"La vie parisienne" - Rondeau du brésilien

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"La vie parisienne" - Rondeau du brésilien
ECOUTE 6 : Jacques Offenbach "La vie parisienne" - Rondeau du brésilien
Extrait du Ecole Irène JOLIOT-CURIE
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ECOUTE 6 : Jacques
Offenbach "La vie parisienne"
- Rondeau du brésilien
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Date de mise en ligne : mercredi 17 avril 2013
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ECOUTE 6 : Jacques Offenbach "La vie parisienne" - Rondeau du brésilien
« Rondeau du Brésilien » extrait de La Vie parisienne Jacques Offenbach XIXe siècle "Romantisme et
post-romantisme "Opéra "France "1866
L'oeuvre : L'opéra bouffe "La Vie parisienne" (d'Henri Meilhac et de Ludovic Halévy) est écrit et créé en 1866 deux
ans après La Belle Hélène. . Elle fut représentée pour la première fois au théâtre du Palais-Royal et compte parmi
les opéras les plus représentés d'Offenbach. Il connut un tel succès qu'il fut joué dans le monde entier et traduit en
plusieurs langues. L'opéra bouffe a les mêmes caractéristiques qu'un opéra comique (ouverture - dialogues parlés airs, ensembles, choeurs). Le sujet doit être gai et satirique. Les mélodies sont faciles à retenir. L'esprit de cette
oeuvre est, comme les autres, marqué par la société bourgeoise du Second Empire. La Vie parisienne met en scène
des personnages contemporains de l'époque et dresse une photographie réaliste, grinçante et forcément caricaturale
du Paris de 1866. Le « Rondeau du Brésilien » fut remarqué car la mélodie est facile, naturelle et ses notes restent
dans la tête. Il est chanté par un ténor à la fin de l'acte I et commence par ces quelques vers : « Je suis Brésilien, j'ai
de l'or Et j'arrive de Rio de Janeiro Plus riche aujourd'hui que naguère Paris, je te reviens encore ! »
Le texte est un éloge à Paris où l'on dépense son argent sans compter et d'où l'on repart ruiné. C'est aussi une ode
aux femmes faciles, danseuses dans les cabarets, belles courtisanes très nombreuses à l'époque dans le Paris de la
nuit.
La formation instrumentale : ténor soliste et orchestre
Auteur / compositeur / interprète : Le compositeur : Jacques Offenbach (1819-1880) Compositeur et violoncelliste
français, son nom est lié à l'opéra bouffe dont il est le créateur. Dans un petit théâtre, sur les Champs-Élysées : les
Bouffes-Parisiens, il crée des pièces qui ne doivent compter qu'un acte et quatre personnages au maximum, mais
Offenbach s'émancipe rapidement de cette contrainte et reçoit des commandes d'autres établissements. Les succès
s'enchaînent : Croquefer (1857), Orphée aux Enfers (1858) puis La Belle Hélène (1864), La Vie parisienne (1866),
La Grande-Duchesse de Gerolstein et La Périchole (1868).
Des pistes pédagogiques : Nous avons pu, à partir de plusieurs écoutes, découvrir :
l'intensité : par l'alternance choeur et voix seule
la densité : qui permet au compositeur de créer des ambiances différentes (crescendo progressif qui rend vivante
l'histoire racontée)
le parler-rythmer : (l'intonation, l'accentuation, l'articulation, le rythme, le débit ou encore les pauses). Cela
permet à l'élève une meilleure appropriation de la difficulté du chant.
En plus de la musique, il allie les arts de la danse, des mots et de la mise en scène.
Travailler sur un style : l'opérette ou opéra bouffe. D'autres compositeurs ont fait les grandes heures de l'opérette :
Pensons à : oFrancis Lopez : La Belle de Cadix (1945). "Natalie Dessay, chanteuse lyrique, soprane
exceptionnelle.
QUELQUES PAROLES : Un exercice pas simple : essayer de chanter au rythme pour « éprouver « la difficulté
(souffle, débit, articulation...)
Je suis Brésilien, j'ai de l'or,
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ECOUTE 6 : Jacques Offenbach "La vie parisienne" - Rondeau du brésilien
Et j'arrive de Rio-Janeiro
Plus riche aujourd'hui que naguère,
Paris, je te reviens encore !
Deux fois je suis venu déjà,
J'avais de l'or dans ma valise,
Des diamants à ma chemise,
Combien a duré tout cela ?
Le temps d'avoir deux cents amis
Et d'aimer quatre ou cinq maîtresses,
Six mois de galantes ivresses,
Et plus rien ! Ô Paris ! Paris !
En six mois tu m'as tout raflé,
Et puis, vers ma jeune Amérique,
Tu m'as, pauvre et mélancolique,
Délicatement remballé !
Mais je brûlais de revenir,
Et là-bas, sous mon ciel sauvage,
Je me répétais avec rage :
Une autre fortune ou mourir !
Je ne suis pas mort, j'ai gagné
Tant bien que mal des sommes folles,
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ECOUTE 6 : Jacques Offenbach "La vie parisienne" - Rondeau du brésilien
Et je viens pour que tu me voles
Tout ce que là-bas j'ai volé ! x3
A VOUS MAINTENANT…..
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