble tirer les ficelles,
séduit Ama qui épouse sa cause... Le dessin par
ordinateur illustre magnifiquement cette histoire,
très inspirée de ‘Dune’, ce qui n’est pas un mal, au
contraire. [Yamine Guettari]
Ce volume trois de l’intégrale des Quatre Fantastiques
propose tous les épisodes parus en 1964 (n°22 à
33), l’édition spéciale de cette année (‘l’annual’),
ainsi que les couvertures originales. C’est une année
de transition pour la série, qui repêche bon nombre
de personnages apparus précédemment tels Fatalis,
le Gardien ou l’Homme Taupe. On notera que
‘l’annual’ dévoile les origines du fameux super vilain
Fatalis et rien que cela vaut le détour. Nos héros
rencontreront aussi Hulk, pour un duel titanesque
de poids lourds avec la Chose, ainsi que les
Vengeurs, les X-Men et le Dr Strange, Lee utilisant
sa série phare pour lancer toutes ses nouvelles
créations. Le trait a vieilli mais pas la narration, nous
sommes en présence d’un classique du comics :
Respect ! [Yamine Guettari]
> Minimal
> Ultra
Manu Larcenet
Fluide Glacial
Jonathan et Joshua Luna
Delcourt
Dernier délire de Larcenet, Mimimal est un journal
dans le journal, un feuillet de six pages paru dans sept
numéros de Fluide Glacial. L’ambition de ce journal
pamphlétaire au ton pédant et pseudo-révolutionnaire
n’était pas moins que de faire découvrir aux ignares
et aux pauvres la richesse de, je cite, ‘l’art plasticoséquentiel international à phylactères ovoïdes’ (la BD
quoi). Ici c’est le Larcenet de Fluide qu’on retrouve :
humour noir, gras ou vulgaire (voire les trois à la fois),
parodies hilarantes de séries connues (Starsky la
palourde et Hutch la moule, Placid et Lacan…), critique
au vitriol du racisme, du nazisme et des businessmen
sans âme… Certains gags font mouche, d’autres pas,
mais dans l’ensemble on se marre bien grâce au sens
du décalage et du bon mot de l’ami Manu.
[Yamine Guettari]
Ce succès éditorial, pourtant publié par deux illustres
inconnus, éclaire le mythe des super héros d’un jour
original. Plutôt que des pages de bastons contre des
super vilains, on observe la vie compliquée d’Ultra
(Pearl Penalosa dans le civil), la super héroïne modèle
de Spring City. Comme tous ses collègues, elle bosse
dans une agence qui s’assure de lui créer une bonne
image auprès du public, afin de garantir des bons
retours financiers auprès des sponsors. Mais cette
image lisse cache un néant affectif, heureusement un
peu comblé par ses fidèles amies. C’est alors que
l’amour vient frapper à sa porte et ébranler son morne
quotidien, pour le meilleur et pour le pire… Le dessin
est certes léger, mais les personnages sont compliqués
et profonds, ce qui rend ce comics très prenant.
[Yamine Guettari]
> CONCOURS ‘Antarcides’
> CONCOURS ‘Les insurgés d’Edaleth’
Gagne un exemplaire du tome 1 de ‘Antarcides’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne un exemplaire du tome 2 des ‘insurgés d’Edaleth’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci aux Humanoïdes Associés
Merci à Soleil
MAR T5
VOYAG E
M A N GA
LIVRES
BD
GAM E S
HAR D WAR E
TR AN S P O RT
Date de parution : 17 février 2006
Format : 11.5 x 17.5 cm
Nombre de pages : 192
Prix : 5,95 Euros - 11,10 CHF
ISBN : 2871299048
GenCode : 9782871299042
AN I M E
Date de parution : 17 février 2006
Format : 11.5 x 17.5 cm
Nombre de pages : 206
Prix : 5,95 Euros - 11,10 CHF
ISBN : 2871299471
GenCode : 9782871299479
Le War Game va se tenir dans le château de Ragenrave après
6 ans. Ginta et ses compagnons, les membres de Mär passent
avec succès le tour préliminaire, mais les combattants de la
Cross Gard sont portés disparus!!!
© Stéphane Rieder
Yûgi et ses amis se reposent après la fin du Battle City. Un
repos de courte durée, puisque Yakô Tenma, le directeur
d'Industrial Illusion qui vient de s’emparer de la Kaiba
Corporation, invite Yûgi à entrer dans son jeu maléfique.
Tenma a enlevé Anzu pour provoquer Yûgi. De plus, il vient
le défier avec une nouvelle carte de dieux…
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SO RT I R
YU GI OH R T1
S O C I E TE
Disponibles en librairie
SO C I E T E
> Olivier Delorme
Quelles sont les circonstances qui vous ont inspiré le scénario de
‘La quatrième révélation’ ?
> ‘La quatrième révélation’ est née d’une volonté et de deux hasards. La
volonté, c’était, après un livre très sombre, très dur, ‘Le Château du silence’,
construit autour de la tragédie des 1619 Chypriotes grecs disparus en 1974 et
dont certains ont été détenus dans des conditions abominables, en Turquie,
avant, sans doute, d’être assassinés, d’écrire un roman plus léger, avec
suspense et humour, un polar où s’entremêleraient une intrigue décrivant les
turpitudes politico-financières françaises de ces dernières années, et une
autre sur les racines de l’homophobie obsessionnelle de l’Église catholique.
