La Pyrénéa 2009
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La Pyrénéa 2009
L’EQUIPE – Mardi 31 Mars 2009 TRIAT HLON DES NEIGES LA PYRENEA DIMANCHE 29 MARS 2009 LAQUILLE DE MILLE NEUF Après deux années passées sous le règne pouyesque et 85 ans après le prem ier championnat de France de quilles de 9 à Pau (1924), l’ancien capé Pierre Quillacq alias Laquille reprend son titre PPA en signant un chrono record de 3h54. Les 3 autres m ousquetaires de PPA finissent au tableau des honneurs et dém ontrent un niveau élevé de l’équipe. Dimanche 29 Mars – Contrairement à l’an passé où le vent chaud soufflait dans la vallée, ce dimanche débutait comme la veille s’était ter minée, à savoir par des conditions humides avec des pluies heureusement faibles en plaine à l’heure du départ alors qu’au même moment les chasses neige usaient leurs lames entre Eaux –Bonnes et Gourette sous le dernier passage neigeux du w eek- end. Et dans la bonne tradition de la Pyrénéa, le coup de fusil du départ lançait le peloton de fauves le long du boulevard, mélangés à quelques nuisibles, oui, oui, il y en avait probablement quelques uns bien planqués qui mériteraient de récolter les plombs non utilisés de la fin de l’hiver. Le peloton file très vite, tel les nombreuses lignes plombées, mais dans l’eau celles là sous le pont du 14 juillet annonçant déjà le premier mile terrestre, environ 1600m à cet endroit de la course. Pau, ville pionnière en jeu de quilles de 9 et de pilotes aéronautiques, mais aussi influencée par la présence anglaise, profitons en pour signaler la belle course du couple Underw ood, the husband s’intercalant entre les PPA and the w if e, 2ème vétérane. Mais l’heure anglaise sera toujours en retard avec la notre (ça c’est dit) alors que los aragones y los bascos étaient venus en force et se faisaient entendre dans leur tradition vocale, Serge et moi- même l’avions compris dés les premières minutes de course, car leurs timbres de voix résonnaient jusque sur les flancs du Pène Medaa, déclenchant une coulée pas loin de nous. Le premier d’entre eux, Barcelo (il sonne plutôt catalan), se tût pour rester au contact de Grisnaux déjà leader sur la course à pied. Les temps tombent très secs, 1h06 pour ces 2 là, Pierre et Christophe pointent en 1h17 en 39ème et 40ème positions, Fred dans la minute et François en 1h20 se trouve dans le second tiers (72ème) même si quelques fractionnés sont passés dans ses jambes. Une petite analyse des chiffres montre une petite perte de chrono pour les 2 premiers par rapport à 2008, auraient-ils gagné en sagesse, stable pour Fred et en progression pour el Roko. François en termine avec les 18kms de course t out en fraicheur Poupouy très concentré d’entamer la section cycliste avant L’enchainement sur le vélo s’annonce très intéressant et nos 2 premiers PPA enfourchent leurs montures aux trousses de Jolly…jumper, le megatri qui ne galopera pas longtemps, laissé en plan par les premières capes noires au coulis orangé tout comme Juin, l’autre VH2….Jolly Juin, pour l’instant, nous sommes en mars et la neige est belle. Ces capes noires orangées mais aussi signées de blanc, dans la tradition de l’histoire gasconne, remontaient petit à petit, à coup de cravache, quelques bandits de grand chemin. En effet, derrière le chef de file et son second, les 2 autres s’affairaient et défendaient leur territoire, pleins de bravoure. Dans la montée vers Gourette, Pedro faisait jeu égal avec Ramuntxo et Karlos, bien basques de la Bidassoa ceux là en 1h38, Marcos pointe plus loin, les rôles sont précisément inversés par rapport à l’an passé avec 2 minutes perdues sur les flancs enneigés de l’Aubisque. François en 1h44 ne pouvait plus communiquer avec ses 2 patrons du jour que par scintillement de son casque blanc aux premiers rayons de soleil de midi. A 8 minutes à présent de Pedro, il avait repris puis délaissé son dernier compagnon Fred déjà dans le Moure avant de creuser un écart suffisant dans la montée le long du valentin. Poupouy n’avait plus l’envergure de sa chevauchée fantastique de l’an passé mais allait retrouver une partie de ses forces vives après le passage à l’écurie de la deuxième étape. La course à skis est déjà lancée à l’avant au moment où nos mousquetaires quittent leurs deux roues, X.Lumpert mène le bal pour la 1ere équipe A ce moment de la course pour nos quatre valeureux mousquetaires, un premier épisode de cape et d’épée avait déjà commencé sur les premières pentes sous le Pène Medaa avec un enchainement de spécialistes armur iers (1ere équipe) dont les 2 premiers combats furent sans appel à pied (Lafaille) et en vélo ( Dumont), réservant la dernière touche à Xavier Lumpert, maitre d’ar me en ski alpinisme que ses compagnons avaient désigné pour tracer deux rails rectilignes avec quelques courbes dans une neige toute fraiche et retournée entre creux et bosses dans la pente de Cotch où le secouriste Xave semblait être monté sur un train à crémaillère tirant