Noël. Les Français ne renoncent pas aux cadeaux
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Noël. Les Français ne renoncent pas aux cadeaux
Noël. Les Français ne renoncent pas aux cadeaux 639 euros : c'est le budget moyen que consacreront les Français pour les fêtes de Noël. Un budget en augmentation alors qu'il diminue en moyenne en Europe. > Les cadeaux de noël victimes de la cri Prévision de variation en % des dépenses de cadeaux en 2 Allemagne Belgique Pays-Bas Espagne Portugal Malgré la crise, les Français ne sont pas prêts à renoncer à la tradition de Noël. Ils y consacreront ainsi en moyenne au total 639 euros cette année. Un budget en légère hausse (+0,7 %) et qui fait la part belle aux cadeaux, selon une étude du cabinet Deloitte, menée dans 19 pays. La France fait ainsi partie des cinq pays, parmi les 19 étudiés, à privilégier ce poste de dépenses. Et, sans surprise, ce sont les enfants qui seront les plus gâtés (52 %). « Attachés à Noël et à se faire plaisir, les Français procèdent à d'importants arbitrages de dépenses pour privilégier cette période », explique le cabinet Deloitte. Un moment à part Avec 378 euros en moyenne (+1,2 %), le consommateur français consacre plus de la moitié de son budget de Noël aux cadeaux. L'explication est simple : Noël reste un moment à part, que l'on souhaite préserver. « Les consommateurs se concentrent sur l'essentiel : la famille et les enfants, qui constituent en période d'incertitude économique des valeurs refuges », confirme Sophie Desmazières, commissaire général du salon Kidexpo, qui s'est tenu à Paris. Une tendance à contre-courant de la moyenne européenne où le budget cadeaux est en net recul ; -1,3 %, contre -0,8 % pour le budget global. Une moyenne qui cache cependant d'énormes disparités. D'importantes baisses de dépenses sont, en effet, annoncées par les consommateurs dans les pays touchés par la crise et plus particulièrement la Grèce (-17,2 %), le Portugal (-12,4 %), l'Italie (-8,6 %) et l'Espagne (-4%). Ces pays rogneront sur tous les postes de dépenses. À l'inverse, de l'Allemagne, la Suisse, la Pologne et la Belgique, où les cartes bleues continueront de chauffer.