Le premier hasard, lui, fut la lecture dans la revue ‘Nature’, puis dans ‘Pour la
science’, en 1996, de deux articles sur le rongo-rongo, une écriture
hiéroglyphique non déchiffrée de l’île de Pâques qui comportait des signes
phalliques. Je me suis dit alors qu’il pourrait être drôle, dans un futur roman,
de bâtir tout un système d’écriture, composé entièrement de signes phalliques
et destiné à cacher un secret… Quant au deuxième hasard, ce fut une
conversation, à l’occasion d’une signature du ‘Château du silence’, avec un
ami qui participait alors à la défense de la famille d’un jeune homme, lors du
procès de ses meurtriers. Il s’agit de Patrick Olivier, dont on retrouvera le nom
et certaines des circonstances de la mort dans ‘La quatrième révélation’. Récit
terrifiant mais qui, pour moi, avait aussi une autre dimension : pourquoi donc,
dans les crimes homophobes, quels qu’en soient le déclencheur ou le mobile,
y a-t-il toujours déchaînement de violence, acharnement à faire souffrir avant
de tuer ou de laisser agoniser ? Et la seule réponse que j’ai pu trouver à cette
question, c’est que cette violence-là était la conséquence et la manifestation
incontrôlée, à l’état brut, de plus de deux mille ans de haine et de peur du
judaïsme et du christianisme pour les relations homosexuelles.
Ces manuscrits phalliques sur les actes de saint Paul et la confrérie
Primum Agmen Christi sont-ils un produit de votre imagination ?
> Ils sont un pur produit de mon imagination. Je ne prétends pas révéler un
secret caché de la chrétienté. Ce qui m’a intéressé, dans ce livre, c’est de me
servir du mystère, du suspense, de l’humour, de l’ironie pour essayer de
mettre en lumière combien l’homophobie est intimement liée au christianisme.
Et sur ce sujet, il y a quelques faits incontestables. Dans la Grèce de l’Antiquité,
les dieux, comme les héros ou les simples mortels considéraient les relations
sexuelles entre hommes comme une forme de sexualité parfaitement naturelle,
normale, non exclusive du mariage et de la procréation.
Or, c’est dans ce monde-là que prêche Paul – un Paul qui, par ailleurs, fait
preuve de pragmatisme en défendant que, pour conquérir le monde grécoromain, le christianisme, auquel il est le premier à donner une cohérence
dogmatique, doit abandonner nombre des vieilles obligations et condamnations
juives. Paul n’a pas connu le Christ, mais il impose aux disciples du Christ le
renoncement à la circoncision, aux interdits alimentaires… mais pas à la
condamnation des relations sexuelles entre hommes. Au contraire, il
renouvelle – et avec quelle violence ! (‘Ceux-là méritent la mort’, ‘le royaume
des cieux leur est interdit’) – la vieille condamnation du Lévitique.
Et c’est là qu’intervient mon manuscrit codé. Paul n’a-t-il pas dit lui-même que
Satan lui avait planté une écharde dans la chair ? Je ne suis pas le premier à
avoir avancé l’hypothèse que l’écharde en question tenait à l’attirance de Paul
pour son sexe. Mon interprétation romanesque du personnage, à travers le
récit, caché par le code phallique, d’un jeune Chypriote tombé amoureux de
Paul et qui le suit durant des années, est cependant assez nouvelle car elle fait
de Paul, non seulement un homosexuel pratiquant écartelé entre ses attirances
et les interdits de sa religion, mais un homme qui prêche avec passion la
haine de ce qu’il pratique avec constance, qui condamne en public ce à quoi il
se livre en privé, qui méprise et maltraite ceux qu’il utilise pour assouvir des
pulsions qu’il prétend réprouver. Un comportement qui, d’ailleurs, peut peutêtre permettre d’en expliquer d’autres, aujourd’hui, ici ou là – dans l’Église ou
le monde politique par exemple.
Quant au ‘Primum Agmen Christi’, l’Avant-Garde du Christ, il n’existe pas.
Mais disons qu’il s’inspire d’assez près d’un mouvement ultra-réactionnaire et
para-intégriste, à tendance sectaire, dont la naissance et le développement
sont intimement liés au franquisme espagnol et aux dictatures sudaméricaines, qui s’est fixé le but de reconquérir les élites, qui s’est acquis le
surnom de Sainte Mafia, et qui exerce une influence déterminante dans le
gouvernement de l’Église depuis le règne de Jean-Paul II, lequel a canonisé
en un temps record son fondateur – à la spiritualité et à la pensée assez
indigentes, mais homme d’influence et de pouvoir hors de pair.
[Lancelot]
Retrouvez l’intégralité de cet entretien sur www.murmures.info !
L I V R ES
BD
GAM E S
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
SORT I R
Dans le cadre de la publication de son dernier roman, ‘La quatrième
révélation’, Olivier Delorme répond à nos questions.
®
AN I M E
M A N GA
58
> CONCOURS ‘La quatrième révélation’
Gagne un exemplaire du livre ‘La quatrième révélation’
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Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
Merci à H&O éditions et à Jean-Mary Marchal
> no mad : Tokyo
Tim Winton / éd. Rivages
Dominique Signoroni Kuroyanagi / éd. no mad
A Perth, en Australie, deux familles malmenées
par le destin (un père manchot d’un côté, un fils
handicapé mental de l’autre, les deux suite à un
accident) se partagent une maison un peu bizarre,
où flottent les fantômes de quelques souvenirs.