derrière lui une chenille de w agons bientôt inter minable. Il ne fera que le 4ème temps scratch explicable par la trace exigeante (nous en fûmes témoins) dans le mur de Cotch. Le premier individuel, déposé au bas de la station, n’était qu’à 100 mètres à la gare inter médiaire, mais jurait physiquement avec ses 55 kgs humides par rapport aux beaux jambons taille XL (Xavier Lumpert pour plus de précision). Xavier Lumpert a embrayé dans le mur de Cotch avec le bas de la face ouest du Pène Sarrière dans le fond ; on se méprendrait à le confondre avec le train à crémaillère de Grindenwald, au pied de la face Nord de l’Eiger Grisnaux, frêle comme un moineau, réussissait son coup à sa 10ème tentative malgré l’hiver le plus rude depuis 30 ans et avec seulement quelques graines comme nourriture. Sa descente à skis fût un désastre technique digne de certains ragondins comme dit si bien Sarthou ; Serge s’en était allé et je fus un des rares témoins de ce triste spectacle que je ne pus immortaliser par quelques secondes de film. Mais si le super G ne sera jamais sa discipline de prédilection, ce jeune homme mérite le respect de par la maitrise physique de la course de bout en bout et compte tenu que l’état de la neige après le labourage des skieurs de la matinée (dont nous faisions partis) n’était pas un cadeau. Laquille sort du bois serein et doit s’employer sur le plaa de Cotch pour semer quelques concurrents Revenons à nos mousquetaires avec Laquille qui fait claquer quelques concurrents dans la montée finale avec force et concentration comme un bon joueur de quille de 9. Les sensations restent bonnes en accélération sur le haut et une descente prudente. A ce moment, mes encouragements furent doubles pour Pierre qui descendait et François qui montait le mur final. Christophe était à mi chemin du leader PPA et du premier des 2 jeunes, alors que Fred grappillait ses 3 minutes d’handicap sur François. Pas de coup d’épée dans l’eau pour nos quatre mousquetaires mais bien des plantés de bâtons efficaces dans la fraiche sous les yeux ébahis de Monsieur Dus. Différences de styles de nos quatre mousquetaires, je vous laisse le soin de deviner où se trouvent d’Artagnan, Athos, Portos et Aramis. Pour ce qui est des tenues, mention bien à Laquille et au Cairn, et carton jaune à Marcos et Poupouy pour la touche insuffisante d’orange PPA Laquille en finissait sur la plateforme devant les siens quand Marcos enroulait ses peaux sur ses épaules tel un coureur du Tour des années 30. Sur le replat du haut, il croisait François trop loin pour l’avaler dans la descente, lui- même presque talonné à présent par Fred. Ces deux là allaient croiser leurs lames dans une descente à distance, très propre et efficace pour François (je le suivis sur Cotch) et probablement excellente pour Fred qui finit à 20 maigres secondes de François sous la tente de la plateforme. Avec un déroulement de course différent mais toutefois proche pour les 4 PPA, tous semblaient heureux à l’arrivée, et ils pouvaient l’être avec le record PPA pour Pierre qui détrône Cachole, meilleurs temps personnels pour Christophe qui bat le signe indien et François qui grapille 1 à 2 minutes…grâce à Fred, le précédent double leader PPA qui les a peut être tous aider à mieux faire le sachant pas loin derrière. Les temps parlaient d’eux-mêmes : 1 GRISNAUX JEA N-LUC 1er càp 1:06:50 - 3ème vélo 1:27:55 – 2ème ski 0:48:04 - 3:22:49 2 BARCELO EDUARD 1e r càp 1:06:50 5ème vélo 1:31:39 3ème ski 0:48:44 - 3:27:13 3 FERNA NDEZ FREDERIC 7ème càp 1:10:25 – 2ème vélo 1:27:39 – 17ème ski 0:54:12 3:32:16 23 : 88 7 V H1 QUILLACQ PIERRE 39 càp 1:17:00 – 21vélo 1:38:59 – 30 ski 0:58:06 - 3:54:05 36 : 93 21 SH MA RQUEHOSSE CHRISTOPHE 39càp 1:17:00 - 33 vélo 1:41:02 – 51 ski 1:03:23 - 4:01:25 46: 99 25 SH ROCHER FRA NCOIS 72 càp 1:20:20 – 53 vélo 1:44:42 – 45 ski 1:01:25 - 4:06:27 48: 48 26 SH POUY FREDERIC 49 càp 1:17:20 – 89 vélo 1:51:05 – 32 ski 0:58:22 - 4:06:47 Pour les fanas de numérologie, on notera que Laquille n’avait que des 8 dans son dossard et non des 9, que Christophe était handicapé par le dossard 93…tous des bouffons!!, que François n’avait que des 9 et aurait dû faire claquer la ou les quilles, que Fred a respecté son dossard au classement et que Grisnaux (dossard 2) n’a pas respecté son dossard ! Jamais PPA n’avait réalisé un aussi beau tir groupé avec ses 4 coureurs engagés en 13 minutes à l’arrivée, un record qu’il faudra aller chercher, 3h54 et 3 autres temps dans la zone verte des 4 heures. TOUS POUR UN ou UN POUR TOUS, la devise de d’Artagnan et ses mousquetaires pouvait sonner juste sur la plateforme de Gourette, l’effort et la discipline de ce triathlon est individuelle mais l’esprit d’équipe est présent chez les coureurs PPA et leurs supporters et supportrices. En différé de Gourette – Bernard Après l’arrivée, ils ont encore assez de force pour porter leurs bambins, les sourires sont présents et la cervoise tiède est déjà servie à l’auberge locale