Ballet de Lorraine | Musique et danse font corps

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Ballet de Lorraine | Musique et danse font corps
Ballet de Lorraine | Musique et danse font
corps
Interview de Valérie Ferrando
Dans le programme « Live », présenté par le ballet de Lorraine sur la scène du Théâtre de Cornouaille,
musique et danse sont intimement liés. Entretien avec Valérie Ferrando, coordinatrice artistique du ballet.
> Pouvez-vous nous présenter le ballet de Lorraine où vous avez été danseuse pendant 20 ans ?
Le Ballet est un centre chorégraphique. Ce qui veut dire qu’on n’a pas de chorégraphe résidant dans la
compagnie. On accueille régulièrement des chorégraphes invités. On présente du répertoire et des créations,
deux à trois chaque année. Il y a 26 danseurs permanents de tous horizons. Ils ont en général une formation
classique mais travaillent aussi avec des chorégraphes très divers et ont donc un gros bagage contemporain.
C’est une des spécificités du ballet de ne pas être cantonné dans un style.
> Quel est le fil conducteur du programme « Live » ?
L’année dernière, on a fait une saison qui s’appelait « Live » où toutes les créations de pièces, qu’on a
présentées à l’opéra de Nancy, l’ont été en live avec des musiciens, des choeurs. Sauf que là on ne va pas les
présenter en live à l’exception de Duo de William Forsythe où les danseurs seront accompagnés sur scène
par le pianiste Gleb Machylev. Cela reste des pièces qui sont très en rapport avec la musique, notamment «
Hok », une pièce créée par le chorégraphe Albin Richard qui est le nouveau directeur du centre
chorégraphique de Caen basée entièrement sur la partition musicale d’Hoketus de Louis Andriessen. Il y a
une partition de danse qui est parallèle à la partition musicale.
> « Hok » est la première création du chorégraphe français Albin Richard pour le ballet ?
C’est une pièce pour douze danseurs, une création qui a été faite entièrement pour le ballet. C’est une pièce
qui est très structurée dans l’espace, les danseurs évoluent selon des schémas très précis au sol et dans
l’espace. C’est vraiment le rapport à la musique qui est mis en avant dans cette pièce.
> Vous reprenez aussi deux pièces du répertoire ?
C’est une chance pour nous de reprendre des pièces qui ont été importantes dans leur époque. «
Sounddance » est une pièce pour dix danseurs créée en 1975 sur une musique de David Tudor. C’est une
pièce très riche. Je ne l’ai pas dansée mais je l’ai beaucoup vue. Comme souvent chez Cunningham, il ne va
pas orienter ce que le spectateur va regarder. Il va se passer plein de choses sur scène et c’est le spectateur
qui choisit ce qu’il va voir. Cela fait maintenant peut-être 20 ou 30 fois que je la vois cette pièce et à chaque
fois, j’ai l’impression de voir des nouveautés tellement c’est dense. Il laisse vraiment le spectateur libre de voir
ce qui, dans toute cette richesse, va l’intéresser ou le surprendre.
Propos recueilli par Delphine Tanguy | Le Télégramme Quimper 13.09.2015
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