Selon leur nature, les uns essaient de lutter contre le
sort tandis que les autres se laissent aller à la fatalité.
La cohabitation entre ces caractères atypiques est
souvent difficile mais se révèle aussi source d’une
grande richesse. Les personnages sont attachants,
poignants et portés par une écriture fluide et poétique.
Cependant on pourra être parfois lassé que tout
tourne systématiquement si mal pour eux… Un
ouvrage dépaysant à recommander aux lecteurs qui
apprécient les mélodrames. Et à éviter si vous
cherchez une lecture légère pour vous remonter le
moral. [Isandre]
‘no mad’ est une nouvelle collection de ‘guide’ qui
s’adresse à tout lecteur s’intéressant aux diverses
formes de la création contemporaine. Ce premier
numéro est consacré à Tokyo et on est vraiment loin
de l’image habituelle de cette ville. ‘no mad’ nous
présente un Tokyo loin des temples, de l’électronique
et des mangas. Ici on trouve tout ce qui a trait de
près ou de loin à l’art contemporain. ‘no mad’ nous
offre une vision d’un Tokyo branché, décalé, et
étrange. Il y a deux parties distinctes, d’une part un
livre qui regroupe des articles, des débats, des
interviews proposant une réelle réflexion sur Tokyo
à travers ses habitants japonais ou étrangers, d’autre
part un carnet d’adresses sous forme de carte très
utile. ‘no mad’ est en anglais et est disponible que
dans quelques musées ou librairies d’art. [Nathalie]
> CONCOURS ‘L’heure du châtiment’
> CONCOURS ‘La maison du vampire’
Gagne un exemplaire du livre ‘L’heure du châtiment’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Gagne un exemplaire du livre ‘La maison du vampire’
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(réservé aux abonnés)
Merci aux Presses de la Cité
Merci aux éditions La Clef d’Argent
SO C I E T E
> Cloud Street
SORT I R
Ce rafraîchissant roman nous invite à faire la
connaissance de la charmante Sophie Applebaum et
de sa vie, depuis son enfance tranquille jusqu’à son
entrée dans l’âge adulte. Elle découvre que l’amitié
n’est pas toujours facile, que le prince charmant
n’est pas toujours celui qu’on croit et qu’il n’est pas
évident de trouver sa voie au niveau professionnel.
Heureusement, le nid familial n’est jamais très loin et
sa porte toujours ouverte. Les courts paragraphes
qui constituent ce texte sont autant de polaroïds de
petits moments de la vie, de petits riens de tous les
jours, au final si importants. Ecrit dans un style
léger et agréable, ‘Prochain arrêt le paradis’ est plein
d’humour et de tendresse et on en vient à s’attacher
à cette héroïne un peu perdue qui cherche sa place.
[Katia]
M US I Q U E
Les livres d’Henri Brunel, professeur de yoga et poète,
bref, quelqu’un de très ‘zen’, sont des ouvrages dont
on sort serein, presque reposé. Dans celui-ci, vous
pourrez découvrir des textes très courts qui vous
entraîneront vers la méditation avec joie et facilité ou
qui peuvent être lus juste pour le plaisir du conte.
Pour être dépaysé aussi, transporté dans ce pays où
on rencontre des mandarins, des samouraïs, des
sages et des disciples. Le recueil est composé de
quatre-vingt contes et d’une quarantaine d’illustrations
en couleurs de maîtres de l’estampe japonaise. Un
beau livre à savourer pour des moments tranquilles.
Un joli cadeau à faire également. Et si vous appréciez
son esprit, je vous conseille de poursuivre votre quête
de la sérénité avec d’autres livres de cet auteur.
[Isandre]
CINEMA
Melissa Bank / éd. Rivages
ARTS
Henri Brunel / éd. Calmann-Lévy
VOYAG E
> Prochain arrêt le paradis
T R A N S P O RT
> Les plus beaux contes zen
H A R DWAR E
Ce livre nous raconte le quotidien de deux couples,
les Manning et les Hagel ; les premiers sont riches,
les seconds sont au bord de la faillite, et chacun doit
lutter à sa façon dans une routine qui les oppresse.
Amidon nous brosse le portrait de chaque membre de
ces familles, on trouve la mère de famille bourgeoise
et désoeuvrée, l’adolescente mal dans sa peau, le
requin prêt à tout pour amasser de l’argent. Or le bilan
est que tous ces personnages vivent dans l’angoisse.
Tout d’abord il est assez difficile de rentrer dans la
trame du livre car les premiers chapitres sont longs et
sans réel intérêt avec de grandes descriptions qui
peuvent être ennuyeuses pour le lecteur. Or pour celui
qui s’accroche ‘Capital humain’ se révèle être une
critique sans pitié et acerbe de la société américaine.
[Nathalie]
GAM E S
Ce livre inaugure une nouvelle collection, Illico,
qui s’adresse aux lecteurs désireux de connaître
un sujet de façon globale et rapide, sans en être
spécialistes. Ce premier titre offre un survol de
l’architecture dans le monde, des origines à nos
jours, en s’appuyant sur des exemples précis.
