Ambulances tricycles - WHO-Afro

Transcription

Ambulances tricycles - WHO-Afro
Bureau de la Représentation du Burundi
NOTE D’INFORMATION
Remise de don d’ambulance véhicule et tricycles au Ministère de la
Santé Publique et de la Lutte contre le SIDA par le Bureau de l’OMS.
La remise officielle du don
d’ambulances véhicule et tricycles a
été faite par le Représentant de l’OMS
au Burundi Dr Joseph W.CABORE au
Ministre de la Santé Publique et de la
Lutte contre le Sida, Honorable Dr
Sabine NTAKARUTIMANA, le mardi
30 novembre 2010. Ce don composé
d’une ambulance véhicule et de quatre
ambulances tricycles s’inscrit dans le
cadre de l’ appui de l’OMS au
Gouvernement à la réduction de la
mortalité maternelle et infantile à
travers un accès rapide aux soins
d’urgence.
L’utilisation d’ambulances tricycles
constitue un test à la place du
brancard traditionnel «INDERUZO»
afin de faciliter cet accès rapide aux
soins d’urgence.
Remise d’ambulances véhicules et tricycles au MSPLS par l’OMS
Signature du certificat du don par le Ministre de la Santé Publique et de la Lutte
contre le SIDA et le Représentant de l’OMS
Les déclarations de ces autorités ont
porté sur le rappel des principales
recommandations par les Chefs
d’Etats et de Gouvernements et les
partenaires ainsi que les actions à
mener pour réduire les taux de
mortalité maternelle, néonatale et
infanto juvénile dans le cadre des
OMD.
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NOTE D’INFORMATION
En effet, en Septembre 2000, les
Chefs d’États et de Gouvernement
réunis au Sommet du Millénaire à New
York, ont inclus parmi les 8 objectifs de
développement la réduction de la
mortalité maternelle de 3/4 à l’horizon
de 2015.
Selon les estimations de l’OMS, sur
quatre femmes qui meurent de suite
des complications de la grossesse ou
de l’accouchement, trois auraient pu
survivre si elles avaient reçu des soins
dont elles ont besoin au moment où
elles en ont besoin.
La mortalité maternelle est une
préoccupation essentielle et prioritaire
pour l’ensemble des pays de la région
africaine de l’OMS d’une manière
générale, et pour le Burundi plus
spécifiquement. Il est inconcevable en
effet qu’une femme meure en donnant
la vie.
L’une des principales causes de décès
maternel au Burundi est le retard pris
par les ménages pour atteindre
l’établissement de santé, par manque
de moyen de transport adéquat et
rapide.
Les dernières évaluations des progrès
vers l’atteinte des OMD indiquent que
le taux de mortalité maternelle au
Burundi demeure extrêmement élevé
et les chances d’atteindre la cible de
200
décès
maternels/100000
naissances vivantes en 2015 sont
moindres. Il est donc très urgent que
les autorités nationales, la société
civile,les partenaires et les parents,
mettent leurs efforts ensemble pour
accélérer la réduction de la mortalité
maternelle et néonatale.
Par ailleurs, si près de 50% des décès
des enfants de moins de 5 ans dans
les structures sanitaires sont liés au
paludisme, alors que des médicaments
antipaludiques
efficaces
y
sont
disponibles, cela évoque en partie le
retard d’arrivée de ces enfants aux
structures de soins. S’ils sont atteints
de fièvre la nuit, ils attendent la levée
de soleil pour consulter les structures
de soins. Eviter le retard aux soins
d’urgence
sera
difficile
si
les
communautés ne comptent que sur le
brancard traditionnel (INDERUZO).
Brancard traditionnel (INDERUZO)
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NOTE D’INFORMATION
Faire le test d’utilisation d’ambulances tricycles qui remplaceraient progressivement
les brancards traditionnels paraît être une bonne occasion aux mères et aux enfants
en complications sanitaires d’être pris en charge au bon moment. A la différence
des ambulances véhicules, les tricycles consomment très peu d’essence et leur
maintenance est beaucoup moins chère. Ainsi, les familles et communautés
peuvent participer à leur entretien plus facilement.
Une ambulance tricycle
La réussite de cet essai d’ambulances tricycles est souhaitable pour alléger les
retards aux soins d’urgence maternels, néonatals et infanto juvéniles.
OMS BURUNDI
Boulevard de l’UPRONA,
Téléphone (+257) 22 23 1247/ 22 231702
e-mail : [email protected]
Contact : Dr Denise NKEZIMANA, HPR a.i.
[email protected]
Dr Janvière MARIMBU, FHP
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