L’auteur présente les grandes périodes, les styles
distincts et les architectes les plus célèbres, mais il
place surtout son ouvrage dans la perspective d’une
réflexion sur la signification culturelle, politique et
économique de l’architecture. Ce petit livre illustré
se lit facilement mais le lecteur qui souhaite connaître
l’architecture en tant que telle (ses techniques, son
histoire, etc.) ne trouvera peut-être pas ce qu’il
recherche dans ces réflexions parfois trop simplistes
et généralistes. [Myriam]
BD
Stephen Amidon / éd. Stock
L I V R ES
Andrew Ballantyne / éd. Infolio
®
59
M A N GA
> Capital humain
AN I M E
> L’architecture
SO C I E T E
SORT I R
M US I Q U E
CINEMA
ARTS
VOYAG E
T R A N S P O RT
H A R DWAR E
GAM E S
BD
L I V R ES
®
AN I M E
M A N GA
60
> Dragon déchu
> Ghost Story
Peter E. Hamilton / éd. Bragelonne
Peter Straub / éd. Fleuve Noir
En l’an 2325 : Lawrence Newton est le prince de sa
planète, membre du conseil d’administration de la
société qui gère la transformation de son monde de
glaise et de boue. Le garçon rêve de voyager avec
les flottes stellaires, rêve qui s’est révélé bien moins
rentable que prévu pour nombre de sociétés ayant
financé les si chers vaisseaux colonies. Aussi
s’enfuit-il, trahi, laissant amour, richesse et avenir
doré pour s’enrôler dans l’armée privée d’un rare
groupe possédant encore une flotte pour piller les
mondes achetés par OPA. Vingt ans plus tard,
Newton a enfin un filon : il va pouvoir enfin plaquer
sa firme et renouer avec son passé glorieux, du
moins le croit-il… Voici le retour du pur spaceopera, celui des space-marines et des aliens, signé
par un nom qui monte. [Etienne K.]
A Milburn, une bande d’amis chics et plutôt âgés se
réunit régulièrement, formant une sorte de club privé.
Mais quand l’un d’eux décède lors d’une soirée, les
rencontres prennent un tour beaucoup plus sinistre,
entre cauchemar et histoires de fantômes. Peter Straub
joue en virtuose des ficelles du fantastique, oscillant
d’atmosphères à la Henry James à de grandes scènes
d’horreur faisant penser à Stephen King. Le récit est
composé comme un puzzle, le lecteur passe d’une
histoire terrifiante à l’autre, en une suite de cauchemars
sans fin, jusqu’à ce que ces récits constituent un
ensemble. Fascinant ! C’est un livre qui devrait plaire
aux amateurs du genre mais à éviter si vous n’aimez
pas avoir peur. Si vous êtes des premiers, précipitezvous car il y a de fortes chances que cela devienne un
classique. [Isandre]
> La maison du vampire
> L’heure du châtiment
G.S. Viereck / éd. La Clef d’Argent
Eileen Dreyer / éd. Presses de la Cité
Avez-vous déjà entendu parler d’une autre espèce de
vampire, à savoir le vampire psychique ? Cette créature
de nature humaine, qui a été créée au début du
vingtième siècle par George Sylvester Viereck, un
écrivain américain d’origine allemande, est bien plus
terrifiante et subtile qu’un vulgaire vampire
sanguinaire. En effet, le personnage central de ‘La
maison du vampire’, du nom de Reginald Clarke,
absorbe les idées, les pensées et le génie de ses
victimes pendant leur sommeil. Celles-ci se
retrouvent alors dans un état d’amnésie partielle et
sont irrémédiablement privées de leur don de
création. Ce destin tragique est bien plus cruel
qu’une mort physique, car sans l’imagination et la
mémoire, l’homme n’est plus rien ! Un classique de
la littérature fantastique à (re-)découvrir. [Mara]
L’équipe de Maggie O’Brien, infirmière dans la police
de Saint-Louis, doit intervenir pour calmer Bob, un
original paranoïaque ami de la jeune femme. Mais
comment le doux marginal a-t-il pu devenir assez
violent pour blesser un policier ? Une question que
Maggie va continuer à se poser lorsque Bob décédera
sans raison. Et qu’elle va aussi commencer à poser
autour d’elle, suscitant l’hostilité dans son entourage
professionnel, alors que ses patients continuent à
mourir sans qu’elle comprenne pourquoi. Eileen
Dreyer, ex-infirmière en traumatologie, réalise un
polar efficace. Avec ses personnages troubles, elle
fait entrer le lecteur dans une zone où on ne sait plus
très bien qui sont les bons et les méchants. Et surtout
jusqu’à quel point les bons ont le droit de châtier les
méchants... [Isandre]
> Le neuvième royaume
> Les enfants de Ji, T.1 à 4
David Zindell / éd. Fleuve Noir
Pierre Grimbert / éd. Octobre
Valashu, jeune chevalier et septième fils du roi de
Mesh, répond à l’appel du roi Kiritan pour une grande
quête : retrouver la Pierre de Lumière disparue. Val,
portant l’épée magique Alkaladur, et Maram partent
donc pour Tria. Durant le long et périlleux voyage, ils
vont être rejoints par sept compagnons, et ensemble
ils auront à affronter le pire mais verront aussi le
merveilleux qui les aidera. Loin de là, Morjin, l’ange
déchu, recherche aussi la Pierre de Lumière qui
pourrait l’aider à libérer le Seigneur des Mensonges et
il fera tout pour empêcher Val d’arriver au bout de sa
quête. Il l’a d’ailleurs fait empoisonner par un poison
mortel contre lequel il n’existe pas d’antidote. Histoire
inspirée du Graal et de Tolkien, ce ‘Cycle d’Ea’ est très
réussi et on se réjouit de lire la suite ! [Janie]
Vingt-trois ans ont passé depuis la mort de Saat,
l’ennemi des héritiers. Quand ces derniers disparaissent,
leurs enfants, qui ont grandi dans l’ignorance, vont
être jetés dans l’aventure. Bowbaq, seul rescapé grâce
à sa pierre du Jal, va les rejoindre avec sa petite-fille
Niss et ensemble tâcher de retrouver les disparus. A
leur quête se joindra Kebree, le fils de Saat et Zejabel,
qui trahit sa déesse en les sauvant de la mort sur l’île
de Ji. Long et périlleux sera le chemin pour découvrir
une porte qui les mènera au Jal et sauver leurs
parents. Mais le démon Sombre est déjà à leur
poursuite. Car une prophétie dit qu’un des enfants
sera l’adversaire qui pourra le vaincre. Très bonne
suite du magnifique cycle du ‘Secret de Ji’, dont j’ai
hâte de lire le dernier tome prévu en juin. [Janie]
> CONCOURS ‘Ghost Story’
> CONCOURS ‘Le neuvième royaume’
Gagne un exemplaire du livre ‘Ghost Story’
en envoyant un mail à [email protected] avec ton adresse.
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Merci à Fleuve Noir
Merci à Fleuve Noir
SO C I E T E
> Toei Animation,
rencontre avec Yoshio Takami
M US I Q U E
SORT I R
A l’occasion de son passage dans notre
région pour la conférence de presse
donnée à Lausanne, nous avons eu,
grâce au Cercle Suisse Japon, l’occasion
de rencontrer ce grand Monsieur qu’est
Yoshio Takami, ‘père’ de Goldorak, Candy
ou encore Ken le Survivant. C’est dans
l’intimité de sa chambre d’hôtel à Genève
que M. Takami nous reçoit sur son temps
libre pour une interview en toute
simplicité.
CINEMA
Pourriez-vous nous décrire un peu votre parcours dans le monde de
l’animation ?
> Je suis entré dans l’équipe de la Toei à l’âge de 24 ans, et voici déjà donc 42
ans de service au sein de cette compagnie. J’ai commencé comme réalisateur,
durant huit ans, période durant laquelle j’ai travaillé sur environ 80 oeuvres
comme ‘Caroline’ ou encore ‘Goldorak’, avant de passer à la production à la
demande de la société.
ARTS
© LEIJI MATSUMOTO, TOEI ANIMATION
VOYAG E
© LEIJI MATSUMOTO, TOEI ANIMATION
Selon vous, l’animation doit-elle véhiculer une certaine ‘morale’ ?
> Humm, c’est une question difficile. L’univers du manga est tellement diversifié.
Certains titres seront plus moraux que d’autres mais ce n’est pas une généralité
ni une obligation. Il y a eu beaucoup de critiques concernant la violence de
certains titres comme ‘Ken le survivant’ en Occident mais chez nous cela ne
choque pas car même dans ce titre parfois un
peu sanglant il y a toujours les notions d’honneur,
de respect, du bien et du mal, on peut comparer
cela au ‘bushido’ et Ken est un peu une allégorie
de la légende de Musashi. Culturellement cela ne
choque pas le public japonais, même très jeune,
contrairement à ce que craignent les parents
occidentaux !
Parlez-nous un peu du procédé de production d’une série animée à la Toei ?
> Les mangaka sont soumis à un processus très fastidieux, ils publient tant qu’ils
ont du succès et le public japonais n’est pas tendre… si une parution n’est pas
remarquée, elle passe à la trappe dès la semaine suivante. En fait, nous puisons
dans ce qui ressort des sondages effectués dans les hebdomadaires de manga
édités au Japon, les titres qui ont le plus de succès auprès des lecteurs, puis nous
faisons encore un tri interne. Malgré cette sélection, nous avons un tiers de déficite
sur nos productions. Il est important aussi d’envisager le merchandising possible
sur ce titre, les possibilités de cartes à jouer, les jeux vidéos et les figurines sont
aussi une chose à prendre en compte à la sélection d’un titre.
© LEIJI MATSUMOTO, TOEI ANIMATION
Parmi les animes que vous avez produits ou réalisés, quels sont vos
préférences ?
> Je pense qu’une de mes oeuvres préférées est sans doute ‘Galaxy Express 999’
dans sa version long métrage. Ce fut un tournant important à l’exportation car
l’Europe considérait alors l’animation japonaise comme destinée exclusivement
aux enfants alors que ce film était vraiment orienté vers un public plus mature.
Peut-être est-ce un peu grâce à ce film qu’aujourd’hui l’anime est mieux préssenti
par le public occidental adulte.
Vos projets pour l’avenir chez nous ? Pensez-vous développer l’animation
dans nos contrées ?
> L’animation n’est pas que pour les enfants mais aussi et surtout pour les
adultes, tout le monde y trouve son compte, il faut juste que les adultes
passent outre leurs a priori et se laissent tenter par un film d’animation plutôt
qu’un film d’action. Il faut dire que l’Europe et l’Amérique préfèrent exporter
qu’importer… mais le public est le seul maître et j’espère sincèrement qu’il
fera suffisamment pression pour que ces régions cessent de dénigrer nos
oeuvres pour mieux vendre leurs productions, nous le voyons avec la tentative
de rachat de Ghibli par Disney… Nous ne formaterons pas nos produits pour
l’exportation, il faudra les apprécier tels qu’ils sont, ainsi nous souhaitons
conserver notre âme intègre.
[Frux]
www.toei-anim.co.jp/english
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© LEIJI MATSUMOTO, TOEI ANIMATION
T R A N S P O RT
H A R DWAR E
Puis vous passez à la réalisation de la série animée. Comment l’adaptation
se passe-t-elle ?
> Le procédé est comme suit : la séléction d’une oeuvre originale, la réalisation
d’une série animée adaptée et diffusée durant au minimum une année puis vient
le long-métrage. Le succès vient de la bonne réalisation de chacun de ces
points. Les séances de travail ont lieu dans nos bureaux de Tokyo mais pour le
reste tout est délocalisé. A l’origine la Toei est une production de films mais
aujourd’hui nous n’avons en nos locaux ni papier, ni cellulo, ni dessinateurs, ni
rien de tout cela. Ce qui sort de nos bureaux ce sont les idées et les décisions.
Grâce aux nouvelles technologies, nous envoyons nos croquis et scénarii, et
l’animation, la colorisation et l’intervalle sont assurés par notre filiale aux
Philippines. Il s’agit juste de réduire les coûts sur les phases non créatives de la
production d’une série. Il nous est plus simple et moins coûteux de procéder
ainsi au vu du nombre de réalisations en cours. Il faut savoir que la Toei lance la
production de six oeuvres par semaine en moyenne.
Finalement, quelle est la part de business et quelle est la part artistique
dans une telle industrie ?
> Il est très difficile de séparer les deux choses. Par exemple sur ‘Galaxy
Express 999’ pour le film, nous avons eu recours à beaucoup d’éléments clés
de la série animée pour ce qui est de l’histoire, comme une sorte de recyclage,
mais pour ce qui est du visuel tout ce qui est décors et autres ont été réalisés
spécialement pour le film. C’est aussi très différent suivant le support TV ou
cinéma, nous n’utilisons pas les mêmes équipes de techniciens ou réalisateurs.
Chaque personne a sa spécialité que nous exploitons au mieux selon les
besoins de l’oeuvre à créer.
GAM E S
BD
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
62
Donc lorsque vous avez décidé de produire One Piece…
> …Nous avions déjà une idée du succès qu’il pourrait avoir de par ces
sondages auprès des lecteurs et ils étaient plus que positifs. Son auteur est
très jeune, il n’a que 25 ans mais son originalité et peut-être aussi un peu la
naïveté et l’imperfection de ses dessins et ses scénarii en font une oeuvre très
fraîche. J’ai moi-même fait le choix de ce titre et ce sans aucune hésitation, je
n’avais jamais vu ce genre de manga et j’ai tout de suite été séduit. Le côté un
peu amateur de Oda Eiichiro lui donne un aspect nouveau qui se démarque
des autres productions actuelles.
SO C I E T E
Profitons de cette belle initiative de Panini Comics
pour revisiter un grand titre et pour explorer le
monde merveilleux de Tezuka. Il fait partie des
hommes au destin curieux : titulaire d’un diplôme de
professeur de médecine (un certain Miyasaki n’a-t-il
pas lui aussi suivi un parcours atypique ?), il a tout
au long de sa vie révolutionné le monde du manga.
Akira Himekawa redonne vie au titre fondateur de
Tezuka en le stylisant quelque peu tout en respectant
son esprit. Ce manga reprend donc la fascination
aujourd’hui si présente pour la science-fiction et la
question de l’incompréhension entre les hommes et
les machines. Apparemment dépassé, Astroboy est
remis au goût du jour. Il ravira tant les puristes, que
les plus jeunes. [Jeoffrey Rambinintsoa]
Ce manga nous conte l’épopée de l’extraordinaire
famille Joestar. La série débute vers 1800 quand
le terrible destin de générations va s’accomplir.
Avec l’adoption par George Joestar du jeune Dio, la
lutte fratricide des Dio et des Joestar va commencer.
L’un choisissant d’embrasser les ténèbres et
l’autre optant pour la lumière. Chaque génération
dispose d’un pouvoir particulier. La première possède
le pouvoir de l’onde, basée sur l’énergie vitale. La
deuxième saga se déroule dans les années 30, où
Jojo devra affronter des hommes ‘vampire’. Puis,
dans les années 80, à travers l’Egypte, apparaîtront
les stands, pouvoirs basés sur les cartes de tarots.
Et enfin, au Japon dans les années 90, où des objets
créent des stands, Jojo enquête sur la source du
mal. Grandiose ! [Jeoffrey Rambinintsoa]
> Homunculus vol.1 et 2
> Last Fantasy vol.1 et 2
Hideo Yamamoto
Tonkam
Kwon Yong-Wan
Tokebi
Auteur atypique, Yamamoto a entre autres dessiné le
manga dont est tiré le film ‘Ichi The Killer’ de Takashi
Miike, que tous les amateurs de cinéma barré et
ultra-violent connaissent. Son dernier titre est un
thriller fantastique qui suit Susumu, un homme
navigant entre le statut de SDF et le luxe de son
ancienne vie. La mise en fourrière de sa précieuse
voiture, son cocon, va le déstabiliser et l’obliger
à accepter l’étrange proposition de trépanation
expérimentale du jeune docteur Manabu. Susumu
va alors se découvrir un sixième sens qui lui permet
de voir la nature cachée des gens grâce aux étranges
visions de son œil gauche. Servi par un dessin clair
et réaliste, ce manga très intrigant réserve son lot de
surprises peu ragoûtantes. Les amateurs d’originalité
ont enfin leur titre. [Yamine Guettari]
Voilà un nouveau venu dans la série des manhwas
chez Tokebi. C’est l’histoire de Tian le mage et Drei,
son fidèle compagnon guerrier un peu stupide. Le
tout est présenté un peu comme un jeu de rôle
d’heroic fantasy. La première aventure consiste pour
nos deux héros à défendre l’arbre de la vie. Ils
parviennent à le défendre au péril de leur vie… si ce
n’est que le sort de flamme de Tian, trop puissant,
finit par brûler le précieux arbre. Le deuxième tome
quant à lui nous présente comment Tian et Drei vont
devoir défendre un prince… en réalité princesse…
puis finalement de dépit, après avoir subi mille
souffrances… la revendre. Ce manhwa est basé sur
l’heroic fantasy, le combat et l’humour. En somme,
un zeste de Slayer, un soupçon de Ragnarok online,
avec une touche d’originalité…
[Jeoffrey Rambinintsoa]
> Tengu
> The World is Mine
Hideki Mori / Jirô Osragi
Delcourt
Hideki Arai
Sakka / Casterman
Delcourt continue son œuvre d’intérêt public en
publiant les mangas historiques de Mori. Après le
moyen-âge nippon de ‘Tsuru, Princesse des mers’,
il illustre la trouble période du Shinsen-Gumi,
entre le crépuscule du shôgunat et la naissance de
l’empire japonais moderne. Adapté du récit de Jirô
Osaragi, ‘Kurama Tengu’, très connu au Japon,
cette époque cruciale nous est montrée à travers
les yeux du jeune saltimbanque Sugikaku, partagé
entre le ténébreux Kurata, le Tengu, un espèce
de Zorro japonais, qui veut renverser le régime
corrompu qui conduit le pays à sa perte, et le
Shinsen-Gumi, la milice shôgunale qui compte
aussi ses braves. Le dessin de Mori est toujours
aussi riche et réaliste, et la psychologie des
personnages très fouillée, comme le contexte.
Passionnant ! [Yamine Guettari]
Hideki Arai ne conçoit que des mangas coup de
poing. D’un côté, la cavale de deux frères ennemis :
Mon-chan, la bête humaine, primitive, et Toshi,
cachant un grand déséquilibre sous ses apparences
d’étudiant modèle timide. Et de l’autre côté, un ours
géant, baptisé l’Higumadon par les médias, auteur
de nombreux massacres poursuivant sa course
sanglante malgré les efforts des autorités. Leurs
courses parallèles confrontent le Japon à une
grande instabilité et font craquer le vernis de cette
société castratrice. Arai ne cherche pas à donner
de solutions aux maux de nos sociétés, simplement
il montre ce qui peut se passer si certains décident
de s’affranchir de ses règles et de revenir à la
primitive loi du plus fort. La suite nous dira si ce
titre se révèle profond ou pas. [Yamine Guettari]
LE COUP DE CŒUR MURMURES
LE MANGA DU MOIS
VOYAG E
T R A N S P O RT
H A R DWAR E
GAM E S
BD
L I V R ES
M A N GA
> CONCOURS ‘Homunculus’
Gagne le volume 1 de ‘Astroboy’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le volume 1 de ‘Homunculus’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à Tonkam
AN I M E
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> CONCOURS ‘Astroboy’
Merci à
SORT I R
Hirohiko Araki
J’ai lu
M US I Q U E
Osamu Tezuka / Akira Himekawa
Panini Comics
CINEMA
> Jojo’s Bizarre
Adventure vol.45
ARTS
> Astroboy et
l’univers Tezuka
SO C I E T E
> 13 vies;
une vision du Japon
Takizawa Toshifumi / Akira Kurosawa
Gonzo / Asian Star
SORT I R
Masao Yajima / Projet Human Crossing
Kaze
Dans un Japon alternatif, médiéval mais avec une
technologie futuriste utilisée à des fins guerrières,
le petit village de Kanna est soumis au joug des
Nobuseri, d’anciens samouraïs devenus bandits
après la guerre. Kirara la prêtresse, Rikichi le paysan
et la petite Komachi partent à la ville afin de trouver
des samouraïs prêts à défendre leur village. Fidèle
au chef d’œuvre de Kurosawa, ‘Les sept samouraïs’,
cet anime bénéficie d’une réalisation excellente tant
au niveau de l’image, de l’animation que de la bande
son (particulièrement la v.o. japonaise). L’histoire,
plus axée sur l’ambiance et les personnages que sur
les scènes d’action qui ne sont toutefois pas en
reste, est intéressante et cohérente mais présente
quelques longueurs. A voir ! [Syrolimus]
H A R DWAR E
T R A N S P O RT
VOYAG E
ARTS
CINEMA
M US I Q U E
Comme une réponse à ceux qui pensent encore que
les dessins animés sont réservés aux enfants, le
coffret de ‘13 vies’ remet un peu de maturité dans les
bacs de nos distributeurs préferés. Adapté du manga
de Masao Yajima, ce ‘seinen’ présente en 13 épisodes
13 tranches de vies, 13 histoires simples et humaines
n’ayant entre elles qu’un seul fil rouge: l’étouffant
univers du travail dans un Japon modernisé à outrance
et où seule la réussite compte plus que l’honneur. Du
champion de boxe doutant à l’apogée de sa carrière à
l’avocat idéaliste cherchant où est sa part d’humanité,
chacun des personnages nous dévoile sa vie en un
épisode, ses frustrations, ses envies, et cela avec une
finesse d’un nouveau genre en matière d’animé. Une
vision d’un Japon à part, vu de l’intérieur. [Frux]
> Enfer et Paradis
> Mobile Suit Gundam 083
Toshifumi Kawase / Oh Great !
Kaze
Sunrise
Beez
Le pitch de cette série tient en quatre mots : ‘baston
et petites culottes’. Mais Oh Great !, dont le manga
Tenju Tenge sert de base à cet anime, doit sa
renommée à cette recette : des bastons avec des
filles plantureuses dont les habits terminent
rapidement en lambeaux. C’est sur ce genre de pinup que les durs Soîchiro et Bob vont tomber après
leur arrivée dans leur nouveau lycée. Voulant faire la
loi, ils vont tomber sur Maya, une petite fille
horripilante qui se transforme en bombe imbattable
quand on la cherche trop. Pour survivre dans ce
lycée peuplé de combattants surpuissants, ils vont
s’inscrire à son école de combat… Le scénario
réserve quelques zones d’ombre qui maintiennent
l’intérêt, et on a un character design très réussi
avec des filles sexy à souhait. Distrayant.
[Yamine Guettari]
La saga des Gundam continue son chemin et sort
petit à petit en France. Tout le monde pensait la paix
définitivement instaurée, mais seulement trois années
après le précédent conflit, la guerre s’annonce à
nouveau. Les survivants de Zeon vont une fois de
plus faire face à la fédération terrestre. Un de ces
survivants va s’emparer d’un Gundam possédant des
armes nucléaires interdit du fait de sa puissance de
feu dévastatrice et tenter de détourner une colonie. Un
jeune pilote du nom de Kô va tenter d’empêcher la
catastrophe. Plutôt pour les fans de Gundam pour qui,
j’en suis sûr, ce titre ne vieillira jamais. Pour les autres,
même si ce titre fait partie des classiques, d’autres
titres passeront en priorité. Les suppléments sont
malheureusement absents du DVD et le film n’est
disponible qu’en VOST. [Jeoffrey Rambinintsoa]
> Samurai Champloo coffret 1
> Lodoss : la légende du
chevalier héroïque vol.1
GAM E S
Shin’ichiro Watanabe / Studio Manglobe
Dybex
Takamoto Yoshihiro / TV Tokyo
Kaze
BD
Shin’ichiro Watanabe, génial créateur de ‘Cowboy
Bebop’, s’est entouré d’une dream team pour cet
anime original, avec entre autres le designer de
‘Last Exile’ et ‘Escaflowne’. Une création audacieuse
mixant rap et samouraïs, comédie et drame, film
historique et road-movie (pas étonnant, Champloo
signifiant mélange en japonais). Deux rônin
(samouraïs errants) opposés, Mugen, l’agité fort en
gueule, et Jin l’imperturbable, escortent la jeune Fuu
envers laquelle ils ont une dette d’honneur suite à un
duel qui l’a impliquée. Elle recherche un samouraï
qui ‘sent le tournesol’ et leurs pérégrinations seront
fort agitées. L’univers et la musique sont inattendus,
mais tout colle et est impeccable : design, histoire,
humour, un peu de drame… Un nouveau coup de
maître de Watanabe. [Yamine Guettari]
L I V R ES
M A N GA
AN I M E
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> Samurai 7 vol.1
LA NOUVEAUTÉ DU MOIS
Il convient avant toute chose de vous éclairer sur
le fait que malgré les apparences, il ne s’agit pas de
la suite des célèbres OAV. Cette série se déroule
dans un monde apparemment parallèle, se plaçant
quelques années après les OAV. Parn est aujourd’hui
un chevalier accompli, accompagné de la magnifique
Deedlit. De plus, de nouveaux personnages sont
présents : Le jeune Spark, chargé par le seigneur
Kashue de retrouver l’une des grandes reliques de
Lodoss, la fille de notre magicien Slayne et Neese,
prêtresse de Marfa. Ces personnages auront tous
pour quête de sauver l’avenir de Lodoss. Si le plaisir
de retrouver nos héros ne se tarit pas, on ne peut
que critiquer le grossier travail opéré autour de cette
série. Divertissant mais décevant…
[Jeoffrey Rambinintsoa]
L’ANIME DU MOIS
> CONCOURS ‘Last Fantasy’
> CONCOURS ‘Samurai Champloo’
Gagne le volume 1 de ‘Last Fantasy’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
Gagne le coffret 1 de ‘Samurai Champloo’ en envoyant
un mail à [email protected] avec ton adresse.
Le nombre de concours est limité à cinq par abonné pour ce numéro.
(réservé aux abonnés)
(réservé aux abonnés)
Merci à
Merci à Dybex

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